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 andrea ღ running away, running way

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Rae I. Fitzpatrick




Rae I. Fitzpatrick
ADMIN — Wisdom's speaking to you


☆ date d'arrivée : 06/12/2014
☆ potins balancés : 2583


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MessageSujet: andrea ღ running away, running way   andrea ღ running away, running way EmptyDim 5 Juil - 22:55


running away, running away - GO
andrea & rae



Si le mois de juin avait été relativement calme, celui de juillet s’annonçait comme la copie conforme. Les étudiants avaient déserté les rues pour la plupart. Pour le reste, le tout petit reste qu’on avait retiré de la masse, les rescapés se faisaient plutôt discrets en journée, révisant pour les Varsities qui n’allaient pas tarder à débuter sur le sol Oxfordien. Les nuits, au contraire, étaient toutes autres, laissant résonner chants païens et marches trébuchantes le long des murs. Rien n’était plus désaltérant que quelques bières sirotés au beer garden du « Duke de Cambridge » - surtout par les températures estivales. Oxford brûlait sous la heatwave et nombreux étaient ceux qui souffraient des 25°C quotidiens. A l’abri du soleil, entre les quatre murs frais d’un ancien bloc d’appartements rénovés, l’Irlandaise avait profité du câble tout l’après-midi. Si elle n’avait pas pu faire le chemin jusqu’au Fitzgerald Stadium de Killarney, cela ne l’avait pas empêché de soutenir son équipe de football gaélique. Toute l’après-midi (pendant deux heures), la brune s’était époumonée pour supporter Cork, espérant les voir écraser Kerry. A chaque passe, chaque but, chaque goal même, la trentenaire sautait de son canapé en cuir ; sourire aux lèvres et rage au poing. Rage à la fin, surtout, lorsque Kerry avait fini par égaliser. E-GA-LI-SER. Le score final lui restait au travers de la gorge. 2-15 VS 3-12. Une égalité parfaite. Une égalité volée. Une finale volée. Tout ça à cause de l’arbitre, biaisé à point. Agacée, elle en avait même textoté Eliakim : Mon cœur. Ce putain d’arbitre nous a mis dans les choux. CORK S’EST FAIT VOLER SA VICTOIRE.  J’le vois, j’le bute. Finale reportée. On retourne en Irlande la semaine prochaine ? xxx. Soufflant plus que de raison, Rae avait ensuite abandonné son téléphone sur la table basse en verre.

Elle avait besoin de se défouler, surtout après ce qui venait de se passer. Le score restait dans sa mémoire et, au ralenti, elle pouvait encore se remémorer le pénalty. Le pénalty et le but de la fin. Rae rageait et se voyait bien prendre son hurley pour aller frapper quelques balles. Mais toute seule, cela n’avait rien d’intéressant – aussi décida-t-elle de partir pour un footing. Elle déposa un mot sur la table de la salle à manger si jamais Eliakim venait à s’inviter dans son appartement avant de s’éclipser dans la chaleur Oxfordienne. 25°C, qu’on se le rappelle. Ecouteurs enfoncés dans ses oreilles, la brune avalait le bitume d’un appétit féroce. Ses chaussures orange et rose fluo frappaient le sol dans un rythme soutenu. De temps à autre, elle s’amusait même à accélérer entre deux lampadaires pour faire gonfler son endurance – elle en aurait besoin pour ses matchs de camogie.  Son coach lui avait toujours dit de faire varier les intensités, pour simuler un vrai match. D’ici, elle le voyait hurler aux oreilles des filles de son équipe que ça ne servait à rien de courir 1 heure sans s’arrêter, à un rythme stable ; il préférait un rythme chaotique, même s’il ne pouvait être soutenu que pendant une vingtaine de minutes. Rae jeta un coup d’œil à sa montre. Une demi-heure. Voilà une demi-heure qu’elle foulait le sol d’Oxford. C’en était assez pour aujourd’hui. Lentement, elle leva le pied, se mit à ralentir. Avant qu’elle n’aperçoive une silhouette devant elle. Au cours des dix dernières années, il n’avait pas changé – pas tellement. Pile, elle s’arrêtait là et le laissait s’échapper. Face, elle accélérait le pas pour se mettre à son niveau.

