(inachevé) [Maison d'Eamon] Oh my f*cking Goodness... [ft Monkey]

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J'ouvre doucement les yeux. Je ne sais pas vraiment où je suis ni même ce que je fais ici mais le lit est trop confortable pour que l'envie me prenne de m'enfuir de cette prison. Prison ? Je n'ai aucune idée de comment j'ai pu atterrir ici, j'imagine que l'on m'a kidnappé et que je suis séquestrée. Mais cette idée ne m’affole pas tant que ça. Sûrement une cause secondaire de la fatigue je pense. Le lit est véritablement confortable, comme si j'étais dans un nuage, peut-être que je rêve en fait ?! Dans ma tête s'est tout flou actuellement. C'est marrant. Non, je n'ai pas fumé, je vous le dis c'est le matin. Je décide de me tourner pour avoir une autre vue d'ensemble de la pièce où je me trouve.

Imaginez la scène dans un cours instant, si possible : mes yeux s'agrandissent, je quitte d'un bond le lit dans lequel je me trouvais, je constate que je suis en sous-vêtement, je prends un oreiller et le balance sur le garçon qui dort dans le même lit que moi. Eamon se trouvait dans le même lit que moi, dormant paisiblement... oh non, non, j'ai peur d'essayer de découvrir la vérité. Elle risque de ne pas me plaire, je le sens, c'est une certitude. "Je te déteste, t'as abusé de moi, sale con !" Je lui hurle à la figure alors que je continue à lui jeter mon oreiller dans la figure. Et moi qui voulais faire ça dans de bonnes conditions, avec une personne qui ait des sentiments pour moi, que ce soit beau et que j'en ai des souvenirs, comme dans les films romantiques. -je hais les films romantiques.- J'ai presque envie de pleurer. Je le fusille du regard alors qu'il émerge du pays des songes et lui crie dessus : "qu'est-ce qu'on a fait ?! Ne me dis pas que j'ai fait ça avec toi ?!" Je suis tellement en colère contre lui que j'ai envie de tout casser. Je remarque je ne me suis toujours pas couvert le corps, ce qui me gêne encore plus. Je cherche mes habits dans la pièce mais ne les vois pas et le seul réflexe que j'ai ; je tire la couette, laissant apparaître, son corps très peu couvert. Enfin il avait seulement un caleçon. Deux choses se passent dans ma tête : 1) Oh mon Dieu il est trop bien foutu, c'est horrible... 2) J'ai envie de le regarder toute la journée. Je ravale mon filet de bave et détourne le regard. Mes joues rougissent, je me retourne, me positionnant dos à lui. Je le hais.

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Wyatt & Eamon

S'amuser un peu

J’ai mal au crâne. Sans doute à cause des nombreux verres que je me suis enfilé durant la soirée. Une soirée dont certains moments ne me reviennent pas à l’esprit. Enfoui sous la couette, je n’assume pas du tout mais alors pas du tout cette gueule de bois due à plusieurs shots et mélanges d’alcool. Je sens que cela se réveille à côté de moi. La demoiselle que j’ai ramenée commence à bouger. J’espère alors avoir quelques mots doux de sa part pour me réveiller. Wyatt gigote de trop. Je grogne légèrement pour montrer mon mécontentement. Mais que fait-elle à la fin ? Ne peut-elle pas se tenir tranquille quelques temps ? Cela doit être impossible pour elle puisque je la sens quitter le lit bien trop rapidement. Je ne comprends pas vraiment sa réaction. J’ouvre alors un œil en sa direction pour voir ce qu’elle fabrique. Malgré la pénombre, je peux admirer son corps blanc. Je souris. Puis essaye de me rendormir. Cependant je reçois un coup d’oreiller. Bonjour le réveil ! Je suis abasourdis par ce que Wyatt vient de faire. Pourquoi s’amuse-t-elle à me jeter son oreiller dans la tronche ? Elle me hurle alors dessus. Elle me déteste. J’ai abusé d’elle. Mais qu’allait-elle imaginer là ? Elle ne cesse pas de frapper avec le coussin. Je m’assois alors d’un coup et réceptionne l’oreiller. Putain Wyatt ! Calme-toi ! Je la regarde avec des yeux noirs. Elle va regretter ce qu’elle vient de faire.

