(terminé) [hot] Love me like you do ~ Mischen

☆ date d'arrivée · **☆ date d'arrivée** : 17/04/2015 **☆ potins balancés** : 2573

❝Love me like you do❞
Mischen

L’eau chaude de la douche me détend. Je respire, je me détends, je suis bien. J’entends Mischa au téléphone dans la chambre, avec Ruby. Je ne la connais pas mais je sais que c’est un amour de fille. Cette chambre et cette salle de bain ne sont certes pas le plus grand luxe mais j’aime. J’aime cette chambre, j’aime cette douche qui déconne un peu, j’ai le fait que le lit soit petit malgré que ce soit un deux places car au moins, je sais que je pourrais me coller à lui tout la nuit. Je vivais enfin, je me sentais revire, tel le phœnix qui renait de ses cendres. Cette journée avait été riche en émotions, je ne m’attendais tellement pas à tout ça. En recevant le SMS de Mischa ce matin, je m’attendais à ce qu’il m’emmène au plus loin en Irlande. Mais non. Il m’avait emmené à l’autre bout du monde, de l’autre côté de l’océan. New-York. La ville américaine que tout le monde rêve de voir, de visiter. Tout le monde rêve de s’y perdre. Bien évidemment, j’y avais déjà été mais jamais je ne l’avais vu comme aujourd’hui avec Mischa. Malgré la fatigue et le décalage horaire, on a pu voir pas mal de chose et le bouquet final était à couper le souffle : admirer le soleil se coucher tout en haut de l’Empire State Building. Je n’en revenais pas. J’étais avec lui, dans ses bras. J’étais enfin à ma place. Et puis nous avons dû redescendre parmi le commun des mortels pour rejoindre notre auberge de jeunesse où nous avons mangé des hot-dogs. Je m’en souviendrai de cette journée.

Je reste longtemps sous l’eau, sans rien faire, à attendre, à penser, à réfléchir. Réfléchir à tout, à lui, à moi, à nous, à ce voyage et au fait que je l’aime comme jamais je n’ai aimé. Je suis en train de connaitre mon premier amour et pour être honnête, ça me fait bizarre. Je n’ai pas l’habitude de ressentir toutes ces choses en même temps, je n’ai pas l’habitude de me sentir aimée comme ceci, je n’ai pas l’habitude d’aimer. Je ne sais comment faire, je ne sais pas comment je suis sensée réagir ou ce que je sensée dire. Je suis perdue dans ce tourbillon de sentiments mais ça me fait tellement de bien. J’aime cette sensation de nouveau, j’aime ces sensations que je ressens. J’ai enfin l’impression d’être comblée, d’être heureuse, d’être moi. Je sors de mes pensées afin de me laver les cheveux et le corps et je me mets machinalement à chanter.

« If I lay here, if I just lay here, would you lie with me and just forget the world.. »

J’adorais cette chanson des Snow Patrol et je la chantonne souvent parce qu’elle belle, parce que j’aime les paroles, parce qu’elle est indémodable. Je me rince en vitesse, ne restant pas plus longtemps sous la douche, et sors de la cabine. Je m’enroule dans une serviette qui m’arrive à mi-cuisses, la noue au-dessus de ma poitrine et me dirige devant le lavabo. J’ouvre un tiroir et trouve un sèche-cheveux, joie suprême. Je brosse mes cheveux, les essore avec une serviette et les sèche à l’aide de l’appareil qui marche du feu de dieu. Aussitôt ma (trop longue) tignasse blonde est domptée et ondule doucement en cascade dans mon dos. Je me brosse les dents histoire d’enlever le goût du hot-dog de tout à l’heure puis je m’apprête à prendre mes affaires… que j’ai oubliées sur le lit. Je me gifle mentalement puis je me rappelle que Mischa est mon copain, officiellement officiel et que… bref. Mais nous n’avons encore jamais fait l’amour et je ne veux pas le brusquer et je ne veux pas me brusquer parce que jamais je ne l’ai fait en ressentant quelque chose, jamais je ne l’ai fait en étant complètement sobre. Alors ça sera comme une première fois et j’ai peur. Ok Winchester merde, tu t’es déjà trimballée à poil devant des inconnus. Vrai. Je prends une grande respiration et sors de la pièce embuée.
Je me dirige vers le lit où Mischa est assis, le téléphone à côté de lui me plante au pied du lit. Il est assis sur mon pyjama. Bon, au moins il a raccroché. Je le regarde et lui demande :

«Mischa, je crois que t’es assis sur mon pyjama, tu pourrais me le passer s’il te plait ? »

Je me mords lèvre inférieur, le regardant, gênée. Moi, gênée. Jamais ça ne m’est arrivé un truc comme ça. J’attends, remuant sur mes pieds et bordel ce que j’ai chaud.

☆ date d'arrivée · **☆ date d'arrivée** : 18/07/2015 **☆ potins balancés** : 1083

Love me like you do
Eden & Mischa
Un rire sonore lui échappa alors qu'il était au téléphone avec Ruby. Il adorait Ruby, c'était le genre de fille que l'on ne pouvait qu'apprécier. Elle était petite, ce qui la rendait automatiquement mignonne. Elle avait toujours le sourire, et une petite voix fluette. Elle avait toujours le mot pour rire, et la faculté incroyable de vous rendre le sourire quand vous avez l'impression que votre monde s'effondre. Quand le monde de Mischa s'était effondré, Ruby avait été la seule à réussir à la faire sourire. Il l'avait évité, il s'était enfermé dans une bulle dans l'espoir que le cauchemar s'arrête. Et finalement quand Eden avait ouvert les yeux il avait recommencer à respirer normalement. Il avait recommencé à vivre, et il n'en était que plus heureux et optimiste qu'avant.
Ruby laissa échapper quelques rires de joies, une déclaration d'amour avant d'aller se coucher. Il raccrocha en lui répondant sur le même ton jovial, lui promettant de la rappeler dés qu'il pourra, et de lui ramener plein de cadeaux. Il posa son portable à côté de lui. Dans la salle de bain l'eau se coupa. Il regarda la porte derrière laquelle Eden était en train de se sécher. Son corps nu... sous l'eau chaude.. Il sentit un frisson parcourir sa colonne vertébrale et venir vriller son cerveau. Il ferma les yeux, et tenta de calmer son désir soudain. C'était la première fois - depuis longtemps dirons nous - que l'idée d'avoir une fille dans ses bras le mettait dans un tel état.

Mischa n'était pas collectionneur comme pouvaient l'être ses amis. Il n'avait pas eut des tonnes d'amantes, mais il s'était amusé. Il ne se prenait pas la tête, et il avait couché avec certaines de ses amis, juste parce qu'ils en avaient envie. L'envie avait guidé ses pas, constamment, depuis toujours. Et aujourd'hui il avait envie d'Eden. Ils étaient à New-York, ils étaient dans une auberge de jeunesse, et ils étaient seuls. Autant dire qu'il y avait peu de chance pour que l'euphorie destructrice d'Oxford ne les rattrape en ces lieux. Ils étaient face à face, loin de tout, loin du monde. Loin de ce qui avait pu la détruire, de ce qui lui avait fait perdre pied. Il était seul, à ses côtés, désireux de la rendre heureuse. Désireux de lui faire oublier le monde.
Cela faisait des années qu'il rêvait d'aller aux Etats-Unis, et quand Eden et lui avaient commencé à être vraiment proches (depuis leur baiser à la soirée d'Halloween), il avait projeté de l'amener avec lui de l'autre côté de l'Atlantique. Il avait mit pas mal d'argent de côté en travaillant à droite et à gauche, et grâce aux soirées des Dingoes. Sans compter sur le petit pactole que son grand frère lui avait donné. Il refusait d'y toucher pour le moment, mais il admettait volontier que cela faisait du bien de n'avoir plus à se soucier de l'argent. Alors, gardant pour lui ce secret, il était parti dans l'optique de voyager comme il le fait toujours : bons plans, stress, et parfois un peu de galère. Découverte du pays tel qu'il est vraiment, et non pas comme le vend les magasines. Ils allaient à la rencontre des Etats-Unis profonds.

