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 Find me in wonderland. ALIKIM

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Alice Kensington-Crowlley




Alice Kensington-Crowlley
ADMIN & POSH - la reine mère


☆ date d'arrivée : 06/12/2014
☆ potins balancés : 4007


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MessageSujet: Find me in wonderland. ALIKIM   Find me in wonderland. ALIKIM EmptyMer 5 Aoû - 17:09

Find me in Wonderland
Alikim
Alice se réveilla alors que les lueurs de l'aube perçaient à l'horizon. Elle mit du temps avant d'ouvrir les yeux, savourant la sensation d'un air frais et matinale sur sa peau, alors qu'elle était allongée contre Eliakim Crowlley, son amant, son amour, son homme. Elle bouge cependant un peu contre lui, savourant la sensation du réveil matinale, alors que son corps hurle à la souffrance. Des courbature de leur nuit agitée la font grimacer, mais rougir en même temps. Alors qu'elle ouvre les yeux, elle découvre une chambre d'hôtel ravagée, où trônait au centre un plateau sur lequel devait normalement se trouver de la nourriture. Ils en avaient largement profité, alors qu'ils venaient tout juste de poser leurs valises dans un hôtel de St. Tropez. Elle avait prit une chambre dans un des palaces excentrée de la ville pour profiter du calme et du champ des cigales. Dans l'hôtel ils pouvaient jouir d'une piscine privée qui se trouvait sous leur suite, d'une plage privée, et d'une vue imprenable sur la mer bleue méditerranéenne. Leur chambre était immense, évidemment, et le lit à peine assez solide pour supporter leurs exercices nocturnes. Il faut dire qu'ils se retrouvaient parfaitement seuls, et loin d'Oxford pour la première fois depuis leurs retrouvailles. Et rien ne pouvait être mieux que cela.
Dix jours de vacances avec l'homme qu'elle aimait dans un palace.  
Excitée, impatiente de profiter de la plage qu'elle n'avait pas vu depuis presque un an, la jeune femme se décida à se lever, alors que le réveil qui trônait à côté d'elle indiquait à peine sept heures du matin. Elle avait dormi deux heures. C'était déjà suffisant. A côté du lit trônait quelques reste des fraises au chocolat et de la chantilly qu'ils avaient dévorés la veille à leur façon , et leurs vêtements jonchaient le sol à divers endroits, prouvant de la voracité de leurs désirs. La jeune femme fit le moins de bruit possible pour ne pas réveiller son amant. Il dormait de toute façon à poings fermé, un doux bruit sortant de sa bouche prouvant qu'il était profondément plongé dans le sommeil. Elle alla prendre une douche dans l'immense salle de bain, et mit son maillot deux pièces pour aller profiter de la plage. Elle sortie de la chambre, fermant la porte derrière elle, restant cependant dans le salon qui constituait leur suite. Elle appela le service d'Etage et leur donna quelques instructions très précise. Vers neuf heures trente, ils devaient monter dans la chambre, déposer près du lit une tasse de chocolat chaud, à température ambiante avec le message Drink me aposé dessus. Puis sur la table du salon, mettre un panier de viennoiseries avec le message Eat Me . Pour le reste, elle laissa un mot sur la porte alors qu'elle se préparait à partir : Find Me In Wonderland .  
Elle prit son exemplaire Alice au pays des merveilles et descendit prendre des viennoiseries pour le trajet jusqu'à la plage. Elle récupéra un vélo qu'on avait mis à sa disposition, et partie sur une route ombragée jusqu'à arriver sur la petite plage privée de l'hôtel. Des transats étaient positionnés par groupe de deux ou trois pour laisser une partie de l'intimité aux touristes qui logeaient ici. Alice choisit une paire qui était éloignée du reste. Près de quelques rochets, elle ôta ses petites baskets blanche pour marcher pieds nus dans le sable. La petite cabane où ils vendaient des gâteaux et des boissons venait tout juste d'ouvrir et personne n'était encore sur la plage. Elle sortie les croissants du panier qui se trouvait devant elle, et demanda un café. Elle alla le boire face à la mer, s'exaltant devant ce magnifique paysage. Il devait être sept heures trente à présent. Elle regardait l'eau, s'approchant du bord alors qu'elle avait posé sa serviette, et ôtait les vêtements qu'elle portait : une robe blanche, et ses chaussures. Elle enleva sa barrette pour laissait ses cheveux tomber en cascade dans son cou, et marcha dans l'eau. Elle vit quelques poissons aller et venir près d'elle et sourit. L'eau était fraiche, mais agréable. Elle marcha doucement, s'enfonçant de plus en plus, se mouillant doucement. Elle profitait de l'eau alors que le calme régnait autour d'elle.
Elle avait reprit du poids depuis son retour auprès d'Eliakim, et même ses rondeurs étaient plus visibles maintenant qu'elle se trouvait parfaitement heureuse. Après quelques jours à Oxford, elle lui avait suggéré de partir pour la France. Passer quelques temps loin de tout, loin du monde. Elle savait que ce voyage était fait pour les rapprocher, mais aussi, et surtout, pour discuter.  
Des sujets qui fachent, de leur avenir, de Leigh, de leur enfant perdu, de ce qu'ils espéraient l'un de l'autre. Ils avaient jouie d'une première nuit d'amour mais elle se demanda combien il en resterait après cette première journée. Elle voulait mettre tout à plat, reprendre de bonnes bases avec lui. Loin d'Oxford, loin de Leigh, loin d'Eden, loin de tout. Parler, simplement, échanger avec lui ses craintes et ses peurs, non pas pour l'en rendre responsable mais pour ne plus porter ce fardeau seule. Ne plus compter que sur elle-même mais apprendre à lui faire confiance aussi. Apprendre à l'aimer parfaitement.
Elle nagea pendant une bonne heur, profitant de la mer avant que la chaleur ne soit trop présente. Alors qu'elle revenait sur la plage un couple et leur bébé arriva pour prendre place à leur tour. Alice les regarda et les salua avec un sourire. Ils étaient beaux, heureux, et sans doute amoureux comme au premier jour. Plus encore. Son regard s'arrêta sur l'enfant, et elle sentit sa gorge se serrer. Oui il y avait énormément de choses qu'elle devait partager avec Eliakim. En tête à tête cette fois, et non pas par téléphone. En attendant que son homme n'arrive – car il devait bien la retrouver un jour – elle s'allongea sur le transat, au soleil, laissant sa peau sécher, et prit son livre pour avancer dans l'histoire de cette jeune Alice au pays des merveilles.
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Eliakim A. Crowlley




Eliakim A. Crowlley
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MessageSujet: Re: Find me in wonderland. ALIKIM   Find me in wonderland. ALIKIM EmptyJeu 6 Aoû - 0:38

Alikim

« Find me in Wonderland »

Une odeur sucrée et chocolatée le sort de ses rêves alors que, difficilement, il lève vers la table de nuit de la chambre, un regard fatigué. Les yeux presque clos, il cherche des yeux la source d'une odeur aussi agréable et ne met qu'une seconde avant de trouver. Un délicieux chocolat chaud l'attend sur le meuble, avec un panier de viennoiseries. Gourmand il s'assoit dans le lit, attrape le bol de chocolat et une chocolatine encore chaude. Sans trop regarder où il est, il trempe la viennoiserie dans son chocolat et mange aussi vite qu'il le peut, réellement affamé comme si il n'avait pas mangé depuis des jours. C'est un peu le cas, il ne mange quasiment rien depuis des jours. Seul le retour d'Alice lui aura rendu l'appétit. Depuis qu'elle est là il mange mieux, plus également si bien que la veille, il aura dévoré comme un ogre sous le regard bienveillant de sa compagne. D'ailleurs où est-elle ? C'est la question qu'il se pose alors qu'il la cherche des yeux et qu'il termine sa seconde chocolatine. Il remarque qu'elle a pris ses affaires, que son sac et sa jolie robe blanche ne sont plus accrochés à la porte de la salle de bain. Un peu plus réveillé il ouvre bien les yeux et attrape une troisième viennoiserie en posant les yeux sur le plateau a cotés de son lit. Eat me, drink me. Il fronce les sourcils en voyant les mots disposés sur le plateau, ainsi qu'un dernier. Find Me In Wonderland .

La trouver ? Alors elle le provoque dans une chasse ? Il sourit, avale le reste de son bol de chocolat et attrape la dernier viennoiserie pour la caler entre ses dents. Là il se lève, rapide comme l'éclair et marche jusqu'à la salle de bain après avoir attrapé son maillot de bain short et un débardeur. Nu comme un ver il allume l'eau tiède de la douche, termine sa dernière chocolatine et se glisse sous l'eau. En ayant hâte de retrouver la belle il se douche rapidement et sort aussi vite qu'il le peut de la douche pour s'habiller. Mais alors qu'il enfile son maillot de bain, il s'arrête devant le miroir de la pièce. Son regard se perd sur son torse, maigre à en faire peur. Heureusement il a déjà repris quelques rondeurs au niveau des hanches et des pectoraux, mais on peut encore facilement distinguer ses côtes, signe qu'il a évidemment beaucoup maigris dans un temps record. Un peu honteux il cache le tout avec son débardeur avant de rejoindre leur lit. Il attrape son portable ainsi que ses lunettes de soleil avant de sortir de la chambre.

Ils sont à St Tropez depuis la veille, ils ont passés une excellente soirée. L'idée vient d'Alice, ce besoin de fuir leur propre pays et leurs problèmes afin de se retrouver l'un avec l'autre et de discuter calmement de leur avenir. Il est heureux à l'idée de passer dix jours avec elle, loin de tout, d'Oxford, de Leigh, d'Eden, de leur enfant, de son appartement où il c'est drogué jusqu'à s'en rendre malade. Elle est là, avec lui, elle lui pardonne et c'est tout ce qui compte pour le professeur. Plus jamais il ne veut vivre ça, cette douleur, cet abandon aussi violent et soudain. Plus jamais. En claquette, le look total de vacancier il descend à la réception de leur hôtel, un magnifique palace 5 étoiles avec piscine et plage privée. Un rêve pour tous les couples, ils en avaient vraiment besoin. L’hôtesse d'accueil lui lance son plus beau sourire alors qu'il s'approche d'elle, le regard brillant car il sait que Alice aura fait en sorte qu'il ne la retrouve pas tout de suite. Il va devoir jouer de ses charmes, un minimum. « Bonjour. Miss Kensington vous aurait-elle dit où elle comptait passer la journée ? » Demande le professeur avec un bon Français où perce tout de même un accent Anglais. La jeune femme sourit mais hoche la tête. Alors Eliakim se penche vers elle et avec un regard et un rictus qui se veut charmeur, il lui lance son plus beau regard de loveur. « S'il vous plaît... » Pendant une seconde elle hésite et puis en se mordant la lèvre, elle lui tend le prospectus de leur plage privée, qui ne cesse d'en vanter les mérite. Avec un clin d’œil il la remercie et enfin, quitte le palace pour marcher jusqu'à la place qui n'est pas très loin.

Le soleil est déjà haut dans le ciel et tape assez fort, même si une brise fraîche vient heureusement, soulager ce léger début de canicule. Rapidement il arrive sur la plage et des yeux, il reconnaît Alice, assez éloignée des autres personnes présentes. Afin d'entrer sur la plage privée, il doit montrer une carte qu'il a heureusement, emportée avec son téléphone. Là il rejoint la belle après avoir enlevé ses claquettes pour profiter de la douceur du sable. « Je t'ai trouvé... » Murmure le bel homme en déposant un baiser sur les lèvres de sa femme. Amusé, il s'assoit sur un des transats à ses côtés en laissant un regard amoureux glisser sur le corps de la belle. Elle est magnifique, véritablement parfaite. Il regarde le fin bronzage qui colore sa peau, les quelques suçons également, traces de leur nuit plus qu'agitées. Voulant se rapprocher d'elle, il attrape son transat et le colle à celui d'Alice avant de venir s'allonge sur le sien, à nouveau. « Tu vas bien mon amour ? » Demande tendrement le beau blond en tendant vers elle sa main, pour la caresser. Enfin il relève son buste pour enlever son tee-shirt. Mais avant il marque une pause, légère, un peu honteux de sa récente maigreur. Et puis finalement, aussi vite qu'il le peut, il fait passer le débardeur au dessus de sa tête avant de se rallonger. « Tu m'attends depuis longtemps ? »

© Chieuze

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Alice Kensington-Crowlley




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MessageSujet: Re: Find me in wonderland. ALIKIM   Find me in wonderland. ALIKIM EmptyJeu 6 Aoû - 12:19

Find me in Wonderland
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_Je... Je... ne sais pas très bien, madame, du moins pour l'instant... Je sais qui j'étais quand je me suis levée ce matin, mais je crois qu'on a dû me changer plusieurs fois depuis ce moment-là. (...) Je ne comprends pas moi-même ce qui m'arrive, et, de plus, ça vous brouille les idées de changer si souvent de taille dans la même journée." Alice commençait à piquer du nez. Elle sentait la fatigue engourdir ses membres, et l'envie de fermes les yeux de plus en plus prenant. La chaleur commençait à se faire ressentir, il devait être huit heures et demi. Elle ferma alors son livre et se laissa aller à s'allonger et à fermer les yeux. L'ombre du parasol au-dessus d'elle ne cachait que son visage, laissant le reste de son corps exposer au soleil pour dorer doucement. Elle inspira profondément et se détendit doucement. Une légère brise embrasser son corps, le bruit des vagues qui allaient et venaient la bercer, et le chant des cigales terminait cette douce mélodie. Elle était au paradis, et il ne lui manquait que son roi pour être parfaitement comblée. Elle sourit, en pensant au fait qu'il allait devoir la chercher. Elle aimait lui lancer ce genre de défis, ces petits jeux entre eux étaient exaltant. Elle aimait leur nouvelle complicité, cet amour qui semblait renaitre de ses flammes à la manière du phoenix. Ils étaient morts tous les deux, ils renaissaient à présent qu'ils s'étaient retrouvés. C'était agréable, mais elle ne devait pas se laisser bercer par cette idylle. Tout n'était pas parfait au paradis, elle le savait, et elle ne devait pas l'oublier ou s'aveugler pour éviter des sujets qui fâchent ou par peur de le blesser et le perdre à nouveau. Elle était partie une fois, elle avait failli les tuer tous les deux. Elle ne refera pas la même erreur deux fois. Même si cela avait été bénéfique au final. Tout cela était bien compliqué dans la réalité, et Alice ne savait plus vraiment comment y penser en toute sérénité.
Elle ne réussit pas à s'endormir. Baissant le bras hors du transat, elle jouait avec le sable qu'elle arrivait à atteindre entre ses doigts. Elle avait toujours les yeux fermés derrière ses lunettes et elle ne l'entendit pas arriver jusqu'à ce qu'il soit au-dessus d'elle. « Je t'ai trouvé... » Murmura-t-il en venant voler un baiser sur ses lèvres. Elle ouvrit les yeux comme si elle se réveillait d'une longue torpeur en son absence, et sourit de toute ses dents. Il était là, devant elle, le regard reposé et détendu. Elle était heureuse de le voir ainsi. Ces derniers temps il passait plus de temps à faire des insomnies, le teint blafard et les yeux tirés qu'ainsi. Il était reposé, détendu, et il souriait comme un enfant heureux le matin de Noël. Il était incroyablement beau, et le coeur d'Alice manqua quelques battements face à cette évidence. « Il était temps... » Répondit-elle sur un ton taquin.
Il vint chercher le transat qui se trouvait près de la belle et le colla à elle. Elle le laissa faire, incapable de bouger tant son corps était endormi par la chaleur et son inactivité depuis une heure. Elle était bien, elle était incroyablement bien. Elle sent le regard appréciateur d'Eliakim sur elle. Elle est encore maigre, mais on ne voit plus les os de ses hanches, et on devine à peine ses côtes. Elle avait arrêté de manger, incapable d'avaler quoi que ce soit du fait de l'angoisse et de la peur. Mais depuis son coup de téléphone en Sicile elle avait reprit l'habitude de manger. Elle avait reprit cette habitude avant lui. Parce qu'il était en sevrage il avait beaucoup plus perdu de poids qu'elle. Elle s'inquiétait encore pour lui, elle le regardait en biais quand ils déjeunaient et dinaient. Insupportable elle n'arrivait pas à le laisser tranquille sur ce point. Il reprenait du poids mais il était encore très maigre, et parfois elle avait peur de le briser. « Tu vas bien mon amour ? » Il s'allonge à ses côtés, et elle relève un peu le dossier du transat pour lui faire face. « Je me languissais de te voir, mais je vais bien. J'ai peu dormi j'avoue ... J'avais trop hâte de voir la mer ! Et toi chéri ? » demanda-t-elle alors qu'elle lutte pour ne pas regarder son corps à la recherche de preuve de perte de poids encore.
Il semble hésiter un instant alors qu'il porte ses mains à son t-shirt, et Alice perd son sourire alors. Elle ne peut s'empêcher de culpabiliser en réalité face à l'état dans lequel son trouve son amant. Comment pouvait-elle accepter de le faire souffrir de la sorte ? Elle ne s'en rendait pas compte sans doute, et depuis qu'elle l'avait retrouvé dans cet état elle s'était promise de ne plus jamais le quitter. Alors qu'elle sent son hésitation elle tend une main vers lui comme pour le rassurer : « Ellie... » Mais il ne semble pas l'entendre. Elle reprend sa main et il ôte son t-shirt rapidement avant de s'allonger. Son visage est rouge, de honte sans doute, et elle se mord la lèvre pour ravaler la boule qui s'est formée dans sa gorge. Elle s'en veut terriblement... « Tu m'attends depuis longtemps ? » Demande-t-il alors sur le même ton décontracté et heureux. Il a retrouvé son sourire à présent, passé la honte et l'hésitation de l'instant. « Deux heures je dirais. Mais j'avais prévu le coup, je savais que notre nuit t'avait épuisée. Et je savais que je serai incapable de dormir tant que je ne serai pas venue me baigner. Elle est excellente d'ailleurs, on devrait en profiter avant qu'il ne fasse trop chaud... »  Dit-elle. Elle se lève alors et tend une main vers lui pour l'inciter à la suivre.
Elle lui sourit, pour le rassurer. Il y a toujours la petite famille avec eux mais personne d'autre. Personne ne les regarde, personne ne les voit. Elle prend sa main et le tire vers la plage, sur le sable fin, dans les yeux encore claires. Elle s'enfonce d'abord, part en courant dans les vagues et tombe dans l'eau lorsqu'elle trébuche. Elle part dans un grand éclat de rire. Attendant que son homme vienne la rejoindre elle part sous l'eau, mouillant ses cheveux, nageant avec quelques poissons colorés et curieux qui sont venus vers le bord. Elle revient vers Eliakim et met ses bras autour de son cou pour l'embrasser. Elle sourit. « Je suis heureuse d'être ici avec toi ... » Dit-elle avec un immense sourire. Mais elle a du mal à s'accrocher à lui. En temps normal elle aurait mis ses jambes autour de ses hanches, se serait laissée porter par son homme. Mais elle a peur, elle craint de lui faire mal, de le briser plus encore. Et la culpabilité revient au galop. « Je suis désolée pour ... tout ce que je t'ai fait subir Eli... vraiment... Je n'aurai jamais dû te laisser te détruire à ce point.. » Dit-elle en baissant les yeux, honteuse.
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MessageSujet: Re: Find me in wonderland. ALIKIM   Find me in wonderland. ALIKIM EmptyVen 7 Aoû - 22:52

Alikim

« Find me in Wonderland »

« Il était temps... » Râleuse. Il voudrait le lui faire remarquer, mais il est incapable de lui dire quoi que ce soit. Trop hypnotisé par le corps parfait de la belle Alice, sous ses yeux. Fut un temps elle affichait des rondeurs plus marquées et il adorait ça, mais apparemment elle serait tombée plus maigre que ça il y a quelques semaines, alors même si on devine ses côtes et si il les sent en touchant, il ne fera aucune remarque. Pour lui elle est belle, divine et incroyablement sexy dans son regard amoureux. Eliakim en revanche c'est une autre histoire. Alors qu'il doit enlever son tee-shirt il marque un temps d'arrêt, honteux face à ce corps trop maigre et sans muscle maintenant. Il aurait préféré prendre du poids et finir obèse, que terminer aussi maigre. Mais malgré tout il finit par enlever son tee-shirt sous le regard fuyant de sa femme. Il sait bien qu'elle l'observe, qu'elle tente de voir si il a encore maigri où si au contraire il a grossi. Il n'en fait aucune remarque, elle s'inquiète pour lui il trouve ça adorable. Les joues rouges de honte il se rallonge dans le transat et ferme les yeux, il ne veut pas croiser le regard d'Alice. Même si ils font l'amour maintenant depuis des jours, et qu'elle l'a vu nu plusieurs fois, il n'assume toujours pas sa nouvelle image. Même si elle ne va pas durer car dés qu'ils seront rentrés à l’hôtel, il prévoit de s'accorder une heure de musculation.

« Je me languissais de te voir, mais je vais bien. J'ai peu dormi j'avoue ... J'avais trop hâte de voir la mer ! Et toi chéri ? » Il lui sourit et tourne vers elle un regard calme, apaisé, heureux. « Je vais bien également. Tu n'as pas été trop dure à trouver. L’hôtesse d'accueil m'a bien fait comprendre où tu te trouvais... » Murmure Eliakim en se penchant vers elle pour l'embrasser tendrement. « Tu as mangé j'espère ? » En voyant le regard qu'elle lui lance, il soupire mais ne lâche pas son sourire. « Je n'ai fais qu'une bouchée des 4 viennoiseries disposés dans la chambre. Je te le promet. » Ainsi il lui demande si elle l'attend depuis longtemps, elle lui répond en lui proposant de piquer une tête dans la mer. D'un regard Eliakim détaille les personnes présentes autour d'eux. Seulement une famille avec un petit garçon blond, magnifique. On dirait un ange. Pendant une seconde, le regard d'Eliakim se voile, la tristesse se lit sur son visage alors que le tatouage sur le poignet gauche le brûle. Dés qu'il pense à son fils, ce symbole de l'infini semble se réveiller. Enfin la belle se lève et tend une main vers lui pour l'inciter à aller se baigner. Pendant une seconde, juste une seconde il hésite mais elle ne lui laisse pas le temps de refuser.

Alors qu'elle glisse ses doigts dans la main de son homme, ce dernier sent cette angoisse s'envoler. Il sourit et se lève pour la suivre. L'eau est fraîche mais agréable en ce début de journée, il rentre doucement en frissonnant tout de même alors qu'un courant frais passe entre ses jambes. Quelques poissons nagent autours d'eux, c'est paradisiaque. « Je suis heureuse d'être ici avec toi ... » Il se sent fondre en voyant l'immense sourire qui barre le visage de la belle. « Moi aussi. » Murmure le professeur alors qu'elle se tourne vers lui. Lentement il la prend contre lui alors que l'eau leur arrive à la taille maintenant. En temps normal elle se serait accrochée à lui tel une bouée, il l'aurait porté sans peine. Mais elle ne semble même pas essayer aujourd'hui et c'est avec peine qu'il remarque qu'elle crains de le briser. Il voudrait lui dire qu'il n'est pas en sucre, mais elle le coupe. « Je suis désolée pour ... tout ce que je t'ai fait subir Eli... vraiment... Je n'aurai jamais dû te laisser te détruire à ce point.. » Dit elle en baissant la tête, honteuse. Doucement il passe sa main sous son menton pour lui faire relever la tête. « Alice je t'aime de tout mon cœur et comme toujours lorsque je fais quelque chose je suis dans l'excès. Ton départ... M'a poussé dans un mutisme qui n'aurait pas ravagé une autre personne, pas à ce point du moins. Et puis tu n'es pas la seule, c'est ce sevrage qui m'a énormément fait maigrir. Ce n'est pas toi... Maintenant s'il te plaît... J'ai maigri, je n'en reste pas moins ton homme. » Et sans prévenir il l'attraper par les hanches, lui fait mettre ses jambes autour de sa taille et aidé par le poids de l'eau, il porte Alice dans une étreinte presque charnelle.

Il l'aime, plus que tout et jamais il ne pourra lui en vouloir pour ce qu'il c'est passé. Surtout que maintenant, même si ils n'ont pas encore parlé de tout ce qui leur est arrivé, ils sont heureux depuis quelques jours. Aucun ombre à leur bonheur parfait. « J'ai seulement peur que cette nouvelle apparence temporaire te... Enfin... Te dégoûte un peu. » Ajoute le professeur dans un murmure, honteux de lui avouer ça ouvertement. Même si il a un peu grossi et qu'on ne voit plus les os de ses hanches, il est loin du corps fin et musclé que Alice avait l'habitude de toucher. Il croise le regard de sa femme et tendrement, s'approche pour lui voler un baiser. Amoureux, en la serrant contre lui. Les vagues balancent le couple dans un ballet qui ne ressemble qu'à eux. « Promis ce n'est qu'une question de temps avant que je ne redevienne cet homme séduisant que j'étais... » Murmure le professeur avec un petit rire, en collant son front à celui de sa femme.

