Ruby Earnshaw ~ Je ne sais même plus comment communiquer sans crier

☆ date d'arrivée · **☆ date d'arrivée** : 13/08/2015 **☆ potins balancés** : 94

Ruby Earnshaw
Catherine Earnshaw, puisses-tu ne pas trouver le repos tant que je vivrai ! Tu dis que je t'ai tuée, hante-moi, alors ! Les victimes hantent leurs meurtriers, je crois. Je sais que des fantômes ont erré sur la terre. Sois toujours avec moi... prends n'importe quelle forme... rends-moi fou ! mais ne me laisse pas dans cet abîme où je ne puis te trouver. Oh ! Dieu ! c'est indicible ! je ne peux pas vivre sans ma vie ! je ne peux pas vivre sans mon âme !

identification complète Ruby Earnshaw. âge 21 ans. lieu/date de naissance 10 août 1994 à Aberdeen (Ecosse). études suivies et année 3ème année, 1er cycle en Littérature Anglaise. job Barmaid (A La Camera Night Club). orientation sexuelle Bisexuelle. statut Célibataire. statut social ££££ caractère Indépendante - Fière - Ne se laisse pas marcher sur les pieds - Ne s'attache jamais - Vis sa vie à fond - Débordante d'énergie - Lunatique - Se sent souvent agressé - Ne montre jamais ses sentiments - Rêveuse - Ne mâche pas ses mots - Pleine d'assurance - Comédienne hors pair - N'a confiance en personne. groupe Oxford Students. avatar Luanna Perez-Gareaud.

Welcome to the jungle

Kidnapping : Ruby s'est kidnappée lorsqu'elle était enfant. Son kidnappeur l'a relâchée une semaine après, l'abandonnant dans la forêt, seule avec son nounours. On l'a retrouvée aux abords d'Edimbourg où elle a été hospitalisée. On lui a diagnostiqué un déni de sa semaine de kidnapping et l'affaire a été classé. Elle n'a jamais pu en parler, ni se souvenir précisément de ce qui s'était passée. Aujourd'hui, elle fait tout pour effacer cette partie de son histoire (l'alcool et la drogue, ça aide). Personne n'est au courant de ce qui s'est passé, pas même sa meilleure amie Delilah. Ruby veut simplement tiré un trait là-dessus.

Changement d'identité : Ruby a fait changer son acte de naissance. Avant elle s'appelait "Elizabeth Capshaw" et elle l'a fait modifié pour "Ruby Earnshaw". Elizabeth était, selon elle, trop relié à un passé douloureux. Ce nom l'empêchait d'avancer et de vivre sa vie. Depuis qu'elle a changer son nom, elle va beaucoup mieux et essaye même de vivre. Plus personne ne peut faire le lien entre elle et la petite fille kidnappée.

Cauchemars : Malgré tous ses efforts, une part de son passé ne cesse de la hanter à travers ses cauchemars. Elle se revoit invariablement en train de marcher dans la forêt, seule, désespérée, sale, sans chaussures. Seul son ours en peluche l'accompagne. Au final, elle arrête de marcher, se recroqueville et pleure. Ruby se réveille en hurlant, en sueur et en pleurant. Ses cauchemars ne se sont jamais arrêtés depuis son premier jour d'internat.

Parents alcooliques : Après un an passé à Londres, Ruby est revenue chez ses parents pour les vacances d'été. Elle y a trouver ses parents, devenus alcooliques. En somme, ils n'étaient pas violents mais devenus crus dans leur parole, blessant Ruby à la moindre occasion. Ils sont devenus comme ça à cause des rumeurs qui courraient sur eux. Des gens pensent que c'est eux qui ont enlever leur fille pour une raison farfelue. Ses rumeurs ont finis par leur coûter leur santé.

Gymnastique : La gym a été la première activité physique qu'à exercé Ruby. Elle ne sait même pas pourquoi elle a voulu faire ça, sans doute pour s'éloigner un peu de ses parents. Au final, elle y a prit goût et ne s'est jamais arrêtée. Cette activité lui permet d'extérioriser et de se sentir bien.

Jusqu'à l'excès : Ruby s'est mise à boire, fumer et prendre de la drogue à 15 ans. Au début, c'était pour faire comme ses amis. Puis, peu à peu, elle s'est rendue compte que grâce à tout ça, elle se sentait comme libérée, même pendant un cours laps de temps. Elle oubliait complètement Elizabeth pour devenir Ruby.

Elijah : Elijah a été le premier amour de Ruby. Elle aimait son côté bad boy irrésistible et ses yeux bleus, alors qu'à côté elle faisait très fille sage. Au final, il s'est contenté de coucher avec elle alors qu'elle était bourrée, lui volant sa virginité au passage, pour s'afficher dès le lendemain avec sa "petite amie". Vraiment, le prince charmant fait rêver.

Delilah : Delilah est la meilleure amie de Ruby, elle se connaisse depuis l'internat et elles ont toujours été là l'une pour l'autre. Un jour, un an avant la fin du lycée, elles ont décidés de sortir ensemble. Leur relation a pratiquement duré une année. Elles se sont juste rendus compte que ça ne collait plus entre elles et elles ont décidé d'un commun accord, même si au fond aucune des deux n'était vraiment d'accord, de se séparer.

Tatouage : Afin d'oublier sa douleur émotionnelle d'avoir perdu Delilah, Ruby a décider de s'infliger une douleur physique. Elle est donc aller chez un tatoueur et s'est fait tatouer des roses sur tout le tour de l'avant-bras droit. Ce tatouage n'a pas de signification particulière, Ruby l'a juste vu dans un catalogue et l'a trouvé joli.

