[Hot] Paris with Love || Alikim

Paris with love.
Eliakim & Alice
Alice était totalement en confiance avec Eliakim. Elle en avait chaque jour un peu plus la preuve. Elle le laissait l'attacher de temps en temps quant bien même elle préférait largement le dominer au lit. Mais plus encore que Alice n'avait pas peur de le laisser la guider par son amant quand il venait la chercher pour aller quelque part . Elle avait bien tenter de le faire parler, mais elle n'arrivait pas à le faire avouer leur destination. Elle s'imaginait un petit week-end en amoureux dans la campagne britannique. Elle essayait de deviner leur destination à travers les vitres de la voiture mais elle ne reconnaissait pas ce chemin. Il faut dire qu'elle avait été occupée à embrasser Eliakim pendant tout le début du trajet.
Il était arrivé chez elle avec un bouquet de fleur et une seule demande : « Fais ta valise sans rien demander. » Elle s'exécuta non sans lui demander encore et encore où est-ce qu'ils allaient. Elle prépara une petite valise le plus rapidement possible sous la pression de son homme qui s'étonnait qu'elle prenne autant de vêtement pour un petit week-end en amoureux. Il fallait bien qu'elle prévoit de la lingerie sexy, des chaussures de soirées, des vêtements de mi-saison sexy ou moins sexy... Après tout elle ne savait pas où ils allaient. Elle termina sa valise en prenant son passeport, et son appareil photo. Son père venait de le lui envoyer afin qu'elle lui envoie le plus de photographies possibles. C'était une manière détournée de lui dire qu'elle ne lui donnait pas assez de nouvelle.  
Passons, en prenant sa valise, elle laissa un message sur le portable de sa femme de ménage afin qu'elle sorte sa chienne, et nourrisse son chat. Elle était à présent dans la voiture, et ne savait pas du tout où ils allaient. Mais bientôt elle pensa reconnaitre au loin l'aéroport d'Heathrow qui se découpait. « On va à l'étranger ? »  Demanda-t-elle en se tournant vers son amant. Mais le fourbe refusait encore de lui révéler le lieu de leur départ.
Ils arrivèrent à l'aéroport où elle se laissa guider. Elle ne savait pas où ils devaient aller et si elle ne prenait pas le temps de lire les panneaux elle ne pouvait pas le deviner. C'est lui qui la guida jusqu'à leur porte d'embarcation et ils entrèrent dans les premiers pour être assis en première classe. Evidemment, pensa-t-elle. C'est au moment du décollage seulement qu'elle découvrit où ils allaient. Alors que le commandant de bord annonça : « Bienvenue sur le vol entre Londres et Paris...» Paris... Paris ...
« TU M'AMENES A PARIS ?? » Cria-t-elle plus fort qu'elle ne l'aurait voulu en se tournant vers son amant. Elle se jeta à son cou afin de l'embrasser et de lui montre toute l'étendu de son excitation. « Oh mon dieu ! J'arrive pas à y croire ! Paris ! Paris ! Paris with Love ! Paris avec l'homme que j'aime... Mais... Tu es parfait ! » Disait-elle avec un grand sourire. Elle passa le reste de l'heure et demi de vol à répéter le mot Paris en boucle, se tournant vers Eliakim pour l'embrasser avant de regarder par le hublot, trépignant d'impatience. Lorsqu'ils atterrirent enfin elle obligea Eliakim à la suivre hors de l'avion. Elle courut littéralement jusqu'au tapis où ils récupérèrent leurs bagages, et à l'extérieur un taxi les attendait déjà pour les amener en centre ville. « Tu es obligé de tout me dire maintenant ! Où allons-nous ? Dans quel hôtel allons-nous dormir ? Qu'allons-nous faire ? Je suis sure que tu as prévu un planning démentiel ! »    Elle était très excitée, à la manière d'une enfant. Elle avait l'impression de vivre un rêve.

Paris with love.
Eliakim & Alice
« Oui mon ange, nous allons à Paris pour six jours ! » C'était un rêve éveillé. Alice ne pouvait pas y croire. Elle rêvait d'aller à Paris avec l'élu de son coeur depuis qu'elle avait cinq ans. Depuis qu'elle avait vu le film Moulin Rouge. Elle avait une image idyllique de la capitale française, et elle n'imaginait pas la ville sans penser au pont des arts, au Louvre ou encore à Montmartre. Elle avait visité tous ces endroits avec son père, certes, mais cela n'aurait pas la même valeur dans les bras d'Eliakim. Elle n'osait pas croire qu'il avait fait cette folie. Il semblait être un homme si simple, mais il faisait des folies pour elle. Ca ne lui ressemblait pas, mais elle adorait cette exubérance nouvelle chez lui. C'était une partie de sa personnalité qui se révélait aux côtés d'Alice et cette dernière n'allait certainement pas s'en plaindre. Pas alors qu'elle avait de véritable goûts de luxe. Elle allait vivre un rêve pendant plusieurs jours. Six jours, c'était une éternité. Elle se ravie d'avoir pris son appareil photo pour immortaliser ces moments. Elle allait en garder un souvenir tangibles pour le restant de sa vie. Elle sentait que c'était un moment important. Après tout les premières vacances d'un couple c'était comme une épreuve pour tester la solidité d'une affection. Il n'y aurait qu'eux après tout. Personne pour les distraire ou pour leur faire éviter les conversations importantes et embarassantes. Mais Alice ne stressait pas du tout. Elle avait horriblement hâte d'y être et de vivre ces quelques jours de pures délire.
Ils arrivèrent en France, et elle courut pour aller chercher leurs bagages. Suite à cela il la conduisit au dehors pour chercher un taxi. Elle le laissa donner l'adresse au chauffeur alors qu'elle prenait déjà place sur la banquette arrière. Elle l'attaqua par la suite avec des questions à la pelle. Eliakim l'arrêta en caressant doucement sa joue. « Pour l’hôtel c'est une surprise mais nous arriverons bientôt ma chérie ! En revanche... Je pense qu'une visite au Louvre, voir la tour Eiffel, faire les boutiques bien évidemment, manger dans des bons petits restaurants et en profiter pour se promener sera un bon programme. Pensons aussi au jaccuzzi qui nous attend dans notre chambre... » Elle tapa dans ses mains. Un jaccuzzi dans la chambre ? Mais alors le paradis existe vraiment ? Elle pourrait se prélasser nue dans les bulles chaudes, dans les bras de son homme. Ou alors que dans ses bras. Peut être sur sa ... Passons. Elle sentait toute sorte d'excitation la prendre. Elle était excitée comme une puce. « Tu es un homme parfait ! Je suis sûre que tu connais plein de chose sur le Louvre ! Et irons-nous sur le Pont des Arts ? As-tu prévu un ... Cadenas pour nous ? Sauf si tu ne veux pas... Et pourrons-nous aller à Montmartre voir les artistes bohèmes ? Et à Notre-Dame de Paris voir le Bourdon ? » Elle avait des étoiles dans les yeux tant elle était heureuse.
