(inachevé) Brûlure pour la beauté. CAIT&JANE

Brûlure pour la beauté.  
Caitlyn & Jane
Jane donnait un cours d'Arts Plastiques à une classe de première année. Ils travaillaient sur la notion de mouvements en toute liberté, et pour ce qui la concernait Jane en profitait pour travailler ses propres sculptures. Elle avait amené de la terre glaise et quelques éléments à coller : de la mosaïques surtout pour faire un jeu de lumière et de couleurs assez fantastiques qui rendraient bien dans n'importe quel sorte de scénographie artistique. Elle était habituée à ce genre de choses, et elle s'amusait énormément. Elle profitait de certaines choses qu'elle avait dans l'atelier de l'Université. Des pistolets à colle très puissant qu'elle avait branché dés son arrivé en classe pour que les élèves - et elle-même - puissent en profiter le plus rapidement possible. Les élèves travaillaient dans la bonne humeur.  
Elle n'était pas un professeur très compliqué ou difficile à satisfaire. Elle ne demandait que de la participation de la part de ses élèves, pour le reste elle les laissait travailler comme ils l'entendaient. Ils avait quatre heures de cours avec elle le Mercredi pour monter leur dossier artistique - cela signifiait qu'ils devaient créer au moins cinq oeuvres qu'ils présenteraient devant un jury à la fin de leur session. Ils étaient là pour profiter de son expérience et de ses conseils dans leurs réalisations personnelles mais pour le reste ils profitaient surtout de l'espace de création immense, de leur petit nombre - ils étaient huit au total - et de leurs avis et conseils les uns des autres. Ils avaient mis de la musique dans toute la salle, et travaillaient tous à leur création.
Jane arriva à la table avec la colle pour mettre quelques pièces de mosaïque sur sa sculpture. Elle était en train de coller les éléments avec délicatesse. Tout se passa très vite. Elle ne vit pas la jeune étudiante tenter de transporter sa sculpture en ferraille un peu trop lourde et mal équilibrée. Elle voulait la mettre à l'ombre pour travailler de la peinture métallisée. Elle marchait en marche arrière et entra dans Jane de plein fouet. La jeune professeur en lâcha le pistolet qui vint brûler sa main droite restée sur la table. Sauf que pendant se temps la sculpture de la jeune étudiante était tombée également sur la table, coinçant la main de la jeune femme et le pistolet brûlant au-dessus. La professeur hurla de douleur, l'étudiante s'excusa avant de récupérer son oeuvre à moitiée détruite. Alors seulement Jane put enlever le pistolet. Elle alla le débranchait en premier lieux pour éviter de mettre le feu à quoi que ce soit.

« Ce n'est rien ne t'en fais pas. Le cours est terminé mais vous pouvez profiter de l'atelier en libre accès. Je suis désolée je... Vais à l'infirmerie avant de tourner de l'oeil. »  Elle s'excusa et quitta la pièce. L'infirmerie n'était pas bien loin, et Jane y arriva en cinq minutes. Elle tapa la porte de l'infirmerie avant d'entrée. Elle se retrouva devant une infirmière très séduisante. « Excusez moi je... me suis brûlée avec une pistolet à colle brûlant et je souffre. Aidez moi s'il vous plait. »

Brûlure pour la beauté.  
Caitlyn & Jane
Ce n'était pas la première fois que Jane se blessait. Quand elle expérimentait de nouvelles techniques de créations il n'était pas rare qu'elle se brûle, ou qu'elle s'arrache des lambeaux de peaux ou encore qu'elle se retrouve collés à des éléments suspects. Elle était presque abonnée aux urgences, et les médecins apprenaient très vite à la connaitre. Elle avait un petit côté pas doué qui faisait beaucoup rire son mari. Il faut dire que c'était rarement grave, simplement ridicule. Il faut dire qu'en tant qu'artiste elle avait des outils assez dangereux chez elle et elle les utilisait souvent, alors les accidents étaient fréquents, mais pour l'art elle était prête à tous les sacrifices. Même si cela signifié d'être pleine de cicatrices.
Son corps était marqué, c'était une évidence, mais elle ne cherchait pas à le cacher. Elle aimait avoir des cicatrices, des marques des blessures qu'elle se faisait en créant. La création n'est pas un acte facile, et ces marques le prouvaient. Elle créait dans la souffrance bien souvent. Parce que son oeuvre n'est pas réellement la sienne, parce qu'elle ne sait pas ce qu'elle fait, parce qu'elle ne sait pas comment s'exprimer réellement. La création est sans doute la chose la plus difficile dnas la vie d'un homme et elle était l'outil de la création, elle était porteuse de son message. Elle était une artiste, et elle vivait pour cela.