Littérature Anglaise : Ruby a découvert à l'âge de 13 ans qu'elle adorait lire. C'était une véritable passion pour elle. Lire lui permettait de passer du temps dans un autre lieu que sa vie qui était assez merdique à cette époque. Quand la bibliothécaire lui a donner une pile de livres, Ruby a su qu'elle voulait faire un métier en rapport avec les livres, elle voulait, elle aussi, donner du bonheur aux gens. C'est donc tout naturellement qu'elle s'est dirigée vers la Littérature Anglaise quand elle a dû faire un choix pour ses études. Elle espère ainsi pouvoir travailler dans l'édition et faire découvrir aux gens de nouvelles petites perles qui seraient passer à la trappe.

The story of my life

Le 15 août 2000, le journal local d’Aberdeen publié cet entrefilet :

« La disparition inquiétante d’une fillette de six ans. Alors que l’enfant jouait dans la véranda fermée et que la mère passait un coup de fil à deux pas pour garder un œil sur sa tête blonde, un individu à briser la vitre, pris l’enfant et est reparti avant même que la mère n’ait pu esquisser un mouvement. Toute la police d’Aberdeen a été mise sur cette enquête afin de retrouver le plus rapidement l’enfant saine et sauve. »

L’entrefilet était suivi du nom, prénom, ainsi que d’une photo et d’un numéro à contacter en cas de renseignements. Elizabeth Capshaw, 6 ans, yeux bruns, cheveux bruns, bref un physique tout ce qu’il y a de plus banal. Les recherches ne s’annonçaient pas des plus engageantes, sans compter que l’on soupçonnait le kidnappeur d’avoir emmené Elizabeth loin d’Aberdeen. Et effectivement, c’est une semaine plus tard que la dépêche suivante est parue dans le journal d’Edimbourg :

« Elizabeth Capshaw a été retrouvé dans les abords de la capitale. L’enfant est sauve malgré un fort traumatisme. Couverte de boue et de saletés, on dit qu’elle a dû marcher plusieurs heures en pleine forêt. Actuellement hospitalisée dans une clinique, l’enfant devrait bientôt pouvoir aider les enquêteurs à déterminer le nom de son agresseur. »

Ce ne fut jamais le cas. La petite Elizabeth s’est simplement coupée du monde extérieur pendant des mois, ne sortant de son mutisme que pour dire « Laissé partir ». Les inspecteurs en ont déduit que pris de remords, le kidnappeur avait laissé partir la petite, l’abandonnant en pleine forêt, désorientée, sans eau ni nourriture. Par la suite, les médecins confirmèrent qu’Elizabeth était en plein déni et avait simplement effacé de sa mémoire la semaine de son enlèvement, elle n’avait aucune blessure physique et aucune agression sexuelle n’a été constatée. Affaire classée.

Personne ne se préoccupa plus de cette enfant. Pourtant, l’on parlait dans son dos à chaque fois qu’elle devait chercher du pain ou faire les trajets allers-retours jusqu’à l’école. Tout le monde connaissait désormais son nom et son visage. Ses parents tentèrent tout de même de lui offrir une enfance normale. Enfin, normal si tant est qu’être surveillé 24h/24 par ses parents, trop angoissés pour la laisser faire un pas toute seule, alternant l’école à domicile et les séances de psy afin de « l’aider à extérioriser ses angoisses ». Elizabeth ne réagissait à rien, exécutant simplement les actions qu’on lui demandait d’effectuer. De toute son enfance, la seule chose qu’elle demanda à ses parents fut de faire de la gymnastique. Ses derniers furent bien heureux d’apprendre que leur progéniture pouvait avoir des envies. Ils hésitèrent, évaluant les risques encourus, mais finirent par accepter. C’est ainsi que la petite suivit deux fois par semaine, en plus de ses « activités » comme disaient ses parents, des cours de gym avec des enfants de son âge… Ainsi que ses géniteurs qui suivaient le déroulement des cours d’un peu trop près.

C’est à l’âge de douze ans qu’une espèce de flamme se réveilla en Elizabeth. A partir de ce jour, elle ne voulut plus de cette identité presque malsaine d’Elizabeth Capshaw, l’enfant enlevée sur sa véranda dans des circonstances douteuses. Elle mena une petite rébellion contre ses parents. Elle voulait changer de nom, allait dans un internat à Londres et ne plus jamais entendre parler de cette histoire d’enlèvement. Ses parents refusèrent d’abord catégoriquement pour diverses raisons : Elle ne connaissait personne là-bas, Londres était une ville pleine de malfaiteur, l’internat n’était sans doute pas aussi sûr que la maison… Mais Elizabeth tint bon, réfutant et mettant à bas tous les arguments de ses parents. C’est ainsi qu’Elizabeth Capshaw devint Ruby Earnshaw, jeune Ecossaise blonde fraîchement débarquée dans la capitale londonienne. A l’internat, dès qu’on lui posait des questions sur son passé, elle déviait gentiment sur un autre sujet. Elle ne voulait pas mentir, mais elle ne voulait pas non plus avouer la vérité à ses camarades qui l’avaient accueillie si chaleureusement. Ruby était persuadée que s’ils apprenaient qui elle était réellement, ils auraient le même regard de pitié que lui offrait chaque habitant d’Aberdeen.

Cependant, ce que Ruby n’avait pas exactement prévu, c’était les cauchemars. Ceux qu’elle avait sans doute enfoui bien trop longtemps dans son esprit et qui désormais, loin de sa famille, avait décidé de ressurgir au moment le plus inopportun. Elle se revoyait en train de marcher sans chaussures, avec des vêtements en lambeaux, à travers la forêt, espérant désespérément tomber sur quelqu’un, n’importe qui, qui pourrait l’aider à la ramener chez ses parents. Finalement, à bout de forces, elle tombait par terre, se recroquevillait sur elle-même, les joues baignées de larmes, serrant contre son cœur « Clairschach », son ours en peluche complètement défoncé. Ruby se réveillait alors en sueur, dans la même position que dans son rêve, serrant un oreiller, le matelas remplis de larmes. Ses cauchemars se répétaient invariablement chaque nuit, à tel point que les surveillants décidèrent de l’isoler dans une chambre à part. Impossible sinon pour les autres filles de dormir, réveillées toutes les nuits par les cris déchirants de Ruby. Seule une surveillante prit soin d’elle, Nelly Daspry. Elle tenta de la faire parler sur ses angoisses mais n’en tira absolument rien. Heureusement pour Ruby, et malheureusement pour Nelly, l’enfant se contentait de pleurer et hurler dans ses rêves, aucune parole intelligible ne sortait de sa bouche. La surveillante tenta alors une nouvelle approche : elle offrit à Ruby un cahier qui se fermait à l’aide d’un ruban rouge, elle lui expliqua qu’ainsi, même si elle ne voulait pas en parler ouvertement, elle pourrait inscrire tous ce qu’elle avait sur le cœur. Ruby la remercia chaudement, mais, loin d’être naïve, elle prit soin de toujours garder le carnet sur elle. Ses secrets étaient bien trop affreux pour être révélés à qui que ce soit.

