☆ date d'arrivée : 17/04/2015 ☆ potins balancés : 2573
Sujet: A little party never kill nobody ~ Thomas & Eden Mer 15 Juil - 21:51
❝A little party never kill nobody❞ Thomas & Eden
Les fêtes, quoi de mieux lorsque l’on est en vacances ? Et il faut avouer que depuis que les résultats étaient tombés, j’enchainais soirées après soirées. Que ce soit à Las Vegas, New-York, Paris, Londres, j’allais partout. C’est assez cool d’avoir un jet privé à disposition, je pouvais êtres à Los Angeles le temps d’une soirée et à Londres le lendemain soir. J’étais assez déboussolée, je dois l’avouer, mais au fond je m’en foutais comme de l’an 40. Mais ce soir était spécial. Ce soir j’organisais ma propre fête. Et à Oxford, pour permettre aux élèves moins riches de venir. J’avais loué un local dans le quartier central d’Oxford, lieu où la plupart de mes fêtes se passaient. J’avais acheté des quantités astronomiques d’alcool avec l’aide de Thomas, un de mes protégés. On a certes le même âge mais il n’est pas né dans une famille aisée et bon nombre de personnes le dénigre à cause de cela. Je l’ai donc pris sous mon aile et je l’emmène à beaucoup de soirées histoire de lui faire voir du monde. Il n’était pas trop pour au début, il n’est pas comme moi après mais bon, j’arrivais toujours à mes fins et au final il s’amusait. Il buvait moins que moi et bien souvent il m’aidait à rentrer chez moi mais rien que le fait qu’il m’accompagne me suffisait. Sauf que ce soir, je comptais bien repousser ses limites. J’avais l’habitude de dormir ici de toute façon. Cette fête allait finir avec tout le monde à terre, il fallait qu’il s’intègre au mieux non ? 21h, tout était prêt. Je devais rentrer me changer puis passer prendre Thomas. Cette soirée allait être d’enfer.
Je mis une tenue des plus simples, après tous mes fringues allaient encore être bousillées alors bon. Un jean noir, un débardeur et une veste en cuir, rien de plus simple. Je relevai mes cheveux en une queue de cheval, pris mon sac et partis rejoindre Thomas en bas de mon immeuble. Le local où la fête se déroulait n’était pas très loin de chez moi donc cela allait compenser mon retard. Mais la fête commençait toujours sans moi, avec le DJ qui anime le début de soirée souvent bien trop ennuyeux. J’arrivais toujours au moment où l’ambiance commençait à monter doucement mais surement. Une fois dehors, je remarquais mon ami adossé au mur d’en face. Je traversai la rue rapidement pour le rejoindre et le pris dans mes bras avant de l’embrasser sur la joue. Ouais, je suis très affective. D’un ton bien trop enjoué, je lui dis :
« Thomas !! Comment tu vas ? Prêt à repousser tes limites ? »
Puis je lui pris le bras pour l’entrainer vers le fameux local. On pouvait d’ores et déjà entendre la musique qui pulsait des enceintes. Arrivés devant la porte, je pris Thomas par les épaules et lui dit :
« A l’intérieur se trouve la meilleure soirée de toute ta vie mon petit Thomas. Prêt ? »
Puis sur ces mots j’ouvris la fameuse porte et l’odeur d’alcool mélangée à la sueur arrivée à mes narines. Je souris à la vue de mon oeuvre. Ouais, une putain de soirée en perspective.
Sujet: Re: A little party never kill nobody ~ Thomas & Eden Jeu 16 Juil - 22:16
Eden & Thomas
« La vengeance est un plat qui se mange froid. »
C’était une belle journée pour commettre quelques coups fourrés. Après l’intervention d’Eden dans l’humiliation publique d’Aeden lors de la soirée de fin d’année, la fille du Doyen avait bien l’intention de lui rappeler les règles. Cela faisait bien trop longtemps que Daisy l’avait laissé tranquille, oubliant petit à petit leur jeu de bizutage. Cela devait changer. Maintenant. Certes, ce n’était pas le moment de se mettre en avant avec les Varsities qui venaient de débuter. Son père comptait sur elle pour représenter l’université, ce qui signifiait clairement de faire profil bas en matière de vengeance, mais de rester sur le devant la scène pour tout ce qui attrait à la compétition, et à la promotion d’Oxford. Son Daddy savait parfaitement ce qu’il attendait de sa fille. Cette dernière n’étant pas toujours d’accord avec son autodidacte, il lui arrivait d’enfreindre les règles.
Ce soir a lieu la grande soirée d’Eden Winchester dans un local désinfecté. Ce soir, il sera rempli de la pire vermine qui soit : des boursiers. Daisy avait entendu l’info circuler dans les couloirs de l’université, et avait bien l’intention de s’immiscer, à sa manière. Quand elle croisa son Bizut lors de la pause repas, elle ne put s’empêcher de lui faire une réflexion. « Toi, ce soir, tu vas chier des bulles. » Lui affirma-t-elle avant de s’éloigner, un immense sourire aux lèvres. Thomas n’allait probablement pas comprendre, comment le pourrait-il ? A la fin de ses cours, la fille du Doyen se rendit dans une pharmacie pour acheter du laxatif en quantité suffisante. Le pharmacien la regarda d’un air suspect, mais Daisy ne se laissa pas intimider lui glissant un gros pourboire en guise d’explication. « Si vous dites quoi que ce soit, vous aurez tellement mal au cul que c’est vous qui aurez besoin de laxatif. Me suis-je bien fait comprendre ? » L’interrogeant du regard, elle prit le sachet qu’il lui tendit et s’en alla en direction de son appartement.
Une fois arrivée, elle installa un mini laboratoire sur sa table de salon, et commença à réunir la poudre blanche dans des fioles. A la fin, il ne lui resterait plus qu’à dévisser l’embout, et le remplacer par une seringue et le tour serait joué. Sur les coups de vingt-et-une heure, Daisy se posta dans une ruelle sombre en face de la sortie de l’entrepôt. Quand Eden sortit, Daisy s’avança telle une espionne dans un film policier. Elle glissa un gros billet dans la poche du vigil qui la laissa entrer, puis se dirigea directement derrière le bar où l’alcool était stocké. Sortant sa pipette, elle plongea l’aiguille à travers le capuchon de la bouteille, puis injecta directement du produit. Le trou minuscule ne se verrait pas à l’œil nu, et le produit mettra plusieurs heures à faire effet. La belle sera loin quand les étudiants comprendront la supercherie.
Au bout de vingt minutes, toutes les bouteilles étaient infectées. Heureuse de son coup, la fille du Doyen sortit par la ruelle de derrière où elle ne croisa pas un chat.