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MessageSujet: Re: Find me in wonderland. ALIKIM   Find me in wonderland. ALIKIM EmptyDim 9 Aoû - 15:53

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Alice soupire d'aise alors qu'elle se retrouve dans les bras de son cher et tendre. Elle n'aurait jamais cru retrouver une telle sérénité dans les bras d'Eliakim. Tout n'était pas gagné encore, évidemment, mais du moins elle se sentait prête à déplacer des montagnes à l'instant même. Loin de sa susceptibilité, de son orgueil, ou de son égoisme, elle était auprès de son homme et semblait avoir laissé derrière elle ses vices et ses défauts. Elle était joueuse, joyeuse, taquine. Elle était sur-protectrice aussi et incroyablement aimante. Elle semblait incapable de se mettre en colère pour quoi que ce soit, et poser toujours un regard empli d'amour et de bonheur sur lui. Elle le regardait avec toute la force de ses sentiments retrouvés, ayant du mal à croire ce qu'il se passait. Elle était avec l'homme qu'elle aimait, et il était amoureux d'elle, heureux de se retrouver à ses côtés.
Dans le pays des merveilles elle était la reine, et lui son roi. Profitant de la chaleur du soleil sur la plage privée elle fut que trop heureuse de le voir lui revenir. « Je vais bien également. Tu n'as pas été trop dure à trouver. L’hôtesse d'accueil m'a bien fait comprendre où tu te trouvais... » Levant les yeux au ciel elle cacha à peine son mécontentement. Il avait triché, ou plutôt les employers de l'hôtel n'avaient pas jouer le jeu. C'était bien profitable pour Eliakim qui n'avait pas eu à faire beaucoup d'efforts pour retrouver la femme de sa vie, mais ce n'était que trop désolant pour Alice qui aurait aimé le faire mariner un petit peu. Quoi qu'elle était heureuse aussi de pouvoir le retrouver à ses côtés. Il lui avait terriblement manqué durant le début de son été. Elle avait été sotte de le laisser loin d'elle, et de se justifier de son comportement. Elle avait été folle, et elle le payait à présent. La culpabilité de l'avoir tant fait souffrir la faisait fuir du regard le corps meurtri de son homme. « Tu as mangé j'espère ? » Elle ne répond pas et tourne le regard vers lui, inquiète qu'il lui pose cette question. Est-ce qu'il avait fait l'impasse sur le petit déjeuner copieux qu'elle lui avait fait monter ? Il n'avait pas intéret, elle serait capable d'aller le chercher pour lui enfourner les croissants au fond de la gorge elle-même. « Je n'ai fais qu'une bouchée des 4 viennoiseries disposés dans la chambre. Je te le promet. » Elle sourit. « J'ai mangé un croissant et prit un café, je n'avais pas très faim ce matin. Mais ca va ne t'inquiète pas pour moi. »  Dit-elle, sachant qu'il ne sera pas ravi d'apprendre qu'elle se nourrissait peu. Il faut dire que la chaleur et l'excitation ne l'avaient pas aidé à s'éclater le ventre. Elle avait mangé assez pour se couper toute faim éventuelle mais sans doute pas assez pour reprendre encore les quelques kilo qui lui manquaient pour retrouver un poids normal. Cependant elle faisait moins peur que lui, alors elle s'occupait beaucoup moins de sa santé. L'inquiétude qu'elle ressentait pour Eliakim était suffisant.

Elle l'invita à la rejoindre dans l'eau, et alors qu'ils rentraient dans l'eau Alice le tenant par la main elle s'arrêta un instant pour lui faire face. Elle le prit dans ses bras pour lui poser un baiser mouillé sur le lèvres. Mais elle n'osait pas l'étreindre comme elle l'aurait fait habituellement. Elle avait peur de le briser plus encore, de lui faire mal. Elle avait le sentiment de marcher sur des oeufs avec lui. Même quand ils faisaient l'amour elle était plus tendre, plus attentionnée, moins démoniaque. Elle avait une retenue terrible à présent, et si elle espérait qu'il ne le remarque pas c'était raté. Il devait le voir, il la connaissait pas coeur, mais elle n'arrivait pas à aller au-delà. Il avait maigri, vraiment, beaucoup. Et même s'il restait l'homme le plus excitant pour elle, elle avait peur. Plus encore, elle s'en voulait, pensant que cet état physique était surtout dû à son comportement. Leur enfant perdu, le départ d'Alice qui avait poussé Eliakim a commencé les drogues dures, et son exigence de le voir arrêter. Elle l'avait mené dans les abîmes avec elle.
Alice n'était pas une jeune femme à vivre au soleil. Elle était une fille de l'ombre, qui aimait détruire les autres, qui aimait faire sa loi, et qui n'hésitait pas à exploiter les vices et les faiblesses des autres contre eux. Elle avait amené Eliakim dans ce monde fourbe et sombre. Sauf qu'il s'était donné au jeu, et il avait failli y perdre sa vie. Pourquoi il était un homme du soleil. Il faisait le bien autour de lui, il avait le désire d'aider les gens, de les sauver. Elle voulait les manipuler comme des jouets. Il serait temps qu'elle accepte de vivre dans le monde d'Eliakim plutôt que de se complaire dans son royaume vicieux. « Alice je t'aime de tout mon cœur et comme toujours lorsque je fais quelque chose je suis dans l'excès. Ton départ... M'a poussé dans un mutisme qui n'aurait pas ravagé une autre personne, pas à ce point du moins. Et puis tu n'es pas la seule, c'est ce sevrage qui m'a énormément fait maigrir. Ce n'est pas toi... Maintenant s'il te plaît... J'ai maigri, je n'en reste pas moins ton homme. » Elle sentit sa gorge sa nouer. Elle se sentait toujours coupable de sa souffrance, mais elle devait apprendre à l'accepter pour avancer. Elle savait jusqu'où son attachement pour elle pouvait le mener. Elle ne devait pas refaire les mêmes erreurs au risque de le détruire plus encore la prochaine fois. Elle sent les mains d'Eliakim la saisir par les hanches et sans lui laisser le choix elle se retrouve à l'entourer avec ses jambes, toujours accrocher à son cou. Elle se tend mais dans son regard elle sourit et se penche pour l'embrasser. « Tu ne pourras pas me prouver que je ne suis pas responsable de ... cette douleur. » Dit-elle en posant une main sur son coeur. Elle essaie de sourire mais en parler ouvre les vannes de la mélancolie et des souvenirs terribles de leur passé commun. Elle ferme les yeux et inspire profondément. « J'ai seulement peur que cette nouvelle apparence temporaire te... Enfin... Te dégoûte un peu. » Elle ouvre les yeux et fronce les sourcils. Dégoutée elle ne l'était pas, largement pas. Il était toujours son amant, le seul homme qui l'avait faite grimper au rideau, le seul qu'elle voulait avoir dans son lit, le seul capable de la rendre toute chose avec un simple regard. Il était toujours aussi doué, il était toujours son Eliakim. « Crois moi, je ne suis pas dégoutée. Je pensais que notre nuit te l'avait prouvé. »  Dit-elle en haussant un sourcil. Il vint l'embrasser tendrement et elle répondit au baiser avec autant de tendresse. Il descend petit à petit dans les vagues pendant qu'ils parlent et sont à présent dans l'eau jusqu'au ventre. « Promis ce n'est qu'une question de temps avant que je ne redevienne cet homme séduisant que j'étais... » Il pose son front sur le sien et pendant un instant ils ne bougent plus, savourant la sensation d'être l'un avec l'autre. Jusqu'à ce qu'Alice relève la tête vers lui. « Tu es toujours un homme séduisant Eliakim. Tu es juste un homme qui a souffert plus qu'il n'aurait dû. Mais ... J'ai bon espoir que cela n'arrive plus. » Dit-elle avec une voix rassurante.
Elle enleva les jambes de ses hanches et se pencha à son cou pour l'inciter à venir entièrement dans l'eau. Là elle resta accrocher à lui et l'embrassa encore et encore et encore. Elle ne pouvait pas se satisfaire de ses baisers, elle en avait besoin. Elle avait besoin de le sentir contre elle encore. « Nous avons fait pas mal d'erreurs mais tout cela va changer n'est-ce pas ? Nous pourrons... être enfin heureux l'un avec l'autre ? Malgré Leigh, malgré... » Elle baissa les yeux et poser une main sur son ventre. Elle sentit sa gorge se nouer plus encore. Elle ferma les yeux et reprit contenance pendant un instant. Malgré sa fausse couche. Elle n'arrivait pas à le dire, elle n'en parlait pas. Jamais. Quand son trouble fut passer elle tourna le regard vers lui. « Peut être que nous ... devrions mettre tout cela à plat. Une dernière fois. Pour repartir sur de bonnes bases. Qu'en penses-tu ? »  demanda-t-elle, le regard trahissant une angoisse et une peur. Elle avait énormément travaillé sur elle. Elle avait pardonné Leigh sur pas mal de choses. Même si c'était encore dur à admettre elle comprenait de plus en plus l'amour qui le liait à Eliakim. Elle devait s'y faire. Elle devait apprendre à l'accepter. Cela sera long, dur, et douloureux, mais elle pourrait le faire. Pour Eliakim elle pourrait le faire. « Parles moi de... ta relation avec Leigh aujourd'hui... S'il te plait. »  Demanda-t-elle dans un souffle, alors qu'elle ne s'était pas détachée de lui, alors qu'elle était contre son corps, écoutant les battement de son coeur...
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MessageSujet: Re: Find me in wonderland. ALIKIM   Find me in wonderland. ALIKIM EmptyLun 10 Aoû - 2:02

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« Find me in Wonderland »

Il n'aurais jamais cru possible que ce moment arrive. Ils sont ensemble sur une plage magnifique, dans un coin paradisiaque et surtout Alice est dans ses bras. Il béni ce jour, leur retrouvaille qu'il ne pensait jamais arriver. Il aurait pu y rester il le sait, a quelques jours prêt il ce serait envoyé directement entre 4 planches, mais le manque de drogue et le plus important, d'Alice, était en train de le faire glisser doucement dans une folie destructrice. Mais si cela a permis a la belle de réfléchir alors il est content qu'elle ce soit éloignée de lui. Il l'a au moins retrouvée, elle est à lui maintenant. Et elle ne va pas le quitter. Bien ancrée dans la prise ferme de son homme même si elle essaye de s'enfuir il ne la laissera pas s'éloigner. Doucement il vient contre elle et profite de cet instant de sérénité qui accompagne ces retrouvailles. « Tu ne pourras pas me prouver que je ne suis pas responsable de ... cette douleur. » Il ne dit rien. Elle a raison, elle est responsable mais il préfèrerait mourir que de l'avouer ouvertement. D'un parce que ce serait vraiment horrible pour elle mais surtout parce qu'elle s'occupe bien de lui depuis son retour. Il doit avouer que depuis qu'il est rentré de l'hôpital, elle prend soin de lui comme personne.

Et jamais il ne pourra plus la remercier pour cela. « Crois moi, je ne suis pas dégoûtée. Je pensais que notre nuit te l'avait prouvé. » Il sourit et vient quémander ses lèvres. Il voit qu'elle est plus tendre au lit, comme si elle craignait de lui briser un os. « Alors si je ne te dégoutte pas sois comme avant. Je te veux fougueuse et passionnelle. Je veux avoir ton plaisir gravé sur ma peau. Je te veux passionnelle comme avant... Tu ne me feras pas mal. » Elle vient l'embrasser encore et encore, il ne lâche pas ses lèvres. Il est définitivement incapable de s'éloigner d'elle, de lâcher sa bouche qui sonne comme une drogue. Il a tant eu peur de ne plus jamais l'embrasser de sa vie, que chaque baiser est un cadeau qu'elle lui offre. « Nous avons fait pas mal d'erreurs mais tout cela va changer n'est-ce pas ? Nous pourrons... être enfin heureux l'un avec l'autre ? Malgré Leigh, malgré... » Malgré la perte de leur enfant. Elle ne le dit pas mais sa main posée sur son ventre veut tout dire. Il ne dit rien mais vient déposer plusieurs baisers sur ses joues, pour lui changer les idées. « Peut être que nous ... devrions mettre tout cela à plat. Une dernière fois. Pour repartir sur de bonnes bases. Qu'en penses-tu ? » Lentement il hoche la tête. Pour elle il se prêt à répondre a toutes les questions qu'elle posera. Sans lâcher son homme elle lui demande de lui parler de sa relation avec Leigh. Il baisse la tête et soupire, ce moment devait arriver de toute façon.

Alors sans pour autant se détacher d'Alice il la porte vers un petit banc de rocher non loin. Là il la pose dessus, afin d'avoir un appuis et de ne pas se laisser trop emporter par le courant. Là personne ne viendra les déranger, ils sont assez loin du bord. Pendant une seconde il réfléchit à une réponse correcte, ne sachant que lui dire pour l'instant. « Rien ne sera plus jamais possible entre Leigh et moi. Nous serons amis, confident. Parfois... Il sera les bras que je rechercherais quand j'aurais besoin d'une étreinte. Mais je reviendrais toujours vers toi sans pour autant aller coucher avec lui... » Il s'arrête un peu le temps de reprendre son souffle. « C'est avec toi que je veux faire ma vie. Te voir partir à failli me détruire... Je ne supporterais pas ton départ Alice. Je suis prêt à tout pour toi, quitter les miens, ma famille, Leigh même si tu me le demandais. Juste pour être avec toi... Juste pour ne pas revivre la douleur de ton absence. » Avec tendresse il l'embrasse sur le bout du nez. « Nous n'avons pas de relation justement. Il a été là pour moi et je le remercie profondément pour ça. Je n'ai pas été facile avec lui pendant ton absence je devrais peut-être m'excuser pour ça d'ailleurs... Mais il a été là et je pense qu’inconsciemment il m'a permis de ne pas me jeter d'une fenêtre. Je me sentais encore un peu aimé. A sa façon et sur un court temps il m'a maintenu en vie le temps que tu reviennes. » Avec douceur il se détache d'elle, se recule un peu et se laisse partir en arrière pour venir plonger sa tête et ses cheveux dans l'eau. Il y a quelques jours il c'est fait couper les cheveux pour avoir une apparence normale et humaine. Loin des cheveux mi-long qu'il c'était laissé pousser en l'absence de la belle.

Trempe il revient vers elle en quelques brasses. « As-tu d'autres questions ? Demande moi tout ce que tu veux... » Murmure le professeur en venant, tel un enfant, poser sa tête contre la poitrine de la belle pour écouter son cœur et rechercher plus de calin encore. Depuis qu'elle est de retour il ne la lâche pas, il est incapable. Il est constamment en train de lui demander des câlins, comme si elle pouvait s'envoler.

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MessageSujet: Re: Find me in wonderland. ALIKIM   Find me in wonderland. ALIKIM EmptyLun 10 Aoû - 21:00

Find me in Wonderland
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Le soleil miroitait à la surface de l'eau, réchauffant par la même occasion les corps des deux amants qui s'étreignaient amoureusement, se regardant dans les yeux. Un instant volé, hors du temps, hors de tout. Alice sourit, attendri par l'instant magique. Elle n'aurait pas cru vivre cela un jour dans les bras d'Eliakim. Ils avaient beau être de grands romantiques l'un comme l'autre ils ne s'étaient jamais véritablement prouvé cet attachement de la manière la plus poétique qu'il soit. Ils faisaient l'amour sauvagement, ils s'engueulaient quand ils ne pouvaient plus maitriser leurs émotions et leurs frustrations, mais rarement ils s'offraient des voyages dans des lieux paradisiaques, ou des diners au chandel. Ils avaient été à Paris ensemble, et c'était bien le seul voyage qu'ils avaient fait en six ans de relation. Mélancolique la jeune femme se rendit compte qu'ils étaient passés à côté d'énormément d'expérience tous les deux. Et pourquoi au final ? Pour se faire plus de mal, car la confiance ne s'était jamais véritablement établie entre eux. Sans confiance il ne pouvait pas y avoir d'amour possible. Pas avec les habitudes volages d'Eliakim, et l'orgueil mal placé d'Alice. Pas alors qu'elle avait si peu confiance en lui qu'elle avait été jusqu'à le faire suivre et espionner son passer pour s'assurer qu'il ne lui mentait pas. Ou pas totalement. Elle avait eut si peu confiance en lui qu'elle avait été jusqu'à douter de ses sentiments et de la profondeur de son amour. Quand il lui disait qu'il l'aimait elle ne le croyait pas, trouvant que ses actes trahissait la vérité de ses paroles. Mais aujourd'hui tout avait changé. Elle prenait un nouveau départ avec lui. Plus de regret, plus de remord, plus de tromperie, de tricherie, ou encore de doute. Elle était prête à l'aimer, à assumer cet amour, leur relation et tout ce qu'ils pouvaient vivre ensemble. Sous le regard de son père, sous le regard du monde, d'Oxford, des médias, des paparazzis. Elle assumait son amour pour Eliakim, le fait qu'il soit connu pour être un homme volage, le fait qu'il ait été vu avec Leigh et plus d'une fois sans doute. Le fait que toute l'université la savait cocue. Elle s'en fichait, elle évoluait, elle était en train de grandir.
Pour l'heure ils étaient loin du monde, et si elle avait encore un travail à faire sur elle-même elle profitait de chaque instant qu'ils passaient ensemble. Dans l'eau il semblait être plus à l'aise qu'elle. Il faut dire que le corps d'Eliakim lui semblait plus froid que le sien. Passer trois heures au soleil vous réchauffer l'épiderme et à présent elle avait presque froid dans l'eau. Elle se raccrocher à Eliakim, coller à son corps comme pour profiter de sa chaleur corporelle mais aussi de cette intimité qu'elle aimait tant. Elle se découvrait une tendresse qu'elle ne connaissait pas jusqu'à présent. Elle avait constamment envie de lui prendre la main, de le caresser, de lui embrasser la joue, ou les lèvres. Mais tendrement. Si elle avait envie de lui - et c'était une évidence qu'elle avait toujours envie de lui - elle avait surtout envie de le voir aller mieux. De retrouver parfaitement l'homme qu'elle avait aimé dés le premier jour. Elle voyait bien qu'il avait reprit du poids, mais ce n'était pas encore le corps de son Eliakim. C'était le corps d'un homme qui avait souffert, qui avait été meurtri. C'était son oeuvre, en somme et elle en assumait les conséquences. Elle ne l'avait pas quitté depuis qu'elle était rentrée d'Oxford, sauf pour le laisser profiter de sa mère quelques jours. Et encore elle l'avait appelé et lui avait envoyé des sms toute la journée durant ces instants séparés. Mais à présent ils étaient inséparables et elle pouvait prendre soin de lui. Elle mettait un point d'honneur à s'assurer qu'il mangeait à sa faim, qu'il n'ait plus mal et qu'elle ne lui fasse plus mal surtout. Elle avait cette antise de le blesser encore, que ce soit en le prenant dans ses bras, ou en lui faisant l'amour. Elle avait peur de ne pas faire les bons gestes, de ne pas être assez douce, de ne pas être assez forte pour lui. Mais il l'avait remarqué, cette inquiétude qu'elle avait. Il semblait douté de l'envie qu'elle avait de lui, mais elle tenta de le rassurer. Son désir n'avait pas changé, elle avait constamment envie de le sentir en elle, contre elle, sous elle. Mais elle avait surtout le désire de le voir aller mieux aujourd'hui. Elle le voulait heureux et en bonne santé. « Alors si je ne te dégoutte pas sois comme avant. Je te veux fougueuse et passionnelle. Je veux avoir ton plaisir gravé sur ma peau. Je te veux passionnelle comme avant... Tu ne me feras pas mal. » L'entendre parler de la sorte rend le souffle court à la demoiselle alors qu'elle sent déjà le désir qui gonfle dans son bas-ventre. Elle sourit et embrasse son homme. La nuit qu'ils avaient passé ensemble avait été tendre, pleine d'amour, de douceur, et de passion. Mais il ne s'agit plus de la même passion. Avant ils avaient cette soif terrible, le besoin irrépressible de se sentir, de s'appartenir, et de prendre le dessus sur l'autre. La nuit dernière ils avaient eut le désir d'être l'un avec l'autre, dans une étreinte rythmée à la cadence de leur coeur. Ils s'étaient désirés, et appartenus entièrement, complètement. Mais elle n'avait pas été fougueuse, refusant de briser son corps malade. Elle était trop protectrice envers lui, elle en avait conscience, mais elle avait du mal à réfréner cette habitude. « Tu vas mieux, je l'ai vu. Tu as repris du poids, et je ferai en sorte que tu te re-muscle… J'ai juste… peur de te briser à nouveau parfois… »  avoua-t-elle en baissant les yeux. Elle savait que cela ne ferait pas plaisir à Eliakim de l'entendre mais elle avait besoin de le lui dire.
Elle avait eut terriblement peur, et encore aujourd'hui elle avait du mal à ravaler son angoisse. Elle avait failli le perdre, alors qu'il s'était laissé mourir de faim par sa faute. Son corps l'avait fait souffrir. La fièvre, les crampes, l'incapacité de manger comme il l'aurait dû parce que son estomac avait besoin de reprendre une forme normale. Elle était restée à ses côtés durant toutes sa guérison et elle n'était pas encore terminé. Mais elle retenait ses angoisses et ses peurs. Elle pleurait dans la salle de bain quand elle allait se doucher seule, ou alors sur la terrasse quand elle prétextait d'aller fumer une cigarette avant de le rejoindre pour dormir. Elle se refusait de pleurer face à lui. Elle avait déjà versée des larmes laborieuses quand elle l'avait découvert dans cet état, elle n'avait pas le droit de pleurer. Elle devait être forte pour lui et rester forte. Elle ravalait la boule qui se formait dans sa gorge et décida de changer de sujet pour l'occasion. Il la mena vers des rochers et elle se posa sur l'un d'autre, la moitié du corps encore dans l'eau. Il se posa à côté d'elle alors qu'elle lui demandait de lui parler de Leigh.
Elle avait besoin de savoir, de comprendre. Quelle place Leigh allait avoir dans sa vie à présent ? Elle avait prit conscience de plusieurs choses à son sujet , et tout d'abord qu'il n'était pas forcément le méchant de l'histoire. C'était difficile pour elle de ne pas voir le monde en noir et blanc, mais pourtant c'était le cas. Elle n'était pas la gentille demoiselle qui avait sauvé le héros de la perdition, et Leigh le méchant enfoiré qui l'avait abandonné sans aucune raison. Elle était aussi la jeune femme qui avait rabaissé Eliakim et lui avait refusé son amour, et Leigh l'amant qui était revenu malgré tout, acceptant ce que Eliakim pouvait bien lui donner sans en exiger plus. Il était resté à ses côtés quand Alice était partie, et surtout il avait appelé Alice quand il avait senti qu'il était impuissant pour sauver Eliakim. Leigh avait fait plus de chemin qu'elle, c'était certains. Elle avait besoin de l'accepter pour Eliakim. Elle devait accepter le fait qu'il ferait partie de sa vie. Mais elle devait aussi être rassurée. « Rien ne sera plus jamais possible entre Leigh et moi. Nous serons amis, confident. Parfois... Il sera les bras que je rechercherais quand j'aurais besoin d'une étreinte. Mais je reviendrais toujours vers toi sans pour autant aller coucher avec lui... » Elle acquiesça et ne dit rien. Elle avait comprit cela à présent, et depuis un moment. Depuis que Leigh l'avait appelé. Il n'était plus suffisant pour Eliakim. Il n'était plus l'amour de sa vie. Leigh était le premier amour d'Eliakim, tout comme ce dernier était le premier amour d'Alice. Elle ne pourra jamais l'oublier et il sera toujours unique dans son coeur. Il en était de même pour Leigh. Ils avaient eut une relation passionnel et dépendante. Ils vivaient l'un pour l'autre, dans une bulle d'amour que le départ de Leigh avait fait explosé soudainement. Mais jamais Eliakim ne sera capable d'arrêter de l'aimer. Tout comme Alice l'aimait encore malgré tout ce qu'il s'était passé. Elle l'aimera toujours. Il était son premier amour, le premier à avoir ouvert les portes de son coeur, et de son âme. Elle s'était donnée entièrement à lui, il la connaissait pas coeur. Il en était de même entre les deux hommes. Alice comprenait cela. Mais la différence c'est qu'Eliakim avait appris à vivre sans Leigh. Il ne pouvait plus vivre sans elle. Elle lui était vitale là où son amant lui était indispensable. Si Leigh était dans le coin Eliakim voudrait le voir. Et si Leigh partait demain ? Sans doute en souffrirait-il, mais pas au point de vouloir mettre fin à ses jours… Du reste, la jeune femme comprit aussi ce qu'il sous-entendait pas son sans pour autant et se retenant de toute commentaire elle comprit que cela signifiait de temps à autre . Il continuera à coucher ensemble, et cette attraction entre eux elle ne pouvait pas l'empêcher. Mais sans doute pouvait-elle l'ignorer. Parfois elle se demandait si les choses auraient été différentes si elle avait ignoré sa tromperie. S'il s'était amusé avec Leigh sans pour autant lui en parler, si elle ne l'avait pas fait suivre. L'ignorance aurait pu leur éviter bon nombres de souffrance. Elle y pensait souvent ces temps-ci sans jamais osé - jusque là - en parler à Eliakim. « C'est avec toi que je veux faire ma vie. Te voir partir à failli me détruire... Je ne supporterais pas ton départ Alice. Je suis prêt à tout pour toi, quitter les miens, ma famille, Leigh même si tu me le demandais. Juste pour être avec toi... Juste pour ne pas revivre la douleur de ton absence. » Elle sourit, tristement. Elle avait été sotte sans doute de partir de la sorte, sans le rassurer. Mais jamais elle n'avait douté du fait qu'elle lui reviendrait. Elle avait failli le tuer à cause de son orgueil. Et elle s'en voulait terriblement pour cela. Il était prêt à tous les sacrifices pour elle et elle trouvait cela réconfortant. Elle espérait entendre ces mots depuis des mois et enfin il les lui disait, et il ne se rendait pas compte - sans doute - du baume qu'il lui passait sur le coeur. Elle se sentait aller mieux, respirer plus facilement. Elle ne le perdra pas à cause de Leigh. Il ne la quittera pas pour son ex-amant. Il restera à ses côtés, parce qu'elle lui était essentielle, elle était sa raison de vivre à présent. Elle était une des rares choses qui lui donnait l'envie et la force de continuer à vivre, et d'imaginer un avenir. Elle l'avait aussi traumatisée sans doute en un sens et elle s'en voulait pour cela. Elle avait dû aller dans les extrêmes pour se rassurer, mais aujourd'hui elle n'avait plus aucun doute : elle restera. Pour toujours et à jamais s'il le voulait. Elle était sienne, entièrement, totalement, pour le restant de sa vie. Elle caressa la joue de son amant, et lui sourit. Mais elle ne l'arrêta pas et il continua sur sa lancée après lui avait déposé un petit bisou sur le nez. « Nous n'avons pas de relation justement. Il a été là pour moi et je le remercie profondément pour ça. Je n'ai pas été facile avec lui pendant ton absence je devrais peut-être m'excuser pour ça d'ailleurs... Mais il a été là et je pense qu’inconsciemment il m'a permis de ne pas me jeter d'une fenêtre. Je me sentais encore un peu aimé. A sa façon et sur un court temps il m'a maintenu en vie le temps que tu reviennes. » Elle se mordit la lèvre.
Elle baissa le regard. Leigh avait une responsabilité dans le sauvetage d'Eliakim, et elle en avait totalement conscience. Elle ne pouvait pas continuer à lui faire la guerre. Elle avait une dette envers lui, et bien qu'elle détestait être redevable envers quelqu'un, elle l'était envers Leigh McAllister. La seule personne qu'elle aurait préféré avoir hors de sa vie. Mais ce ne sera jamais le cas. Il avait pris soin d'Eliakim. Il l'avait appelée. Il lui avait parlé sans détour, sans se soucier de savoir si ce qu'il pouvait lui dire lui ferait mal ou pas. Il lui avait dit qu'Eliakim était en danger, qu'il ne pouvait rien faire. Il avait accepté la place qu'elle avait dans la place d'Eliakim. Et aujourd'hui si elle avait retrouvé son homme c'était sans doute et en grande partie grâce à Leigh. Elle devait l'accepter, elle devait apprendre à vivre dans un monde où il fera partie.
Elle restait là, silencieuse à réfléchir à ce que son homme venait de lui annoncer, tandis qu'il partait sous l'eau. Elle regarda l'endroit où il avait disparu, l'air absent, quelque part dans ses pensés. Elle se souvenait de la voix terrifiée de Leigh. L'angoisse qui perçait à l'autre bout du fil. De son air fatigué quand elle était arrivée. Du corps décharné d'Eliakim. Et de la rage de Leigh à son encontre, quand il avait appris son désir suicidaire. Une relation étrange avait commencé à s'instaurer entre elle et Leigh et elle ne savait pas vraiment ce que c'était. Mais si c'était pour le bien d'Eliakim elle était prête à l'accepter dans sa vie. Qu'importe qu'il couche ou non avec son homme, elle ne voulait plus risquer de voir Eliakim mourir sous ses yeux sans qu'elle ne puisse rien faire pour l'empêcher. « As-tu d'autres questions ? Demande moi tout ce que tu veux... » Ellle sursauta car elle ne l'avait pas entendu revenir. Il la regardait avec un air innocent et elle lui sourit. Elle savait que ce qu'elle allait dire n'allait pas être facile à entendre ou à comprendre pour lui mais ca sera sans doute la meilleure des choses à faire pour leur couple. Elle se laissa glisser dans l'eau et vint devant lui pour caresser sa joue et embrasser ses lèvres tendrement. Il était contre elle, il avait constamment le besoin d'être contre elle. Et elle adorait cela. Mais pour combien de temps cette dépendance physique le gardera loin de Leigh ? Jusqu'à leur prochaine dispute ? Il était incapable de lui résister, et cela elle le comprenait à présent. « Promets moi une chose Eliakim. »  demanda-t-elle alors qu'elle inspirait profondément, cherchant les mots justes pour lui dire ce qu'elle s'apprêtait à lui dire. Elle y pensait depuis un moment, mais le dire c'était une autre chose. Elle ne pourra plus faire marche arrière. Elle était résolue, mais apeurée. Evidemment. Parce que l'angoisse revenait toujours. Elle se souvenait ses mots, les repassant en boucle pour se donner le courage nécessaire. « Quand tu coucheras à nouveau avec Leigh. Ne me dis rien. Tu as besoin de lui, tu as besoin de le sentir, et tu auras sans doute… besoin de plus qu'une simple épaule où t'épancher parfois. Mais ne me dis rien. Sois discret et garde le pour toi. Ce que j'ignore ne pas me faire de mal. »  Dit-elle avec un air suppliant. Qu'il couche avec Leigh s'il en avait le désir, et le besoin. Qu'il soit au clair avec sa conscience, mais qu'il ne vienne pas la laver en lui avouant tout, au risque de la blesser. Parce qu'elle savait qu'elle en sera blessée, se demandant si elle n'était pas suffisante pour lui, ou s'il l'aimait. Alors qu'il n'y avait pas de doute sur les sentiments d'Eliakim. Elle préférait vivre dans une vérité tendre et édulcorée, qu'être sans arrêt rappeler par une vérité contre laquelle elle ne pouvait rien.
Elle inspira et l'embrassa. « Tu peux aussi me demander ce que tu veux… » Elle savait que cette conversation ne serait pas facile et elle était décidée à la mener jusqu'au bout sans se mettre à pleurer. « Est-ce que… tu as eu des aventures durant mon absence ? Au-delà de Leigh je veux dire. » elle ne voulait pas savoir s'ils s'étaient revus ou pas. Elle se doutait que dans l'état où Eliakim s'était retrouvé, sachant que Leigh lui avait rappelé qu'il était encore aimé, ils n'avaient pas passé leur temps à tricoter à jouer au UNO. Ils avaient couchés ensemble, et c'est en partie pour leur laisser une intimité qu'Alice était partie. Parce que si Eliakim avait choisit Leigh alors elle l'aurait accepté. Peut être qu'elle serait partie à Colombia ou à Harvard, ne pouvant supporter la vue de l'homme qu'elle aimait heureux dans les bras d'un autre. Mais au moins elle l'aurait su heureux. Mais Eliakim l'avait choisit elle, et elle était revenue pour lui. Cependant elle voulait l'entendre. Espérant qu'il ne l'aurait pas oublié dans les bras de la moitié du campus. « Soyons clairs cependant. Plus d'infidélité. Je refuse de te voir dans les bras de quelqu'un d'autre que moi. » Dit-elle avec une voix impérieuse à présent. Elle refusait d'apprendre qu'il avait couché avec la moitié de l'université, bafouant un amour total qu'elle était sur le point de lui offrir. Elle ne voulait pas prendre de risque, le risque de souffrir, d'être humiliée ou de douter de son amour pour elle. Elle voulait vivre heureuse à présent. Du reste il y avait encore des questions en suspens. « Est-ce que … tu m'en veux encore pour notre enfant ? » Elle soutint son regard, prête à se défendre à nouveau pour cette erreur tragique. Elle avait fait son deuil, bien qu'elle ne se sentait pas prête à devenir mère. Elle ne le voudrait pas avant un long moment sans doute. Mais cela c'était une autre histoire…
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Jamais ils n'avaient encore parlé à cœur ouvert l'un comme l'autre. Eliakim avait adoré et adulé Alice dés la première fois où il l'avait vu, dés la première nuit où ils avaient fait l'amour. Son premier, le premier homme à embrasser cette femme et a lui faire goûter au plaisir charnel. Il avait été son premier, elle lui avait appris à aimer à nouveau. Chose qui n'était pas facile car il c'était totalement fermé à l'amour lorsque Leigh l'avait quitté sans plus de cérémonie. Maintenant il ne lui en voulait plus, lui en avait-il voulu un jour ? Non même pas. Car même si il avait été en colère, il avait trop aimé Leigh pour ressentir de la colère avec lui. Et il espéré au fond que toute son histoire avec le beau n'avait pas été qu'une simple mascarade. Ce n'était pas le cas il en était sur maintenant. Pourtant ce n'est plus cet amour puissant et passionnel qui lie les deux hommes maintenant. Ils s'aiment toujours oui, mais c'est un amour tendre, basé sur une complicité sans faille. Ils pourraient se passer l'un de l'autre après tout ils l'ont fait pendant des années. Seulement l'éloignement devient difficile si ils sont proches l'un de l'autre, c'est tout. Et cette situation tellement compliquée, devient plus simple dans son esprit. Il faut dire qu'il ne se laisse pas le temps de penser à tout cela, tant il profite d'être avec Alice.