Ils s'arrêtèrent devant un magnifique bâtiment haussmanien blanc et bleu du dix-neuvième siècle. Alice resta bouche-bée en reconnaissant l'édifice. Jamais elle n'avait osé prendre une réservation dans cet hôtel, principalement parce qu'elle le trouvait beaucoup trop romantique et parce qu'elle était plus habituée au Carlton pour connaitre une descendante. Mais elle était émerveillée, descendant du Taxi avant même que celui-ci ne soit totalement arrêté. « Eliakim tu... tu as fait des folies ! Le Peninsula Hotel ? En face de l'Arc de Triomphe ? Et... J'imagine que nous aurons une vue imprenable sur la Tour Eiffel ? Tu es fou ! »  Dit-elle en allant dans ses bras pour l'embrasser comme une folle. Des bagagistes de l'hôtel vinrent les accueillir et prendre leurs affaires pour les accompagner dans le hall. Eliakim réglait la course pendant qu'Alice s'élançait déjà dans le bâtiment ancien. Elle était comme une enfant, découvrant le hall immense et lumineux de l'hôtel. Il y avait quelques personnes qui prenaient un verre dans le bar de l'entrée. L'accueil était immense, droit devant elle, et deux personnes en costume la regardaient avec un petit sourire sur les lèvres. Heureusement elle portait la classe de son rang social sur elle, sinon on aurait pu croire qu'une folle venait d'arriver en ville ou c'était perdue. Elle attendit Eliakim pour aller à l'accueil demander leur clef. Les bagagistes montèrent avant eux à l'étage pour déposer leurs affaires. Alice et Eliakim ne furent cependant pas très long à les rejoindre. Une des employers les accompagner pour leur montrer leur chambre.
C'était une suite pour amoureux, comportant un lit deux places très grands, une baie vitrée avec une terrasse, un coin bar/salon, une télévision écran plat, une salle de bain avec le fameux jaccuzzi. Et surtout une bouteille de champagne avec deux coupes. Alice préparait déjà leurs boissons alors qu'Eliakim remerciait l'employer.
Elle lui présenta son verre. « A Paris, la ville de l'amour. Et à mon amour, qui a fait des folies pour me plaire. » elle trinqua et but une gorgée du liquide ambre. « Je suis si heureuse et surprise ! Pourquoi tout cela Eliakim ? Tu n'étais pas obligé... »  Elle sourit en regardant la tour Eiffel depuis la fenêtre. « Mais j'adore ! » 

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Eliakim & Alice
Alice passait rarement un mois sans partir en voyage. Elle était friande de nouvelles découvertes, et adorait prendre la voiture, le train ou l'avion pour découvrir de nouveaux horizons. Ou retourner dans des endroits où elle se sentait particulièrement bien. Elle prenait parfois du travail à faire ou payer des grosses têtes pour s'occuper des devoirs qu'elle avait à rendre. Jamais elle ne ferait passer ses études avant son plaisir personnel. Et si cela pouvait agacer ses professeurs elle n'en avait rien à cirer. Elle était à Oxford uniquement pour faire jolie sur son CV, elle n'était pas douée, elle n'était pas une bonne élève. Elle faisait en sorte de rester dans la moyenne et c'était bien suffisant pour elle. De toute façon elle n'aurait jamais besoin de travailler, et elle avait ses propres talents. Elle était une professionnelle de la communication et de l'image. Elle était lucide sur les règles qui érigeaient la société. Elle savait en jouer, et elle était très douée pour cela. Les réseaux sociaux, les rumeurs, le style vestimentaire, l'image tout simplement. Elle avait compris il y a bien longtemps que rien n'était plus important que l'image extérieur. C'est comme cela qu'elle contrôlait son image et son monde.
Mais pour l'heure elle ne pensait pas véritablement à tout cela. Elle regardait autour d'elle, ne réalisant pas véritablement qu'elle se trouvait à Paris pour six jours. Elle profitait d'une baisse des activités universitaires, et de quelques jours de vacances pour les étudiants de sixième année. Elle pourrait profiter de ce séjour à fond. « As-tu descendu une carafe de café mon amour ? » Elle leva les yeux au ciel, soupira exagérément fort et retourna observer le monde français autour d'elle. Elle regardait pas la fenêtre du taxi, s'extasiant devant les paysages parisiens qui circulaient devant elle.
Ils arrivèrent à l'hôtel et profitèrent des premiers instants en amoureux. Ils arrivèrent dans leur chambre et elle commença à leur servir deux coupes de champagne. Quand le garçon de service repartie elle en offrit une coupe à son homme pour trinquer avec lui. « A nous mon cœur ! » Ils firent tinter les verres entre eux et en but une gorgée. Elle avait l'impression de constamment boire quand elle était avec lui. Mais elle décida que ce soir elle voulait avoir les idées claires. Elle voulait se souvenir de tous ces instants passés à ses côtés. Elle souriait en regardant autour d'elle. La chambre était parfaite. Elle regardait par la fenêtre, on pouvait voir la Tour Eiffel s'illuminait alors que la nuit tombait sur Paris. « Je voulais nous faire plaisir, nous accorder un voyage tout les deux. Disons que nous sommes jamais partis ensemble, c'était une bonne occasion non ? » Elle sourit et se hissa sur ses lèvres. « Une occasion parfaite, mon ange. »  Répondit-elle. Il embrassa le bout de son nez avant de regarder la Dame en fer par la fenêtre. Alice ne pourrait pas se lasser de ce paysage. Elle était magnifique. Tout était magnifique. Paris était véritablement une ville romantique, lumineuse et fantastique. Elle était amoureuse de cette citée française. « Que dirais-tu d'un bon bain avant de dîner tout les deux, au restaurant de l’hôtel ? Nous pouvons nous reposer ce soir et demain l'aventure commence... » Elle haussa un sourcil. Ce n'était pas qu'un simple bain qu'il pouvait lui proposer dans un lieux aussi idyllique. En outre elle avait le désire de remercier son homme comme il le méritait. Elle le regardait déjà partir vers la Salle de bain sans doute à la recherche du mode d'emploi de la baignoire. Il commença à faire couler l'eau bien chaude, tandis qu'Alice ouvrait leurs valises pour ranger déjà leurs quelques affaires dans les grandes armoires de la chambre.
Pendant un court instant elle eut l'image d'elle le faisant dans leur futur appartement. Après tout ils emménageront ensemble un jour et elle rangera leurs affaires comme elle le faisait maintenant. Avec délicatesse. « Et puis si tu veux te donner bonne conscience dis toi que c'est un cadeau de St Valentin ! » l'entendit-elle crier depuis la salle de bain. Ils avaient déjà eut une soirée de St. Valentin démentielle, très romantique , voir même féérique. Digne des contes de fée. Son homme ne voulait pas assumer son côté riche qui ressortait au contact d'Alice, ce n'était pas grave. Elle pouvait en jouir quand même alors de quoi viendrait-elle se plaindre ? Elle rangea ses robes dans la penderie, ains que les vestes et les manteaux. Elle accrocha les pantalons d'Eliakim pour qu'ils ne se froissent pas trop, et ses pulls et ses tops dans les cases prévus à cet effet. Enfin elle ouvrit les quelques tiroirs pour y mettre leurs sous-vêtements.