Face. Il avait une face dégoulinante de sueur, les joues rosies. Elle aussi. Soupirant, elle rattrapa son retard avant de le donner un coup de coude, le tout en joggant.
« Andrea ! Ca fait un bail, eh ? Elle avait eu du mal à sortir les mots, essoufflée par la course. Sourire colgate, elle regardait le jeune homme de ses yeux malicieux. Rae savait pertinemment qu’il était toujours dans le coin. Elle l’avait vu afficher dans les tabloïds d’Oxford. L’avait vu plus d’une fois sur l’Instagram d’Eliakim. Et dans ses photos aussi. Elle savait qu’il était là, sur Oxford, qu’il n’avait pas bougé. Mais jusqu’à présent, elle n’avait pas ressenti le besoin d’aller lui taper la discute : adolescents, ils s’étaient cherchés des poux, ne s’étaient pas vraiment entendus. Alors : à quoi bon raviver des souvenirs de ce genre ?

Non, ce qu’elle voulait aujourd’hui était tout autre.
Rae avait besoin de savoir si elle pouvait toujours embobiner son monde et faire oublier la fille hautaine et prétentieuse qu’elle était (et est toujours). Mais, surtout, elle avait besoin d’un partenaire de course. Pour les dix minutes suivantes.

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MessageSujet: Re: andrea ღ running away, running way   andrea ღ running away, running way EmptyLun 6 Juil - 16:26



❝Sous le ciel
la grandeur de tes yeux❞
Rae & Andrea
J’avais l’impression de ne jamais arrêter de courir à droite et à gauche depuis quelques mois. Depuis que j’avais retrouvé Aaron en fait. J’essayais de trouver du temps et pour mon boulot, je devais bien préparer mes cours mais aussi pour Aaron, je voulais profiter au maximum de lui, et on avait beaucoup de choses à rattraper tous les deux. De plus s’ajoute à tout cela la préparation du mariage, alors autant dire que du temps pour moi, je n’en ai pas beaucoup, surtout depuis que mes soeurs ont décidé de mettre leur grain de sel dans ma vie. Elles sont tout bonnement insupportables depuis qu’elles sont arrivées à Oxford, toutes les deux. Je n’ai pas une minute à moi, et le mois de juillet se montre tout aussi tumultueux, voire pire si on décide de se marier ce mois-ci ou en août. Je voulais me marier le plus rapidement possible alors il allait falloir que je mette les bouchées doubles. Avec tout cela je n’avais plus vraiment le temps de faire du sport. Et moi qui était un accro au sport ça me manquait. Bien sûr je ne ratais presque aucun match enfin quand je n’étais pas trop occupé avec Aaron à faire autre chose. Dernièrement je n’avais pas eu le temps de me poser devant la télé entre les cartons d’invitations à préparer, le plan de table à faire, faire le tour des magasins pour trouver mon costume de marié. Alors le soir je n’aspirais qu’à une seule chose : un bon lit chaut et les bras de mon homme autour de moi. Heureusement je parvenais encore à lire le journal pour me tenir au jus des derniers résultats sportifs.

Et puis au milieu de tout cela j’avais appris que j’étais peut-être atteint du Sida. De quoi m’anéantir, il s’en était fallu de peu à vrai dire. J’avais fini par m’éloigner d’Aaron pour aller dormir chez ma meilleure amie. Celle-ci m’avait poussé d’ailleurs à ce que je fasse le test au plus vite. Et Aaron avait fait de même de son côté. Heureusement les résultats étaient arrivés assez rapidement. Et depuis j’étais encore plus possessif avec lui, cherchant à rattraper tout ce temps loin de lui. Mais aujourd’hui j’avais réussi à me bouger pour aller courir un peu dans oxford et pas seulement regarder les autres. Cela faisait bien longtemps que je n’avais pas foulé le bitume pour faire autre chose que des magasins. J’avais besoin de me défouler, et de m’épuiser un peu. Cela ne faisait qu’une petit demie heure que je courrais dans Oxford, je n’avais pas de parcours définis, je m’arrêterais quand j’aurais estimé en avoir fait assez. De plus ça me permettait de m’échapper un peu du contrôle de mes soeurs. Elle devenaient vraiment envahissantes, surtout quand elles ont appris pour ma supposée maladie. Et j’avais besoin d’un peu d’air. Et surtout de retrouver un peu d’intimité dans mon couple, ce que je ne manquerais pas de lui dire à mon retour de footing.

