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 (inachevé) back in black (alice)

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MessageSujet: (inachevé) back in black (alice)    (inachevé) back in black (alice)  EmptyMar 16 Fév - 20:41

"tell the world i'm comin' home, boo-boo kitty"



Il n'y avait rien de plus exaltant que de retrouver la liberté. Lorsqu'il avait quitté l'enceinte de la clinique cinq heures plus tôt, Oliver avait senti un poids oppressant (dont il avait jusqu'alors oublié l'existence) s'envoler de ses épaules et un sourire radieux avait éclairé son visage. Autant dire qu'il était rare de le voir arborer un air aussi stupide, mais il était comme un prisonnier libéré de ses chaînes, plus encore de ces putains de mocassins (Certes avec sursis, mais libéré tout de même) et le bonheur était tel qu'il n'avait pu que ressentir une profonde onde de bien-être l'envahir. Il fut d'humeur si généreuse qu'il laissa un pourboire de cent livres en sortant du taxi qui le transférait jusqu'à l'aéroport de Genève. Il avait booké un vol la veille au soir pour le lendemain après-midi. 7,000£ le billet en première classe. Soit, après tout, il ne pouvait pas voyager autrement. Personne ne servait de scotch en économique.
Lorsqu'il arriva à l'aéroport de Gatwick, il était à peu près dix-huit heures. Il sortit de l'avion et rejoignit le hall où Alice était supposée le retrouver. Il avait du l'appeler la veille pour lui dire ne pas venir le chercher jusqu'en Suisse (comme le voulait son thérapeute, à posteriori, mais celui-ci avait facilement changé d'avis devant la face ridée de la Reine d'Angleterre imprimé sur un billet de cent) et pour lui apprendre son arrivée. Il l'avait senti frémir de l'autre côté du combiné et d'une voix frémissante, elle s'était proposée pour venir le chercher. Ils pourraient ensuite rentrer ensemble chez eux, au Duplex, comme auparavant.
Il glissa une cigarette à ses lèvres et s'apprêtait à l'allumer lorsque ses yeux se posèrent sur un signe non-fumeur. Bordel. Ce fut à cet instant qu'Alice arriva, ravissante comme à son habitude. Ca faisait un moment qu'ils ne s'étaient pas vu, peut-être un mois. Il l'attira contre lui pour l'étreindre. Elle lui avait manqué.
"Toujours aussi ponctuelle," dit-il avec un léger sourire. C'était tant mieux parce qu'il n'aimait pas attendre. "Sortons d'ici, je déteste les aéroports." ajouta-t-il. Comme il détestait n'importe quel endroit où on l'empêchait d'en griller une.
"Tu es toute seule ?" s'enquit-il. Il aurait cru que son beau-père serait venu. Après tout, c'était lui qui avait tant tenu à l'envoyer en Suisse.
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Alice Kensington-Crowlley




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MessageSujet: Re: (inachevé) back in black (alice)    (inachevé) back in black (alice)  EmptyMar 16 Fév - 23:52