Suite à cela, et uniquement après avoir terminé ce petit rangement elle rejoint son homme dans la salle de bain en ôtant ses vêtements. Il avait déjà ôté sa chemise. « Et pour te répondre j'ai déjà un cadenas dans la valise pour le pont des Arts ! » « Tu es décidément parfait. » Dit-elle alors qu'elle venait contre lui pour une étreinte douce et tendre. Elle aimait être contre lui de la sorte, contre son corps chaud et musclé. Il était incroyablement beau. Elle embrassa son torse tendrement, avant de se défaire de lui, pour ôter son pantalon, et ses sous-vêtements. Une fois totalement nue elle sautilla jusqu'à la baignoire pour entrer dans l'eau brûlante et couverte de bulles. Elle adorait la mousse et les bulles. Cela la renvoyait à son enfance. Elle poussa un petit cri de surprise quand elle entra dans l'eau brûlante. « C'est chaud ! » Dit-elle alors qu'elle entrait petit à petit son corps dans l'eau. Elle se laissa aller complètement dans l'eau et offrit une main vers son homme. « Allez viens ! On est bien ... »

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Eliakim & Alice
« Tu en doutais ? » Non elle n'en doutait pas. Elle aimait Eliakim comme elle n'avait encore jamais aimé. Pour la première fois de sa vie Alice mettait de côté ses propres envies pour combler celles de son amant. Elle était prête à tout pour lui. Alice avait déjà eut des relations amoureuses, ou tout du moins elle avait déjà changé son statu Facebook pour mettre en couple à la place de célibataire . Mais en réalité la jeune femme ne s'était toujours soucié que d'elle. Elle ne s'était jamais inquiété de ce que l'autre pouvait vouloir ou ressentir. C'est pour cela - par exemple - qu'elle avait refusé de coucher avec Heathcliff Blackbird. Quant bien même ils étaient absolument faits l'un pour l'autre, faisant la une de plusieurs journaux Oxfordiens. Ils étaient le roi et la reine de l'université. Mais leur relation n'avait pas eu une belle fin. Il voulait coucher avec elle, elle avait refusé, alors il l'avait quitté. Ce n'est qu'un an plus tard qu'elle découvrit son secret le plus sombre. A part cela, elle avait eut son copain au lycée. Le genre de garçon d'une bonne famille, qui lui faisait de magnifique cadeau, et avec lequel elle avait partagé une bague d'abstinence. Evidemment à la fin du lycée ils s'étaient séparés de manière tout à fait naturelle. Il était avec une princesse indienne aujourd'hui et faisait ses études à Harvard avec elle. Ils étaient encore en contact via mail mais il n'y avait plus aucune ambiguité dans leur relation. Alice avait simplement conscience que ce genre de relation pouvait être utile un jour ou l'autre.
Mais elle ne pensait pas sa relation avec Eliakim de la même manière. Elle ne voulait pas profiter de son nom ou de la célébrité de ses parents. Après tout sa famille était toute aussi célèbre. Certes, elle ne pouvait pas être hypocrite et dire qu'elle n'y avait pas pensé ou ni avait pas encore profité à l'heure d'aujourd'hui. Elle avait trouvé sa place grâce à sa relation avec Eliakim après tout, et parce qu'elle avait su jouer de ses relations. Mais aujourd'hui elle avait une seconde chance dans ses bras et elle comptait bien simplement profiter de sa présence. Elle voulait être à ses côtés, vivre l'instant présent comme s'il fut le dernier, et l'aimer comme une folle quitte à se perdre elle-même. Elle ne voulait plus se poser de questions, elle ne voulait pas calculer chacune de ses actions ou de ses réactions. Elle voulait être elle-même, découvrir qui elle était vraiment. Une jeune femme pleine de vie, curieuse, avec de l'entrain et optimiste. C'est pour cela qu'elle plia les vêtements d'Eliakim comme une petite femme pouvait le faire pour son mari avant de se déshabiller et d'entrée dans la baignoire brûlante.
Elle avait l'impression d'être une enfant, une adolescente tombant amoureuse pour la première fois avec la candeur et l'innocence dont elle était capable. Elle lui proposa de la rejoindre. Il se mit nue à son tour, et devant la nudité parfaite de son homme Alice sentit les premières sensations de chaleurs l'envahir. Elle avait envie de lui. Ils n'avaient encore jamais fait l'amour dans un jaccuzzi ou une baignoire, mais elle avait entendu dire que c'était le genre de choses très excitantes. Elle se mordait la lèvre quand il entra dans l'eau chaude derrière elle. La jeune femme vint se blottir contre son torse, se laissant aller dans l'eau, bougeant doucement et innocemment ses fesses sur le sexe de son homme afin de l'exciter comme elle le pouvait. Elle faisait mine de se pas prendre conscience de la réaction naturelle de son homme. Elle sentait les mains d'Eliakim qui caressaient sa peau finalement. Elle sourit, mais avant qu'il ne prenne ses seins en coupe, elle se retourna et mit ses deux genoux autour de lui. Elle s'assit ainsi près de son sexe tendu qu'elle prit dans ses mains pour le caresser jusqu'à ce qu'il soit assez dur pour elle. « As-tu déjà fait l'amour dans un bain ? »  Demanda-t-elle. Elle fit un geste pour s'empaler sur le sexe de son homme mais malheureusement elle glissa à cause de l'eau et du fond lisse de la baignoire et essaya de se rattraper à la seule chose qu'elle avait proche d'elle : le sexe d'Eliakim.

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Eliakim & Alice
Tout se déroula très rapidement. Elle n'eut pas le temps de comprendre ce qu'il s'était passé que le cri de son amant lui déchirait le tympan. Elle lâcha prise très rapidement, comme si elle s'était brûlée et arrêta tout mouvement. Elle ferma les yeux, et attendit. Elle eut l'impression de rester une éternité dans cette position, alors qu'en réalité elle ne prit qu'une seule seconde de répit. Elle avait tiré sur le sexe de son Eliakim alors qu'elle avait glissé dans la baignoire. Elle n'était pas du genre à faire ce genre de bétises, mais parfois sa vie prenait un tournant qu'elle n'avait pas contrôlée. Une véritable cas sociale quand elle s'y mettait. Alice n'imaginait même pas la douleur qu'elle venait de causer à Eliakim, et la seule pensée à peu près intelligente qu'elle eut fut : J'espère que je ne l'ai pas cassé. C'était stupide, après tout un sexe pouvait être réparé, mais elle ne voulait pas que leur escapade romantique se termine par une hospitalisation forcée. Est-ce qu'elle devrait appeler les urgences ? Ou encore un médecin dans l'hôtel ? Heureusement elle savait parler français, et même très bien. Son père lui avait appris plusieurs langues, et avait mis un point d'honneur à ce qu'elle soit multilingue. C'était une très bonne chose, comme cela elle pouvait s'en sortir dans n'importe quel pays du monde. Sauf peut être dans l'ex-Yougoslavie, mais elle n'avait - de toute façon - aucune envie de s'y rendre alors la question ne se posait même pas.
Elle perdait pied à la réalité. Eliakim ne bougeait plus non plus. Alice ouvrit les yeux avant lui. Il la tenait pas les épaules, avant de ramener ses mains vers son sexe. « Ho bordel... » Elle grimaçait, n'osant dire quoi que ce soit de peur de ne pas trouver les mots pour le calmer. Après tout elle ne saurait quoi dire pour lui faire du bien. Elle sentit la culpabilité la saisir avec tant de violence qu'elle ne savait plus où se mettre. Le rouge lui monta aux joues et elle baissa les yeux de honte. Elle ne s'était jamais sentie aussi mal de toute sa vie, et ne savait pas comment réagir. Elle n'était pas du genre à être prise au dépourvue de la sorte, mais elle avait perdu le contrôle, et Eliakim en avait fait les frais. Pour l'heure elle se sentait mal et soudainement elle se mit à penser qu'ils en riraient plus tard. C'était peu probable, ou alors peut être ... « Je... Je reviens... » L'eau lui sembla soudainement glacée. Elle regardait Eliakim sortir du bain, les mains toujours sur son sexe, il quitta la pièce en titubant et en marchant en canard. Elle avait dû y aller sacrément fort. Elle se trouvait toujours à quatre pattes dans l'eau, et regarder Eliakim partir. Elle n'osait toujours pas bouger. Elle se remit à respirer soudainement, alors qu'elle prit conscience qu'elle avait stoppé sa respiration et qu'elle commençait à manquer d'air. Elle inspira profondément, et expira, reprenant le rythme de sa respiration.
