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 (inachevé) (hot) Onirique. Fantasmagorique. Improbable. CATHERINE&MISCHA

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Mischa Dempsey




Mischa Dempsey
ASTRAL — against the system


☆ date d'arrivée : 18/07/2015
☆ potins balancés : 1083


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MessageSujet: (inachevé) (hot) Onirique. Fantasmagorique. Improbable. CATHERINE&MISCHA   (inachevé) (hot) Onirique. Fantasmagorique. Improbable. CATHERINE&MISCHA EmptyVen 25 Sep - 20:53

Onirique. Fantasmagorique. Improbable.
Mischa & Catherine
Il venait d'arriver dans les îles indiennes. Laquedives était une île magnifique. Mischa avait passé presque un mois sur les routes pour pouvoir atteindre ce petit coin de paradis. Il avait travaillé toute l'année pour pouvoir se payer un billet d'avion jusqu'à New Delhi. Traversant l'Indes, il avait fait la rencontré d'une famille nombreuse à Agra, et avait travaillé avec eu pendant un moment dans un garage du centre ville. Cela lui avait permis de se faire un peu d'argent, mais aussi de retaper une moto pour pouvoir découvrir un peu le pays. Partant sur les routes, il avait traversé des paysages fabuleux. S'enivrant des parfums des fleurs sauvages, découvrant les palais de pierres blanches, et allant se perdre sur les marchés aux épices, il avait passé un mois à découvrir un pays fantastique. Il n'arrivait pas à croire qu'il était en train de vivre cela. Il avait envie d'aller en Indes depuis longtemps déjà, mais enfin il pouvait profiter de ce pays, réalisant un rêve. Il était totalement sous le charme, traversant les jungles et les déserts, les villages où il rencontrait des charmeurs de serpents. Avec sa guitare et son carnet à partitions, il trouvait une inspiration nouvelle dans ce pays incroyable. Mischa était un garçon chanceux, il s'en rendait bien compte. Il n'échangerait sa vie pour rien au monde.
Arrivé à Mangaluru, il trouva un travail de serveur dans un petit restaurant touristique pour payer son passage jusqu'au Laquedives. Il avait une passion dévorante pour les îles indiennes, et il avait terriblement envie de les découvrir. Il ne pouvait pas rentrer en Angleterre sans voir cela au  moins une fois. Il avait un billet de retour pour Londres en partant de Kocchi. Il avait encore sept jours pour profiter du pays avant de rentrer. Il devait préparer sa rentrée en deuxième année de musique, et de philosophie à Oxford. Il ne pouvait pas se permettre de rater cela. Mais il ne pouvait pas non plus se permettre de rater son été en travaillant pour mettre de l'argent de côté. Il n'était pas de ce genre-là. Il préférait largement voyager, et l'Inde était son coin de paradis à présent.

Lorqu'il arriva sur l'île de Laquedive il fut frapper par la beauté de ce paysage. Il avait l'impression de découvrir l'île qui se trouvait sur les fonds d'écran des administrations d'Oxford, histoire de se vendre du rêve en travaillant. Elle était là, devant lui, et il allait pouvoir en profiter durant une semaine encore. Il n'avait quasiment plus rien dans les poches, mais il n'eut pas de mal à trouver un hôtel qui avait besoin d'un serveur, d'une plongeur ou même d'un pianiste supplémentaire. Il travaillait le midi et l'après midi quand le soleil au zénith l'empêchait de profiter de la plage. La matin, il en profitait pour aller plonger, découvrant les poissons, et les tortues qui faisaient partis du paysage. Le soir, il restait sur la plage, faisant souvent un feu de camp, écrivant des chansons. Ou alors, avec quelques touristes qui se trouvaient à l'hôtel, il chantait et discutait du monde. Il adorait faire de nouvelles rencontres. Il adorait discuter. Il parlait plusieurs langues dont l'Espagnol et le français, ce qui lui permettait de se faire comprendre par la majorité. Il dormait dans une chambre que l'hôtel mettait à sa disposition. Il n'avait qu'une seule fenêtre, une salle de bain qu'il partageait avec trois autres employés, des toilettes turcs, et il était à côté des chaudières. Mais il s'en fichait, il n'échangerait sa place pour rien au monde.

Le mercredi c'était un jour de repos – tout du moins son nouveau patron n'avait pas besoin de lui. Alors, le mardi soir, il en profita pour aller profiter de la chaleur de l'eau. Portant un short de bain, sa guitare sur le dos, et une serviette sous le bras, il vint trouver une petite plage isolée non loin de l'hôtel. Il laissa ses affaires sur le sable fin blanc, et se retrouva très vite dans l'eau. Il ouvrit les yeux sous les vagues, éclairées par la lueur de la pleine lune. Quelques poissons nagés avec lui, ainsi qu'une immense tortues. Un moment magique, tout simplement. Comblé de joie et de bonheur, il ne sortie de l'eau que lorsque la faim le rappela à lui. Il s'était fait quelques sandwich pour pouvoir dîner. Mais il fut étonner de trouver une jeune femme arrivant sur la plage. Il lui sourit. « Bonsoir ! » La salua-t-il avec un sourire. Il réalisa alors qu'elle était peut être ici parce qu'elle avait le désir d'être seule, c'était souvent le cas lorsque l'on vient dans un endroit aussi isolé. Alors, prenant sa serviette, sa guitare tombant dans le sable par la même occasion, il sentit le rouge lui montait sur les joues. «  J'espère que ma présence ne vous dérange pas. Si vous voulez je peux… me sécher rapidement et vous laissez seule si… vous voulez. » Dit-il en lui offrant un sourire désolé. Il n'aimait pas dérangé les gens, mais il n'aimait pas non plus les laisser quand ils n'allaient pas bien. Que ce soit ses amis ou de parfaits inconnus. « Est-ce que tout va bien ? »


Dernière édition par Mischa Dempsey le Dim 22 Nov - 22:43, édité 1 fois
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Kaya-Lyn J. O'Hara




Kaya-Lyn J. O'Hara
STUDENT — l'élitisme est maitre mot


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MessageSujet: Re: (inachevé) (hot) Onirique. Fantasmagorique. Improbable. CATHERINE&MISCHA   (inachevé) (hot) Onirique. Fantasmagorique. Improbable. CATHERINE&MISCHA EmptyVen 25 Sep - 23:57



       
       Catherine Blackbird - Mischa Dempsey
       Onirique. Fantasmagorique. Improbable.

   
J
e n'étais encore jamais allée en Inde. Depuis tout petite, j'avais énormément voyagé. Je connaissais les recoins européens par cœur et je rêvais de voyages constamment. Mais l'Inde était une grande première. Pourquoi cette destination, alors? Pourquoi si loin ? Pourquoi, alors que j'avais le luxe et les richesses à portée de main, des endroits bien plus confortables, bien plus respectables pour une personne de ma situation? Peut-être justement parce que j'en avais trop vu, des hôtels aux multiples étoiles. Peut-être parce que j'étais dans une période de vide. Peut-être parce que je n'en pouvais plus des piscines à débordement et des centaines d'hommes-pingouins à mes pieds. J'en arrivais à un tel point que tout ce luxe, toutes ces fantaisies me brouillaient l'esprit. Je ne pouvais plus réfléchir, je ne pouvais plus me concentrer. Et puis j'avais eu un projet, pour lequel j'avais besoin de tout le calme et la sérénité possible. Oui, j'avais décidé d'écrire. Écrire des mots, des phrases, écrire ma vie.

Après quelques semaines passées sur le continent en compagnie de ma mère, qui n'avait pas su se résoudre à me laisser partir seule, je décidais de la laisser rentrer à Londres sans moi. J'avais besoin de changer d'air, et sa présence ne me facilitait en rien la tâche. Elle me rappelait constamment qu'il ne me restait qu'elle, dans la famille, que je ne comptais pas aux yeux de mon père. Et a quel point elle était malheureuse, encore aujourd'hui. J'avais espéré que l'emmener avec moi lui permettrait de se ressourcer, elle aussi, et par la même occasion de renforcer nos liens, mais rien y fit. Elle parvint même à trouver son incalculable nombre d'habituels amants de la haute, ici aussi. Bien sûr, nous nous sommes quittées en hurlant. Il n'en était pas possible autrement. Bien sûr, elle en profita pour me faire culpabiliser de la laisser, seule, alors qu'elle était au plus mal. Mais j'ai tenu. J'étais déjà à cette époque habituée à ne compter pour aucun de mes deux parents, égoïstes à leur manière chacun de leur côté.
Je ne lui laissais pas le temps d'empaqueter ses affaires que déjà, j'étais en vol pour les îles Laquedives. Enfin seule, j'allais pouvoir profiter de ce calme plat dont j'avais tant besoin pour faire le vide dans mes peines.

Seule dans mon petit bungalow, pas loin de la plage, je venais de terminer quelques esquisses de quelques chapitres. Alors que je me destinais à la littérature anglaise, écrire un livre s'avérait bien moins aisé que prévu. Mes soucis familiaux planaient encore constamment sur mes pensées, m'empêchant de me concentrer convenablement dans mon projet. Je n'étais ici que depuis trois petites journées, mais j'avais l'impression de ne jamais pouvoir avancer. Pourtant, j'étais bien. J'étais là où je devais être. Mais il me manquait une seule chose. Un seul petit détail pour que tout soit complètement et définitivement propice à mon bien-être.
Alors je claquais la porte derrière moi. Laissant mes feuilles et crayons sur mon lit, guidée par les rayons de lune plus pleine que jamais, je piétinais, pieds-nus, vers l'océan. Je bouillonnais. Je m'énervais moi-même. Mes pensées me rendaient dingue, au point que j'en venais à penser que jamais, je n'aurais dû partir, jamais je n'aurais dû essayer de m'accorder cette pseudo sérénité. En maillot de bain, un simple châle de soie noire transparente autour de ma taille, je marchais lentement, appréciant la brise sur ma peau. Les paillettes du tissus dans lequel je mettais enroulée luisaient sous les étoiles, comme si elles en faisaient partie.

Les cheveux aux vents, je me retrouvais bientôt au creux d'une petite plage, presque inconnue, mais terriblement charmante. Magique. Quasiment hors du temps. Tendue, je commençais à lâcher du lest devant ce spectacle. La lune se reflétait presque parfaitement sur les vagues, que seule la houle nocturne venait troubler. Elle, et une silhouette masculine qui émergea des flots.

« Bonsoir ! »
J'observais l'homme marin avec distance, méfiance. Qui était-il ? Catherine Blackbird était bien trop importante pour s'adresser à n'importe qui, pour laisser n'importe qui s'adresser à elle. Mais bizarrement, tomber sur quelqu'un au moment où elle bouillonnait le plus, laissa échapper un soulagement à cette jeune femme si dure et si froide.
« J'espère que ma présence ne vous dérange pas. Si vous voulez je peux… me sécher rapidement et vous laissez seule si… vous voulez. »
Je ne pu m'empêcher de sourire. La lune, si haute, éclairait parfaitement nos visages. Et il avait l'air tellement sincère, tellement soucieux de ne pas me déranger... Je décidais de m'approcher. C'est une blague, j'espère... Les Laquedives ne m'appartiennent pas.

Les bras croisés autour de mon corps, je m'arrêtais non loin de lui. Il était réellement en train de récupérer ses affaires. Et je ressentais soudain réellement le besoin de parler. Sincèrement, je ne sais pas... Mais on a tous des périodes de vide, rassurez-moi ? Tournée face à l'océan étrangement lumineux, je penchais la tête vers lui et sa guitare ensablée à ma droite, un semblant de sourire sur les lèvres. Sans pouvoir m'empêcher de penser qu'il était vraisemblablement et sacrément charmant.
WILDBIRD
   
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Mischa Dempsey




Mischa Dempsey
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MessageSujet: Re: (inachevé) (hot) Onirique. Fantasmagorique. Improbable. CATHERINE&MISCHA   (inachevé) (hot) Onirique. Fantasmagorique. Improbable. CATHERINE&MISCHA EmptySam 26 Sep - 0:32

Onirique. Fantasmagorique. Improbable.
Mischa & Catherine
La lune baignait la plage d'une lueur blafarde onirique. Alors qu'il sortait de l'eau, Mischa pouvait voir apparaitre la silhouette féminine. La peau blanche de la jeune femme brillait sous les étoiles, effet renforcé par sa tenue luisante. Elle semblait tout droit descendue du ciel étoilé. Il restait un instant à l'observer, se demander qui elle pouvait bien être - et même si elle était vraiment là - car il aurait pu sans mal penser qu'il était en train de rêver, endormi sur le sable fin et chaud de l'île paradisiaque. Ses cheveux longs et bruns s'opposés à l'impression légères et pures de sa personne. A la fois angélique et inquiétante, un physique de rêve à n'en pas douter. Celui qui dirait le contraire était fou, ou aveugle. Plus vraisemblablement fou. Il leva les yeux vers le ciel et sourit. Le ciel était noir, sombre, parsemé de dizaine de milliers d'étoiles. Il adorait cela. Cette impression de n'être rien, de n'être personne face à l'immensité de l'univers. Plus rien n'avait d'importance face à ce spectacle magique. La lune, énorme et ronde, illuminait la plage comme en plein jour. Mais la fraicheur de cet astres mélancolique pourrait faire frémir le jeune homme. Fort heureusement la saison d'été était bien avancée, et il était plus que ravi d'être en maillot, même au milieu de la nuit. Outre cela il ne pouvait pas jouir d'un tel spectacle à Londres ou à Oxford. Il ne pouvait pas voir tant d'étoiles, ou même Vénus qui brillait de sa lueur rougeâtre au-dessus de leurs têtes.
Il imaginait la scène vue de l'extérieur. Sur une plage indienne, au sable fin, entourée d'arbres océaniques, se trouvait un homme, mouillé, sortie des eaux turquoises et transparentes où nageaient poissons et tortues. Face à lui, telle une nymphe, apparition soudaine et divine, une jeune femme - de son âge sans doute - dans sa robe pailletée lui faisait face. Un sourire mélancolique sur les lèvres, à la fois rêveuse et improbable, elle s'approchait de lui alors qu'il lui demandait si elle voulait être seule. Cela prouvait d'un caractère empathique. Mischa avait toujours eut une sensibilité exacerbée. Il ressentait la douleur, la souffrance, la mélancolie des autres. Quand il s'agissait de ses amis il faisait tout pour leur changer les idées. Les faire rire, leur chanter une chanson, ou même les faire parler de ce qui n'allait pas. Mais face à une inconnue comment pouvait-il savoir comment réagir ? Souvent il savait que les gens qui cherchaient la solitude aimaient à être seuls. On ne pouvait pas venir sur une plage aussi isolée sans avoir pour raison la recherche de la solitude. Après tout il était plus ou moins là pour cette raison-là. Mais Mischa avait aussi une philosophie de vie optimiste. La philosophie du Oui, qui rythmé ses pas et ses décisions. Il acceptait tout ce que la vie pouvait mettre sur son chemin. Toutes les rencontres, toutes les opportunités. Il ne croyait pas au hasard, il ne croyait qu'aux forces du destin. Si les choses sont ainsi c'est qu'il devait y avoir une raison à cela. Quant bien même il ne les comprenait pas. « C'est une blague, j'espère... Les Laquedives ne m'appartiennent pas. » S'exclama la jeune femme en s'approchant. Se trouvant soudainement stupide d'avoir proposé de quitter la plage, il rit, mais continua à se sécher rapidement quand même. Elle était à présent juste en face de lui. Il pouvait voir briller son regard clair. Elle avait un corps fantastique, et très attirant. Elle était irréelle.