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Alice & Oliver
« Vous irez chercher la valise de Monsieur Seymour, Jack. Et nous vous rejoindrons dans la Limo. » « Bien Miss Kensington. » Alice sourit au chauffeur et sort de la limousine avec toute la grâce que Dieu lui a accordé. L'air est encore frais en Angleterre et Londres ne fait pas exception à la règle. La limousine est arrêtée devant la sortie principale, occupant une place réservée pour les grands de ce monde. Alice n'aurait pas pu faire les choses à moitié pour le retour d'un être aussi spécial que son demi-frère. Elle attendait cela depuis des mois. Depuis qu'il était parti en Suisse. Elle sourit, ravie que cette journée soit encore là, ravie de pouvoir venir le chercher. Elle avait incroyablement bien dormi et avait été incapable de se concentrer sur ses cours de la journée. Elle trépignait d'impatience, imaginant ses retrouvailles avec Oliver tout en sachant que rien ne sera aussi parfait que la réalité. Elle n'y avait pas cru lorsque la veille, à une heure encore assez tardive, ton téléphone avait sonné.
La clinique de Montreux l'avait informée que Monsieur Seymour était autorisé à quitter l'établissement. Elle avait pu parler à Oliver qui l'avait convaincue de ne pas faire l'aller-retour. Excitée, incapable de tenir en place, elle aurait été capable de le faire. Louer un jet privé pour aller chercher son demi-frère c'était une boutade. C'était simple, aussi simple que de louer une voiture, ou de prendre le bus pour certain. A la place, elle avait réussi à négocier pour passer le prendre à l'aéroport londonien. Elle avait appeler le chauffeur de son père, et avait exigé qu'il vienne la chercher pour aller prendre Oliver. Elle ne se promenait pas partout dans Oxford en limousine. Elle avait perdu de sa superbe après le départ d'Oliver. Sans doute perturbée, profondément touchée par la déchéance de son alter égo. Mais le temps de la défaite était passée, ils allaient se retrouver à présent.

Laissant le chauffeur s'occuper de la valise, elle se dirigea directement vers le hall d'accueil des arrivés. Elle n'avait pas de pancartes avec des petits coeurs, et un message kitsch du genre : bienvenue chez toi. Elle regardait ceux qui attendaient les voyageurs, population agglutinée et répugnante. Si misérable. Mais elle n'eut pas l'occasion de les fixer de son air supérieur plus longtemps. Les voyageurs arrivés, et dans les premiers elle reconnut Oliver. Sa prestance et son charisme étaient inchangés, et la liberté semblait le rendre plus radieux que lorsqu'il était encore enfermé dans des mocassins hideux à la clinique. Elle le retrouvait, enfin, totalement. Sans un mot il vint vers elle et la prit dans ses bras. Elle ne se fit pas prier pour lui rendre son étreinte, souriante.
Dans sa robe Burberry's (cadeau de son beau-père) très classique elle faisait grande dame, et adorait cela.  Ils formaient un couple gracieux, attirant quelques regards curieux autour d'eux. « Toujours aussi ponctuelle. » « Toujours aussi élégant. » Dit-elle en le regardant de haut en bas. Et ca faisait du bien de le retrouver dans ses affaires et ses chaussures. Vraiment. « Sortons d'ici, je déteste les aéroports. » Elle acquiesça, prit son bras, et le laissa la trainer jusqu'à la sortie.

« Tu es toute seule ? » demanda-t-il alors qu'ils traversaient les foules pour trouver la sortie. Elle se tourna vers lui, comprenant rapidement à qui il faisait référence. « Le Lord est à Pékin pour un gros contrat. Mais il t'appellera sans doute et je pense qu'il a dû te faire envoyer un cadeau de retour. » Dit-elle simplement. Elle avait appelé son père la veille pour le prévenir du retour d'Oliver. Elle était tombée sur sa (charmante) secrétaire qui lui promit de faire passer le message. Rien de plus. Son père n'était pas un grand démonstratif, de toute façon. Le retour d'Oliver était sans doute dans l'ordre de la normalité pour lui. Il était allé en désintoxication pour pouvoir revenir par la suite. Ils arrivèrent à l'extérieur. Jack était encore en train de mettre la valise d'Oliver dans le coffre de la limousine, et Alice n'avait pas spécialement envie d'enfermer tout de suite son demi-frère dans la voiture. Elle sort plutôt son paquet de clopes, des Chesterfield, parce qu'elle s'appelle Alice... Alice, le chat de Chester... Vous saisissez ? « J'ai sorti la Limo pour ton retour. Autant faire les choses en grand. Où est-ce que tu veux qu'on fête ça ce soir ? » Demanda-t-elle avec un immense sourire, tournée vers lui alors qu'elle allume sa cigarette. « Tu imagines pas à quel point j'ai attendu ce moment... Tellement de choses ont changé depuis ton départ Oli... » Dit-elle en perdant son sourire, un peu plus soucieuse, mais non moins ravie.