Elle est dos à moi. Cela m’agace. Je ne m’attendais pas à cela quand je l’ai amené ici. Recouverte de la couette, je la regarde en me grattant la tête. Je cherche mes mots. Comment lui expliquer que nous n’avons pas couché ensemble ? Même si au fond cela ne m’aurait pas déplu. Il me vient alors une idée. S’étant attaquée à un Murray, je vais lui faire payer au centuple. Wyatt, est-ce que tu peux arrêter de bouder s’il te plait. Je ne comprends pas pourquoi tu te mets dans des états pas possibles alors que tu es aussi fautive que moi dans cette histoire. Je sais que tout ce que je dis est mensonge mais je veux m’amuser un peu. Je sais que cela ne fait pas, qu’elle est toute chamboulée voire choquée mais je ne peux m’empêcher de l’embêter. Je décide alors de me lever. Je m’approche d’elle. Je me moque bien de ma tenue et de la sienne par la même occasion. Cela ne m’empêche pas de me tenir à ses côtés. Je ne la touche pas. Je ne dis rien. je regarde le vide tout comme elle. J’attends qu’elle réagisse.

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J'avais réellement fait quelque chose... Toute ma vie était finie. J'avais couché avec Eamon et il en avait profité alors qu'il sait très bien que ce genre de choses je ne le fais pas...ma première fois était gâchée. Je le détestais, je le haïssais et le pire dans tout ça c'est que j'ignorais où étaient mes vêtements. Je n'avais qu'une envie, pleurer. Pendant un bon moment, rien ne se passe...enfin entre nous, puisque dans ma tête c'était déjà le bazar.

Je décide de me retourner lorsque je pense que j'ai réussi à faire un tri dans toutes mes pensées et au moment où je crois le regard d'Eamon, me jette sur lui. Je lui tape le torse avec ma force de titan -ironie- et lui toutes sortes d'insultes : "Sale con ! Je te déteste ! Pourquoi t'as fait ça !? Tu ne me connais pas tu n'avais pas le droit de faire ça ! Je ne peux pas croire que tu es fait ça, que tu es abusé de moi !"et au final, les larmes coulèrent. Ce n'est pas le fait d'être plus vierge qui me mettait dans cet état, bien que c'était pour comme un honneur de l'être encore mais c'était le fait, que je l'ai fait avec une personne certes attirante et sexy, mais qui reste quelqu'un que je connais à peine et que je n'aime pas. Et le pire dans tout ça, c'est que je me souvenais de rien... Plusieurs films se déroulaient devant moi... il m'avait drogué, il m'avait fait boire, il m'avait utilisé alors que je dormais... Dans ma tête c'était le néant. "Dis-moi que tu ne m'as pas drogué !?"Demandai-je d'un ton plutôt accusateur.

J'étais tellement perdue dans des pensées sinistres que je perdis le contrôle de mes jambes, je n'avais plus de force, je m'assis en m'écroulant. Toujours sa couette sur moi, je regardais dans le vide, je ne savais pas quoi faire. Je ne connaissais pas Eamon mais je me doutais que c'était le genre à avoir beaucoup de coups d'un soir, ne laissant à aucune d'entre elles, l’accès à son coeur, un gars irrespectueux envers la gent féminine. Je savais que j'allais culpabiliser pendant longtemps et que lui, il en aurait rien à faire. Je le détestais.

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Wyatt & Eamon

S'amuser un peu

Pour un lendemain matin de soirée, je le trouve dur. Trop dur. Vaseux, je me tiens près d’elle. Je la fais souffrir en mentant comme je le fais mais tant pis. J’aime bien la voir énervée. Et puis c’est elle qui a commencé à s’imaginer qu’il y ait pu avoir quelque chose entre nous. Au fond, je ne fais que jouer avec ce qu’elle pense. Elle se retourne alors. Son regard me fait comprendre que j’ai peut-être été trop loin. Je me gratte la tête cherchant mes mots, cependant je n’ai pas le temps d’ouvrir la bouche. Elle recommence à crier. Je ne peux pas l’arrêter. La voilà qui se met à me frapper. Je ne peux pas m’empêcher de sourire. Si elle croit qu’elle me faire du mal en tapant, elle a tords. Néanmoins au bout d’un moment cela commence à me gaver. Je lui prends alors les mains pour qu’elle arrête son cirque. Wyatt, arrêtes d’hurler ! Je viens de me lever et j’ai mal au crane. On va s’expliquer tranquillement. Je la regarde dans les yeux. Je n’ai pas abusé de toi dis-je alors en décomposant les mots pour qu’elle comprenne.

