(terminé) [HOT] Mrs Winchester will see you now ~ Aedan & Eden

Aedan ne se souvenait même plus de comment il avait fini dans cette soirée. Il était à Londres pour quelques jours avec un ami qui lui avait gentiment proposé de venir avec lui. Il avait accepté et s'était retrouvé ici, dans une soirée où son pote l'avait très vite lâché pour aller faire ses trucs avec quelques personnes qu'il connaissait. Lui, ça ne le gênait pas, il faisait des connaissances autour de quelques verres d'alcool qui coulait à flots depuis qu'il avait bu ne serait-ce une gorgée. Il avait très vite trouver le chemin vers l'éclate infinie en arrosant sa gorge et son estomac de tout l'alcool qu'il trouvait. Par chance, il ne vomissait que très rarement lorsqu'il buvait et il savait se contenir. Enfin, en quelques sortes. Il voyait les gens faire de tout autour de lui, certains fumaient, d'autres buvaient, d'autres encore se droguaient. Il finit par se mettre à danser avec toutes les personnes qu'il trouvait. Il était persuadé d'avoir vu des allemands, des espagnols et des italiens, il avait même conversé avec eux dans la langue de l'autre personne. Il avait découvert qu'il parlait trois autres langues en plus de l'anglais ! Il était content, il pourrait faire un voyage au pays d'Hitler, de Mussolini et de Franco ! Lui qui voulait devenir historien, ça pouvait lui servir ! Enfin, attends, c'est quoi comme métier déjà historien ? Peu importe ! Il faisait la fête, fallait pas penser à des choses futiles comme ça !
À force de danser et de rire, il tomba, à bout de force, dans le canapé. Sa cravate le serrait. Ben oui, quelle idée de mettre une chemise blanche avec une cravate. Il y avait déjà plusieurs tâches dont il ignorait la provenance pour la plupart. De toute façon, il s'en foutait complètement, lui, il voulait juste s'amuser. Et il n'allait pas tarder apparemment.
Une fille, celle qui l'avait aidé lorsqu'il s'était retrouvé à poil devant tout le monde. Eden, s'il se souvenait. Il était tellement pas dans son état normal qu'il ne trouva même pas sa présence aussi loin d'Oxford bizarre. C'était les vacances d'été, tout le monde bougeait pendant les vacances d'été.
Elle était arrivée vers lui, l'avait regardé et s'était alors assise sur ses genoux. Elle lui avait doucement dit qu'elle avait envie de lui avant de l'embrasser avec vigueur. Déjà emballé par l'idée, Aedan avait mis ses mains sur ses hanches avant de répondre aussi vigoureusement à son baiser. Certains applaudissaient. Elles voulaient qu'il soit sien, qu'il lui dise oui. Aedan, le souffle coupé, lui répondit alors :

« Tout de suite, maintenant, tu fais tout ce que tu veux de moi. »

Aedan avait tellement bu qu'il avait l'impression que l'alcool coulait dans ses veines. Tout était augmenter à cause de cela, ses émotions étaient amplifiées au maximum. Il avait l'impression qu'il vivait la meilleure soirée de sa vie. Rien n'avait jamais été meilleur dans cet instant là, pas même les autres fêtes qu'il avait faites. C'était exceptionnel, il n'avait jamais eu l'impression de s'amuser autant qu'il s'amusait maintenant. Encore plus quand Eden arriva pour l'embrasser aussi fougueusement que possible. Il n'avait jamais pris autant de plaisir à embrasser quelqu'un, même les personnes avec qui il avait eu les meilleures aventures. Eden semblait être quelqu'un de spécial, tout du moins pour un soir.
Après qu'il lui ait annoncé son consentement pour faire toutes les choses possibles et imaginables ce soir, elle se remit aussitôt à l'embrasser. Le désir et la frustration prirent vite une très grande place dans son cerveau, au point de commencer à le faire durcir au niveau du bassin. Il fallait qu'il termine la nuit avec cette fille, sinon, la soirée n'allait pas être réussie, et il allait rester frustré. Personne ne pourrait lui enlever la déception qu'il ressentirait si rien ne se passait entre ses deux là.
Dès qu'elle rompt le baiser, Aedan pousse un grognement de déception. Cependant, la déception ne reste pas longtemps quand il sent ses lèvres sur son cou. Elle y dépose quelques baisers, Aedan pousse quelques soupirs de plaisir, bientôt rejoins par un plus grand lorsque la blonde trouve le point sensible de son cou et le mord. Elle y dépose un baiser qui semble très long. Aedan a l'impression qu'elle aspire sa peau. Ce n'est que lorsque ses lèvres quittent son cou qu'il comprend qu'elle lui a laissé un joli succion, très belle preuve de sa belle soirée. Aedan se foutait de savoir combien de temps il allait durer, tout ce qu'il voulait maintenant, c'était la fille qui était assise sur lui. Peu importait les gens autour, peu importait la dose d'alcool qu'il avait dans le sang. Tout ce qu'il voulait c'était passé la nuit avec cette fille, peu importait le prix à en payer.
Elle lui dit alors qu'ils devaient aller à l'étage. Que malgré l'amnésie dont allaient être sujet la plupart des personnes présentes ici, elle n'était pas exhibitionniste. Aedan la regarda avec des yeux ronds et répliqua :