Tout droit sortie d'un fantasme ou d'un rêve, elle venait à lui quand il recherchait l'inspiration et la douceur d'une soirée d'été. Souriant, le jeune homme croisait le regard de la belle inconnue, lui demandant si tout allait bien - sachant pertinemment que ce n'était pas le cas. Elle tourna un regard si perdu qu'il en fut ébranler. Il resta sans rien dire, perdant son sourire sous la force de son regard. « Sincèrement, je ne sais pas... Mais on a tous des périodes de vide, rassurez-moi ? »  Des périodes de vide. Il sourit, cette fois il avait le désire d'être rassurant, prouvant de son empathie envers la jeune femme. Il passa la serviette dans ses cheveux pour les sécher rapidement. Il posa ensuite la serviette sur le sol, et reposa son attention sur la jeune femme. « C'est humain. On ne peut pas constamment faire croire que tout va pour le mieux. Nous ne sommes pas inébranlables. » Dit-il d'une voix douce et calme. Il invita la jeune femme à s'asseoir avec lui d'un geste de la main. Il prit place sur sa serviette et reprit sa guitare qui se trouvait dans le sable. Il la retourna pour enlever un peu de sable qui était entré dans la caisse. Il l'épousseta tout en continuant de parler à la jeune femme.
Lui même avait connu une période de vide. Plusieurs même. Mais lorsqu'il avait quitté sa famille, se retrouvant seul dans les ruelles de Londres il avait soudainement ressenti toute la dureté de sa vie peser sur ses épaules. Une période où il n'avait plus le désire de ressentir quoi que ce soit. Il n'avait pas eut le désire de se lever, d'aller en cours, ou même de vivre. Il voulait juste se poser, se reposer. Se retrouver ailleurs, dans une autre vie. Voyager. Alors il avait fait du stop, allant le plus loin possible. Jusqu'en Ecosse, où il rencontra une jeune femme, baroudeuse, avec qui il resta pendant dix jours. Ils jouaient de la musique, vivant dans une caravane. Un passage à vide, où il s'arrêta et observa le monde autour de lui. Il commença à composer à ce moment là. « J'ai une théorie, selon laquelle il n'y a pas de hasard. Quand le destin décide de vous mettre sur le chemin de quelqu'un, de vous offrir l'opportunité de vivre quelque chose de nouveau, il faut saisir sa chance. » Dit-il en leva le regard vers elle, la guitare sur sa jambe. Il souriait. Il leva une main vers elle, la lui proposant. « Je m'appelle Mischa. » Se présenta-t-il, espérant qu'elle se présentera à son tour, refusant de l'appeler La belle Inconnue dans sa tête encore longtemps.
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Kaya-Lyn J. O'Hara




Kaya-Lyn J. O'Hara
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MessageSujet: Re: (inachevé) (hot) Onirique. Fantasmagorique. Improbable. CATHERINE&MISCHA   (inachevé) (hot) Onirique. Fantasmagorique. Improbable. CATHERINE&MISCHA EmptySam 26 Sep - 9:53



       
       Catherine Blackbird - Mischa Dempsey
       Onirique. Fantasmagorique. Improbable.

   
C
e moment paraissait tout simplement irréel. Les rayons de la lune donnait à la scène une dimension de rêve, d'inconscient, qui me chatouillait le bas du ventre. L'inconnu, proche de moi désormais, souriait, alors que le crissement des vagues était si doux, presque inaudible. Oui, l'eau était presque aussi calme qu'un lagon. Toutes les conditions étaient remplies pour me calmer, pour me faire oublier. J'allais probablement enfin y trouver ma sérénité.
C'est humain. On ne peut pas constamment faire croire que tout va pour le mieux. Nous ne sommes pas inébranlables. » Sa voix, son souffle de mots était aussi doux que la soie du tissus autour de moi. Alors qu'il époussetait sa guitare tout en me donnant une réponse qui semblait me satisfaire, le bel inconnu m'invita à s'assoir à ses côtés. Et même si sa serviette de plage ne me déplaisait pas, je marquais une pause. M'assoir là, avec lui, ce serait proximité. Ce serait briser l'une de mes règles les plus importantes. Ce serait sympathiser et probablement m'ouvrir à quelqu'un. J'hésitais à faire plus ample connaissance avec cet inconnu, a qui je ressentais bizarrement cette envie de parler. Ne serait-il pas dangereux ? Ce n'était absolument pas de mon genre... Et c'est sans doute pour ça que je m'exécutais, alors qu'il se présentait.

Il n'avait pas tord, je croyais moi aussi, au plus profond de mon être, que ce qui arrivait n'arrivait pas pour rien. J'aimais cette poésie. Mais contrairement à lui, j'avais plutôt tendance à faire le contraire de ce qu'il m’insufflait de faire, évitant ces signes, trop fière et orgueilleuse d'être seule maitre de mon destin. Je n'aimais pas la surprise, l'imprévisible, le soudain. Tout simplement parce que je ne pouvais pas le contrôler. Il se trouve que j'avais eu pas mal d'exemples de choses qui arrivent et qui ne sont pas forcément de très bonne augure, des choses ayant eu un impact tellement fort sur ma vie. Le divorce de mes parents, qui aurait pu tout arranger mais qui empira la situation de chaque membre de cette famille. La fois où, pour la première fois, poussée par ce destin qui ne cessait de montrer des signes, j'avais embrassé Heathcliff alors qu'il était au plus mal, scellant entre nous cette relation tellement blessante. J'avais appris à fuir les signes du destin plus qu'autre chose. Mais ce soir, j'avais besoin de perdre contrôle. Ce soir, je devais trouver légèreté et arrêter de me poser encore plus de questions que je ne me posais pas déjà.
Moi c'est Cath, ça suffira. Je ne voulais surtout pas m'étendre sur le sujet. Je voulais laisser Catherine Blackbird de côté pour le moment, et n'être qu'une jeune femme, se promenant sur la plage en quête de poésie.

Mon regard clair planté dans le sien, je saisis la main qu'il me tendait et y effectuais une légère pression. Je ne m'attendais pas à lui sourire, à ce moment-là. Mais elle était douce. Forte, charnue, mais d'une douceur à laquelle je n'aurais jamais pu me préparer. Que de surprises, ce soir... Et elle était rassurante, presque réconfortante. Cet homme, si fort pouvait il paraitre, dégageait un sentiment de protection et de bien-être. On avait l'envie de rester là, avec lui, pourquoi pas même se blottir entre ses bras. Son sourire était amical, lui aussi. Sincère.
Alors c'est le destin, vous pensez, qui nous a mis ici tous les deux ? Je libérais ma main de son étreinte avant de trop apprécier ce contact. Je restais tout de même une jeune femme inaccessible, je ne voulais pas donner l'impression de tomber sous le charme de n'importe qui.

Nous étions seuls. Exceptés les poissons de l'océan, nous étions seuls sur cette petite plage, petit coin de rêve, petite bulle dans le temps. Car en effet, je ne sais pas si tout cela était dû à l'ambiance nocturne assemblée à cet endroit splendide, mais nous semblions hors du temps. Notre rencontre était tombée exactement au moment où elle aurait dû tomber si elle avait été programmée, rajoutant une dimension presque magique à ce tableau. Sans aucun bruit pour troubler le rythme des vaguelettes sur le sable fin.
Encore faut-il savoir s'il avait une bonne raison... C'est une belle guitare, peut-être que vous en jouez bien et que c'est la seule façon qu'il a trouvé pour me détendre !
Je lui adressais un sourire presque enfantin, ramenant une jambe pour y croiser mes bras et poser mon menton, les yeux probablement brillant vers le dénommé Mischa.

WILDBIRD
   
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Mischa Dempsey




Mischa Dempsey
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MessageSujet: Re: (inachevé) (hot) Onirique. Fantasmagorique. Improbable. CATHERINE&MISCHA   (inachevé) (hot) Onirique. Fantasmagorique. Improbable. CATHERINE&MISCHA EmptyDim 4 Oct - 19:30

Onirique. Fantasmagorique. Improbable.
Mischa & Catherine
Face à l'étendue noire de l'océan, Mischa se sentait renaitre. Il adorait l'océan. Il l'avait découvert à travers ses voyages, seul. Face à cette immensité, infinie, il s'était senti si vulnérable, si humain qu'il n'avait su comment réagir. Il n'était pas grand-chose au final. Rien n'avait véritablement d'importance, face à cette nature immense et impétueuse. Il ne pouvait pas se battre contre elle, il ne pouvait rien faire pour empêcher les vagues de venir baiser ses pieds, et de s'éclater contre les falaises. Il était bien peu de choses, et pour cela il avait appris à vivre avec une humilité propre. Il ne venait jamais donner des leçons de morales, il ne venait jamais juger les autres, il refusait de passer pour être un prétention dont l'orgueil l'empêchait de voir l'humanité chez les autres. Qui était-il pour les juger, qui était-il pour se croire meilleur que les autres ? Il avait ses faiblesses, il avait ses défauts comme tout le monde. Il avait depuis longtemps à présent décidé d'accepter les autres tels qu'ils le sont. Prenant d'eux ce qu'ils voulaient bien offrir sans se prendre la tête, sans en demander d'avantage. Mischa est l'ami de tous, voyant dans les regards des autres ce qui fait leur beauté en ignorant leurs défauts. Il était ainsi, aveuglé par sa bonté d'âme, mais surtout par son refus de voir le mauvais côtés des choses. La vie est trop parfaite, trop miraculeuse pour qu'il vienne la polluer de pensée terriblement enfantines.
Un peu à l'ouest, désireuse de profiter de ce paysage, il ne savait plus vraiment comment penser. En présence d'une jeune femme tout droit sortie d'un rêve éveillé, il était comme un marin perdu dans une nuit noire, trouvant la présence du croissant de lune. Réconfortante, lumineuse, et si mystique, réconfortante sur bien des points. L'accueillant avec plaisir le beau musicien l'invite alors à s'asseoir à ses côtés. Comme toujours Mischa accepte ce que la vie lui apporte sans méfiance, sans se poser de question. Cela lui avait déjà joué des tours, et il s'était retrouvé une fois, en plein milieu de la campagne Espagnole, sans plus aucun papiers et sans aucun souvenir de sa nuit. C'était les risques. Cela lui avait aussi permis de rencontrer une belle espagnole qui le fit travailler sur les plages de Barcelone durant deux mois pour payer un billet de retour en Angleterre. La médaille à toujours un revers. Si les choses ne se passent pas comme il l'aurait voulu alors c'est que la vie l'avait décidé. Son destin était ailleurs, et il avait quelque chose à apprendre de cette épreuve. Il avait depuis longtemps accepté que parfois sa vie lui échappe, le destin prenant le dessus sur ce qu'il avait décidé d'être et de faire. Pas pour le frustrer mais pour le faire grandir.