Espérant qu’elle s’est calmée, je lui lâche les bras et retourne m’asseoir sur le lit. En la regardant, je remarque qu’elle est toujours autant paniquée. Comment peut-elle être aussi naïve ? Et puis maintenant, elle doit me prendre pour le mec que je ne suis pas. Elle pourrait tout de même se douter que je ne suis pas un de ces hommes qui profite des femmes juste pour assouvir leurs besoins. Elle a tords quand elle me demande si je l’ai drogué. Non. Je ne t’ai pas droguée. Non. Tu n’as rien pris. Non, je ne t’ai pas violée. Je lui dis cela de but en blanc, cela va sans doute la choquer mais tant pis. Je n‘ai pas envie qu’elle me prenne pour ce que je ne suis pas. Je la vois qui s’écroule alors par terre. Je deviens, à ce moment-là, inquiet pour elle. Je me précipite vers elle. Je sais qu’elle ne va pas aimer ce que je vais faire mais tant pis, je veux la rassurer. Je la prends alors dans les bras et lui souffle à l’oreille. Ne t’imagine pas n’importe quoi, veux-tu. Tu étais d’accord. C’est même toi qui as retiré tes vêtements la première. Ce que je lui raconte est vrai. Je m’en souviens très bien. Je la revois se déshabiller devant moi alors que je venais à peine de fermer la porte de l’appartement. Je n’avais pas pu m’empêcher de lui faire un compliment.

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Je l'écoute attentivement. Je bois ses paroles une à une. J'essaye tant bien que de mal de me souvenir de la veille. Le bar, oui. Ma crise, oh non. J'arrive pas à me souvenir de tout, mais je sais que je l'ai suivie chez lui. J'arrive maintenant à visualiser les choses. Il me prend dans ses bras. J'avais envie de le repousser mais je ne le faisais pas. Un frisson me parcourut le corps. Quelque chose que je ne connaissais pas me brûler l'estomac. Quelque chose de bon. Je restais un moment dans ses bras. J'y étais bien. En plus son corps était chaud. Je me souvenais un peu désormais. Pourquoi m'étais-je déshabillée ?! "Tu m'as pas dit un truc d'ailleurs à ce moment-là ?"J'étais toujours dans ses bras, je ne voulais pas les quitter. Mais je souriais. Je ne me souvenais pas encore de tout, mais j'avais ses images dans ma tête de moi, entrain de me déshabiller, il avait dit quelque chose mais je n'arrive pas à savoir quoi.

Au final je me suis peut-être trompée sur lui, un gars qui comme plus tôt, voulait simplement coucher avec des filles ne serait pas venu me prendre dans ses bras comme lui. Son intention me touche, j'espère qu'il ne le remarque pas trop. Je n'ai pas envie de me retirer de ses bras mais mon sang ne circule plus dans mon pied. Oui, je suis assis dessus. Je me relève doucement et tire la grimace sentant les milliers de fourmis dans mes pieds. Je ne peux même pas le poser tellement il est engourdi. Je ris. Nerveusement. Je le regarde à nouveau, droit dans les yeux. "Merci."ce n'était qu'un petit mot mais il était sincère et j'espérais qu'il l'ait compris. Ayant fini ma crise de pétage de plomb, je dépose la couette sur le lit. Je suis en sous-vêtements, je ne suis pas trop à l'aise... "T'façon, je suppose que tu as déjà vu plein d'autres corps de filles, donc le mien ne sera pas de trop..."J'ai dit ça à voix haute ? Je le crois bien. Je ris pour cacher mon mal l'aise. D'un côté, j'aurais souhaité qu'il me dise que parmi toutes celles qu'il a vues, le mien est son préféré mais pourquoi donc ? Qu'attendais-je de lui ? Rien. Et pourtant mon être disait le contraire.

