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 What if I told you you were wrong [Seraphin]

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Kaya-Lyn J. O'Hara




Kaya-Lyn J. O'Hara
STUDENT — l'élitisme est maitre mot


☆ date d'arrivée : 03/05/2015
☆ potins balancés : 1572


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MessageSujet: What if I told you you were wrong [Seraphin]   What if I told you you were wrong [Seraphin] EmptySam 16 Avr - 15:03



Séraphin & Kaya-Lyn


« What if I told you you were wrong ? »

Il était tard. Ou tôt. Plutôt les deux. Mes yeux étaient légèrement brumeux et mes oreilles sifflaient. Mais j'aimais ça. A l'arrière de la boîte, je m'étais adossée contre un mur, un verre de gin en main, le sourire aux lèvres mais complètement lessivée. Je donnais toutes mes forces lorsqu'il s'agissait d'animer des soirées comme celle-là. Des soirées où les billets volaient des poches de leurs propriétaires blindés jusqu'aux ongles, des soirées où les chaussures rivalisaient par le nombre de zéro à l'achat et non par leur apparence, des soirées où les noms populaires s'agglutinaient les uns après les autres sur la liste des invités. Oui, ces soirées là, où une invitation est nécessaire pour franchir les portes de la salle confinée, si on ne veut pas avoir à coucher avec le videur. Ces soirées étaient plutôt rares dans mon palmarès, mais elles commençaient à se multiplier peu à peu. Je n'en étais pas plus fière que ça, et j'évitais d'ailleurs le sujet avec certains amis, certaines personnes de mon entourage qui avaient en horreur les bourges d'Oxford, mais j'en avais besoin. Pourquoi ? Pour me faire connaître. Pour me faire un nom dans le domaine de la nuit, de la musique, des Djs. Et puis, parce que j'aimais ça, faire danser les gens.

Derrière moi, derrière les murs de briques et la porte de fer, la musique continuait de tourner. Sans moi. J'avais le droit à une pause. On avait tenu à enflammer la boîte dès minuit, pour les premiers arrivants, en douceur. Il était 4h, et c'était ma première pause. Et la seule d'ailleurs, jusqu'à la fermeture de la boîte deux heures plus tard. Je n'avais donc qu'une demie-heure, et je comptais bien en profiter pour me relaxer un peu, détendre un peu mes muscles et mon esprit. Être Djette impliquait pas mal d'effort, même lorsque c'est une passion. En effet, la musique, je l'ai dans le sang. Mais on n'en profite jamais assez lorsque la nuit s'étend et que le public n'entend qu'à moitié ce qu'on se tue à faire. Tous bien trop soûls, bien trop high.
Le regard hagard de ces jeunes, de ces fous complètement désorientés et inconscients me faisait froid dans le dos. Un frisson incontrôlable, totalement effrayant. Presque des nausées. Oui, c'est ça, je me sentais mal devant ces personnes, mal à l'aise lorsque j'étais obligée de les regarder se déhancher maladroitement sur ma musique, et faire comme si de rien était. Après tout, je ne cautionnais pas cette chose… Mais je débutais dans le monde de la nuit, le monde de la musique, et je ne pouvais donc pas encore me permettre de demander des limites, de mettre en place mes propres règles dans mes propres soirées. Je commençais à peine à avoir mes nuits entièrement pour moi, sans devoir constamment partager avec d'autres Djs… KaLyn Night ce soir ! Ça va être chaud avec le rythme de la brunette sexy jusqu'au bout de la nuit ! Je tape du pieds dans une cannette sur le sol, devant moi, la bouche à l'envers. Mon projet était et restera de supprimer ces substances dans mes futurs shows. Lorsque mon public sera totalement fidèle. Alors pour le moment, je dois juste la fermer.