Pour l'heure ils étaient à New-York, et ils avaient passé la journée à découvrir les lieux emblématiques de la Grosse Pomme. Grande pomme ? Grosse Pomme ? Il sait pas. Il s'en fout. Il essaie juste de ne pas penser à la fille qui se trouve dans la pièce d'à côté, sans doute complètement nue. Ou entourée d'une serviette. Peut être. Ou pas. Il inspire profondément. Ils avaient passé une journée parfaite, et il était sur un petit nuage. Il souriait, regardant ses mains. Assis sur le lit deux places (enfin... une place et demie), il attendait patiemment, repensant à ce qu'ils avaient fait aujourd'hui. S'amuser sur Time Square, aller en haut de l'Empire State Building, dire bonjour à la Statue de la Liberté. Une journée parfaite, à n'en pas douter.
Un sourire flotte sur ses lèvres quand il entend la porte de la salle de bain s'ouvrir. Il sort alors de ses pensés, et lève la tête vers Eden. Nue. Entourée d'une serviette. Les frissons reviennent, descendant dans son entrejambes, il déglutit avec difficulté en essayant de cacher son trouble. Il se rend compte qu'elle est (sans aucun doute) officiellement sa petite amie. Mais cette pensé n'arrive pas à monter dans son esprit. Ca lui fait bizarre. Il n'a pas l'habitude. Mais il adore cela. Il a l'impression qu'elle est plus que simplement sa petite amie. Qu'elle a toujours été plus que cela. Elle est... Eden. Son Eden. Et qu'importe que ses amis le pensent fou, et qu'ils désirent le voir revenir sur terre comme Killian. Elle est son Eden, et il compte bien gouter à ce morceau de paradis. « Mischa, je crois que t’es assis sur mon pyjama, tu pourrais me le passer s’il te plait ? » Il met du temps à comprendre ce qu'elle dit. Il se rend compte alors qu'il la fixe depuis un moment sans rien dire. Un véritable obsédé. Mais comment y résister ? Elle se mord la lèvre, et ca la rend plus sexy encore. Elle est gravement sexy. Elle est le sexy incarné. Le mot a été inventé pour elle.
Il lui offre un sourire moqueur, et hausse un sourcil. « Non. » Dit-il d'un air mutin. Il tend alors rapidement une main vers elle, et vient la saisir par la hanche pour la faire venir devant lui. Levant les yeux vers elle, il vient grappiller la peau de son cou, l'embrassant doucement, la mordillant par endroit. « Embrasse moi. » Demanda-t-il en levant les yeux vers elle. « Peut être que... Tu pourrais te passer d'un pyjama... ? » Proposa-t-il avec un sourire joueur, lui offrant un regard de défis, empli de sous entendus.

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❝Love me like you do❞
Mischen

Je l’aimais, j’aimais Mischa. J’en étais sure et certaine maintenant, depuis qu’on s’est tout avoué au pont, depuis cette soirée. Bien-sûr je le savais avant mais se le dire, se l’avouer, rendait tout ça tellement plus réel, tellement plus magique. Je sentais qu’il y avait cette sorte de lien entre nous, notre rencontre n’est pas due au hasard, c’est impossible. Je ne suis pas du genre à croire à tout ça, le destin, le karma ou autre. Mais pour le coup, je devais dire que j’avais envie d’y croire. J’ai envie de croire qu’il a été mis sur ma route afin de me sauver, afin de me permettre de vivre. Avec lui, à ses côtés. Dieu que je l’aimais et Dieu que j’aimais être avec lui. Je suis certes devenue un peu niaise mais comment ne pas l’être lorsque l’on a cet être qui nous rend tant heureuse ? J’étais bien avec lui, je me sentais enfin moi et je n’avais pas peur d’être qui je suis vraiment. Il avait réussi à lire en moi, à voire la fille que j’étais au fond. Et je ne pourrais jamais assez le remercier. Et ce voyage à New-York, ce road trip aux Etats-Unis, est le bouquet final, l’apothéose, mieux que les plus grands concerts de Nirvana, les Rolling Stones ou les Beatles. Mieux qu’un concerto, qu’une symphonie, qu’un ballet. Mieux que les jets privés et le champagne. Mieux que la vie, quelle extase.

Dans cette minuscule chambre de cette auberge de jeunesse perdue en plein New-York, je me sentais revivre, je respirais enfin. Avec Mischa à mes côtés, tout était parfait, vraiment parfait. Mais lorsque la porte s’est fermée, que l’on s’est retrouvé seuls dans cette chambre, tout s’est amplifié. Je sentais cette tension entre nous, l’atmosphère était électrique, du pur délire. C’est pourquoi j’ai décidé d’aller prendre une douche afin de me calmer. J’en avais envie, j’avais envie de sentir son corps contre le mien, d’être au plus près de son cœur, de l’aimer de mille et une façon. Je voulais être dans ces bras, le prouver que je l’aime comme ce n’est pas permit, comme jamais je n’ai aimé. Mais je ne savais pas s’il était prêt, s’il le voulait aussi. Peut-être qu’il voulait aller doucement et je ne voulais pas qu’il croit que je ne voulais que ça. Mais j’en avais terriblement envie, je le voulais lui, tout entier et l’eau chaude de la douche n’a pas suffi à apaiser mes nerfs. Je chantais, voulant me sortir ces pensées de mon esprit mais impossible. Je ne voyais que lui, je ne sentais que son odeur qui me rend si folle. Et puis je suis sortie de cette pièce et encore une fois j’ai senti cette tension, cette électricité. Peut-être bien que j’étais la seule mais j’avais du mal à la dissimuler.

Je me tiens devant lui, alors qu’il est assis sur le lit, sur mon pyjama. Oui mon pyjama je m’en fous à cette heure-ci. Je ne sais pas quoi faire, ma voix fait ressortir toute mon envie pour lui, je n’arrive pas à me calmer. Je remue sur mes pieds, je me mords la lèvre. Foutu tic nerveux. Il me fixe sans rien dire, je ne sais pas quoi faire. Je ne sais pas si je dois le ramener sur Terre. J’aime la façon dont son regard se pose sur moi et parcourt mon corps seulement entouré d’une serviette. J’ai chaud, beaucoup trop chaud. D’une voix hésitante, je le rappelle :

« Mischa ? »

Il revient enfin à lui, ses lèvres s’étirent en un sourire moqueur et il hausse un sourcil. J’ouvre légèrement ma bouche, choquée, quand il me dit que non, il ne me passera pas mon pyjama. Je croise les bras sur ma poitrine, le défiant du regard, usant de toute mon insolence. Soudain, je sens sa main attraper la mienne, son autre m’attrapant par la taille. Je me retrouve devant lui, ne le dépassant de peu. Ses lèvre vienne se poser dans mon cou et je frisonne, je me perds, je perds le contrôle. Je passe mes mains dans ses cheveux, tirant légèrement sur les pointes. Je penche la tête sur le côté, lui laissant le libre accès à ma peau. Ses lèvres quittent mon cou et il lève les yeux vers moi. Il me demande de l’embrasser et je m’excuse aussitôt, prenant son visage en coupe. Nos lèvres dansent ensemble, se retrouvent. Je me perds dans ce baiser. Je l’attire au plus près de moi, puis je lui mordille légère la lèvre inférieure, un sourire malicieux sur le visage.

« Monsieur est satisfait ? »

Je baisse la tête vers lui et le regarde dans les yeux. Il a un air joueur, taquin, sur le visage. Il me dit que je pourrais me passer de pyjama. Mon cœur loupe un battement et des frissons me parcourent l’échine. Je prends une grande respiration et l’embrasse de nouveau, plus passionnément, cette fois-ci. Nos langues dansent ensemble, se cherchent, se trouvent. Et dans un baiser je lui montre que je l’aime, que je le désire, que je le veux. Je m’éloigne légèrement puis dépose de doux baisers sur sa joue, dans son cou, mes mains passant sous son t-shirt. Je remonte mon visage vers lui et lui dis d’un ton malicieux :

« Effectivement, je pourrais me passer de pyjama. »

Mes mains toujours sous son t-shirt, je le lui retire en lui faisant lever les bras. Puis je monte sur ses cuisses, mettant mes jambes de part et d’autre de son corps, veillant à ce que ma serviette ne tombe pas de suite. Cette fois-ci, je veux y aller doucement.