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Wyatt & Eamon

S'amuser un peu

Je me souviens très bien ce corps blanc qui s’était retrouvé devant moi. Sur le coup, j’ai été gêné mais pas elle, apparemment. Elle s’est retrouvée en sous-vêtements dans l’appartement sans aucune raison apparente. Je l’ai laissé faire et je n’ai pas pu m’empêcher de commenter ce que je voyais. Quand elle me dit qu’elle se rappelle de m’avoir entendu dire quelque chose à son sujet, j’ai cette impression de me sentir mal à l’aise. Pourquoi ? Ai-je honte de ce que j’ai dit ? Je la regarde dans les yeux. Tu veux vraiment le savoir ? Je sais qu’elle en a envie mais souhaitant la faire patienter encore un peu, je ne dis rien. Je souris juste. Mais ne voulant pas non plus faire mon sadique. Je lui donne comme même une réponse : magnifique. Voilà ce que je t’ai dit quand tu t’es déshabillée devant moi. J’espère alors qu’elle se souvient de ce moment gênant. Car après l’avoir complimentée, elle m’a demandé de me montrer. Alors je suis rapidement retrouvé en boxer devant, ce qui ne m’embêtait pas vraiment. Il y a bien longtemps que j’ai arrêté de compter le nombre de fois où je me suis retrouvé dans cette tenue devant une fille. Néanmoins être en boxer devant Wyatt me fait bizarre. Je n’ai rien fait avec elle, je l’ai juste regardé durant la nuit et j’ai l’impression que c’était encore plus intime que si j’avais fait quelque chose avec elle.

Notre moment câlin se brise au moment où elle se lève. J’aurais aimé qu’elle reste encore dans mes bras mais elle en a décidé autrement. Je remarque la grimace de la belle quand elle se lève. Lui ai-je fais mal quand je l’ai pris dans les bras ? Je commence à paniquer mais je ne lui montre pas. Je comprends alors qu’elle a mal au pied. Je la regarde, inquiet. Elle plonge alors son regard dans le mien. Je me sens défaillir. Il faut qu’elle arrête de me regarder ainsi, je vais vraiment la bouffer. La demoiselle me remercie alors. Pourquoi ? Pourquoi me remercie-t-elle ? Je n’ai pas fait grand-chose pour elle. Je baisse alors les yeux, je ne peux plus affronter son regard. J’aperçois qu’elle repose la couette sur le lit. Je sens alors son malaise jusqu’ici. Cependant, elle n’essaye pas de le montrer puisque qu’elle rit nerveusement. Je souris. Elle me sort alors une phrase qui me surprend. Je me relève pour être à sa hauteur. Qu’est-ce que tu viens de dire ? Attends, je comprends pas là dis-je en me grattant la tête. Qu’est-ce que tu vas t’imaginer ? Ce n’est pas parce que j’ai de l’expérience comparé à toi que je compare toutes les femmes que j’ai eu dans mon lit. Y’a que deux femmes qui me chamboulent l’esprit et t’es l’une d’entre elles. Qu’est-ce-que je viens de dire ? Je détourne le regard et me dirige vers la fenêtre. Je n’assume pas les mots que je viens de dire et pourtant au fond de moi, je ne regrette pas de les avoir dit.

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[justify]Magnifique. Magnifique ? Magnifique ! Magnifique. Je suis comme un volcan sur place, mes joues sont devenues rouges. Beau contraste avec ma peau qui est blanche... J'ai soudainement chaud. Il fait chaud n'est-ce pas !? Ou c'est juste moi . Oh mon Dieu, vous l'avez tous entendu, je ne rêve pas. non tu ne rêves pas, mais tu nous brises, là.Fuck. Je croyais que les garçons, tu t'en fichais ? Oui bah là, c'est difficile parce que 1) il est torse nu, 2) il a dit que j'étais magnifique, enfin que mon corps l'était, 3) il m'a pris dans ses bras, 4) quand il me touche mon coeur fait des milliers de petits bonds en une seconde, 5) je suis conne. Je confirme pour la cinquième.