Le destin l'a mit sur le chemin de cette jeune femme ce soir. Lui qui avait décidé de rester seul. Il ne le resterait pas longtemps. Il n'en était pas frustré, il en était ravi. Et elle aussi à voir son sourire quelque peu de timide. « Moi c'est Cath, ça suffira.» Il sourit, un sourire franc, ravi de la rencontrer. Il était curieux, non pas de tout connaître d'elle, mais de savoir pourquoi elle était là. Aux yeux de Mischa ce n'était pas dû au simple hasard. Il y avait une raison à tout cela. Il ne forcerait pas le destin, mais il l'acceptait avec bonheur. La vie et ses surprises. Il vivait pour ces surprises, pour ne jamais voir sa vie prendre le chemin qu'il aurait imaginé, pour se nourrir de ces rencontres, de ces expériences, de ces conversations. Être un autre, être meilleur. « C'est un plaisir de te rencontrer Cath. » dit-il en réponse à ces présentations.
Ils commencèrent tout de suite à parler de choses qui semblaient troubler la jeune femme. Elle n'allait pas bien – si Mischa avait bien compris – et elle semblait plus perdue qu'autre chose. Rassurant, toujours désireux de rendre le sourire aux autres, Mischa tenta de la rassurer avec la seule évidence qu'il connaissait : rien n'était fait pour rien. « Alors c'est le destin, vous pensez, qui nous a mis ici tous les deux ? »  Il haussa les épaules. Il aimerait le croire, c'était peut être une manière de se rassurer, imaginer que sa vie n'était pas faite de désuétude. Une vie sans logique, sans but, une vie où il ne pourrait jamais être meilleur, où il ne pourrait jamais devenir quelqu'un. Non pas quelqu'un d'important ou de puissant. Mais une vie où il pourrait être un homme, fier de lui, fier de ce qu'il crée. Fier de ce qu'il est. Voilà ce qu'il désirait plus que tout au monde. Ne jamais se décevoir, ou le moins possible. Et ne jamais faire de mal aux autres. Doux utopiste, Mischa était un rêveur comme on en fait peu. « C'est dur à croire ? » demanda-t-il sans aucune méchanceté. Une manière de savoir ce qu'elle pourrait en penser.
Il l'invita à s'asseoir à côté de lui, alors qu'il commençait à accorder sa guitare, ôtant le sable qui s'était coincé entre les cordes et dans la caisse centrale. « Encore faut-il savoir s'il avait une bonne raison... C'est une belle guitare, peut-être que vous en jouez bien et que c'est la seule façon qu'il a trouvé pour me détendre ! » Il  ? Le destin devenait une entité propre dans la bouche de la jeune femme et Mischa aimait bien cette idée. Il continua à accorder sa guitare, répondant à la jeune femme. « Il parait que je me défends bien. » dit-il sans fausse modestie. Il commence quelques accords, cherchant l'inspiration, quand une chanson lui vint immédiatement à l'esprit. Il commence les premiers accords, et sa voix commence à accompagner sa guitare alors qu'il regard Cath' à ses côtés. Sans doute connaît-elle la chanson qui a fait un carton au moment de sa sortie. « No one knows what it's like, To be the bad man, To be the sad man, Behind blue eyes.* »  Il se retourne vers la mer, dont les vagues vont et viennent sur le sable fin et blanc sous la lueur de la lune. Les étoiles parsèment le ciel, colorées. Il n'a jamais pu voir un tel ciel en Angleterre et c'est pour cela qu'il apprécie de voyager. Il continue de jouer, sa voix s'élevant avec plus de force et d'assurance à mesure que les secondes passent. « But my dreams they aren't as empty, As my conscience seems to be...» Il continue la chanson, sous le regard de Cath' à ses côtés, et l'instant lui semble improbable.
Ce n'est pas la première fois qu'il joue en public, mais c'est bien la première fois qu'il joue à la demande d'une inconnue, et uniquement pour elle. Autour de feu de camps, avec de parfaits étrangers, aux côtés de sa meilleure amie Breeony, il avait l'habitude. Mais sur cette plage isolée, sa voix et sa guitare pour seul bruit dans le calme ambiant, il se sent presque intimidé. Il fait partie de cette immensité qui l'effraie, et il en prend conscience. Il n'est pas rien, il est un homme. Il être une âme créatrice, il est quelque chose. Il ne sait quoi, mais il fait partie de cet univers si immense. Il sourit, l'angoisse quittant son corps. « No one knows what it's like, To be the bad man, To be the sad man, Behind blue eyes.* »  Il termine la dernière note et inspire profondément. Un instant volé, silencieux, avant de se tourner vers Cath et de lui sourire. « Verdict ? » demanda-t-il avec la tête d'un enfant qui vient de terminer son plus beau dessin.
Il laissa sa guitare allait sur ses genoux, et pose ses bras et sa tête sur elle, tourné vers Catherine. « J'ai amené Isabelle partout dans mes voyages, ça fait des années que je l'ai. Mais c'est la première fois que… je joue à la demande d'une belle inconnue sur une plage aussi paradisiaque. C'est presque assez irréelle pour que j'ai l'impression de rêver. » avoua-t-il de son naturel entrain.
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Kaya-Lyn J. O'Hara




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MessageSujet: Re: (inachevé) (hot) Onirique. Fantasmagorique. Improbable. CATHERINE&MISCHA   (inachevé) (hot) Onirique. Fantasmagorique. Improbable. CATHERINE&MISCHA EmptyDim 11 Oct - 17:44



       
       Catherine Blackbird - Mischa Dempsey
       Onirique. Fantasmagorique. Improbable.

   
J
e n'aurais jamais pu imaginer me sentir si apaisée, tellement calme, après avoir ressentit dans de colère, tant de tristesse et tant d'autres de ces sentiments capables de me tourmenter. Alors que Mischa entamait quelques notes sur son instrument, ma respiration resta un instant en suspens dans l'air marin. Il paraît que je me défends bien Moi qui avait d'abord hésité à m'approcher de lui, à lui adresser quelques mots, je sentais tout à coup le besoin de ne plus m'en éloigner de la soirée. Sentiment étrange que de se sentir dépendante d'un inconnu, rien que pour sa présence, son aura, rien que pour les sons qu'il arrivait à produire du bout des doigts.
Car en effet, le notes perlant autour de nous étaient magnifiques. Alors que je lui avait plus ou moins lancé le défi de me jouer quelque chose, je n'aurais jamais pensé que, véritablement, le jeune homme se défendait. Ses doigts posés le long des cordes, appuyant en haut ou pinçant en bas, avaient l'air de calculer eux-même la position précise qu'ils devaient imprimer. C'était comme si ses mains étaient en vie, indépendamment de lui-même, deux entités complètement différentes. Trois, en réalité, car sa voix s'élevant d'entre les vagues semblait elle aussi sortie d'un rêve, une douceur roque nourrit de nulle part. Alors que la sensation d'être séparés de tout dès mon arrivée s'était fait sentir, elle s'accentua d'autant plus grâce à la magie de sa guitare.

Les étoiles attirent mon regard. Ou plutôt, leur reflet au-dessus des flots. Les vagues leur donnent l'impression de danser, lentement, au son de l'interprétation de Mischa. Tout est tellement beau, tellement parfait, idyllique, que si ça n'avait été qu'une mise en scène, je ne m'en serais pas étonnée. Dans une bulle, je tourne à nouveau mon attention vers le musicien, comme hypnotisée par ses notes. Behind Blue Eyes ... J'ai toujours tellement adoré cette chanson. Peut-être m'y identifiant, d'une certaine manière. Mais cette fois, j'hésite à ajouter ma voix à celle du chanteur. J'hésite à briser son œuvre, son chant, sa musique, au risque de gâcher cet instant qui semble éphémère, irréel. Comme la petite fille qui n'ose pas ouvrir les yeux le matin, de peur d'oublier le rêve magnifique qui vient de se dérouler derrière ses paupières.
Je ne peux m'empêcher de regarder l'homme à mes côtés, envoutée par son art, lui-même emplit d'une concentration puissante, qui ne semble pourtant tenir qu'à un fil. Mon regard s'est accroché à lui sans pouvoir s'en défaire. Même lorsque la dernière note de la chanson résonne, j'ai du mal à me réveiller. Son regard enfantin attend ma réaction, que j'ai bien des difficultés à cacher: je suis impressionnée. Subjuguée... laissais-je ma voix avouer, sans pouvoir ajouter grand chose.

J'ai du mal à mettre des mots sur les sentiments qui m'emplissent face à des... moments comme celui-là. Le comble pour une apprentie littéraire, me dirait-on. Alors qu'il se laissait aller sur sa guitare, le regard planté sur moi, je ramenais mes jambes en tailleur, droite comme un piqué, enfouissant mes pieds dans le sable doux. C'est vrai que j'avais toujours eu du mal à transcrire mes émotions, alors que mes écrits étaient tellement plein de sentiments. De mots. De tout. L'incohérence était flagrante. J'avais tellement du mal à m'ouvrir aux autres, que je m'étonnais de révéler ce problème à l'inconnu à la voix et aux doigts de fée.
Il m'avoua alors emmener son instrument partout avec lui, sans jamais avoir osé en jouer pour une personne. Son compliment me fit bizarrement sourire, moi qui était tellement parée contre les belles paroles. Mais il semblait sincère. Et mon armure semblait s'estomper en sa présence Moi aussi, j'ai presque l'impression de rêver... Il faut dire que c'est l'endroit et le moment le plus opportun pour nourrir notre imaginaire! Je lui offris un sourire sincère, un de ceux que je n'avais pas offert depuis longtemps. Nos regards s'accrochèrent un instant, créant un frisson courant sur la totalité ma peau. Je le détachais donc aussitôt, gênée. Pour la première fois de ma vie, je m'en fichais de ne pas être invincible. Les yeux perdus dans l'océan, cette vulnérabilité passagère ne m'effrayait pas.

Tu as déjà pensé à en vivre ? A en jouer sérieusement, et pas simplement pour de belles inconnues sur des plages paradisiaques ? Je lui lançais un regard malicieux, mais la tonalité de ma voix était clair. Je pensais sincèrement ce que je disais. Laissant Catherine prendre le dessus sur la Blackbird, je m'autorisais à m'ouvrir au bel inconnu que je pouvais désormais appeler Mischa. Tu m'as vraiment émue, tu sais. Ton interprétation ma apaisée. Je ne te connais pas, mais ce que tu viens de faire, ça m'a donné envie de connaitre cet artiste, de le voir, et de l'entendre. Encore. J'avais perdu mon sourire, laissant place à une étincelle de sincérité dans le bleu de mes iris.

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MessageSujet: Re: (inachevé) (hot) Onirique. Fantasmagorique. Improbable. CATHERINE&MISCHA   (inachevé) (hot) Onirique. Fantasmagorique. Improbable. CATHERINE&MISCHA EmptyMer 14 Oct - 0:41

Onirique. Fantasmagorique. Improbable.
Mischa & Catherine
Les vagues allaient et venaient dans des rouleaux de plus en plus grands devant eux. Quand le soleil disparaissait les vagues reprenaient leur droit. La marée montante reprenait ses droits sur la plage de sable fin. Mischa regardait ce spectacle avec un sourire rêveur sur les lèvres. Il était bien peu de choses finalement, mais il l'acceptait sans problème. Ferveur défenseur de la faune et de la flore, il espérait faire le tour de tous les endroits les plus magnifiques au monde. Et pour le moment, cette plage isolée au milieu d'une île indienne était sans doute le lieu qui lui offrait le plus d'inspiration et de poésie. Son coeur était bercé par le mouvement des vagues, et son corps réchauffait pas la brise marine et chaude qui le caressait. Il séchait doucement, revenu de sa baignade nocturne. Mais il pouvait aussi admettre que la présence d'une jeune femme aussi séduisante à ses côtés aidaient à rendre l'instant parfait. Idyllique.
Elle lui demanda de jouer une chanson, et le jeune homme n'en fut que trop heureux. Comme dans chaque instant de sa vie, la chose qu'il avait le plus envie de faire c'était chanter et jouer de la guitare. Quand il vivait encore chez lui il ne pouvait pas s'adonner à la musique sans recevoir les moqueries de son frère. Ou sans que ses plaintes ne mettent en colère ses parents qui lui demandaient d'arrêter d'embêter son frère avec sa cacophonie. Sans doute ce genre de comportement aurait poussé n'importe qui d'autre à abandonner la musique. Mais pas lui. Il n'y avait rien qu'il aimait plus que la musique. Quand il jouait plus rien n'avait d'importance. Il se laissait transporter par la musique, elle faisait partie de lui. Un jour il avait rencontré un joueur de Djambé en Afrique – il avait parcourut le désert un temps. Il lui avait dit avec toute la simplicité du monde : Sans ton coeur battre, c'est la preuve que la musique vit en nous.  Depuis la musique ne l'avait plus jamais quitté.

Elle se trouvait partout, dans le rythme des vagues, dans les battements de son coeur, dans la mélodie et la brisure dans la voix de Cath. La musique était absolument partout. Alors quand il se mit à jouer, il eut l'impression que tout cela se mettait au service de la chanson. Comme si le son de sa guitare crée une harmonie, un instant particulier, ou tout cela prenait un sens. Son coeur battait à l'unisson, avec le sifflement du vent, et les vagues qui parcouraient le sable. Il chantait, regardant le paysage, posant les yeux sur Cath. Croisant son regard, ressentant ses émotions. Emue, la jeune femme restait silencieuse, ouvrant la bouche sans qu'un son ne puisse en sortir. Mischa restait à chanter, imperturbable. Il aurait été ravie qu'elle chante avec lui, partager cet instant si parfait. Mais elle n'en fit rien, et les dernières notes résonnèrent dans la nuit. Il attendait, le silence s'installant. Il fallait laisser une chanson mourir lui avait dit son professeur de musique cette année. Se laisser le temps de lui dire aurevoir, appréciant ce qu'elle nous laisse. Cath eut besoin d'un court instant, et il la laissait à son aise. « J'ai du mal à mettre des mots sur les sentiments qui m'emplissent face à des... moments comme celui-là. Le comble pour une apprentie littéraire, me dirait-on. » Il sourit, posant son visage sur sa guitare. Elle ne savait pas quoi dire ? Et alors où était le mal ? Le langage musicale, la peinture, tout cela était là pour une raison, une seule. L'humain ne se définit par dans les frontières de son langage. Il a besoin de plus parfois, de chose qui ne peuvent être dites. DE choses qui lui échappent, mais qui sont présente en lui. Le plus beau dans la poésie, dans la littérature, l'art ou la musique, ce n'était pas les mots, ce n'était pas ce qui était dit. C'est tout ce qui n'était pas dit. Le silence. « Un jour un homme m'a dit que ce qu'il y avait de plus beau dans l'art ce n'était pas ce qui est dit. C'est le silence. L'instant où plus aucune parole ne suffit. L'apprenti littéraire que tu es a ressenti ce qu'il y avait de plus puissant ce soir. » Dit-il comme pour la rassurer. Et il en était persuadé. Le silence, l'émotion, le sentiment. Ce qu'il y a de plus que les mots. Au-delà. Ce qui lui échappait complètement en faisant pourtant parti de lui.
Il lui avoua qu'il ne pouvait pas croire que cet instant existe. Qu'il était en train de le vivre. C'était un rêve. «  Moi aussi, j'ai presque l'impression de rêver... Il faut dire que c'est l'endroit et le moment le plus opportun pour nourrir notre imaginaire! » Il acquiesça. C'est vrai que c'était un endroit magnifique. La lune se reflétait dans la mer, et les étoiles étaient si nombreux qu'il ne voyait presque plus le noir du ciel. Il ne voyait que ces milliers d'étoiles, de toutes les couleurs, au-dessus de leurs têtes.