La belle attire toute son attention, il a tellement eu peur de ne jamais la revoir qu'il en profite comme si elle pouvait s'enfuir à tout moment. Tel un drogué en manque il la colle, la touche toute la journée, l'embrasse. Lui quémande des baisers et des siestes tendres lorsqu'il le peut. Il panique lorsqu'il se réveille et qu'elle est loin. Sans oser le lui avouer il a peur de revivre comme à Las Vegas. Après leur nuit torride et leur mariage rapide surtout, il c'est réveillé dans un lit froid et sale, répugnant même. Reste de leur bataille de nourriture, il cherchait Alice des yeux sans jamais la trouver. Depuis il a la peur horrible que cela recommence, qu'il se réveille et qu'il ne la trouve pas. Aujourd'hui même il a manqué d'air en ouvrant les yeux et en trouvant devant lui une place vide et beaucoup trop froide. Seul le panier de viennoiseries et le chocolat chaud l'a rassuré. Si Alice était partie, elle n'aurait pas pris le temps de lui faire monter tout ça. Alors il c'était calme et avait joué de ses charmes pour trouver la belle, cela n'avait pas mis longtemps avant qu'il ne la trouve sur cette plage. Ainsi maintenant ils profitent de ce moment de calme et de sérénité qui acompte cet instant romantique. La dernière fois qu'ils ont profites d'un voyage en amoureux, calme et romantique, il lui a fait sa demande officielle.

Pendant une seconde un éclair de mélancolie passe dans les yeux d'Eliakim. Ce temps béni où rien n'existait sauf eux. Ils n'avaient pas autant souffert mais peut-être qu'ils ont eu besoin de se détruire pour pouvoir s'aimer vraiment. Après tout ce n'est que dans la douleur que l'être humain révèle le meilleur de lui même. Et il c'est surtout rendu compte qu'il ne pouvait pas vivre sans elle. Qu'elle est devenue son tout, son univers, sa raison de vivre et d'exister. Elle est sa femme, son amour, sa poupée. Il n'est qu'un prince sans armure sans elle, le cœur vide et l'âme errante sans but. Pour la rassurer car elle le lui demande, il lui parle à cœur ouvert. Il ne lui cache rien, il est totalement honnête avec elle. Après tout elle est sure de ses sentiments, elle sait trop comme son absence aura marqué son homme. « Promets moi une chose Eliakim. » Il relève la tête vers elle et lui sourit. Tout ce qu'elle veut. Tout ce qu'elle désirera pour exister à ses côtés. « Quand tu coucheras à nouveau avec Leigh. Ne me dis rien. Tu as besoin de lui, tu as besoin de le sentir, et tu auras sans doute… besoin de plus qu'une simple épaule où t'épancher parfois. Mais ne me dis rien. Sois discret et garde le pour toi. Ce que j'ignore ne pas me faire de mal. » Pendant une seconde il écoute mais ne dis rien, trop choqué par ce qu'elle le lui demande. « Tu m'aimes à ce point ? » La réalité le frappe en plein fouet. Elle l'aime tellement qu'elle est prête à fermer les yeux lorsqu'il recouchera avec Leigh. Il ne sait pas encore si ce moment viendra, si il terminera encore dans le lit de son amant. Mais si cela devait arriver, elle l'accepterait. Alors sans bruit il hoche la tête, honteux. Ses joues se colorent d'un rouge assez gênant alors qu'il se met à fixer l'étendue d'eau claire au loin. « Est-ce que… tu as eu des aventures durant mon absence ? Au-delà de Leigh je veux dire. » Pendant une seconde il réfléchit un peu. « Avant Las Vegas j'ai couché avec un jeune homme... Yani je crois. J'étais... Dans un état lamentable. J'étais drogué et alcoolisé. Mais après Las Vegas personne. Jusqu'à ton retour enfin sauf Leigh... Pas autant de fois que tu peux le croire. »

En faisant attention il grimpe sur les pierres, derrière Alice, pour se poser contre son dos afin qu'elle vienne contre lui. Il l'incite à se laisser aller en une pression douce et légère sur le ventre de la belle. « J'étais très faible et souvent... Enfin... Leigh c'est occupé de moi en étant désintéressé je dois l'avouer. » Là doucement, il passe ses bras autour du corps d'Alice. Il la prend contre lui et pose sa tête sur l'épaule de la belle. Amoureuse il dépose quelques baisers papillons dans son cou. Mais alors qu'il dévore sa peau de baisers, elle le prévient pour son infidélité. Il hoche la tête. « Personne. Promis. » Sinon il envisagera sérieusement de voir un sexologue, surtout que Alice le satisfait pleinement. « Est-ce que … tu m'en veux encore pour notre enfant ? » Lui demande la belle après avoir cherché son regard difficilement vu qu'elle est dans une position inconfortable si elle veut le regarder. Il baisse la tête et pose ses deux mains sur le ventre plat de sa femme, ce même qui contenait leur enfant il y a de ça deux mois. « J'étais en colère contre moi et contre ton agressivité mais je ne t'en ai jamais vraiment voulu. Juste... Promet moi que nous aurons des enfants un jour... Tu n'étais pas responsable pour notre enfant mon cœur. » Murmure Eliakim en embrassant encore son cou. « Je te veux Alice. Tellement. Je te veux épouse, mère, aimante, amante, sauvage, passionnelle, malade avec 40 de fièvre. » Murmure le professeur avec un petit rire. Elle serait adorable même ainsi, il en est presque sur.

Là sous les yeux d'Alice il lui tend son poignet droit. « Je me suis fait faire ça hier. Tu sais lorsque je me suis absenté une heure... C'était pour ça. » Sur sa peau la moitié d'un cœur tatoué est dessiné. Tout autour la peau est rouge et le brûle encore. Juste en face sur son poignet gauche le symbole de l'infini brille d'une lueur étrange. Tatoué pour leur fils, il lui rappelle comme la perte de quelqu'un est douloureux. Enfin pour se changer les idées il se lève et saute dans l'eau avant de remonter à la surface. « Viens. Allons marcher le long de la plage. J'ai faim, pas toi ? » Ajoute Eliakim en lui tendant sa main avec un petit sourire. Une fois hors de l'eau il prend la belle contre lui tout en marchant. Au dessus de leur tête le soleil réchauffe leur peau alors que les deux amants retrouvés profitent de cet instant de bonheur pur.

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MessageSujet: Re: Find me in wonderland. ALIKIM   Find me in wonderland. ALIKIM EmptyMar 11 Aoû - 17:20

Find me in Wonderland
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« Tu m'aimes à ce point ? » Il ne pouvait pas s'imaginer à quel point elle l'aimait. Cela lui coutait, évidemment, mais elle préférait cela à souffrir encore à cause de Leigh McAllister. Elle voulait aimer Eliakim, le rendre heureux, avoir une maison et des enfants avec lui. Elle ne voudrait certainement pas risquer de perdre cette avenir radieux avec lui à cause d'une histoire de sexe. Ce n'était que cela après tout, et elle savait qu'Eliakim faisait la différence. Entre l'amour qu'il pouvait avoir pour elle, et le désire qu'il ressentait encore pour Leigh. Il ne l'aimait pas comme il pouvait aimer Alice. Elle était la femme sa vie, la seule avec qui il voulait terminer ses jours, et construire un avenir. Avoir des enfants. Elle voulait le rendre heureux, elle voulait rentrer le soir dans leur maison et venir faire l'amour à son mari. Elle voulait le retrouver aux fourneaux en train de lui préparer de délicieux petits plats. Elle voulait regarder dans ses yeux, et retrouver l'amour dévorant qu'elle ressentait à son tour. Et si certaines fois ils s'engueuleront violemment - comme ils savent si bien le faire - et qu'il part passer la nuit chez Leigh alors elle ne voudrait pas se ronger les sangs à savoir s'il reviendra ou pas parce qu'elle saura. Elle préfèrera ne pas savoir où il se trouve, ou ce qu'il fait. Et le lendemain quand il reviendra elle l'accueillera avec une bouteille de vin et l'embrassera passionément pour guise de pardon. Elle ne voulait pas prendre le risque de le perdre encore, ou de partir parce que la situation sera trop difficile. Elle était prête à tous les sacrifices pour lui. Mais elle voulait qu'il soit clair avec lui-même. S'il voulait la tromper, alors qu'il l'assume et soit capable de supporter le poids de sa conscience quand il rentrera chez lui et retrouvera ses trois enfants et sa femme. Qu'il soit capable de la regarder dans les yeux et de lui dire qu'il l'aime. Que tout cela n'est rien d'autre qu'un désir, que cela ne vaut pas la peine de briser tout ce qu'ils auront construits à deux. S'il arrive à garder son vice pour lui, et ses tromperies pour lui, alors il lui prouvera qu'il fait la part des choses : Leigh est un désir, sans importance. Il le lui cachera pour la préserver, pour continuer leur vie ensemble. Tout dire à Alice, c'est la faire souffrir, et tout détruire. Elle avait prit conscience de cela. Elle préférait donc l'ignorer. « Tu n'imagine pas tout ce que je pourrais faire par amour pour toi. »  Dit-elle avec émotions, un sourire les lèvres, avant de lui demander s'il l'avait trompé. Pour savoir, pour avoir une idée.
Et aussi pour continuer la liste des amants et maitresses d'Eliakim. Comme cela elle savait qui était ses ennemis, c'était toujours une bonne chose. « Avant Las Vegas j'ai couché avec un jeune homme... Yani je crois. J'étais... Dans un état lamentable. J'étais drogué et alcoolisé. Mais après Las Vegas personne. Jusqu'à ton retour enfin sauf Leigh... Pas autant de fois que tu peux le croire. » Yani... Un nom qui ne disait strictment rien à la demoiselle. Et de toute façon elle ne pouvait décemment le tenir pour responsable de ce qu'il avait fait durant ces vacances. Pour ce qui concernait Leigh elle ne voudrait pas savoir. Elle n'avait pas même d'idée du nombre de fois où ils avaient couché ensemble. Tous les soirs ? De temps en temps ? Pas du tout (ou pas)... Elle s'en fichait. Leigh était présent pour Eliakim alors qu'elle était à l'autre bout du monde. Il lui avait rappelé qu'il était entouré et aimé, c'est tout ce qu'elle tenait à savoir. Alors elle ne fit aucun commentaire sur ce qu'il venait de lui dire. Pas aussi souvent qu'elle pourrait le croire ? Elle s'en fichait ou du moins voulait faire comme si elle s'en fichait. Cela appartenait au passé, elle devait faire une croix dessus et continuer à avancer avec lui. Il vient s'asseoir derrière elle et commence à la câliner, toujours en recherche de contact.
Mais être tendre avoir elle alors qu'il parle des hommes avec qui il a couché mets mal à l'aise la jeune femme qui se tend un petit peu. « J'étais très faible et souvent... Enfin... Leigh c'est occupé de moi en étant désintéressé je dois l'avouer. » Elle se mit à rire. Un rire nerveux et moqueur. « Encore heureux, le contraire aurait été sacrément pervers. »  Dit-elle sur le ton qui laissait présager encore d'une jalousie présente. Elle n'avait pas encore tout réglé de ses problèmes avec Leigh mais elle avait avancé. Il ne fallait pas trop lui en demandé. L'idée que Leigh prenne soin d'Eliakim pour avoir du sexe en échange lui semblait complètement délirante. Mais Eliakim devait essayer de la rassurer, alors elle n'en dit pas plus. Leigh avait été là, tant mieux, grâce à lui Eliakim était resté en vie durant ce mois de séparation. Pour le reste, elle le prévint qu'elle n'acceptera plus d'autres infidélité. L'image d'Eliakim jouissant dans les bras de Leigh était déjà assez dur à supporter pour elle, elle n'avait pas le désire de l'imaginer dans les bras d'autres personnes encore. « Personne. Promis. » Dit-il avant de venir lui voler quelques baisers dans le cou. Mais elle avait du mal à se détendre, cette conversation - bien qu'elle lui soit bénéfique - la rendait aussi nerveuse. Il faut dire qu'ils parlaient de choses qui touchaient profondément la jeune femme et dont elle avait besoin de faire le deuil. Le sujet de Leigh était à présent clos, ils étaient d'accord sur le rôle qu'il devra jouer dans leur nouvelle relation. Le secret, le jardin secret d'Eliakim, voila où devait se trouver Leigh. Alice acceptera sans doute sa venue chez eux, ou encore de le voir dans leur vie de famille un jour. Mais pas pour le moment. Pour le moment c'était trop tôt, et l'image de leur complicité était encore bien trop présente dans l'esprit de la jeune femme.

Elle changea donc de sujet, et se tournant vers Eliakim du mieux qu'elle pouvait elle entama le second terrible sujet de conversation. Leur enfant perdu. Elle n'avait pas envie de savoir où était la tombe. Elle ne voudrait pas y aller. Et pour le moment elle avait la antise de tomber enceinte à nouveau. Elle n'avait pas encore reprit la pilule car elle avait un rendez-vous médical avant, et de ce fait elle mettait un point d'honneur à ce qu'ils se protègent chaque fois qu'ils faisaient l'amour depuis leurs retrouvailles. La culpabilité, le sentiment d'être à l'origine de la mort de son enfant l'avait profondément marquée. Elle avait peur à présent de faire la même erreur si jamais elle tombait enceinte à nouveau. Cela devait sans doute passer avec le temps, mais pas pour le moment. Elle pensa qu'elle devrait peut être aller voir un psy pour régler ce problème-ci. « J'étais en colère contre moi et contre ton agressivité mais je ne t'en ai jamais vraiment voulu. Juste... Promet moi que nous aurons des enfants un jour... Tu n'étais pas responsable pour notre enfant mon cœur. » Son agressivité ... C'était peu dire. La jeune femme avait été une véritable furie durant des semaines après avoir découvert l'infidélité d'Eliakim. Elle avait été jusqu'à le frapper durement, et l'invectiver de tous les mots. Ils pouvaient être en colère contre elle après cela. Elle n'avait pas vraiment d'excuse, elle ne l'avait pas laissé s'expliquer et se justifier pour ce qu'il s'était passé. Elle ne lui en voulait plus vraiment à présent, elle s'en voulait à elle d'avoir été si horrible. Peut être que Liam avait raison, peut être qu'elle aurait dû rester et qu'ils auraient dû en discuter. Mais à l'époque elle était incapable de le regarder sans l'imaginer aimant Leigh aussi passionnément qu'il l'avait aimé elle. Alors elle avait tout fait pour mettre le plus de distance entre elle et cette image qui la torturait. Cela était passé par une longue période de haine envers Eliakim. Pour l'avait forcé à l'imaginer avec un autre. Pour ne jamais lui avait dit et prouvé qu'elle était plus importante que Leigh. De toute façon elle refusait de le voir. Elle lui en voulait, tout simplement. Cela avait changé aujourd'hui. « Un jour oui... mais j'ai encore besoin de toi Elia... » dit-elle en baissant la tête, regardant ses mains contre son ventre terriblement plat. Elle aurait dû être enceinte de quoi... cinq ou six mois à présent ? Peut être même plus. Elle ne se souvenait pas à combien de mois elle avait fait sa fausse couche. Elle ne se souvenait pas de grand chose à part cette sensation terrible de vide, et de manque. L'impression que la mort l'habitait et qu'elle ne pouvait rien faire contre cela. La mort, autour d'elle, en elle, l'envahissant d'un froid glacé et la laissant ivre de douleur sur le lit d'hôpital. L'image du corps sans vie la quittant. Et les hurlements de douleur d'une mère esseulée. Elle se souvenait de cela. Et Aujourd'hui son ventre plat la débecterait presque. Le ventre d'une femme qui s'était affamée et laissée souffrir. Haïssant son corps infertile. Elle devait réapprendre à s'aimer. « Je te veux Alice. Tellement. Je te veux épouse, mère, aimante, amante, sauvage, passionnelle, malade avec 40 de fièvre. » Elle sourit.
Malade avec 40 de fièvre, comme lui quelques jours auparavant, alors qu'il était en plein sevrage, et qu'elle venait de rentrer. Elle soupira. Elle voulait tout cela aussi. Elle le voulait comme mari, amant, confident, meilleur ami, père... Elle le voulait durant ses crises de ménage, de nourriture, de colère ou de désire. Alors qu'il avait tellement envie de sexe qu'il la possédait avant même de la déshabiller, qu'importe où elle se trouvait. Il le voulait auprès de leur enfant, jouant au foot, ou leur lisant des histoires. Elle voulait tout cela, oui. Elle sourit en l'imaginant, et se colla un peu plus au torse d'Eliakim pour toute réponse. Elle se sentait bien et heureuse. Comblée. Son homme lui présenta sa main et elle découvrit alors un petit symbole indélébile. « Je me suis fait faire ça hier. Tu sais lorsque je me suis absenté une heure... C'était pour ça. » Effectivement, la veille il l'avait laissé à la piscine de l'hôtel pour partir en ville et ne lui avait rien dit d'autre que J'ai envie de toi quand il était rentré. Avec la séance de sexe qu'ils avaient eut elle avait oublié de lui demandé ce qu'il avait fait. Elle découvrait le tatouage avec plaisir, et l'embrassa doucement, là où la peau était encore rouge et blessée. Il était magnifique. « C'est magnifique chéri... Tu n'en a jamais assez de tatouage hein ? » Demanda-t-elle amusée alors qu'elle tournait le regard vers lui.
Il était retourné dans l'eau, et elle en fit de même. « Viens. Allons marcher le long de la plage. J'ai faim, pas toi ? » Elle réfléchit un court instant mais un bruit peu ragoutant venant de son ventre répondit pour elle. Elle se mit à rire. « Il y a un petit restaurant à cinq minutes d'ici. Nous devrions passer pas le chemin en foret, il fait bien trop chaud sur la plage. » Proposa-t-elle alors qu'elle se mettait déjà à nager vers le large. Arriver sur la plage elle prit la main d'Eliakim jusqu'à leurs deux serviettes. Elle prit la sienne et se sécha grossièrement. Elle enleva les bretelles de son haut de maillot mouillé et se cacha la poitrine avec sa serviette pour repasser sa robe. Elle n'aimait pas être mouillée, la poitrine encore moins que la culotte. Elle remit ses quelques affaires dans le sac et proposa à Eliakim de rejoindre le restaurant. Il devait être pas loin de onze heures et demi à présent, et ils pourront sans doute prendre un apéritif avant de se décider à manger un plat français de la mer.
Elle alla simplement voir le barman de la petite cabane où l'hôtel servait de quoi manger aux quelques clients de la plage privée. « Pourrez-vous faire revenir mon vélo à l'hôtel je vous prie ? »  Demanda-t-elle avant de donner les clés au cadenas au jeune homme qui acquiesça avec un sourire charmeur. La jeune femme retrouva son homme sans plus de cérémonie, et marcha avec lui jusqu'au petit restaurant. Profitant des chants des cigales et leur intimité, ils ne dirent rien de plus sur le trajet. Alice repassait la conversation qu'ils venaient d'avoir dans sa tête, et sourit. Tout cela promettait un avenir radieux à leur couple, et elle adorait cela. Ils arrivèrent sur un bord de mer piéton, où quelques touristes marchaient pour trouver des maillots, un lieu où manger, ou pour boire un verre. La plage était plus remplie de ce côté là, mais au fond du bord de mer un petit restaurant de pêcheur très chic et très classe était à peine rempli. Il y avait encore des places dehors sous les parasoles, ombragé. Alice y guida Eliakim et demanda une table pour deux, dehors à la serveuse qui leur proposa de s'asseoir. Ils avaient une magnifique vue sur la mer, et les tables rondes leur permettaient de rester presque collés l'un à l'autre s'ils le désiraient. Alice demanda la carte des vins en premier lieux. « Je propose de boire un verre pour fêter notre... voyage. »  Dit-elle alors qu'elle commandait un rosé pour elle. Quand le serveur eut pris leur commande elle se tourna vers Eliakim. Elle était à moitié affalée sur lui, l'épaule contre son torse, leur deux chaises collées l'un à l'autre. Il avait passé une main autour de sa taille et elle jouait avec ses doigts, dans la lune. « Et toi, n'as-tu donc rien à me demander ? Je voudrais que... Qu'on se dise absolument tout. Qu'il n'y ait plus mensonge, ou regret entre nous. » 
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MessageSujet: Re: Find me in wonderland. ALIKIM   Find me in wonderland. ALIKIM EmptyMer 12 Aoû - 23:49

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« Tu n'imagine pas tout ce que je pourrais faire par amour pour toi. » L'espace d'une seconde cette phrase lui glace le sang et lui fait ressentir une peur qu'il ne pensait jamais connaître. Elle est si passionnelle, si dévouée dans ses mots que pendant une seconde il craint de briser son cœur encore une fois. Pas qu'il n'a pas confiance seulement parfois il a des réactions si spéciales, il agit sans réfléchir. Il craint de ce qu'elle pourrait faire si seulement un jour, tout ne va pas bien entre eux. Peut-être pas le pire non, seulement il ne veut plus la voir se détruire comme elle a pu le faire loin de lui. Car si lui même a failli laisser sa vie, elle aurait pu finir au plus mal si seulement ils n'avaient pas parlés au téléphone ce soir là. Il la sent se tendre alors qu'ils parlent de Leigh et du temps qu'il a passé avec ce dernier. Mais la discussion est inévitable alors autant en passer par là, au moins ce sera fait et ils ne se cacheront plus rien une fois que le sujet aura été abordé. Il vint l'embrasser dans le cou pour faire disparaître son malaise, chose qui fonctionna une seconde. Alors pour changer définitivement de sujet il lui montra son nouveau tatouage, fait la veille par un petit tatoueur très talentueux.