1er juillet 2007

Cher journal,

Aujourd’hui, pour la première fois depuis un an, je vais retourner à la maison. Je ne sais pas si c’est encore ma maison. Je me sens mal à l’idée de retourner dans cet endroit que je me suis donnée tant de mal à fuir. Pourtant, je n’ai pas d’autres solutions, je ne peux décemment pas m’imposer chez l’une de mes « amies » et l’internat ferme durant l’été. J’avais pu y passer toutes les vacances, dont celles de Noël, mais je ne peux pas fuir mes problèmes indéfiniment. Enfin, en même temps, ce ne sont pas mes problèmes que je fuis, ce serait plutôt mon passé. Il m’angoisse. Je n’ai jamais pu retourner sur la véranda depuis… Depuis ce jour-là. J’ai toujours sourde cette angoisse sourde qui m’empêche de respirer. J’aimerais tellement pouvoir vivre normalement, comme toutes les autres filles de mon âge, commencer à m’intéresser aux garçons, raconter les derniers ragots, tout ça… Malheureusement, mon passé fait que je ne peux pas vivre normalement parce qu’à chaque fois que quelque chose ne me semble pas normale, j’angoisse. J’en ai marre de vivre comme ça.
Le train va bientôt arriver en gare. J’ai peur. Papa et maman m’ont assurée dans une lettre qu’ils viendraient me chercher sur le quai. Alors pourquoi est-ce que j’ai cet étrange pressentiment que tout va mal se dérouler ?

Ce même-jour, alors que Ruby se faisait la réflexion que sa chambre était oppressante, elle entendit un bruit de verre qui s’écrase sur le sol. Elle descendit en courant les escaliers pour découvrir ses parents, ivres, une bouteille de vin éclatée en morceaux sur le sol. La jeune fille regarda la scène sans plus pouvoir bouger, ses jambes ne lui obéissaient, elle avait les yeux écarquillés et la bouche grande ouverte.

« Tout ça, c’est de ta faute de toute manière ! »

C’était sa mère qui venait de parler. Ruby sentit des petites tâches humides mouillées le haut de sa robe. Par réflexe, elle observa le plafond, puis se rendit qu’elle pleurait. Elle ne trouva rien à répliquer à ses parents, qui avaient d’ailleurs repris une autre bouteille, laissant l’autre choir sur le sol. Ruby tourna simplement les talons et partit en courant se réfugier quelque part… Oui, mais où ? Elle ne trouva qu’un seul lieu où aller : La voisine, Mrs. Benett. Mrs. Benett avait été une espèce de baby-sitter pour Ruby quand elle était plus jeune lorsque ses parents n’avaient pas d’autres choix que de s’éloigner d’elle. Elle avait alors pour mission stricte et formelle de ne pas lâcher la petite du regard une seule seconde. Bien sûr, à la première occasion, Mrs. Benett et Ruby vaquaient chacune à leurs occupations. C’est d’ailleurs à elle que Ruby a pu découvrir peu à peu ce qu’était l’indépendance. Mrs. Benett ouvrit la porte avant même que la jeune fille ait eu à toquer, sans doute avait-elle entendu les cris provenant de la maison voisine. Ruby se réfugia immédiatement dans la maison. Elle retrouva alors cette odeur si familière de vieux livres, de cadres photos chargés d’histoire et de mélancolie du temps passé. Mrs. Benett partit dans la cuisine et revint quelques minutes plus tard avec une tisane à la camomille et des cookies tout chocolat. Vraiment, cette femme savait comment appâter la jeune fille. Cette dernière s’assit dans le canapé où elle s’enfonça légèrement et entama un cookie.

« Ce n’est pas de ta faute, lui expliqua sa voisine en s’asseyant dans un fauteuil en face d’elle. C’est juste que… depuis que tu es partie les gens s’interrogent plus. Avant, ils te voyaient avec tes parents, mais maintenant ils se demandent pourquoi tu es partie dans un internat. Ils se disent que peut-être si Elizabeth…
- Ruby, l’interrompit l’enfant. Ruby Earnshaw.
- Oh ! Tu as changé ton nom ! Je n’en savais rien.
- Je sais. Je pense que mes parents n’ont voulu le dire à personne, c’est simplement parce que c’est trop douloureux. Seulement… Pour moi aussi, mon ancienne identité était trop douloureuse. Elizabeth Capshaw était la petite fille kidnappée et retrouvée sans explication. Ruby Earnshaw est la fille partie loin de son Ecosse natale pour vivre dans un internat londonien et saisir sa chance.
- C’est sans doute vrai. Tes parents ne pensent pas à mal, mais ils ont du mal. Désormais, tout le monde les dévisage. Certaines personnes vont même jusqu’à dire dans leur dos que c’est eux qui t’ont enlevée pour une raison farfelue. Ca les a sans doute rendus un peu fou. Ils n’ont alors trouvé comme échappatoire que l’alcool. C’était plus facile pour eux que d’affronter les critiques. Et puis, au fur et à mesure du temps, leur situation a empiré sans que personne ne puisse plus les aider. »