Il laissa sa guitare allait sur le sable, et se mit en tailleur, se tournant vers Catherine qui l'observait lui et son instrument. Elle semblait vraiment touché, et cela ravissait Mischa. Il aimait la musique pour cela, et c'est aussi pour cette raison qu'il espérait pouvoir en vivre toute sa vie. Il ne demandait pas à être connu, à devenir une star montante. Il lui suffisait de jouer pour des fêtes, ou même pour dans la rue, il en serait heureux. Parce que la musique apportait plus de richesse dans sa vie que tout le reste. Il était fauché, il l'avait toujours été. Mais il avait la musique, et c'est tout ce qui comptait. « Tu as déjà pensé à en vivre ? A en jouer sérieusement, et pas simplement pour de belles inconnues sur des plages paradisiaques ? » Il réfléchit un instant. Il avait prit l'habitude de jouer seul. Depuis des années il jouait seul. Pour des amis de temps à autre, mais jamais pour des inconnus. « Je n'en sais rien. La musique fait partie de ma vie, ca a toujours été le cas. Mais j'avoue que … Je ne suis pas du genre à me poser ces questions. Aujourd'hui j'avais envie de jouer pour une belle inconnue, alors je l'ai fait. Je ne saurais pas quoi faire d'autres… pour le moment. » Monter un groupe ? Se lancer dans une maison de disque de demander à enregistrer une maquette ? Il avait quelques compositions personnelles mais elles étaient assez mauvaises à son goût. Il ne pouvait pas être à là à se présenter comme un musicien de génie.
« Tu m'as vraiment émue, tu sais. Ton interprétation ma apaisée. Je ne te connais pas, mais ce que tu viens de faire, ça m'a donné envie de connaitre cet artiste, de le voir, et de l'entendre. Encore. » Il sent le rouge lui montait aux joues, et baisse le regard, soudainement gêné par ces déclarations. C'était touchant, émouvant d'entendre cela de la part d'une inconnue. « Merci je… Je crois que je n'ai jamais eut de tels compliments. » dit-il vraiment touché par ce qu'elle venait de lui dire. C'était la première fois que quelqu'un lui disait qu'il était assez doué pour être un artiste. La première fois que quelqu'un l'appelait Artiste. Il était souvent un chanteur, ou un guitariste. C'est ce qu'il faisait. Il jouait de la guitare, et il chantait. N'importe qui pouvait le faire. L'appeler Artiste c'était lui donner une importance nouvelle. La possibilité de retranscrire ce qui ne pouvait être dit. Faire ressentir quelque chose de pur, de nouveau. Il était profondément touché. Un peu trop sans doute pour son orgueil personnel, mais il pourrait bien s'accorder une soirée pour avoir confiance en lui et en ses capacités. Sous le regard de Cath il en avait envie. Il avait envie d'être fier de ce qu'il était. « Je serai capable de jouer pour toi toute la nuit juste pour voir encore ce sourire. » Avoua-t-il alors qu'elle lui offrait un air ravie, rêveur. Quelque chose de doux, de naturel, de tendre. Elle semblait elle-même, sans masque. Naturelle. Elle semblait apaisée oui. Comme si tout le poids du monde l'avait quittée d'un coup. « Et toi Cath ? Quelle genre d'artiste es-tu ? Une littéraire ? »
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MessageSujet: Re: (inachevé) (hot) Onirique. Fantasmagorique. Improbable. CATHERINE&MISCHA   (inachevé) (hot) Onirique. Fantasmagorique. Improbable. CATHERINE&MISCHA EmptyJeu 15 Oct - 8:30



       
       Catherine Blackbird - Mischa Dempsey
       Onirique. Fantasmagorique. Improbable.

   
J
'écoutais mon voisin avec attention alors qu'il me rassurait sur le fait de n'avoir pu trouver mes mots. Sans rien laisser paraître, je l'admirais tout autant pour sa musique, encore inscrite autour de nous, telle un fantôme, que pour sa philosophie de vie. Il avait l'air de savoir profiter de chaque parcelle de son existence, profiter de chaque instant, et toujours trouver ce qui pourrait rendre chacune des secondes, intéressantes. Mischa et son regard pénétrant semblaient avoir tracés leur propre carte du monde, semblaient avoir vus tellement de choses enrichissantes, rencontrés tellement d'individus différents. Ouvrir les yeux sur le monde semblait, avec ce beau brun, la seule ouverture possible sur une sérénité et une richesse personnelle telle qu'il y en a peu.

Je me sentais néanmoins de plus en plus confiante à ses côtés. La musique, le moment presque intime que nous venions de partager, semblait avoir brisé une glace invisible m'entourant aux débuts. Les notes avaient peut-être servis de clef, ou ne serait-ce pas plutôt leur accord parfait avec les vagues s'écrasant désormais un peu plus fort contre le sable.
Le jeune homme assis maintenant en face de moi, je ne ressentais plus le besoin de détourner le regard. Au contraire, j'étais accrochée à ses pupilles, et chaque autre traits de son visage, pour mieux boire l'écoulement de ses mots. Silencieusement, je mettais plus ou moins juré d'accomplir au moins une chose ce soir : faire comprendre à ce bel inconnu qu'il avait devant lui, une magnifique carrière. Quoi faire n'est pas la question. Visiblement, c'est quand tu ne t'en poses pas que tu crée tant d'émotion. Mais tu devrais vraiment te lancer, y aller. Seul ou à plusieurs, écrire, jouer, jouer et jouer encore. Je suis flattée d'être l'une des rares à y avoir droit, mais se serait égoïste de ma part de ne pas partager avec le monde entier. Le monde entier, oui. J'étais persuadée que Mischa pouvait toucher le monde entier avec son talent.
Il semblait touché par mes mots, presque gêné, ou du moins surpris. Peut-être ma sincérité lui avait-elle parut nouvelle, peut-être qu'il n'y avait jamais été confronté. Ce qui me semblait étrange étant donné ce qu'il venait de m'offrir. Ou peut-être avais-je été la seule à assister à sa magnifique interprétation, et dans ce cas là, je laisserais le rouge me monter aux joues.

Ce qui se passa effectivement, quelques secondes plus tard. Me voir sourire? C'était donc tout ce qui l'importait, tout ce qui conduisait sa musique ce soir? Je ne m'y attendais pas, et replaçais simplement une mèche de cheveux derrière mon oreille, le regard baissé cette fois-ci. Bien sûr que l'on m'avait déjà complimenté, que l'on m'avait déjà charmé. La Blackbird y était habituée, et acceptait les compliments, même les plus faux, avec une assurance sans égale. Mais celui de Mischa était doux. Et avec le moment que nous venions de partager, là, sur ce coin de sable face à l'océan sous les étoiles, ses paroles sonnaient différemment. Plus vraies, plus marquantes, plus poignantes. Et bizarrement, je sentais quelques picotements au fin fond de mon estomac.

« Et toi Cath ? Quelle genre d'artiste es-tu ? Une littéraire ? » Je redressais la tête, souriante. Très peu de monde s'intéressait réellement à moi. Très peu de monde avait quelque chose à faire de ce qu'il m'arrivait, de comment je me sentais, de ce que je faisais. Son attention, ou plutôt l'attention d'un inconnu, était tellement plus sincère et plus véritable que celle de mon entourage, que je me sentais soudain pleine de légèreté. Comme une enfant qu'on aurait félicité pour les traits de son dessin. Je suis dans l'écriture. Loin d'être encore une artiste malheureusement... Je travaille sur un roman, c'est pour ça que je suis venue m'exiler ici. Légèrement autobiographique. Mais rien de concret, ce qui ne facilite pas ma tâche... Je repensais aux feuilles de papier étalées sur le lit et sur le sol du bungalow, déchirées ou non, raturées le plus souvent. En y repensant, je ressentais à nouveau ces tiraillements dans mes doigts, mes bras, ma tête. Je me sentais incapable face à ce projet, et je détestais ça.
Tordant mes doigts les uns dans les autres, j'avais soudainement peur de perdre le calme et la légèreté que je venais de trouver auprès de Mischa. J'essayais de perdre mon regard dans les flots, puis dans les étoiles, mais rien y fit. Un silence planait un instant entre nous, jusqu'à ce que je croise son regard. Tellement doux, il m'enveloppa. Je souris. Mais ce n'est pas important. Tu sais ce que j'aimerais faire, par contre? Je laissais planer un air malicieux, avant de me lever et d'ôter ce qui me servait de simple vêtement, découvrant mon maillot de bain. J'aimerais affronter les vagues.

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MessageSujet: Re: (inachevé) (hot) Onirique. Fantasmagorique. Improbable. CATHERINE&MISCHA   (inachevé) (hot) Onirique. Fantasmagorique. Improbable. CATHERINE&MISCHA EmptyDim 18 Oct - 19:16

Onirique. Fantasmagorique. Improbable.
Mischa & Catherine
« Quoi faire n'est pas la question. Visiblement, c'est quand tu ne t'en poses pas que tu crée tant d'émotion. Mais tu devrais vraiment te lancer, y aller. Seul ou à plusieurs, écrire, jouer, jouer et jouer encore. Je suis flattée d'être l'une des rares à y avoir droit, mais se serait égoïste de ma part de ne pas partager avec le monde entier. » Il sourit. Elle avait raison. Est-ce qu'il était aussi transparent ou si simple à comprendre au final ? En effet c'est lorsqu'il se laissait bercer qu'il semblait le plus prompt à partager le plus d'émotions avec les autres. Alors peut être qu'il devrait juste se laisser aller et ne pas se poser trop de question. Ce qu'il pourrait faire, ce qu'il était vraiment, est-ce que ce qu'il ferait aller plaire aux autres ? Il n'avait pas besoin de se poser ces questions. Il devait juste se laisser porter. Par la vie qui lui avait toujours amené ce dont il avait besoin. Par la musique qui était une grande partie de sa vie. Après tout le rythme de la vie, de l'existence était en lui, il n'avait qu'à suivre les battements de son être. Alors pourquoi ne pas lâcher prise et oser ? Il manquait de confiance en lui, il le savait. Il avait mis du temps à se lâcher assez pour oser partir d'Angleterre et aller voir l'Europe. C'était son premier rêve. Et maintenant il travaillait pour mettre de l'argent de côté et partir dés qu'il le pouvait. Il avait lâché prise, il avait combattu sa peur et ses angoisses. Et cela lui avait plutôt bien réussi. Il avait eut un rêve et il avait eut le courage de le réaliser. Pour la musique c'était la même chose. Elle faisait partie de lui, il n'avait qu'à l'écouter. Il ne devait que suivre ses envies, les balancements et le rythme de la musique. Il saura quoi faire rapidement. Ecrire, jouer, jouer et encore jouer. Vivre de la musique. Se lever en écoutant la radio, écrire, composer, jouer, partager, chanter. Seul ? Non, il avait trop besoin de partager ces émotions, d'écrire ensemble. Un groupe ? Pourquoi pas… L'idée se glisser petit à petit dans son esprit et le séduisait. Alors, se tournant vers la jeune femme il lui offrit un sourire ravi. « Monter un groupe ? C'est… étonnant que cette idée ne me soit pas venue avant en fait. » Dit-il en riant de sa propre bêtise. Lui qui était si prompt à avoir des projets, des envies, d'imaginer des choses, de rêver. Il n'avait jamais pensé à monter un groupe pour vivre de sa musique et pour la faire partager. Sans doute parce qu'il avait beaucoup trop peur du regard des autres.
Mais là, ce soir, sous le regard de Cath il sentait capable de tout. Jouer de la musique pour elle l'avait rempli d'une fierté et d'une joie qu'il ne connaissait pas encore. C'était un sentiment unique que de partager des émotions avec quelqu'un d'autre, autrement que par le discours, la conversation, le dialogue. Par la musique, les notes, l'inspiration. C'est pour ces instants qu'il voulait vivre de la musique, et il s'en rendait compte uniquement maintenant. Il aura fallu qu'il rencontre Cath pour que cela lui vienne, qu'il ose jouer pour elle, laissant de côté ses angoisses pour laisser son instinct se dévoiler. Se faire confiance, un peu. Enfin. Il était plus qu'heureux que cela soit arrivé, et à présent il se sentait aussi léger qu'une plume. Capable de déplacer des montagnes, heureux de partager ce moment. Il demanda à la jeune femme quel genre d'artiste elle elle pouvait être. « Je suis dans l'écriture. Loin d'être encore une artiste malheureusement... Je travaille sur un roman, c'est pour ça que je suis venue m'exiler ici. Légèrement autobiographique. Mais rien de concret, ce qui ne facilite pas ma tâche… » Il acquiesça, l'écoutant parler avec attention. « Comment cela rien de concret ? Qu'est-ce qu'il te manque ? » demanda-t-il. Angoisse de la page blanche, incapable de trouver ces mots. Comment une jeune femme aussi jeune pouvait avoir la possibilité d'écrire un roman ? Elle devait avoir souffert dans sa vie, ne pas trouver sa place, ou ne pas totalement comprendre les méandres de l'existence qu'elle avait sur terre. Il lui sourit, espérant pouvoir l'aider comme elle avait pu lui venir en aide.

