|
| « Surrounded by all of these lights » Isadore & Galadriel | |
| Auteur | Message |
---|
Galadriel A. Delanoue STUDENT — l'élitisme est maitre mot
☆ date d'arrivée : 15/01/2015 ☆ potins balancés : 227
| Sujet: « Surrounded by all of these lights » Isadore & Galadriel Lun 1 Juin - 20:50 | |
| © made by Islande
Ici-bas.
Isadore & Galadriel → The hanging tree
Galadriel s'appuya contre la porte de la bibliothèque, son sac entre les mains. Elle repoussa une mèche qui s'était échappée de sa tresse et lui chatouillait la joue, puis regarda à droite et à gauche. En ce début de soirée, la rue était quasiment vide. Juste un couple qui disparut à l'angle et un adolescent pressé qui passa devant elle, dont le casque laissa échapper des basses agressives. Elle le suivit quelques secondes du regard avant de ciller. Des hirondelles fendaient l'air au-dessus de sa tête, et elle les contempla, petites faucilles noires au ventre blanc et rouge, suivre des trajectoires en parfait arc-de-cercle, sans presque jamais battre des ailes, se laissant porter par l'air chaud de cette fin de printemps. Le beau temps avait tardé à venir, des journées de pluie s'étaient succédées, donnant l'impression à la jeune femme d'être de nouveau en Bretagne. Non, c'était méchant. Il ne pleuvait pas autant que ça, là-bas. Une brutale nostalgie l'étreignit. C'était bientôt le bal des doyens, où ses parents devaient venir. Elle avait envie de les voir, et ne le souhaitait pas en même temps. Elle ne voulait pas croiser leurs regard, qu'elle se rappelait trouble. Elle savait qu'elle avait le même. Elle le croisait chaque matin et chaque soir dans la glace de sa chambre. Un mélange goudronneux et lourd de culpabilité, de colère, de tristesse et de rancune. De rancune envers elle-même. Si elle n'avait pas pris le volant. Si elle n'avait pas bu. Si elle n'avait pas allumé pour repousser ensuite. Elle aurait pu refaire le monde avec tous ces si. Ils auraient amorti la voiture, l'auraient rattrapée pendant ce tonneau, auraient dévié la trajectoire de ce camion qui roulait trop vite, auraient sauvé Wil'. Mais les si ne permettaient que de mettre des phrases au conditionnel. Ils n'effaçaient pas cette douleur constante, quotidienne. Elle cligna des yeux et se rendit compte que deux larmes s'étaient échappées pendant qu'elle s'était perdue. Une chance qu'elle ne se soit pas maquillée. Ses cils épais lui permettaient d'échapper à cet enfer qu'était le maquillage. Crayon qui coule, mascara qui bave, fond de teint pas uniforme, rouge à lèvres qui s'efface au milieu mais pas sur les côtés... Résultat, elle n'en mettait jamais, ou alors très, très rarement. Elle se savait jolie, sans plus en jouer désormais, et se contentait de ce qu'elle avait sans chercher à le rendre encore plus visible. Une coiffure un peu élaborée et des vêtements plus jolis que de coutume suffisaient. Elle effaça les deux sillons témoins de sa douleur d'un geste du poignet. Pourvu qu'elle n'ait pas les yeux rougis. Mais vous vous demandez sûrement ce qu'elle faisait là, devant la bibliothèque bodléienne fermée depuis une heure et demie, toute seule et habillée pour sortir ? Eh bien... Elle avait un rendez-vous. Non, vous ne rêvez pas, Galadriel avait un rendez-vous. Et pas pour étudier, cette fois. Avec un garçon. Elle avait l'air plutôt calme, en exceptant son deuil, mais en vérité, elle avait la boule au ventre. Parce que, même si elle avait déjà flirté – il y a longtemps, dans une autre vie –, elle n'était jamais sortie avec quelqu'un, en tête à tête. Lorsqu'on lui demandait pourquoi, elle prenait l'air désinvolte avec un sourire léger en disant que ça ne l'intéressait pas, mais en