Ruby ne répliqua rien. Pour elle, tout ça était de sa faute. Si elle n’était pas partie, les rumeurs n’auraient pas détruits ses parents. Oui, mais son ancienne vie l’aurait détruit, elle. Est-ce si égoïste de vouloir arriver à tourner la page et passer à un autre chapitre de sa vie ? Donc elle était égoïste. Quoique, ses parents l’étaient tout autant qu’elle. Ruby et Mrs. Benett ne parlèrent plus de l’alcoolisme des parents de la petite fille. Cette dernière raconta à quel point sa vie était fantastique à Londres, elle omit volontairement de parler de ses cauchemars, et à quel point tout le monde était gentil avec elle, personne ne la connaissait et ça lui faisait du bien. A la fin de la journée, Ruby se décida à retourner chez elle. Elle ne savait pas exactement comment ça allait se passer, mais elle ne voulait pas créer une esclandre dans tout le quartier et ne voulait pas non plus attirer des ennuis à Mrs. Benett. Elle prit donc son courage à deux mains et retourna chez elle, un peu tremblante. Ses parents regardaient la télévision, des canettes de bière vides répandus un peu partout sur le sol. Elle tenta de monter dans sa chambre sans faire de bruit… Vainement.

« T’étais où, demanda la voix grave de son père ?
- Chez Mrs. Benett, murmura-t-elle d’une petite voix.
- Où ça ?
- Chez Mrs. Benett, cria-t-elle.
- Ne me parle pas sur ce ton, tu t’prends pour qui ?
- Je te disais juste que j’étais chez la voisine, merde !
- Ah bah bravo ! Alors c’est ça qu’on t’apprend à Londres ? Rugit la voix de sa mère. »

Ruby ne répondit pas et s’en alla dans sa chambre en claquant la porte. Là, elle se cala contre la porte, glissa contre le battant, posa sa tête contre ses bras et se mit à pleurer tout son soûl. Elle finit par s’endormir, épuisée d’avoir tant pleuré.

Tout le reste de l’été se passa ainsi. Elle se levait tôt le matin, partait de la maison, flânait à droite à gauche toute la journée, rentrait le plus tard possible, s’engueulait avec ses parents et pleurait jusqu’à s’endormir.

15 août 2007

Cher journal,

Je ne sais même comment on fait pour communiquer sans hurler. Je suis oppressée ici, je n’en peux plus. J’en viens à espérer que l’année scolaire recommencera rapidement, afin que je puisse mettre le plus de distance possible entre cet endroit et moi. Maman hurle, papa hurle, résultat je hurle. Au début, je ne le faisais qu’à la maison. Cependant, au fur et à mesure du temps, sans que je m’en aperçoive réellement, j’ai commencé à me sentir attaquer par tout le monde. J’ai sans cesse l’impression que même les personnes amicales avec moi ne le sont que par pitié. Ça m’énerve encore plus. Je n’ai pas besoin de la pitié des gens, qu’est-ce qu’ils veulent que ça me fasse ? Cet été m’a néanmoins été bénéfique pour une seule et unique raison : j’ai, enfin, trouvé un endroit où je me sentais bien, apaisée. Ce lieu c’est la bibliothèque. Je lis de tout, tout le temps, j’y passe le plus clair de mes journées. Lire m’envoie dans un monde extérieur. Un endroit où mes parents ne boivent pas pour oublier des on-dits, un lieu où je peux être qui je veux, mais surtout, surtout, ne pas être, dans une vie passée et lointaine, cette satanée Elizabeth Capshaw. Je la hais, je la maudis et j’aimerais qu’elle brûle en enfer.

31 août 2007

Cher journal,

Ca y est ! L’internat a rouvert, ce qui signifie que je vais enfin pouvoir me barrer (oui mon langage s’est développé dans le mauvais sens du terme. Merci papa, merci maman) de cet endroit maudit. Je le hais et j’aimerais ne jamais avoir à y revenir. Quand j’ai dit à la bibliothécaire que je n’allais pas pouvoir revenir avant un an, que ça me rendait triste parce que je n’allais rien avoir à lire (A l’internat, la quantité de livres est très, très, très, limitée), elle m’a demandée de patienter une minute. Elle est revenue les bras chargés de livres ! J’étais tellement heureuse ! Il y avait de tout, mais surtout de très vieux ouvrages, j’adore ! Elle m’a expliquée qu’elle pouvait me les donner, que c’était de vieux exemplaires en un peu mauvais état (elle dit qu’ils ont simplement eu une belle vie et je suis assez d’accord avec elle) qu’elle ne pouvait pas remettre en rayons et que par conséquent, au lieu qu’ils prennent la poussière dans la cave, il valait bien mieux leur donner une seconde vie. Je lui ai pratiquement sauté au cou en la remerciant. J’étais repartie de la bibliothèque les bras chargés de livres avec une seule hâte : pouvoir tous les découvrir et les laisser m’offrir une chance de voyager. Bizarrement, ce jour-là, j’ai su avec une certitude que je n’avais encore jamais connu que je voulais travailler avec les livres. Je voulais moi aussi pouvoir donner du bonheur et de l’évasion aux gens.
J’allais entrer dans notre allée quand j’ai vu Mrs. Benett me faire un signe pour que je passe avant chez elle. Je lui ai souri et j’ai couru jusqu’à sa porte, en tentant tant bien que mal de ne pas faire tomber mes précieux objets. Elle me dit que j’avais une bien belle pile de livres. Je bombais le torse, fière de moi. Et c’est là que la plus belle surprise de mon été arriva. Mrs. Benett posa sur le haut de ma pile un ouvrage magnifique, il me semblait très vieux et très précieux. Elle m’expliqua que c’était « Wuthering Heights » d’Emili Brontë dans une édition qu’on ne trouvait plus et qu’elle avait depuis pas mal d’années, dedans une fille se nommait « Catherine Earnshaw », ça lui faisait penser à moi, à ma nouvelle identité et elle voulait que je l’ai. Je la remerciai chaudement, les larmes aux yeux, en lui disant qu’elle allait me manquer pendant cette année, et c’était vrai. Je retournai vers chez moi, rentrais et montais directement dans ma chambre sans faire de bruits. J’ai préparé rapidement ma valise, y casant avec le plus grand soin mes acquisitions. Quand j’eus fini, je me suis rendue compte qu’il me restait un peu de temps avant de devoir aller à la gare. D’instinct, je passais mes doigts sur la reliure et la couverture du livre de Mrs. Benett. Je me pinçai la lèvre inférieure, j’avais envie de le lire c’était une certitude. Cependant… Il était tellement beau que je voulais lui réserver un moment spécial, un moment rien qu’à lui, pas un de ces moments banals casés entre deux activités pour passer le temps. Je me suis alors rabattue sur « The Great Gatsby » de Francis Scott Fitzgerald. J’aimais sa manière de décrire la société. Je l’aimais à tel point que je m’amusais à en apprendre certains passages par cœur.
Lorsque vint l’heure de partir, je descendis avec ma grosse valise. Ma mère conduisit, mon père à ses côtés pendant que je lisais à l’arrière. Je ne pouvais pas m’en empêcher c’était plus fort que moi. Je voulais savoir ce qui allait se passer, je voulais comprendre Daisy, je voulais qu’elle largue Tom Buchanan pour Gatsby et je voulais Nick Carraway change d’opinion sur Gatsby. J’étais tellement absorbée par ma lecture que je ne répondais que des vagues « Yeah… » à mon père. Ce dernier, excédé, se retourna, m’arracha mon livre des mains et le déchira en petits bouts. Je ne dis rien bouche bée, le souffle coupé, seule une larme solitaire roula sur ma joue.
Je ne saurais jamais ce qu’il arrive à Gatsby à la fin.