Je retrouve finalement le contrôle de mon corps et également mon pied qui n'avait désormais plus de fourmis. Après que je remis la couette et que je dis mon commentaire. Je m'apprêtais à quitter la chambre quand ce qu'il me dit, me bloqua net. Là, mon coeur était littéralement entrain de faire des bonds dans toute la chambre. Ok. Je n'étais peut-être pas seule mais je faisais quand même partie des deux qui le chamboulaient. J'ignore vraiment pourquoi, ce qu'il me dit me procure cet effet-là. Je veux dire, toute ma vie j'ai ignoré les garçons parce que je m'en fichais, mais là, c'était comme si j'étais dans une autre vie, je ne comprends pas ce qu'il m'arrive, je me sens attirée par lui, surtout depuis ce qu'il vient de me dire. C'est tellement horrible de ne rien comprendre, de ne pas contrôler mes émotions. Je décide de me retourner pour le regarder, bien que je sache que mes joues étaient encore rouges. J'expire profondément et décide de m'approcher de lui. Je ne sais pas vraiment ce que je fais mais tant pis. Mes jambes avancent vers lui et je me retrouve plus qu'à quelques centimètres de lui lorsqu'elles décident de s'arrêter. Je plonge mes yeux dans les siens pourquoi ? Je ne sais pas, peut-être pour savoir si ce qu'il dit est sincère. J'apporte mes mains à son visage et avec mon index, je dessine les contours de celui-ci. Je ne sais pas ce qu'il me prend, je suis dans un tout autre monde, il n'y a que moi et lui.

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Wyatt & Eamon

S'amuser un peu

Je l’entends prendre la direction opposée à la mienne. Au fond, je suis rassuré. Je ne peux pas faire cela à Emery. Il vaut mieux que Wyatt parte. Je ne veux pas lui faire de mal et c’est pour cette raison qu’il ne faut pas qu’elle revienne vers moi. Je regarde par la fenêtre malgré le rideau qui me brouille la vue. Je sens alors qu’elle prêt de moi. Mais que fait-elle ? N’était-elle pas en train de quitter la chambre. Je ne me sens pas bien. Je ressens comme un malaise. Comment lui faire comprendre que cela ne va pas être possible entre nous ? Je déteste vraiment les dilemmes. Je sens son regard sur moi. C’est tellement intense. Je le sais, et elle doit se douter : j’ai envie d’elle. J’ai envie de la prendre, qu’elle devienne mienne. Mais rapidement, mes pensées reviennent à Emery. Putains de sentiments ! L’amour n’est vraiment pas fait pour moi ! Nous sommes seulement à quelques centimètres de l’un l’autre et rien que cela me donne chaud. Elle me regarde, je fais de même. Et sans un mot, elle approche ses mains de mon visage. Il faut qu’elle arrête, je ne vais plus me contrôler. Cependant je ne l’empêche pas non plus. Son doigt sur ma peau me fait frissonner de plaisir. La raison reprend alors le dessus et d’une infime douceur, je la repousse. Wyatt, je ne te comprends pas. Qu’est-ce que tu veux de moi ? Je me surpris alors d’avoir parlé d’une voix rauque pleine de désirs. Je baisse alors la tête regardant mes pieds. Je dois lui expliquer ce qui ne va pas chez moi. Je souffle. Je me désespère. Comment ai-je pu être aussi facilement attiré par cette demoiselle qui se trouve devant moi. Ce n’est pas de sa faute, c’est moi qui ai tout fait foiré. Je lui prends alors la main et l’emmène s’asseoir sur le lit.

Une fois assis, je prends une grande inspiration et me lance dans une explication qui n’a pas de sens. Wyatt, ça va pas le faire. Je ne vais pas te mentir, j’appartiens à quelqu’un d’autre. J’avoue qu’en ce moment même, je suis tiraillé entre cette attirance que j’ai pour toi et cet amour que je ressens pour elle. Je la regarde alors cherchant une réponse dans son regard. Mais j’ai cette impression de rien voir. Son regard est vide, du moins c’est l’impression qu’il me donne. Je me gratte la tête nerveusement. Je viens de la faire souffrir et je m’en veux terriblement.

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Alors que mes yeux sont pénétrés dans les siens, d'un léger effort il me repousse. Je ne comprends pas ce qui se passe. Je ne comprends réellement pas pourquoi j'ai fait ça, je veux dire ça ne me ressemble pas. Je le regarde alors qu'il me dit que lui aussi ne me comprend pas qu'il ne sait pas ce que je veux de lui. Mais moi non plus je ne sais pas, je suis confuse, s'il savait tout ce que j'ai dans la tête à l'instant. Pour la première fois je vois un garçon baisser les yeux devant moi. Alors là, c'est le comble, je ne comprends vraiment rien de rien. Je sens comme de la colère montait en moi. Je ne devrais pas être en colère. Il m'invite à m'asseoir sur le lit, je le suis sans vraiment trop accepté.