Alors que j'engloutis une énième goutte de cocktail, un couple sort en trompe non loin de moi. Mouvements incohérents, loin d'être coordonnés. Voix fortes, soupirs, mots incompréhensibles. Débat animal. Visiblement, ce n'était pas véritablement un couple à proprement parlé. Je jette un œil en biais. La jeune femme n'a pas l'air dans son assiette. Le mec non plus, mais il a gardé sa force. Il est plutôt grand d'ailleurs, ce n'est pas étonnant. Elle rigole lourdement, un peu jaune, comme si elle voulait éviter de faire monter le volume. Lui devient pressant. Je les entends sans vraiment les comprendre, mais je saisis l'essentielle. Pourtant, je suis seule. Je suis prête à agir si besoin, mais je suis seule. Sportive, je sais me battre, je sais m'imposer, mais j'ai peur. Peur de me retrouver face à ces personnes à moitié conscientes. Peur de me retrouver face à leurs yeux vrillants de droite à gauche. Peur de revoir le visage de ce mec, cet ami complètement perdu, alors qu'il était déjà trop tard, sans avoir pu limiter la dose de stupéfiants dans ses veines et la totalité de son corps. Mes mains se mettent à trembler et mon corps se tétanise. Les voix montent lentement vers des notes plus fortes, et je me retrouve incapable de bouger. Je revis l'histoire trois fois. Quatre. Cinq. Six fois. Cet instant de ma vie tourne dans ma tête, en boucle, sans s'arrêter.
Jusqu'à ce que sa tête heurte une poubelle. Le bruit métallique me sort de mes pensées, et je me jette sur le duo sans réfléchir, m'interposant entre le bourreau et sa victime. Non, ça n'arrivera pas une fois encore devant mes yeux. Au sol, elle gémit. Lui me regarde avec des yeux ronds, l'air de se demander franchement d'où je sors. Pris au dépourvu, il ne prend pas le temps de remonter sa braguette, lâche un rire niais et s'en va, chancelant, du mauvais côté. Tant mieux, parce que si je l'avais revu dans la foule en face de moi dans la soirée, je lui aurais balancé une plaquette. Connard La fille remue, sourit, et ferme les yeux. Ah non ma cocotte, tu vas te lever et tu vas rentrer chez toi. J'attrape le portable dans sa poche et trouve son dernier contact. Sa meilleure amie j'imagine. J'envoie un SMS, espérant qu'elle ne soit pas dans le même état que sa copine, et j'attends. Pas assise, je ne veux pas abîmer ma robe. Et de toute manière, la fille arrive rapidement. Ah merci, je la ramène, c'est moi qui conduit.

Je regarde les deux amies s'éloigner, les sourcils froncés ; j'ai perdu quelques minutes qui auraient pu m'être bénéfiques. Mais au moment de revenir à ma place et de terminer ma pause, ou ce qu'il en reste, tranquillement, j'aperçois un blondinet, plus bad boy qu'autre chose, terriblement charmant, qui se tient à côté de mon verre. … Seraphin.


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Séraphin R. Prescott




Séraphin R. Prescott
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MessageSujet: Re: What if I told you you were wrong [Seraphin]   What if I told you you were wrong [Seraphin] EmptyLun 18 Avr - 19:59

What if I told you you were wrong
Kaya & Séraphin
Sortir, bouger danser, boire. Se mettre la tête à l'envers jusqu'au bout de la nuit, se rendre malade par un trop plein de drogues et de substances qu'il ne regarde avant avant de prendre. Il voit ses amis sombrer un peu plus dans le néant à mesure que la soirée avance. Ses amis... Ils ne sont pas vraiment ses amis, du moins ils sont des connaissances avec qui il s'entend bien et avec qui il rigole. Dans le groupe il y a une fille, assez jolie et bien foutue qu'il se tape lorsqu’elle tourne en rond également. Du sexe, uniquement ça pour oublier et ne pas se prendre la tête. Une soirée toute simple entre deux personnes qui le veulent plus que tout. Mais ce soir la fille en question le drague, il ne la regarde pas, il ne la voit pas. Ce soir il ne voulait pas sortir à la base, ce sont ses connaissances qui l'ont forcés. Ils lui ont dis qu'ils ne le voyaient plus en ce moment, qu'il leur manquait et que ça lui ferait du bien de sortir et de voir du monde au lieu de passer son temps à bosser et à être là pour sa meilleure amie. Mais ça ils ne comprennent pas, ils n'en sont pas capable de toute façon. Willow a perdue son frère, ils ont enfin retrouvés son corps avec deux années de recherche plus où moins intensive. Willow n'a plus son jumeau, elle n'a que lui maintenant. Lui et ses autres frères mais ce n'est pas pareil, ils sont tous très loin. Alors il est là pour elle, ils dorment ensemble et font tout ensemble depuis qu'elle sait pour William.