Elle vint embrasser sa peau douloureuse et rouge, il frissonna d'un plaisir très doux. « C'est magnifique chéri... Tu n'en a jamais assez de tatouage hein ? » Il lui sourit en regardant son propre tatouage ornant son poignet. « Mon corps est l'une des dernières choses à m'appartenir totalement. Et je veux graver dessus tout ce qui est important. Toutes les personnes à m'avoir marqué sont sur ma peau... Sans parler des messages cachés dans l'immense dessin qui orne mon dos. » Sans lui en dire plus il saute dans l'eau après l'avoir une dernière fois embrassée sur l’épaule. Enfin il remonte à la surface et lui propose de sortir, les grondements de son estomac se font déjà entendre. Depuis que Alice est là il reprend de l'appétit. Et puis avec la séance de sexe qu'ils ce sont offert la veille, il a un appétit de goinfre depuis. Ce n'est pas sa femme qui va le couper dans ses envies de nourriture, au contraire plus il mange, plus elle se love contre lui en ronronnant presque. « Il y a un petit restaurant à cinq minutes d'ici. Nous devrions passer pas le chemin en foret, il fait bien trop chaud sur la plage. » Lui répond la belle alors qu'il lui lance qu'il a faim et que son estomac répond avec un grognement tout sauf sexy. Elle nage vers la plage, il la suit de très prêt et enfile son débardeur alors qu'elle plie les serviettes et range les affaires. Ses yeux se posent sur Alice alors qu'elle se cache avec une serviette pour enlever le haut de son maillot. Aussitôt il s'approche d'elle et lui tient la serviette le temps qu'elle se change. Non sans pour autant lancer quelques œillades gourmandes à la belle, lorsqu’elle lui dévoila sa poitrine de rêve.

Il l'attend alors qu'elle donne les clefs au barman de leur hôtel, ce dernier lance un regard charmeur à la belle mais elle ne semble même pas le voir. Elle revient vers lui, il lui donne son bras avec un sourire extrêmement fier. Elle est à lui, totalement, maintenant et à jamais. En portant les affaires de son bras libre ils marche jusqu'au petit restaurant sans se parler, sans un bruit. Seul le son de leurs pas sur la plage brise le silence qui unit les deux amants. Ils n'ont pas toujours besoin de se parler pour se comprendre ni se suffire. Leur couple est arrivé à un tel stade de bonheur, que seul la présence de l'autre suffit pour être comblé. Et puis ils ont été séparé tellement longtemps, qu'ils profitent de chaque moment lorsqu'ils passent du temps ensemble. Il a remarqué ça depuis le début de leur séjour, souvent ils se posent l'un contre l'autre et passent leur temps à se câliner. Juste un regard veut dire tous les je t'aime du monde.

Enfin ils arrivent au restaurant, ils prennent place sur une des petites tables proposées par le serveur. Les tables rondes permettent à Alice de rester contre son homme alors que ce dernier la prend contre son torse. Avec douceur il vient câliner son bras, sa main, jouer avec ses doigts. Elle lui propose de boire un verre pour fêter le voyage, elle commande un verre de rosée, il fait signe au serveur d'en apporter deux. « Ce séjour parfait qui devrait durer éternellement... » Le serveur revient avec deux verres de rosée frais ainsi que deux menus. « Et toi, n'as-tu donc rien à me demander ? Je voudrais que... Qu'on se dise absolument tout. Qu'il n'y ait plus mensonge, ou regret entre nous. » Pendant une seconde il réfléchit à ce qu'il pourrait lui demander mais rien ne lui vient. Amoureusement il dépose un baiser dans la chevelure blonde de sa femme avant de caler sa tête dans son cou pour respirer son parfum. Finalement si une question hante son esprit. « Ce n'était qu'une fois avec Eden ? Vous comptez... Remettre ça ? » Demande le professeur alors qu'une angoisse sourde perce dans sa voix. Mais si elle accepte Leigh, alors il ne dira rien sur les plaisirs saphiques de sa femme si seulement elle a besoin de ça avec Eden. Même si l'idée le dérange, évidemment. « As-tu des choses à me dire que j'ignore ? Des secrets ? Des agissements lors de notre été loin l'un de l'autre ? Une addiction trop poussée dans quelque chose... » Demande dans un murmure le professeur, contre son oreille.

En lui laissant le temps de réfléchir il attrape le menu et jette un œil sur les plats proposés. « Laisse moi choisir. Comme la fois où nous étions à New-York et où tu m'as fait découvrir cet excellent restaurant Italien. » Propose le beau blond avec un sourire. Enfin il attrape son verre et le tend vers Alice, ils trinquent et sans se lâcher des yeux, prennent la première gorgée de leur verre de rosée. L'alcool est très frais et sucré, un véritable délice pour les papilles. Le serveur revient avec un sourire trop charmeur pour la belle blonde qui est pourtant toujours dans les bras de son homme. « Je ne m'étonne même plus de tous les regards que tu attires... » Murmure Eliakim avant de se tourner vers le serveur. « Nous prendrons... » Il regarde encore le menu en faisant la grimace. « De tout. Du caviar d'aubergines, une assiette de bouillabaisse, des tielles, quelques tranches de jambon de pays, n plateau de fruits de mer évidemment et... Tout ce qui peut faire local et qui est bon. » Ajoute le professeur avec un sourire. Devant la commande, le jeune serveur écarquille les yeux mais ne dit rien. Ils ne mangeront peut-être pas tout, mais il veut tout goûter avec sa femme. « Et le dessert ce sera toi. » Murmure Eliakim en prenant son verre et en trempant ses lèvres dans le liquide alcoolisé, pour cacher son sourire.

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MessageSujet: Re: Find me in wonderland. ALIKIM   Find me in wonderland. ALIKIM EmptyVen 14 Aoû - 23:54

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Le corps d'Eliakim se couvre petit à petit de tatouages, elle a remarqué cette envie qu'il avait de marqué sa vie sur sa peau. Tout ce qu'il a pu vivre, tout ce qui le touche, toutes ses souffrances, ses douleurs, ses pertes. Ses amours aussi sans doute ? Pense-t-elle alors qu'il a fait tatoué un coeur pour elle. Un souvenir. Même si les choses devaient finir par mal tourner entre eux leurs amours est gravé sur le corps d'Eliakim. Il est assez important pour cela. Il ne pourra jamais cessé de l'aimer, peut être différent mais l'amour sera toujours présent. Tout comme pour elle, le tatouage de l'infini qu'elle avait au poignet. Et la phrase qu'elle portait à l'intérieur du bras. Fear is mind-killer Elle a eut tendance à l'oublier ces derniers temps, la peur prenant le pas sur tout le reste dans sa vie. Pourtant c'était là, c'était gravé dans sa peau. Elle devait redevenir celle qu'elle était. Et elle devait penser au nouveau tatouage qu'elle voulait se faire elle aussi. Toute sa vie volait en éclats en ce moment, elle avait perdu une partie de son âme en perdant son enfant, en voyant Eliakim amoureux d'un autre, en voyant ses amis s'éloigner d'elle. Elle était passée de l'autre côté du miroir, là où les rêves d'enfants ne sont plus que des rêves, et où la réalité est bien plus tragique et dure que ce que l'on raconte dans les livres. Elle était devenue adulte. « Mon corps est l'une des dernières choses à m'appartenir totalement. Et je veux graver dessus tout ce qui est important. Toutes les personnes à m'avoir marqué sont sur ma peau... Sans parler des messages cachés dans l'immense dessin qui orne mon dos. » Un ange combattant un démon. L'image qui ornait son dos faisait parti de lui à tel point qu'il arrivait à Alice de ne même plus faire attention à sa présence quand ils faisaient l'amour. Elle ne le voyait plus vraiment, habituée à ce que cette douleur et ce courage fasse parti de lui à présent. Elle se rendait compte alors qu'elle ignorait encore beaucoup de choses sur lui. Mais elle n'eut pas le loisir de lui poser plus de questions sur son tatouage, elle garda cela en mémoire pour plus tard. Elle avait encore énormément de choses à apprendre d'Eliakim, et elle se réjouissait de ce voyage dans le sens où ils pourraient enfin parler de tout cela. Elle avait l'impression de pouvoir comprendre Eliakim sans même le connaitre parfaitement. Elle devinait ses réactions et ses émotions quand elle le regardait dans les yeux. Mais il avait encore une partie de lui qu'il cachait aux regards des autres. Elle pouvait comprendre cela. Après tout elle ne parlait jamais de sa mère, ou très rarement. Il était sans doute le seul à en savoir autant sur la personne qu'elle était. Du reste, elle avait encore pas mal de secrets enfouis au fond de sa mémoire, dans une boite fermée à double tour, et où personne n'ira jamais. Pas même elle si elle tenait à garder son équilibre mentale.
Ils prirent la décisions de rejoindre un petit restaurant sur la plage pour se restaurer. Eliakim avait faim, et Alice - avec son pauvre croissant du matin - n'en menait pas large non plus. Elle avait envie de fruit de mer, et de spécialités du Sud. Elle adorait la cuisine française, et le restaurant où elle le guida était assez réputé dans la région. Elle n'était pas souvent venue à St. Tropez, toujours avec son père, et souvent pour affaire. Mais ici elle avait toujours bien mangé, et avait gardé l'adresse dans un coin de sa mémoire. C'est pour cela qu'elle y guida Eliakim avec autant de confiance. Ils prirent place à l'ombre sur la terrasse. « Ce séjour parfait qui devrait durer éternellement... » Elle sourit. Elle le désirait elle aussi. Que tout cela dure éternellement, qu'ils n'aient plus à retourner à Oxford où leurs vies semblaient soudainement si différentes et difficiles à conjuguer. Ici ils vivaient tous les deux aux rythme des vagues et du soleil. A Oxford ils avaient leur cour, les élèves, les rumeurs, les clubs, les associations, et le reste. Les regards constant posés sur eux comme s'ils allaient soudainement se mettre tous nu et hurler comme des sauvages. Elle pouvait vivre avec le regard des autres cela dit, elle avait été éduquée dans ce sens. Elle avait été élevée pour le maitriser. Ce n'était qu'une question de prise de recul et de confiance en elle. Alice pouvait tout à fait redevenir la reine qu'elle était à Oxford et retrouver sa crédibilité. Cela ne prendrait pas beaucoup de temps.
Du reste, tout cela était bien loin d'eux, et pour le moment ils se trouvaient à la terrasse d'un magnifique restaurant, face à la mer, et ils attendaient deux verres de rosé, discutant de tout ce qui n'allait pas entre eux. Une manière d'exorciser leurs démons. « Ce n'était qu'une fois avec Eden ? Vous comptez... Remettre ça ? » La question tombe soudainement, Alice ne s'attendant pas à ce que perce une telle angoisse dans sa voix alors qu'il suggère le fait qu'elle puisse recoucher avec Eden. Une rougeur inhabituelle monte sur le visage d'Alice. Sa nuit avait Eden était gravée au fer rouge dans son âme, surtout parce que c'était encore récent - moins d'un mois - et parce que cela avait été une nuit torride et d'enfer. Différentes de tout celles avec Eliakim. Non moins bonnes, mais différentes. L'amour saphique avec quelque chose de terriblement excitant sans que cela ne soit dans une relation de domination totalement délirante - qu'Alice adorait en outre. Eden lui avait montré qu'elle était une maitresse du tonnerre, et qu'elle pouvait satisfaire plus d'un homme avec ses talents . Mais Alice ne désirait qu'un seul homme, et lorsqu'Eliakim était à ses côtés elle ne voyait personne d'autre. Pas même Eden qui était repartie à sa vie de liberté et de vices. Une douce parenthèse, totalement gratuite qui avait rappelé à Alice qu'elle était une femme. Qu'Eliakim avait de la chance de l'avoir, et qu'elle ne devait pas remettre en doute sa capacité à le satisfaire. Pourtant lorsque votre homme va voir ailleurs n'est-ce pas une question que l'on se pose : qu'est-ce que j'ai fait ? Je ne le satisfait donc pas ? Qu'est-ce qui ne va pas chez moi ? Rien. Tout allait très bien chez Alice, et cela elle l'avait compris dans les bras d'Eden. Alors comment l'expliquer à Eliakim à présent ? « Ce n'était qu'une fois, et cela ne se reproduira pas. Eden est... Ca a été une expérience incroyablement excitante et satisfaisante. Mais Eden est libre, elle n'a aucune attache, et elle tient à ce que cela reste ainsi. Moi, je suis amoureuse, et je ne suis pas intéressée par le vices et les coups à volonté. C'est toi que je veux. Il m'a aussi fallut Eden pour comprendre que... Je... Pouvais te combler entièrement. » Dit-elle en baissant les yeux. Elle avait peur de ne pas être assez pour lui, qu'il ait besoin de plus. Mais elle savait qu'elle pouvait tout faire. Qu'elle n'avait pas froid au yeux, et qu'elle avait une bouche et une dextérité inégalable. Eden la mettait en haut de sa liste de maitresse. Une des meilleures, sur le podium sans doute. Elles restaient amies, de très proches amies, mais une amitié platonique à présent. Alice appartenait à Eliakim, Eden le savait. Elle ne fera rien pour les séparer. Alice avait confiance en elle, malgré ce qu'elles avaient vécu, et la révélation que cela avait causé en elles. Elles s'entendaient terriblement bien sur le plan physique, et elles s'étaient éclatées toutes les deux. Il faut dire que l'alcool et la drogue qu'elles avaient consommé avaient aussi déculplés leurs sens, et avaient aidé sans doute à glorifier ce souvenir. Du reste, Alice avait aussi mal de souvenir très excitant avec Eliakim. A Las Vegas. Si le trou noir qu'elle avait eut en quittant sa chambre nuptiale - mariée, la tête dans le coton, et la nausée comme amis - le jour même les souvenirs étaient remontés petit à petit. Elle se souvenait à présent de quelques détails assez troublant dont elle devra parler avec Eliakim sans doute.
Pour l'heure c'est lui qui menait la conversation, et son amant ne semblait pas très sûr des mots qu'il devait employer, et de ce qu'il voulait savoir. Sa fausse couche, l'hôpital ou même son bleu ? Il pouvait tout lui demander, elle se promettait d'être honnête avec lui. Le plus possible. « As-tu des choses à me dire que j'ignore ? Des secrets ? Des agissements lors de notre été loin l'un de l'autre ? Une addiction trop poussée dans quelque chose... » Des agissements ? Des soirées trop alcoolisée, de la drogue dure, des amis dont elle ne se souvenait pas vraiment, elle avait fait pas mal de choses, mais beaucoup n'étaient pas si répréhensibles que cela. Du reste, pour ce qui en était des addictions elle en avait développée une à présent mais elle ne savait pas si vraiment elle pouvait lui en parler. Ne lui en voudrait-il pas de prendre des somnifères, un peu plus chaque semaines, pour trouver le sommeil ? Elle pourrait le faire passer pour la pilule, ou la prendre quand il irait aux toilettes. Elle pourrait le lui cacher, ne pas l'inquiéter. Après tout si elle ne trouvait pas le sommeil c'est parce qu'elle s'angoissait pour un rien, et ce n'était pas si grave. Elle gérait cela, pour être assez présente pour lui, ne pas angoissée, prendre du recul, et pouvoir dormir. Elle avait trouvé un équilibre, il n'avait pas à être au courant. « Pas mal de soirée, alcoolisée. Je crois que j'ai oublié la moitié de mon été en vérité. Pas mal de drogues aussi. Ce... Truc là est terrible. Pour ce que tu ignores.... En ce qui concerne mes agissements cet été il n'y a rien d'autres. Tu trouveras peut être même tous dans les tabloïds. » dit-elle en haussant les épaules. Elle ne pensait même pas à son bleu et ses histoires de famille, pour elle c'était autre chose.

Ils furent couper par les serveurs qui vinrent leur donner leur rosé et leur demander ce qu'ils prendront déjeuner. Alice n'avait pas même regarder la carte et allait pour demander du temps quand Eliakim la coupa. « Laisse moi choisir. Comme la fois où nous étions à New-York et où tu m'as fait découvrir cet excellent restaurant Italien. » Un souvenir adorable aussi. Elle adorait ce restaurant Italien. Elle n'y était pas retournée depuis qu'ils y avaient été ensemble la dernière fois. Elle n'avait pas vraiment eut l'occasion de se rendre à New-York mais si l'exposition Helmut Newton l'intéressait énormément. Pour une prochaine fois sans doute. Pour le reste elle laissa donc la carte sur la table en guise de consentement et attendit que son amant se décide en s'enfonçant contre le dossier de la chaise. Elle le regardait avec tendresse alors qu'il cherchait quelque chose sur la carte. Le serveur les laisse à leur choix, pendant que la jeune femme prend son verre pour trinquer avec son amant. Quelques minutes s'écoulent avant que le serveur ne revienne, tendant son regard vers Alice sans même qu'elle ne s'en rende compte. « Je ne m'étonne même plus de tous les regards que tu attires... » Murmure Eliakim alors qu'Alice se tourne - étonnée - vers le serveur qui lui offre un sourire équivoque. La jeune femme le regard avec autant de mépris qu'elle le peut avant de reprendre son verre et de boire une gorgée. La rougeur et la honte qui se lisent sur le visage du jeune homme sont sans pareils. « Nous prendrons... » Elle attend sa décision alors qu'elle dépose son verre de rosé bien frais. Elle adore le rosé, c'est typiquement le genre de boisson qu'elle pourrait boire comme de l'eau. « De tout. Du caviar d'aubergines, une assiette de bouillabaisse, des tielles, quelques tranches de jambon de pays, un plateau de fruits de mer évidemment et... Tout ce qui peut faire local et qui est bon. » demande-t-il dans un français accentuée terrible. Alice se met à rire devant le regard halluciné du jeune homme, qui se demandait sans doute comment deux fils de fer comme eux pouvaient manger autant. Ils ne mangeront sans doute pas tout, pensa Alice qui avait encore du mal à finir ses assiettes quand elle avait un plat unique. Eliakim mangeait plus qu'elle mais cela la ravissait, elle ne s'inquiétait pas de son propre poids, trouvant que ce problème était secondaire. Elle avait reprit des formes c'était le principale. Le serveur repart alors avec les cartes. « Et le dessert ce sera toi. » Dit-elle en se tournant vers sa femme avant de prendre son verre de rosé pour cacher un sourire malsain et pervers. La jeune femme attend alors qu'il ait fini pour venir lui voler un baiser passionné. Durant plusieurs minutes elle vient jouer avec sa langue, l'entortillant autour de la sienne, et suçant ses lèvres pour les faire gonfler de plaisir. Elle le mord même. Avant de se détacher de lui, toujours le sourire aux lèvres. « Tu as peur qu'on meurt de faim mon amour ? Tu es insatiable... » Dit-elle, ravie de le voir si affamé. Elle s'était tant inquiétée pour lui à faire des nuits blanches à répétitions qu'elle était plus qu'heureuse de le voir manger à sa faim à présent et sans râler. Elle ne l'avait jamais engueulée, mais souvent elle avait dû se montrer autoritaire pour qu'il daigne manger plus qu'une simple feuille de salade et un verre d'eau - exagération sans doute mais c'est le ressenti qu'elle en avait.
Pour l'heure elle prend encore son verre de rosé, et se mord la lèvre. Elle repense à ces vacances, et à tout ce qu'elle avait pu faire de répréhensibles cet été. De son séjour à Las Vegas en outre - où elle était partie avec Eden à la base mais elle l'avait perdue au bout de quelques heures tout juste. Elle avait des souvenirs flous de la nuit qu'elle avait passé avec Eliakim mais elle devait en avoir le coeur net. « Chéri je... peux te poser une question terriblement gênante pour moi aujourd'hui ? »  Demanda-t-elle alors qu'elle fuyait son regard, et but la moitié de son verre de rosé d'un coup pour se donner du courage. Elle se penche sur la table et regarde ses mains, jouant avec la bague de Vegas qu'elle avait gardé. « Nous avons un peu abusé pour notre... nuit de noces, et j'avoue que ... pendant un temps ca a été le trou noir complet. Mais les souvenirs sont revenus petit à petit et je... je me demandais si... » Elle inspire profondément se tourne vers lui, pour le regarder droit dans les yeux. « J'ai réellement utilisé mon gode pour te... sodomiser ? Et est-ce que tu as... réellement autant aimé ca que dans mes souvenirs aussi flous et troublants soient-ils ? » Elle sentait la rougeur revenir. Jamais dans la vie normale elle n'aurait osé le faire sans qu'il ne le lui ait demandé. Mais là-bas elle avait été libre, désinhibée et complètement séductrice.
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MessageSujet: Re: Find me in wonderland. ALIKIM   Find me in wonderland. ALIKIM EmptySam 15 Aoû - 3:00

Alikim

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« Ce n'était qu'une fois, et cela ne se reproduira pas. Eden est... Ca a été une expérience incroyablement excitante et satisfaisante. Mais Eden est libre, elle n'a aucune attache, et elle tient à ce que cela reste ainsi. Moi, je suis amoureuse, et je ne suis pas intéressée par le vices et les coups à volonté. C'est toi que je veux. Il m'a aussi fallut Eden pour comprendre que... Je... Pouvais te combler entièrement. » Il baisse la tête honteux d'avoir fait douter sa femme, la seule qui compte vraiment à ses yeux. Alice est tout ce qu'il a toujours recherché et voulu et pourtant il sait bien qu'il le lui a mal montré. En allant coucher un peu partout, en se perdant dans les bras de son amant il a fait douter la femme qu'il aime. Si elle avait fait la même chose nul doute qu'il aurait eu ce besoin de se prouver que le problème ne vient pas de lui également. Mais comme toujours lorsque Eliakim fait quelque chose il le fait à fond, jusqu'à faire souffrir la femme qu'il aime et lui faire douter de ses capacités. Elle n'a aucune raison d'en douter, comme preuve encore le serveur qui lui adresse un de ses sourires les plus charmant. En temps normal il aurait balancé une bonne remarque pour calmer ce jeune homme fougueux, mais Alice lui avait tant prouvé qu'elle est à lui qu'il n'en a même pas besoin. Elle lui appartient tout comme il est à elle, ils sont au courant maintenant et surtout ils en sont sur. Jusqu'à ce que la mort les sépare, il ne doit pas oublier.

Il lui demande si elle a des choses à lui dire mais elle lui répond qu'il trouvera tout dans les magasines. Oui sans aucun doute, pour preuve tous les magasines qu'il achetait tous les jours, juste pour avoir des nouvelles de la belle. Elle aura fait la une de quelques tabloïds mais après tout, il n'a aucune raison d'en avoir honte. Comme toute personne qui est bridée pendant des années, elle a eu besoin de repousser les limites de son image. Même si cela n'a sans doute pas plu à tout le monde. D'ailleurs une chose lui traverse l'esprit alors qu'il repose la carte après avoir commandé. Son ton se fait plus froid, presque glacial alors qu'il repense à la marque colorée que la belle a arborée pendant quelques jours. Avant de définitivement disparaître des magasines d'ailleurs. « Et le bleu que tu avais sur la joue ? Qui t'a frappé ? » Il relève vers elle un regard en colère, il ne supporte pas l'idée que quelqu'un lève la main sur elle. « Oui je sais. On t'a simplement rappelé que la réputation compte plus que tout. Mais je m'en fou de ça, je veux savoir qui a osé abîmer le visage de ma femme. » Ajoute le professeur en appuyant bien sur les derniers mots. « Car tu es ma femme Alice. Tu l'as toujours été et tu l'es officiellement depuis Las Vegas. » Ils n'ont pas fait annuler le mariage et ils ne le feront pas. C'est une perte de temps et malgré tout, lui ne regrette pas ce qu'il c'est passé. Bon certes la cérémonie médiocre et le costume ringard était abusé surtout pour eux, mais au moins ils sont mariés. Nul doute d'ailleurs que dans les mois qui viennent, ils vont officialiser cela sur le sol Anglais. Dans une belle cérémonie, un costume magnifique et surtout, sobre. Chose qu'ils n'étaient pas à Las Vegas.

Il aimerait l'épouser aux yeux du monde, devant les familles et les amis, mais le sujet est encore sensible et il n'ose pas encore lui en parler. Il le fera quand il seront de retour à Oxford et qu'ils chercheront une maison tous les deux. Car c'est cela leur projet au final, se trouver une petite maison et enfin s'installer comme un véritable couple. Arrêter de camper chez l'un et l'autre, même si Eliakim adore cette idée et ce mode de vie. Il veut rentrer chez lui et trouver Alice sur le canapé, sous la douche où aux fourneaux tous les soirs. Il veut passer le seuil de sa demeure et lui préparer un plateau repas car elle rentrera d'une réunion importante, épuisée et sans doute avec une migraine. Il veut lui faire couler un bain pour la détendre, la rejoindre pour la masser et lui faire l'amour. Ainsi elle ira au lit heureuse, comblée et pourra se reposer comme elle le mérite. Il veut tout d'elle, tout où rien du tout. Et si il le pouvait, il accélérerait le temps afin de voir à quoi ressemblerait leur vie ensemble. Sans doute quelques animaux, une belle maison à la décoration recherchée et originale, des enfants aussi intelligents que beaux. Car nul doute qu'avec leur physique et leur intelligence, voire fourberie pour Alice, leurs enfants seront des démons au visage d'ange. Ses fils seront les futurs régents du monde et ses filles, les princesses qui accompagneront des princes. « Tu as peur qu'on meurt de faim mon amour ? Tu es insatiable... » Elle ne peut définitivement pas imager à quel point il l'est. Il est affamé d'elle mais ça, il évitera de le lui dire pour l'instant.