L’année qui suivit fut plutôt calme pour Ruby. Le seul changement majeur dans sa vie fut qu’elle modifia officiellement son acte de naissance, elle était désormais aux yeux de la loi Ruby Earnshaw. Adieu Elizabeth Capshaw ! Oui d’accord, elle avait dû gruger ses parents pour qu’ils signent, mais c’était pour la bonne cause, elle n’en pouvait plus de cette identité. Enfin calme, si tant est, que son sentiment d’être agressé à longueur de journée s’accentuer au fil du temps. Son état était devenu tel que ses amis avait commencé à s’éloigner d’elle et du mystère étrange qui l’entourait.

C’est l’année de ses 15 ans qu’un immense changement s’opéra, sans pour autant qu’elle ait pu le voir venir le moins du monde. Ruby était plus ou moins triste de voir ses amis s’éloigner d’elle et elle était prête à tout pour les retrouver. Tout, y compris partir totalement en vrille.

Elle se fit inviter à une soirée. Au début, Ruby refusa catégoriquement de boire, elle avait bien vu les ravages que cela avaient causés sur ses parents. En revanche, l’adolescente accepta parce qu’elle « ne voulait pas mourir idiote » comme avait dit ses amis. Bien sûr que non, elle ne voulait pas mourir idiote, elle voulait toujours en apprendre plus. Elle tira donc sur la cigarette qu’on lui tendait et recracha la fumée.

« Non, non ! Il faut que t’avales la fumée. Regarde, comme ça ! »

Et on lui montra et expliqua comment faire. Elle reproduisit les mêmes gestes et… s’étouffa lamentablement. La fumée de la cigarette lui piqua les yeux et lui arracha les poumons. Pourtant, elle recommença, sans doute pour faire sa grande mais aussi un peu pour impressionner le garçon aux beaux yeux bleus en face d’elle. Au bout d’un moment qui lui parut infini, son corps s’habitua et la fumée ne la dérangea plus, elle arrivait même à la faire un peu… planer ? On lui expliqua que c’était juste parce qu’elle n’était pas habituée, qu’elle n’avait rien mangé et que ces cigarettes étaient vraiment fortes. Et l’espace d’une soirée, elle oublia Elizabeth et devint pleinement Ruby. Elle fit la folle, dansa et rit jusqu’aux larmes. Pour la première fois depuis deux ans, elle était heureuse.

La semaine suivante, où elle fuma en cachette chaque jour, on l’invita à une nouvelle fête, elle accepta, Ruby avait vraiment envie de retrouver cette sensation. Elle continua néanmoins à refuser l’alcool et ce malgré toutes les remarques de ses amis qui lui certifiaient que ça allait l’aider à se détendre et à être plus joyeuse. Vers le milieu de la soirée un garçon, où devrait-on dire LE garçon aux yeux bleus, lui tendit une espèce de grande cigarette roulée. Ruby la prit, pensant qu’il s’agissait de tabac normal, mais quand elle tira une étrange sensation l’envahit. Elle s’étouffa à nouveau, mais elle voulut connaître l’effet de ce qu’ils appelaient un « joint ». Au bout de seulement trois taffes, Ruby se sentit mieux, apaiser, elle planait littéralement. Le goût était abject, mais l’effet jouissif. C’est ce soir-là, un peu comateuse, qu’elle embrassa LE garçon, Elijah. Elle le sentait, elle l’aimait et elle était prête à tout pour lui, pour ce bad boy irrésistible.