Et ça, c'est fichus connaissance ne comprennent pas vraiment pourquoi. Lui qui aime tant les femmes, ils n'arrivent pas à comprendre qu'il n'y a rien entre Willow et lui sauf une profonde et puissance amitié incassable. Willow c'est sa perle, la seule femme qu'il le comprend et que le ne juge pas. Willow c'est son amie et celle avec qui il ne se passera jamais rien, il donnerait un rein pour Willow, sans une once d'hésitation. Il donnerait sa vie pour elle, car il l'aime d'un amour fraternel tendre et puissant.Mais ce soir il ne voulait pas venir, il voulait rester avec elle et être là pour elle. Mais Willow bossait et ce soir elle est sortie aussi, pour se trouver une jolie fille à ramener, pour oublier un instant Yoenaï dans les bras d'une autre. Il sait que lorsqu'il rentrera la fille sera partie et qu'il aura sa place dans la lit de son amie. En attendant il guette son portable, il attend le sms de sa meilleure amie en lui disant qu'elle a besoin de lui. Qu'elle pleure. Que William lui manque. Il ira dormir avec elle, elle viendra se blottir contre lui en écrasant les sanglots contre son torse. Ce même torse qui porte encore les hématomes de la colère de Willow. Cette colère, cette tristesse où elle l'a frappée à lui pour extériorisé. Mais ce qui n'a fait qu'empirer au final.

Il quitte la foule un instant, il n'est pas ivre ce soir, il n'a rien pris et son esprit est clair. La musique le met dans un état second, mais il marche normalement et n'a avalé que deux où trois verres, maximum. La fille l'a dragué toute la soirée, il ne l'a pas vue. Il ne voulait pas voir du moins. Il s'en moque, elle est invisible ce soir. Il rentrera seul de toute façon, ça ne sert à rien de pavaner il refusera de voir. Alors elle est partie en draguer un autre, boudeuse car ce soir elle ne retrouvera pas les bras de Séraphin. Lui il sort de la boite, derrière le bâtiment où la musique fait presque trembler les vitres. Il va fumer, il a besoin de quitter la foule et prendre l'air. Ca l'agace de voir tous ces jeunes dans cet état, de voir ses connaissances le forcer presque à boire en lui disant qu'il doit se détendre et profiter. D’ailleurs, alors qu'il sort, une de ses connaissances le rattrape. Il pose sa main sur le bras de Séraphin et l'arrête. « Allez viens avec nous ! Arrête de faire la tronche ! » Lui dit-il en lui donnant un autre verre, contenant sans doute une substance quelconque. « Lâche moi ! » Ordonne Séraphin une première fois alors que l'autre homme lui tire le bras. Puis plus fort, tout en le poussant, Séraphin se dégage de son emprise et l'envoi valser à un bon mètre. Aussitôt un videur s'approche, guettant pour calmer la bagarre qui commence mais Séraphin se détourne et sort enfin, retrouvant l'air frais de la soirée. Il respire l'air humide, c'est apaisant de quitter ce bruit assourdissant au final. Puis il sort une cigarette et tout en l'allumant, rejoint un coin tranquille. Il s'adosse au mur alors qu'une fille brune se rapproche de lui. Pendant une seconde il la regarde tout en tirant une latte de sa cigarette. Dans la pénombre, il ne la reconnaît pas tout de suite. « Salut. » Dit-il en faisant tomber sa cendre dans un coin. « Tu joues au bon samaritain ? » Demande Séraphin en voyant qu'elle était accompagnée d'une fille ivre juste avant qu'il n'arrive. Il sort son paquet de sa poche et le tend vers la jeune fille, lui proposant silencieusement une cigarette. Puis il relève la tête et aussitôt la reconnaît. Kaya-Lynn. Son visage s'illumine alors qu'un sourire naît sur ses lèvres.
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Kaya-Lyn J. O'Hara