« Au moins on pourra tout goûter mon cœur... » Murmure Eliakim en attrapant son verre également et en prenant une gorgée du liquide alcoolisée. Il repose son verre alors qu'elle semble un peu gênée mais il ne s'en inquiète pas. Alors il sort son paquet de cigarettes, en sort une qu'il cale entre ses lèvres et en propose une à sa femme. Il laisse le paquet sur la table alors qu'elle lui demande si il peut lui pose une question. Il fronce les sourcils et allume son petit bâtonnet de tabac en hochant la tête. Il se demande ce qu'elle veut lui demander pour qu'elle soit aussi gênée, mais bientôt la réponse arrive. « Nous avons un peu abusé pour notre... nuit de noces, et j'avoue que ... pendant un temps ca a été le trou noir complet. Mais les souvenirs sont revenus petit à petit et je... je me demandais si... » Si ? Il attend la suite patiemment en demandant au serveur qui passe un cendrier, chose qui lui est apporté presque aussitôt. Lui non plus ne se souvient plus très bien de ce qu'ils ont pu faire, il était dans un sale état. Les images sont floues dans son esprit, il se souvient seulement de lui nuit d'amour, ce qui au final pas mal. Elle fuit son regard mais alors qu'il cherche à capter ses yeux, elle prend une profonde inspiration et enfin se tourne vers lui. « J'ai réellement utilisé mon gode pour te... sodomiser ? Et est-ce que tu as... réellement autant aimé ca que dans mes souvenirs aussi flous et troublants soient-ils ? » Une gêne violente monte en lui, à tel point qu'il sent ses joues devenir bouillante. Nul doute qu'il doit rougir et en réponse, il baisse la tête et cherche quelque chose sur la table pour attirer son attention.

De toute façon c'est fait, il ne peut vraiment pas revenir en arrière et de toute façon il ne le veut pas. Alors il prend une bouffée de sa cigarette et le regard fuyant, il cherche ses mots. Pour s'aider il repense à cette nuit et aux images qui l'accompagnent. La dernière nuit avant que Alice ne disparaisse. « Oui j'ai autant aimé ça que dans tes souvenirs. Et ça n'avait rien avoir avec les drogues où quoi que ce soit... » Répond Eliakim alors que la rougeur de ses joues laissent place à un profond malaise. « Je suis désolé. Cela ne se reproduira plus enfin... J'aurais du t'arrêter. Je ne sais pas vraiment pourquoi je n'ai rien fais. Disons que ce soir là je n'avais plus conscience de rien. Pardonne moi si ça t'a choqué, cela restera du domaine de mes... Ahem... Fantasmes. » Ajoute le professeur avec un pauvre sourire en tirant une dernière fois sur sa cigarette avant de l'écraser dans le cendrier prévu à cet effet. Il ne pensait pas un jour dans sa vie, parler de ce genre de pratique avec Alice. Et il pensait qu'elle aurait oubliée cela avec tout ce qui concernait Las Vegas. « Même si c'était absolument délicieux. Tu es décidément bien trop douée... » Il offre un sourire au serveur quand ce dernier revient vers aux avec tous les plats qu'ils ont commandés. Au moins il brise ce moment extrêmement gênant. Il fuit sans vraiment s'en rendre compte, le regard d'Alice.

Devant eux c'est un plat de tielles, des antipasti, des spécialités locales et Italienne qui sont posées ainsi qu'une autre bouteille de rosée et une carafe d'eau plate. C'est en voyant toute la nourriture devant qu'il lâche avec un petit sourire. « En effet j'ai peut-être abusé... » Enfin il lève vers Alice un regard amusé, avant de laisser ses yeux glisser sur la plage magnifique dessinée devant eux. De là ils ont également vue sur une petite place non loin. Il remarque un homme assis au sol, un chien couché devant lui. Eliakim fronce les sourcils en regardant cet homme la tête penchée entre les jambes qui semble faire la manche. « Mon père ne supportait pas la misère. Il méprisait les gens modestes et les miséreux... » Murmure le professeur alors que ses souvenirs l’emmènent dans un passé dont il ne voudrait plus penser. Mais tout en ce moment lui fait penser à son père. « Excuse moi... » Demande le professeur en se levant, en attrapant son assiette et en la garnissant de plusieurs aliments présents sur les plateaux. Il attrape également la carafe d'eau et d'un pas léger, sort du restaurant. Il marche vers l'homme qui en voyant quelqu'un s'approcher au bout de quelques minutes, relève la tête. Sans un mot, avec un simple sourire il s'agenouille et lui donne l'assiette ainsi que la carafe d'eau. Là Eliakim sort son porte monnaie et dépose quelques billets aux pieds de l'homme. « Mangez... » Après un dernier sourire, une étreinte réconfortante et une caresse sur la tête du gros chien qui accompagne cet homme sans age, il se relève et revient auprès de sa femme.

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MessageSujet: Re: Find me in wonderland. ALIKIM   Find me in wonderland. ALIKIM EmptySam 15 Aoû - 10:02

Find me in Wonderland
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La sincérité comme nouvelle base pour leur relation. Ils s'étaient mentis et cacher absolument tout de leurs agissements durant des années. Si lui collectionnait les aventures, jouant avec les sentiments des femmes et des hommes qu'il pouvait rencontrer, Alice n'avait pas été toute blanche non plus. Elle n'avait eut qu'Eliakim - et aujourd'hui Eden - dans son lit, principalement parce que le sexe n'était pas une chose qui la rendait folle. Elle pouvait s'en passer, elle pouvait passer plusieurs mois sans faire l'amour si c'était une chose nécessaire. Elle ne regardait pas les autres autour d'elle avec le filtre du désir et de l'envie. Elle trouvait certains de ses amis terriblement séduisants, mais cela ne signifiait pas qu'elle voulait se retrouver nue et tremblante dans leurs bras. Bien au contraire, Alice avait toujours recherchais quelque chose de plus, de particulier. Qu'elle avait trouvé avec Eliakim, qu'elle avait retrouvé chez Eden. Elle ne savait pas vraiment ce que c'était, cet envie inhérente à la relation, cette étincelle qui lui prenait le bas-ventre et l'empêchait de penser avec cohérence. Elle ne pouvait pas résister à Eliakim, elle avait succombé à Eden. Elle adorait faire l'amour, elle avait adoré faire l'amour avec eux. Mais sans doute car c'était une chose spéciale, parce qu'ils étaient doué, parce que physiquement ils étaient faits pour s'entendre. Un court instant elle se dit que si Eliakim la quittait aujourd'hui elle retournera sans doute dans les bras d'Eden. Pour l'oublier, pour apprendre à aimer à nouveau, pour être une autre. Mais elle n'avait pas voulu couché avec Heathcliff, Christopher, Ethan, Dean, Blake, Zacharia, Noah... Elle se rendit compte soudainement qu'elle avait des prétendants, des personnes qui donneraient tout pour passer entre ses cuisses fermes et musclées. Mais elle se refusait à eux. Elle avait cette force de réussir à dire non et à s'y tenir. Même si parfois on pouvait avoir l'impression qu'il restait des non-dits dans ces relations, des ambiguités qui pouvaient les rendre fous, ce n'était pas le cas. Alice était très claire sur ce point : elle appartenait à un seul homme, et elle n'arriverait sans doute pas à coucher avec quelqu'un d'autre. Sauf s'il en venait à la faire souffrir encore.
Elle avait été sur le fil quand il l'avait trompé, qu'elle avait perdu l'enfant, et qu'ils s'engueulaient sans cesse. Elle avait senti se briser une chose en elle, une conviction qu'elle ne retrouvera sans doute pas. C'est pour cela qu'elle n'avait eut aucun scrupule et qu'elle n'avait pas remord d'avoir couché avec Eden. Et sans doute si son oncle et son père ne l'avaient pas arrêtés elle serait devenue la plus grande salope d'Oxford. Homme, femme, professeurs, elle serait passé sur le corps de tous ceux qui se proposaient à elle. Pour ne plus penser à Eliakim, pour le faire disparaitre de son corps et de son âme. Il était encré en elle, il était présent dans tous ses souvenirs, dans tous ses fantasmes, et ses envies pour l'avenir. Il l'avait habité, à la manière d'un poison, s'insinuant dans son âme, la faisant entièrement sienne sans qu'elle ne puisse rien faire contre cela. Elle était prisonnière de son être. Mais fort heureusement pour elle son père avait compris ce qu'il se passait - sans pouvoir tout à faire connaitre toute l'histoire - et l'avait appelée. Tout s'était alors arrêtée. Elle espérait - du reste - n'avoir couché avec personne durant ses soirées de trous noirs. Elle n'y pensait pas, n'en parlait pas, mais parfois l'angoisse remonter. Les souvenirs étaient si flous et troubles.
Tout cela était derrière elle à présent. Eliakim se tourna vers elle et lui posa une question qui devait le perturber depuis un moment car elle avait refusé jusqu'à présent de dire un seul mot à ce sujet. « Et le bleu que tu avais sur la joue ? Qui t'a frappé ? » La franchise, l'honnêteté et la sincérité comme base. Une base, c'est à dire pour reprendre leur relation. Elle savait qu'après ce jour ils auront des secrets l'un pour l'autre - non pas pour se faire mal mais pour se protéger. Les choses que l'autre ne sait pas ne peut pas le faire souffrir, le dicton disait sans doute vrai et Alice avait décidé de suivre ce précepte à présent. Pour le reste elle hésitait encore à dire la vérité à Eliakim, ne sachant comment il pourrait réagir. Elle justifiait les actes de son oncle, et s'apprêtait à le faire encore quand il la coupa. « Oui je sais. On t'a simplement rappelé que la réputation compte plus que tout. Mais je m'en fou de ça, je veux savoir qui a osé abîmer le visage de ma femme. » Stupeur. C'était la première fois qu'il l'appelait sa femme avec autant de ferveur, comme si le titre avait quelque chose d'officielle et d'intemporelle. « Car tu es ma femme Alice. Tu l'as toujours été et tu l'es officiellement depuis Las Vegas. » Elle sourit, et leva des yeux au ciel comme si tout cela n'avait pas d'importance. Est-ce qu'elle pouvait vraiment considérer le mariage de Las Vegas comme officiel ? Il avait été la porte ouverte à beaucoup de choses, et la preuve que malgré tout dans leurs forts intérieurs ils ne désiraient qu'une seule chose : être ensemble. Mais elle rêvait d'un mariage en grande pompe. Elle voulait une belle robe blanche, des demoiselles d'honneur, des colombes, son père à ses côtés pour lui donner le bras. Elle voulait qu'Eliakim ait le consentement de son père pour prendre sa main définitivement. Une chose qui sera sans doute compliquée du reste. Mais passons, il lui avait posé une question, et elle se devait s'y répondre. « C'est mon oncle qui m'a frappé. Le frère de ma mère, le père d'Angelus, je ne sais pas si... tu vois qui est mon cousin. »  Dit-elle. Elle avait posté pas mal de photos d'elle et Angelus sur Instagram. Beaux comme ils l'étaient ensemble ils avaient laissé planer le doute sur leur relation durant longtemps avant de révéler qu'ils étaient du même sang. Pour le reste, l'oncle d'Alice n'avait jamais vraiment fait le deuil de la mort de sa soeur, et il faisait tout pour qu'Alice ne fasse pas honte à la mémoire de sa mère. C'était un sujet sensible pour la jeune femme, il le savait très bien, et tout ce qui concernait sa mère la touchait. Alors cela avait été plutôt efficace de s'entendre dire qu'elle lui faisait honte. Si Alice avait essayé de rétorquer que sa mère n'était plus là de toute façon, son oncle l'avait giflée. « Angelus l'a déjà prévenu qu'il ne devra plus me toucher. Mais je... je n'ai pas été à la hauteur. Si ma mère avait été là... Je l'aurai terriblement déçue. » Dit-elle en baissant les yeux. Elle avait honte de ses agissements de cet été. Elle n'aurait pas dû perdre le contrôle de la sorte. Ce n'était pas digne d'elle, et de son nom. L'idée c'était insinué en elle à partir du moment où son oncle avait prononcé le nom de sa soeur. Alice avait alors réalisé qu'il avait raison. Avec tout ce qu'elle avait entendu sur la bonté, la douceur, et la gentillesse de sa mère, toujours parfaite, amoureuse, et présente pour son mari, alors elle avait de quoi avoir honte.

Elle changea cependant de sujet, refusant de se laisser aller à la tristesse et la mélancolie que le souvenir de sa mère créé toujours en elle. Elle ne voulait pas spécialement en parler, jamais. Le souvenir de sa mère lui appartenait, et elle avait peur de le rendre moins beau si jamais elle en parlait. De le désacraliser sans doute. Du reste, alors qu'Eliakim commandait l'intégralité de la carte elle se moqua gentiment de lui en lui demandant s'il avait faim à ce point. « Au moins on pourra tout goûter mon cœur... » Elle sourit. Et vint embrasser tendrement ses lèvres. « C'est une bonne raison. »  Dit-elle, consentant à son choix. Mais ils auraient pu aussi y revenir, ce n'était pas un souci. Ils avaient les moyens pour cela, ne se refusant rien, jamais. Il prit son verre de rosé, et elle en fit de même. C'est alors qu'une question - assez honteuse - vint lui brûler les lèvres. Les souvenirs qu'elle gardait de Las Vegas étaient assez flous. Elle se souvenait d'une bataille de nourriture, d'une douche à moitié nue, et de cette pratique étonnante. Cela ne l'étonnait pas plus que cela d'avoir voulu essayé de lui faire plaisir de la sorte. Après tout ... elle refusait l'idée qu'un autre lui fasse du bien alors qu'elle ne pouvait pas. Elle trouvait cela injuste que Leigh puisse le posséder de la sorte alors qu'elle ne le pouvait pas. Elle avait voulu aussi avoir ce pouvoir sur lui, et lui donner autant de plaisir que son amant pouvait le faire. Plus encore, car elle se souvenait d'avoir senti son sexe entre ses lèvres qui répondait à l'excitation extrême dans lequel elle le mettait. Un souvenir - ou demi-souvenir - tout à fait délicieux. Elle était curieuse, et terriblement franche quand elle voulait savoir quelque chose, et sa question eut pour effet de créer des rougeurs adorables sur le visage d'Eliakim. C'était la première fois qu'elle le voyait gêné de la sorte et c'était tout bonnement adorable.
Il sort un paquet de cigarette et en prend une qu'il allume, posant le paquet devant Alice qui en fait de même. Elle n'arrive pas à arrêter ces saloperies. Un autre jour pensa-t-elle, avant d'allumer la cigarette et d'attendre la réponse d'Eliakim. « Oui j'ai autant aimé ça que dans tes souvenirs. Et ça n'avait rien avoir avec les drogues où quoi que ce soit... » Elle haussa un sourcil. C'était véritablement encré en lui. De toute façon elle savait que physiquement le point G des hommes ne se trouvaient pas exactement sur le pénis. Elle avait touché celui d'Eliakim pour la première fois, et il semblait s'en souvenir avec énormément de détails. Plus qu'elle en tout cas - mais il faut dire qu'elle avait enchainé trois jours de cuites non-stop avec des alcools forts, de la fête, des drogues et tout ce qui allait avec. Eliakim ne dit rien pendant un temps, et Alice sent comme un malaise s'installer entre eux. Elle prend une autre bouffée de sa cigarette. « Je suis désolé. Cela ne se reproduira plus enfin... J'aurais du t'arrêter. Je ne sais pas vraiment pourquoi je n'ai rien fais. Disons que ce soir là je n'avais plus conscience de rien. Pardonne moi si ça t'a choqué, cela restera du domaine de mes... Ahem... Fantasmes. » Choquée ? Elle n'avait pas froid aux yeux, et elle était façonnée à ce qu'il aimait. Elle se souvenait d'avoir joui de ce pouvoir qu'elle avait eut sur lui, et Alice aimait assez le pouvoir pour avoir le désire de recommencer. « Même si c'était absolument délicieux. Tu es décidément bien trop douée... » Peut être pas sans boire un coup avant car elle doutait d'oser le faire naturellement, mais avoir le temps cette pratique pourrait rentrer dans leurs favoris s'il le désirait assez fort. Encore plus lorsqu'il flattait son égo de la sorte. La jeune femme sentait une vague de confiance remonter le long de son corps. Elle était bien trop douée ? Pourquoi ne pas en profiter dans ce cas ? « Je ne suis pas choquée. Je voulais m'assurer que ce n'était pas un rêve plutôt qu'un souvenir. »  dit-elle avec un sourire coquin empli de sous-entendu. Elle plaça encore sa cigarette entre ses lèvres. Eliakim écrasa la sienne à peine entamée. Elle sourit, le regardant dans les yeux. Elle n'était plus gênée du tout. « J'aime t'avoir en mon pouvoir de la sorte. C'était la première fois et c'était... grisant. Il n'y a pas de raison que seul Leigh puisse en profiter. » Dit-elle sur un ton plus léger. Leigh - 1. Alice - 1. Balle au centre. Elle pouvait donner autant voir plus de plaisir à Eliakim aujourd'hui que Leigh. Et pour une fan du pouvoir comme Alice ce détail avait de l'importance. Elle posa sa cigarette sur le côté du cendrier, et vint vers Eliakim, embrasser sa bouche avec avidité, et désir. Elle sentait les effluves du désir remonter en elle. Ce souvenir l'excitait déjà, et elle ne pouvait rien faire contre cela. Elle se mordit la lèvre et brisa le baiser. « Je suis là pour réaliser tes plus sombres fantasmes, Chéri. Nous recommencerons.. Je te le promets. » Dit-elle.
C'est alors que les serveurs apportèrent les plats. Ils amenèrent une petite desserte aussi pour pouvoir tout poser. Alice se servit tout de suite un second verre de rosé, et regarda l'ensemble des plats sur la table. Il y en avait assez pour nourrir un régiment. Eliakim c'était un peu laissé emporter, c'était évident à présent. « En effet j'ai peut-être abusé... » Abusé oui... Alice regarda les deux serveurs partirent avec un sourire. Ils se retrouvaient à présent devant cette montagne de nourriture, et cela était presque scandaleux sachant qu'ils ne pourraient pas tout manger tout seul. « Mon père ne supportait pas la misère. Il méprisait les gens modestes et les miséreux... » Elle fronça les sourcils et suivit le regard de son amant. Plus loin, au bord du chemin un SDF attendait sous le soleil de plomb pour manger. Alice donnait dés qu'elle le pouvait, mais Eliakim fut plus rapide qu'elle et s'empara d'une assiette pour la remplir de nourriture. Alice n'avait jamais été au contact de la misère et de la pauvreté. Même dans ses amis elle se refusait de voir des boursiers ou des gens modestes. Sans doute parce qu'ils n'avaient le prénom qu'elle appréciait pour être dans le haut du panier. Elle marchait principalement par fréquentation et par réputation. Quelqu'un de modeste ou de miséreux ce n'était pas assez prestigieux pour elle. Elle ne les méprisait pas plus que cela cependant. A Oxford leur véritable ennemie c'était Daisy Hamilton, la propre fille du Doyen qui faisait tout pour les mettre à la porte. Alice ne la soutenait pas plus que cela dans ce projet. Elle les laissait vivre et préférait les ignorer la majorité du temps. « Excuse moi... » Elle acquiesça et le regarda partir avec une assiette énorme et la carafe d'eau. Elle prit son verre de rosé et en but une gorgée.
Il parlait toujours de son père avec une voix emplie d'une colère sourde. Elle avait bien connu le père d'Eliakim pour avoir travaillé avec lui, et il y avait toujours eut chez cet homme quelque chose qui l'avait mise terriblement mal à l'aise. Outre le fait qu'il ait essayé de coucher avec elle. Ce qui lui avait valu une magnifique gifle en public. Il avait un regard, une attitude qui lui faisait... peur. Eliakim revint après avoir fait son acte de bonté et Alice tourna un regard plus soucieux vers lui. « Il y a... quelque chose d'inquiétant chez ton père. Je... qu'est-ce qu'il cache ? La majorité du monde sait aujourd'hui qu'il ait un homme infidèle et volage. » Dit-elle en mimant un air du genre tu as de qui tenir en se moquant gentiment de son amant. Mais elle reprit très vite son air sérieux. Elle connaissait le monde du pouvoir et des puissants. Elle y évoluait depuis son plus jeune âge. Elle savait que la fidélité était plus une rareté qu'une règle, et son père faisait parti des gens qui respectait leur femme. Chaque fois qu'il avait été marié il n'y avait que sa femme. Même la mère d'Oliver, morte d'une cancer avait été la prunelle de ses yeux. Mais pour la majorité ce n'était pas le cas. Les hommes de pouvoir voyaient les femmes comme des choses acquises qui allaient de paire avec leur richesses. Mais pour ce qui concernait le père d'Eliakim le malaise qu'Alice avait ressenti en sa présence était plus présent que cela. « Il y a plus que cela, je me trompe. Il y a des secrets de famille dont tout le monde ignore l'existence... » dit-elle en tournant son regard vers Eliakim. Sa cigarette était consumée à présent, mais elle s'en fichait. Elle le regardait, soucieuse, inquiète. Réalisant soudainement qu'effectivement il avait encore de lourds secrets pour elle.
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MessageSujet: Re: Find me in wonderland. ALIKIM   Find me in wonderland. ALIKIM EmptySam 15 Aoû - 22:45

Alikim

« Find me in Wonderland »

Pour Alice il serait capable du meilleur et en même temps du pire. En un regard elle peut le faire entrer dans des colères noires et violentes, comme lui faire avoir des gestes d'une incroyable bonté. Il veut la rendre fière, qu'elle soit heureuse de se promener à son bras. Que plus tard lorsqu'il ira dans des galas de charité, qu'il ira présenter ses projets en tant que grand professeur, elle soit heureuse d'être appelée Madame Crowlley. Il veut faire d'elle une épouse comblée, fière, heureuse, mère surtout. Il veut présenter ses projets en face de sa femme qui le regardera avec un regard plein d'amour, il veut ne voir qu'elle dans une assemblée de professeurs prestigieux. Il déplacerait des montagnes si elle le lui demandait, bon il ne sait pas comment mais au fond de son regard il trouverait la force et la solution pour tout faire. Alice ne réalise pas le pouvoir qu'elle a sur lui, elle peut faire d'Eliakim tout ce qu'il veut. Même se réconcilier en apparence avec son père, si seulement la belle blonde le lui demandait. Il ne sait pas où il trouverait la force de pardonner à son paternel, mais il en serait capable. Alors lorsqu'elle lui parle de la gifle de son oncle, il serre le poing discrètement, sous la table. Elle ne doit pas le voir, cela pourrait la vexer. Pourtant la seule pensée qu'on touche sa femme, fait rager Eliakim. Elle lui appartient et ça même si ils ne se voyaient plus. Une seconde elle parle de son cousin, il hoche la tête lorsqu'elle lui demande si il voit de qui elle parle. Angelus est souvent apparu sur l'instagram de la belle, c'est un beau jeune homme au charme ravageur. Et même si il ne l'avoue pas, il a eu peur qu'il soit son nouveau compagnon.