J’entends des pas se rapprocher de ma personne avant qu’une silhouette ne prenne place à mes côtés. Silhouette féminine que je reconnais aisément puisqu’il s’agit de Rae. À vrai dire c’est assez étrange qu’elle vienne m’aborder aujourd’hui. Elle ne l’a pas fait depuis que je suis ici, c’est-à-dire depuis un certain temps, et je n’ai pas cherché à le faire non plus de mon côté. Mais soit, peut-être avait-elle besoin de mes services ? Et je ne suis pas du genre à envoyer bouler quelqu’un, à parti si on ne s’entend pas du tout. ce qui n’est pas le cas aujourd’hui avec Rae. « Hum, ouais. salut Rae. » Je lui lance une oeillade quelque peu sceptique, sentant qu’il y a anguille sous roche comme on dit. Maintenant je n’ai plus à attendre pour savoir ce qu’elle veut vraiment. Et je ne doute pas un seul instant qu’elle n’aille pas droit au but.




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MessageSujet: Re: andrea ღ running away, running way   andrea ღ running away, running way EmptyDim 2 Aoû - 21:36

Running away, running away


Essoufflée, je tente de rester à flot, de rester dans le sillage du professeur de droit. Andrea dévore le bitume dans une cadence régulière ; ses pas résonnent sur le tarmac avec un CLAC CLAC strident. J’allonge ma foulée pour rester à ses côtés, faisant un bout de chemin sans rien dire, cultivant le silence qui s’installe entre nous, jusqu’à ce que le mâle de nous deux décide de le briser. « Hum, ouais. Salut Rae. » Conviction : zéro. J’ai la vague impression que le jeune homme soit resté avec l’image de l’ancienne Rae dans la tête. La Rae moqueuse. La Rae fouineuse. Emmerdeuse. Celle qui est toujours là, cachée sous un masque de sourire et de faux-semblant. Cachée derrière des paroles mielleuses et une moue désolée. « On dirait que t’es resté … » J’inspire puis expire bruyamment. Je feins la fatigue et l’essoufflement profond. En vérité, j’ai l’habitude des longues distances, des accélérations impromptues et des cadences imposées – Camogie oblige. Mais, faut croire, j’ai envie de jouer la carte de la fragilité. On s’amuse comme on peut. « … avec la Rae d’il y a 11 ans. Laisse moi te présenter … » Inspiration. Expiration. Inspiration. Expiration. Encore et toujours. A jamais.  Le jeu ne fait que de commencer; autant pousser le réalisme à son comble. « … la nouvelle. Dis, tu veux pas ralentir un peu ? Je n’attends pas sa réponse, lève le pied, pose mes mains sur mes hanches pour reprendre mon souffle. Au final, on tourne toujours autour de la même chose : de la comédie et des faux semblant. Je pense que j’aurai eu tout à loisir de choisir le parcours politique d’Oxford. Là aussi, j’aurais pu faire mes preuves. J’aurais pu.

Un groupe de coureurs s’approchent à grandes enjambées, nous salue d’un rapide coup de tête alors qu’ils arrivent à nous dépasser. Je les salue d’un signe rapide de la main, souris à leur passage. A peu de choses près, je m’ensilerai bien dans mon mensonge. Le soleil qui nous illumine semble accentuer la farce du jour, nous entoure d’un voile agréable. Lentement, j’attrape les mains d’Andrea, les balance de droite à gauche avant de planter mes yeux dans les siens. « Ecoute, je voulais te dire que j’étais désolée pour toi. » Pour voir sa vie déballer dans les tabloïds d’Oxymoron. Pour voir qu’il traîne une vie chaotique dans son sillage. Pour ce que j’ai pu lui dire dans le passé. Pour ce que j’ai pu lui faire. Je suis désolée de ne pas avoir été là avant, en vrai, à le voir lentement prendre pied. Désolée qu’il soit coincé à Oxford, soumis par la passion dévorante de son amant, le « meilleur ami gay » de cette prétendue Queen B – la Alice. Alice des temps modernes aux frasques dépassant les frontières du Royaume-Uni. Alice ça glisse aux Pays des Merveilles. La sotte. Bien entendu que ça devait glisser avec elle. Pour ce que j’en sais, pour ce que j’ai pu entendre, elle avait pété une durite depuis la perte de son enfant. J’en ris jaune, intérieurement. Jusque là, je l’ai supporté car elle était avec Eliakim. Mais depuis leur sempiternel on-est-ensemble/on-ne-l’est-plus/on-l’est-de-nouveau, ma patience envers elle a atteint ses limites.