Kaya-Lyn J. O'Hara
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MessageSujet: Re: What if I told you you were wrong [Seraphin]   What if I told you you were wrong [Seraphin] EmptyVen 22 Avr - 11:08



Séraphin & Kaya-Lyn


« What if I told you you were wrong ? »

Il y a peu de choses qui m'effraie, qui me font froncer les sourcils. Je suis quelqu'un qui aime la vie, et qui se débrouille toujours pour ne jamais cesser de l'aimer, ne jamais cesser d'en profiter un maximum. Je suis positive, emplie d'une certaine joie de vivre et d'apprécier les personnes et toutes choses autour de moi. Probablement le trait principal dont j'ai hérité de ma mère. Et de mes origines irlandaises. Aimer vivre, aimer ce qui nous est offert, ou essayer de s'y faire un minimum. Il y a toujours des bons côtés. Il y a toujours quelque chose qui fait que nous pouvons reléguer le reste en second plan. Il faut juste s'y habituer. Moi, je n'ai pas eu à m'y habituer, je suis née avec.
Pourtant, avec Séraphin Prescott, je n'arrive pas à lisser mon front. Qui était lisse, pourtant, lors de notre rencontre. Une rencontre tout à fait normal, tout à fait anodine. Je lui avais ramené son chien qu'il semblait aimer plus que sa propre vie, tout comme l'importance que j'accordais au mien. Mine de rien, nous étions partit sur de bonnes bases. Et nous y serions restés si Séraphin n'était pas celui qu'il était. Car malheureusement, alors que j'aimais tellement les gens, il était tout ce qui me gênait. Outre son regard flamboyant et son sourire ravageur, son air de beau-gosse et sa voix légèrement éraillée. J'aurais pu l'apprécier. Mais il représentait l'antipode de la vie que je m'étais choisie. Séraphin fumait. Séraphin se droguait. Séraphin bousillait sa vie, sans vouloir essayer d'arrêter. Parce que Séraphin aimait ça, être différent des autres. Dans son regard, persistait l'étincelle du risque, l'étincelle de sa pseudo supériorité. Et moi qui aimait tellement aider les autres, face à lui, je ne pouvais rien faire. Je ne pouvais rien faire, car toutes mes tentatives tombaient à l'eau. Rien à part subir ses approches et ses rictus emplis d'égoïsme.

Adossé au mur, il ne semble pas tout de suite me reconnaitre. Tant mieux, je pourrais peut-être simplement attraper mon verre et aller le finir ailleurs. « Salut. Tu joues au bon samaritain ? » Moi, je ne met pas plus de temps à visualiser son air supérieur, arrogant, alors que son visage reste à moitié dans la pénombre. Je sens ses sourcils se lever, en même temps que le coin de sa bouche. J'entends sa poitrine se soulever avec fierté, fier d'avoir trouver à me railler. Et j'observe la façon qu'il a de se débarrasser de la cendre de sa cigarette. Je commence à, malgré moi, le connaitre par cœur. Mais il faut croire que je mémorise plus facilement les manières horripilantes des gens plutôt que celles que j'apprécie.
Je lève déjà les yeux au ciel. C'est ma pause, bon dieu. Ma pause. Au final, est-ce que j'en aurais réellement profité? Après avoir amusé ces gosses pourris gâtés, j'aurais été obligée de venir en aide à cette fille totalement inconsciente, puis je me serais retrouvée en compagnie de Séraphin, avant de retourner amuser les portes-monnaies. J'étais prête à balancer un rocher dans la face de quiconque me parlerait de "profiter de la pause". Totalement dépitée, je m'avance vers lui, un peu plus, alors qu'il me propose une cigarette. Au final, ce serait peut-être mieux que de la passer seule, ma pause. Au point où j'en suis... D'un geste nonchalant, mettant ma méfiance de côté, j'en tire une vers moi. Peut-être que ça me suffirait à souffler un peu, après tout.