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MessageSujet: Re: (inachevé) back in black (alice)    (inachevé) back in black (alice)  EmptyJeu 18 Fév - 1:57

« Toujours aussi élégant. »
Il ne portait guère mieux qu'une chemise, un jean et un blouson de cuir marron pour son grand retour. Néanmoins, c'était toujours plus seyant que ces vêtements qu'il avait été forcé de porter à la clinique. À vrai dire, il lui semblait que cela faisait des lustres qu'il n'avait pas fait attention à lui et fait preuve d'un minimum de classe (là où il se trouvait, son physique ne lui avait rapporté rien de plus qu'une rallonge de cinq minutes sur la pause clope avant de devoir rejoindre sa chambre. À croire que les infirmières étaient toutes lesbiennes). Oui, car il était tout bonnement inconcevable pour lui que ces jeunes suisses qui s'étaient occupées de lui pendant une année entière aient pu faire preuve de pur professionnalisme. Parce que bon, être si bien ancré sur le droit chemin, ça cachait tout de même quelque chose.
Ils se dirigèrent bras-dessus, bras-dessous jusqu'à la sortie de l'aéroport. Les regards se tournaient sur leur passage et un sourire satisfait étira les lèvres du jeune britannique. Ils étaient jeunes, ils étaient beaux, ils étaient riches. De quoi se branler pitoyablement dans la salle de bain pour les hommes et pour les femmes de s'apitoyer sur elles-mêmes au souvenir de leur premier amour de jeunesse. Pauvres cons.
« Le Lord est à Pékin pour un gros contrat. Mais il t'appellera sans doute et je pense qu'il a dû te faire envoyer un cadeau de retour. » lui répondit-elle, lorsqu'il lui demanda si elle était seule.
Ca ne le dérangeait pas vraiment que beau-papa ne soit pas là pour l'accueillir. Il ne savait pas exactement comment il aurait réagit si ce dernier avait été là, s'il avait posé fièrement sa main sur son épaule en lui souhaitant un bon retour à la maison, avec un grand sourire. Bon, sans le sourire serait plus réaliste mais quoi qu'il en soit, rejouer la scène du retour du fils "prodigue", très peu pour lui. Dorénavant, il nourrissait une rancune particulièrement amère envers le Lord (il l'avait envoyé en Suisse, il l'avait enfermé là-bas, il l'avait tenu éloigné de son monde. À fortiori, il l'avait forcé à porter des mocassins en caoutchou).
"J'ai hâte de voir ça," ironisa-t-il en allumant sa cigarette d'un geste vif.
Son cadeau il pouvait se le mettre au cul. (Sauf si c'était un étalon de pur race appelé Spirit. Là, peut-être qu'il pourrait se montrer plus … souple.) Lorsqu'il vit Alice sortir ses Chesterfield, ses pensées noires se dissipèrent et un sourire vint orner ses lèvres. Il aimait les petits détails chez sa sœur, qui faisait d'elle une entité absolument unique en son genre. Il lui tendit son briquet pour qu'elle puisse allumer la fine tige de tabac, puis il s'adossa près d'elle contre la limousine qu'il détailla d'un regard appréciateur. Elle du s'en rendre compte, puisqu'elle ajouta ;
« J'ai sorti la Limo pour ton retour. Autant faire les choses en grand. Où est-ce que tu veux qu'on fête ça ce soir ? Tu imagines pas à quel point j'ai attendu ce moment... Tellement de choses ont changé depuis ton départ Oli... »
Il tira sur sa cigarette en l'observant de ce regard particulièrement intense qui lui était caractéristique et qui en déstabilisait plus d'une. Pas elle, cependant. Son visage était devenu soudainement très pâle, comme si la réalité lui était soudainement revenue en pleine face. Il ne montra pas le moindre signe d'inquiétude, même s'il senti qu'il allait avoir beaucoup de chose à rattraper. Les premiers temps de son enfermement, Oliver était "en période d'isolement", c'est-à-dire que pendant près de quatre mois, il n'avait reçu ni courriers, ni visites. Puis, lorsqu'enfin Alice avait pu venir le voir, les discussions s'étaient bien plus tournées vers lui que vers elle. Il était donc certain que des choses n'avaient pas été dites. À présent qu'il était de retour, il était prêt à tout entendre.
"Disons, un endroit où on sert du bon whisky. Je n'ai envie de profiter que de toi, pour l'instant. On avisera pour l'after ensuite. We always do." Il lui adressa un léger clin d'œil avant de se redresser pour lui ouvrir la porte de la limousine. "Je t'en prie," dit-il, lui prenant la main au passage pour la laisser entrer dans le véhicule avec cette grâce féminine qu'on ne retrouvait chez nulle autre. Le temps de rejoindre Oxford, ils en avaient bien pour une bonne heure depuis Londres.
"Tu connais Jack Bauer, Jack ?" demanda Oliver au principal intéressé.
"Oui Monsieur Seymour"
"Bien. Disons alors que tu as 24 minutes chrono pour nous faire arriver à Oxford, deal ?"
Un sourire narquois s'afficha sur son visage. Bien entendu c'était impossible. Le tout était de savoir s'il allait le prendre au mot, ou pas. Avec le personnel, on ne sait jamais.
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Alice Kensington-Crowlley