Elle entend la porte du congélateur s'ouvrir. Cela eut pour effet de la faire se réveiller. Elle sortie à son tour du bain, prenant garde à ne pas tomber une fois encore. « Bébé... ? Tu peux m'apporter une serviette... ? » « Tout de suite. » Répondit-elle en prenant un des peignoirs de bain que l'hôtel leur avait laissé. Elle ne prit pas conscience de sa propre nudité et vint mettre le peignoir sur les épaules de son homme pour cacher sa nudité. Elle prit alors conscience de la présence de plusieurs personnes dans les chambres en face de la leur. Alors elle s'approcha de la fenêtre et tira sur les fils pour fermer les gros rideaux, et leur boucher la vue. Elle revint ensuite vers Eliakim. « Je suis vraiment désolée, désolée, désolée... Je n'ai pas fait exprès... »  Dit-elle, soudainement prise de panique. Elle se mordit la lèvre, et posa une main sur son épaule, ne sachant si elle pouvait le toucher ou pas... Elle était comme une enfant, complètement perdue, et même un peu timide. « Je peux faire quelque chose ? Appeler les urgences ? Un médecin ? Ou ... je sais pas. Je peux te tenir la poche de glace ? » Proposa-t-elle, en désignant la poche sur son sexe. Puis elle le regarda avec un air à la fois enfantin et inquiet. « Je l'ai cassé ... ? »

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Eliakim & Alice
C'était une situation incroyablement embarrassante. Le genre de situation qu'elle espérait ne jamais re-rencontrer dans sa vie. Encore moins avec Eliakim. Elle avait l'impression d'être dans un film, dans une de ces scènes ridicules où un couple avait voulu essayer une position impossible. Elle n'avait jamais fait de position improbable avec Eliakim. Mais elle avait réussi à se mettre dans ce genre de situation. Elle avait simplement eut un mauvais mouvement, et elle avait l'impression que tous les évènements lui avaient échappé. Elle n'aimait pas cela. Elle restait dans un coin, regardant son amant avec un air inquiet. Elle n'osait pas le toucher ou s'approchait de peur d'aggraver la situation. « Je survivrais mon amour... » Elle le regardait avec un air de chien perdu et abattu. Elle acquiesça timidement, plissant les lèvres et regardant un peu de biais. Il avait enlevé la glace, parce qu'elle avait déjà fondu, preuve que le corps de son homme était chaud, très chaud.
Elle lui demanda si elle pouvait faire quelque chose pour lui, et si elle l'avait cassée. Elle avait peur de l'avoir cassé, alors que c'était sans nul doute ce qu'elle préférait par dessus tout sur terre. Elle aimait son sexe, il était parfait pour elle. Il la prenait parfaitement bien. Et elle avait peur qu'il refuse de la prendre à présent. Elle n'avait jamais connu ce genre de situation, et personne ne l'avait jamais mise au courant que cela pouvait arriver. Elle ne comprenait pas ce qu'il s'était passé. « Mon amour on ne peut pas casser un pénis, seulement... Déchirer le corps caverneux. Mais non ça va tu as seulement appuyé dessus en glissant et c'est plus la force de ta poigne que le fait d'avoir vraiment tiré dessus. Et heureusement... » corps caverneux ... Elle ne savait pas ce que cela voulait dire que ca avait l'air bien étonnant et compliqué. Un peu dégueulasse aussi. Mais il semblait lui dire qu'il n'y avait rien de grave et elle le croyait. Si son homme ne souffrait pas ou plus alors c'était une bonne chose. Au moins ce n'était pas trop grave. « C'est quoi un corps caverneux .... ? »  demanda-t-elle timidement, et peur qu'il ne se moque d'elle. Elle avait toujours été très nulle en biologie, de sorte qu'elle avait très vite commençait à sécher ces cours. Elle avait eut ses examens grâce à des professeurs particuliers, et à des semaines de bachotage. Elle avait depuis tout oublié de ce qu'elle avait appris par coeur sans le comprendre.
Il lui prit la main et la raccompagna dans la salle de bain. L'eau était encore fumante et emplie de mousse. « On ne peut pas laisser passer ça... » Alice sourit à son homme lorsqu'il tourna le regard vers elle. C'est alors qu'elle se rendit compte qu'elle était encore nue et qu'elle commençait à frissonner, à cause du froid. Il se penche pour l'embrasser, et Alice répond à ce baiser avec envie et plaisir, heureuse qu'il ne lui en veuille pas. Un autre homme aurait été blessé dans sa virilité et aurait refusé de passer plus de temps intime avec une femme aussi catastrophique qu'elle. Il entra dans l'eau en premier, et elle le laissa s'installer avant d'en faire de même pendant qu'il lui parlait. « Par contre pour ce soir je suis désolé mais nous devrons remettre notre partie de sexe endiablé à demain matin... » Elle lui sourit, toujours un peu gênée et regardait son corps qui entrait dans l'eau petit à petit. « Je comprends, ce n'est pas grave... »  Elle était déçue, certes, mais elle ne pouvait pas s'en plaindre, c'était de sa faute après tout. « Enfin sauf pour toi... » Elle le regarda alors dans les yeux, et haussa un sourcil. Il était sérieux ? « Ne te sens pas obligé si... tu as encore mal ou que tu ne te sens pas ... »  Dit-elle sans doute plus par pure respect. Mais très vite elle roula des yeux, et se mit à rire. « Mais qui croirait cela ? J'ai envie de toi Eliakim. Fais moi l'amour ... »  Dit-elle en s'approchant de lui pour l'embrasser, faisant attention à ne pas glisser, et à ne pas s'accrocher à son sexe une fois encore.

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Eliakim & Alice
« Le corps caverneux c'est comme des éponges. Ça se gonfle de sang et c'est ça qui provoque une érection bébé. » Elle réfléchie un instant. Il était sûr à présent qu'elle n'était pas faite pour la biologie. Malgrè tout ce qu'on pouvait dire et croire sur la jeune femme, c'était avant tout une littéraire et une artiste. Elle était touchée par la musique, elle pleurait devant des tableaux de la Renaissance, et elle vivait sa lecture comme des vies alternatives. La biologie, à son sens, ôter toute sa beauté au monde qui l'entourait. Certes, c'était aussi une matière qui donnait de l'espoir aux gens. Eliakim travaillait afin de sauver le plus de personnes possibles. Combattre la maladie, combattre la mort et même la fatalité d'une existence dans un corps mortelle. Mais Alice avait peur des recherches de la science. Elle se méfiait des scientifiques qui voulaient se prendre pour des dieux. Elle pensait vraiment que les humains devaient rester à leur place, et ne pas essayer d'aller au-delà de la fatalité de leur existence. Elle mourra un jour. Elle ne voulait pas que son corps soit cryogénisés, momifié, ou même que son esprit soit enfermé dans un ordinateur pour palier à la disparition de la mort. Elle voulait vivre sa vie comme un roman, vivre à l'excès, vivre jusqu'à mourir de jouissance et de bonheur. Elle voulait vivre par les sentiments, non par la raison.