La semaine suivante passa, pas de nouvelles d’Elijah, mais une nouvelle fête se profilait. Ruby s’y rendit et Elijah l’accueillit en l’embrassant et en passant un bras autour de ses épaules. Elle n’aurait pas pu être plus heureuse. Elle fuma et discuta en rigolant, se collant un peu plus contre son premier amour à la moindre occasion. Au bout d’un moment, quelqu’un brandit un paquet de cartes à jouer et déclara qu’ils allaient pouvoir faire une pyramide. Ils se placèrent en cercle sur le sol et Delilah, changea son verre d’eau en verre de vodka. Ruby refusa, mais Elijah lui murmura à l’oreille qu’elle devait lui faire confiance et que le jeu n’aurait aucun intérêt si elle ne buvait pas un peu. Elle commit l’erreur de le regarder dans les yeux et toute sa résolution de ne pas boire disparue. Ruby but à outrance et fuma, elle se sentait si bien. Enfin, bien, jusqu’au moment où son estomac décréta qu’il était temps qu’elle se tape sa première cuite et qu’elle vomisse les parts de pizzas qu’elle avait mangé au dîner. Delilah lui tint les cheveux et Ruby partit se coucher sur un lit dès qu’elle le put. Elijah vint la rejoindre et ils couchèrent ensemble. Ouais nan, mais le mythe de « la première fois doit avoir une signification et être magique », ça marche pas. Ruby coucha avec Elijah complètement bourrée et elle n’en garda que très peu de souvenirs. Au fond d’elle, elle sait qu’elle ne le regrette pas.

Elijah s’afficha avec sa « nouvelle copine » toute la semaine. Bien sûr, la-dite copine, était très loin d’être Ruby. Cette dernière subit alors son premier chagrin d’amour. Delilah l’emmena faire du shopping, passa chez le coiffeur et manger des grands bacs de glace au chocolat. Chez le coiffeur se posa un problème crucial :

« J’veux me teindre les cheveux, déclara-t-elle.
- Vous êtes sûr mademoiselle ?
- Ouais, j’les veux rouge et vous touchez pas à la longueur. »

Pourquoi est-ce qu’elle a choisi le rouge ? Parce que les rubis sont rouges, voilà c’est tout. Son style changea du tout au tout. Fini la petite fille gentille, bête et naïve. Bonjour, Ruby Earnshaw, la fille pleine d’assurance. Etrangement, ce style lui allait bien, il lui correspondait plus. Elle avait enfin dû trouver qui elle était vraiment.

Après Elijah, elle passa son temps à coucher avec tout le monde, pas de distinction de genre tant que c’est sexy. Elle ne sortait JAMAIS avec personne, c’était son crédo. Vouloir sortir avec quelqu’un, c’était des emmerdes assurées. Elle ne dérogea à sa règle qu’une seule et unique fois et sortit avec… Delilah, sa meilleure amie. Elles se comprenaient et leur relation dura pratiquement un an. Cependant, au bout d’un moment, elles comprirent que leurs intérêts divergeaient. Elles s’aimaient mais ne pouvaient plus sortir ensemble. Elles se quittèrent d’un commun accord, même si au fond aucune des deux n’étaient réellement d’accord. Pour oublier sa douleur émotionnelle, Ruby décida de s’infliger une douleur physique : elle se fit des roses sur l’avant-bras.

Depuis, Ruby est assez volage. Elle ne souhaite pas s’attacher pour ne pas souffrir. Elle n’arrive simplement pas à se lier avec des gens et est plutôt distante et pas très bavarde.

A la fin du lycée, elle décréta qu’elle devait s’éloigner. Elle postula donc pour Oxford. Au fond, Ruby n’espérait pas être prise, elle ne foutait rien la plupart du temps, séchait les cours et ne voyait pas comment défendre son cas. Pourtant, lorsqu’elle expliqua à sa prof de littérature qu’elle avait besoin d’aide, celle-ci n’hésita pas, elle savait que Ruby pouvait parler de n’importe quel classique anglais sans problème.

C’est ainsi qu’une nouvelle page de la vie de Ruby Earnshaw était en train de s’écrire, Ruby l’étudiante, bientôt diplômée de la célèbre université Oxford, prête à vivre sa vie d’étudiante jusqu’à l’excès.

Que répond le petit whisky à ces QUESTIONS TORDUES ?

Que représente Oxford pour toi ? Une seconde chance, une opportunité de rayer ma vie passée pour peut-être (enfin) pouvoir avoir un futur plus ou moins acceptable. Enfin, surtout sur le moment, ça me paraissait être une bonne excuse pour ne pas revenir chez mes parents et ne pas en branler une sur les bancs de la fac (fête de fraternité me voilà !).
Plutôt bon verre de scotch ou shots de tequila ? Des shots de tequila. En soirée, j’aime faire des paris sur celui qui tiendra le plus de verre (ou du moins celui qui en tiendra plus que moi). C’est débile, mais c’est une façon comme une autre de se faire de l’argent facilement, rapidement et en plus de prendre du plaisir.
Il parait que le sexe c'est mal, t'en penses quoi toi ? Je ne vois pas ce qu’il y a de mal à se faire plaisir. En plus, le sexe fait perdre du poids, alors pourquoi s’en priver ? Sans compter que toutes les disputes se règlent sur l’oreiller et avec une joyeuse partie de jambes en l’air. Alors vraiment, je ne vois pas ce qu’il y a de mal dans le fait de baiser sauvagement contre un mur (600 calories, eh ouais, ça muscle le fessier et les cuisses, t’es toujours réticente au sexe maintenant ?)
As tu fait quelque chose dont tu n'es pas très fière ? On a tous déjà fait des choses qu’on regrette. Seulement au fil du temps, j’ai appris que le regret, ça te bouffe et te ronge jusqu’à la moelle… Alors je me force à virer ce dont je ne suis pas fière de mon esprit et à profiter au maximum de la vie. Oh ! Bien sûr, je sais bien qu’un jour tout me retombera sur le coin de la gueule, mais jusqu’à présent, j’m’en suis toujours plutôt bien sortie, donc j’continue à avancer au p’tit bonheur la chance.
Ça te fait quoi quand l'Oxymoron publie des infos sur toi ? Je n’en ai un peu rien à foutre. De toute façon, ce n’est pas comme s’il allait se mettre à publier des infos sur mon ancienne vie. J’cache plutôt bien mes secrets et d’ici à ce qu’il mette la main dessus, j’me serais déjà barrer depuis longtemps. Alors, même s’il publie des choses qui me mettent plus bas que terre, j’pense pas qu’il arrivera à réellement me toucher.
Je suis sûr que tu as une petite manie insupportable, laquelle? Je suis la plus grande bordélique que cette terre n’ait jamais portée. Sérieusement, il m’arrive de me trouver moi-même chiante, j’arrive à laisser traîner tout et n’importe quoi n’importe où. Assez étrangement quand il s’avère que j’ai vraiment besoin de quelque chose, je le retrouve directement dans mon merdier, par contre en d’autres circonstances impossible de remettre la main sur un CD ou un bouquin qu’on m’a prêtée (oui bah fallait pas me le prêter aussi !). Ah oui ! Ajoutons à ça qu’en plus de mettre en bordel mes affaires, j’arrive aussi à mettre un bordel monstre dans les affaires de mon entourage. Ma coloc a son espace propre, rangé et bien organisé ? Qu’à cela ne tienne, quand elle part, il ne me faut pas plus de cinq minutes pour détruire cet ordre. C’est une manie insupportable, mais ça me panique que tout soit rangé.
Sinon, en autre manie insupportable (quoique déjà plus supportable au quotidien), à chaque fois que j’achète un paquet de clopes, je ne peux pas m’empêcher de retourner la première de la remettre dans le paquet et de la fumer en dernier (la clope du vœux/chance/bonheur). J’en profite aussi, dès que je vois que quelqu’un va entamer son paquet, je ne peux pas m’empêcher de lui retourner cette fameuse cigarette et de lui dire de la fumer en dernier. Bien sûr, et c’est sans doute la partie qui m’énerve le plus, j’oublie TOUJOURS de faire ce putain de vœu. Je fume ma dernière clope et là je me rends compte que j’ai oublié le vœu. Ça me gonfle, surtout que j’attends avec beaucoup trop d’impatience d’arriver à la clope qui me permettra d’émettre mon vœu.