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MessageSujet: Re: (inachevé) back in black (alice)    (inachevé) back in black (alice)  EmptyVen 19 Fév - 12:34

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Alice & Oliver
« J'ai hâte de voir ça. » Ironie si douce qui explose aux oreilles d'Alice. Ca lui a manqué, cette manière si délicate de faire remarquer qu'il s'en tape, que cela ne le touche pas, qu'il méprise le Lord avec toute sa clairvoyance et sa lucidité. Pourquoi ? Parce que c'est le Lord qui l'a expédié en dehors d'Oxford. Alice ne peut pas lui en vouloir de cela, Oliver en a eut besoin, s'en aucun doute. Elle se souvient du corps révulsé de son demi-frère, le corps meurtri et soumis aux effets néfastes (quasi-mortels) de la drogue dure. L'incapacité des gens autour pour l'aider. Parce que c'est cela Oxford, la banalité de l'indifférence face aux excès en tout genre. Personne n'aiderait quelqu'un ivre qui s'endort sur le côté de la route. Personne ne pense à appeler les urgences quand quelqu'un fait une overdose parce que On a fait bien pire. Combien sont morts parce que personne n'a réagi ? Alice a réagit, parce que c'était Oliver. C'était son demi-frère.
Pour une fois elle avait appelé le Lord, lui demandant de l'aide, l'invitant à prendre son rôle de père puisqu'il avait décidé d'adopter Oliver comme son fils. Et il l'a envoyé dans un milieu pour le protéger de la violence d'Oxford. Une influence bénéfique qui devrait l'aider à s'en sortir. Une année loin d'Oliver était passé comme une vie dans l'esprit d'Alice. Elle en voulait au Lord, un peu, et espérait que cela n'était pas en vain. Que jamais plus elle ne verrait son demi-frère lui échapper de la sorte.