Arrivée dans l'infirmerie elle découvrit une infirmière qui semblait perdue dans ses pensés. Il n'y avait personne à part les deux jeunes femmes, ce qui étonna assez Jane. Dans une université aussi grande elle se serait attendu à ce que les élèves affluent dans les lieux pour trouver une excuse pour ne pas aller en cours, surtout en période d'examens. Mais apparemment ce n'était pas vraiment le cas pour le moment, ce n'était pas une mauvaise chose. Cela signifiait sans doute que l'infirmière n'était pas dupe et faisait bien son travail. Ce qui rassura tout de suite Jane. Elle ne sera sans doute pas obligée de partir à l'hopital, il y avait du personnel qualifié entre ces murs. « Oh mon Dieu, asseyez vous madame, je vais chercher de la crème ainsi qu'un bandage en attendant expliquez moi ce qu'il s'est passé... »  Jane s'assit sur le lit pour les malades, et laissa la belle infirmière faire son travail.
Elle était très belle en effet. Elle avait une chevelure rousse foncé, un regard profond et sombre, et un corps athlétique. Une femme que Jane trouvait très à son gout, même artistiquement parlant. Elle sourit, trouvant cette situation de plus en plus agréable, malgré la douleur de la brûlure.
« J'étais en cours d'Arts Plastiques. Je suis professeur depuis peu de temps ici. Je travaillais avec un pistolet à colle sur un de mes sculptures. Une des élèves à trébuchait près de moi à cause de sa création trop instable, et ma main s'est retrouvée coincée en contact direct avec le pistolet pendant peut être ... trois secondes. » Expliqua-t-elle en espérant qu'elle était assez claire, et que cela aiderait la belle infirmière. « Je me blesse assez souvent, mais j'avoue que là c'est vraiment douloureux... »  Dit-elle en grimaçant. « C'est assez ridicule. Un des premiers cours et c'est le professeur qui se retrouve à l'infirmerie. Vous devez penser que je suis vraiment pas douée. » 

Brûlure pour la beauté.  
Caitlyn & Jane
Jane regardait sa blessure et grimaçait. Elle pouvait supporter beaucoup de choses, mais la vision de sa peau déchirée lui donnait la nausée. Elle supportait très mal la vue du sang, et de la souffrance physique des autres. C'était une chose contre laquelle elle n'avait jamais pu rien faire. Il faut dire qu'elle était une jeune femme assez sensible au fond, et qu'elle n'aimait pas voir les autres souffrir. Qu'importe que ce soit physiquement ou mentalement. Elle n'aimait pas voir quelqu'un pleurer, et elle n'aimait pas voir les autres avec la moitié du bras à vif. La douleur lui était insupportable, et pourtant en ce qui concernait l'histoire de l'art elle trouvait l'expérimentation de la douleur extrêmement parlante et symbôlique. Elle avait eu la chance de rencontré Marina Abramovitch lors d'une exposition. Elle s'était assise face à cette actrice qui avait donné sa vie à expérimenter la souffrance et la violence des hommes. Elle avait failli mourir pour son art, et dans le face à face silencieux avec cet actrice la jeune professeur avait découvert la profondeur de cette beauté fragile qu'était l'homme. Elle avait l-pleuré, ne pouvant retenir son émotion. Cet expérience l'avait profondément marqué, et aujourd'hui elle se sentait encore plus faible parfois, et plus forte à la fois.
Passons, pour ne pas penser à sa main écorchée, Jane avait tendance à penser à tout et surtout à n'importe quoi. «  C'est terrible ce qu'il vient de vous arrivez madame. Bon, j'ai justement ce qu'il faut pour vous soulagez ne vous inquiétez pas ça va aller, je vais vous expliquer comment ça va se passer. »  Jane acquiesça et laissa la belle infirmière faire son travail. Elle semblait être une femme douce et prévenante. En sa présence Jane se sentait soulagée, et détendue, ce qui était une chose assez rare. Bien souvent c'est elle qui détendait les gens. Elle avait l'impression qu'à Oxford la majorité du temps ses collègues et ses élèves étaient sur les nerfs, attendant le moment fatidiques de leur descente sociale. C'était agréable de se retrouver en présence de quelqu'un qui n'avait pas cette angoisse accrocher à la peau. « Cette crème est une pommade anti brûlure de ce fait elle va sans aucun doute vous soulagez en un rien de temps. Je vais devoir vous bandez la main pendant une semaine je pense probablement plus d'ailleurs et prenez ce médicament cela vous fera le plus grand bien. »  Elle tendit à Jane un cachet que la jeune femme prit sans plus de cérémonie. Elle n'était pas du genre à aller à l'encontre des avis des médecins, bien au contraire. Elle faisait tout bien consciencieusement, ayant bien trop peur de ne pas réussir à guérir comme il le faudrait. La peur de garder ses séquelles lui venaient sans doute de son cousin. Ce dernier n'avait pas bien prit soin d'une entorse, et aujourd'hui il ne pouvait pas trébucher sans se casser la jambe. Une véritable horreur.
Jane s'excusa cependant d'être aussi maladroite, ayant honte de venir se faire soigner quelques jours à peine après avoir été embauchée. « Non, soyez en rassurée j'ai connu bien pire comme cas si je puis dire ça comme ça naturellement ! »  Jane sourit, et regarda l'infirmière lui passer la crème et lui faire le bandage. Elle ne dit rien pendant se temps là, jouissant du délice d'une peau refroidit, et calmée. Elle se sentait déjà mieux - en effet - comme l'infirmière l'avait promis. C'était parfait.
« Au fait, je ne me suis pas présentée du coup. Je m'appelle Jane, je viens d'arriver en ville. » Dit-elle en lui faisant un grand sourire. Elle ne lui tendit pas la main cependant, celle-ci étant encore entre les mains expertes de la jeune infirmière. « Vous avez des doigts de fée, si je puis me permettre. Je me sens déjà mieux. » Dit-elle en guise de remerciement envers la jeune femme. Elle était très séduisante, se rendit-compte Jane soudainement. Sa chevelure rousse, et son regard brillant et sérieux à la fois. Elle était tout à fait le genre de femme que Jane appréciait. « Ca vous dirait d'aller... Prendre une verre toutes les deux ? Vous pourriez me faire visiter la ville, et nous ferions connaissance ... »  Proposa la belle artiste avec un air soudainement un peu plus séducteur.