Avant qu'elle avoue qu'il est seulement son cousin. Juste un membre de sa famille, aucun menace. Dans un silence lourd elle parle de sa mère, il ne relève pas. Il ne se le permettrait pas. D'après ce qu'il a entendu, physiquement Alice ressemble beaucoup à sa mère. Il sourit à cette pensée et lève vers sa femme un regard très doux. Alors qu'elle termine sa phrase il pose sa main sur celle de la belle blonde, comme pour lui signaler qu'il est là. Qu'il la soutien et qu'il sera toujours là quoi qu'il arrive. Il sait comme le sujet de sa mère est sensible, il ne veut pas le lui rappeler, surtout si cela doit lui faire mal. Heureusement elle change de sujet pour une question tellement gênante, que Eliakim sent son visage se colorer d'une jolie couleur rouge, assez peu discrète. Il se tortille sur sa chaise, mal à l'aise alors qu'il répond aux questions qu'elle lui pose. « Je ne suis pas choquée. Je voulais m'assurer que ce n'était pas un rêve plutôt qu'un souvenir. » Il sourit. Non ce n'était pas un rêve, bien au contraire. « J'aime t'avoir en mon pouvoir de la sorte. C'était la première fois et c'était... grisant. Il n'y a pas de raison que seul Leigh puisse en profiter. » Là un petit rire franchit la barrière de ses lèvres alors qu'il ne cesse de regarder sa femme. Lentement elle s'approche de lui et vient l'embrasser, mais ce n'est pas un baiser chaste, au contraire. C'est une invitation à la débauche et au sexe qu'elle lui lance là, du bout des lèvres. Il gémit presque contre ses lèvres alors qu'il pose ses mains sur la visage d'Alice pour la tenir plus proche de lui encore un instant. « Je suis là pour réaliser tes plus sombres fantasmes, Chéri. Nous recommencerons.. Je te le promets. » Il la regarde et se mord la lèvre. « Quand tu veux... Et c'est mon dernier fantasme. »

Le serveur revient et pose les plats devant eux. Sans laisser à la belle le temps de répondre à la phrase qu'il vient de prononcer, il emmène à l'homme une assiette de nourriture et une carafe d’eau avant de revenir vers sa femme. Comme si rien n'était il s'assoit devant elle et appelle le serveur d'un geste de la main. Il demande une autre carafe d'eau qui rejoint la table presque aussitôt. « Il y a... quelque chose d'inquiétant chez ton père. Je... qu'est-ce qu'il cache ? La majorité du monde sait aujourd'hui qu'il ait un homme infidèle et volage. » Elle lui fait un petit signe, il lève les yeux au ciel avec un sourire tout de même. Parler de son père le rend nerveux et tendu. Au moins elle le fait sourire. « Il y a plus que cela, je me trompe. Il y a des secrets de famille dont tout le monde ignore l'existence... » Il baisse les yeux, de plus en plus mal à l'aise. Nerveux, ses mains commencent à trembler sans qu'il ne puisse lutter. Ils ce sont promis une honnêteté sans faille, ils ont jurés de tout se dire. Sans un bruit un plonge dans ses souvenirs et cherche les mots pour expliquer les choses à Alice, mais comment expliquer, excuser la violence d'un père envers son enfant ? Elle est déjà au courant que son père était violent, mais elle ne sait pas tout évidemment. Elle ne peut pas tout savoir. « Mon père trompait ma mère tu le sais. Lorsqu'il allait voir ses maîtresses il me prenait avec lui. Il disait à ma mère qu'il m'emmenait voir des matchs où je ne sais quoi. En échange il me payait même si je jetais au feu l'argent qu'il me donnait en échange de mon silence. Lorsque j'ai eu 13 ans j'ai osé me rebeller contre ses pratiques. Il m'a frappé la tête contre le tableau de bord de la voiture, me brisant la mâchoire et deux dents. » Avoue Eliakim dans un murmure, honteux. « Lorsque je suis né ma mère a eu une hystérectomie car elle avait perdue trop de sang. Cette opération consiste à enlever partiellement où totalement l'utérus, stérilisant complètement la femme. Mon père n'est pas allée la voir à l’hôpital, il est seulement venu me voir. Ma mère n'était qu'une reproductrice pour lui, il ne l'a jamais vraiment aimé. » Il s'arrête et rempli leur verre de rosée frais. Il ajoute un glaçon dans le liquide alcoolisé. « Comme tous les enfants je ne faisais pas mes nuits et les premiers temps ont été dur pour ma mère. Elle s'occupait seule de moi, mon père ne supportait ni mes cris, ni même ma présence. Je suis fier de l'avoir poussé à bout même à l'age d'un mois. » Ajoute Eliakim, pas peu fier. « Enfin vers l'âge de 2/3 ans ma mère m'a faite garder par des nourrices. Tant que j’obéissais à mon père tout allait bien, les violences ont commencées vers mes 11 ans. Quand je me suis rebellé quoi... Je n'étais pour lui que la suite de son nom et lorsque je n'ai pas été comme il le voulait, droit, obéissant, méprisant envers ma mère, et bien il a commencé à me frapper. » Il attrape son verre et boit une bonne gorgée de rosée pour faire passer la vague de souvenirs. « Je prenais un plaisir malsain à lui désobéir, juste pour le voir hurler de rage. Je refusais d'être comme lui... Il est pathétique. Tu verras sur internet et dans les journaux qu'il est décrit comme un homme charmant, galant et bon vivant. Il est tellement manipulateur, tu ne peux pas imaginer à quel point. » Il s'arrête et reprend son souffle avant de continuer. « Je porte sur la cuisse droite une cicatrice tu l'as sûrement déjà vue. Mon père m'a chaleureusement planté une fourchette dans la cuisse lors d'un repas, parce que je m'amusais à le contre-dire dans tout ce qu'il disait. » Lance Eliakim avec un sourire. « Et ma fierté est de n'avoir lâché aucun son, à son grand désespoir. »

Avant de poursuivre il attrape une tielle et la pose dans l'assiette d'Alice, ainsi que quelques spécialités pour accompagner le tout. Lui même attrape un morceau de pain gratté à l'ail et le croque, avant de reprendre en plongeant cette fois-ci, ses yeux dans le regard de la belle. « La suite est bien pire Alice. Tu es sure de vouloir tout savoir ? » Demande le professeur avec un petit sourire, son histoire est tout sauf drôle. « Si je me suis fait tatouer l'intégralité du dos, c'est pour cacher les cicatrices que mon père a laissé avec sa ceinture. Seul Leigh et Rae ont vu à quoi ressemblait mon dos avant le tatouage. La dernière raclée qu'il m'a administré était lorsque j'avais 15 ans. Je ne sais même plus pourquoi, je l'avais sans aucun doute encore contre-dit. Bref il m'a suivi jusqu'à ma chambre et m'a cogné pendant plusieurs minutes, je suis incapable de te dire combien de temps. Heureusement ce soir là ma mère rentrait plus tôt du travail, elle était avocate et très occupée, il s’arrangeait toujours pour qu'elle ne voit rien. Il me menaçait de s'en prendre à elle si j'osais le dire à quelqu'un. Elle est arrivée et c'est interposée, il m'aurait tué. J'étais dans un sale état... C'est la première fois que je voyais ma mère pleurer. » Son regard se voile mais il veut poursuivre. « Elle n'a jamais rien vue. Enfin si quelques bleus lorsque j'étais plus jeune et qu'elle me voyait torse-nu, mais elle pensait que c'était le résultat des bagarres avec les copains. Rien n'aurait accusé mon père. Après cet épisode là elle m'a soignée et m'a protégée de sa violence, il ne m'a plus touché. De toute façon je ne rentrais que rarement chez moi, pour dormir et encore ! C'est là que j'ai commencé à traîner avec des hooligans qui m'ont jurés de venir si j'avais un jour le moindre problème. A 18 ans je suis entré à Oxford, je n'ai plus jamais voulu vivre sous le même toit que ce monstre qui me sert de père. Avant de découvrir finalement que j'ai deux frères et une sœur... » Voila son histoire est terminée. Il s'arrête et adresse un pauvre sourire à la belle. Elle sait tout, totalement. « Je pense que je l’exaspérais, je n'étais pas tel qu'il le voulait. Cela a déclenché en lui une violence qui était apparemment déjà là. Il n'a jamais touché ma mère. J'ai... De toute façon fait en sorte qu'elle soit assez surveillée pour que jamais il ne puisse la toucher. »

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MessageSujet: Re: Find me in wonderland. ALIKIM   Find me in wonderland. ALIKIM EmptyVen 21 Aoû - 0:58

Find me in Wonderland
Alikim
Le regardant dans les yeux elle découvre une nouvelle personne, comme si soudainement elle oubliait tout ce que l'on pouvait raconter sur lui, tout ce qu'elle avait cru durant les premières années de leur relation. Alice accordait beaucoup trop d'importance à l'image, à la réputation, aux rumeurs, elle le savait, mais elle avait grandi dans un monde où tout n'est qu'apparence et non-dits. L'hypocrisie faisait partie de son éducation, tout comme la manipulation, le mensonge, le chantage, les menaces. Elle pouvait vivre avec tout cela sur la conscience, sachant qu'elle avait fait virer des élèves avec un avenir brillant parce qu'ils avaient approchés Eliakim de trop près, ou parce qu'ils s'en étaient pris à l'un de ses amis. Alice n'avait pas de remords, pas de scrupules à s'attaquer à ceux qui n'avaient pas la force de se battre. Elle avait l'esprit combattif, et elle n'avait pas de limite. Mais l'image avait une grande importance dans sa vie. Son père lui avait toujours appris à être parfaite, à toujours paraître comme étant la jeune fille la plus douce et charitable qu'il soit. A Oxford elle avait sa réputation, mais dans le monde elle était souvent vue dans des galas de charités, organisés par l'Aloysius club, ou à des compétitions d'équitation qu'elle remportait haut la main. Elle était vue entourée des jeunes gens les plus prometteurs de leur temps et les plus admirables : Daisy Hamilton, Catherine Blackbird, Angelus Debussy…
Mais dés lors qu'elle avait annoncé la présence d'un homme dans sa vie son image avait été détérioré et elle le savait. Parce que l'image d'Eliakim n'était pas des plus reluisante. Malheureusement le monde ne retenait pas seulement ses recherches et ses conférences sur les maladies les plus terribles de notre temps. Les gens retenaient aussi les articles critique de l'Oxymoron qui montre Eliakim comme un coureur de jupon, toujours en présence de nouvelles personnes. Les journalistes retenaient les photos le montrant fumant, jouant de l'accordéon complètement ivre, lui embrassant un homme, lui en compagnie de jeune étudiante à peine majeure… Voila ce qu'ils retenaient d'Eliakim, et voire la jeune et influente Alice Kensington a son bras avait défrayé la chronique durant des mois. Encore plus lorsque Leigh était revenu dans l'horizon. L'amour naissant du jeune couple était vite devenu une belle manière de critiquer un monde d'hypocrisie et de mariage arrangé, laissant de côté les possibles sentiments des deux protagonistes. Jusqu'à Las Vegas, se ridiculisant, ivres et drogués, les deux amants se mariant dans des vêtements trop petits pour eux. Une photo immortalisant cet instant terrible. Une photo qui avait terminé de réduire la réputation d'Alice a néant.

Elle était partie. Disparaissant de la vue des journalistes et des paparazzis. D'Eliakim aussi, pour se faire oublier. Pour les faire oublier. Elle était revenue à Oxford incognito, postant une simple photo sur Instagram. Aucun journaliste ne l'avaient retrouvés, aucun paparazzi pour la prendre en photo. Elle reprenait le contrôle et elle adorait cela. Ce voyage à St. Tropez était une aubaine. Seuls au milieu de la nature verdoyante ils écoutaient les chants des cigales et se grisaient d'être simplement l'un avec l'autre. Rien d'autre n'importait à cet instant précis. Ils se regardaient dans les yeux, se souriant, incapables de rester un moment sans toucher l'autre. Désireux de rester dans ce rêve pour longtemps encore. Terrifié à l'idée de se réveiller et de se rendre compte que tout cela n'est que le fruit d'un cerveau en manque et malade.
Pour l'heure Alice profitait de cette intimité nouvelle pour découvrir Eliakim et pour mettre un terme à tout ce qui avait été source de peine pour tous les deux. Ils se parlaient à coeur ouvert pour la première fois depuis qu'ils sortaient ensemble, sans hurler, sans crier, sans violence. Ils se parlaient simplement, et c'était agréable. Elle se doutait que ce ne serait pas toujours comme cela. Ils avaient tous les deux des manières de vivre et de voir les choses très différentes, et elle ne doutait pas que sa manie de faire le mal autour d'elle finirait par rendre Eliakim complètement dingue. Mais pour l'heure les temps de disputes étaient encore loin d'eux. Ils se retrouvaient, ils se découvraient. Pour la première fois de sa vie elle créait une relation sans hypocrisie, sans mensonge. Changeant de ce qu'ils avaient construits lors de ces six dernières années. Elle lui avait menti sur ses sentiments durant tout ce temps, refusant de se laisser aller à l'aimer au plein jour, et il avait refusé de s'élancer dans une relation où il avait peur de perdre encore des plumes. Il avait tenté de se persuader qu'il était un homme bien, qu'il n'avait pas besoin d'Alice Kensington, elle avait tenté de se persuader qu'il n'était pas l'homme qu'il lui fallait, qu'il n'était pas le prince charmant. Ils s'étaient mentis à eux-même. Ils l'avaient compris à présent.

Pour l'heure alors qu'ils passent sur des sujets délicats et brûlant, la jeune femme décide de poser une question plus gênante que profondément douloureuse. Ses souvenirs de Vegas lui reviennent en flash et il semblerait qu'elle ne s'était pas trompé sur les nouvelles manières de faire l'amour qu'ils avaient expérimentés là-bas. Depuis six ans qu'ils couchaient ensemble elle hallucinait toujours de voir qu'il pouvait lui faire découvrir de nouvelles pratiques, et que c'était de plus en plus bon de coucher avec lui. Jamais sans doute ils ne pourraient s'arrêter de faire l'amour, désireux de trouver tous les moyens de rendre l'autre complètement fous. Mais ce qu'elle avait essayé à Vegas elle ne l'aurait pas fait si elle n'avait pas été ivre et droguée, elle le savait. Jamais sans doute elle n'aurait osé, et jamais lui ne le lui aurait demandé. Non-dit. Pourtant il était évident que cela avait marqué un temps fort dans leurs expériences sexuelles. « Quand tu veux… Et c'est mon dernier fantasme. »  Elle sourit. Quand elle veut… sans doute après quelques verres de rosé tout de même. Ce n'était pas une des choses les plus naturelles qu'elle ait fait, et elle aurait trop peur de ne pas s'y prendre convenablement. Elle ne se souvenait pas de tout, encore moins comment elle en était venue à prendre le gode pour posséder son homme à son tour. C'était délirant. « Ton dernier fantasme pour le moment… Nous avons toute la vie pour fantasmer. »  Dit-elle en levant un sourcil.
C'est ce moment que le serveur choisit pour venir poser les plats devant eux, Eliakim prenant une assiette pour la mener à un SDF. Alice le regarde faire, intriguée par ce qu'il vient d'annoncer sur son père. Elle avait travaillé avec Eliakim Crowlley Senior pendant presque six mois l'année précédente et cela avait laissé un gout amer dans sa bouche. Outre le baiser qu'il lui avait volé, il était un homme avec un regard cruel et inquiétant. Alice n'était pas impressionnée par ce genre de personnage en général, et elle jouait même à les chercher. Mais en ce qui concernait le père d'Eliakim la situation était étrange. Il l'avait fiancée à son fils, lui promettant sa main, et cela ne l'avait pas empêcher de chercher à la conquérir. Elle avait toujours fait en sorte de ne pas se retrouver totalement seule avec lui, inquiète à l'idée de ce qu'il aurait pu se passer. Elle avait beau être sportive, elle n'était pas aussi forte que lui et elle le savait. Elle n'aurait sans doute pas pu lui résister bien longtemps. Et elle le sentait capable de tout, surtout du pire. Cet homme n'avait pas de limite, pas de morale, et pas de sentiment. S'il jouait le jeu social de l'hypocrisie et du mensonge il était pourri jusqu'à la moelle, oubliant que tout cela n'est qu'un jeu. Il vit ainsi. Sans limite, au-dessus des lois. Au-dessus de tout.
Alors elle partage ses sentiments avec Eliakim, désireuse de comprendre. Qu'est-ce qu'il lui cache encore ? Elle a besoin de savoir, elle a besoin de comprendre. Elle sait qu'Eliakim a prit certains traits de son père, que physiquement il lui ressemble énormément… Elle pense un court instant à la dernière dispute qu'ils ont eu, quand il a découvert les manigances de leurs pères. Le regard fou, et fiévreux d'Eliakim. Capable de tout. Sans limite… Un court instant elle avait été terrorisé. Et elle avait retrouvé ce sentiment aux côtés de son père. Elle se retient de le lui dire, refusant de penser à cet épisode particulièrement touchant. Elle ne veut pas lui faire plus de mal encore. Elle sent que parler de son père le rend tendu et nerveux. Il est droit comme un i, le regard fuyant, les traits de la mâchoire serrés, les poings fermés. Un instant elle pense que s'en est trop pour lui et qu'elle n'a pas le droit de lui faire endurer cela. Elle s'apprête à revenir sur sa question quand il se met à lui parler.

Il ne lui omet aucun détail et la jeune femme reste muette, l'écoutant avec attention. La manière dont son père essayait de corrompre son fils alors qu'il trompait sa mère. La manière dont il la puni la première fois en projetant sa tête contre le tableau de bord alors qu'Eliakim n'avait que treize ans. Elle sent la nausée la saisir, et inspire profondément pour ne pas être malade. Elle n'ose croire que ce genre d'agissement soit possible d'un père envers son fils. Et elle se félicite d'avoir le père qu'elle a. Lord Kensington n'était pas l'homme idéal, il paraissait froid et n'était pas du genre à être câlin et cadeau. Mais jamais il n'avait levé la main sur sa fille. Jamais il ne lui aurait fait le moindre mal. Jamais il n'avait fait passé une de ses grenaches avant Alice et celle-ci s'amusait à le leur rappeler quand ces pétasses sortaient de la chambre de son père le matin. Elle regardait Eliakim alors qu'il lui racontait son histoire, touchée, perdue, compatissante.
Il lui parle de sa naissance, de la manière abjecte que son père avait de traité sa femme à l'époque déjà. Elle était là pour lui faire un héritier, rien de plus. Est-ce qu'il l'avait aimé un jour ? Est-ce qu'il était à ce point persuader que rien ne pouvait être mieux qu'un mariage arrangé ? Est-ce que c'est ainsi qu'il voyait Alice ? Est-ce qu'il avait voulu la marier à son fils pour qu'elle lui fasse un enfant ? Et que ferait-il de leur enfant par la suite ? Le nouvel héritier de Burberrys puisqu'Eliakim le refusait ? L'angoisse saisit les tripes d'Alice qui s'assit sur sa chaise et releva ses genoux contre sa poitrine, s'enfonçant un peu plus contre le dossier. Elle se rend compte à présent qu'elle est peut être un pion sur l'échiquier de folie de son beau-père. Il l'a intégré au jeu avant même qu'elle ne prenne conscience des règles. Elle écoute Eliakim parler sans le regarder, visualiser les atrocités que son père a pu lui faire endurer. Silence. Elle entend les glaçons du verre d'Eliakim tinter contre le verre. Il boit quelques gorgés. Elle reste sans parler, le regard dans le vide. Il parle de ensuite de son enfance, du fait de ne pas faire ses nuits, du fait d'être éduqué par des nourrices - comme elle, Oliver et Angelus en outre. Et du début de son cauchemars. Onze ans.
Elle, à l'âge de onze elle était une pré-adolescente qui regardait les employés de maison de haut, et refusait qu'on lui dicte sa manière de penser, qui refusait de manger à la table des maitresses de son père, et qui avait reçu son premier cheval en cadeau. Elle n'avait plus sa mère, certes, et l'absence était horrible. La jeune Alice s'était forgée une carapace dont seul Angelus avait les clés pour voir tout ce qu'elle gardait au fond. Mais elle ne pleurait pas, jamais. Elle était capricieuse et gâtée. Elle n'était pas malheureuse. Elle ne l'avait jamais été. Pendant ce temps Eliakim subissait les foudres d'un père ivre de pouvoir. Un pouvoir qu'il n'arrivait pas à exercer sur son fils. Alice sentait la nausée monter dans sa gorge et déglutit avec difficulté. Silence. Eliakim boit encore. Hypocrite et manipulateur son père a eut plusieurs prix d'homme d'affaire de l'année. Elle l'a déjà vu et revu dans les magasines, même quand elle était plus jeune. Lorsqu'elle avait quinze ans - et qu'elle avait commencé à faire parler d'elle dans les journaux - elle portait principalement et presque exclusivement du Burberrys. Elle avait voué un culte à cet homme méprisable et s'en voulait terriblement pour cela aujourd'hui. Si jamais elle avait su à l'époque… Manipulateur il l'était, c'était évident. Alice en avait eut un aperçu quand elle travaillait avec lui, et n'avait pas eu le courage de tout dire à Eliakim. Est-ce qu'il avait su pour les mains baladeuses de son père, pour sa bouche brisant les lèvres d'Alice, pour ses allusions et ses murmures au creux de l'oreille de la jeune femme. Sans doute pas. Et elle n'en dirait rien. Elle avait fini par gifler le grand Crowlley devant une assemblée de journalistes et de personnes du métier. Cette gifle avait fait parlé d'elle. Suite à cela l'annonce du divorce du grand Patron de la marque anglaise, on pouvait dire que la réputation du père d'Eliakim était mise à mal. Alice sourit. Elle ne fera rien pour l'épargner.

Il lui parle d'une cicatrice qu'il a eu mollet. Elle n'avait remarqué - évidemment - mais apprendre d'où elle venait la révulsa. Est-ce que cet homme s'était arrêté à un moment ? Elle avait l'impression que tout s'accumuler et que le père d'Eliakim n'avait pas de limite, jamais. Qu'il était capable de tout, et surtout du pire. Elle s'assit en tailleur sur son siège, et regarda Eliakim lui servir une assiette copieuse. Mais elle n'avait pas faim. Elle ne pourrait rien avaler pour le moment et elle le savait. Tout cela était trop présent dans son esprit. Elle pouvait tout imaginer dans son esprit, et elle sentait une colère sourde et immense l'envahir. Elle déglutit encore une fois. Difficilement. Elle le voit prendre une morceau de pain et se tourne vers lui. Elle croise son regard. « La suite est pire Alice. Tu es sur de vouloir tout savoir ? »  Elle reste une seconde sans parler, le regard dans celui d'Eliakim. Oui, elle veut savoir. Alors elle acquiesce, silencieuse, incapable de sortir un mot. Elle veut savoir. Elle veut connaitre son histoire.
Alors il lui assène le coup finale. Quinze ans. A l'âge de quinze ans son père a failli le tuer, parce qu'il n'était pas le fils qu'il espérait. Elle comprenait à présent. Elle comprenait tout avec une clairvoyance nouvelle sans pour autant réussir à mettre de mot exacte sur ce qu'elle ressent. Elle comprenait ses réactions, elle comprenait sa révulsion pour son père, son regard haineux sur ce dernier, et le refus de le voir s'approcher d'elle. Elle ne l'avait pas écouté, elle s'était mise en danger sans même s'en rendre compte. Sa mère ne savait pas. Sa mère n'avait rien vu. Elle l'écoutait déculpabiliser sa mère, justifiant le fait qu'elle n'ait rien vu, qu'elle n'ait jamais rien su. Les gens ne veulent bien voir que ce qu'ils sont prêts à accepter. Alice ne le savait que trop bien. L'homme a une capacité étonnante à voiler son regard devant l'horreur qui l'entoure. Elle-même était ainsi, après tout elle n'aurait jamais cru tout cela possible. Elle devait le digérer, l'accepter, vivre avec à présent. Elle regardait Eliakim alors qu'il terminait son histoire. Deux frères et une soeur. Arabella. Elle connaissait la jeune femme, et elle l'appréciait même. Elle était le genre de demoiselle que l'on prenait plaisir à découvrir. Intéressante, joviale, chaleureuse. Loin d'être proches, les deux jeunes femmes s'appréciaient pourtant. Et deux frères ? Aucune limite .
Un court instant elle se demanda si son père lui aurait caché la présence de demi-frère et soeur. Sans doute pas. Après la mort de la mère d'Alice il avait refusé d'avoir d'autres enfants, et il faisait en sorte de ne pas en avoir. Alice était sa perle, son bijou, son trésor. Elle le savait, elle en avait joué enfant pour avoir ce qu'elle désirait. Mais jamais elle n'aurait fait de mal à son père. Jamais il ne lui aurait fait le moindre mal. C'était Alice et papa contre le reste du monde. Elle avait eut de la chance, elle le sentait à présent.
Elle sentait sa gorge se serrer, et alors qu'Eliakim terminait en annonçant qu'il faisait surveiller sa mère, la jeune femme sortie son téléphone, choisit le numéro de son père et lui envoya un message : Je t'aime Papa. Un simple message alors que cela fait plusieurs jours déjà qu'ils ne se sont pas donnés de nouvelles tous les deux. Mais elle ressent le besoin violent et puissant de le lui dire. Le besoin d'être proche de son père soudainement. Elle ne sait pas quoi dire, elle reste muette, sans bouger, jusqu'à ce que son portable vibre entre ses doigts. Son père lui répondant : Moi aussi ma fille. Simple. Rien de plus, mais elle se sent respirer à nouveau plus librement.

Elle pose son portable sur la table, et déplie ses jambes pour s'asseoir à nouveau convenablement. Eleanor était protégée. Et lui ? Que se passerait-il si son père revenait ? Et elle ? Et leurs futurs enfants ? Bien trop de questions qui soudainement angoissaient Alice. Elle était rentrée dans le jeu. Elle avait assez d'éléments en sa possession pour le faire tomber de toute façon. « Tu n'as jamais pensé à… parler de tout cela ? La réputation de ton père et son image sont mises à mal depuis… La gifle et l'annonce du divorce. Il est plus vulnérable que jamais. Il est peut être temps de le faire tomber pour de bon ? » proposa-t-elle. Son regard est dur, sans le moindre signe de remord ou de regret. Sans le moindre signe d'empathie, jamais. Elle le regarde droit dans les yeux. Elle ne baissera pas le regard. Elle sent le désire de le protéger lui, de faire en sorte que toute cette histoire soit derrière lui. Qu'il n'ait pas l'inquiétude de voir tout cela reprendre de plus belle plus tard. Exorciser le démon. « Je… n'aurai jamais cru que tout cela soit possible… C'est… horrible. » dit-elle en baissant les yeux sur son assiette où sa tiele n'était plus chaude à présent. Elle prit sa fourchette et la planta dans la pâte, faisant des trous sans chercher à la manger. Elle n'avait plus faim, plus pour le moment. Comment détruire un homme aussi influent ?
Une angoisse sourde monte en elle, et elle se tourne avec vers Eliakim. Elle sait qu'elle est sur le jeu à présent, elle le sent. Le regard du père d'Eliakim dans son dos. Elle l'a déçue une fois déjà. Que serait-il capable de faire à présent ? « Il serait capable de tout n'est-ce pas … ? Je ne t'ai pas écoutée, j'ai été… proche de lui. Je suis désolée, je ne m'imaginais pas tout cela. Je le savais… Entreprenant, je ne le pensais pas si violent. J'aurai dû m'en douter cela dit… » dit-elle dans un murmure. Mais elle se laisse pas prendre dans ses souvenirs et ne décroche pas son regard de celui d'Eliakim. « Le jour où nous aurons des enfants… ils ne seront pas en sécurité n'est-ce pas ? » Demande-t-elle. Elle a besoin de savoir. De connaitre toutes les cartes du jeu. Pour mieux jouer à son tour.
Un sourire démoniaque naquit sur les lèvres de la jeune femme. Détruire les autres, c'est ce qu'elle faisait de mieux, et elle se sentait le devoir de faire cela proprement et rapidement en ce qui concernait le père d'Eliakim. Un homme avec autant de tord devait avoir des ennemis. Elle doutait d'être la seule de ses mannequins à avoir subit ses approches. Elle doutait d'être la seule à vouloir le voir descendre de son pied d'estale. Un plan émergeait dans son esprit. Le manipulateur manipulé. Cruelle et insensible, elle serait prête à lui voler son empire, la chose pour laquelle il avait tant oeuvré. Lui prendre Burberrys, son fils, et le laisser sans rien, en taule pour le restant de ses jours. Ce serait si simple et à la fois si jouissif. Si seulement Eliakim était prêt à jouer avec elle… « Nous pourrions aussi… protéger ta mère pour le restant de ses jours. Ne pas prendre le risque de le voir… approcher nos enfants. Et lui prendre tout ce qui compte pour lui. Le détruire parfaitement. » proposa-t-elle en levant un sourcil. Il ne l'a jamais vue jouer à ce jeu, il la connait stratège et manipulatrice. Mais il ne l'a encore jamais vu à l'oeuvre. Terrible et démoniaque.