« Je te suis partout. »

Elle descendit alors de ses jambes et le prit par la main. Elle voulait sûrement l'emmener dans une autre chambre. Tel un petit enfant, il la suivit à travers les couloirs, impatient de voir la suite.

Eden lui avait retourné la tête en moins de trois secondes. À l'instant où elle s'était assise sur lui, son cerveau avait fait la connexion. Il allait finir la soirée avec lui, parce qu'il le voulait plus que tout. Il la voulait de tout son corps, de toute son âme, il n'était qu'envie vers cette fille. Quand elle l'avait embrassé sur les lèvres, puis sur le cou, il avait l'impression de vivre un rêve. Cette fille était quelque chose, surtout avec de l'alcool dans le sang.
Ses grognements semblent rendre heureuse Eden. Tant mieux, si elle fonctionne sur la frustration, elle va être heureuse, parce que s'il ne se passe rien et qu'elle continue de bouger comme cela sur lui, il allait en avoir à revendre, de la frustration. Cependant, elle ne semblait pas avoir prévu de le laisser ainsi, ce qui était bien mieux pour lui. Elle l'entraîna hors de la chambre, en prenant des choses au passage que l'irlandais ne perdit même pas de temps à chercher la véritable identité. À ce moment là, il n'avait qu'une chose en tête, c'était qu'il avait vraiment envie de coucher. Il avait l'impression d'être en manque, ce qui devait être vrai, d'ailleurs. Il n'avait pas couché depuis deux gros mois maintenant, alors dès l'instant où il pourrait, ça lui ferait sûrement un grand bien !
Eden trouva enfin la pièce qui le convenait. Aedan, lui, s'en foutait royalement. À la limite, tant qu'il y avait un lit dans la pièce, cela lui suffisait. Cependant, Eden semblait avoir d'autres plans. Aedan remarqua enfin ce qu'elle avait pris, un sceau de glaçons et une bouteille de vin blanc. Alors, elle se rapprocha de lui et le plaqua contre la porte avant de l'embrasser. Ses doigts passèrent par tout son corps, elle tira ses cheveux avant qu'elle ne trouve le chemin de son cou. Elle défit sa cravate avant de la mettre dans sa poche. En un clin d'oeil, Aedan n'avait plus de chemise, et Eden était en train d'enlever son haut qui finit dans le même état que sa chemise, tout comme les chaussures de la jeune femme. Elle lui murmure doucement alors qu'elle veut jouer, qu'elle serait ce que lui veut. Elle lui mordit alors le lobe de l'oreille en déboutonnant son jean et en jouant avec l'élastique de son sous-vêtement. Veut-il être dominé ou dominant ? Voilà ce qu'Eden lui demande. Il passe alors les mains dans le dos de la jeune femme, dégraffe doucement son soutien-gorge en prenant ses lèvres dans un baiser.

« Ce soir, je veux t'être soumis comme je veux que tu le sois pour moi. »

Dès l'instant où il finit sa phrase, il enlève à Eden la dernière trace de tissu le séparant de ses seins et la pousse dans le lit en se mettant à quatre pattes au dessus d'elle.