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Love me like you do
Eden & Mischa
Il la regardait, comme s'il la voyait pour la première fois. Le corps caché dans une serviette de bain, il devine déjà ses longues jambes, et ses bras fins. Des gouttes d'eau tombent de ses cheveux sur son épaules, et descendent jusqu'à la naissance de ses seins caché par le tissu. Savoir qu'elle est quasi-nue devant lui tend à le rendre fou, et il a l'impression que le temps s'arrête pendant un instant. Il l'observe, inscrivant chaque détail de cette scène dans son esprit pour le restant de sa vie. La chambre est baigné dans une ambiance chaleureuse, éclairée par l'ampoule blafarde et jaune du plafonnier, et par deux lampes de chevets, rouges, et bleue. La pièce est assez petite, une douze mètres carré tout au plus, comportant le lit, deux petites tables de chevet, un meuble à tiroir sur lequel se trouve un écran de télévision, et un placard avec des draps en plus, des coussins, et leurs valises jetées sans plus de cérémonie. Le sol est recouvert d'une moquette verte dégueulasse, et un papier peint jaune tapisse les murs. Une simple fenêtre ouvre sur la rue, où l'activité nocturne de New-York se fait entendre malgré le double vitrage. Et Eden se tient là, au centre de cette pièce presque délabrée, glorieuse et lumineuse. Fatiguée (sans doute) par la journée qu'ils ont passé, mais avec un sourire étrange sur le visage. Il ne saurait dire à quoi elle pense à cet instant, comme si elle restait sur la retenue, ne sachant que faire, refusant de laisser allait ses désirs les plus profonds. « Mischa ? » Il cligne plusieurs fois des yeux, comme pour reprendre pied à la réalité. Alors seulement il se rend compte qu'il y a une horloge au-dessus de la télévision, dont le cliquetis retentit dans la pièce.

Il sourit, et l'amène contre lui, quémandant un baiser. L'envie qu'il a d'elle est évident, transparent presque sous son jean qui est bien trop serré à cet instant. Il sert la mâchoire, essayant de ne pas penser au fait qu'elle soit nue pour tenter de penser avec cohérence. Epris de désire, il ne souhaite de faire disparaitre cette serviette pour s'enivrait de sa peau, et de sa présence. Amoureux, comme un fou, ayant trouvé la force de le lui avouer, il se sent terriblement anxieux à cet instant. Il avait envie d'elle, il voulait la faire sienne, l'aimait comme il n'avait jamais aimé jusqu'à présent. Mais il avait peur de ne pas faire ce qu'il convenait de faire. Il ne voulait pas être ... moins bon que d'autres. Il ne voulait pas qu'elle le pense intéressé uniquement par son physique. Le sexe avait toujours été un jeu pour lui, un moment sympa, entre amis. Jamais il n'avait été le symbole d'un engagement ou d'un sentiment aussi puissant que celui qui étreignait son corps à l'instant même. Il avait des frissons, incapable de penser à autre chose que la peau chaude et douce d'Eden à quelques centimètres de la sienne.
Il lui demanda un baiser qu'elle consentit à lui donner avec une rapidité terrible. Bien trop heureux pour s'en plaindre il répond à l'ivresse de sa bouche sur la sienne avec plaisir. Leurs langues se cherchent pour se trouver et danser ensemble un temps. Un baiser qui en disait long sur le propre désir de la jeune femme. Ce qui n'était pas fait pour aider Mischa à calmer ses propres ardeurs. « Monsieur est satisfait ? » Il hausse un sourcil, moqueur et sceptique. Ce n'est pas exactement ce qu'il dirait. Et de moins en moins à vrai dire il pouvait se considérait comme satisfait. Désireux, sans hésitation. Heureux d'être à ses côtés, de la sentir si proche de lui. Sans aucun doute. Mais satisfait... Pas maintenant.

Il y avait une dernière barrière, porte de sortie qu'il pouvait prendre. Lui donner son pyjama et la laisser se coucher, pour se reposer. Il aurait pu, lui laisser le temps, ne pas prendre les devants pour la laisser faire son choix. Quand est-ce qu'elle se donnerait à lui. Mais il était déjà fou, d'amour et de désir. Aveuglé par l'idée de l'avoir contre lui, il perd toute notion de réalité. Taquin, joueur, il lui propose d'oublier son pyjama. Il passe la limite, ouvre les portes d'un nouveau niveau dans leur relation. L'amour charnel. Elle se penche vers lui, et vient lui voler un autre baiser. « Effectivement, je pourrais me passer de pyjama. » Les doigts d'Eden glisse rapidement sous son t-shirt, et il en frissonne. Elle vient sur lui, et les bras de Mischa trouve rapidement de sa peau si douce. D'une main il vient derrière sa nuque, l'invitant à l'embrasser plus profondément encore. De l'autre, il glisse sur sa jambe nue, remontant sous la serviette à une vitesse terriblement lente. Jusqu'à ce qu'elle fasse un geste pour l'inviter à ôter son t-shirt. Rapidement, il quitte son étreinte pour lui permettre d'exposer sa peau. Et sourit. « Il fait assez chaud pour s'en passer, de toute façon. » Dit-il avec un sourire entendu, un rire sur les lèvres, avant de revenir contre elle.
Il ne réfléchit plus, lâchant prise pour se donner entièrement à elle. Il l'embrasse avec plus d'envie, d'impatience, et de désire. Il vient prendre son visage en coupe, et ses mains descendent à nouveau sur ses jambes. « J'ai tellement envie de toi... tu me rends fou, Eden... » Murmure-t-il en quittant ses lèvres pour descendre sur sa joue, son cou, son épaule. Il l'embrasse, goutant à la saveur sucré de sa peau encore froide et humide de sa douche. Ses mains remontent sur ses cuisses, caressant doucement sa peau, comme pour la réchauffer. Il saisit soudainement ses hanches et la colle un peu plus contre lui, léchant toujours la peau de son cou, la tête cachée entre sa peau et ses cheveux qui le chatouille. Il inspire son parfum, s'enivre de sa présence. Il sourit contre sa peau. Et revient vers son regard, un sourire béat sur le visage. « On t'a déjà dit que tu étais diaboliquement sexy ? » demande-t-il alors que son désir est terriblement douloureux déjà.

☆ date d'arrivée · **☆ date d'arrivée** : 17/04/2015 **☆ potins balancés** : 2573

❝Love me like you do❞
Mischen

Il y a tout un univers dans les yeux de Mischa. Un univers où j’aime me perdre. Ses yeux parlent lorsque les mots ne sont pas assez fort et j’aime tellement les regarder, le regarde, dans cette petite chambre perdue en plein New-York alors que la ville revêtit sa face sombre. Mais je me fous de la ville. Je me fous de la boite de nuit en face de l’auberge qui allait ouvrir ses portes dans peu de temps. Je me fous des gens moitié alcoolisés qui se promènent à la recherche d’un nouveau monde. Je me fous des allemands d’à côté qui s’engueulent pour je ne sais quoi. Et je me fous de ne pas être dans un hôtel cinq étoiles puisque tout ce qui m’importe en ce moment, c’est Mischa. Mischa est ses yeux éclatants, Mischa et sa barbe de plusieurs jours, Mischa et ses cheveux en bataille, Mischa et ses petits cernes, preuves de la fatigue qui l’envahit. Seul lui compte en ce moment. Cette chambre sera notre univers pour cette nuit, notre cocon, notre forteresse. Ici, nous sommes intouchables. C’est nous contre le reste du monde et je suis prête à ouvrir cette fenêtre pour clamer haut et fort que je suis amoureuse de ce garçon en face de moi. Il me demande un baiser et je lui donne aussitôt. Et lorsque mes lèvres retrouvent les siennes, un brasier s’allume en moi. Tout mon corps est en ébullition et s’il ne me tenait pas, je flancherai. J’approfondis un peu plus le baiser puis je m’éloigne à contre cœur, gardant mes mains dans ses cheveux. J’ai envie de lui, je veux sentir sa peau contre la mienne, sentir nos cœurs battre à l’unisson.

Je sais qu’il en a envie aussi lorsque je le sens frissonner sous mes baisers. Il frisonne d’autant plus lorsque je passe mes mains sous son t-shirt, caressant sa peau, voulant plus de contact, voulant sa chaleur. Puis je viens l’embrasser, encore et encore, avide de ses lèvres, voulant les goûter jusqu’à épuisement. Mischa approfondit le baiser en passant une main derrière ma nuque, tandis que son autre remonte lentement sur ma cuisse. Je frisonne, je me perds dans ce baiser, je ne suis que sensation. Je le rapproche un peu plus de moi, enfin si c’est possible. Puis il enlève enfin son t-shirt. Il me sourit et je ne peux m’empêcher de faire de même.

« Beaucoup trop chaud même. »

Ma voix est rauque et pleine de désir mais je n’attends pas plus longtemps avant de l’embrasser à nouveau, de retrouver ses lèvres. Ce baiser est plus passionnel que les précédents, plus profond. Je ne suis que sensation et je suis en train de perdre le contrôle, je me perds avec lui, contre lui. Je veux le découvrir, le redécouvrir, qu’il me fasse sienne encore et encore. Et contre ses lèvres, j’ai l’impression que la fatigue s’envole, je ne la ressens plus, elle a disparu. Il pose ses mains sur mon visage, je frissonne et me rapproche encore plus de lui, comme si je cherchais à ne faire qu’un avec son corps. Puis ses mains quittent mon visage et descendent sur mon corps afin de revenir sur mes cuisses. Je frissonne de plus belle et ne cesse de tirer doucement sur ses cheveux, le décoiffant, provoquant un bordel sans nom au-dessus de sa tête. Puis ses lèvres quittent les miennes et sa voix me fait un peu plus sombrer dans les méandres du désir.