Je lâche les mains d’Andrea, finalement. Comme on lâche un objet contaminé dont on ne supporte plus le contact. Je le lâche, mollement, me balance d’un pied à l’autre avant de boire une gorgée de ma bouteille d’eau. Rentrant de nouveau dans le corps de la « Rae super sympa » (sic, voyez l’ironie), j’agite ma bouteille sous le nez du brun. S’il en veut, qu’il se serve. En attendant, j’ai de nouveau la bougeotte, l’envie de gratter le bitume de nouveau. « Mais quand ça ne va pas si bien, rien de mieux qu’une petite course. Le premier arrivé au lampadaire, là-bas, ça te tente? » Du doigt, je lui indique mon point de repère. Notre but, à tous les deux. Je le connais, pense le connaître. Un homme comme lui, ça ne peut pas résister à la compétition.
lumos maxima
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MessageSujet: Re: andrea ღ running away, running way   andrea ღ running away, running way EmptySam 22 Aoû - 23:31



❝Sous le ciel
la grandeur de tes yeux❞
Rae & Andrea

Courir permettait de m’aérer l’esprit, d’oublier la douleur morale pour la remplacer par la douleur physique. Et surtout de m’extraire un peu de l’appartement, non pas que je me plaignais de rester avec Aaron après nos retrouvailles. Mais le fantôme de l’épisode du SIDA rôde encore autour de nous et continue de faire des dégâts que l’on doit encore réparer. Alors être seul et courir jusqu’à en perdre haleine me semble en ce moment même une bonne idée. J’avais également besoin de recouvrer mes forces après des semaines d’inactivité, étant incapable de faire le moindre sport. Cela faisait un bien fou de pouvoir se dépenser énergiquement, je ne m’en privais pas, poussant mes capacités jusqu’au bout. Mais je fus au bout d’un moment rejoint par une ancienne camarade, on ne s’était guère entendu dans le passé pourtant. Mais les choses changent apparemment. Je commençais à le croire. Tu semblais épuisée, à bout de souffle. Ce que j’avais sérieusement bien du mal à croire. Te connaissant tu étais au moins aussi sportive que moi, voire même plus. Alors j’ai bien du mal à croire que la fatigue d’un simple jogging puisse t’épuiser à ce point. J’étais observateur, pas idiot. Je finis par lever les yeux au ciel, mais je ne réplique pas. Soit si tu veux jouer, ce n’est pas mon problème, je ne suis pas forcé de te croire. « Je ne vais pas si rapidement que ça, si ? » C’était peut-être le cas, j’avais pas mal de choses à extérioriser. Je finis néanmoins par revenir à ta hauteur tout en continuant de sautiller sur place pour éviter de me refroidir et continuer de m’épuiser.

Que des gens nous dépassent, qu’ils cherchent à montrer qu’ils sont plus rapides, plus performant, est bien le dernier de mes soucis. Pour le moment, j’aspirais à être seul, mais tu étais là. Peut-être que je ne devrais pas rester si seul que cela. Le soleil commence à taper sur ma peau. C’est agréable au final, comme une douce chaleur qui revient après des semaines de pluie, de tempête et d’orage. Un retour à l’accalmie, voilà ce que ça représentait. Tu prends mes mains dans les tiennes, un geste étonnant de ta part. Encore plus étonnant, mystérieux encore, le fait que tu sois désolée pour moi. Ce n’est pas ton genre de te préoccuper des états-d’âmes des autres. Je ne dis pas que tu es narcissique, ni même égoiste. On l’est tous un peu finalement. Et puis, franchement je m’en fou. J’accepte tes excuses d’un hochement de tête entendu. Je n’ai pas encore la force d’en parler, c’est bien encore trop frais et douloureux pour en parler sans difficulté. Peut-être que cela s’estompera avec le temps, peut-être pas. Je n’en sais rien et il n’y a rien à faire d’autre que de laisser le temps s’écouler. Et j’étais surtout très à fleur de peau en ce qui concerne Aaron. Quand bien même on a eu des difficultés, j’ai toujours du mal à accepter une remarque visant notre couple. Oui, je suis possessif et jaloux. Et surtout aveuglé par un amour passionnel.

Je secoue la tête pour refuser l’eau que tu me proposes si gentiment. Je ne bois jamais avant de terminer ma course. Ce n’est peut-être pas une bonne chose, mais j’ai toujours fonctionné ainsi. Tu finis par me proposer un défi qui me met l’eau à la bouche. Je suis toujours partant pour des défis sportifs. Non pas pour le remporter, même si c’est un des principes du défi, mais pour y participer et me dépasser. Et j’avais besoin de cela, tu as visé juste. « Avec plaisir. Je te laisse l’honneur de faire le décompte. » Je finis par resauter en prenant de grandes inspirations. Courir à fond pour me vider la tête est un très bon moyen de ne penser à rien.



© Pando
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MessageSujet: Re: andrea ღ running away, running way   andrea ღ running away, running way Empty

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