Elle retourna dans la baignoire avec son homme qui lui proposa de s'occuper de ses désirs. Elle voulut être raisonnable pendant une seconde, une simple seconde. Mais très vite ses sentiments reprirent le dessus. Elle ne pouvait pas lui résister, il était comme un aimant positif, l'attirant inexorablement contre lui. Bien vite elle perdit la raison une fois encore, alors que le feu dans sa poitrine la fit gémir de désir. Elle venait chercher un baiser sur ses lèvres tentatrices, elle collait son corps parfait contre le sien si dur. Elle n'aurait pas son sexe en elle, mais elle savait - de part son expérience - qu'Eliakim était aussi très doué de ses dix doigts. « Tes désirs sont des ordres princesse... » Voila tout ce qu'elle voulait entendre. Elle s'assit autour de lui à sa demande, et déjà il prit ses tétons entre ses lèvres chaudes. Encore cette sensation brûlante, et l'eau qui commençait à refroidir, ses sens étaient en alerte. Elle laissait aller sa tête en arrière, tenant son amant par les cheveux, le guidant pendant qu'il la rendait folle avec sa langue. Il posa sa main sur son sexe déjà trempée et elle le regarda dans les yeux. Des yeux brûlants de désir, et d'envie. Elle voulait plus, elle en voulait tellement plus. « Prends moi, bordel ! Je suis prête pour toi ! »  Elle se mordit la lèvre inférieur, résistant à l'envie de le frapper tant son envie était grandissant en elle. Elle commençait à perdre la notion de temps ou de bienséance. Elle voulait seulement son doigt en elle, pour la rendre folle. Elle ne put attendre plus longtemps en réalité. Elle se leva un court instant, et invita le doigt de son homme en elle. Elle commença à bouger sur son doigt, utilisant sa main valide pour caresser son bouton de plaisir. Elle adorait cela, et ses gémissements de plaisir pouvaient en témoigner. « Fais moi jouir. »  exigea-t-elle d'une voix rude.

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Eliakim & Alice
Elle était au-dessus d'Eliakim, le doigt de son amant la prenant avec fougue, touchant exactement le centre de son plaisir, alors qu'elle prenait un pied d'enfer. Elle était un animal, une déesse du sexe, passionnée et fougueuse elle jouit une première fois dans un râle de plaisir immense. Elle prit la tête d'Eliakim entre ses mains et l'embrassa violemment, l'empêchant de s'extirper de son sexe alors qu'elle continuait ses mouvements. Elle ne prit pas le temps de redescendre de sa jouissance qu'elle exigea plus encore de plus : Encore répétait-elle dans une litanie séductrice. Alors qu'il continuait ses mouvements elle jouit une fois encore. Elle prit un moment pour souffler et sortir du bain. Elle l'attendit sur le lit pour continuer cette partie de sexe. Elle savait que ca l'excitait, et elle était incapable de lui demander de s'arrêter. Ses doigts, sa langue, sa présence, son torse, sa bouche sur ses seins, sa langue dans son intimité. Elle avait l'impression de devenir folle, elle sentait le feu en elle devenir si violent qu'elle fut prise de spasmes. L'orgasme explosa. Elle perdit la notion du temps. Sa tête tournait, elle soupira, sourit, et se mit à pleurer. Les émotions étaient trop présentes. Elle était plein d'amour, de plaisir, de douceur, de tendresse, et elle était apeurée. Elle se mit à pleurer répétant à Eliakim qu'elle l'aimait.
Il la prit dans ses bras, l'embrassa, et se mit à rire de bonheur. Un bonheur qu'ils partageaient.
3 jours plus tard ...
Paris était une ville fantastique. Alice n'arrivait pas à s'arrêter de sourire. Elle se promenait dans la ville aux bras de l'homme le plus fantastique qu'elle avait jamais rencontré. Ensemble ils visitaient tous les lieux les plus emblématiques de la capitale française. Ils avaient visité le musée d'Orsay, s'arrêtant devant L'origine du monde de Courbet, souriant devant ce nu féminin si exubérant. Ils avaient été faire un tour en bâteau mouche, comme tous les couples les plus stéréotypés du monde. Après quoi ils avaient été mangé dans un petit bistrot dans le Marais. Ils avaient passé trois heures sur les champs Elysées pour qu'Alice remplisse ses valises de robes, de chaussures, et surtout de sac extrêmement chers, beaux, et inutiles. Elle était une fashion victime, et Eliakim était sa victime à elle. Pour le remercier elle lui avait fait l'amour dans une cabine d'essayage.
Ils avaient été voir un couple de gay adorable et qu'ils adoraient. Ils avaient passé toute une après midi dans le Louvre à regarder des tableaux italiens et français fantastiques. Ils avaient pris la Joconde en photo, les noces de Cana, et le Radeau de la Méduse. Ils avaient été au sommet de Notre Dame toucher le bourdon. Ils avaient été accroché un cadenas au pont des Arts, avec leurs initiales inscrites dans le fer. Ils avaient jeté un double des clés dans la Seine comme le voulait la tradition. Les deux autres clés Eliakim les avait monté sur des chaines qu'ils portaient tous les deux autour de leur cous. Alice adorait ces instants. Elle prenait des centaines de photos tous les jours. Elle embrassant Eliakim, elle devant les plus beaux musées, Eliakim nu dans leur lit d'hôtel. Ils mangeaient dans des restaurants hors de prix, ou alors ils se faisaient livré dans leur chambre. Ils étaient deux amants hors du monde qui profitaient de leur amour. Elle adorait cela, elle voudrait que tout cela ne s'arrête jamais.
C'était leur avant-dernier jour à Paris, et pour l'occasion Eliakim lui avait organisé quelque chose de spécial . Se laissant guider Alice essaya de deviner où il pouvait bien l'amener encore. Elle se trouva stupide de ne pas avoir pensé à la Tour Eiffel alors qu'ils n'y avaient pas encore mis les pieds. Ils firent la queue, alors que le soleil commençait à descendre à l'horizon. Ils prirent un des ascenseurs, arrivèrent au première étage immense. « J'ai le vertige, ne me dis pas que ... je suis bête, évidemment que tu vas m'amener jusqu'en haut. » Dit-elle alors que déjà il l'amener au second ascenseur. Ils montèrent à travers la structure en métal. Elle ferma les yeux, et se colla à son amant, ne supportant pas la vue des étages qui défilés, et du sol qui s'éloignait de plus en plus. Elle ne fut que trop heureuse d'arriver en haut. Elle prit la main d'Eliakim et le guida jusqu'au bord. Le vide était inaccessible mais tout de même impressionnant. De là ils surplombaient entièrement la ville. Le point culminant de Paris. C'était... « Magnifique. »  Déjà les lumières éclairaient le Champs de Mars sous eux. Montmartre rayonnait, et elle pouvait même voir la Cathédrale de Notre-Dame sous une lumière rouge flamboyante. Elle adorait cela. C'était magnifique.
Elle se tourna vers Eliakim et l'embrassa doucement. « Merci, amour, c'est fabuleux... » 

Paris with love.