« Alors ne résiste pas Mischa, rend moi encore plus folle que je ne le suis. »

Sa bouche descend lentement, passant de ma joue, à mon cou, mon épaule. Et chaque baiser me fait plus frissonner que le précédent. Je penche légèrement ma tête, lui laissant un plus grand accès à ma peau. Ses mains sont toujours mes cuisses tandis que les miennes sont toujours dans ses cheveux. Je ferme les yeux, me délectant de ses contacts, de ces sensations. Je veux tout ressentir et je ressens tout. Ses mains s’emparent de mes hanches et me rapprochent de lui et, automatiquement, je commence lentement à onduler des hanches sur lui, le sentant durcir sous moi. Je le sens sourire contre mon cou et sa voix me ramène sur terre.

« On ne me l’a jamais dit de cette manière. »

Je lui souris en retour et l’embrasse délicatement sur les lèvres avant de déposer des baisers mouillés sur sa joue, la ligne de sa mâchoire, sur son cou, son épaule, le haut de son torse. Des dizaines de baisers semblables à des papillons. Mes mains descendent lentement dans son dos, le caressant doucement. Puis je viens à caresser son torse, ses pectoraux avant de les replacer derrière sa nuque et de l’embrasser passionnément. Puis je nous fais basculer sur le lit dans un éclat de rire, allongeant Mischa avant de me redresser sur lui, plaquant mes mains sur son torse ferme. Position de force, pour un instant. Assise sur lui comme ça, je ne le sens que mieux et un sourire fier étire mes lèvres. Puis je reprends ma descente, je reprends où je me suis arrêtée. Je dépose des baisers dans le creux de son cou, sur son torse puis descends lentement, trop lentement, jusqu’à son ventre. Je recouvre sa peau de baisers, ne laissant aucune parcelle de côté. Une fois arrivée à son jean, je relève la tête et le regarde avec un regard amusé, joueur, malicieux.

« Tu n’en auras plus besoin. »

Je déboucle sa ceinture, descends sa fermeture puis lui enlève son jean qui valse à l’autre bout de la pièce. Et je remonte vers son visage, veillant à bien appuyer mon corps sur le sien. Je m’approche de son oreille et lui murmure doucement :

« Fais-moi tienne Mischa Dempsey. »

Je replonge mes yeux dans les siens, je m’y noie. Puis je me redresse lentement, ne décrochant pas mes yeux des siens. Et tout aussi lentement je dénoue ma serviette qui tombe lentement, dévoilant mon corps nu.

☆ date d'arrivée · **☆ date d'arrivée** : 18/07/2015 **☆ potins balancés** : 1083

Love me like you do
Eden & Mischa
Eden nue. Eden contre lui. Eden pour lui. Lui appartenant entièrement. Les images séduisantes, excitantes, perverses qu'il ravale depuis des semaines l'assaillent d'un seul coup et le désir qu'il ressent et si violent qu'il n'arrive plus à penser avec cohérence. Il la désire, comme un fou, et il ne peut plus le contenir à présent. Il ne voulait pas lui sauter dessus, la prendre comme l'avait fait d'autres avant lui. Il voulait d'abord lui montrer qu'il n'était pas un enfoiré, le genre de mec à vouloir s'envoyer Winchester pour passer à autre chose le lendemain. Comme un putain de rite de passage à la con qui aurait réuni tous les connards d'Oxford. Son frère compris. Il s'en tape, Aedan est un sombre crétin sur pas mal de point.
Eden était spéciale, elle n'était pas comme toutes les autres filles. Elle avait dans le regard quelque chose de terriblement fragile, vacillant sous les lumières de la ville, observant le monde comme s'il pouvait s'effondrer à tout instant. Fragilité improbable qui l'avait faite défaillir. Cette lueur intense à laquelle Mischa avait succombé. Et comment les autres ne l'avaient-ils pas vu ? Sans doute trop omnibulé par le reste : ce corps divin, et cette manière si ostentatoire qu'elle avait de le dévoiler. Une manière de dire Regarder celle que je semble être, et oublier mon regard, n'apprenez pas qui je suis. Mais Mischa n'avait pas été berné. Il avait regardé ses yeux avant le reste. Il l'avait aimé avant de la désirer.

Les semaines avaient passé. Ils s'étaient découverts, sauvé, apprit. Enfouie à des kilomètres de ce quotidien, des regards blessant et des chuchotements sur leurs passages. Ils s'étaient enfouis, et maintenant les dernières barrières tombées. Il avait chaud. « Beaucoup trop chaud même. » C'était peur dire. Son corps lui semblait bien trop petit pour contenir le flot d'émotions qui l'enveloppait. Ils s'embrassaient, un brasier prenant possession de leurs corps à mesure que leur étreinte s'allonger. Il était en train de perdre l'esprit, il le sentait; Bientôt il ne pourra plus s'arrêter ou se contenir.
Il la voulait, il la voulait entièrement. Jamais encore il n'avait désiré quelqu'un de la sorte, sans doute car jamais encore il n'avait fait l'amour, jamais encore il n'avait été amoureux. Et il avait l'impression que cela changeait absolument tout. « Alors ne résiste pas Mischa, rend moi encore plus folle que je ne le suis. » Etait-ce possible ? Il la regarda, haussant un sourcil et avec un sourire ravi il revint attaquer ses lèvres. Avant de descendre découvrir son corps. Prenant son temps, doucement, tendrement. Son cou, sa mâchoire, la naissance de ses seins, ses épaules... Il s'enivre de sa peau et de son odeur, retenant en même temps les vagues de désire qui déferlent dans son corps. Il ferme les yeux, se laissant aller à l'instant si divin, délicat. L'instant encore impatient. Quand on sait qu'une chose va arriver, qu'elle est à portée de main, mais qu'on attend. On savoure cet instant. Il le grave dans sa pensée.

Puis recul, la regarde, et ses yeux s'illumine d'un désir fracassant. L'envie d'elle, si brut, si pur, si présent. « On ne me l’a jamais dit de cette manière. » Elle vient délicatement l'embrasser à son tour, le découvrant doucement de doux petits baisers. « Tu devrais t'y habituer peut être... » Proposa-t-il avec un sourire dans la voix. Il est incroyablement bien avec elle. Dernière pensée lucide avec de perdre totalement la notion de pensée.

Ils tombent sur le lit dans un éclat de rire. Eden au-dessus de lui, bougeant les hanches contre sa virilité déjà bien réveillée. C'est fou l'état dans lequel elle peut le mettre. Bordel, il est complètement fou d'elle déjà. Et il n'a encore rien vu. Pervers . Amoureux. Complètement. Intensément. Eden s'amuse sur son torse, déposant des baisers sur sa peau si délicatement que Mischa a du mal à contenir son rire. Chatouilleux, même dans ce genre de moment. Il se trémousse sous l'étreinte de sa petite amie, essayant de contenir à la fois son rire et son excitation. Etat très étrange que celui dans lequel il se retrouve soudainement. Lorsqu'elle arrive finalement à son jean il s'arrête complètement, retenant même son souffle. « Tu n’en auras plus besoin. » Voix sexy. ALERTE ALERTE. Il devient fou ca y est. Elle fait glisser sa ceinture alors que sa voix sexy lui vrille le cerveau. Il n'est plus lui, il est parti, il est en vacance. Sa lucidité, sa pensé, son lui tout gentil et tout doux sont en vacances. Il ne reste que le désir. Définitivement.
Il se retrouve nu devant elle, son sexe tendu alors qu'il revient sur lui, le visage à quelques centimètres du sien. Il a du mal à se retenir, mais il attend, il inspire profondément. Les battements de son coeur sont si hiératiques qu'il n'entend que cela. Jusqu'à ce qu'Eden se mette à parler à nouveau de sa voix roc : « Fais-moi tienne Mischa Dempsey. » Il accroche son regard, elle se redresse, desserre sa serviette. Et se dévoile.