Mais à la faible lumière extérieur, je repère son sourire. Celui qui n'annonce pas forcément quelque chose de bon. Ni quelque chose de forcément mauvais. C'est ça, aussi, mon problème avec Séraphin. J'aime prévoir les choses. J'aime avoir un minimum de contrôle sur ma vie, sur mes actes, sur ma façon d'être. Mais avec des personnes comme Séraphin, il m'est totalement impossible de prévoir comment réagir. Parce que je ne sais jamais vraiment comment lui, va réagir.
Je tire sur la cigarette, une fois, deux fois. Je souffle après avoir profité de la fumée et de tout ce qu'elle pouvait m'apporter de mauvais. Et puis, je me force à ne pas le regarder. Pas tout de suite. Parce que Séraphin Prescott, s'il a un don, c'est bien celui de m'hypnotiser. Je peux être irritée par sa présence, irritée par le fait de ne rien pouvoir lui dire pour le remettre dans le droit chemin, irritée par son inconscience et son égoïsme, mais j'ai beaucoup de mal à rester indifférente à son regard. Heureusement qu'il arrive généralement bien à m'énerver.

Alors tu es ici, toi aussi? formulais-je sans grand entrain. Question bête, observation évidente. Le seul moyen que j'ai bien pu trouver pour le remercier de la clope, tout en évitant les longues discussions sur les sujets qui fâchent. Je comptais simplement profiter un peu de cet instant, des quelques minutes qu'il me restaient pour souffler un peu. S'il m'était possible de souffler.
Derrière nous, j'entendais la salle continuer à s'amuser. S'amuser. C'était un grand mot étant donné l'état dans lequel était la plupart des invités. C'était déprimant de voir que tellement de personnes n'en avaient rien à faire de leur paisible petite vie.


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Séraphin R. Prescott




Séraphin R. Prescott
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MessageSujet: Re: What if I told you you were wrong [Seraphin]   What if I told you you were wrong [Seraphin] EmptyLun 25 Avr - 18:58

What if I told you you were wrong
Kaya & Séraphin
Séraphin est typiquement le genre de mec à s'attirer des problèmes et terminer la soirée avec des ennuies. C'est le genre de mec avec toujours un sourire arrogant sur les lèvres et un air supérieur comme si il savait des choses dont vous n'auriez même pas idée. Le genre de gars qui peut déclencher une bagarre en quelques mots et pourtant, depuis qu'il est à Oxford il c'est clairement calmé, il évite les ennuis et il se ne bat plus où alors très rarement. Même si il a toujours son air arrogant et son ton cynique lorsqu'il parle aux gens, mais il n'a que très rarement un mot plus haut que l'autre, refusant de se donner une mauvaise image qui nuirait à sa réputation. Il est un Riot après tout, il doit montrer l'exemple maintenant. Il est à l'image de son club, classe, sérieux, bien élevé et surtout, terriblement mystérieux. Ce soir il ne voulait pas sortir, le résultat est qu'il c'est forcé pour ses connaissances, sans avoir réellement envie d'aller danser. Il a été obligé, Willow avait besoin d'être seule pour quelques heures, il ne pouvait pas lui en vouloir d'avoir besoin de se changer les idées dans les bras d'une fille quelconque. Il sait que lorsqu’elle retrouvera son lit froid, elle l'appellera pour qu'il la rejoigne et pour qu'il calme ses cauchemars qui envahissent ses nuits. Alors pour l'instant il sort simplement dehors afin de fumer une cigarette, toute cette musique, ces odeurs d'alcool et de transpiration lui sortent par les yeux, il n'en peut plus.