Elle resta silencieuse, observant les vagues qui semblaient se calmer maintenant que la lune était plus haute dans le ciel. Il n'arrivait plus à détacher le sourire qu'il avait sur les lèvres, laissant sa guitare allait sur le sable, il ouvrit son sac pour voir qu'il avait encore un peu de tabac à rouler. Son portable où s'affichaient 4 nouveaux messages qu'il ne lierait pas, et les clés de sa chambre. Une habitude qu'il avait de toujours vérifier que ses affaires était bien là. « Mais ce n'est pas important. Tu sais ce que j'aimerais faire, par contre? » Il se tourna vers Cath et haussa les épaules, n'ayant aucune idée de ce qu'elle voudrait faire, mais ravi à l'idée de le faire avec elle. « Dis moi. » demanda-t-il avec un air mutin. Elle se leva et ôta la robe qu'elle avait pour dévoiler – un corps magnifique – un ensemble maillot. « J'aimerais affronter les vagues. » Riant, heureux, il se leva à son tour et attendit qu'elle soit prête pour s'élancer avec elle dans l'eau.  « Le premier arrivé ! » Crie-t-il en prenant de l'avance sur elle pour s'élancer dans l'eau qui lui semblait plus chaude que tantôt. Transparente, il pouvait y deviner les poissons et les algues rien que par le reflet de la lumière lunaire. Il s'enfonça sous l'eau, en sortie à travers les vagues et se tourna pour retrouver Cath. Il l'éclaboussa. « Laisse toi aller, tu vas voir, elle est bonne ! » Dit-il avec son éternel sourire sur les lèvres. Ils avaient largement pieds, l'eau étant peu profonde jusqu'à plusieurs mètres du rebord. Allongé dans les vagues, il se remit debout, l'eau arrivant jusqu'à ses hanches. Il s'approcha de Cath. « Attends, ton nœud se défait. » Dit-il, remarquant les ficelles de son maillot pendre dans son dos. Docile, tendrement, il refit le nœud, double, pour ne pas qu'elle gênait et se rendit compte de l'image qu'ils devaient renvoyer. Il n'était pas un Dom Juan, ce n'était pas un grand romantique. Mais c'était un poète, amoureux de la beauté et de la nature. Vivant cela les dictats du Destin et du Hasard. « Un rêve... » murmura-t-il rêveur.
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Kaya-Lyn J. O'Hara




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MessageSujet: Re: (inachevé) (hot) Onirique. Fantasmagorique. Improbable. CATHERINE&MISCHA   (inachevé) (hot) Onirique. Fantasmagorique. Improbable. CATHERINE&MISCHA EmptyJeu 22 Oct - 0:04



       
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O
nirique. Fantasmagorique. Improbable. Jamais je n'aurais pensé pouvoir ressentir dans de légèreté, tant de joie, tant de bonheur, tout ça en un seul instant, avec une seule personne que je connaissais à peine, dans un endroit que je découvrais seulement. Je me sentais libre, totalement libre de faire ce qu'il me plaisait, comme je l'entendais. Personne pour épier mes choix, mes sourires, mes gestes, mes regards. Personne pour juger mes décisions, mes actes, mes pensées. Personne, juste moi et Mischa, sur cette plage exposée aux rayons lunaires et aux étincelles des étoiles. J'étais étonnamment bien, c'était étonnamment agréable.
Alors que l'homme de cette plage semblait prendre goût à l'idée de véritable carrière musicale que j'avais évoquée, je souriais. Je pensais sincèrement et fermement qu'il en était capable, et ce n'étais pas seulement dû à l'esprit magique de ce moment, de ce lieu, de cet instant. J'avais ressenti quelque chose que jamais je n'avais pu ressentir, et j'étais persuadée qu'il était capable de transmettre ces émotions à d'autres. Alors que je l'observais se réjouir doucement à l'idée de ce projet envisageable, je laissais déjà mes pensées s'évader vers des idées de noms, des idées de chansons, des idées où Mischa se retrouvait toujours au centre.

J'avais à peu près cerné l'enthousiasme du jeune homme aux premiers abords, mais jamais je n'aurais pensé qu'il serait tout de suite enjoué à l'idée de se jeter dans les vagues, probablement fraîches malgré le climat environnant. Surprise, mais ravie, je le regardais me distancer, m'ayant prise par surprise en lançant une course effrénée jusqu'à l'écume. Pour la première fois depuis longtemps, mes pieds frappant le sable, je riais. Je riais en balançant mes bras de part et d'autre de mon corps, serrant les poings comme si ça me permettait d'aller plus vite, de rattraper mon adversaire. Le sourire jusqu'aux oreilles, j'étais clairement heureuse. Et je ne pouvais m'ôter de la tête les tonnes de phrases qui me venaient à l'esprit et qu'il faudrait absolument que j'écrive pour constituer un chapitre, de retour sur mon lit.
Je ne tardais pas à retrouver le regard incandescent qu'il m'avait lancé alors que j'évoquais l'idée d'un bain de minuit, dans les fonds transparents et magiques de l'eau. Je poussais un petit cri lorsque ma peau entra en contact avec l'océan, bien plus frais que j'aurais pu l'imaginer, même s'il n'était pas plus froid que certains bassins qui m'étaient familiers. Mischa semblait aux anges, étendu sur les flots, le regard brillant.Tu as triché notais-je, un sourire presque boudeur sur les lèvres. C'est là qu'il choisi de m'éclabousser, m'invitant à me laisser aller. Elle est bonne !
Et toi tu es complètement dingue... Complètement Dingo ! ajoutais-je en lui rendant les gouttelettes qu'il m'envoyait avec plaisir.

J'avais l'impression de vivre, de profiter. Je me sentais vivante, je me sentais bien. Je n'avais pas envie d'être quelque part d'autre, à ce moment-là. Je n'y pensais d'ailleurs absolument pas, profitant pleinement de l'instant présent. Ce qui était tellement rare chez moi.
C'est là qu'il se rapprocha subitement de moi, prenant l'initiative de refaire le nœud de mon maillot de bain. Un acte, un geste qui aurait pu paraitre stéréotypé et clairement à l'image de charmeurs. Mais venant de lui, curieusement, je fus touchée. Touchée de son attention. Alors qu'il passait ses doigts au plus près de ma peau, je sentais un frisson parcourir mon corps, laissant suspendu dans le temps, cet instant, comme le millième de seconde de l'étoile filante qui laisse une trace dans les cœurs bien après son passage. Alors qu'il murmurait quelques mots presque inaudibles, j'osais me retourner, presque face à lui. Je ne m'attendais pas à être si près de sa silhouette, mais curieusement, même si mes paupières étaient baissées, cela ne me gênait pas. Merci... Je ressentais tellement de bonnes choses en même temps, que j'étais incapable de faire le tri entre les pensées tiraillant mon esprit, soudainement en ébullition positive, alors qu'il semblait tellement éteint ces derniers jours. Ces derniers mois. J'avais envie de lui dire, de lui signifier clairement qu'il venait de rallumer quelque chose au fond de moi, et le remercier. Mais j'avais du mal à tout résumer. Et j'avais du mal à parler, prise par les émotions. Je me sens bien, ici sont les seuls mots qui franchirent mes lèvres, comme un souffle frappant directement le jeune homme, tellement nous étions près l'un de l'autre désormais. J'osais alors relever les yeux, plantant mes pupilles claires dans les siennes, et lui accordant un sourire.

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MessageSujet: Re: (inachevé) (hot) Onirique. Fantasmagorique. Improbable. CATHERINE&MISCHA   (inachevé) (hot) Onirique. Fantasmagorique. Improbable. CATHERINE&MISCHA EmptySam 24 Oct - 23:07

Onirique. Fantasmagorique. Improbable.
Mischa & Catherine
Quand il était enfant il avait la terrible habitude de toujours pensé aux autres avant de s'inquiéter de ce que lui désirait. Il laissait son frère choisir leurs jeux, les cadeaux de Noël qu'il voulait, ou encore les films qu'ils regardaient à la télévision. Il l'avait laissé choisir le lit qu'il voulait avoir quand ils étaient devenus plus grands, ou encore il le laissait s'assoir à l'avant de la voiture quand ils étaient seuls avec un de leurs parents. Toujours, laissant Aedan faire le choix qu'il voulait sans se soucier de ce que lui désirait. Mais avec le temps il avait appris à être égoïste, prenant en compte le fait qu'il n'était pas l'ombre de son frère, marchant derrière lui sans exister vraiment. Il avait grandi avec l'impression de n'être rien, personne, de ne pas compter face à l'influence et au charisme grandissant d'Aedan. C'était lui le plus intelligent, le plus sérieux des deux. C'est lui qui avait pris la voie que leurs parents avaient tracés pour eux. Et lui Mischa avait décidé d'être égoiste, pensant à ce qu'il voulait avant de se concentrer sur les autres. Il était parti étudier la musique, il avait apprit à jouer de la guitare, du piano, de l'harmonica. Il avait quitté Londres pour s'installer à Oxford, dans un petit appartement. Enfin il vivait dans les bâtiments dédiés aux étudiants de premiers cycles. L'université avait mis ces logements à disposition des étudiants n'ayant pas vraiment les moyens de vivre ailleurs. Mais passons. Il avait prit la décision de partir, et il ne t'en était jamais senti aussi heureux. A chaque vacances il partait en voyage, découvrant de nouvelles chose. Et il se découvrait lui aussi. Il avait appris qu'en faisant ce qu'il voulait il était plus prompt à vouloir rendre les autres heureux.
Il se sentait lui-même, enfin fier de celui qu'il était, des choix qu'il faisait. Il se sentait capable de déplacer des montagnes, capable de tout. Quand on peut prendre un billet pour l'autre bout du monde et se retrouver au milieu d'un pays à plus d'un milliard d'habitants sans paniquer, alors c'est sans doute qu'on est capable de tout non ? Il avait pris la décision d'être ce qu'il voulait être sans se soucier de ce que les autres pourraient bien penser, et il en était heureux. Il se sentait capable de tout faire. Et pour l'heure, il vivait sans se poser de questions, sans douter de lui, de ce qu'il était, et de ce qu'il voulait. Souriant, il s'élança vers la mer, Cath lui suivant de prêt et il se mit à rire. C'était cela, l'existence. Le but de l'existence, c'était cela : être vivant. Toujours profiter de ce que la vie vous proposer, profiter de toutes les petites choses qui rendaient la vie si incroyable par moment. Et lui profitait, toujours. « Tu as triché » Dit-elle d'une voix impérieuse, sure d'elle. Il lui répondit et haussant les épaules. « C'est une question de point de vue. » Dit-il, incapable d'avouer qu'il l'avait prise par surprise, et qu'effectivement on pouvait considérer cela comme de la triche ! « Et toi tu es complètement dingue... Complètement Dingo ! » Dingo ! Un mot qu'il n'avait pas entendu depuis des années. Parfois Breeony lui disait qu'il était Dingo, quand ils étaient plus jeunes elle le faisait. Ce qui avait poussé le jeune homme à faire des recherches sur la significations de ce mot. Le dingo était un animal. C'est tout ce dont il se souvient. Depuis c'était devenu son animal préféré entre tous, avec le chien. Les chiens c'est marrant.

Alors qu'ils profitaient de l'eau, il se rapprocha d'elle pour refaire le nœud de son maillot. Sans arrière pensée, uniquement parce qu'il était défait.« Merci... » murmura-t-elle, avec une sorte d'émotion dans la voix qu'il n'arrivait pas à décrire. Comme si son geste l'avait touchée. C'était si naturel pour lui de rendre service, de ne pas la laisser avec le risque que sa poitrine ne se dévoile sans qu'elle le veuille, qu'il n'avait pas même pensé à mal. Il ne pensait que rarement à mal. Il n'avait pas l'esprit pervers et mal tourné des jeunes qu'il pouvait rencontrer parfois. Jamais. Il n'était pas un grand dragueur, et n'avait couché qu'avec deux filles. La première, c'était une fille qu'il avait rencontré durant l'été. Ils se sont croisés dans un camping en Italie. Passionnés tous les deux par la musique ils avaient dix jours ensemble. Un flirt, qui était devenu la première fois des deux jeunes. Sans lendemain, car ils n'avaient pas même leurs numéros de téléphone pour se recroiser. La seconde c'était une fille de sa classe. Après une soirée qu'ils avaient passé à danser. DAns l'euphorie de la fête, les choses avaient déparé. Du reste, il ne voulait pas qu'on lui donne des pensés déplacées qu'il n'avait pas.
Ses réflexions se dissipèrent quand Cath se tourna vers lui. Alors seulement il prit conscience de leurs proximité. Mais il ne bougea pas, elle non plus. Il sourit. « Je me sens bien, ici » Le geste qu'il fit vers elle fut hésitant d'abord, et extrêmement lent. Mais au rythme des vagues, alors qu'il avait l'impression d'être caressé par la chaleur de Cath il se pencha vers elle. Une envie soudaine, qu'il n'eut pas le désire de réprimer. Et pourquoi le ferait-il ? Il vivait sa vie à fond sans se poser la moindre contrainte ou la moindre question. Il vivait chaque instant comme s'ils pouvaient être le dernier. Et ce moment-ci était particulier. Spécial. Il le sentait au plus profond de son être. Ses lèvres frôlèrent celles de Cath, un baiser timide, soudain, mais terriblement naturel. A la manière d'une évidence. Une manière de sceller ce moment onirique. Un rêve éveillé qu'ils partageaient tous les deux. Jamais il n'avait autant eut le désire d'embrasser quelqu'un. Mais l'instant était parfait. L'eau sombre, le ciel éclairé par la lune opaline. Cette fille superbe, et son regard brillant. Il vint approfondir le baiser, le faisant durer un peu plus. Un départ timide, un milieu plus doux, et romantique, avant que le calme ne revienne et qu'il quitte ses lèvres. Il reprit son souffle, et se rendit compte que perdu dans l'instant il en avait oublié de respirer. Sa tête lui tournait et il se mit à rire doucement. « Je… Désolée. Je… J'en avais envie. J'espère que ce n'était pas déplacé… » Dit-il, mal à l'aise et peu sûr de lui. Il se rendit compte alors de la température de l'eau qui lui arracha un frisson. « Tu n'as pas froid ? Est-ce que… tout va bien ? » Demanda-t-il en souriant. Il était mal à l'aise, et cela le faisait rire. Il partie dans un rire, se moquant de ses réactions dans une telle situation. « Pardon je… Je crois que c'est la première fois que je vis un truc pareil. Genre, le clair de lune, la musique, la fille sublime. On se croirait dans un roman. C'est... » Il s'arrêta, il avait reculé d'un pas, mettant une certaine distance entre eux, mais tourna son regard pour le plonger dans celui de Cath. « C'est juste incroyable. »
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MessageSujet: Re: (inachevé) (hot) Onirique. Fantasmagorique. Improbable. CATHERINE&MISCHA   (inachevé) (hot) Onirique. Fantasmagorique. Improbable. CATHERINE&MISCHA EmptyDim 25 Oct - 0:09