Ca dure deux secondes. Il descend le regard vers son cou, la naissance de sa poitrine, ses seins pointant vers lui impudiquement, son ventre plat, son sexe découvert, ses jambes fines. Corps glorieux dont il tombe sous le charme. Il reprend contenance, et un sourire charmeur sur les lèvres, d'un geste ample il la fait tomber à son tour sur le matelas pour prendre le dessus. Sa bouche vient lui prendre les lèvres avant de descendre sur sa poitrine. D'un main il vient caresser la courbe de son sein droit alors que sa bouche en découvre le gauche avec volupté et délicatesse. Sa langue commence à tourner autour de son téton, avant de venir s'en saisir. Le gout de sa peau envahit sa langue, la chaleur qui en émane le grise. Il joue avec sa poitrine pendant plusieurs minutes, passant d'un sein à l'autre pour la rendre folle. Avant que sa main droite ne descende caresser son ventre, et plus bas encore, découvrant son intimité luisante d'un désir mal contenu. Il vient jouer sur son bouton de plaisir, doucement, la frôlant du bout des doigts... Sans la saisir, sans la prendre. Lui-même en devient fou... « Attends... Deux secondes... » Murmure-t-il en remontant vers elle pour l'embrasser. Il se lève pour ouvrir le tiroir de la table de chevet et en prendre un carré en plastique. Préservatif. Toujours. Au moins cela, il y pense. Il l'ouvre, d'un geste rapide, presque expert (la classe n'est-ce pas !), et le déroule sur sa verge.
Avant de remonte sur le corps nu d'Eden, plant son regard dans le sien, un sourire flottant sur ses lèvres. « Tu es mienne, Winchester... » Dit-il avant de venir en elle, doucement. Il ferma les yeux, et son souffle se fit court. C'était bon... terriblement bon de l'aimer.

☆ date d'arrivée · **☆ date d'arrivée** : 17/04/2015 **☆ potins balancés** : 2573

❝Love me like you do❞
Mischen

Des conquêtes j’en ai eu des tas. Garçons ou filles, il faut dire que beaucoup de personne à Oxford avaient couché avec moi. J’étais comme ça. Je ne me prenais jamais la tête, dès que quelqu’un me plaisait, je fonçais et je finissais la nuit avec lui ou elle. Règle numéro un : ne jamais avoir de sentiments. Et dès qu’arrivait le petit matin, la gueule de bois, les souvenirs qui remontent, ou pas, je partais. Je quittais la personne avec qui j’avais passé la nuit et je rentrais chez moi afin de soigner ma gueule de bois et de comater sur mon canapé. Jamais je ne rappelais la personne, même si il ou elle m’avait filé son numéro. Règle numéro deux : ne jamais s’attacher. J’avais l’habitude de vivre comme ça, j’avais l’habitude de ne toujours penser qu’à moi et moi seule. Mais tout ceci a changé depuis lui, depuis que Mischa est entré dans ma vie. Je ne pensais plus qu’à moi, je me préoccupais toujours de lui avant de moi-même, il faut toujours que son bonheur passe avant le mien et je ne pouvais pas être égoïste avec lui. Bien évidemment, comme tout être humain normalement constitué, j’ai eu envie de faire l’amour avec lui de nombreuses fois. Mais je ne voulais pas qu’il croit que j’étais encore la fille qui ne pense qu’à ça. Je voulais prendre mon temps, lui montrer avant tout que j’avais changé, que je l’aimais réellement et profondément. Mais à New-York, alors qu’on était encore dans les vapes, tout le désir contenu depuis des semaines est remonté. Et j’avais envie de lui montrer que je l’aimais d’une tout autre manière.

J’avais appris à le connaitre avant de faire quoique ce soit. J’avais appris ses petites habitudes, ses manies, ce qu’il aimait, ce qu’il détestait. Et bordel ce que c’était bon de prendre son temps, d’aimer avant de coucher. Je savais que ce moment qu’on allait passer ensemble allait être inoubliable. J’allais faire l’amour en aimant et je pense que cette sensation doit être la meilleure au monde vu comment les autres en parlent. J’avais envie qu’il me serre contre lui, qu’il me dise qu’il m’aime, qu’il me prouve. Je voulais sentir son corps contre le mien, je voulais que nos souffles se mélangent, je voulais le sentir en moi. Je ne me lasserai jamais de ses lèvres sur les miennes, de sa langue parcourant ma bouche. Le désir montait de plus en plus, je le voulais tout entier, je voulais être sienne plus que tout au monde. Il déposait des dizaines de baisers légers comme des papillons sur mon corps, parcourant ma peau, la goûtant. Il me faisait vibrer, j’étais maitresse de mes émotions. Plus Mischa m’embrassait, plus je devenais impatiente. J’essayais de me contrôler, de me ramener sur Terre mais j’étais irrévocablement dans les étoiles. Je planais d’amour et de désir. Sa voix me faisait perdre le contrôle et bientôt, tout à coup, je perds pieds. Je m’abandonne enfin à lui.

Nous tombons tous les deux dans un éclat de rire. Je le sens durcir sous moi, sous mes mouvements de hanches et je ne peux m’empêcher de ressentir une certaine fierté. Plus je descends en déposant de doux baisers, plus Mischa rit, chatouilleux comme jamais. Son rire entraine le mien, je ne peux pas m’en empêcher. Puis tout s’arrête lorsque j’arrive au niveau de la ceinture. Je lui souris malicieusement, je le vois retenir son souffle. Il ne bouge plus, attendant impatiemment que je le libère. Il se retrouve bientôt nu devant moi et je ne peux m’empêcher de rougir légèrement. Eden Winchester qui rougit devant le corps d’un homme. Du jamais vu. Je remonte vers son visage, en prenant bien soin d’appuyer mon corps contre le sien. Il inspire profondément alors que je me redresse, enlevant ma serviette, me dévoilant à lui. Je suis prête, nous sommes tous les deux prêts. Il plonge son regard dans le mien et me détaille, observe mon corps. Un ange passe. Et puis l’atmosphère change, tout s’électrise. Sans que je ne m’y attende, il nous retourne à nouveau et reprend le dessus. Ce coup-ci pas de rire enfantin. Je sens de nouveau ses lèvres sur les miennes et je lui rends son baiser de manière passionnée, impatiente. J’en veux plus. Maintenant. Je veux qu’il me possède.

Mischa quitte mes lèvres pour retrouver ma poitrine qu’il torture délicieusement. Je passe mes mains dans ses cheveux, tirant sur les pointes afin qu’il continue. Il suçote doucement mon téton et j’halète, je n’en peux plus, je vais me consumer, brûler de l’intérieur. La sensation de sa bouche sur mon corps est tellement délicieuse. Je plaque une de mes mains sur ma bouche afin de taire un gémissement de surprise lorsque sa main découvre mon intimité. Bordel. Je passe mes jambes autours de ses hanches et appuie mes talons sur ses fesses afin de le sentir encore plus proche de moi. Je vais devenir folle. Soudain, haletant, il remonte vers mon visage afin de me m’embrasser et me murmure d’attendre. Je l’embrasse en retour et murmure un vague :

« Dépêche toi tu me rends folle »

Ma voix est rauque, j’halète, je vais exploser de désir. Je l’aime tellement que c’est inhumain. Il prend un préservatif qu’il déroule sur sexe avant se remettre en place au-dessus de moi. Il me sourit et je souris aussi, de béatitude, d’extase. « Tu es mienne, Winchester... ». Ses mots s’insinuent lentement dans mon esprit.

« Tienne, pour toujours. »

Puis il entre enfin en moi et ça a un goût de paradis. Je gémis de plaisir et ferme les yeux, tout comme lui, tant la sensation est exquise. Je reprends son visage entre mes mains afin de l’embrasser passionnément puis il commence à lentement faire des vas et viens. Je lui rends chaque coup de rein, je ne quitte pas ses lèvres, mordillant légèrement l’inférieur afin de l’inciter à aller plus vite.

« Mischa… Plus vite… Bordel je… »

Je suis incapable de former une quelconque phrase. Je me noie dans un désir profond que je ne peux contenir. Je ne peux retenir les gémissements qui sortent de ma gorge. Je replace mes talons sur ses fesses, afin d’appuyer son corps contre le mien, afin de le faire aller plus profondément encore. Je ne suis que sensations, que désir pour cet homme qui m’a fait tourner la tête un peu trop fort, un peu trop vite. Je sens cette douce chaleur familière qui monte un peu plus, qui me consume lentement de l’intérieur, qui me fait planer. Je ressens tout, tout mon corps est en ébullition. Mes mains quittent ses cheveux afin d’aller derrière sa nuque pour l’entrainer dans un baiser plus passionné. Ma langue chercher avidement la sienne. Je bouge sous lui afin de lui rendre tout ce qu’il me donne. Puis la chaleur devient trop présente. Je commence à voir des étoiles, je m’envole, je plane. Et dans un dernier coup de rein, je dis son prénom comme dans une litanie. Je plane. Je ne suis plus sur terre. Cette sensation est trop bonne. Je suis en sueur. En sueur et je souris comme une imbécile heureuse. Je reprends le visage de Mischa entre mes mains et embrasse chaque parcelle de peau. Ses paupières, ses joues, son nez, ses lèvres. Puis, encore essoufflée, je lui dis :

« Si tu crois qu’on va s’arrêter là Dempsey, tu te trompes. »

Je lui souris malicieusement, un sourire aguicheur étirant mes lèvres. Je le veux encore et encore. Je ne me lasserais jamais de lui.