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MessageSujet: Re: Find me in wonderland. ALIKIM   Find me in wonderland. ALIKIM EmptyDim 23 Aoû - 18:40

Alikim

« Find me in Wonderland »

Il ne c'est jamais livré ainsi à une personne. Même Leigh n'en sait pas autant et pourtant ils ce sont profondément aimés pendant des années. Rae ne sait pas tout également car nul doute qu'elle aurait tuée Eliakim Senior et Liam... Que dire de son meilleur ami qui a également eu une enfance difficile ? Leur père pourraient bien s'entendre concernant la torture et les violences. Il n'a jamais osé en parler à sa mère elle s'en serait trop voulue de n'avoir pas vu, et il préfère mourir plutôt que de lui imposer ça. Il l'aime trop et elle s'en voudrait tellement, la douleur serait telle qu'elle ne s'en remettrait peut-être pas. Alors il n'a jamais vraiment tout dit, il se contentait de raconter ce qu'il voulait en gardant les pires moments pour lui même jusqu'au aujourd'hui. En parler avec Alice lui fait du bien même si il ne le dira pas ouvertement. Elle l'écoute sans juger, sans rien dire, sans doute mortifiée par ce que Eliakim lui dit. Il voit bien qu'elle se décompose à mesure qu'il parle et qu'il n'oublie aucun détail. Si ils veulent être totalement honnête l'un envers l’autre alors il doit tout lui dire. Chose qu'il fait. Une fois terminé il s'arrête et prend une grande respiration, il se sent apaisé et bien plus calme. Est-ce a cause du paysage paradisiaque, du retour d'Alice, de la nuit d'amour qu'ils ont passés ? Peut-être un mélange de tout cela à la fois. Un tout qui a permis de parler pour la première fois.

« Tu n'as jamais pensé à… parler de tout cela ? La réputation de ton père et son image sont mises à mal depuis… La gifle et l'annonce du divorce. Il est plus vulnérable que jamais. Il est peut être temps de le faire tomber pour de bon ? » Il sourit en revoyant la gifle magistrale que Alice lui a collé en pleine conférence de presse. Apparemment son père venait de lui mettre la main au panier, ce qui a fortement déplu à la belle qui lui a collé une gifle magnifique. Ce geste aura fait exploser de rire Eliakim. Il a fortement applaudi sa femme en la retrouvant quelques jours après. « Je ne veux pas le faire tomber. Je veux faire ma vie tranquillement avec femme et enfants. Je me moque de sa fortune, de tout, je veux simplement qu'il laisse ma mère et ma famille tranquille. C'est tout ce qui compte Alice. Il mourra seul avec sa fortune et ce jour là, il n'y aura personne à son enterrement. »

Il lance cela avec tout le détachement dont il peut faire preuve, son père est tellement insignifiant pour lui maintenant. Alors il attrape son assiette et se sert plusieurs choses délicieuses. Avec appétit il mord dans sa tielle encore tiède, avant de plonger son regard dans celui de la belle. Il remarque qu'elle ne mange pas, qu'elle joue avec ses aliments. « Excuse moi de t'avoir coupé l'appétit. » S'excuse Eliakim avec un petit sourire. « Je… n'aurai jamais cru que tout cela soit possible… C'est… horrible. » Oui il le sait, c'est pour cela qu'il n'a jamais rien dit pendant des années. « Ca va je m'en suis sorti. Je suis vivant et bien plus... Fort que lui maintenant. Disons seulement que dans notre rang aisé il n'existe pas d'assistante sociale. » Elle s'excuse de ne pas l'avoir écouté, il lui adresse un signe de la main comme pour lui signifier que ce n'est pas grave. Il n'est pas vexé il comprend, son père a attrapé un nombre incalculable de jeunes filles dans ses griffes. Juste à cause de ses belles paroles et de son charme. Car il faut l'avouer, Eliakim Senior est un très bel homme, ce qui lui permet de cacher sa violence sous un masque parfait. Il prend un autre morceau de sa tielle alors que Alice parle de leurs enfants. Il s'arrête, repose sa nourriture et prend une gorgée de rosée pour faire passer le tout. Lentement ses mains commencent à trembler à l'idée que son père touche un de ses enfants. « Je refuse que mon père approche nos enfants. Ils auront un très bon grand père avec ton propre père mais pas le mien. C'est clair ? Je le refuse, totalement. A la clinique, en grandissant, jamais ils ne connaîtront mon père. Si il touche un de mes enfants je... Ne pourrais pas résister à la colère. »

Là il voit un sourire naître sur les lèvres de sa femme. Interrogatif il lève un sourcil vers elle, alors qu'elle semble avoir une nouvelle lueur démoniaque dans les yeux. Un instant, seulement un instant elle lui fait peur. « Nous pourrions aussi… protéger ta mère pour le restant de ses jours. Ne pas prendre le risque de le voir… approcher nos enfants. Et lui prendre tout ce qui compte pour lui. Le détruire parfaitement. » Il la connaît joueuse, stratège, manipulatrice. La réputation d'Alice n'est plus à faire mais il ne l'a jamais vu avec cet air mauvais au fond du regard. Intrigué il picore dans son assiette sans la lâcher des yeux. « Qu'est ce que tu me proposes ? » Demande le professeur alors qu'il sent qu'il ne devrait pas prononcer ces mots. Il va jouer un jeux dangereux, il va se lancer sur une piste qu'il ne connaît pas.

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MessageSujet: Re: Find me in wonderland. ALIKIM   Find me in wonderland. ALIKIM EmptyLun 24 Aoû - 22:16

Find me in Wonderland
Alikim
La sincérité dont faisait preuve Eliakim était presque trop pour Alice. Elle l'écoutait parler et à mesure elle avait l'impression que transpercer la souffrance de l'enfant qu'il avait été. Son père lui avait volé une enfance heureuse pour en faire un calvaire, et la nausée envahie la jeune femme. Elle ne pouvait pas accepter que l'on fasse du mal à un enfant. Sans comprendre ce besoin constant qu'elle avait de les protéger, elle refusait toute personne ayant fait souffrir, ou même pleurer injustement un enfant. C'est pour cela qu'elle s'occupait du Mini-club d'équitation au centre équestre d'Oxford. Autant qu'elle pouvait elle essayait de donner de la joie, du bonheur aux enfants qui venaient pour monter les petites poneys. Elle aimait les voir sourire et rire, jouant à laver les animaux, leur donnant des carottes et des morceaux de pain. La joie d'un enfant est radieux, rien n'illumine plus la vie d'Alice. Le sourire, la joie, l'étoile qui brille aux fond du regard d'un enfant qui est heureux. Elle vit pour cela, en partie. Elle vit pour Eliakim aussi, et son plus grand souhait est de lui faire des enfants un jour. Pas pour le moment, le terrible traumatisme d'avoir vu son bébé mort-né la hantait toujours. Sans doute car elle était profondément touchée parce qu'il pouvait arriver à un bébé. Un enfant. Un être fragile, vulnérable, mais profondément intelligent. Elle refusait de parler bêtement à un enfant comme s'il était incapable de comprendre. Ils comprennent beaucoup de choses, beaucoup trop de choses. La preuve en était d'Eliakim, qui avait bien compris - sans qu'il ait besoin de les formuler - les règles de survis auprès de son père.
Mais son homme était une tête brûlée, et elle ressentait dans son récit déjà l'émergence d'un esprit libre et têtu. Il a toujours été ainsi, la voila rassurée. Il avait toujours dit non ce qui l'emmerde, et refusait de plier l'échine devant ceux qui ne sont pas à la hauteur de ses attentes. Un héros, il était son héros. En elle, la vibration maternelle hurlait au scandale, et comme toujours quand il s'agissait d'injustice elle réclamait son dû. Que justice soit faite, refusant l'idée qu'un tel homme puisse jouir de la vie parfaite qu'il s'était constitué. Toujours patron d'une des entreprises les plus lucratives d'Angleterre. Toujours respecter par ses collègues, entouré de Mannequins qui pour la plupart pensent devoir coucher avec lui pour garder leur place. Alice avait eut la chance de pouvoir se refuser à lui, car sans doute elle n'avait pas que Burberrys dans sa vie. C'était un amusement, une manière de faire parler d'elle pendant un temps. Mais rien de plus. Elle avait quitté sa place aussi facilement qu'elle l'avait trouvé. Mais d'autres n'avaient que cela pour vivre. Elle ne pouvait pas accepter qu'un homme aussi pourri puisse rester impuni, c'était impensable dans son esprit. « Je ne veux pas le faire tomber. Je veux faire ma vie tranquillement avec femme et enfants. Je me moque de sa fortune, de tout, je veux simplement qu'il laisse ma mère et ma famille tranquille. C'est tout ce qui compte Alice. Il mourra seul avec sa fortune et ce jour là, il n'y aura personne à son enterrement. » Elle soupire, ne sachant comment il pouvait tenir un tel discours. Sans doute parce qu'il avait pris des années de recul, refusant de parler à son père sauf lorsqu'il y était profondément contraint. Et encore il restait très officiel avec lui, sans aucun geste filiale, ou mot intime. Rien qui ne pouvait trahir le fait que les deux hommes portaient le même prénom. Mais qu'adviendra-t-il le jour où Alice donnera naissance à un fils ? Un possible hétitier de la fortune de Burberrys et que le père d'Eliakim reviendra au galop en espérant - sans doute - avoir enfin quelqu'un pour reprendre son affaire et faire prospérer son nom. Car c'est égoïstement ce qu'il désirait et Alice le savait pertinemment. Eliakim Senior voulait que son nom traverse les âges, que l'on se souvienne de lui comme un être qui avait su monter une entreprise immense, reniant un fils indigne - car c'est ainsi qu'il sera présenté - pour attendre la venue du petit fils prodigue. Il voulait un film portant son nom, et des gens s'arrêtant devant lui pour s'incliner. Le jour de son enterrement, s'ils ne faisaient rien, il y aura du monde si. Des gens qui l'admirent et le respectent pour ce qu'il ait aux yeux de tous : un homme riche, influent et charmant. Car c'est ainsi que le monde le voit. Pour l'heure, quelques scandales ont entaché sa réputation mais ce n'est pas suffisant pour le long terme. Alice ne pouvait pas s'en satisfaire, par après ce qu'elle venait d'apprendre. Mais elle ne dit rien.
Il commençait à manger et elle était ravie de voir qu'il avait de l'appêtit. Il reprenait du poids et rien ne pouvait faire plus plaisir à la belle. Elle, par contre, avait le ventre noué pour le moment. Elle jouait dans sa nourriture, incapable d'avaler quoi que ce soit pour le moment. « Excuse moi de t'avoir coupé l'appétit. » Elle haussa les épaules. « C'est rien, ca va passer. » Lui assura-t-elle avec un sourire qui se voulait rassurant. Suite à cela elle lui fit part de ses craintes en ce qui concernaient son père. Elle voulait le faire réagir, l'entendre dire qu'il voulait que justice soit faite. Qu'il voulait que son père paie. Qu'il fasse office d'exemple de ce monde pourri et injuste. Cruel envers les plus vulnérables. Alice ne pouvait pas accepter cela, elle ferait tout - quitte à agir dans le dos d'Eliakim - pour que la morale triomphe de cette histoire. Elle ne pouvait pas croire qu'un être tel qu'Eliakim ait vécu une chose pareille. Il semblait bien plus fort que la majorité des gens, violent et colérique, mais aussi incroyablement joyeux et téméraire quand il le voulait. Rien ne semblait pouvoir l'arrêter dans son élan, et il ne laissait personne lui dictait ses règles. Sans doute car toute son enfance son père avait tenté de lui imposer les siennes. Des règles terriblement cruelles et stupides. L'infidélité, la violence, la menace. Manipulation qu'Alice maitrisait sans doute aussi bien. Malheureusement pour Sir Crowlley. « Ca va je m'en suis sorti. Je suis vivant et bien plus... Fort que lui maintenant. Disons seulement que dans notre rang aisé il n'existe pas d'assistante sociale. » Si. Mais les assistantes sociales ne se déplaçaient que lorsque les preuves sont indiscutables dans ce genre de milieu. Quand la mère d'Oliver était décédée, une assistance était venue pour voir ce qu'il adviendrait de lui. Le père d'Alice l'avait accueilli avec un étonnement incroyable, et Alice même avait découvert l'existence de ce genre de personne qu'à ce moment là. Oliver n'était pas encore majeure, mais le père d'Alice avait déjà pris les papiers d'adoptions. Cependant, elle ne doutait pas que dans d'autres circonstances ce genre de personnes seraient bien plus utile. Mais comment ne pas faire le scandale ? Ne pas risquer de perdre sa réputation et sa place quand on s'attaque aux enfants des puissants ? C'était complexe, incroyablement dangereux, et elle ne s'étonnait pas que personne ne veuille faire ce boulot. Les gens ont peur du pouvoir, autant qu'ils le convoitent et le fantasment. Elle savait cela, elle le comprenait. Mais cela la révulsait. Pour sa part elle s'était forgée sa propre justice et la rendait le plus implacablement possible. Oxford était son terrain aujourd'hui, mais auparavant elle faisait justice chez elle. A sa manière. Parce que personne dans leur milieu n'est vraiment assez courageux pour venir fouiller dans les fonds de tiroir. Tout n'est qu'apparence et sourire détendu. Il est facile de sourire, en réalité, mais il est bien plus dur de regarder au-delà des apparences pour découvrir l'horreur qui se dégage de leur milieu. Est-ce qu'une seule personne autour d'elle n'avait pas souffert ?
Pour l'heure elle était heureuse de voir qu'Eliakim était bien comme il l'était. Vivant, certes, et fort heureusement. Son père ne l'aura pas tuer, et il ne le pourra plus jamais à présent. Alice s'en assurera. Il ne pourra plus détruire Eliakim, de quelques manières que ce fut. Même pas en poussant son fils jusque dans ses derniers retranchements. Colérique comme l'était Eliakim Alice ne doutait pas qu'il fut capable du pire. Le sang de son père coulant sur ses mains, fin d'un calvaire et d'une angoisse qui devait forcément résider quelque part encore en lui. Immense terrifiante mais qu'elle savait plausible. Elle devra être la plus rapide. Lui demandant ce qu'il adviendrait de la relation entre son père et leurs enfants, elle espérait une réaction de sa part. Une approbation au fait de faire payer son père. Mais rien, il était borné, emmuré dans l'idée que son père pouvait rester hors de sa vie s'il le décidait. « Je refuse que mon père approche nos enfants. Ils auront un très bon grand père avec ton propre père mais pas le mien. C'est clair ? Je le refuse, totalement. A la clinique, en grandissant, jamais ils ne connaîtront mon père. Si il touche un de mes enfants je... Ne pourrais pas résister à la colère. » Image probable. De plus en plus. Alice était un personnage public, sa romance avec Eliakim n'était jamais loin des caméras et des appareils photos. Si depuis qu'ils s'étaient retrouvés ils étaient plutôt discrets cela ne saurait pas continuer encore longtemps. Ils reviendront bientôt sur le devant de la scène, et une grossesse ne passera pas inaperçu. Le père d'Eliakim pourrait rester loin de tout cela ? Elle en doutait. Ce ne serait pas logique avec tout le reste. Elle refusait de voir ses enfants mis en danger devant son beau-père. Elle savait que son propre père sera... spécial avec eux, mais tout sauf colérique ou violent. Il leur apprendra sans doute l'art de la manipulation et du caprice - comme il le lui avait appris à elle - mais rien de bien méchant. Ils pourront jouir de chambres immenses, et d'une piscine à leur disposition dans la ville de son père à Londres. Il fera faire des gâteaux par les domestiques et invitera la famille de temps en temps à déjeuner. Plus tard il emmènera ses petits enfants dans les galas de charité, comme il l'avait fait avec Alice. Parce que l'image d'une famille unie était la clé de la réussite de son image et de sa réputation. Une force qu'il avait su préservé, contrairement au père d'Eliakim. Du reste, la voix colérique d'Eliakim ne la rassura pas.
Elle était décidée.
Souriant, machiavélique, elle proposa - pour la dernière fois - à son amant de se venger. Pas une vengeance puérile, mais quelque chose de plus violent. Jamais encore elle ne s'était attaquée directement à un personnage aussi influent et cela l'excitait énormément. Elle avait envie de jouer. Il aimait détruire les autres vulnérables et les faire plier devant lui. Elle pouvait le faire ramper sur le sol jusqu'à ce qu'il ne soit plus qu'un paria aux yeux de la Grande-Bretagne. Il ne sera plus rien quand elle en aura fini avec lui. Il sera l'être sans doute le plus détesté du pays, elle en était sûre. « Qu'est ce que tu me proposes ? » Elle hausse un sourcil et regarde Eliakim dans les yeux. Il a un mouvement de recul comme frappait par la violence qu'il perçoit dans le regard d'Alice. Elle est impitoyable, et n'a jamais aucun regret. Elle a de la pratique, et une soif de justice implacable. Elle inspira et se pencha vers lui. « Tu es sûre de vouloir le savoir chéri ? » Demanda-t-elle. Elle ne jouait pas, ne plaisantait pas. La première fois qu'elle avait détruit quelqu'un elle avait onze ans. C'était l'une des maitresses de son père, une jeune avocate, pimbêche qui pensait être chez Alice comme chez elle. Un matin, alors que la jeune adolescente déjeunait avant de partir en cours, la fourbe descendit de la chambre de son père avec une robe qui appartenait à la défunte mère d'Alice. Celle-ci la reconnut immédiatement. Sournoise, maligne, et surtout implacable, Alice refusa l'idée qu'une des poules de son père traine la mémoire de sa mère dans la boue. L'idée lui vint dés le lendemain soir, se saisissant du portable de la belle alors que celle-ci venait tout juste d'arriver. Le soir venu, Alice fit mine de s'endormir, attendant les gémissements de plaisir au fond du couloir. Elle sortie, se glissa jusqu'à la porte de la chambre de son père, et l'ouvrit silencieusement, et doucement. La poule était au-dessus de son père, gémissant comme une truie alors qu'il la pilonnait. Alice, imperturbable, prit le portable de l'avocate pour filmer la scène, zoomant sur le visage de la jeune femme et sur sa poitrine refaite, alors qu'elle culbutait son père. Elle attendit que la partie se termine. Cinq minutes de pures vidéo pornographiques amateur. Qu'elle envoya à tous les contacts de la demoiselle avec un mot cuisant : Je me suis tapée Lord Kensington, qui veut les détails ? Dix minutes après la réponse d'un certains Smith arriva avec un mail : Tu es très douée... Je veux t'essayer. Envoie moi tes prouesses ici je fais de toi une star. Utilisant l'ordinateur du salon, la jeune Kensington envoie alors la vidéo sur des plateformes d'échange de vidéos, en rappelant à chaque fois le nom et le prénom de la demoiselle. Le lendemain elle était virée. Depuis elle est tombée dans la pornographie. Et plus rien. Elle a tout simplement perdu sa réputation, ruinée sa vie. Et plus jamais elle n'a porté de robes de collection de la mère d'Alice.
Quant au père d'Alice, fort de cette expérience, il porta plainte contre elle pour images discriminante et pornographique, pour l'utilisation et la diffusion et ces images, et il gagna son procès. Il vira l'un des employers de maison pour la forme, refusant de punir sa fille, et n'en parla plus jamais avec elle. Souriant à Alice en quittant la salle d'audience le jour du verdict. Papa et Alice contre le reste du monde.
Aujourd'hui Alice était prête à se battre auprès de quelqu'un d'autre. Pour le père d'Eliakim elle savait qu'il faudrait être plus inventive, et plus adroite que pour cette pauvre avocate. Elle savait que cela demanderait du temps et du tact. Mais elle avait le désire d'essayer. « Je ferai de ton père un paria. Aujourd'hui il est un homme respecté et même adulé dans son milieu. Quand j'en aurai terminé avec lui il sera tellement au coeur de la polémique que l'histoire le barrera des anales de la mode pour le remettre au rend de criminel. Il sera oublié, haï même, et complètement seul. Condamné à n'être plus rien, à n'être personne, à partir loin des grandes villes où les harceleurs lui rendront la vie trop dure. Crois moi... Je peux faire cela. »  Elle parlait avec une conviction folle dans le regard. Un plan commençait à germer dans son cerveau. Elle savait que ce n'était pas encore parfait, mais cela le deviendra. Elle lui expliqua rapidement son idée : « Le fils qui revient auprès de son père, reprend l'entreprise, renvoyant le père au sein du Conseil d'Administration. Profite de cette place forte pour le virer. Sans plus attendre. Le lendemain, à la une d'un journal indépendant l'histoire d'Eliakim Jr. sort en première page. Dans un même temps, d'autres témoignages cinglant sont passés à la télévision et sur internet. L'information s'insinuant rapidement dans les médias et les réseaux sociaux. Partage. Partage. Polémique. Rupture. Il ne faudra pas plus de quelques jours pour qu'Eliakim Senior devienne l'homme le plus détesté d'Angleterre. » Affirma-t-elle, le ton militaire, presque déshumanisé. Et pour qu'Eliakim devienne devienne le chef d'Entreprise le plus jeune et le plus prometteur. Sans doute ne voudrait-il pas de cette place. Mais rien ne l'empêchait d'être au Conseil d'Administration, laissant la place de gérant et de grand patron à quelqu'un qui serait assez compétent pour cela. Ôter à Eliakim Sr. tout ce qui comptait pour lui. Le virer de leur vie. Intouchables. Cela prendrait du temps, et demanderait pas mal de travail à Alice. Mais cela pouvait être fait. « Il faut être proche de ses amis, mais plus encore de ces ennemis. Tu veux en être mon ange ? »  Demanda-t-elle.
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MessageSujet: Re: Find me in wonderland. ALIKIM   Find me in wonderland. ALIKIM EmptyMar 25 Aoû - 1:22

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Le médecin de la famille inspecte le jeune adolescent. Eliakim ne bouge pas, quelques fois une grimace vient trahir la douleur de son visage, alors que le médecin frôle une zone enflammée de son visage. Mais il ne pleure pas alors qu'il pourrait, sa lèvre est fendue, son arcade ouverte et son nez saigne abondamment même si il n'est pas cassé. « Tu es eu la mâchoire cassée ? » Demande le médecin au jeune homme qui hoche la tête pour signifier que oui, il y a quelques années il a eu la mâchoire brisée et déplacée. Il n'en dit pas plus, il ne rajoute rien. Tout est dit. Alors le médecin attrape un morceau de gaze, du désinfectant et lave le visage du jeune homme. Il pose plusieurs pansements sur son visage pour cacher les traces de la dernière raclée que son père vient de lui administrer. Eliakim a refusé d'aller à l'hôpital il aurait du se justifier, mentir évidemment. Il ne peut pas dire que son père vient de se défouler, il ne peut vraiment pas. Alors seul le médecin sera dans la confidence et même si on lui demande... Il dira simplement qu'il c'est battu. Il se bat souvent, cela n'étonnera personne. Son mensonge passera inaperçu, enfin il l'espère. Le médecin ne demande rien, ce n'est pas la première fois qu'il intervient sur Eliakim junior. Le père attend à l'étage et seul sa mère, Eleanor est présente. Pour la première fois. Secrètement le docteur espère qu'enfin quelque chose va changer pour ce jeune homme, qu'il va arrêter de finir dans de tel état. « C'était pourquoi aujourd'hui ? » Demande le médecin a l'adolescent qui se tend automatiquement. Il sait, il peut parler. « Il m'a surpris embrassant un garçon de mon âge... » Le médecin lève les yeux au ciel devant le sujet de colère de Eliakim Senior. Mais il ne dit rien. Enfin il termine son travail, donne plusieurs cachets au jeune homme et repart, avec un regard lourd de sens pour Eliakim.

Ses pensées explosent tel une bulle alors que Alice lui demande si il veut tout savoir. Il hoche la tête, il veut savoir tout ce qu'elle serait prête à faire à son père. Même si il le déteste, il ne veut pas sa mort où même quelque chose de pire. Il voudrait simplement une vie calme loin de lui, une vie posée et des enfants. Il ne demande pas plus que cela, juste une vie paisible loin des hurlements de son père. De toute façon ils ne se supportent plus. Eliakim renvoi à son père tout ce que ce dernier déteste. La désobéissance, l'homosexualité, tout ce qui fait hurler son père. « Je ferai de ton père un paria. Aujourd'hui il est un homme respecté et même adulé dans son milieu. Quand j'en aurai terminé avec lui il sera tellement au cœur de la polémique que l'histoire le barrera des anales de la mode pour le remettre au rend de criminel. Il sera oublié, haï même, et complètement seul. Condamné à n'être plus rien, à n'être personne, à partir loin des grandes villes où les harceleurs lui rendront la vie trop dure. Crois moi... Je peux faire cela. » Il sait qu'elle peut faire ça. Qu'elle est capable du pire comme du meilleur. Mais il ne parle pas, il se décide à l'écouter et poursuivre jusqu'à la fin. Il veut savoir tout ce qu'elle prépare, totalement. « Le fils qui revient auprès de son père, reprend l'entreprise, renvoyant le père au sein du Conseil d'Administration. Profite de cette place forte pour le virer. Sans plus attendre. Le lendemain, à la une d'un journal indépendant l'histoire d'Eliakim Jr. sort en première page. Dans un même temps, d'autres témoignages cinglant sont passés à la télévision et sur internet. L'information s'insinuant rapidement dans les médias et les réseaux sociaux. Partage. Partage. Polémique. Rupture. Il ne faudra pas plus de quelques jours pour qu'Eliakim Senior devienne l'homme le plus détesté d'Angleterre. » Il hoche la tête et n'entend quasiment pas sa dernière phrase et sa proposition.

« Je ne veux pas raconter mon histoire. Personne ne doit savoir cela ferait trop de tord à ma mère. Elle est ministre Alice, cela ruinerait sa vie et sa carrière. Je refuse de parler dans un journal de tout ce qui a pu se passer tu comprends ? Si tu agis contre lui ce sera sans moi et sans mes témoignages... » Murmure Eliakim, tremblant à l'idée que tout ceci explose au visage de l'Angleterre. « Et notre vie privée ? Ma vie privée alors ? Mon travail... Croiser tous les regards plein de pitié de mes collègues... Non ça va merci... » Il s'arrête et termine son verre de rosée d'une traite. Un souvenir revient, le dernier de cette époque qu'il a tenté d'oublier pendant des années. « La dernière fois que mon père m'a frappé c'est parce qu'il était entré dans ma chambre... Il m'a surpris avec un copain on était sur mon lit on s'embrassait. On faisait rien juste... » Il s'arrête, le regard dans le vide, perdu dans le liquide rosée que contient son verre. « Bordel... » Murmure Eliakim en lâchant sa fourchette et en portant ses mains à son visage. La tension de ses muscles devient trop forte, il n'en peut plus. Penser à tout cela lui fait mal, il n'arrive pas à croire qu'il ce soit sorti d'une telle famille, d'un tel père aussi violent. Il réalise seulement tout ce qu'il a pu vivre. Il pose ses mains sur son visage et souffle plusieurs fois, pour vaincre cette horrible envie de pleurer qui serre sa gorge.