pseudo/prénom Kat. âge 19 ans. lieu d'habitation Alsace/Lorraine. où as-tu connais le forum J’suis une ancienne gueuse, revenu :fuck:

ses gueuses d’amour (Eden, j’t’attend sur le comptoir du bar :Zad:). t'en penses quoi? Il m’a manquée <3. Scénario ou Inventé? Inventé. Voulez-vous un parrain pour vous aider sur le forum ? Nop, je vais harceler Eden si j’ai besoin (je sais qu’elle m’aime et qu’elle ne fera la méchante). un dernier mot? Mêêêêêêêê.

Code:: [code][b]Luanna Perez[/b] ✗ Ruby Earnshaw[/code]

☆ date d'arrivée · **☆ date d'arrivée** : 06/12/2014 **☆ potins balancés** : 4007

Une gueuse :fuck:

Il était temps que tu reviennes fufufu :face:

Laquelle es-tu donc petit crapeau ? :hinhin:

RAVIIIIIIIIIIIE DE TE VOIR A NOUVEAU EN TOUT CAS QUI QUE TU SOIS Ruby Earnshaw ~ Je ne sais même plus comment communiquer sans crier 3261646380

Avec une bisessuelle :hinhin:

une rousse :hinhin:

sexy

Bonne chance pour ta fiche :love:

Le staff est là pour toi :yeah:

Et si tu veux je te file Eden en Marraine, puisqu'elle peut te parrainer :gnihihi:

comme ca tu pourras la harceler elle aura le droit de rien dire :dr:

☆ date d'arrivée · **☆ date d'arrivée** : 08/12/2014 **☆ potins balancés** : 5082

Ho Bordel... Jesus Maria Carrey :sors:

COMMENT VOUS VOULEZ QUE JE RESTE SAGE AVEC DES BOMBES PAREILLES ? :sors:

Bienvenue ma belle, re-bienvenue du moins :love:

Content de revoir ta bouille, Nono manquait :siffle:

(TmTC T'as vu SiSi la famille :face:

)

Comme toujours tu l'sais si besoin la famille est la ouech :face:

☆ date d'arrivée · **☆ date d'arrivée** : 06/12/2014 **☆ potins balancés** : 4007

Tu reste calme sinon Adieu Eliakim Jr :fuck:

Et je parle pas de bébé :gnihihi:

#out

☆ date d'arrivée · **☆ date d'arrivée** : 08/12/2014 **☆ potins balancés** : 5082

Mon immense appendice te manquerait trop.

Obsédée :face:

☆ date d'arrivée · **☆ date d'arrivée** : 13/08/2015 **☆ potins balancés** : 94

Merci

J'pensais même pas que vous vous souveniez de Noa :mdr:

~~Elia : T'inquiète on fera ça rapidos derrière un rideau, elle s'en rendra même pas compte~~

☆ date d'arrivée · **☆ date d'arrivée** : 08/12/2014 **☆ potins balancés** : 5082

Noa m'avait marqué. Son avatar quoi mais... J'étais tombée amoureuse et j'étais deg' quand tu avais annoncé ton départ :mdr:

Oooouuuuh tu me tentes :gnihihi:

Invité Invité

PUTAIN MAIS MEME PAS TU ME PREVIENS, TU REVIENS DANS LE PLUS GRAND DES CALMES :wut:

PAS BIENVENUE A TOI :pff:

T'AURAIS PU M'EN PARLER :pff:

PAS BON COURAGE :pff:

(T'esqu'unepleutre)

☆ date d'arrivée · **☆ date d'arrivée** : 26/07/2015 **☆ potins balancés** : 400

bienvenue ;)

☆ date d'arrivée · **☆ date d'arrivée** : 17/04/2015 **☆ potins balancés** : 2573

☆ date d'arrivée · **☆ date d'arrivée** : 26/07/2015 **☆ potins balancés** : 400

mais qu'elle est mignonne quand elle boude :hey:

☆ date d'arrivée · **☆ date d'arrivée** : 13/08/2015 **☆ potins balancés** : 94

Elia - Un jour, tel un phoenix, Noa renaîtra de ses cendres, encore plus sexy qu'auparavant :mdr:

Faut qu'on se dépêche avant qu'Alice ne regarde :gnihihi:

Tobias - J'aurais dû me douter que c'était toi sale gueuse, avec Tobias + Nightingale réuni :mdr:

Et

j'ai essayé de te prévenir (t'avais même ton mot à dire pour le prénom ET l'avatar) mais tu t'étais endormie !! :fuck:

James - Merci :love:

Eden - A la rentrée, j'te :fuck:

bien ton cululu tu vas voir !