☆ date d'arrivée · **☆ date d'arrivée** : 18/07/2015 **☆ potins balancés** : 1083

Love me like you do
Eden & Mischa
Il avait fait ses expériences, sans réellement se poser de question, aimant qui il voulait aimer, refusant de mettre un mot sur sa préférence (si comptait que préférence il y ait). Il aimait, la vie avant tout. Ces personnes qui croisent son existence, qu'il découvrait, qu'il écoutait, partageant un instant. Instant perdu dans le passé sitôt qu'il l'avait vécu, avant de reprendre sa route. Il marchait seul, sur le chemin de cette existence, déclarant Carpe Diem à qui voulait bien l'entendre. Aucune question sur l'avenir, encore moins que sur son passé. S'il voulait bien apprendre de ses erreurs passés, il refusait de s'avancer dans l'avenir. Et pourquoi ne pas attendre, patienter pour voir les choses se passer, laisser le destin faire. Le destin il y croit, quelque fois. Il ose croire que la vie est une joueuse, qu'il ne peut rien prévoir sans qu'elle vienne lui glisser une surprise, qu'elle se mette en travers de son chemin, et mette à bas ses projets. Alors qu'importe, aucun projet. Il accepte uniquement la surprise de ce destin qui joueur. Et il sait qu'il a eut raison. Parce qu'il ne prévoit jamais rien (sauf les contrats et le boulot parce qu'il faut bien bouffer) il ne regarde jamais l'heure. Il observe le monde qui l'entoure, il regarde le présent, attentif et observateur, curieux. Amoureux de la vie, amoureux de ce présent que si peu regarde. Un présent qui s'efface dés qu'il est vécu. Déjà l'expérience est passé, paradoxe terrible qui le fait bien marrer.
Et c'est parce qu'il vit chaque instant comme s'il était le dernier qu'il l'a vue, elle. Qu'il est venu lui parler, et qu'il s'est laissé porter. La vie l'a mise sur son chemin. Pourquoi ce jour-là serait-il allé vers elle ? Pourquoi elle se serait-elle se retrouvé au Deepers alors qu'elle ne travaillait pas ? Parce que le destin s'est mêlé de leurs existences. Lui, sans aucune raison d'avancer sauf la soif de vivre. Elle, incapable de vivre quant bien même elle voudrait avancer. Seuls, à leur manière. Incapable de vivre, l'un sans l'autre. Incapable d'être eux-même. Ils se sont trouvés, ils se sont sauvés. Amour qui s'enflamme qui les étreint. Qui les rend fou. « Dépêche toi tu me rends folle » Il sourit, se tourne, revient vers elle. Nu, abandonné dans les bras de cette femme qu'il aime d'un amour ardent.

Le désire le rend incapable de penser avec cohérence. Jamais une femme ne l'a mis dans un tel état. Sans doute parce qu'il aime, cette fois. Il imprime dans son esprit tous les détails de ces instants, de ce moment si glorieux. Il la regarde, étendue devant lui. Nue, ses cheveux blonds s'étalent sur le matelas, entourant son visage rougies par le désir et l'excitation. Ses yeux lumineux, sa bouche souriant doucement, sensuellement. Sa gorge où pulse une veine frénétiquement. Sa poitrine pointée vers lui, attendant ses caresses. Son ventre plat, à la peau claire et lisse. Son sexe luisant d'excitation, déjà. Il vient, glorifier son corps de ses baiser, et de ses caresses, avant de ne la faire sienne dans un geste ample. « Tienne, pour toujours. » Il retient son souffle, ferme les yeux, et pendant un temps ne bouge pas, savourant la sensation de la sentir l'enserrer en elle. Cette intimité le rendrait fou, le faisant oublier qui il est. Il ne pense plus, il se fonde en elle, ils ne font qu'un. Avant de se mettre à bouger, des gestes maitrisés des hanches alors qu'elle gémit sous lui. Il embrasse son cou, sans jamais stopper ses mouvements, l'enveloppant de son corps musclé.
Elle vient chercher son visage, et il croise le regard de son Eden. Son paradis. Il sourit, l'embrasse, n'arrive plus à la quitter. Le plaisir monte en lui, dans des vagues frénétiques, qui risquent de le faire succomber à tout instant. Il se concentre sur elle, refusant de ne pas la faire jouir avec lui. Inquiet de la satisfaire, d'être à la hauteur de ses attentes. Désireux de la rendre heureuse, de l'envelopper dans une vague de plaisir. Il l'écoute, ses gémissements, et suit les mouvements de son corps. Elle vient mettre ses jambes autour de ses hanches, et il sent d'autant plus son étreinte autour de son membre dur et tendu. Il retient un gémissement. « Mischa… Plus vite… Bordel je… » Il laisse échapper un rire ravi, alors qu'il accélère les mouvements.

Plus vite il tape dans son intimité, s'essoufflant. Il quitte ses lèvres, se met au-dessus d'elle, accélérant encore la cadence sans aucune douceur. Passionné, amant désireux et fiévreux il la regarde et la possède. Le corps d'Eden recherche plus de proximité encore, et l'incite à aller plus vite, encore. Plus durement il la fait sienne, incapable de s'arrêter à présent. Prit dans une tornade de désir, il oublie ce qui l'entoure. Son corps s'échauffe, s'enflamme. Le plaisir tend à le faire sien à tout moment. Il gémit, se laisse aller contre elle, tape encore, son sexe frémissant. Il s'oublie, se perd, s'anime. Il ne sait plus où il est, qui il est. Il est avec elle, en elle. Il l'aime, à présent, pour la première fois. Son corps, son parfum l'enivre. Ils s'embrassent, se retrouvent, se consument. Dans un même cris hystérique et divin. Un dernier coup de hanche, alors que le plaisir s'exhibe et s'enflamme. Ils jouissent dans un même mouvement, instant charnel intense et violent. Il reste sur elle, en elle, les muscle saillant, poser sur ses avant-bras pour ne pas l'écraser, le corps frémissant. La jouissance lui fait tourner la tête, et il sourit dans le cou de sa douce. Il dépose un baiser, deux. Murmure son prénom. « Je t'aime... » Incapable de le retenir, à ce moment magique. Eperdu.

Il se relève un peu, sort de l'intimité humide et serrée de sa douce pour venir s'allonger près d'elle. Elle le prend entre ses mains et l'embrasse, provocant les rires enfantins de son amant. « Si tu crois qu’on va s’arrêter là Dempsey, tu te trompes. » Il sourit, ravi de l'entendre parler de la sorte, excité (encore) par cette promesse. « J'espère bien, Winchester. » Comment pourrait-il ne pas en vouloir plus encore. Il la prend dans ses bras, l'enveloppant dans son étreinte, et l'embrasse. Son front, ses joues, ses lèvres, les mains de Mischa trouvant rapidement le chemin vers sa poitrine qu'il maltraite quelques secondes. Avant de rapidement rejoindre son intimité. Et l'étreindre. L'image est terriblement excitante et l'effet est immédiat sur sa propre intimité. Mais il s'en fiche, et la prend de la sorte, sentant son intimité serrer ses doigts. Il vient les arquer, toucher son point de plaisir, l'observant d'un air joueur avant de jouer avec ses doigts pour la faire jouir encore. Se mordant la lèvre, excité par cette vision divine et délectable. Avant de venir s'allonger et l'inciter à venir sur lui. « Tu es une déesse du sexe, Eden. Le sais-tu ? » Dit-il ne la regardant, glorieuse.

☆ date d'arrivée · **☆ date d'arrivée** : 17/04/2015 **☆ potins balancés** : 2573

❝Love me like you do❞
Mischen

Je ne suis que sensations, impossible pour moi de penser avec cohérence. J’étais folle de lui, folle de Mischa. Folle de son corps, de ses yeux emplis de désir, de ses cheveux arrangés, ou dérangés, en un bordel sans nom, de sa voix, ses soupirs, tout. Je suis juste folle et il me fait perdre la tête. Je me consume lentement au fil de ses caresses, de sa voix et je voudrais toucher les moindres parties de son corps, le faire mien encore et encore. Me perdre avec lui, toucher les étoiles, ne plus jamais redescendre sur terre. Je ne pourrais jamais me lasser de lui, je voulais l’avoir pour toujours auprès de moi. Depuis le soir au Deepers, je savais qu’il allait rester près de moi un bon bout de temps. Je le sentais au plus profond de moi. C’est con à dire mais c’est comme ça que je le ressentais. Plus je le vois, plus je suis amoureuse de lui. C’est comme si je tombais amoureuse de lui tous les jours. Et je l’aime tellement à cet instant, où je suis dans ses bras, que ça fait mal. Mais un mal qui est tellement bon, cette sensation est indescriptible.