réalité, c'est qu'elle flippait. De comment la soirée pouvait tourner, de si un incident qui cassait le charme se produisait... Et à la longue, si la relation se prolongeait, de devoir s'engager. Parce que oui, messieurs dames, s'engager, ça fait peur. Oh, ce soir, il n'était question de rien, c'était une sortie amicale. Ça ne l'empêchait pas de se faire des films. Éternelle flippée, elle imaginait tous les scénarios. Pralinique, dramatique, romantique, catastrophique, pathétique. Tout y passait, et sa tension montait. Elle se redressa du battant où elle s'appuyait et tenta de se changer les idées en récitant toutes les notes de la partition de violon du Printemps de Vivaldi. Épela l'alphabet grec, à l'endroit, à l'envers, dans le désordre. Pensa qu'elle devait avoir l'air bizarre à marcher de long en large. Se demanda s'il n'était pas en retard. Non, c'est elle qui était en avance. Qui attendait-elle ? Un garçon un peu plus âgé qu'elle. Elle l'aimait bien, Isadore. Il était gentil, drôle, et ne semblait pas attendre d'elle ce que d'autres avaient pu. Peut-être cachait-il juste bien son jeu. Mais elle aimait bien être avec lui. Il la faisait rire, même si son humour n'était pas des meilleurs. Peut-être à cause des mimiques qu'il ajoutait à ses blagues. Ou de sa gesture, de ses mains qui s'agitaient toujours dans tous les sens comme des oiseaux affolés par un coup de fusil. Il n'avait pas un nom typique. Encore que, niveau prénom, elle n'avait rien à dire. Elle-même en portait un qu'on n'entendait pas tous les jours. On le lisait, généralement. Et encore, le style Tolkien ne plaisait pas à tout le monde. Une hirondelle se posa sur le sol à plusieurs pas d'elle, émit quelques « tic tic » délicats en sautillant, puis s'envola de nouveau sous ses yeux alors qu'elle l'observait avec un petit sourire. Elle aimait bien ces oiseaux-là. Ils ne venaient que pour les beaux jours. Elle aurait bien aimé les suivre, pour profiter de ces jours en question, s'éloigner des mauvais pour rester dans les bons. Avoir des ailes. Qu'est-ce que ça faisait comme sensation, de voler ? Je voudrais partir avec vous, tout au bout du ciel, sur vos ailes... Un frottement de chaussures la fit se retourner. Il était là. Elle lui sourit, un peu intimidée maintenant qu'ils n'étaient que tous les deux, et que personne de l'université ne les voyait, imposant inconsciemment une limite. « Salut. »
|
| | |
| Sujet: Re: « Surrounded by all of these lights » Isadore & Galadriel Mer 3 Juin - 20:15 | |
| Une journée comme elle peut se passer tous les jours, enfin c'est d'un ennui mortel mais je n'ai pas le choix. Je dois faire semblant et j'adore faire semblant. Ma parfaite gueule d'ange fait taire toutes les rumeurs sur mon compte. Je sais manipuler et je continuerais. Jusqu'à l'excès. Enfin mon dernier cours se termine et je sais que j'ai ma journée de libre. J'ai promis à Mère que je deviendrais chirurgien et je tiendrais ma promesse. Mais je ne lui ai promis de rester sage. Enfin ,disons que je peux ne pas être sage tant que le nom Roswell ne soit pas sali, ni même entendu nul part. Je suis Isadore, un prénom débile issu de l'imagination de mes parents qui voulaient une fille. Je suis un garçon, erreur de sexe. Et je suis loin d'être homosexuel. Si mes parents savaient.. Pour eux, je n'étais que leur petit garçon encore puceau, bien sous tout rapport. Et pour cela, je devais avoir une petite amie bien sous tout rapport. Je n'étais pas un petit abruti qui allait choisir une fille au hasard. Il est rare que je tombe amoureux. Eden, mon ex, c'était juste du sexe entre nous, enfin il y avait des sentiments, peut être ou peut être pas, mais ça avait pas duré.