Eliakim & Alice
Alice était amoureuse, et cela ne s'était encore jamais vu. Elle était heureuse, dans les bras d'un homme qu'elle aimait plus que tout, et elle ne voulait pas s'inquiéter de quoi que ce soit. Elle avait envie de hurler son amour à qui voulait bien l'entendre et à présent qu'elle se trouvait sur le plus haut point de vue de Paris elle avait l'impression que le monde était à ses pieds. Elle était une femme aimée et amoureuse, elle était capable de tout. Elle pouvait déplacer des montagnes pour son Eliakim. Il avait souffert avant elle, de l'amour passionné, elle le savait. Mais jamais plus elle ne le fera souffrir, pas tant qu'il l'aimait, pas tant qu'il voudra être avec elle. Elle avait l'impression que tout était parfait entre eux à présent qu'elle assumait entièrement son amour pour lui et cette relation si étonnante. Après tout elle n'avait jamais pensé auparavant pouvoir être de ces élèves qui tombaient amoureuses de leur professeurs. Certes, Eliakim n'était pas son professeur à elle, mais c'était tout de même un professeur d'Oxford. Il était bien plus âgé qu'elle, et même s'il était horriblement sexy, il aurait dû rester à cette place. Mais Alice aimait ne pas suivre les règles, et elle aimait suivre ses propres envies. Elle avait eeu envie d'avoir Eliakim. Elle l'avait eu, et à présent elle voulait le garder uniquement pour elle. La jeune femme n'était pas du genre à prêter ses affaires, que ce soit ses chaussures, ses livres ou son fiancé. Son fiancé, elle ne pouvait pas croire que leurs parents avaient pris cette décision pour eux. Parfois elle le regrettait, car elle avait abandonné l'idée qu'Eliakim fasse sa demande un jour. Elle l'embêtait avec cela, mais de toute façon ils seront liés l'un à l'autre d'ici l'année suivante. Selon le bon plaisir de leurs parents.
Alors quand ils montèrent en haut de la Tour Eiffel elle ne voyait là qu'une visite touristique de plus. Totalement naïve, elle s'amusait comme une enfant, comme les jours précédents. « Je suis là bébé, tu ne crains rien ! » Elle ria dans le torse de son amant. Elle était sans doute ridicule, mais elle n'y pouvait rien. Alice Kensington avait une faiblesse : elle avait peur du vide. C'était une chose terrible sans doute pour une femme comme elle ne l'avouait, mais elle avait le vertige. Elle n'aimait pas avouer qu'elle avait une faiblesse, mais elle était humaine après tout, et Eliakim ne jouerait jamais de cela contre elle. Elle avait confiance en lui, aveuglément. « Reste là une seconde tu veux ? » Ils étaient en haut de la Tour Eiffel, et elle acquiesça alors qu'il s'éloignait d'elle. Elle en profita pour glisser une pièce d'un euro dans une longue vue, et mis ses deux yeux dans la machine pour pouvoir observer le Tout Paris de loin. Elle essaya de reconnaitre les lieux où ils avaient été ensemble, mais elle resta bouche-bée devant la beauté des bâtiments haussmaniens. Elle adorait Paris. Plus encore elle aimait Paris. Elle pourrait passer des jours encore dans cette ville. Tout comme New-York, la capitale française avait un charme fou et Alice comprit pourquoi elle était le lieu de prédilection des arts depuis des siècles à présent. Elle ne savait pas combien de temps elle resta là, sans doute pas plus de deux minutes, lorsque la vue redevint noire, signifiant qu'il fallait glisser une seconde pièce. Mais Alice ne le fit alors, parce que son homme revenait avec un immense bouquet entre les mains.
Elle était heureuse. Elle le regardait s'avancer vers elle, cet immense bouquet entre les mains et elle sut qu'elle aimait cette homme de tout son être. Ce n'était pas un amour romanesque, elle n'était du genre à vouloir mourir pour pouvoir l'aimer, mais c'était un amour évident, qui avait pris son coeur et son âme sans qu'elle ne s'en rende compte. Un amour évident, pure, doux, et si tendre qu'elle savait qu'elle ne pourrait plus vivre sans. Eliakim faisait partie d'elle-même et de sa vie à présent. Le perdre serait comme vivre dans une nuit sans lune constamment. Possible mais sombre et douloureux. Elle ferait tout pour le garder pour la vie. Elle souriait en le regardant avancer vers elle.
Mais il ne lui offrit pas le bouquet. Mais il perdit son sourire, et soupira. Elle sentit son propre sourire disparaitre. Le monde autour d'elle sembla ralentir, et son coeur manqua un battement lorsqu'Eliakim mit un genou à terre. « Alice mon amour, je sais que nous sommes déjà fiancé par nos pères mais je voulais rendre cela officiel. Je veux que tu portes un anneau magnifique autour du doigt, une bague qui permettra de montrer à tous le monde que tu es ma future femme et que tu m'appartiens. Je t'aime et je veux que cela soit officiel aux yeux du monde. Acceptes tu de devenir ma femme et un jour, la mère de mes enfants ? » Elle sentit les larmes lui monter aux yeux sans qu'elle ne puisse rien y faire. Elle resta la bouche ouverte, alors que des gens autour d'eux s'étaient arrêtés, intrigués par cette demande en mariage si romantique. demande en mariage. Elle n'arrivait pas à y croire. C'était si inespéré, si inattendu que la jeune femme ne savait pas comment elle devait réagir. Elle voulait parler mais elle n'y arrivait pas. Elle devait pourtant dire quelque chose. Elle sentait qu'Eliakim commençait à s'angoisser, elle devait... elle devait... Elle sourit, un sourire si heureux qu'il sembla illuminer tout Paris. Elle laissa les larmes couler sur ses joues et s'accroupie avec son homme pour regarder la bague. Une réaction bien étonnante qui créer quelques rires autour d'eux. « Oui. Je ne veux que cela. Oui. »  Dit-elle, au grand soulagement de tout le monde. Elle prit le bouquet de fleurs pour le laisser tomber à ses pieds, et se jeta dans les bras de son amant pour l'embrasser avant même qu'il ne puisse réagir. « Oui oui oui, je t'aime ! » Autour d'eux les quelques touristes présents se mirent à applaudir. Alice en profita pour se relever et prendre l'écrin de velours dans sa main. Elle regarda la bague si belle, magnifique et grandiose. Elle regarda Eliakim et sourit lui présentant sa main gauche. « Je veux devenir Alice Crowlley.... »  Murmura-t-elle en l'invitant à mettre sa bague de fiançailles autour de son doigt.

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Eliakim & Alice
Elle n'arrivait pas à croire qu'elle allait devenir une femme mariée. Alice était comme toutes les jeunes femmes, enfant elle avait évidemment imaginé le jour de son mariage. Elle s'était imaginée dans une longue robe blanche, entourée de ses amis et de sa famille. Certes elle n'était pas très proche de sa famille, mais ses grands parents, son oncle et ses cousins seront sans doute prêts à venir profiter d'une soirée à tout frais payé. Son père la guiderait jusqu'à l'autel où elle rejoindrait les bras de l'homme de sa vie. L'homme qui ferait d'elle une femme riche, une femme du monde, une femme de pouvoir. Alice n'avait jamais réellement eu une vision romantique de l'amour. Elle ne s'était jamais imaginée mariée avec un homme qui n'aurait pas été de sa classe sociale. Sans doute parce que son père lui avait appris à se méfier des gens qui étaient d'un rang sociale inférieur à la leur. Et pour cause, bien trop de personne avaient tenté de profiter de son père quand il avait commencé à devenir un homme riche et puissant. Alice avait toujours été entouré de personne d'un milieu aisé, et elle avait appris à se méfier de ceux qui n'avaient pas son rythme de vie. Elle s'était toujours imaginée mariée avec un homme très riche. Elle avait rencontré Eliakim, et à présent il se trouvait devant elle avait une bague.