James - Elle va moins bouder quand je vais sortir la canne :gnihihi:

(D'ailleurs, Eden, m'en veux pas, mais j'nous ai prévu un plan à quatre, tu vas aimer xDD)

☆ date d'arrivée · **☆ date d'arrivée** : 08/12/2014 **☆ potins balancés** : 5082

Ruby a écrit:: (D'ailleurs, Eden, m'en veux pas, mais j'nous ai prévu un plan à quatre, tu vas aimer xDD)

Tellement pas l'choix :mdr:

Invité Invité

Bienvenue ! :)

☆ date d'arrivée · **☆ date d'arrivée** : 17/04/2015 **☆ potins balancés** : 2573

Un plan à quatre avec qui? Oo Oo Oo Oo Oo Oo

JE ME LEVES A 3H WESH J'VAIS PAS VEILLER JUSQUE MINUIT :wut:

Et puis

☆ date d'arrivée · **☆ date d'arrivée** : 13/08/2015 **☆ potins balancés** : 94

Elia - Absolument, elle doit suivre, c'est tout ce qu'on lui demande :face:

Dean - Merci :D

Eden - Toi, Elia, Alice & moi, t'inquiète ça va être le fun :face:

C'était pas minuit mais 23h30 :wut:

Y a pas de :fuck:

qui tienne namého ! Jeune mécréante ! Obéis à ton néné Ruby Earnshaw ~ Je ne sais même plus comment communiquer sans crier 3396241136

D'ailleurs j'ai besoin de toi pour choisir mon ava mais comme d'hab tu dors :dead:

Invité Invité

Yo jolie demoiselle Re-bienvenue apparament ;) :34:

☆ date d'arrivée · **☆ date d'arrivée** : 06/12/2014 **☆ potins balancés** : 2583

Mon ancienne filleule :face:

Je voulais te dire que ... je te déteste :fuck:

Ca fait une semaine que je reve nuits et jours de me faire une nouvelle coloration. Que je bave devant les cheveux de Luanna. Et j'avais enfin réussi a me distraire/a ne plus y penser. Et toi, tu débarques comme une fleur avec sa tete. :fuck:

Rien a foutre, j'vais chez l'coiffeur. Et j'te valide pas :fuck:

Sinon, eeeeuh, je suis ~~un tout petit peu~~ contente que tu sois de retour :love:

☆ date d'arrivée · **☆ date d'arrivée** : 13/08/2015 **☆ potins balancés** : 94

LaMarcus - Merci :love:

Rae - Ma marraine préférée :love:

(Ouais nan mais Eden à côté elle est nulle :fuck:

)
J'te rassure si je te dis que je m'auto-énerve parce que je veux aussi les cheveux de Luanna ? :mdr:

Mais c'est parce que je t'aime et que je communique mentalement avec toi, je savais que tu avais besoin de voir ce smiley :zad:

Elia me validera si tu le fais pas :fuck:

(Enfin d'abord faut que je finisse ma fiche :mdr:

)
Moi aussi je suis contente de revoir ta moustache, ça m'avait manquée :love:

☆ date d'arrivée · **☆ date d'arrivée** : 08/12/2014 **☆ potins balancés** : 5082

Félicitations, tu es validé !
jusqu'à l'excès

Ton Elijah est lààààààà :face:

Quel lien de fou, on est tordus :mdr:

Bienvenue officiellement mon petit cœur, ton histoire est parfaite, sombre, j'aime :love:

Ca m'plait :gnihihi:

Vérifie que ton avatar est dans le bottin. Tu intègres, à partir de maintenant, les Oxford Student . Tu peux à présent te balader et poster dans tout le forum comme bon te semble. Tu peux aller demander des liens, des rps, ou encore intégrer un club ! Ouvres toi une page Instagram, et crées-toi un téléphone portable ! Tu peux aller flood ou discuter sur la Chatbox ! N'hésites pas à proposer un scénario ou à poster une recherche de lien important ;) Si tu as des questions n'hésite pas :coeur:

Et surtout éclates toi sur Jusqu'à l'exces !

☆ date d'arrivée · **☆ date d'arrivée** : 13/08/2015 **☆ potins balancés** : 94

Mon Eliiiiiiijah :love:

C'est Alice qui va être contente quand elle va l'apprendre demain matin :mdr:

J'aime les liens tordus, c'est ça qu'est bon :gnihihi:

Merci mon chat, t'es un amour :love:

(J'lui ai fait une vie bien merdique comme ça, ça peut que aller en s'arrangeant ~~ou pas~~ :mdr:

)

☆ date d'arrivée · **☆ date d'arrivée** : 08/12/2014 **☆ potins balancés** : 5082

Non mais toi tu imagines pas.

Je suis un homme mort. Elle va me tuer, me flinguer, tout :mdr:

Edit :

Je reprendrais les paroles d'une chanson qui iraient bien à ce moment

"Ma dulcinée laissez moi vous être infidèle, avoir de vous avoir menée jusqu'à l'autel..." :sors:

*Va s'enterrer*

☆ date d'arrivée · **☆ date d'arrivée** : 13/08/2015 **☆ potins balancés** : 94

Je suis là, je te protégerai :hero:

(Elle peut rien contre ma chevelure flamboyante :mdr:

)
En même temps, Eliakim et Elijah c'est trop proche pour que le lien ne soit pas là :mdr:

Je pensais plutôt à "Tu veux mon zizi" mais bon :mdr:

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