       
       Catherine Blackbird - Mischa Dempsey
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O
n m'avait rarement accordé de l'attention, de l'intérêt, pour moi-même. A partir de la séparation de mes parents, lorsque tout a dérapé dans mon existence qui débutait à peine, je n'ai jamais pu rencontrer quelqu'un qui me portait assez d'intérêt pour me faire sourire. Me sentir aimé. Me sentir important. En y réfléchissant, Heathcliff était le seul à me procurer ces sentiments de confiance en moi, d'une quelconque importance dans ce monde. C'est bien ça le problème; l'importance. Je ne me suis jamais sentie importante pour quiconque. Je n'étais pas importante, c'était uniquement la fille du puissant PDG de Blackbird&Cie, qui comptait. Combien de fois j'ai pu entendre Ah oui, c'est toi la fille de ... ou encore Wouaw, je viens de coucher avec une Blackbird.... C'est sans doute comme ça que j'ai développé la Catherine Blackbird puissante, distante et impériale que je suis venue. Afin de combler le manque d'attention, d'affection, j'ai créé une autre dimension, plus mystérieuse, plus respectueuse. Afin de me détacher un peu plus de mon père, mais de m'en rapprocher également, je me suis construit cette carapace de verre, imperméable, incassable.
Voir que je pouvais intéresser ne serait-ce qu'un minimum, un total inconnu, qui ne me connaissait pas, qui ne connaissait pas ma situation, qui connaissait simplement une partie de la véritable Catherine, mon cœur avait du mal à suivre le rythme. Si sûre de moi pourtant, ce musicien avait réussi à me chambouler. Et au fond de moi, j'étais persuadée que je garderais une trace de cette rencontre bien après son déroulement. Ce sont ces rencontres qui nous marquent, qui nous forgent. Et cette rencontre, souvenir rangé dans un coin de mon âme, me permettra probablement de me redonner confiance, et sourire, dans les moments les plus durs.

Je me laissais porter par l'ambiance magique qui nous accompagnait depuis le début de cet instant. Comme si les notes accompagnant la voix reposante de Mischa tournoyait encore dans l'écume des vagues, mon esprit chantait. Mon esprit chantait sous les étoiles, mon esprit chantait sous les vagues, mon esprit chantait entre nos éclats de rires éclaboussés. Comme revenue en enfance, bien avant que les problèmes noircissent le tableau. Comme si une bulle nous avait recouvert, envoyant tous les soucis, toutes les questions dans une autre dimension.
Le regard de Mischa, si près du mien maintenant, se trouvait dans un rayon lunaire, faisant de son être quelque chose d'improbable, de magique, presque inimaginable. Son sourire était terriblement rassurant, et pour la première fois, je ressentais le besoin presque fougueux de rester là, avec lui. Aucun homme ne m'avait encore fait cet effet, et dieu sait que j'avais pu en croiser. Me réfugier dans les bras du premier venu, afin de noyer mes pleurs et mes colères dans des baisers faussement et hypocritement nécessaires, j'avais connu. Je détestais me retrouver dans ces situations, mais pourtant, c'était le seul moyen que j'avais trouvé pour éloigner la misère de ma vie. Qui apparaissait d'autant plus visible une fois sur les genoux d'un nouvel inconnu, que j'avais hâte de laisser derrière moi. Si j'avais pu, à ce moment-là, j'aurais pu me jurer de rester auprès de cet homme aux cheveux ondulés, j'aurais pu prier la nuit de durer presque éternellement. Je ne me reconnaissais plus. Il me donnait de l'inspiration, et je ressentais l'envie brulante de l'inspirer également.

Qui aurait pu penser qu'un baiser pu troubler Catherine Blackbird? Un simple baiser? Je regardais Mischa, les yeux ronds, un doigt effleurant mes lèvres à l'endroit où les siennes avaient laissé leur ombre. Lorsqu'il s'était approché de moi, lentement, doucement, je n'avais pas encore imaginé ce qu'il allait se passer. Je crois que lui non plus. Visiblement, son regard et son attitude traduisait un malaise, une gêne presque enfantine, tellement adorable. Mais alors qu'il s'excusait, qu'il déblatérait tout ce qui lui venait à l'esprit pour combler le vide, je n'avais qu'une image en tête. Qu'une sensation, et rien d'autre. Tout mon corps semblait flotter, quelque part au dessus de je ne sais quoi. Avec la sensation de son baiser pour seules ailes. Son baiser, si doux, tellement timide, puis emplit d'une envie qui semblait incontrôlable... Touchée, émue, ébranlée, je sentais encore la pression presque invisible de ses lèvres sur les miennes. J'en avais le souffle coupé. Et pourtant, c'est comme-ci je n'attendais que ça. D'un autre côté, le rêve dont nous étions les acteurs principaux étaient bien plus que magistralement orchestré, ce n'était que la touche manquante au tableau.

« C'est juste incroyable. » Mes pupilles se réveillèrent, sortant mon esprit de son absence. C'est juste incroyable, oui. Oui, j'avais froid. Oui, j'allais bien. Oui, j'en avais envie moi aussi. Son regard gêné était posé sur moi, plongé au plus profond de mes yeux bleus, alors qu'il reculais d'un pas et reprenait son souffle. Minime, peut-être, mais j'avais décidé d'écouter ma liberté, ce soir. Ce soir, je ne me retiendrais plus, pour quoi que ce soit. Ce soir, je profiterais pleinement de ce qui me procurait du bonheur, et de l'envie de vivre.
Franchissant la distance qu'il venait de creuser entre nous, je plaçais mes mains autour de son visage et vint déposer une légère pression de mes lèvres sur les siennes. J'ai décidé d'écouter le destin, aujourd'hui. Si ça ne te plait pas, faudra te plaindre à un sacré musicien qui m'a fait grimper plus haut que jamais avec sa guitare. Je te donnerais son nom. Me rapprochant de lui, presque collée contre son torse, sur la pointe des pieds, je me laissais à l'embrasser avec douceur et légèreté, mais une douceur et une légèreté pleines de l'envie qu'il venait d'éveiller au creux de mon ventre, au fond de mon cœur.

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MessageSujet: Re: (inachevé) (hot) Onirique. Fantasmagorique. Improbable. CATHERINE&MISCHA   (inachevé) (hot) Onirique. Fantasmagorique. Improbable. CATHERINE&MISCHA EmptySam 31 Oct - 20:59

Onirique. Fantasmagorique. Improbable.
Mischa & Catherine
Jamais dans son souvenir il n'avait rencontré une fille comme elle. Elle semblait tout droit sortie d'un roman ou d'une mythologie nordique où une femme magnifique pouvait séduire les hommes avec son regard, avant de leur arracher le coeur. Une beauté chaleureuse mais avec un mystère, quelque chose qu'il ne saurait décrire et qui pourtant l'intriguait et l'attirer. Cela le fit penser à l'art romantique, et il se mit à sourire. Il avait dû étudier l'histoire de l'art pour ses études en musique, et particulièrement le romantisme. La raison en était qu'au dix-huitième siècle, quand les états s'ébranlèrent sous le poids des révolutions, la nation naquit. Le désir de liberté des peuples les rendirent fous, et l'art refléta toute la beauté et la magnificence de ce désir. C'était le temps des démons au corps sculpturale et des femmes fatale. Le temps où la fascination pour le monstre mettait l'homme face à sa propre part d'ombre. Il adorait le romantisme pour ce paradoxe constant qui reflétati terriblement bien l'être humain et la vie. Quand il regardait Cath il retrouvait ce paradoxe, cette tension constante entre le désir et l'interdit, et cela lui plaisir réellement.
Il sentait les battements hiératiques de son coeur alors qu'il osait se pencher vers elle pour effleurer cet interdit au goût si délicat et fruité. Il s'autorisa un instant de perdition dans les bras de Calypso, se laissant envouté et oubliant ce qu'il était dans cet étreinte qu'il n'avait pas pensé mérité. Il profita du moment, une mélodie nouvelle se créant déjà dans son esprit. Il l'entendait qui virevoltait dans sa tête. Inspiration de la femme, auprès du poète. Et cela lui échauffa le coeur et le corps. Il se sentait voler, assailli par ses émotions sans réussir à les maitriser. Il ne pouvait pas croire qu'une telle chose lui arrivait et pourtant c'était bien le cas. A la manière d'Ulysse se perdant dans les bras de la déesse, Cath lui insuffla quelque chose par ce baiser qui le fit perdre la notion de réalité et de temps. Où étaient-ils ? Sur cette plage au bout du monde. Ne pouvait-il pas s'agir d'un rêve ? Est-ce qu'il n'était pas en train de devenir fou, et elle la preuve de cette folie ? A la manière des rêveurs romantiques qui ne voyaient dans la réalité que la preuve que le monde n'avait pas de sens. Perte de sens, perte de direction, sa vie était si emprunte d'une liberté nouvelle qu'il en ressenti le vertige. Et il se sentait terriblement heureux de cela.

Expérience unique que celle de la liberté de l'homme quand il fait quelque chose qui va à l'encontre de ses habitudes. Mais bien vite alors que le baiser prend fin il se rend compte de sa méprise et s'excuse sous le regard perdu et à la fois brillant de Cath. Un instant il craint qu'elle ne le juge mal, et prenne ses paroles, son jeu de guitare, son discours pour une ruse afin d'obtenir d'elle ce qu'il voulait. Mais loin de lui ce genre de pensés, bien au contraire, il s'étonnait de sa propre hardiesse. Le regard des autres l'inquiètent soudainement alors qu'il n'en a cure d'habitude. Il fait sa vie, mû par des pensés libertaires, désireux de laisser à chacun le libre arbitre de ses choix. Il refuse de contraindre ou de manipuler qui que ce soit, bien trop fasciné par les choix que les autres font quand ils sont eux-mêmes. Fasciné par la nature humaine dans sa diversité, il est observateur du monde, et non pas marionnettiste. Et ce depuis toujours, et il le revendique.
Fort heureusement pour lui Cath ne semble pas penser à mal dans son baiser soudain, et reste prèt de lui, lui souriant. Un sourire qui miroite sur son propre visage. Il ne peut pas détourner son regard de la belle alors qu'elle se lève sur la pointe des pieds. Prenant son visage entre ses mains elle pose sur ses lèvres un baiser chaste qui le renverse. Souriant. « J'ai décidé d'écouter le destin, aujourd'hui. Si ça ne te plait pas, faudra te plaindre à un sacré musicien qui m'a fait grimper plus haut que jamais avec sa guitare. Je te donnerais son nom. » Elle revient vers lui encore une fois, l'embrassant avec plus de douceur. Il répond à son étreinte avec un désir qui éprend son être doucement. Le destin était un sacré joueur, stupeur de deux êtres qui se découvrent soudainement au milieu de nul part. Et se désire. Une attraction qui les ramènent l'un contre l'autre sans qu'ils ne l'aient vraiment décidés. Ils se laissent aller. Mais très rapidement, alors que le baiser s'approfondit, se découvrant l'un l'autre, il sent un froid mordant lui saisir les membres. Un vent d'est qui se lève pour les chasser de l'autre. Il brise l'étreinte – une fois encore – mais reste près d'elle cette fois. « Un sacré musicien hein ? Les musiciens les font toute craquer. » Dit-il avec un sourire d'auto-dérision. Sarcasme doux aux oreilles, alors qu'il regarde le ciel. Les étoiles se voilent, et le vent se fait plus mordant encore. « Je pense que nous ne pouvons pas rester là, Princesse. Le temps se couvre. Me permets-tu de te raccompagner ? » Demanda-t-il alors qu'il fait un pas vers la plage, lui tendant sa main pour l'inviter à le suivre. Loin de lui la pensés qu'il pourrait avoir plus ce soir, et il n'attend rien en réalité. Le désir bien présent au creux de ses reins ne le rend pas fou pour autant. Attentionné il accompagne Cath sur la plage et lui propose sa serviette pour se sécher et profiter d'un peu de chaleur avant d'attraper mal.

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MessageSujet: Re: (inachevé) (hot) Onirique. Fantasmagorique. Improbable. CATHERINE&MISCHA   (inachevé) (hot) Onirique. Fantasmagorique. Improbable. CATHERINE&MISCHA EmptyDim 1 Nov - 11:48



       
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J
e laissais mes lèvres fondre contre celle de l'inconnu de cette plage abandonnée. Je laissais mon cœur battre au rythme du sien, que je sentais tambouriner dans son cou, contre mes doigts effleurant sa peau, parfois par une pression un peu plus forte. Je laissais mes pensées s'envoler loin, très loin, laissant mon esprit divaguer vers cette unique expérience. Je laissais la liberté et la magie de l'instant envahir jusqu'au plus profond de mes entrailles, brulant l'être de glace que j'étais censé être. Je me laissais être cet être de désir, désirée et désirant.
Alors qu'il semblait troublé d'abord, désolé mais envouté, il me rendait à présent mon baiser. Ayant du mal à calmer les papillons se frottant contre les parois internes de mon ventre, face à son regard brillant, son sourire étincelant, je souriais en l'embrassant. Je sentais qu'il n'avait pas l'habitude de se laisser aller à ce genre de situation. Je ne me sentais pas seule, alors, dans cette expérience que je n'aurais jamais tenté en dehors de ce cadre paradisiaque. Nous étions liés dans cet instant unique et volé, que nous ne reproduiront certainement plus jamais avec une autre personne. Ce qui rendait le moment encore plus magique, encore plus éphémère, encore plus irréel.