Elle s'était imaginée dans une robe corset, très proche du corps, qui montrerait toute l'étendue de sa beauté et de son sex-appeal. Alice était consciente qu'elle était une belle femme, désirable et sans doute les plus désirée de l'université. Mais Alice n'était pas une jeune femme volage. Elle n'aimait pas l'idée de se donner à n'importe qui. Contrairement à ce que beaucoup pourrait penser Alice n'avait eu qu'un seul et unique amant, et elle était fière de penser qu'il serait peut être le seul homme de sa vie. Alice n'aimait pas le sexe au point de chercher à coucher avec tout ce qui bouge. Elle n'avait pas eu des tonnes d'expériences. Elle n'avait pas essayé avec des filles, ou avec certains de ses amis qui n'auraient sans doute pas dit non. Et elle ne le regrettait pas. Elle était même plutôt fière d'avoir cela pour elle. Elle avait donné sa virginité à l'homme qui allait devenir à présent son mari. C'était incroyable, improbable, et très romanesque.
Mais elle pensa un court instant qu'à présent les choses allaient changer. Elle savait qu'Eliakim était un homme volage. Il avait eu plusieurs amants et maitresses durant ces six années qu'ils avaient passé ensemble plus ou moins. Mais à présent si il devait devenir son mari il devait s'attendre à ce qu'elle n'accepte plus aucun écart de sa part. Alice était une femme très possessive et jalouse. En prouve son amitié avec Iseult qui l'avait amené à espionner toutes les personnes qui approchaient sa meilleure amie. Comme Angus. Elle avait fait la misère à l'étudiant, refusant qu'il soit proche de sa meilleure amie comme elle l'était. Alors quand il s'agissait de son homme c'était pire encore. Alice ne sait pas de quoi elle serait capable dans le cas d'une trahison de la part de son homme. Elle ne voulait pas encore y penser mais étrangement l'idée lui traversa l'esprit un moment. Elle était la femme qui faisait ranger Eliakim Crowlley.
Mais amoureuse, et folle de son homme elle ne pouvait qu'accepter cette proposition qui lui faisait. Elle lui dit oui encore et encore, acceptant, en extase. . « A jamais... » Elle voulait y croire. Elle avait l'impression d'être dans un rêve, hors du temps. Ici dans la capitale française elle était en train de vivre son rêve d'enfant, son rêve de princesse. Voir le prince charmant lui demander d'être sa femme. Un prince déchu, qui aurait souffert mille morts avant de la trouver, et alors son amour l'aurait sauvé. Elle aurait fait de lui un homme meilleur. Alice avait la prétention de croire qu'elle avait fait d'Eliakim quelqu'un de bien. Un homme mûre prét à avoir sa famille. Prêt à faire des enfants, à se poser, et qui rêverait d'une grande maison avec une barrière blanche. Arrêter les soirées de délires, la drogue, l'alcool et les amants à foison. Elle voulait en faire un homme fantastique, un homme que tout le monde lui envierait et pas seulement pour sa réputation de meilleur amant de l'université. Parce qu'il serait l'homme parfait. S
La sortant de ses pensées, son homme lui montra le bouquet qu'elle avait laissé tomber, et elle la prit dans les bras, reniflant l'odeur enivrante des roses. « Un nombre impair, 101 pour préciser, exprime un amour fou ! » Elle sourit, et regarda son homme. « Elles sont magnifiques. »  Dit-elle, essayant tant bien que mal de retenir son émotion soudaine. Comme si soudainement elle réalisait ce qu'il était en train de se passer. Elle était tombée amoureuse d'Eliakim. Elle lui avait ouvert son corps, son âme, et il lui offrait sa personne sans concession. Ils allaient s'appartenir l'un à l'autre. Ils seront promis l'un à l'autre face à Dieu, et plus rien ne pourra les séparer à présent. Elle sentit les larmes lui monter aux yeux, et couler doucement sur ses joues. Elle baissa le regard vers les fleurs pour cacher son émotion. Elle était émue, elle était heureuse, elle était apeurée, et excitée. Tout cela en même temps et plus encore. Elle n'arrivait pas même à mettre des mots sur ce qu'elle ressentait. C'était beaucoup trop. Elle pleurait en silence, essayant de se calmer avant que son homme ne remarque son trouble. Elle n'aimait pas pleurer, elle n'aimait pas se montrer aussi faible. « Et maintenant, tu voudrais faire quoi Madame Crowlley ? » Elle essuya ses joues, avec ses mains, espérant que son maquillage n'est pas trop coulé. Mais c'était peine perdu. Elle était heureuse, et elle avait envie de pleurer. Elle releva le regard vers son homme, et sourit. « Excuse moi. Ca va je ... je suis juste incroyablement heureuse. »  expliqua-t-elle pour le rassurer alors que les larmes coulaient de plus en plus sur ses joues. Elle se mit à pleurer et à rire en même temps, les gens autour d'eux la regardaient comme si elle était devenue folle. Elle n'arrivait pas à s'arrêter. Elle se mit dans les bras de son homme, le bouquet à bout de bras, le visage caché sur son torse. Elle se mit à rire. « Rentrons à l'hôtel, je veux fêter cela dignement... »  Elle le prit par la main, et ils redescendirent au pied de la Tour Eiffel.
Alice ne voyait que lui, elle se plongeait dans son regard et elle perdait le sens de la réalité. Ils prirent un taxi, et rentrèrent à l'hôtel en moins de trente minutes. Dans le taxi Alice était collée à la bouche de son fiancé ... Elle était prise d'un regain d'amour et d'envie qu'elle ne se connaissait pas. Dans l'hôtel elle se mit à rire, et à courir dans le hall pour atteindre l'ascenseur amenant dans son sillage son amant qu'elle tenait par la main. A peine la porte était fermée qu'elle se jeta sur sa bouche une fois encore. Elle prit dans sa poche la carte magnétique qui ouvrait leur chambre et elle l'embrassa jusqu'à ce qu'ils arrivent devant la porte. Arrivés à destination, elle ouvrit la porte et jeta son homme sur le lit pour l'embrasser après avoir claqué la porte. « P***** j'ai envie de toi ! »  S'exclama-t-elle alors qu'elle l'embrassait à pleine bouche.

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Eliakim & Alice
Ils étaient fiancés. C'est sans doute l'une des choses les plus excitantes qui soit. Elle allait se marier avec Eliakim Crowlley, sans doute le Don Juan le plus connu d'Oxford. Cet homme qui avait la réputation de ne jamais refuser un peu de plaisir qu'importe avec qui cela pouvait être, était prêt à se ranger à présent pour pouvoir être avec elle. Il était en train de crier son amour pour elle au sommet de la ville la plus romantique du monde, et Alice adorait cela. Elle ne pouvait pas croire que cela lui arrivait à elle. Elle avait l'habitude d'être déçue par les autres, et c'est pour cela qu'elle n'attendait pas grand chose des gens qui l'entouraient. Elle ne comptait que sur elle même.
Son père lui avait appris à se méfier des autres, car les hommes étaient de nature peureuse, et prudente. Elle, elle voyait de la lâcheté, là où les autres se pensaient prudents ou prévoyants. Dire à la femme que l'on aime, qu'on l'aime c'était prendre le risque de souffrir, prendre le risque de se voir jeté à terre le coeur en sang. Mais Alice aimait Eliakim. Elle avait souffert à cause de lui, elle l'avait fait souffrir également. Mais aujourd'hui elle était persuadée qu'il était fait pour elle. Jamais plus il ne la fera souffrir. Jamais plus il ne la décevra. Et elle sera à la hauteur de ses espérances et de ses attentes pour l'avenir. Alice pouvait tout donner aux gens qu'elle aimait. Elle ferait tout pour son homme. Son futur mari. Son fiancé.