C'est là qu'il surprend une jeune fille brune en pleine bonne action, comme si elle venait de sauver une autre jeune fille apparemment. Séraphin sourit en la voyant faire, elle vient d’empêcher un viol apparemment. Puis la semaine prochaine la future victime se mettra à nouveau la tête à l'envers et risquera encore de se faire attraper entre deux poubelles, car elle n'est pas capable d'arrêter de boire et se met dans des états lamentables à chaque fois. C'est pathétique de voir cela. Lui même ne dit jamais non à de l'alcool où à quelques drogues, mais il sait avec qui il fait ça et surtout, Séraphin se souvient de tout ce qu'il fait lorsqu'il est sous substance. Tout, absolument tout. Pas comme cette fille qui repart en titubant, il la regarde partir et soupire. La jeune fille se retourne vers lui, il ne voit pas son visage tout de suite et lui lance une phrase un peu moqueuse. Elle a de la chance, il est de bonne humeur ce soir, il ne devrait pas être trop incisif. « Alors tu es ici, toi aussi? » Lui dit-elle alors qu'il range son paquet de cigarettes après lui avoir proposé un bâtonnet de tabac. Il tire une autre latte sur sa clope et recrache la fumée grise dans l'air frais. C'est une belle soirée finalement, cette pensée lui arrache un sourire alors qu'il relève la tête et qu'il observe le ciel. Plusieurs étoiles percent dans le ciel noir, c'est magnifique. L'air est frais, en arrière fond la musique tambourine dans ses tympans mais pendant une seconde il ne l'entend pas. « Ouais. Besoin de faire une pause. Et toi ? » Dit-il en prenant une autre bouffée de sa cigarette. Il soupire et se tourne vers elle, reconnaissant Kaya depuis quelques minutes.

Il a rencontré Kaya dans un parc alors qu'il avait perdu Darwin, son petit chien a toujours été un peu fugueur. Mais ce jour là, son chiot était parti bien trop loin pour que Séraphin puisse le voir. Il l'a finalement retrouvé dans les bras de Kaya, il était affolé et il n'a pas cessé de la remercier ce jour là. Sauf que Séraphin a cette bipolarité qui reprend le dessus évidemment et il a bien vite remarqué que Kaya était une jolie fille, de ce fait il l'a évidemment dragué. Allègrement et sans aucune honte, mais il c'est mangé un mur. Ce qui ne l'a pas empêché de recommencer autant de fois qu'il le pouvait à chaque fois qu'il la croisait. Il sait que parfois il est lourd, mais il ne peut pas s'en empêcher lorsqu'il est dans ses mauvaises phases. Personne ne sait qu'il est comme ça, sauf sa famille et Willow évidemment. Kaya ne sait pas qu'il est bipolaire, de ce fait elle peut se faire une mauvaise image de lui, ce qu'elle a sans doute déjà car elle semble être ennuyée par sa présence. « Comment tu vas ? » Dit-il en se tournant vers elle. « Ca fait un bout de temps qu'on ne c'est pas vu ! » Ajoute Séraphin en prenant la dernière latte de sa cigarette puis en jetant le mégot au sol. Il l'écrase d'un coup de pied bien placé et, dans la pénombre de la ruelle, se tourne vers Kaya pour la regarder.
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Kaya-Lyn J. O'Hara




Kaya-Lyn J. O'Hara
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MessageSujet: Re: What if I told you you were wrong [Seraphin]   What if I told you you were wrong [Seraphin] EmptyMar 10 Mai - 17:56



Séraphin & Kaya-Lyn


« What if I told you you were wrong ? »

J'ai une vilaine tendance à rester relativement méfiante lorsque je suis seule. Même si je suis quelqu'un de relativement avenant, amicale, et agréable à vivre, lorsque quelqu'un ne me revient pas, j'ai du mal à me laisser aller. C'était ça, en réalité, mon problème avec Séraphin. Au fond, je sais qu'il n'est pas spécifiquement méchant. Il est juste complètement timbré, quelque fois violent, et accroc à des substances dont j'ai horreur. Mais j'avoue que je l'ai apprécié, lorsque je l'ai rencontré pour la première fois. Et en général, je fais toujours confiance à mes premiers instincts. Alors pourquoi pas avec lui? Pourquoi est-ce que, face à lui, je ne cessais de rester méfiante, distante ? Où passait la Kaya dont j'avais pourtant l'habitude?
Je regardais Séraphin tirer sur sa cigarette, un peu ailleurs. C'était quelqu'un de blessé, Séraphin. Il était écorché, ça se sentait. Peut-être que c'était ça, au fond, qui m'effrayait et m'empêchait de lui accorder une certaine confiance. Les sentiments, n'importe lesquels, m'ont toujours embêté. Je ne suis pas une sentimentale, et les blessures, les émotions, c'est relativement incontrôlable. Je n'aime pas perdre le contrôle. Et je n'ai pas le contrôle sur les autres. Je n'aime pas être incapable de les aider. Et Séraphin avait clairement besoin d'aide. « Ouais. Besoin de faire une pause. Et toi ? » Je ne peux m'empêcher de sourire alors qu'il se tourne vers moi. Je tire à mon tour sur la cigarette qu'il m'avait proposé. Moi, j'aimerais bien faire une pause ailleurs. Je suis ici pour bosser, c'est moi le DJ ce soir. Je lui souris, avant de regarder ailleurs, fermant les yeux un instant. Et il doit me rester moins de dix minutes de pause.