« Un sacré musicien hein ? Les musiciens les font toute craquer. » Je le laissais s'écarter de la timide et douce étreinte qu'avait créé notre baiser. La chaleur des émotions m'enveloppant jusqu'alors, commençait à s'évaporer. Certainement à cause du vent qui se levait doucement, certainement à cause des étoiles qui s'assombrissaient une à une, cachées derrière les nuages cotonneux, tels des moutons de poussières. Je laissais un ris perler au coin de ma bouche face à son sarcasme, et ravie de le voir aller dans mon sens. Mais je ne pu réprimer un frisson, lorsque le vent, frais désormais, caressa ma peau. « Je pense que nous ne pouvons pas rester là, Princesse. Le temps se couvre. Me permets-tu de te raccompagner ? » Mes pupilles s'accrochèrent aux siennes, laissant le surnom qu'il venait de me donner, flotter jusqu'à mes oreilles. J’acquiesçai, ravie de la préoccupation qu'il me portait, alors que l'atmosphère s'assombrissait, ne laissant probablement que très peu de temps encore à notre vision pour nous apercevoir. Alors, rapidement, j'attrapais la main qu'il me présentait pour nous escarper des flots frigorifiant.

J'avais du mal à sortir de la bulle envoutante qui nous entourait précédemment. C'était comme sortir d'un rêve merveilleux, que l'on aurait voulu se voir poursuivre jusqu'au soir, sans avoir à se réveiller pour le voir disparaitre. Alors que je marchais dans ses pas, brisant les vagues pour avancer vers la plage, je ne pouvais que sourire, impossible de dire quoi que se soit. Et pas simplement parce que mes lèvres commençaient à trembler de froid. C'était surtout pour ne pas perdre la douceur de celles de Mischa, ayant laissées leur trace invisible.
Une fois les pieds enfouis dans le sable gris, presque noir désormais, je le laissais m'entourer de sa serviette chaude, non sans répliquer avec un sourire qu'il n'avait pas à se sacrifier pour une inconnue. Je vais culpabiliser, si tu attrapes froid par ma faute Mais ma conviction étant ce qu'elle était à ce moment-là, je ne persistais pas. Il n'y a plus de galanterie dans ce monde, et pouvoir en bénéficier me faisait chaud au cœur. Debout face à l'océan qui se déchainait doucement, me laissant aller, les yeux clos, laissant le vent s'engouffrer dans mes cheveux, je pensais. Je pensais aux émotions que m'avait procuré ce rapprochement idyllique avec cet être que je ne connaissais pourtant pas. Je pensais à ce que nous allions faire maintenant. Nous quitter? Partir chacun de notre côté ? Se séparer sur un sourire et retourner s'allonger dans notre lit sans pouvoir fermer l’œil, bien trop préoccupés par le souvenir de ce moment privilégié? J'observais Mischa d'un regard discret, alors qu'il regroupait ses affaires avec un certain soin. Les picotements encore présents dans mon bas ventre m'intimaient leur refus de le voir s'éloigner, déchirant ma raison entre ce que nous pourrions faire, ce que nous voulions faire et ce qu'il faudrait faire.

Tu dors loin d'ici? Ma question trancha soudainement le vide qui s'était installé, seulement occupé par le vent qui soufflait de plus en plus fort entre les vagues et les arbres derrière nous. Je venais de réaliser qu'une tempête se préparait. Le ciel était noir, désormais. Et j'avais peur de ne pas retrouver le chemin de mon bungalow, m'étant volontairement éloignée pour marcher un moment. De plus, les orages indiens, j'en avais entendu parlé. Enroulée dans la serviette du jeune homme, je ne me sentais pas rassurée par ce déchainement des éléments qui se préparait.
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MessageSujet: Re: (inachevé) (hot) Onirique. Fantasmagorique. Improbable. CATHERINE&MISCHA   (inachevé) (hot) Onirique. Fantasmagorique. Improbable. CATHERINE&MISCHA EmptyDim 1 Nov - 22:43

Onirique. Fantasmagorique. Improbable.
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Il décide de lâcher prise, de se laisser aller et de suivre ses envies. Comme il l'a toujours fait sans se poser trop de questions. Tout cela est bien trop beau pour être vrai. Le destin a bien fait les choses. Alors qu'il vient se ressourcer dans un lieux idylliques il trouve très exactement une source d'inspiration. Cette fille, arrivée de nulle part, et qu'il n'avait jamais vu. A la beauté fatale, au regard de braise, au corps magnifique, qui semble trop bien pour un homme comme lui, attirée par ses lèvres. L'embrassant comme si elle se nourrissait de son souffle de vie. A la manière du poète avec sa muse. Il a l'impression d'être dans un non-lieu, loin de la réalité, pas tout à fait en enfer. L'existence est faite de souffrance, de déception, de rupture, et soudainement il se retrouve dans un moment de beauté et de poésie. Un instant que toute homme n'a pas la chance de vivre. Et il a peur de briser l'instant, il a peur que tout cela disparaisse soudainement. Il ferme les yeux alors que leur lèvres dansent l'une contre l'autre, et il inspire le parfum enivrant de la belle brune. Une sirène, qui n'existe que dans son imagination, dans son rêve, dans cette instant. La femme parfaite est un mythe et il la tient dans ses bras à cet instant. Elle ne parle pas beaucoup, elle ne dit rien d'elle et il n'a pas besoin d'en savoir plus. Leurs corps parlent pour eux. Les caresses et la recherche d'une étreinte forte. Soudainement. Elle, seule et perdue. Lui, désireux de la rendre plus heureuse. Un instant, la faire sourire et oublier. Il ne veut pas que tout cela s'arrêter.
Mais très rapidement le vent se lève autour d'eux et il se trouve contraint de lui proposer de sortir de l'eau. Il lève les yeux vers le ciel qui se couvre. Il n'est pas très habitué à la météo en Indes, mais il sent que tout cela n'est pas très bon. Le vent glacé lui mord la peau trempée, et il tremble. Mais alors qu'ils sortent il tend sa serviette à Catherine. Parce qu'il a l'habitude de prendre soin des autres avant de prendre soin de lui. Parce qu'il fera toujours passé le bien-être d'une femme avant la sienne. Breeony appelle cela la galanterie. C'est une chose que sa famille ne lui a pas apprit. Il a beaucoup lu, des romans de l'air victorienne. Il adore ces romans, qui font assez gouzesses en fait. Mais il aime cela. Les hommes sont galants dans ces livres, et souvent il se dit qu'il n'est pas né à la bonne époque. Alors c'est naturellement qu'il passe la serviette autour du corps trempé de Catherine, ignorant les tremblements de son propre corps. « Je vais culpabiliser, si tu attrapes froid par ma faute. » Il sourit, et se penche pour ranger ses affaires. Il met sa guitare autour de lui - grâce à sa sangle - et remet ses clopes et sa carte magnétique pour sa chambre dans son sac - tout c'était renversé sur le sable. « Ne t'en fais pas, je suis un warrior. »  Dit-il pour faire genre, alors qu'il vérifie que tout est en ordre. Il observe le ciel, les nuages bougeant de plus en plus vite, et les vagues de plus en plus hautes. Il grimace. « Tu dors loin d'ici ?  »  La question sort soudainement. Il se tourne vers Cath et sourit. Etait-ce une invitation à continuer leur soirée ? Leur conversation ? Ou plus encore ? Arrête de te poser des question Dempsey. Vrai. Il sourit, met a guitare dans son dos, son sac en bandoulière à son épaule, et passe son bras autour des épaules de Catherine pour la frictionner et s'assurer qu'elle a bien chaud. En passant il récupère la robe de la jeune femme et la met dans son sac. « Non, j'ai une chambre dans le bâtiment principal. Je bosse là cet été. Elle est pas très grande mais le temps tourne vite... peut être que c'est plus sage que l'on s'y réfugient. » propose-t-il alors qu'il prend le chemin à travers la plage pour rejoindre le grand bâtiment de l'hôtel.

Ils arrivent en moins de cinq minutes, dans le grand hall désert. Il est presque deux heures du matin à présent - il le sait grâce à la grande horloge qui se trouve dans le vestibule. Il lâche alors les épaules de Catherine et lui fait signe de le suivre. Ils passent devant le bureau de l'entrée, traverses la salle de jeux avec les grands canapés, le bar qui ferment dans les tintements de verre, et les baby-foots où sont adossés quelques clients éméchés. Sur sa droite, une porte ouvre sur les chambres du personnelles. Il a la chance de ne pas partager sa chambre, il en est ravi. Il a déjà travaillé dans des lieux pire que celui-ci. Arrivé devant le numéro 3 il sort sa carte, et ouvre la porte. C'est une chambre de douze mètres carrés. Avec une salle de bain directement sur la droite, à gauche une armoire, et au bout du mini-couloir un lit à deux places, avec une fenêtre donnant sur la plage. « Tu peux prendre une douche chaude si tu veux, ca te réchauffera. » Dit-il après l'avoir laissée entrer. Fermant derrière eux. Deposant sa guitare, et s'approchant de la jeune femme pour frotter la serviette et lui faire signe d'aller dans la salle de bain. Mais un instant tout s'arrête, il accroche son regard. Et se penche vers elle pour l'embrasser encore. Attiré, aimanté.
Dehors les éléments se déchainent, et déjà sur la fenêtre de la chambre, une pluie diluvienne frappe en rythme avec les battements désordonnés de son coeur.

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Kaya-Lyn J. O'Hara




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MessageSujet: Re: (inachevé) (hot) Onirique. Fantasmagorique. Improbable. CATHERINE&MISCHA   (inachevé) (hot) Onirique. Fantasmagorique. Improbable. CATHERINE&MISCHA EmptyMer 11 Nov - 17:52



       
       Catherine Blackbird - Mischa Dempsey
       Onirique. Fantasmagorique. Improbable.

   
E
t si cette rencontre changeait le cours de ma vie? Et si ce baiser changeait définitivement le rythme de mon cœur? Et si cet instant partagé transformait ma vision du monde, ma vision des choses, ma vision de tout le reste? Je ne pensais à rien auprès de cet inconnu, je ne pensais à rien à part au baiser que nous venions d'échanger, et que j'avais envie de revivre à nouveau.
La seule chose qui pouvait encore me tracasser, c'était cette tempête qui approchait. L'envie de me retrouver dans la chambre qu'occupait Mischa n'était pas un subterfuge pour me retrouver à nouveau et un peu plus longtemps seule avec lui, mais bien pour échapper à ce vent qui semblait s'être levé pour nous faire fuir. C'est donc avec un sourire timide que je suis les pas du jeune homme, dirigé vers l'hôtel qui l'héberge.

J'avais l'impression que le temps s'arrêtait une fois encore, alors que nous traversions le hall et les couloirs du bâtiments, en direction de sa chambre. C'était comme dans un film, un mouvement accéléré, un moment en apesanteur. Hors du temps.
Pieds nus, mes chaussures en mains, je marchais sur la pointe des pieds. Doucement, comme s'il ne fallait faire aucun bruit, je suivais Mischa. Je me sentais redevenue enfant, cherchant à ne pas se faire remarqué par ses parents, dans les marches des escaliers, espionnant l'émission à la télévision. Un sourire aux lèvres, j'entrais derrière lui dans la petite pièce qu'il habitait.

« Tu peux prendre une douche chaude si tu veux, ca te réchauffera. » sa voix chaleureuse me tira de mon monde nébuleux. C'est vrai que je frissonne rien qu'en entendant le vent ! Je lui adressais un sourire, penchant la tête contre mon épaule alors qu'il me frottait le dos délicatement avec la serviette.
Et comme précédemment sur la plage, nos lèvres décident pour nous de la suite des évènements. Sa main sur mon dos, son souffle contre le mien, je perds tous mes sens. Je perd toutes notions de ce qui nous entoure. La serviette glisse sur mon épaule, il y glisse ses doigts. Rapidement, je me retrouve en maillot de bain, collé contre son torse, passant ma main sous le tee-shirt qu'il avait rapidement enfilé en quittant la plage. Nos lèvres ne se lâchent plus, nos langues s'effleurent, nos cœurs s'ébranlent à tour de rôle. Je prendrais une douche plus tard, je pense... murmurais-je presque inaudiblement, alors que je m'égare vers sa lèvres inférieure, son menton, sa mâchoire. Mes ongles tracent des lignes invisibles sur ses biceps, sur ses pectoraux sous son tee-shirt. Je ne réfléchis plus, me laissant porter par les battements sulfureux de ma poitrine.