Pour l'heure elle se sent émue de le retrouver, heureuse, et cette joie ils la partagent. Un instant qui leur appartient, une relation que personne ne comprend vraiment. Une fratrie, en somme qu'ils se sont composés, suite à des existences décomposée. Confident, mais plus encore alliés, ils soumettent le monde et la société qui les entourent. Ils sont audacieux et fous. Mais sans lui qu'a-t-elle était à part un électron libre sans raison d'être. Elle a enchainé les conneries et les échecs, au risque de voir sa réputation détruite en moins de six mois. Que tout cela prenne fin maintenant qu'elle est à ses côtés. « Disons, un endroit où on sert du bon whisky. Je n'ai envie de profiter que de toi, pour l'instant. On avisera pour l'after ensuite. We always do. » Fort bien. Un sourire, un regard échangé, ils terminent leurs clopes en silence avant de jeter les mégots à taire et de retourner vers la Limo.  
Il lui ouvre la portière et l'invite à s'y glisser en première. Comme toujours. « Je t'en prie. » Gentleman, avec elle, elle passe devant lui , et se glisse sur la banquette immense, laissant la place pour son demi-frère. Dans le petit frigo elle prend la bouteille de champagne, deux verres, et les remplit. A l'extérieur elle entend déjà Oliver reprendre ses habitudes et ses repères. « Tu connais Jack Bauer, Jack ? » 24 minutes pour rallier Londres à Oxford. Impossible. Mais impossible ne fait pas partie de leur quotidien. L'argent peut tout acheter, absolument tout.

Il rentre, elle lui offre sa coupe. « Bienvenue chez toi. »  Dit-elle avec cet air si particulier, entre le ravissement et l'amusement. Avant de tremper ses lèvres dans le champagne alors que la limousine s'engage déjà sur la route, le moteur grondant avec rage, comme si effectivement Jack était capable de les amener à Oxford en 24 minutes. Cela lui avait manqué, cette manière si puérile de voir le monde, de se l'approprier et d'en jouer. « Tu veux qu'on dépose tes affaires au Duplex avant d'aller au Duke ? Je pense que tout le monde sera ravie de t'y retrouver. Oxford a bien besoin que tu lui reviennes. Tout devient si ... décevant et grossier là-bas. » Dit-elle, agacée, profitant du retour d'Oliver pour poser sur son quotidien un regard sarcastique et mauvais. Il relance chez elle cette impression que le monde autour est bien fade quand il ne fait pas partie de son paysage. « Bien qu'il y ait une chose qui me ravie. Mes fiançailles avec Eliakim. Je deviendrais bientôt l'une des femmes les plus puissantes d'Angleterre, il a accepté l'héritage de son père. PDG de Burberrys. » Dit-elle en plaçant sous son nez sa bague de fiançailles pour preuve, un immense sourire ravi sur les lèvres.
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MessageSujet: Re: (inachevé) back in black (alice)    (inachevé) back in black (alice)  EmptyMer 2 Mar - 14:29

Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'il s'aperçut que le chauffeur avait pris sa connerie au mot. Le pieds enfoncé jusqu'au plancher, Jack avait fait bondir la limousine et la faisait filer dans les rues de Londres avec vitesse et dextérité, comme si sa vie en dépendait. S'il réfléchissait aussi bien qu'il conduisait, il serait peut-être moins con, songea le Seymour avant de se tourner vers sa sœur qui lui tendait une coupe pleine de champagne. Quoi qu'il en soit, ils arriveraient plus tôt à Oxford. Il la remercia d'un signe de tête et porta son verre à ses lèvres, appréciant la saveur de l'alcool doré.

« Tu veux qu'on dépose tes affaires au Duplex avant d'aller au Duke ? Je pense que tout le monde sera ravie de t'y retrouver. Oxford a bien besoin que tu lui reviennes. Tout devient si ... décevant et grossier là-bas. »

L'an passé, Oliver était connu pour être un Prince de débauche et Oxford était devenu son royaume. Cette vérité était devenue si tangible, comme le soleil qui se lève puis se couche, que certain l'aimait pour sa perversion et d'autre le haïssait pour sa suprématie. L'un ou l'autre, Oliver l'oubliait dans un rail de coke ou un shot d'héroïne avant de se perdre entre les cuisses fermes d'une femme aussi démente que lui. Avait-il manqué tant que ça ? Lorsque le chat n'est pas là, les souris ne dansent-elles pas ?

" Comme tu veux, ça m'est égal," répondit-il finalement après avoir vidé sa coupe d'un trait.