Ils étaient à l'hôtel à présent. Elle était surexcitée, désireuse de sentir Eliakim au plus près. Elle voulait lui faire l'amour comme jamais encore. Elle voulait le faire jouir encore et encore, et exigeait de lui qu'il la rende folle. Qu'il la fasse sienne, car après tout elle était à lui à présent. Corps et âme, bientôt. Elle lui sera dévouée pour la vie entière. C'est comme cela que le mariage fonctionnait après tout. Pour la vie entière, qu'importe ce qu'il devait se passer par la suite. « Il y a quelque chose qui me manque... » Elle était assise sur le lit, à moitiée nue, le coeur battant à cent à l'heure, alors qu'elle sentait déjà sa culotte devenir trempée. Elle avait du mal à retrouver sa respiration, et écoutait Eliakim avec curiosité. « Quoi donc ..? »  Réussit-elle enfin à dire. Il lui ôta son soutien-gorge. Elle avait les tétons durs et pointés vers lui déjà. « Tu sais... Cette chose délicieuse... » Elle haussa un sourcil, alors qu'il descendait plus bas encore. Elle mit ses mains dans sa chevelure. Elle leva les hanches pour laisser sa culotte tomber à terre, et vit son amant allait entre ses cuisses. Elle retint un gémissement en se mordant la lèvre inférieure. « Ton goût délicat sur ma langue... » Il plongea. « BORDEL ! »  Elle se laissa aller sur les draps, alors qu'elle tenait la tête d'Eliakim entre ses cuisses, le poussant à aller plus fort et plus loin dans ses mouvements de langue. Elle le sentait partout en elle, sur les points les plus sensibles de son anatomie, et elle avait encore de plus. Elle voulait... « Tes doigts bordel ! »  Elle exigeait, en le suppliant presque de la faire jouir de la sorte. Elle se sentait capable de tout ce soir. Elle était une femme heureuse. Elle était une femme comblée et amoureuse.

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Eliakim & Alice
L'amour avec Eliakim était toujours un instant magique. Elle ne se lassait pas de sentir son homme contre elle l'embrassant, la touchant, la léchant. Elle était de plus en plus persuadée qu'ils étaient faits l'un pour l'autre. Leurs corps s'emboitaient à la perfection. Elle trouvait dans ses bras la chaleur rassurante d'un amant dévoué. Elle devenait romantique, passionnée à la limite de la folie amoureuse. En transe, elle se perdait dans les sentiments de désirs et de volupté, ne voyant plus rien d'autres que son corps d'athlète grec et ses yeux d'un bleu profond. Elle l'aimait. C'était une évidence qui s'infiltrait en elle, prenant son corps, son coeur, jusqu'à sa respiration. Elle respirait l'amour, elle vivait pour ces instants à ces côtés, elle vivait pour être avec lui.
Elle avait mis du temps à se rendre compte qu'elle ne pouvait être heureuse qu'auprès de cet homme qu'elle désirait tant. Eliakim avait été le seul homme à qui elle s'était donnée sans concession, et il sera le seul - elle l'espérait du moins. Les sentiments qu'elle avait pour lui n'avait pas de juste-milieu. Elle ne pouvait être que profondément meurtrie et en colère contre lui, ou l'aimait jusqu'à donner sa propre vie pour le rendre heureux. Elle arrêtait de devenir égoïste avec lui, quand il le fallait. Mais sa nature présomptueuse et égocentrique n'était jamais bien loin en réalité. Sauf quand il s'agissait de sexe. Elle pouvait s'endormir frustrer si lui était pleinement satisfait. Elle laissait sa manière d'être et sa personne au second plan. Au fur et à mesure elle apprenait sa manière d'aimer, et elle trouvait cela bien étrange. Elle avait toujours été persuadée d'être une personne complexe, entière, qui avait ses défauts mal placés, et qui ne pouvait être influencée par personne. Mais elle se trompait. L'amour changeait les gens. L'amour avait fait d'elle une jeune femme épanouie, calme, presque compatissante, et généreuse. Elle s'était même adoucie selon les rumeurs à Oxford, l'amour la rendant plus sage et moins agressive. Elle n'aimait pas vraiment cela, à dire vrai, car elle tenait à sa réputation de femme fatale et cruelle qui la faisait respecter dans toute l'université. Si elle n'était plus respectée elle n'était plus rien dans son esprit. Mais elle ne pouvait se résoudre à combattre cet état de fait. Elle ne pouvait s'empêcher d'être ce qu'elle devait être. Elle était une femme amoureuse, forte et indépendante.

Pour l'heure elle était une femme pleine de désire, nue sous le regard dévorant de son amant. Elle avait envie d'une nuit de sexe comme ils n'en avaient encore jamais eu. Elle avait envie de le prendre en elle jusqu'à avoir mal, ne plus pouvoir respirer tant son corps exigerait d'arrêter. Elle voulait se fondre en lui, toute entière, autant son corps que son âme. Elle voulait être à lui, totalement, sans concession. « Profite lorsque nous serons mariés tout ça ce sera terminé. Nous aurons une sexualité banale simplement pour faire des enfants... » Répondant presque à ses exigences, la déclaration de son amant eut pour seul effet de la faire rire au éclat. Elle le prit contre elle et l'embrassa doucement, tendrement. « On ne fera l'amour que dans notre lit conjugale, le premier mercredi du mois, et le troisième dimanche. Tout en respectant mes cycles menstruels évidement... »  C'était sans doute loin d'être sexy, mais elle n'était pas de ces femmes qui voyaient dans l'acte d'amour un instant profondément sérieux. Elle aimait rire pendant l'amour, elle aimait plaisanter avec son homme, elle aimait le chercher, le chatouiller, ou même jouer avec des glaçons ou des sucettes. Elle était une amante joueuse, qui ne se prenait pas au sérieux. Mais qui trouvait du plaisir dans tous les jeux qu'ils pouvaient faire ensemble.
Son amant se laisse aller à côté d'elle, nue, le drapeau déjà levé et la regarde avec un air à la fois amusé, et plein de défis. « Combien de temps je vais attendre avant de te voir bouger sensuellement au dessus de mon corps ? » Elle haussa un sourcil et se met sur le côté, la tête tenue par sa main, caressant le torse de son amant par l'autre main. « Je ne sais pas si tu le mérites... » Elle glissa sa main vers son pénis tendu, et le prit en pleine main, ne bougeant plus. Elle le regardant, se mordant la lèvre sensuellement. Elle commençait ses mouvements doucement, le rendant fou. Elle serra un peu plus, comme si elle était autour de lui, serrant sa verge tendu dans son intimité chaude.
Bien vite cependant, elle se plaça au-dessus de lui, guidant sa verge en elle avant de se laisser glisser autour de lui. Son membre écartait son intimité doucement, et elle laissa échapper un râle de plaisir face à cet invasion. « C'est cela que tu veux voir ? »  Dit-elle alors qu'elle commençait à aller et venir sur son torse, sa poitrine bougeant au rythme de ses hanches, laissant une vue plongeante sur leurs bassins réunis à son amant.