Et après ce qui me semble être une éternité, il me fait sienne et prend possession de mon corps, de mon âme. Jamais je n’ai ressenti autant de choses en faisant l’amour avec quelqu’un. Il faut dire que jamais je n’ai fait l’amour. Avant je couchais, je baisais. Pas de sentiments, pas d’attaches. Mais là, c’est tellement mieux. Je ressens tout, je flotte, je plane. Dieux que je suis haut dans les étoiles. J’entends les battements de son cœur qui bat en rythme avec le mien. Nous ne faisons qu’un. Je me perds dans ses bras, les sensations deviennent trop importantes. Je lui demande d’aller plus vite et dans un rire, il accélère ses mouvements de bassin et je reprends possession de ses lèvres. Je ne cesse de l’embrasse, c’est ce qui me ramène sur terre, la chose à laquelle je m’accroche pour ne pas totalement devenir folle. Puis je sens la chaleur monter encore et encore. Mon cerveau vrille, mes muscles se contractent et je sers mes jambes autours de lui, je tire un peu plus sur ses cheveux, je l’embrasse un peu plu passionnément afin de l’inciter à continuer, de ne surtout pas s’arrêter. Et enfin, l’orgasme. La jouissance. J’explose dans un orgasme qui fait vriller tout mon corps, je le ressens partout, dans chacun de mes nerfs. Il vient en même temps que moi et bordel que c’est bon. Nous planons tous les deux un court un instant. Court instant où il reste en moi. Je reprends peu à peu mes esprits. Mischa enfouit sa tête dans mon cou et je souris de béatitude. Puis il me dit qu’il m’aime et mon sourire se fait plus grand. Du tac au tac je lui réponds :

« Je t’aime aussi, dieu comme je t’aime. »

Je pousse un rire enfantin, un rire de bonheur absolu. Je suis bien, ses bras son ma maison, mon chez-moi. Je suis enfin à ma place. Il se retire et vient s’allonger à côté de moi. Je me redresse légère afin d’embrasse chaque partie de son visage sous ses rires enfantins. Nous sommes deux grands enfants et j’aime ça. Je lui fais comprendre que j’en veux plus, que j’ai besoin de plus. J’ai besoin de lui, qu’il me prouve qu’il m’aime encore et encore. Il me sourit et je lui souris en retour, comme si j’étais son miroir. Il me répond par la positive, ou en quelque sorte, avant de me prendre dans ses bras et de m’embrasser. Je redécouvre ses lèvres, sa bouche, une nouvelle fois et je sens ses mains parcourant mon corps, s’arrêtant quelques instants sur ma poitrine. J’halète contre ses lèvres avant de le mordiller doucement. Mes mains sont dans son dos et j’ai conscience que je le griffe mais la sensation est trop bonne. Puis ses doigts viennent trouver mon intimité et je ne peux retenir le gémissement qui sort de ma bouche. Je ferme les yeux, totalement soumise à lui, à ce qu’il me fait. Je sens, ressens, tous ses vas et viens. Je me mords la lèvre inférieure, je le griffe un peu plus puis je l’embrasse à nouveau au moment où cette douce et familière chaleur remonte dans mon bas ventre. Il arque ses doigts en moi et j’implose, j’explose, de nouveau dans un nouvel orgasme tout autant ravageur que le premier. Je suis en sueur mais j’en veux encore plus. J’ouvre les yeux et je vois le regard de Mischa, son regard empli de désir et d’amour. Pour moi. J’en souris d’avantage avant de l’embrasse doucement. Puis il s’allonge sur le dos et je me retrouve sur lui. Il me complimente et victorieuse, je lui réponds :

« Tu n’es pas mal non plus. Le meilleur amant que je n’ai jamais eu. »

Je lui lance un sourire malicieux avant de me pencher pour retrouver ses lèvres. Mais je les quitte rapidement et dépose des dizaines de baisers le long de son corps. Son cou, ses épaules, son torse, ses biceps, son ventre, ses avants bras, son bas ventre. Je descends lentement dans une douce torture, le rendant fou à chacune de mes caresses. Je sens ses muscles se tendre et enfin, j’arrive devant son sexe et sans plus le faire attendre, je le prends dans ma bouche et commence à faire des vas et viens le long de sa verge. Je ne le quitte pas des yeux, je veux le voir perdre le contrôle. Je remonte doucement jusqu’à son gland que je lèche doucement avant de refaire des vas et viens tout aussi lentement. Puis au moment où je sens qu’il va venir, je découvre légèrement mes dents afin de lui donner plus de sensations. Puis il vient dans ma bouche et je me contente d’avaler, fière. Je le regarde fière et je remonte vers lui. Je pose mes coudes de part et d’autre de son visage et pose mon menton sur mes paumes.

« Et maintenant ? Tu te sens d’attaque pour un autre round Dempsey ? »

Je lui souris malicieusement, lui laissant le temps de reprendre ses esprits. Je suis folle de cet homme, jamais je ne pourrais me lasser de lui.

☆ date d'arrivée · **☆ date d'arrivée** : 18/07/2015 **☆ potins balancés** : 1083

Love me like you do
Eden & Mischa
Elle l’hypnotise, le consume, le fascine. Entièrement dévoué à ses sens, à son désir, à ses envies, son corps enlace le sien dans une danse extasiante. Il soupire, gémit, se tend, se tord, vient contre elle avec passion, lui sourit, l’embrasse, l’enserre. Il n’a de désire que de la sentir plus proche encore, comme s’il ne pouvait plus vivre ou respirer normalement si elle venait à s’éloigner. Physiquement, il a besoin de la sentir, de la posséder, de l’enserrer dans une étreinte amoureuse. Amant, dans le sens le plus romantique qui soit, et pour la première fois de sa vie il comprend enfin ce terme. Amant, amour, amoureux, il se perd dans des mots qui n’ont de sens que maintenant qu’il se perd dans le regard d’Eden. Elle fait s’envoler son corps, son souffle court se répercutant contre la bouche de la jeune femme qu’il saisit dans des instants de passions, gémissant contre ses lèvres alors que leurs corps nus se retrouvent. Entièrement, profondément, passionnément, jamais encore il n’avait connu de telles sensations, de telles émotions. Il fait l’amour pour la première fois de sa vie, sexe avec sentiments, sexe avec amour, a l’impression de redécouvrir ses sens, son corps, celui de la femme qu’il aime. La femme qu’il aime… Sourire extatique. Son corps est brûlant contre celui d’Eden. Il sent la sueur qui perle sur sa nuque alors qu’il vient en elle avec une passion démentielle. Il ferme les yeux, se laissant envahir par la sensation grisante de ne faire qu’un avec elle. Leurs cœurs s’emballent, leurs souffles se mêlent, leur jouissance les envahissant avec une synchronisation parfaite. « Je t’aime aussi, dieu comme je t’aime. » Il sourit, son cœur part dans une embardée sauvage et il vient quémander les lèvres de sa petite amie. Sa petite amie… Ce terme semble surréaliste face à la véracité de ses sentiments, face à leur présence si soudaine et constante en lui. Elle a prit une place si importante dans sa vie, en si peu de temps qu’il n’ ose croire que tout cela est réel. C’est sans doute la première qu’il est amoureux, la première fois qu’il l’est à ce point. Quand il se perd dans le regard d’Eden il a la sensation que personne n’est plus importante qu’elle à cet instant précis. A ce moment de sa vie. Il n’existe qu’elle, et qu’importe ce qu’elle voudra de lui, il s’exécutera. Pour elle, pour eux. Pour être celui qu’elle désire, celui qu’il lui fait. Une dépendance qui le terrifie mais qui le rend heureux en même temps. Paradoxe inéluctable contre lequel il n’a pas la force de se battre à ce moment précis.