C'était trop, je me lève d'un bon, rouge de honte ou de colère peu importe et je lui dis d'un ton plutôt calme : Je ne te n'ai rien demandé.Je m'apprêtais à ajouter davantage de choses mais je préférais me taire, ne voulant pas aggraver la situation. Je sors de sa chambre sans me retourner. Je cherche mes vêtements, les trouve et les enfile. Je reviens dans sa chambre où je le retrouve et lui annonce : je vais partir, je pense, je n'avais rien à faire ici de toute manière... euh et merci pour hier soir.Je me retourne une fois encore, sauf que cette fois-ci j'hésite et au lieu de réellement partir je me remets face à lui, je m'approche de lui pourquoi tu m'as invité chez toi ? Pourquoi tu étais là hier quand je n'étais pas bien ? Pourquoi tu as dit ça tout à l'heure ? Je ne comprends rien moi, rien à ce qui m'arrive et c'est ta faute. Jamais je ne serais allé dormir chez un garçon, moi tout ça ne m'intéresse pas, regarde ça m'embrouille.J'ai honte, je connais à peine ce garçon et voilà déjà qu'il me brouille les pensées.

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Wyatt & Eamon

S'amuser un peu

L’avoir près de moi, cela me fait ressentir ce que je ne veux pas. Cette attirance que j’ai pour elle m’énerve. C’est comme si je faisais souffrir Emery sans même qu’elle le sache. Wyatt n’attend rien de moi. Alors pourquoi s’amuse-t-elle à me charmer ? J’essaye tant bien que mal de comprendre ses desseins. Mais je n’y arrive pas.
Assis à ses côtés sur le lit, je lui explique pourquoi cela ne peut pas aller plus loin. Je ne veux pas la faire souffrir autant que je ne veux pas blesser ma cousine. Tout en lui expliquant le pourquoi du comment, je me rends compte que je suis perdu dans ces putains de sentiments. Elle me regarde avec cet air désolé. Je détourne rapidement le regard. Elle ne se rend compte donc pas du charme qu’elle peut avoir sur moi ?

Elle souhaite partir. Je dois la laisser s’échapper mais au fond, je n’en ai pas envie. Je me sens bien avec elle. Je la regarde sortir de la chambre avec ses vêtements sous le bras. Voilà. C’est fini. Je vais la laisser fuir pourtant ce n’est pas ce que je veux. Et au fond, j’ai l’impression qu’elle ne veut me quitter non plus. En réalité, nous ne savons pas ce que nous voulons. Nous sommes tous les deux perdus dans ce que nous ressentons. Je pourrais très bien lui dire de rester mais comme un con, je lui dis le contraire. Je peux pas t’obliger à rester. Je me rends compte de la connerie que je viens de faire. Je me lève alors d’un coup pour me retrouver à sa hauteur. Et presque énervé, je la regarde avec un air noir : Non, restes. Je sais pas ce que je veux mais je suis sûr d’une chose : si tu pars, je me sentirai mal. J’ai l’impression de me déclarer en disant cela mais ce n’est que la simple vérité. Je ne veux pas qu’elle quitte cet appartement.

Mais qu’est-ce que je raconte ? J’ai l’impression, avec ce que je viens de dire, de tromper Emery. Quel idiot, je fais. C’est avec ce genre de phrase que l’on perturbe une demoiselle. Et pourtant c’est elle qui me perturbe le plus. Elle vient de m’assommer avec plusieurs questions. J’ai le sentiment qu’elle veut que je me confie. Pourtant, je n’ai vraiment rien à dire. Tout ce que j’ai fait pour elle était naturel. Je suis venu l’aider quand elle en avait besoin. Je ne le faisais pas pour satisfaire mes propres intérêts mais pour qu’elle sente bien. Si je t’ai amené ici, c’est juste parce que je ne sais pas où tu vis. Pourquoi j’ai dit quoi ? Tu parles du moment où je t’ai fait croire que… C’était con de ma part. Je n’aurais pas dû. Je suis désolé. Je n’ai pas l’habitude de dire ça. C’est perturbant.

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