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MessageSujet: Re: Find me in wonderland. ALIKIM   Find me in wonderland. ALIKIM EmptyMar 25 Aoû - 22:09

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Elle n'avait pas de pitié, ne se rendant pas compte de toute l'implication des personnes auxquelles Eliakim tenait. Sa mère, en outre, qui n'avait rien pu faire pour empêcher tout cela d'arriver. Alice ne voyait que la souffrance d'Eliakim enfant, subissant les foudres de son père sans que rien ni personne ne puisse l'empêcher. Elle refusait de voir cet homme impuni, elle refusait de le voir continuer sa vie sans être mis à l'ombre. Dans la vision qu'elle avait de la morale et de la justice ce n'était pas une chose qu'elle pouvait accepter facilement. Elle ne pouvait pas l'accepter tout court. Ennemi public numéro un. Voila le titre que le père d'Eliakim venait de recevoir. Elle pourrait faire jouer ses contacts pour avoir des informations mais cela irait sans doute moins vite que lorsqu'elle le fait contre une élève ou un professeur d'Oxford. Dans ce genre de cas il lui suffit d'un message posté sur le site de l'Oxymoron pour que dans les deux heures elle ait de quoi faire renvoyer l'être en question. Tout le monde à des secrets, tout le monde à un coin sombre, et elle aimait exploiter cela jusqu'à détruire l'âme de ses victimes. Elle ne faisait pas toujours renvoyer ceux qu'elle avait humilité. Parfois elle les faisait descendre de leur piedestale pour mieux les voir se répandre sur le sol. Plongé dans l'anonymat ou la haine des autres. Le regard de la foule, voila ce qu'il y avait de plus blessant pour l'être humain. Se faire dévisager, les murmures suivant notre chemin sans que l'on ne puisse comprendre véritablement pourquoi. Parce que personne ne veut nous parler. Parce que personne ne veut rien nous dire. Alice n'avait - fort heureusement - jamais eut à subir le regard des autres, mais elle avait été témoin de ces ravages sur le morale et l'amour de soit. C'était destructeur. Terrifiant.
Le regard de l'autre, voila ce qui pouvait sans doute détruire un homme. Elle ne réalise pas tout à fait le pouvoir de son jugement et de son regard sur Eliakim. Elle pouvait sans doute le rendre incroyablement fier, ou terriblement honteux en moins d'une seconde rien qu'en le regardant. Son regard à elle comptait sans doute plus qu'un autre. Mais il en était de même pour elle. Voir Eliakim la dévisageait comme si elle était folle était blessant, quelque peu vexant. Elle avait peur d'être allée trop loin, d'avoir manqué de jugement et d'avoir dépassé les limites en lui proposant son plan. Il ne semblait pas emballer du tout, la trouvant peut être affreuse, ou alors complètement à côté de la plaque. Elle aurait dû se taire, garder tout cela pour elle. Mais les révélations étaient encore fraiches dans son esprit, et elle réfléchissait rapidement. Trop rapidement, elle en oubliait les règles fondamentale dans ce genre de situation. Pourtant elle les connaissait plutôt bien, elle ne connaissait même que cela quasiment. Son père lui avait apprit énormément de choses utiles, mais de toutes les règles étaient sans contexte ce qui servait le plus à Alice. Elle s'y référait comme à une Bible. Ses préceptes pour réussir dans la vie. Troisième règle : ne jamais s'en prendre à quelqu'un d'innocent. « Je ne veux pas raconter mon histoire. Personne ne doit savoir cela ferait trop de tord à ma mère. Elle est ministre Alice, cela ruinerait sa vie et sa carrière. Je refuse de parler dans un journal de tout ce qui a pu se passer tu comprends ? Si tu agis contre lui ce sera sans moi et sans mes témoignages... » Eleanor Crowlley n'avait rien demandé, Alice ne devait pas prendre le risquer de la mettre en porte-a-faux dans cette histoire. La colère de savoir qu'Eliakim a été ainsi traumatisé par son père lui avait presque fait oublier la place d'Eleanor dans l'histoire. Politicienne, elle ne survivrait pas à un tel scandale familiale. Et elle était une politicienne douée et appréciée dans son métier. Alice n'avait rien à lui reprocher, alors elle ne devait pas s'en prendre à elle. Elle était innocente. Intouchable. Bordel
La jeune femme soupira et s'installa un peu plus profondément dans son fauteuil, les sourcils froncés. Elle ne pourrait pas agir ainsi. Elle devra faire autrement. Elle devra trouver un autre moyen, bornée dans ses résolutions, sans prendre cas pour le moment de ce qu'Eliakim avait à lui dire. Il ne voulait pas qu'elle fasse quoi que ce soit. Elle voulait gardé son père loin de leur vie. Mais si un jour il pète les plombs ? S'il en vient à tuer son père ? Il lui sera enlevé, emprisonné à vie sans doute pour meurtre. Il ne verra pas grandir ses enfants, et Alice se coupera du monde. Ne supportant pas son absence auprès d'elle. Elle avait besoin de lui tous les jours. Dans son lit, dans ses bras, dans leur maison. Elle avait besoin qu'Eliakim soit là pour raconter des histoires à leur enfant, pour jouer avec eux aux foot, ou pour aller se promener en ville. Leur apprendre à faire du vélo, à nager, ou à faire des bulles de savon entre leurs mains. Les faire rêver en leur racontant des contes et des histoires fantastiques. Leur faire peur en imitant le bruit d'un loup dans le couloir plongé dans le noir le soir d'Halloween. Manger uniquement des gâteaux le dimanche devant la télévision. Elle avait besoin qu'il soit là. Son discours la terrifiait. Il pourrait lui être arraché un jour si son père revenait. Est-ce qu'il réalisait tout cela ? Cela dit... Alice connaissait aussi certaines personnes douées pour ... Les accidents de la vie. Elle se ferait son complice. Mais elle n'en aurait aucun scrupule ou remord.
Eliakim pour sa part semblait bien plus paniqué par l'idée de sa femme, réalisant tout ce que cela pourrait impliquer bien plus rapidement qu'elle. « Et notre vie privée ? Ma vie privée alors ? Mon travail... Croiser tous les regards plein de pitié de mes collègues... Non ça va merci... » Ils auront du mal à préserver leur vie privée, c'était une évidence, parce qu'ils étaient bien trop suivis tous les deux. Mais Alice savait le faire, elle avait été formée pour cela par son père. Du reste, elle doutait que des adultes posent un regard si pitoyable sur un collègue. Elle ne le regardait pas avec Pitié. Leigh et Rae non plus. Liam non plus. Alors qu'ils savaient sans doute - peut être pas tout mais ils savaient. Pourquoi les autres le regarderait ainsi ? Il prend son verre et le termine. « Excuse moi oublions tout cela... » dit-elle simplement. Elle devra repenser un plan mieux formé et moins risqué pour lui. Quelque chose qui inculperait son père sans le toucher. Elle savait, elle était sure qu'il y avait quelque chose. Quand on est mauvais on l'est dans tous les aspects de sa vie. « La dernière fois que mon père m'a frappé c'est parce qu'il était entré dans ma chambre... Il m'a surpris avec un copain on était sur mon lit on s'embrassait. On faisait rien juste... » Ils s'embrassaient. Deux garçons. Une image insoutenable pour un homme qui se targuait d'être un exemple de réussite. L'homosexualité est une chose peut accepter dans leur milieu, elle le savait. Son père à elle n'avait rien contre les homosexuels, son premier assistant était marié avec son homme depuis trois mains à présent. Mais tous les parents n'étaient pas comme lui. Le père d'Alice avait une vision vaste du monde parce qu'il en modulé l'image. Il prenait tout cela avec un recul incroyable, trouvant une solution à chaque problème. Voyant la réalité telle qu'elle était en réalité : un monde d'apparence, où tout était une question de manipulation et de discours. Du reste, le père d'Eliakim avait sans doute été le plus violent possible. « Bordel... » Violent, Eliakim se prend le visage entre les mains et commence à se balancer lutant contre les émotions qui devaient sans doute l'assaillir. Culpabilité. Alice sent la boule se former dans sa gorge. Elle s'en veut, se mord la lèvre, et se penche vers son amant pour lui embrasser la nuque, et le prendre dans ses bras, tendrement. « Ne lutte pas chéri... » Dit-elle, sentant la respiration d'Eliakim se couper comme lorsqu'il est sur le point de pleurer mais qu'il tente de le retenir. Il a besoin que cela sorte, et elle pouvait le comprendre. C'était humain. C'était normal.
Elle se rétracta, refusant de le faire souffrir plus avant. Elle le prend dans ses bras et tente de le calmer, et de le rassurer. Elle était là, elle était de son côté, elle ne fera rien contre lui. Jamais. « Excuse moi je... C'était une mauvaise idée. Je réagis violemment quand il s'agit de toi. Oublions ca. Je suis heureuse que tu m'ai parlé de ton passé. » Dit-elle, touchée qu'il lui fasse autant confiance. Lui souriant, elle se penche vers ses lèvres pour y déposer un baiser mouillé. Elle sourit, caresse sa joue, et vient déposer des petits baisers sur son visage. Elle termine par ses lèvres tentatrice, approfondissant un baiser bien plus amoureux et langoureux. Elle le brise alors que son ventre gargouille d'une manière peu élégante. « J'ai faim ! » S'écrit-elle, refusant de laisser la situation dramatique continuer de s'installer.
Elle se penche sur son assiette et découvre quelques mets qu'elle n'a pas encore touché. Elle prend un morceau de tielle, et le mélange avec quelques petites choses qui se trouvent sur son plateau : tapenade, soupe de poisson, ratatouille... Elle ne connait pas vraiment tous les choses qui se trouvent là mais elle sent qu'elle va apprécier. Le mélange qu'elle met dans sa bouche n'est pas mauvais, mais elle avait sans doute mis trop d'olive. Elle n'aimait pas les olives. Elle prend alors un morceau de tielle toute seule. « Leigh, Eden, ma fausse-couche, ton père... Est-ce que nous avons fait le tour de tout ce que notre vie à de plus réjouissant ? »  Demande-t-elle avec un détachement ironique afin de faire baisser la tension qui s'est installé entre eux. Elle se tourne vers lui, et lui sourit tendrement. « Nous sommes deux êtres brisés n'est-ce pas ? Est-ce que tu penses que l'on va s'en sortir ? » Demande-t-elle, confiance en l'avenir. Surtout un avenir avec lui. Elle mange le morceau de tielle, et pose sa fourchette pour se servir un verre de rosé et prendre son verre à pied dans la main. Elle boit une gorgée. « Comment tu imagines... l'année à venir. Je veux dire... Notre futur mais... proche. De quoi as-tu envie ? » 


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MessageSujet: Re: Find me in wonderland. ALIKIM   Find me in wonderland. ALIKIM EmptyMer 26 Aoû - 22:24

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Alice pourrait le trouver lâche, il trouverait ça totalement normal. Pendant des années il a fermé les yeux sur un père violent et manipulateur. Peut-être qu'il a exercé son pouvoir sur des femmes, des mannequins et sans doute des filles faibles. Il leur a fait croire au paradis, voulant seulement passer entre leurs jambes avant de les jeter. Il l'a fait car c'est vraiment son style et il aurait pu éviter ça si seulement il avait parlé. Mais c'était trop pour lui, trop fort et trop puissant dans son esprit pour qu'il ose tout raconter. Et puis personne ne l'aurait cru, tout le monde l'aurait accusé de vouloir seulement attirer l'attention sur lui. Lui, le petit garçon déjà richissime qui se fait pleurer car papa et maman ne s'occupent pas assez de lui. Voila pour quoi il serait passé aux yeux de tout le monde, son père est tellement charmeur qu'il aurait trouvé le moyen pour contrer tous les dires de son fils. Eliakim aurait fini par passer pour un menteur et ça il ne l'aurait pas accepté. Alors lâchement le professeur n'a jamais rien dit, a gardé ça pour lui. De toute façon qui a sa place aurait parlé ? Personne. Aucune assistante sociale n'aurait accepté de prendre en charge un dossier aussi compliqué. S'en prendre au père Crowlley, qu'elle folie ! Son père connaît des hommes influents, des présidents même, oser l'accuser de violence aurait été une folie.

Enfin Eliakim réalise tout ce qu'il a vécu et sans qu'il ne puisse lutter, la douleur explose dans son esprit. Il se pose les mains sur le visage pour ne pas montrer sa douleur ni les larmes qui coulent de ses yeux maintenant. Alice aussitôt vient se coller à lui dans un geste adorable et maternel. Il se laisse aller dans ses bras et soupire en sentant ses lèvres sur sa nuque. Il ne pleure pas longtemps juste quelques secondes, mais assez pour lâcher toute la peine qu'il a dans son cœur depuis des années. « Ça va... Merci bébé... » Murmure la belle alors qu'un bruit tout sexy sort de son ventre. Il sourit, attrape sa serviette et efface les dernières larmes de ses joues. Elle lui lance qu'elle a faim, son sourire s’agrandit. Il aime cette faculté chez Alice, cette façon de changer de sujet en une seconde. Il se sert encore du rosée, boit une gorgée et termine sa tielle avec appétit. « En tout cas ça m'a fait du bien de t'en avoir parlé. » Murmure le professeur après avoir été embrassé par sa femme, tendrement. « Leigh, Eden, ma fausse-couche, ton père... Est-ce que nous avons fait le tour de tout ce que notre vie à de plus réjouissant ? » Il rit doucement. « Quand j'étais dans le Riot Club j'ai du avaler un verre de vin rouge avec des asticots. C'était un... Château Petrus 1862 si je me souviens bien. » Ajoute Eliakim avec un sourire, en croquant dans une bruschetta au chèvre et tomates. L'image qu'il vient de donner est ignoble, mais cela le fait rire.

Alice se sert un autre verre, Eliakim lève la tête, attrape la bouteille de rosée pratiquement vide et fait signe au serveur d'en apporter une autre. « Tu sais tout mon amour. Tout de ma vie, mes secrets... Je n'ai plus rien à te cacher. » Murmure le professeur avec un sourire amoureux. Elle est la femme de sa vie, il en est sur et certain. « Nous sommes deux êtres brisés n'est-ce pas ? Est-ce que tu penses que l'on va s'en sortir ? » Il tend sa main droite sur la table, vers elle. Elle vient poser ses doigts dans le creux de sa main. Doucement il joue avec ses doigts, cela l'a toujours détendu. « On s'en sortira, plus fort que jamais tout simplement car nous sommes ensemble. » Elle boit une gorgée de son verre, il ne la lâche plus des yeux. « Comment tu imagines... l'année à venir. Je veux dire... Notre futur mais... proche. De quoi as-tu envie ? »  Eliakim soupire en réfléchissant un peu. D'un geste mécanique il caresse la main d'Alice avec son pousse. « Je veux une vie douce et heureuse avec toi. J'aimerais que pour l'année à venir on emménage ensemble... Une grande maison, un jardin pour Okla' et Summer. Une piscine... Je veux me réveiller tous les jours à tes côtés. J'ai goûté à la vie sans toi, je ne veux plus jamais recommencer. J'aimerais que lorsqu'on sera de retour à Oxford tu prennes ta chienne et ton chat et... Enfin... Que tu viennes à la maison. S'il te plaît. Plus jamais une nuit sans toi... » Murmure Eliakim en portant la main d'Alice à ses lèvres pour l'embrasser. « C'est comme si on vivait ensemble mais tu auras toujours ton appartement si besoin, du moins pour l'instant. Je veux que l'on cherche une maison... Qu'on profite d'être ensemble. Je veux que tu m'épouses aussi... » Murmure le professeur en souriant. « Je veux pouvoir me vanter d'être ton époux aux yeux de tout le monde. Même si c'est déjà un peu le cas. » Sourit le beau blond en pensant à Las Vegas. « Et toi ? Que veux-tu ? Tu as encore des choses à me dire... ? » Ajoute le professeur en embrassant encore sa main. Là... Il attrape un des doigts d'Alice entre ses lèvres et le mordille. « Mais dans un futur immédiat... Quand nous aurons terminés ce repas on retournera à l'hôtel et... Je te ferais l'amour comme tu aimes... » Murmure Eliakim avec une lueur de désir dans le regard. Alice est en fasse de lui, il ne cesse de la fixer. « Tu as de la chance d'être loin de moi sinon... » Sourit le beau blond avant de terminer son assiette, le sourire aux lèvres. Il sait qu'il vient de lâcher une bombe.

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MessageSujet: Re: Find me in wonderland. ALIKIM   Find me in wonderland. ALIKIM EmptyMar 8 Sep - 18:48

Find me in Wonderland
Alikim
« En tout cas ça m'a fait du bien de t'en avoir parlé. » Le sourire qui illuminait le visage d'Alice semblait fantastique, presque improbable tant il était magnifique. Ce nouveau départ pour leur couple promettait un futur glorieux et heureux. Empli de joie et d'honnêteté. Ils se parlaient, pour la première fois depuis qu'ils se connaissaient, ils discutaient. De leurs passés, de leurs angoisses, et de leurs désirs. Elle aimait cette nouvelle intimité entre eux, cette sensation de pouvoir tout dire à Eliakim, de tout pouvoir partager avec l'homme qu'elle aimait. Une nouvelle barrière de protection s'était effondré en elle. Alors que jamais elle ne se serait montrée aussi humaine, aussi douce et aussi attentive envers quelqu'un, c'était presque naturel de l'être avec Eliakim. Elle n'arrivait pas à mettre de mot sur ce qu'elle ressentait. C'était quelque chose de nouveau et d'agréable. D'un peu flippant, mais quand elle regardait Eliakim elle se sentait apaisée. Elle était elle-même enfin et c'était incroyablement bon. Elle le connaissait par coeur et il n'avait besoin que d'un coup d'oeil pour la comprendre. Confidents, ils se disaient tout les yeux dans les yeux et sans se juger. Cette passade était loin à présent. La manière qu'ils avaient eut de s'interroger sur les manières d'être de l'autre, sur ses décisions, le condamnant quand il faisait une erreur. Tout cela était derrière eux à présent. Ils ne faisaient plus qu'un. Ils étaient les deux parties d'un même tout. Ils étaient fait pour être ensemble.
Du reste l'ambiance devint un peu plus détendue après toutes les révélations d'Eliakim. Alice énuméra tous les sujets douloureux dont ils avaient parlé. C'était presque terrible. Elle avait l'impression d'avoir eux une dizaine de vies en quelques mois. Elle était fatiguée, mais incroyablement heureuse. Elle pourrait passer toute sa vie dans cette état de béatitude intense. Prenant la main d'Eliakim dans la sienne elle se tourna vers lui et lui sourit. « Quand j'étais dans le Riot Club j'ai du avaler un verre de vin rouge avec des asticots. C'était un... Château Petrus 1862 si je me souviens bien. » Ecoeurant. Terrible. La main de son amant retomba seul alors que la jeune femme lui offrit un visage dégoutée. Les Riot avaient vraiment des manières de faire très étranges. En tant que Posh elle ne pouvait pas comprendre cela. Chez les Posh il n'y avait pas de rite dégoutant, ou de fêtes catastrophiques où l'alcool devenait un projectile. Les Posh étaient toujours bien habillées, à l'écoute, et présente dans les évènements caritatifs. Elles étaient aussi de grands manipulatrices, et elles faisaient tourner le monde à leur manière. Alors ce genre de chose elle ne pouvait pas le comprendre. Surtout que c'était un vin démentiel.

Elle se laissait aller dans sa chaise, et commença à manger, retrouvant son appétit alors que le choc des révélations d'Eliakim passait. . « Tu sais tout mon amour. Tout de ma vie, mes secrets... Je n'ai plus rien à te cacher. » Elle sourit, et se pencha vers lui pour l'embrasser. Plus de secret. Plus de mensonge. C'était une promesse qu'ils se faisaient, pour que leur vie à deux soit parfaite. Elle ne pouvait pas supporter de le voir s'éloigner et de ne pas comprendre pourquoi. Elle ne pouvait pas même supporter de l'avoir loin d'elle bien longtemps. Elle avait le besoin constant de savoir qu'il resterait, qu'il l'aimait, qu'il n'irait pas voir ailleurs. Dans l'esprit d'Alice s'il allait voir ailleurs c'est qu'il ne l'aimait plus, ou qu'elle n'était pas ce qu'il attendait finalement. Elle ne pouvait pas comprendre que cela pouvait faire partie de lui, d'un désir simplement physique alors que son coeur était à elle. Pourtant s'il avait collectionné les aventures durant ces six années son coeur avait toujours appartenu à la jeune femme. C'était une chose qu'elle savait sans le comprendre. Aujourd'hui elle ne le voulait qu'à elle.
Mais le passé entre eux était très présent, et assez lourd, ce qui inquiétait vraiment la jeune femme. « On s'en sortira, plus fort que jamais tout simplement car nous sommes ensemble. » Elle sourit, émue. Ils s'en sortaient déjà très bien tous les deux. Ils étaient heureux. Ils étaient une famille. Un jour ils auront des enfants, une maison, et un chien à eux deux. Ils pourront construire quelque chose ensemble, elle en était sûre. Et elle voulait l'entendre de la bouche d'Eliakim. S'assurer qu'il voulait la même chose qu'elle. « Je veux une vie douce et heureuse avec toi. J'aimerais que pour l'année à venir on emménage ensemble... Une grande maison, un jardin pour Okla' et Summer. Une piscine... Je veux me réveiller tous les jours à tes côtés. J'ai goûté à la vie sans toi, je ne veux plus jamais recommencer. J'aimerais que lorsqu'on sera de retour à Oxford tu prennes ta chienne et ton chat et... Enfin... Que tu viennes à la maison. S'il te plaît. Plus jamais une nuit sans toi... » Une piscine où ils pourront faire l'amour, et leurs deux chiens qui iraient courir dans le jardin. Il voulait vivre avec elle. Il vint très clairement de lui demander de vivre avec lui, une décision qui avait son importance. Ils faisaient les choses dans le bon ordre cette fois. D'abord ils se retrouvaient pour déjeuner, puis partaient en week-end et maintenant il lui demandait de vivre avec lui. Ils allaient vivre dans le même appartement. La brosse à dent d'Alice allait se retrouver dans la salle de bain d'Eliakim. Il allait la supporter quand elle a ses règles, et ils allaient se voir dans le quotidien. C'est à dire qu'ils allaient voir leur sex appeal et le reste de mystérieux disparaitre petit à petit. Ils allaient vivre ensemble. Il allait la voir sans maquillage, décoiffée, durant ses règles... Terrible. Il allait découvrir la véritable Alice que personne n'a jamais vu avec ses petites manies terribles. Bon il en connaissait beaucoup mais quand ils partaient une semaine ensemble il n'était pas rare qu'elle se réveille avant lui pour aller se brosser les cheveux et les dents. Minimum syndicale. Au quotidien elle n'aura pas le temps de le faire tous les jours. Terrible. Ca allait être géniale.
Mais c'était l'appartement d'Eliakim. L'appartement où il avait couché avec Leigh. L'appartement où il avait été en manque. L'appartement où il avait été si violent qu'elle avait eu peur de lui. L'appartement où il avait reçu ses conquêtes durant ces six années. L'appartement où ils avaient fait l'amour pour la première fois. L'angoisse la saisit. Elle ne peut pas vivre dans cet appartement. Trop de souvenirs, trop de souffrance. Elle voulait un nouveau départ. Elle ne voulait pas être coincée uniquement dans cet appartement, laissant de côté son duplex où Oliver reviendra peut être un jour... Elle sentait la panique commencer à monter... « C'est comme si on vivait ensemble mais tu auras toujours ton appartement si besoin, du moins pour l'instant. Je veux que l'on cherche une maison... Qu'on profite d'être ensemble. Je veux que tu m'épouses aussi... » Elle souffla et sentit une boule se former dans sa gorge. Emménager ensemble dans une maison à eux : OK. Se marier : attends encore un peu. Elle ne voulait pas aller trop vite. Elle voulait passer sa vie avec lui, certes. Mais elle ne voulait pas brûler les étapes. « Je déposerais mes bagages chez toi à notre retour alors. Emménageons ensemble, et cherchons une maison. Nous allons avancer pas à pas sans ... brûler les étapes cette fois. » Dit-elle en souriant. Heureuse de ses nouvelles convictions. « Je veux pouvoir me vanter d'être ton époux aux yeux de tout le monde. Même si c'est déjà un peu le cas. » Elle se met à rire. Oui, ils sont mariés à Vegas. Une chose qu'ils pourront dire en riant à leurs enfants un jour. Sans doute. Mais elle voulait aussi l'épouser lors d'un grand mariage à Londres, ou à Oxford même. Un jour, pas maintenant. Elle voulait être sa femme mais avant cela elle voulait jouir de toutes les étapes d'un couple et d'une nouvelle vie à deux. Vivre dans l'appartement de l'autre. Trouver une maison. Vivre ensemble. Avoir des habitudes, et une vie à deux. Avoir tout cela alors qu'elle continue ses études. Et quand elle deviendra une femme qu'elle ne sera plus une étudiante, qu'elle sera quelqu'un, adulte... alors elle l'épousera sans doute. Elle voulait prendre son temps, de toute façon ils auront toute la vie devant eux non ?
« Et toi ? Que veux-tu ? Tu as encore des choses à me dire... ? » Elle réfléchit un court instant avant de venir lui voler un baiser. « Je veux tout cela. Et des enfants. Je veux profiter de la vie à tes côtés, prendre mon temps. T'aimer chaque jour un peu plus, et te voir heureux à mes côtés. »  dit-elle ressentant soudainement un élan de romantisme. Ils continuèrent à manger, et elle se servit un nouveau verre de rosé. Peut être qu'elle devra régler ce problème d'alcool aussi. Mais elle n'avait pas de problème non non... elle but une gorgée et recommença à manger avec appétit.
Il la regardait toujours, elle sentait son regard lubrique sur elle. « Mais dans un futur immédiat... Quand nous aurons terminés ce repas on retournera à l'hôtel et... Je te ferais l'amour comme tu aimes... » Elle se tourna vers lui en mangeant sa tièle et inspira profondément, comme si elle réfléchissait à cette possibilité. « Tu as de la chance d'être loin de moi sinon... » Sinon quoi ? Elle haussa un sourcil et chercha des yeux un serveur. « Mettez nous tout cela dans un doggy bag, nous avons un rendez-vous important de dernière minute. » Exigea-t-elle dans un français à peine déformé par son accent british. Le serveur acquiesça sans demander son reste et la jeune femme se leva de sa chaise.
« Nous avons terminé ce déjeuner. Tu voulais faire quoi déjà.... » Dit-elle en faisant mine de réfléchir. Deux minutes après le serveur revint, emballant leurs repas et leur offrant une bouteille de rosé. La jeune femme laissa une liasse de billets sur la table, ne comptant pas même ce qu'ils devaient tant elle avait hâte de partir. Et donnant les paquets à Eliakim elle se mit à rire et s'élança sur la plage, retournant vers l'hôtel... Pour l'aimer le restant de la journée.

the end.
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