Sa tête ne contenait que l’image d’Eden, en cet instant précis. Elle lui avait retourné le cerveau en un seul baiser, comme s’il n’y avait plus qu’elle sur Terre, avec lui, qu’il devait l’avoir, même si ce n’était que l’espace de quelques heures, un instant lui suffirait. Il pourrait tout faire ce soir, tant qu’il finissait avec Eden à faire des choses dans un lit, peu importe à qui pouvait être le lit, qui était autour, dans quel état lui-même était. Il s’en foutait des autres, ce qu’il voulait c’était Eden.
Trop occupé à contempler la jeune femme, Aedan n’avait même pas remarqué qu’elle avait saisi un sceau de glaçon et une bouteille de vin blanc, et encore moins vu qu’elle l’avait posé sur une table de chevet d’un côté du lit. Tout ce qu’il voyait c’était Eden, dans toute sa splendeur. Ou dans toute la splendeur de l’ivresse. Parce qu’il y avait très peu de chances qu’ils soient tous les deux assez sobres pour se souvenir de ce qu’ils feraient cette nuit. Pour dire vrai, Aedan n’avait pas bu depuis quelques temps avant cette soirée, il ne savait même plus quel goût avait l’alcool ou encore quelle sensation cela faisait d’avoir une immense gueule de bois au réveil le lendemain et de ne même plus se souvenir de la soirée qu’il avait passée. Au moins, il allait se lâcher un peu, c’était les vacances, il n’y avait aucune raison pour qu’il ne profite pas, même s’il profitait déjà pas mal pendant l’année scolaire, du moins, dans certains domaines. Dans d’autres, l’année scolaire n’avait pas été de tout répit.

Très vite, elle se retrouve très peu habillée en haut, et Aedan finit par la pousser sur le lit et se placer au dessus d’elle. Eden entoure ses hanches de ses jambes et fait descendre son pantalon à l’aide de ses chaussures. Avant même qu’Aedan ait réussit à faire quoi que ce soit, elle inverse les rôles et lui dit qu’elle n’a jamais voulu quelqu’un autant que cela. Aedan passa la partie où elle dit qu’elle ne savait pas ce qu’elle avait pris, parce que cela signifie qu’elle n’aurait sûrement rien fait avec lui si elle était dans son état normal. Bon, justement, Aedan non plus, il y avait beaucoup de monde à Oxford, il avait de quoi faire jusqu’à la fin de ses études s’il le voulait.

Eden se leva sur le lit, bougeant son bassin d’une façon qui réchauffa encore plus Aedan qu’il ne l’était déjà. Elle enleva son jean avant de le lancer au fond de la pièce. Puis prit la bouteille de vin blanc que Aedan n’avait même pas remarquée et but quelques gorgées. Alors, elle s’approcha d’Aedan et l’embrassa. Aedan ne s’attendait pas à sentir le vin couler de la bouche d’Eden. Un baiser au vin blanc était quelque chose de nouveau pour lui, mais c’était un très beau baiser, surtout qu’il le partageait avec Eden à ce moment précis, et que tout était meilleur avec Eden.