J'étais de retour dans ma chambre, faisant semblant de travailler et de m'intéresser à mon travail, mais en fait, dans ma tête, j'étais en train d'imaginer ma soirée. J'avais invité la jolie Galadriel à sortir avec moi, en tout bien tout honneur, ce n'était pas dur genre à passer à l'action tout de suite. Je savais qu'elle plairerait à mes parents. Et puis je pouvais me l'avouer, elle me plaisait. J'avais pas vraiment envie de la blesser. Enfin, je ne savais pas comment j'allais réussir à la garder vu que je ne gardais jamais personne. L'heure défilait à vitesse grand v et il était l'heure que j'aille la rejoindre. Je ne savais pas si j'étais vraiment prêt mais si je me regardais une minute de plus dans le miroir, j'allais être en retard. Prenant ma veste en cuir, je me dirigeais vers la bibliothèque et j'allais de nouveau jouer le rôle du parfait garçon de bonne famille. Un sourire angélique sur mon visage et j'allais l'accueillir:
"Hey désolé si je suis en retard, je travaillais ma biologie, et je n'avais pas vu l'heure passer."
Je pris sa main doucement et je la portais à mes lèvres avant de rajouter:
"Prête pour notre soirée? "
|
| | | Carrier Pigeon PNJ — vous ne passerez pas !
☆ date d'arrivée : 07/03/2015 ☆ potins balancés : 60
| Sujet: Re: « Surrounded by all of these lights » Isadore & Galadriel Lun 15 Juin - 15:34 | |
| Défis : à l'attention de Galadriel jusqu'à l'excès Bonjour Galadriel, Voici le défis que l'on te lance : HMMM ÇA ARRIVE, CE N'EST PAS BIEN MÉCHANT, MAIS AUTANT S'EN APERCEVOIR RAPIDEMENT, PARCE QU'UNE CROTTE DE CHIEN COLLÉE À LA CHAUSSURE DROITE, ÇA NE SENT PAS TRÈS BON... Bonne chance ! |
| | | Carrier Pigeon PNJ — vous ne passerez pas !
☆ date d'arrivée : 07/03/2015 ☆ potins balancés : 60
| Sujet: Re: « Surrounded by all of these lights » Isadore & Galadriel Dim 21 Juin - 19:51 | |
| Défis : à l'attention de Galadriel jusqu'à l'excès Bonjour Galadriel, Voici le défis que l'on te lance (décidément tu es une cible de choix) : FAIRE UNE CRISE DE JALOUSIE À ISADORE POUR INFIDÉLITÉ. Bonne chance ! |
| | | Galadriel A. Delanoue STUDENT — l'élitisme est maitre mot
☆ date d'arrivée : 15/01/2015 ☆ potins balancés : 227
| Sujet: Re: « Surrounded by all of these lights » Isadore & Galadriel Mer 24 Juin - 20:42 | |
| © made by Islande
Surrounded by all of these lights
Galadriel & Isadore →À cet instant précis, je ressens une haine pure pour toi, causée par une impression de trahison.
Galadriel frémit dans un bruit de papillon en entendant les pas de quelqu'un derrière elle, se retourna et rencontra le regard couleur de cendres éteintes d'Isadore. Elle eut l'impression que l'air se réchauffait autour d'elle. Il était à l'heure, d'après le clocher qui venait de sonner. Son expression peut-être un peu triste à cause de ses pensées s'adoucit et un petit sourire doux naquit sur ses lèvres pendant qu'elle s'avançait à pas légers vers lui. Mais chemin faisant vers lui, ses pensées, plus noires, remontèrent. Il y avait des choses qu'elle voulait savoir. Qu'on lui avait dites sur lui, et qui ne lui avaient pas plu. Du tout. Et qu'elle voulait éclaircir. Parce qu'elle ne voulait pas fréquenter quelqu'un qui lui cachait sa réputation, et qui sous ses airs sages et respectables, cachait un réalité une espèce de diable. Apprendre ça par la bouche de quelqu'un qu'elle savait de confiance lui avait donné l'impression de recevoir un train. Vous le connaissez, ce train qui vous percute quand vous prenez conscience de la réalité, qui jusque là s'était cachée sous une douce idylle. Elle le savait, qu'Isadore attirait beaucoup, si ce n'était pas toutes les filles de l'université. Elle en faisait partie, même si elle le cachait bien et se réfrénait au point d'enterrer cette attirance. Mais de là à ce qu'il en profite et les enchaîne... Et puis surtout, ce qui avait cassé un bon pan de l'image qu'elle s'était faite de lui, c'était ce que plusieurs personnes lui avaient rapporté. Une ou deux en même temps, on pouvait laisser le bénéfice du doute. Mais au moins