Le ton agacé de sa sœur l'avait laissé de marbre. Oxford était peut-être devenu son intérêt, mais pas plus que les murs livides de sa chambre et les draps glacés de son lit. Oxford restait tout de même un brasier, animé d'âmes pures, rédemptrices ou dépravées. Comme à son habitude, il dissimula habilement sa pensée derrière un sourire pincé et se servit encore une coupe.

« Bien qu'il y ait une chose qui me ravie. Mes fiançailles avec Eliakim. Je deviendrais bientôt l'une des femmes les plus puissantes d'Angleterre, il a accepté l'héritage de son père. PDG de Burberrys. »

Oliver contempla avec perplexité la bague de fiançailles qu'elle agitait sous son nez. Il s'en saisit pour la détailler de plus près et en examiner les finitions. Un sourire plus franc étira ses lèvres charnues ; "Eliakim a toujours eu bon goût." commenta-t-il en lu adressant un clin d'œil. "Laisse-moi deviner, le mariage est prévu pour juin?" ajouta-t-il, un brin moqueur.

Ses remarques pouvaient souvent passer pour de la méchanceté gratuite, néanmoins, lorsqu'il s'agissait d'Alice, il n'en était rien. Evidemment, le mariage était pour lui une institution à bannir à tout prix seulement il ne pouvait pas convaincre sa sœur de penser de même. Après tout, quelle fille n'a jamais rêvé d'être conduite jusqu'à l'autel et d'épouser face à Dieu - comme si ce dernier en avait quelque chose à foutre - l'homme qu'elle aimait ? Du plus profond de son cœur ou de son porte-monnaie.

" Je suppose que tu vas quitter le duplex dans ce cas. Ca me fera plus de place pour entasser mes bouquins," dit-il avec ironie. "Ou faire une pyjama party. Va savoir." Un sourire lascif éclaira son visage.
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MessageSujet: Re: (inachevé) back in black (alice)    (inachevé) back in black (alice)  EmptyJeu 3 Mar - 20:31

back in black
Alice & Oliver
« Comme tu veux, ça m'est égal » Elle sourit face à la délicatesse magistrale de son frère. Toujours avec son sourire moqueur, et sa descente si impressionnante. Elle a à peine entamée son verre qu’il en est déjà à son second. Elle s’est tellement assagie depuis qu’il est partie. Assagie après avoir goûté aux plaisirs saphiques et à la drogue dure. Assagie après avoir littéralement tournée au dramatique et à la passion brute à la Roméo et Juliette. Alice avait failli perdre sa réputation d’une manière magistrale. Elle qui avait tout mis en œuvre avec Oliver pour se mener au sommet a bien failli s’effondrer. Entre la désintox’ de son jumeau maléfique, la tromperie de son amant, et la perte de son bébé, la jeune femme avait bien failli devenir la Reine du drame. Dramaqueen, au lieu de la Reine mère.
Alors était la reine des abeilles à Oxford. Elle était la jeune femme riche, célèbre, et belle autour de qui toutes les filles de bonnes familles tournaient pour se faire remarquer, et reconnaître. Elle était celle qui faisait la pluie et le beau temps, qui disait qui il fallait côtoyer, et qui il fallait éviter. Elle pouvait faire d’un étudiant le nouveau dieu de ces dames, et détruire une étudiante au point qu’elle demande à quitter la fille et n’en revienne jamais. Elle avait le numéro d’Oxymoron en favoris depuis sa première année, et nombre des rumeurs qui circulaient sur le site étaient son art, et celui d’Oliver. Et elle l’avait enfin retrouvée. Elle avait réussi à éviter le pire, revenant à Oxford, et se faisant oublier quelque temps pour refaire sa vie, et repenser son image.