Ainsi, il tenait les rênes ? Très bien, il fallait le dire avant. Dès qu’il l’entendit dire qu’elle souhaitait lui être soumise, Aedan inversa de nouveau les positions, se retrouvant ainsi au dessus d’Eden, comme la position initiale. Il déposa avant un baiser sur ses lèvres, puis dans son cou, avant de remarquer le sceau de glaçons qu’Eden avait ramené lorsqu’ils étaient arrivés dans la chambre. Il était bien là pour quelque chose, non ? Il fallait bien qu’il serve, n’est-ce pas ? Ou que tout du moins, son contenu soit exploité avant de fondre lamentablement et de devenir une simple flaque d’eau, n’est-ce pas ? Alors, l’irlandais plongea sa main dans le sceau et ressortit un glaçon assez gros pour ce qu’il comptait faire. Alors, il plaça le glaçon entre ses lèvres, assez serrées pour qu’il ne glisse pas, et commença à le faire glisser le long de la peau de la jeune femme. Il passa sur chaque recoin de son torse, laissant une trace transparente et brillante là où il était passé. Seulement, en passant ce cube de glace sur le torse d’Eden, celui avait fondu et n’était désormais plus assez grand. Alors, Aedan, prêt à tout le temps d’une soirée, en saisit un autre, le plaqua de nouveau entre ses deux lèvres et recommença. Seulement, cette fois là, au lieu de passer le glaçon sur la peau brûlante de désir d’Eden, il le plaça sur son sein, plus précisément le petit bouton de chair au bout. Elle voulait jouer, elle voulait qu’il fasse tout ce qu’il désire, eh bien elle allait être servie. L’irlandais fit glisser le glaçon sur le téton de la jeune femme, comme il l’avait fait auparavant avec le premier glaçon sur l’épiderme de la blonde. Il n’oublia pas le deuxième qui eut lui aussi droit aux froides caresses du glaçon. Une fois qu’il fut totalement fondu, Aedan déposa ses lèvres sur celles d’Eden et l’embrassa sauvagement, témoignant du désir qu’il ressentait à cet instant, un désir purement charnel.
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Sa tête lui tournait. Il ne savait pas ce qu’il se passait, que ce soit l’alcool, ou même Eden qui lui faisait cet effet, mais il adorait. Le jeu qu’ils étaient en train de jouer, la ronde sentimentale, charnelle qu’ils pratiquaient, chaque mouvement ou presque lui arrachait un grognement de plaisir ou de frustration, car Eden savait se faire attendre. Elle savait jouer avec les envies des hommes, ou tout du moins des personnes autour d’elle. Elle ne faisait que frustrer Aedan pour le reprendre quelques secondes après. Elle semblait réellement forte à ce jeu là, et l’irlandais détestait cela au plus haut point.


« Adorer ? Je ne sais pas vraiment. Tu es vraiment prête … »


Elle semblait plus que prête, encore plus que lui ne l’était. Il n’avait même pas eu le temps de finir sa phrase qu’elle prenait possession de son sexe, arrachant un râle de plaisir à l’irlandais, qui commençait à frissonner. Et, au moment où il allait atteindre la jouissance finale, elle arrêta, tout simplement. Elle le laissait là, lui poussant un soupir de frustration qu’elle n’ait pas fini ce qu’elle avait commencé, si bien commencé en plus. Elle lui murmure doucement à l’oreille qu’elle a été une mauvaise fille. Tandis qu’elle se baissait pour attraper la cravate que jadis Aedan avait porté, Aedan poussa un petit grognement pour confirmer ce qu’elle venait de dire. C’était une méchante fille, et lorsqu’elle lui proposa de lui montrer ce qu’était un vrai homme, il décida de faire en sorte de lui montrer. Il inversa les rôles, se mettant au dessus d’Eden et attrapant la cravate qu’elle avait dans les mains. Il allait donc lui montrer ce qu’était un homme, puisqu’elle le voulait elle-même.


« Tu demandes toi-même à être punie, c’est si mignon. »


Non, ce n’était pas mignon, mais peu importait. Ce qui importait le plus, c’était qu’il entourait tranquillement les poignets joints d’Eden aux barreaux de la tête de lit. Dommage qu’il n’ait rien pour lui bander les yeux, les choses auraient été plus drôles comme ça. Mais peu importait. Une fois les poignets bien attachés, il commença un voyage sur le corps d’Eden. Embrassant d’abord son cou, où il laissa une jolie marque violacée indiquant son passage. Il continua en remplaçant les baisers par la langue qu’il fit doucement traîner jusqu’aux tétons d’Eden qu’il mordilla, le gauche en premier, puis le droit. Il continua ensuite son trajet vers le ventre d’Eden et fit le contour de son nombril. Puis, souriant à la jeune femme, il introduit deux doigts, avec vivacité, presque violence, dans l’intimité d’Eden, espérant malgré tout son petit effet. Et puis, il se mit à bouger ses doigts, en ciseaux dans un premier temps, puis entamant quelques vas et viens vigoureux, qui préparaient sûrement à ce qui allait suivre.

Il ressentait les choses encore plus fortement que d’habitude. Jamais il n’avait eu autant de sensations, juste en touchant la peau de quelqu’un avec ses lèvres. Jamais il n’avait autant désiré une personne qu’en cet instant précis. Elle savait parfaitement ce qu’il voulait faire pour le frustrer, l’exciter encore plus. Elle savait où elle devait toucher, elle semblait connaître tout ce qu’il fallait, et cela plaisait énormément à Aedan. Une femme qui avait de l’expérience, c’est ce qu’il aimait. Eden semblait en avoir, et cela rendait les choses encore meilleures, car elle savait ce qu’elle faisait. Elle savait qu’il fallait toucher l’orgueil d’Aedan pour qu’elle se retrouve les bras attachés au lit grâce à la cravate.