Il préfère de loin revenir contre elle, chercher ses lèvres, son contact sa peau, sa douceur. Son intimité si serrée où il se perd pour la faire jouir une seconde fois. Il sent alors une douleur lancinante dans son dos, et se rend compte qu’elle n’a pu se retenir de le griffer. Il sourit, vient embrasser son front, son nez, ses joues, son cou, avant de s’allonger à côté d’elle. Plus rien n’a de sens autour d’eux, ils sont allongés en travers du lit, la pièce n’est éclairée que par les lueurs de la lune opaline, et il ne sait plus vraiment où ils sont. Il n’y a qu’elle à ce moment, elle et son putain de sourire. Alors qu’il l’observe, la caressant du regard sans retenue, il sent à nouveau le désire venir l’étreindre. Son cœur bat si fort qu’il est persuadé qu’elle peut l’entendre elle aussi. Il sent son esprit tourné entièrement vers elle, incapable de penser avec cohérence, incapable de ne pas être entièrement à son plaisir, à ses caresses. Amant attentif, attentionné, passionné. La fierté de la voir se tendre sous se caresses le fait sourire. Il vient s’allonger à côté d’elle, la faisant venir sur son torse. Il se consume, il sourit, la regarde, l’embrasse. L’aime. Entièrement. Et ne peut pas s’empêcher de sentir les vagues de désir, venir encore et encore. « Tu n’es pas mal non plus. Le meilleur amant que je n’ai jamais eu. » Il sourit, fier, heureux. Moqueur envers lui-même. Il ne peut pas vraiment croire qu’il soit aussi doué. Dans un coin de son esprit il entend une voix : Elle vient d’avouer que tu es meilleur qu’Aedan, Bro. High Five. Ca le fait rire, un peu, alors qu’il la prend contre lui pour venir l’embrasser encore. Encore et encore.

Rapidement cela dit elle quitte ses lèvres pour aller à l’exploration de son corps. Il la regarde faire, sa chevelure blonde dans le sillage de ses baisers qui lui causent des frémissements. Il sent les vagues électriques lui parcourir le corps, et il lâche un petit rire amusé. Ca le chatouille, ça l’excite. Jusqu’à sentir la bouche d’Eden le saisir, gémissement de plaisir qui lui fait perdre la notion de temps et d’espace. Il se tend sous l’extase de cette caresse qui le surprend. Dans un geste sensuel et dominateur il vient passer ses mains dans la chevelure d’Eden et accompagne ses mouvements. Sa tête se rejette en arrière, et il lâche un râle de plaisir à mesure qu’il le sent monter en lui. Son corps répond violemment à la bouche d’Eden sur son érection, et il se mord la lèvre pour ne pas lâcher un hurlement alors que soudainement il sent que la jouissance va l’envahir. « Putain Eden… » Lâche-t-il alors qu’il ne peut retenir plus longtemps la jouissance qui le fait trembler. Son intimité toujours embrassée par Eden. L’image le suit, alors qu’il la regarde se délecter de son effet sur lui. Elle va me tuer putain… est-ce qu’elle se rend compte qu’elle est une créature terriblement sexy et excitante ? Non, sans doute pas. « Et maintenant ? Tu te sens d’attaque pour un autre round Dempsey ? » « Toujours. » Il sourit, prend machinalement un des carrés de latex qui se trouvent près d’eux, et le déroule sur son érection à nouveau vive. Sans un mot de plus il la fait basculer sous lui et vient pénétrer son intimité. Il est hors d’haleine, surexcité, l’image d’Eden embrassant son inimité et se délectant de lui l’envahit, et le rend fou. Fébrile. Malade. Il est sur elle, entre ses cuisses, où son sexe envahit le sien une fois encore, dans une étreinte folle et passionnée. Sa bouche vient saisir la sienne, dans un baiser passionné.
Ses va-et-vient n’ont plus rien de tendres ou de romantiques. Il la saisit par les hanches, vient plus profondément en elle, encore, comme un fou. Il la prend, la saisit, la convoite, son corps l’obsédant. Il ne pense plus avoir cohérence, il ne pense plus à rien, il sent que le plaisir monte rapidement. Trop rapidement peut-être, mais il n’en a cure. Il n’arrête pas ses mouvements, allant plus loin en elle, plus vite. Fiévreux, le corps terriblement chaud et en sueur. Il tape dans son intimité, et sent qu’il va venir à nouveau. Encore. Une dernière fois, avant de succomber à la fatigue extatique d’un amour naissant. Il cherche son regard, vient contre elle, l’embrasse. « Eden… » Murmure-t-il dans un dernier mouvement du bassin avant que le plaisir ne le saisisse et fasse vibrer son corps.

Exténué, il n’arrive plus à bouger, tant l’orgasme fut violent. Incapable de bouger à nouveau il se laisse aller contre le corps d’Eden, le souffle court, le sourire au lèvre. La tête entre les seins de sa douce et tendre. « Tu vas me tuer Winchester … » murmure-t-il dans un souffle, le sourire dans la voix. Il ferme les yeux, et se laisse aller entièrement contre elle. « J’te fais pas mal ? » S’inquiète-t-il alors qu’il l’écrase sans doute sous son poids.

☆ date d'arrivée · **☆ date d'arrivée** : 17/04/2015 **☆ potins balancés** : 2573

❝Love me like you do❞
Mischen

L’amour. Ce sentiment qui fait vriller des nations entières, qui peut faire fondre le plus dur des cœurs. L’amour réchauffe, l’amour est la plus belles des sensations. Le plus beau sentiment que l’on puisse ressentir. Lorsque vous êtes amoureux, tous vos organes vibrent au même rythme, votre cœur devient plus fou, bat plus rapidement. L’amour réunit les nations, change les gens, transforme le monde. Ouais je sais, c’est niais de dire ça et on se croirait dans un de ses feuilletons à deux balles mais en ce moment, dans les bras de l’homme que j’aime, c’est ce que je ressens. J’ai la ferme conviction que l’amour est ce qui guide le monde, ce qui fait vivre les hommes. J’aime Mischa. Je l’aime d’un amour passionné, d’un amour passionnel qui me consume de plus en plus au fil des jours. Et j’aime ça. J’aime cette sensation de tomber amoureuse de lui tous les jours, j’aime le fait qu’il soit auprès de moi tout le temps, qu’il ne me lâche plus. J’ai toujours prôné la liberté mais là, je ne me vois plus sans lui. Enfin bien évidemment, nous aimons de temps en temps être seuls chacun de notre côté. On en a besoin. Mais le manque m’assaillit rapidement et je ressens vite le besoin de retrouver ses bras, son odeur, sa voix. De le retrouver lui. Mon Mischa. Celui qui me fait vibrer. L’homme que j’aime.

L’aimer est merveilleux, faire l’amour avec lui est incroyable. Mieux que tout. Mieux que la première goutte d’eau après une sécheresse. Mieux qu’un marathon Harry Potter. Mieux que finir un marathon. Mieux que toutes les drogues. Mieux que tous les alcools. Mieux que la vie. Je ressens les battements de son cœur vibrer dans mon corps. Je ressens tout. Je sens tout. Ses vas et viens me secouent, me détruisent tant ils sont bons. Jamais l’amour n’avait eu un goût comme celui-ci. Jamais je n’avais connu l’amour, pour être honnête. La baise est très éloignée de tout ça, c’est le strict opposé. Jamais je n’avais aimé comme aujourd’hui. Tout était imprévu. Et ce qui rend l’instant si magique. Ni lui, ni moi n’avions prévu de faire l’amour, bien que l’envie ne manque pas. Mais on voulait prendre notre temps, aller doucement et ne pas précipiter les choses. Mais le fait est que l’envie est devenue trop fort, lui comme moi ne pouvions pas attendre plus. Et le moment était juste parfait. Merveilleux.

Mischa se retrouve sur moi, exténué, essoufflé. Je souris, posé sur un nuage post-coïtal qui me fait tourner la tête. Sa tête est entre mes seins et je lui caresse distraitement les cheveux. Je lui propose un autre round mais dans sa voix, je sens bien qu’il est épuisé. Et je le suis aussi, passé les émotions. Je redescends lentement de mon nuage et la fatigue me frappe d’un seul coup.

« Tu vas me tuer aussi. Je retire ce que j’ai dit finalement »

Ma voix est basse, presque un murmure. Je ris doucement, ma main toujours dans ses cheveux. Je le vois fermer les yeux et à nouveau, je retombe amoureuse de lui. D’un seul coup. Je me délecte de cette douce sensation et sa voix me ramène sur terre.

« Non, tu ne me fais pas mal mais… je préfère être sur toi mais dormir »

Et sans plus attendre, je nous retourne dans un éclat de rire et me blottit sur lui, ma tête dans son cou. Je souris. Je suis à ma place. Je l’enveloppe de mes bras et ferme les yeux. Mon cœur est calmé, mon souffle aussi. Je respire doucement, sereine. Puis, alors que Morphée m’accueille doucement, je murmure avant de dormir :

« Je t’aime Mischa Dempsey »

Et je sombre sans le sommeil. Impatiente que le soleil se lève pour partir à l’assaut des Etats-Unis, avec l’homme de ma vie.

THE END ♥

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