Elle revenait aujourd’hui, dans une limousine, fiancée, aux côtés d’Oliver Seymour. La Marquise de Merteuil et le Vicomte de Valmont. Elle sourit, repensant à la version déchirée des Liaisons dangereuses qui siégeait sur sa table de chevet. Depuis des années maintenant elle lisait, et re-lisait cette ouvrage à la manière d’un livre saint. Comme si toutes les vérités se trouvaient là. Oliver était un putain de géni littéraire. Oliver avait toujours été le plus intelligent d’eux-deux. Oliver avait gagné sa place à Oxford parce qu’il avait été reconnu pour son talent et son dossier irréprochable (ou presque). Elle, elle avait invité le Doyen à diner avec sa fille, et le Lord. Elle, elle avait payé pour se retrouver à l’Université. Et elle ne pouvait en être virée, tant le Lord était un membre généreux du Conseil d’Administration. Elle avait toujours eut une véritable fascination pour Oliver. Elle lisait ses textes avec délectation, et lui trouvait des idées pour écrire encore. Depuis qu’elle le connaissait elle l’emmenait dans toutes les soirées pour qu’il s’exalte de l’hypocrisie et de la vacuité de ce monde. Leur monde. Monde dont elle allait bientôt devenir une membre à part entière : belle, jeune, riche, célèbre, et puissante. La Alice « Eliakim a toujours eu bon goût.» Elle sourit, alors que son demi-frère observe sa bague de mariée. Evidemment qu’il avait bon gout, il était aussi de la haute, même s’il s’en vantait bien moins qu’eux. « Laisse-moi deviner, le mariage est prévu pour juin? » demanda-t-il avec un air moqueur. Elle sourit. « Il ne peut en être autrement. Tu es mon témoin, évidemment. Je ne souffrirai pas de ta présence, et j’ai des demoiselles d’honneur merveilleuses tu verras. » Dit-elle en lui offrant un clin d’œil complice.

Oliver ne croit pas au mariage. Oliver ne croit pas en grand chose qui irait contre son idée d’être libre, et indépendant. Mais pour une fille comme Alice il n’y a que le mariage pour lui offrir ce qui lui manque. La puissance. Le fait de pouvoir compter plus encore. Et Eliakim lui apportait tout ce qu’il lui manquait pour être une femme accomplie. Le mariage était un outil. Mariage d’amour, sans doute, mais surtout un mariage parfaitement calculé.

Elle boit une gorgée encore de champagne, alors que son demi-frère lui offre un regard entendu, lumineux, qu’elle maintient. « Je suppose que tu vas quitter le duplex dans ce cas. Ca me fera plus de place pour entasser mes bouquins. » Elle rougit un peu, mais cache rapidement son trouble. Non, elle ne lui avait pas tout dit des changements qui avaient eut lieux dans sa vie cette dernière année. Ni sa fausse couche, la tromperie d’Eliakim ou encore son mariage à Las Vegas, sa disparition en Sicile durant l’été, et son retour triomphale. « Ou faire une pyjama party. Va savoir.» Elle se met à rire en imaginant Oliver dans une grenouillère rose. « Je t’offrirais un magnifique pyjama de Lord Anglais, avec la pipe et la robe de chambre assortie. » Dit-elle en le regardant avec un air moqueur et sarcastique. Finalement elle finit son verre et le pose un peu trop férocement. « Je ne vis plus au duplex depuis un mois. Nous avons acheté une maison. Tu pourrais en jouir à ta guise, il y a une maison invitée avec un jacuzzi immense… » Dit-elle, d’une voix guillerette, comme une promesse.

Finalement, elle sent qu’elle va lui dire la chose qui va le mettre en colère, ou presque. Jamais Oliver n’est en colère contre elle. Agacé tout au plus, mais la jeune femme ne se laisse pas impressionnée par les humeurs, les sarcasmes ou les moqueurs de son demi-frère depuis des années. « Cela dit tu ne vivras pas seul. Tu te souviens d’Abigail… ? » Demanda-t-elle en se servant (à son tour) un autre verre de champagne.


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