Aedan savait ce qu’il voulait aussi, et ce qu’il voulait c’était elle. Il avait réussir à la faire crier, faire crier son nom. Il arrive à lui donner encore plus envie. Elle lui demande plus, elle veut que les choses avancent. Alors, que les choses avancent, parce qu’il le voulait aussi. Il s’allonge sur Eden, prend possession de ses lèvres quelques secondes et se positionne à l’entrée de l’intimité de sa partenaire. Tout doucement, il commence à appuyer de lui-même, la pénétrant doucement, tout en commençant de doux vas-et-viens. Rien que ce mouvement provoqua une explosion de sensations en lui, des frissons parcourant sa colonne vertébrale. Toutes les choses qu’il ressentait étaient multipliées. Par l’alcool ? Par autre chose ? Il ne se souvenait plus s’il avait fumé quelque chose après avoir bu. C’était embêtant, mais il s’en foutait. Cela ne faisait rien, cela le rendait encore plus heureux et plus actif, dans tous les sens possibles et imaginables sûrement, il ne savait pas.

Fatigué de faire preuve d’autant de douceur envers Eden, il enfonça le reste de son sexe d’un coup sec, une vague de plaisir le submergeant, et commença des coups de reins, pour le moment, calmes. Alors, il se baissa vers l'oreille et lui murmura tout doucement :

« J'espère que tu ne t'es pas trop liquéfiée. »

Ce qu’il ressentait était peut-être la meilleure chose qu’il n’avait jamais senti auparavant. Sentir Eden contre lui, c’était différent, c’était nouveau, il avait l’impression qu’il n’avait jamais rien connu avant elle, et il aimait ça. C’était comme une première fois, mais en mieux, en vraiment mieux. Peut-être que ce qu’il avait ingurgité l’aidait à ressentir mieux les choses, à les apprécier encore plus qu’il ne les appréciait déjà. Dans tous les cas, il aimait ça, il aimait beaucoup.

Ses mouvements de bassin étaient de plus en plus vigoureux, il sentait qu’il allait bientôt y venir, à l’extase, à l’orgasme qu’Eden lui ferait atteindre un moment ou un autre. Eden était si communicative, chaque gémissement, chaque cri qu’elle pousse fait peu à peu monter le désir et le plaisir d’Aedan. Il ne pouvait faire autre chose que gémir, grogner ou encore pousser des râles de plaisir à chaque mouvement qu’il faisait, il avait l’impression de n’avoir jamais connu cela auparavant. Sentir le corps chaud d’Eden se mouvoir sous le sien, suivre ses mouvements, se frotter au sien. Leur contact fait rougir de désir Aedan qui tremblerait presque devant l’avalanche qu’il ressentait en cet instant.

Il finit par atteindre l’orgasme ultime à peine quelques secondes après Eden. Son corps entier se contracte de plaisir, il pousse un long râle de plaisir alors qu’il s’empêche de tomber sur Eden et de l’écraser sous son poids. Il a du mal à respirer, la chaleur lui est montée aux joues et il vient d’avoir un des meilleurs moments de sa vie, encore plus lorsqu’Eden l’embrasse doucement tandis qu’il détache ses bras du lit et jette la cravate à côté du lit, ou il ne sait trop où. Le baiser est beaucoup plus doux que les autres, qui étaient remplis de désir sauvage et de passion purement sexuelle. Là, c’était différent, c’était plus doux, plus calme. Cela faisait presque bizarre, mais cela ne déplaisait pas à Aedan malgré tout.

Tout doucement, Aedan se retira et tomba sur le lit, juste à côté d’Eden. Il souriait, mais arrêta très vite de sourire quand il n’arriva pas à se souvenir du moment où il avait mis un préservatif. En fait, il n’en avait pas mis. Cela le fit redescendre assez vite. Autant coucher bourré c’était cool, avoir un enfant après ça, c’était moins cool quand même. Comment il allait dire ça à Eden quand même ? Il allait se faire frapper, se faire trucider non ?

« Euh … Eden, on a un problème … Y avait pas de capote … »

C’était la fin de sa vie, il le sentait venir.