Alors que la musique battait toujours son plein à l'intérieur de la boite, finalement, je commençais à apprécier la présence du jeune homme. Il est vrai que depuis notre rencontre, il s'amusait à flirter avec moi, assez prétentieux pour croire à ses chances même si je lui avais clairement fait comprendre qu'il n'y aurait absolument aucun contact entre nous. Il était hors de question que j'accepte de coucher avec Séraphin alors qu'il vivait une vie totalement contraire à mes valeurs et mes idées. Je n'étais pas assez désespérée pour ça. Certes il était charmant. Physiquement, je veux dire. Il aurait certainement pu me plaire si... En réalité, il m'avait plu, lorsque je lui avais ramené son chien, qui semblait être l'être le plus important dans sa vie. Oui, j'avoue que son sourire et l'attention qu'il avait porté à l'animal, aurait presque pu me convaincre d'acquiescer à ces avances. Mais j'ai un peu trop vite cerné le personnage qu'il s'avérait être en réalité. Et oui, j'en ai eu peur.
Mais quoi qu'il en soit, alors que j'avais été réticente à sa compagnie dans un premier temps, en le regardant, lui et son regard fixé sur moi, je commençais à penser que j'étais heureuse de l'avoir croisé. Non, en fait non, pas heureuse, c'était un trop grand mot. Mais on peut dire que je commençais à me faire à sa présence, que je commençais à l'apprécier. Après tout, il n'y a que les cons qui ne changent pas d'avis. Pas totalement, en tout cas.

Je regardais sa cigarette toucher le sol, écrasée sous sa semelle. « Comment tu vas ? Ca fait un bout de temps qu'on ne c'est pas vu ! » Je ne suis pas méchante, loin de là. Je ne suis pas hautaine, d'ailleurs, je n'aime pas les airs supérieurs de certains. Mais c'est plus fort que moi, même si je m’accommodais à la présence de Séraphin, la petite flamme au fond de mon estomac continuait toujours de briller, m'intimant de garder mes distances. ça va, oui. La vie suit son cours ! J'évitais de le regarder, sentant son regard posé sur moi. J'ai été relativement occupée ces temps-ci. La musique tout ça... C'est probablement pour ça qu'on ne s'est pas croisé ! J'essayais de rester courtoise, mais j'étais mauvaise menteuse. La réalité est que je l'avais peut-être un peu évité. Un peu. Maintenant que je me retrouvais face à lui, je le regrettais probablement. Je n'aime pas ce genre de réaction de la part des autres, et je déteste être prise en train d'agir de la sorte. Mais c'est humain, après tout. Si ce soir, il me prouvait le contraire, alors je pourrais faire un effort sur moi. Et peut-être pourrais-je suffisamment me rapprocher de lui pour intervenir sur son mode de vie?
Je me repris néanmoins, secouant la tête à cette idée; en plus de me donner cette mauvais impression de bousiller sa vie, Séraphin était aussi ce mec plein aux as et prétentieux, un petit prince capricieux digne des Riots. Me tournant vers lui, je réalisais alors que j'étais pleine d'incohérences; moi qui détestais les stéréotypes, les "on dit" et les clichés ! Je me sentais alors légèrement mal à l'aise, tirant sur ma cigarette un peu plus nerveusement. En tout cas, tu as l'air en forme!

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