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MessageSujet: Re: (inachevé) (hot) Onirique. Fantasmagorique. Improbable. CATHERINE&MISCHA   (inachevé) (hot) Onirique. Fantasmagorique. Improbable. CATHERINE&MISCHA EmptyDim 15 Nov - 22:19

Onirique. Fantasmagorique. Improbable.
Mischa & Catherine
Cette rencontre avait quelque chose de véritablement incroyable aux yeux de Mischa. Cath lui était apparue de nul part, le retrouvant hors du monde, hors du temps. Avec sa beauté, sa mélancolie, et son aura vibrante. Il était envouté. Elle était sirène, sa voix l'ayant attiré jusqu'à ce qu'il en perde la raison. Dans la Grèce Antique, certaines légendes racontent que les sirènes ont le pouvoir de modifier le temps, d'agir sur les éléments. Belles, vengeresse, dangereuses, elles fascinent les hommes et les détruisent, se nourrissant de leurs rêves et de leurs fantasmes. Cath lui apparait à cette instant à la manière d'une sirène. Elle a dans le regard quelque chose de dangereux, d'inquiétant. Une force et une richesse qui pourrait le renverser à toute instant. Il pourrait se noyer dans son regard, et il le sait. Il se perd, se laisse attirer par la créature mythologique, et si voluptueuse. Il est perdu, marin abandonné au milieu de la tempête. Seul. Dans cette danse sensuelle.
A la manière de la légende, les éléments tournent soudainement. Alors que la nuit semblait calme et claire, de lourds nuages arrivent tout à coup, couvrant le ciel d'une pluie épaisse. Les deux êtres pris dans la tourmente courent alors pour se mettre à l'abris. Hors du monde, tous les deux, ensemble, ils se retrouvent dans la chambre de Mischa qui invite Cath à entrer. Un instant il l'observe. Trempée, tremblant de froid, ses cheveux bruns collent à son dos et autour de son visage. Elle tourne vers lui un regard si bleu qu'il se sentirait presque défaillir. Elle a un regard incroyablement brillant. Tout à coup cela le frappe. Il sent qu'il commence à rougir, et sourit. Pour cacher son trouble. Pour la rassurer. Il s'approche et lui propose de se doucher, soucieux de sa santé. Elle pourrait attraper la mort, tant le changement de température a été violent. Mais il n'a pas vraiment envie de la laisser partir.
Dehors, à travers la fenêtre, il voit une pluie battante qui tombe comme un rideau sur l'île. Les arbres qui se penchent contre le vent immense. Il pourrait presque imaginer les vagues qui s'échouent sur le littorale. « C'est vrai que je frissonne rien qu'en entendant le vent ! »  Vrai. Il semblait que les éléments soient devenus fous au-dehors. Ils sont en sécurité, ensemble. Et face à cette impression de fin du monde il ressent le besoin de se rapprocher d'elle. Il ne réfléchit plus, il a perdu tout sens commun. Il agit par pu pulsion de désir, d'envie. « C'est iréel. La fin du monde est à notre porte... » murmure-t-il avec un sourire amusé - pour cacher une part d'angoisse sans doute face à ce spectacle. Il s'approche d'elle et vient la frictionner un instant pour tenter de la réchauffer.
Ils sont proches. Bien trop proches, et pourtant il n'a pas envie de bouger. Bien au contraire. Il se penche vers elle et l'embrasse. Désire, pulsion, une envie qu'il ressent. L'envie de la toucher, de la sentir, de la caresser. Elle est si proche, elle est si belle. Vulnérable et forte à la fois. Séductrice et timide. Iréelle et si présente. « Je prendrais une douche plus tard, je pense... »  Il rit un instant, toujours contre ses lèvres. Le sourire qui le prend ne le quitte plus alors qu'il laisse la serviette tomber au sol. Les mains de Cath glissent sous son t-shirt et lui déclenchent des frissons. Il la fait reculer, jusqu'au lit. Là, il la fait s'allonger, avant de venir au-dessus d'elle. Sans jamais briser leur baiser. Un instant il se relève pour enlever son t-shirt. Avant de venir à nouveau trouver ses lèvres, lui laissant la possibilité de caresser son torse musclé à loisir. En même temps, il passe une main derrière sa nuque, ôtant le noeud qui retient son maillot. Ses mains s'évadent autour de sa poitrine, dans son cou, sur son ventre, avant de trouver ses hanches qu'il tient fermement. Le désir monte en lui, rapidement. Il en sent déjà les effets dévastateurs dans son entre-jambe. Alors un instant, désireux de ne pas la pousser à faire quelque chose qu'elle pourrait regretter il stoppe le baiser et la regarde un instant. Comme pour attendre son consentement. Il remet une mèche de cheveux derrière son oreille et lui sourit.
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MessageSujet: Re: (inachevé) (hot) Onirique. Fantasmagorique. Improbable. CATHERINE&MISCHA   (inachevé) (hot) Onirique. Fantasmagorique. Improbable. CATHERINE&MISCHA EmptyVen 20 Nov - 18:49



       
       Catherine Blackbird - Mischa Dempsey
       Onirique. Fantasmagorique. Improbable.

   
M
on cœur bat en rythme de la mélodie parcourant mon corps, provoquée par les caresses de Mischa, mélodie implantée dans mon esprit, tous mes sens, toutes mes émotions jouant la symphonie qui se jouait à présent tout autour de moi. J'étais portée par mes propres gestes, mouvements de danse sensuelle sur le rythme effréné de deux corps qui se découvrent. Je laisse notre baiser prendre l'entière possession de mon être, qui lui se laisse vibrer sous les doigts experts du jeune homme. Mes pensées ne sont plus qu'incompréhensibles, alors que j'imagine les traits de son corps, alors que je ne ressens plus que les sensations émotionnellement dangereuse de cette liaison. Nous y étions. Il n'y avait plus à tourner autour du pot, nous étions désireux l'un de l'autre. Le hasard, le destin avait réuni deux êtres qui avait à présent besoin de passer cette soirée, ce début de mâtinée encore obscure, dans les bras l'un de l'autre. Oublier, s'apaiser, s'oublier, penser à autre chose, ne plus penser du tout.

Toujours accrochée à ses lèvres, je le laissais me guider vers le lit de l'autre côté de la petite pièce, où je m'allongeais, toujours en contact avec son souffle chaud. Je ne me sentais plus qu'exister à travers son regard, ses caresses. Est-ce que j'avais peur? Je ne m'étais rarement sentie aussi apaisée. Alors que mes doigts traçaient maintenant leur chemin sur le torse nu de Mischa, je pouvais souffler, je me sentais bien plus en sécurité. Et mon esprit était calmé. Est-ce que je réalisais réellement ce qui était en train de se passer? Je n'en ai strictement aucune idée. Certes l'ambiance de ce soir était aux rêves et à une dimension inconnue, la tempête extérieure renforçant cette bulle qui se trouvait désormais rien qu'à nous. Alors étais-je réellement consciente de ce que j'étais en train de faire, je pense que oui. Je le réaliserais certainement plus tard. Est-ce que j'en avais envie, réellement? Mon corps me faisait clairement comprendre que je ne pourrais pas lutter contre ce désir. Je n'étais absolument pas en position de refuser les baisers de cet homme, ni de garder mes bras le long de mon corps pour m'empêcher de le toucher. Le haut de mon maillot de bain glissa dans son mouvement, alors que ma poitrine devenait sienne. Je sentais son sexe plus dur contre le haut de ma jambe, la chaleur nous enveloppait désormais totalement dans son cercle intimement privé. J'en avais désespérément envie, et je n'allais pas m'en priver.

C'est à ce moment-là que mon bel inconnu marqua une pause, plantant son regard dans le mien. La douceur dont il faisait preuve à mon égard était horriblement touchante, au point que ma gorge se serra un instant. Lorsqu'il écarta quelques mèches de mes cheveux de mon visage, je lui accordais un sourire, bizarrement timide pour la Blackbird que j'étais. Je me sentais complètement dénudée, comme s'il découvrait la véritable Catherine, comme si je n'étais plus qu'un livre ouvert. Il me troublait, même si visiblement, je le troublais également. Je me laissais me perdre un moment dans ses yeux, laissant le bleu des miens envahir son regard, puis me redressais sur mes avant-bras pour venir déposer mes lèvres sur son front. Je passais ensuite une main dans ses cheveux déjà en bataille, la laissant se perdre un instant sur sa joue, sans cesser de fixer ses pupilles. Je ne sais pas pourquoi j'ai tellement envie de partager cet instant avec toi, bel inconnu. Mais je suis sûre que jusqu'aux derniers premiers rayons de soleil de mon existence, je ne le regretterais toujours pas. J'embrassais à nouveau Mischa, rapidement cette fois, avant de le retourner, de sorte à me retrouver à califourchon au-dessus de ses hanches. Seins nus, je m'en fichais. Je me penchais, les mains autour de son visage, de ses épaules, et laissais courir mes lèvres le long de sa mâchoire, au creux de son cou. Fait moi découvrir ton septième ciel, bel inconnu murmurais-je en arrivant près du lobe de son oreille.
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MessageSujet: Re: (inachevé) (hot) Onirique. Fantasmagorique. Improbable. CATHERINE&MISCHA   (inachevé) (hot) Onirique. Fantasmagorique. Improbable. CATHERINE&MISCHA EmptyDim 22 Nov - 22:42

Onirique. Fantasmagorique. Improbable.
Mischa & Catherine
Accroché aux lèvres de Catherine il s'enivre de son parfum et de sa présence. Il ne sait pas comment ils en sont arrivés à s'embrasser à en perdre haleine sur son lit. Mais il ne s'en plaindrait pas, le désir rendant son corps douloureux. Il sentait les mains de Catherine sur sa peau froide et elles le faisaient frissonner. Dehors le vent claquait contre les fenêtres, donnant à cet instant une impression de fin du monde qui faisait battre son coeur plus vite. Il avait l'impression d'être dans un rêve, l'instant semblait complètement créer de toutes pièces. Improbable, plus qu'impossible, comme dans les films. Un instant il se trouvait dans les vagues pour se détendre d'une journée de travail auprès des touristes agaçants de l'hôtel. Un travail qui lui permettait de se payer le billet de retour pour Oxford à la fin du mois. Encore deux semaines à trimer de la sorte et il quittera ce rêve. Le vingtième pays qu'il visite seul. Il avait commencé à ses seize ans, et de tous ses voyages il ramener un souvenir d'exception.
Cette fille, muse soudaine venue de nul part apparaissait dans son esprit comme une fille exceptionnelle. Que sait-il d'elle ? Absolument rien. Il n'est pas homme à coucher avec de parfaites inconnues en règle générale mais son corps le pousse vers elle. L'Eros les étreint, jouant avec leur nerfs pour que leurs caresses les brûlent. Il est ivre d'elle, désirant la sentir sous ses doigts. Désirant se sentir en elle, et il y a bien longtemps qu'il n'a pas désiré une femme de la sorte. Pas avec autant d'ardeur, folie passagère à laquelle il n'est pas accoutumée. Il ne se laisse pas devenir fou, il se bat contre cela. Pour ne pas perdre le contrôle de sa vie, et de celui qu'il est. Pour ne pas se perdre dans ce qu'il est. S'il laisse le hasard le guider dans l'existence, il éteint son instinct pour vivre chaque instant consciemment. Il s'est perdu dans le regard de braise de Cath. Il n'est plus vraiment lui-même, et pourtant il ne s'est jamais senti aussi vivant. Vibrant d'une virilité qui le brûle tant son désir est violent.

Conscience qui reprend le dessus. Inquiétude de ne pas faire ce qu'il faudrait, il se relève pour la regarder. Il croise dans son regard le même désire que chez lui. Il croise dans son sourire le même que celui qui barre son visage. Pervers, joueur, mais heureux. Comme celui d'un adolescent lorsqu'il découvre les plaisirs de la chaire pour la première fois. Lui, il avait couché avec une fille pour la première fois à ses seize ans. Une belle française qui l'avait accompagné dans son voyage en sac à dos. Durant un mois ils avaient parcouru les routes ensemble, se découvrant à mesure du chemin. Ils avaient fini par coucher ensemble dans une auberge de jeunesse en Italie. Moment non pas sulfureux mais délirant, ils avaient énormément ris. Ils n'avaient pas vraiment prit leur pied, mais le plaisir de l'instant les avais convenu. Depuis Mischa avait eut d'autres aventures, avec des amies, des copines, des proches, de potentielles petites amies qui ne le restaient pas bien longtemps. Il aimait le sexe, comme un jeu, non pas comme quelque chose de sérieux. Il ne faisait jamais l'amour en étant sérieux, se la jouant comme les acteurs américains avec un regard profonds et des gémissements d'animaux. Cela le fait marrer ce genre de jeu incongru.
Son esprit part dans tous les sens, il s'accroche au regard de Cath et sourit, retrouvant sa stabilité. Instant suspendu. « Je ne sais pas pourquoi j'ai tellement envie de partager cet instant avec toi, bel inconnu. Mais je suis sûre que jusqu'aux derniers premiers rayons de soleil de mon existence, je ne le regretterais toujours pas.  » Il hausse un sourcil, comme pour acquiesçait, partageant cette même impression. Il est fou ce soir, se laissant aller contre elle. Elle l'embrasse, et dans un geste souple il se retrouve sous elle, torse-nu. Elle le regarde avec son air de braise, la poitrine libre et soulevée par sa respiration hiératique. Il se mord la lèvre devant ce spectacle divin. Elle se penche vers lui et embrasse sa peau. Son visage, son cou, son torse. Il laisse échapper un gémissement. « Fait moi découvrir ton septième ciel, bel inconnu. » Dans un geste souple il se relève, assis, se retrouvant face à Catherine qui est sur lui. La poitrine à portée de bouche. « Tu vas toucher les étoiles. » répondit-il en souriant de toutes ses dents, un sourire lumineux. Ses lèvres viennent quémander celles de la jeune femme, alors que ses mains l'étreignent, autour de ses hanches, remontant sur ses côtes avant de saisir ses seins en coupe. Pendant ce temps ses lèvres descendent sur son cou, léchant sa peau où un gout salée - dû à l'eau de mer - pique sa langue. Avant de descendre sur sa poitrine plutôt généreuse. Il embrasse sa chaire chaude, alors que ses pouces jouent avec ses boutons de chaire. Il vient trouver son téton gauche avec sa langue, jouant avec pour le faire durcir. Un temps. Pour la rendre folle. Avant de jouer avec le second de la même manière.
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