cinq, disséminées dans la journée, ayant participé à la même soirée et l'ayant vu et entendu... Ça devenait difficile de croire qu'on essayait juste de la monter contre lui. Surtout quand ce qu'il avait dit la concernait. Mais elle n'arrivait pas à croire qu'il avait pu dire ça. Qu'il ne la voyait que comme... un défi. Pas comme quelqu'un qu'il apprécierait de fréquenter, d'apprendre à connaître. Comme quelqu'un dont il voulait juste passer les barrières. Si elle n'avait pas su se cacher derrière un masque, elle se serait sûrement décomposée. Mais, de justesse, Galadriel était parvenue à garder un semblant de sérénité, un semblant d'enjouement, alors que des questions et des cris, par dessus ceux habituels, résonnaient dans sa tête. Ce qui l'aurait trahie, ç'aurait sûrement été l'expression de ses yeux. Mais personne ne savait y lire. Son désarroi était passé inaperçu. Et puis, avec les examens, elle avait dû passer au-dessus, oublier temporairement. Maintenant qu'elle se retrouvait face à lui, tout remontait à la surface, le goût amer laissé par cette sensation de trahison, notamment, et toutes les questions qui lui brûlaient les lèvres. Elle redoutait de craquer en lui en parlant. Il n'avait pas son pareil pour réussir à faire tomber son masque avec son regard de cendre, innocent malgré sa décadence révélée. Son masque qui actuellement, arborait un sourire un peu trop figé, un regard un peu trop froid. Le froid. Elle avait l'impression d'en être entourée, malgré la tiédeur du début de soirée. Son sang s'était pour ainsi dire changé en glace. Il fallait qu'elle aborde le sujet. Qu'elle soit fixée d'entrée. Elle réussit à reprendre une mine plus naturelle, tout en s'avançant vers lui... Et planta son pied dans une crotte de chien qu'elle n'avait pas vue. Et merde, c'était bien le mot. Elle ne cilla pas. Isadore, lui, gardait son air angélique de garçon sage. Quel hypocrite. S'il savait. Elle se retint de se fermer. Mais l'impression de froid dans sa poitrine, elle ne pouvait pas l'effacer. Et cette colère qui montait, elle ne pouvait pas la réfréner non plus. Arrivée face à lui, pas trop près, elle leva les yeux vers lui avec son petit sourire, presque comme celui habituel. Il y avait juste cet éclat glacé dans ses yeux qui pouvait laisser deviner ce qu'elle pensait, si toutefois il était remarqué. Discrètement, sans bruit, elle essaya sa chaussure sur l'angle du trottoir, histoire de ne pas se trimbaler avec toute la soirée. Heureusement, elle était sèche, et aucune odeur nauséabonde n'en montait. C'était déjà ça de pris. « Tu n'es pas en retard. Tu es même pile à l'heure, c'est moi qui suis arrivée en avance... » Sa voix était plus hésitante, presque tremblante, mais il pouvait mettre ça sur le compte du fait qu'ils se retrouvent en tête à tête, et non plus entourés de monde. À deux, il était plus possible qu'il se passe quelque chose qu'avec du monde autour... Ou alors c'était juste une idée qu'elle se faisait. Il prit sa main pour l'embrasser, tandis qu'elle prenait sur elle pour ne pas l'enlever d'un geste brusque. Si elle était prête pour leur soirée ? C'était pile le bon moment. « Et toi, prêt à détruire une vertueuse bien pensante supplémentaire ? » Cette fois, sa voix s'était exprimée de manière à laisser deviner son état d'esprit. Un peu enrouée, étranglée, montant légèrement dans les aigus, mais sèche. Elle sonna comme un couperet. Ou comme une cymbale, mais sans la résonnance. Elle se décida à l'achever, sur le même ton. « Et d'ailleurs, j'espère au moins que je recevrai une invitation pour ton mariage avec Eden Winchester. » Cette fois, sa voix avait trahi sa jalousie. Elle avait un peu tremblé. Mais s'il lui demandait si elle l'était, par fierté, elle répondrait bien évidemment que non. Sa respiration s'était accélérée. Colère ? Absolument. Espérons pour Isadore qu'il saurait comment désamorcer la bombe...
|
| | |
| Sujet: Re: « Surrounded by all of these lights » Isadore & Galadriel | |
| |
| | | |
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |