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 Terminé / A force de jouer avec le feu, on se brule. ALIKIM

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Alice Kensington-Crowlley




Alice Kensington-Crowlley
ADMIN & POSH - la reine mère


☆ date d'arrivée : 06/12/2014
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MessageSujet: Terminé / A force de jouer avec le feu, on se brule. ALIKIM   Terminé / A force de jouer avec le feu, on se brule. ALIKIM EmptyMer 21 Oct - 23:42

A force de jouer avec le feu, on se brûle
Alice & Eliakim
Sortant de la douche, Alice sèche rapidement ses cheveux. Elle est concentrée. Elle a passé la journée à cumuler les cours, les devoirs, les messages, les rendez-vous. Elle a besoin de sortir, de prendre l'air. Elle a eut une conversation plus que désagréable avec la charmante demoiselle chargée de la communication à Oxford. Celle-ci voudrait apprendre à Alice à gérer son image, critiquant ses tenues, sa réputation, sa manière de se tenir, et même son père. Critiquer le père d'Alice n'était pas une bonne idée. Cela avait mis la jeune femme dans une colère sombre qu'elle n'avait pas pu relâcher face à cette femme avec laquelle elle allait devoir travailler. C'était parfois le problème dans le milieu du travail. On doit faire avec ses collègues. La jeune femme avait terminé sa journée de cours sur les nerfs, et une fois rentrée à l’appartement d'Eliakim elle ne s'était pas vraiment calmée. Elle avait envoyé un message à Iseult et Catherine pour sortir le soir-même. Elle avait besoin de se changer les idées, et elle voulait profiter du retour de ses deux amies. Son amie d'enfance, et une de ses meilleures amies. Elle sentait sa vie reprendre son cours normal et elle en était ravie. Elle sort quasiment tous les soirs par contre. L'impression que tout risque de lui glisser entre les doigts la rend presque malade. Ne plus prendre ses cachets contre l'angoisse, le fait de retrouver tout le monde, les changements de son quotidien, tout cela la bouleverse, et elle ne sait plus comment réagir. Alors elle fuit, laissant de côté son bonheur pour quelques instants de délires. Elle sait qu'elle ne devrait pas laisser Eliakim aussi souvent, mais il travaille comme un malade de toute façon. Elle peut bien s'accorder quelques soirées. Elle s'en veut, mais elle est en colère en même temps. Elle n'arrive plus à gérer ses émotions, ses sentiments. Elle n'arrive plus à avoir les bonnes réactions.
Elle sort de la salle de bain, une serviette autour du corps. Elle entend la porte d'entrée claquée. Il est rentrée. Tard une fois encore. Il faut dire qu'il enchaine les recherches pour sa thèse, les cours, la préparation de ces cours. Elle comprend. Mais elle a envie de sortir. Egocentrique comme elle est, elle ne cherchera même pas à tergiverser. Elle a besoin de ces moments avec ses amies, pour les retrouver. Des soirées entre étudiantes. Elle choisit une robe noir, dos nus, au-dessus du genou. Elle mets des collants, et des bottines à talons hauts noires. Elle se maquille au moment où son homme entre dans la chambre. « Tu as passé une bonne journée chéri ? » Demande-t-elle avec toute la tendresse dont elle est capable à se moment. Elle laisse de côté un instant son crayon noir pour se pencher vers lui et l'embrasser. Elle fulmine encore, elle a besoin de boire, de danser, de se vider la tête. Elle a besoin de couper tout, de dire des conneries avec Iseult et Catherine. D'humilier quelques étudiants qui viendraient les voir dans l'espoir d'avoir un numéro ou un regard enamouré. Même pas en rêve. Elle a envie de faire sa connasse. « Je sors avec Iseult et Catherine ce soir. Je ne rentrerai pas tard. » Promet-elle. Le discours est habituel. Son comportement ne lui ressemble pas vraiment. Mais il ne dit rien. Parfois il a l'air agacé, alors ils se disputent un peu, et quand elle rentre il dort, lui tournant le dos. Le lendemain tout est oublié. Elle passe une ou deux soirées avec lui, mais incapable de dormir, incapable de stopper son esprit, elle recommence à sortir. Pour oublier, pour ne plus penser. Pour se vider la tête. Tout cela est en train de la rendre folle. Elle ne se pose pas. Jamais. Elle n'arrive pas à se poser. Et c'est en train de la rendre infernale.
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Eliakim A. Crowlley




Eliakim A. Crowlley
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MessageSujet: Re: Terminé / A force de jouer avec le feu, on se brule. ALIKIM   Terminé / A force de jouer avec le feu, on se brule. ALIKIM EmptyJeu 22 Oct - 1:56

Alikim !

« A force de jouer avec le feu, on se brule. »

« C'est brillant Monsieur Crowlley ! Votre thèse sur les maladies auto-immunes et sur leur façon de les combattre est vraiment excellente ! Nous allons boire un verre pour fêter ça, vous venez avez nous, rassure moi ! » Eliakim offre un sourire d'excuse au professeur devant lui, réellement désole de devoir refuser son invitation. « J'ai d'autres projets pour ce soir... Je suis désolé je ne peux pas annuler ! » Le professeur, déçu mais joyeux encore lui serre vivement la main avant que Eliakim ne rejoigne sa voiture. Il a hâte de rentrer, il sait qu'il est tard mais normalement Alice ne devrait pas lui en tenir rigueur. Après tout il rentre avec une merveilleuse surprise. Dans la poche intérieure de sa veste il tient deux réservations dans un des meilleurs SPA à seulement une heure en voiture d'Oxford. Il sait comme Alice a du mal avec son sevrage de médicaments, comme elle ne dort pas et souffre beaucoup. Il voudrait lui offrir un week-end de détente tout compris ! Il a fait décaler ses cours pour le lendemain, vendredi afin d'avoir sa journée de libre. Sa femme n'a pas cours et lundi ils sont fériés, ils auront donc un long week-end seulement à deux, pour profiter l'un de l'autre. Ils peuvent partir ce soir même où demain matin, ça dépendra de sa femme. Liam leur garde les deux chiens, Ethan étant toujours heureux de jouer avec ses compagnons a 4 pattes et Rae accepte de venir nourri Chester et Kinaï, tout est parfait.

Il arrive chez lui, se gare, attrape sa sacoche et remonte jusqu'à son appartement. Mais pensant trouver sa femme sur le canapé où cuisinant, en arrivant seul le silence l'accueille. Il fronce les sourcils alors que Summer et Ockla' remarquent qu'il vient de rentrer, les deux chiens lui font la fête avant qu'il ne vienne jusqu'à la salle de bain, guidé par la lumière qui se dégage de la pièce. Alice, sa femme, belle comme tout dans une robe noire courte et échancrée, en talons hauts. Trop sexy à son goût il fait une grimace. Aussitôt il comprend, ce soir encore elle sort. Ça fait une semaine qu'elle sort tout les soirs, sans regarder les heures où elle rentre. « Tu as passé une bonne journée chéri ? » Il détaille ses longues jambes qui semblent ne pas avoir de fin avant de finalement la regarder. Pas un sourire, il n'a pas la force de jouer la comédie ce soir. Il a enfin terminé ses recherches, il voulait être simplement à jour avant d'emménager. Eliakim sait qu'il a beaucoup bossé ces derniers temps, mais l'énorme prime qu'il va rentrer en début de mois va lui permettre de leur offrir ce fameux voyage en Italie qu'elle voulait faire à ses côtés. Pas qu'il manque d'argent, simplement il aime avoir de la marge. « Oui et toi ? » Répond simplement Eliakim alors qu'elle vient lui voler un baiser. « Je sors avec Iseult et Catherine ce soir. Je ne rentrerai pas tard. » Il a très bien compris. Malgré tout il tente vainement quelque chose tout en sachant qu'elle risque de l'envoyer paître. « Je peux venir ? » Elle ne lui a jamais demandée si il voulait la suivre. Pourtant il sait qu'elle passe aussi ses soirées avec James et Zacharia ainsi que Mervi parfois. Elle lui répond, il se renfrogne, elle part de l'appartement en claquant la porte.

D'un geste épuisé il sort de la poche intérieure de sa veste les deux réservations avant de les poser sur la table de la cuisine. « Adieu week-end de détente et de sexe... » Il ouvre le frigo, ayant faim mais rien ne lui saute aux yeux. Rien n'est prêt... Il se sent actuellement comme le vieux crouton attendant que sa cocotte rentre. Trop vieux et dépassé pour s'amuser avec les jeunes apparemment. Ce n'est pas la première fois qu'ils se disputent à cause des sorties d'Alice mais il sent que ce soir, ça risque violemment d'exploser. Alors trouvant le prospectus du Domino's Pizza au coin de sa rue, il appelle et se commande une maxi royale et un dessert. Se doutant qu'elle va rentrer imbibée d'alcool, elle n'aura pas faim. En attendant que sa pizza arrive il part se doucher, heureusement il enroule à peine une serviette autour de son corps propre en sortant de la douche, que le livreur sonne chez lui. Il ouvre la porte d'entrée, paye et part sur le canapé prendre son repas. Une idée s'impose en lui alors qu'il croque dans sa pizza, il a l'impression qu'elle s'ennuie avec lui. Peut-être qu'elle a un amant... Il ne sait pas.

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MessageSujet: Re: Terminé / A force de jouer avec le feu, on se brule. ALIKIM   Terminé / A force de jouer avec le feu, on se brule. ALIKIM EmptyVen 23 Oct - 0:43

A force de jouer avec le feu, on se brûle
Alice & Eliakim
C'est une garce. Elle le sait pertinemment mais quelque part cela l'arrange assez ces derniers temps. Elle sait que son comportement est plus que condamnable mais elle ne veut pas se contrôler. Elle ne veut pas faire cet effort. Parce que la peur lui tiraille le ventre au point qu'elle en perd le sommeil, gardant un œil sur le cadran du réveil qui se trouve près de leur lit, alors que les ronflements d'Eliakim la bercent. Mais elle ne dort pas, jamais. Elle n'arrive pas à dormir, elle n'arrive pas à se sortir toutes ces images de la tête. L'hôpital. Iseult. Maxime. La Sicile. Eliakim aussi maigre. Sa demande en mariage. Vegas. Comment sa vie avait-elle pu prendre un tel tournant ? Elle sait ce qu'elle devrait se dire : tout cela est derrière eux à présent, ils sont heureux, ils avancent. Mais elle n'est pas comme cela. Elle regarde en arrière, elle essaie de comprendre, d'apprendre de ses erreurs. Mais il ne s'agit pas uniquement d'elle à présent. Maxime était en ville. Elle avait perdu son bébé. Ils allaient emménager ensemble. Trop de choses à prendre en considération. Le temps semblait s'être accéléré. Elle était heureuse d'emménager avec Eliakim, vraiment. Mais après ? Le futur qui se profilait devant eux la terrifiait. Et quand il voudra des enfants – sans doute bientôt – que fera-t-elle ? Et s'il en venait à la tromper encore parce qu'il ne pouvait pas résister à l’enivrante et à ses sentiments pour Maxime ? Et s'il décidait qu'elle n'était pas faite pour lui finalement ? Trop de questions en suspens, et elle a peur de les lui poser. Et si apprendre qu'elle doute autant le faisait fuir ? Et s'il pensait qu'elle ne l'aimait pas à cause de cela ? Alors elle se tait, gardant ses angoisses, les laissant la ronger. Et elle sort. Chaque jour ; Ou un jour sur deux. Souvent. Beaucoup trop. Elle sort, elle boit, elle danse, elle se change les idées. Parce que de toute façon elle n'arrive pas à dormir.
Et elle lui en veut aussi. Alors qu'il rentre – tard – du travail elle ne peut pas s'empêcher de lui en vouloir. C'est injuste, elle le sait. Elle garde le silence depuis trop longtemps maintenant, elle ne peut pas lui en parler. Elle ne doit pas lui en parler. Elle a envie de sortir, et elle se rattache à cette idée, aveugle à tout ce qui l'entoure. Machinalement elle l'accueille et lui demande si sa journée s'est bien passée. « Oui et toi ? » Réponse froide, qu'elle ne relèvera pas. Il semble agacé mais elle ne veut pas en parler. Elle sort encore, et sans doute cela ne lui convient pas. Tant pis. « Je peux venir ? » Elle retient un rire, mi-moqueur, mi-agacée. Elle se lève, sur ses talons hauts, et le regarde droit dans les yeux. « C'est une soirée entre étudiantes, Elia. » Dit-elle comme si cela expliquait tout. Surtout le fait qu'elle ne voulait pas qu'il vienne. Et pourquoi ne le voulait-elle pas après tout. Elle était injuste. Une manière de lui faire payer sans doute. Une manière de se recentrer sur elle, parce qu'elle a peur de souffrir. Putain de carapace qui se mettra toujours entre eux ? Pourquoi était-elle incapable d'avoir une confiance aveugle en lui ? En eux ? sans doute parce que la dernière fois il t'a brisé le coeur. La voix en elle lui enserre l'estomac. Elle marche, prend ses affaires, et sans un mot de plus, part pour sa soirée. Connasse.
plusieurs heures plus tard

Elle a enlevé ses chaussures quand elle est arrivée dans les escaliers. Elle se tient difficilement à la rampe et aux murs pour marcher droit. Elle a un sourire débile aux lèvres, alors qu'elle tente pendant plusieurs minutes de rentrer la clés dans la serrure de la porte. Elle a bu ce soir. Beaucoup. Sans doute un verre de trop. Iseult et Catherine ont insisté pour offrir leur tournée. Alice a dû en faire de même. Et c'était sans compter sur l'arrivée soudaine de quelques amis communs. James, Zacharia, Christian. Elle avait promis à Eliakim que c'était une soirée entre filles. Mais elle n'avait pas prévu de croiser les trois garçons au Duke ce soir. Elle en a été ravie, passant la soirée à rire et à ne penser à rien. Rien de tout ce qui peut la tracasser en tout cas. Elle arrive enfin à rentrer la clé dans la serrure et rentre dans l'appartement plongé dans l'obscurité. Pas la pénombre non. Pense-t-elle sans se l'expliquer. Une lueur filtre dans l'entrée cela dit. Une lumière qui vient du salon. Se pourrait-il qu'Eliakim ne dorme pas encore ? Oups. Elle va se faire disputer. Elle lève les yeux au ciel, pose ses chaussures au sol, enlève sa veste qu'elle tente de mettre sur le porte-manteau. Mais elle est trop petite. Et n'arrive pas à viser le montant. Abandonne. Elle pose la veste sur une chaise.
Elle arrive dans le salon où la télévision est allumée, son homme devant. Fais comme si tu n'étais pas bourrée. Pense-t-elle un instant. Lucidité et prudence. Elle se relève, droite – plus ou moins – et se racle la gorge. « Chaton ? Tu ne dors pas encore. Ca ne va pas ? » Demande-t-elle lentemain pour bien articuler chaque mot. Fais comme si tu n'étais pas bourrée…
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Eliakim A. Crowlley




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MessageSujet: Re: Terminé / A force de jouer avec le feu, on se brule. ALIKIM   Terminé / A force de jouer avec le feu, on se brule. ALIKIM EmptyDim 25 Oct - 2:23

Alikim !

« A force de jouer avec le feu, on se brule. »

« C'est une soirée entre étudiantes, Elia. » Il a lâchement baissé la tête alors qu'une rougeur caractéristique de la honte envahissait ses joues. Il a l'impression d'être un gamin qui vient de se faire remballer jusqu'à sa chambre. Se sentant inutile, un peu vieux peut-être, il ne dit pas un mot alors qu'elle claque la porte d'entrée de leur appartement. Elle part, il fait sa petite vie dans son coin en pensant à sa femme qui doit sans doute boire plus que de raison à l'heure actuelle. Il se sent comme un vieux riche qui attend que sa poulette se fasse sauter dans un coin, alors que lui n'est plus capable de la satisfaire. Cela le fait rager, pire encore il aurait presque envie de lui envoyer un message en lui disant qu'elle dort dans son appartement ce soir et qu'elle devrait oublier de rentrer. Mais il n'en fait rien, mange dans son coin, sort ses chiens et enfin se pose devant la télévision. Il échange quelques sms avec Rae, partageant sa solitude et son impression de servir définitivement à rien actuellement. Son amie lui propose de se déplacer mais il manque cruellement d'envie de bouger. Alors il refuse et finalement, trouve un reportage assez intéressant qui attire son attention pour une bonne partie de la soirée. Jusqu'à ce qu'un bruit de clé se fasse entendre dans la porte, il hausse un sourcil en entendant les talons claquer au sol. Elle est ivre, il le sait. Il l'entend arriver derrière lui alors qu'il détache un peu ses yeux de l'écran de télévision.

« Chaton ? Tu ne dors pas encore. Ca ne va pas ? »
Il attrape la télécommande et éteint la télévision avant de se lever. « Insomnie. A cause de l'age, tu sais. Pas facile d'être un vieux ! » Il lui fait un sourire tellement faux qu'il se surprend lui même. Il marche jusqu'à leur chambre, attrape son coussin et un plaid dans l'armoire et revient jusqu'au salon. Là il jette son coussin sur le canapé et s'allonge. « Va dormir tu es ivre. Bonne nuit Alice. » Il sait, il sent qu'une colère sourde monte en lui. Mauvais, dévastatrice. Il tente de se maintenir et pour l'instant il réussit. Il ne veut pas se disputer avec elle, elle est ivre, elle se vexerait de toute façon alors il préfère se taire et dormir ils en parleront demain. Malgré tout Eliakim est le genre d'homme qui est plus rassurant lorsqu'il hurle. Ses colères froides et trop calmes sont mauvaises. Avant qu'elle ne parte, il lance d'une voix forte. « Tu sent le parfum d'homme. » Et ne dit plus rien. Coupé, net.

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MessageSujet: Re: Terminé / A force de jouer avec le feu, on se brule. ALIKIM   Terminé / A force de jouer avec le feu, on se brule. ALIKIM EmptyDim 25 Oct - 18:22

A force de jouer avec le feu, on se brûle
Alice & Eliakim
Elle déconne plein fer et elle le sait. Mais elle se sent comme enfermée dans une posture où elle ne sait plus comment réagir. Elle est heureuse d'être avec Eliakim, là n'est pas la question. Elle se sent terriblement bien dans ses bras, et depuis qu'elle est rentrée de Sicile leur relation n'a jamais été aussi fusionnelle. Mais quelque part au fond d'elle elle a laissé une angoisse terrible prendre le contrôle. Elle n'arrive plus à la calmer aujourd'hui. Elle ne dort plus, elle n'arrive plus à penser sans avoir constamment les mêmes questions qui lui viennent à l'esprit. Elle n'arrive pas à avancer, ou à s'amuser normalement. Elle boit jusqu'à perdre l'esprit, et danse jusqu'à ce que ses jambes lâchent. Elle s'abandonne complètement, ne sachant comment faire pour reprendre le contrôle. Elle est minable, elle le sait bien, et en plus de cela elle en devient méchante avec son homme. Inconsciemment elle le rend responsable de cette situation, alors qu'elle devrait plutôt s'invectiver dans un miroir. Mais sa fierté et sa rancoeur l'empêchent de regarder la vérité en face. Ses angoisses elle se les créait elle-même. Elle n'est pas capable d'en parler à son homme de peur de le blesser et de le perdre, mais c'est très exactement ce qu'il est en train de se passer. Eliakim s'éloigne un peu plus de jour en jour. Il est sage, restant à la maison plutôt qu'aller courir les fêtes et les soirées à la recherches de quelques compagnie comme il l'avait fait durant des années. Il était devenu l'homme qu'elle attendait de lui, mais elle était incapable de croire que cela pourrait durer. Pourquoi ? Parce que la confiance qu'elle avait en lui était ébranlé. Qu'importe ce qu'elle pouvait en dire, l'histoire avec Maxime l'avait touchée plus que de raison. Elle aimait Eliakim, de tout son être, mais elle était incapable de passer au-dessus de cela. Sans doute parce qu'ils n'en avaient jamais plus reparlé. Cette situation devenait de plus en plus critique.
Et le sommet de cette distance qui se créée entre eux, ils l'atteignirent ce soir-là. Alice rentrant ivre d'une soirée où elle avait refusé la présence d'Eliakim avec une phrase terriblement blessante. Rentrant chez elle en ôtant ses talons dans l'espoir de ne pas le réveiller, elle le trouva cependant dans le salon. « Insomnie. A cause de l'age, tu sais. Pas facile d'être un vieux ! »  N'arrivant pas à contrôler ses réactions – quand bien même elle a conscience de cette incapacité preuve qu'elle gardera en mémoire tous les détails de cette soirée – elle lève les yeux au ciel et pose ses affaires sur la table de la cuisine. « Sois pas con Elia. » Dit-elle d'une voix terriblement désabusé. Alors sans attendre son reste, elle voit son homme se lever du canapé et partir dans la chambre. Etonnée par une telle hâte, elle le regarde sans comprendre, son coeur battant à mille à l'heure dans sa poitrine.
Ca pue. Pense-t-elle alors qu'elle le voit revenir avec une couverture et un coussin. Elle est à côté du canapé, le regardant passer près d'elle sans rien lui dire de plus. Il pose ses affaires, et s'installe pour la nuit. Quant à la jeune femme elle ne sait que faire. « Va dormir tu es ivre. Bonne nuit Alice. » Elle hausse les épaules, et croise les bras. Vexée par sa remarque. Elle n'avait pas sommeil. Elle resta à côté du lit et scruta Eliakim du regard. Il était terriblement froid et cassant. Elle l'avait vu une seule et unique fois dans cet état : le soir où il avait failli la frapper… ou la violer. Elle ne le sait pas exactement. Qui peut dire ce qu'il se serait passé ce soir-là durant leur dispute ? Alors qu'il venait de découvrir qu'elle l'utilisait pour le plaisir de leurs pères. Faisant mine de l'aimer pour l'épouser et avoir le droit à sa fortune. Elle avait été sacrément salope avec lui. « Tu sent le parfum d'homme. » « Ouais. » Répondit-elle, aussi mauvaise que lui. Elle savait qu'elle ne devrait pas réagir comme cela, mais l'angoisse et la colère qu'elle avait pour lui remontaient soudainement.
Elle prend le partie de ne pas chercher plus loin, et d'aller dans la salle de bain pour se changer, se démaquiller, et se préparer à aller dormir. Elle se démaquille, se douche rapidement, et se recoiffe, avant de prendre une une culotte, et un t-shirt appartenant à Eliakim pour se reposer. Tout cela sous le regard accusateur de sa chienne. « Quoi ?  Pourquoi tu me regardes comme ca ? » Demande-t-elle, à l'animal qui finit par lui tourner le dos et rejoindre le canapé et Eliakim, se couchant au pied du canapé pour s'endormir presque aussitôt. « Génial... » Grogne la jeune femme avant de s'allonger dans le lit, tournant et virant, sans réussir à trouver le sommeil.
Après une heure elle finit par se lever. Elle commence à sérieusement décuver et la colère l'enserre à présent. Elle déboule dans le salon et se plante devant le canapé. « Je peux savoir pourquoi est-ce que tu m'en veux exactement ? Vas-y ! Dis-moi ! Portes tes couilles et fais moi les reproches qui te pousse à dormir sur ce putain de canapé ce soir !? »

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Eliakim A. Crowlley




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MessageSujet: Re: Terminé / A force de jouer avec le feu, on se brule. ALIKIM   Terminé / A force de jouer avec le feu, on se brule. ALIKIM EmptyDim 25 Oct - 22:41

Alikim !

« A force de jouer avec le feu, on se brule. »

Humilié, totalement humilié par sa femme qui l'a presque envoyé au lit sans une once de compassion, sans plus de cérémonie elle est partie à sa soirée. Le laissant seul lui et ses doutes, sa peur, ses angoisses. Si seulement il lui restait un peu de shit il ce serait fait un joint mais il n'a plus rien. Et il n'a pas la force de sortir pour trouver un dealer et lui acheter une dose. Pas l'envie non plus, il a simplement besoin de se reposer, chose qu'il n'arrivera pas à faire tant qu'Alice sera dehors. Il angoisse toujours de ne pas la savoir chez eux lorsqu'elle sort, pire encore lorsqu'ils ce sont disputés et qu'elle lui a clairement fait comprendre qu'elle ne voulait pas de lui dans sa soirée. Pire encore que le vexer, elle lui a fait de la peine ce soir. Cruelle, méchante avec lui sans qu'il ne sache pourquoi. Il est pourtant devenu l'homme qu'elle voulait, sage, patient, fidèle et sérieux. Et pourtant ça ne convient pas, elle semble le fuir plus encore. Alors oui peut-être qu'il rentre plus tard chez lui en ce moment car il sait que toute façon elle va sortir, qu'elle le fuit. Ils sont en train de tomber.

Alors qu'il lui fait remarquer qu'elle sent le parfum d'homme elle ne répond qu'un ouais vague qui le fait grincer des dents et serrer les poings. Il doit se calmer, pour son couple et seulement si il l'aime il doit se calmer sinon il va se lever et la forcer à révéler le prénom de l'homme qui l'a assez touchée pour qu'elle sente son parfum. Il se couche, Ocklahoma arrive après quelques minutes. La chienne se couche au pied du canapé alors que Summer, tout joyeux saute sur son maître et s'installe contre son ventre pour dormir. Alice part au lit sans un dernier mot, pas même un bonne nuit. Très bien, elle aggrave son cas c'est bon à savoir. Il ferme les yeux et après quelques minutes s'endort d'un sommeil de plomb, rassuré qu'elle soit là tout de même. Summer se colle plus fort à lui, il attrape son petit chien et le serre dans une étreinte protectrice. Le dernier son qui lui vient est le bruit de sa femme tournant encore et encore dans le lit, dans la chambre à côtés.

« Je peux savoir pourquoi est-ce que tu m'en veux exactement ? Vas-y ! Dis-moi ! Portes tes couilles et fais moi les reproches qui te pousse à dormir sur ce putain de canapé ce soir !? » Il se réveille en sursaut alors que sa femme hurle dans tout l'appartement. Bousculant légèrement Summer et Ockla', le professeur se lève d'un pas incroyablement lourd. Il s'assoit dans le canapé en tentant, vainement, de se remettre les idées en place. Un rapide coup d’œil à l'horloge lui assure qu'il n'a dormi qu'une heure avant que Alice ne vienne faire son sketch. « Arrête de hurler et va dormir ! » Lui répond Eliakim mais en levant le visage vers elle, il remarque qu'elle ne semble pas vouloir bouger. Les mains sur les hanches, le regard fixe. « Tiens, tu décuves ? » Demande le professeur, revanchard. Finalement il marche jusqu'à la cuisine et attrape une bouteille d'eau, il l'ouvre et prend deux bonnes gorgées. Il repose la bouteille et en se tenant au comptoir, il regarde sa femme. « Tu as été infecte tout à l'heure. Tu m'as traité comme un pauvre con juste bon à rester à la maison, attendant que sa poulette ne rentre enfin à la maison. Tu étais où ? Avec qui ? Tu sent le parfum d'homme et la seule chose que tu trouves à me dire c'est ouais ? » Il s'arrête, la regarde. « Tu te tais. Je parle ! » Crie Eliakim alors en voyant ouvrir la bouche pour protester. Serrant les mains jusqu'à ce que ses jointures deviennent blanches, il ne la lâche des yeux une seule seconde.

« Comme tu dis je porte mes couilles. Voila où est le problème, tu me fuis, tu fuis notre maison et la vie que nous devrions construire ensemble. Tu sors tous les soirs et les rares fois où tu es avec moi, c'est à peine si j'ai ton attention. Alors oui je rentre plus tard car en ce moment je bossais sur une thèse, afin de la terminer. J'espère que tu seras enchantée de savoir que ma réunion de ce soir c'est bien passée. Ha non tu n'en savais rien pardon, je n'arrive plus à t'avoir une minute pour moi pour te parler ! » Il marche d'un coup vers la table basse du salon et attrape les deux réservations. « Voila ce que je comptais t'offrir ce soir si seulement tu avais passé une heure avec moi avant de t'enfuir. Un week-end de cinq jours dans un SPA pour nous détendre, je sais comme ton sevrage aux médicaments est difficile. Je voulais prendre soin de toi et... Tu m'as rembarré. » Il est triste maintenant, il baisse la tête et d'une voix pleine de résolution, il murmure. « Tu n'es pas prête pour une vie à deux. Je ne sais pas pourquoi, mais tu me fuis. Tu sembles m'en vouloir de quelque chose... Je suis tout ce que tu voulais, un homme fidèle, droit. Je ne regarde plus ailleurs, j'évite Maxime, il n'y a que toi. Et toi tu rentres en sentant le parfum d'un autre homme. C'est qui ? » Il lève vers elle un regard plein de larmes mais en colère également. « James ? Zacharia ? Mervi ? Qui t'a touché ? Tu m'as trompée c'est ça ? »

© Chieuze

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MessageSujet: Re: Terminé / A force de jouer avec le feu, on se brule. ALIKIM   Terminé / A force de jouer avec le feu, on se brule. ALIKIM EmptyMar 27 Oct - 15:03

A force de jouer avec le feu, on se brûle
Alice & Eliakim
« Arrête de hurler et va dormir ! » NON. Certainement pas. Elle reste devant lui, les mains sur les hanches, lui signifiant bien qu'elle ne partirait pas. Pas cette fois. Tantôt sous le coup de la stupeur, de l'alcool et de la colère elle avait préféré fuir. Mais pas cette fois. Cette fois elle reste, qu'importe qu'elle vienne de le réveiller ou non. Elle n'arrive pas à trouver le sommeil, elle ne trouve jamais le sommeil. Elle reste des heures entières dans le lit, l'angoisse lui saisissant la gorge, et elle réfléchit, elle repense à tout ce qu'ils ont traversé, à tout ce qu'ils se sont promis. Aux cris, aux disputes, à la violence qui jaillissait constamment entre eux. Et ce calme soudain dans une relation qui promettait de ne jamais pouvoir exister. Et pourtant ils étaient là, jouant le parfait petit couple comme s'il ne subsistait aucun problème entre eux. Avec le temps, les soirées, Alice fuyait de plus en plus cette avenir, et Eliakim n'arrivait pas à comprendre cela. Elle le savait. Elle était horrible. Mais elle n'arrivait pas à passer outre. Le manque de sommeil et l'angoisse la rendaient terriblement abjecte. « Tiens, tu décuves ? »  demanda-t-il d'une voix mauvaise et moqueur, mais elle n'en fit pas cas, et croisa les bras sur sa poitrine, l'observant attentivement. Il se leva et passa à côté d'elle pour rejoindre la cuisine. « Apparemment. » Répondit-elle, tout aussi revancharde que lui. Tout aussi violence et méchante ne serait-ce que dans sa manière de lui parler. Elle se tourne vers lui, mais ne bouge pas. Elle sent l'angoisse, la colère et la tristesse lui prendre les entrailles. Cette histoire va mal finir, elle le sait bien. Mais elle ne peut plus se taire. Elle a besoin qu'il lui dise ce qu'il a sur le coeur. Quitte à ce qu'il lui dise qu'il a comprit, qu'elle n'est pas celle qu'il pensait, qu'il ne veut plus d'elle. Non. Tout sauf ça.
Elle sert les dents alors qu'il prend une bouteille et en boit deux gorgées avant de se tourner vers elle. Elle se rend compte alors que sa bouche et pâteuse et qu'elle a soif. Mais elle ne bouge pas, enserrée par le regard froid de son homme.  « Tu as été infecte tout à l'heure. Tu m'as traité comme un pauvre con juste bon à rester à la maison, attendant que sa poulette ne rentre enfin à la maison. Tu étais où ? Avec qui ? Tu sent le parfum d'homme et la seule chose que tu trouves à me dire c'est ouais ? » Elle prend la critique en pleine gueule sans broncher. Après tout elle lui a dit où elle était, et avec qui. Avec Iseult et Catherine. Elles sont allées passer une soirée au Duke. Rien de plus. Enfin, rien qu'il ne doive savoir. Mais, sans baisser le regard, le toisant d'un air prétentieux et impériaux, elle va pour lui répondre, ouvrant la bouche pour le mettre au pied du mur.  « Tu te tais. Je parle ! » Elle sursaute face à son ordre, et décide de le suivre. Elle remarque ses jointures blanches, la colère qui monte en lui. Terrible, violente. Et soudainement elle regrette de ne pas s'être tue. Elle sait comment il est quand la colère prendre le dessus. Il est presque impossible de le calmer. Et leurs disputes finissent rarement autrement qu'avec une gifle ou un bleu. Ils sont tous les deux des êtres téméraires, et cruels. Surtout quand ils sont en souffrance. Elle le sait. Elle se tait. Elle le toise toujours du regard, et attend.

« Comme tu dis je porte mes couilles. Voila où est le problème, tu me fuis, tu fuis notre maison et la vie que nous devrions construire ensemble. Tu sors tous les soirs et les rares fois où tu es avec moi, c'est à peine si j'ai ton attention. Alors oui je rentre plus tard car en ce moment je bossais sur une thèse, afin de la terminer. J'espère que tu seras enchantée de savoir que ma réunion de ce soir c'est bien passée. Ha non tu n'en savais rien pardon, je n'arrive plus à t'avoir une minute pour moi pour te parler ! » Elle ne baisse pas le regard, quand bien même la honte lui saisit le coeur. Il a raison, elle le fuit, elle fuit ce quotidien depuis des mois. Outre la disparition effective d'Aaron, le départ d'Iseult – quant bien même elle est revenue en début de semaine – et sa rupture avec Eliakim l'ont fragilisé. Elle s'est soudainement retrouvée seule. Loin de tout ceux qui comptaient pour elle, loin de tout ceux qui forment les piliers de sa vie. Dans le vide, tombant jusqu'à toucher le fond, la drogue pour seule moteur. La drogue, les sorties, l'alcool, la fête. Eden Winchester comme guide dans ce gouffre ténébreux dont elle semble être Charon faisant traverser les âmes. Alice s'était perdue, fourvoyée, incapable de remonter à la surface. Et à présent elle a peur d'être dépendante à nouveau de lui. S'il partait que deviendrait-elle ? Si ca ne marchait pas entre eux ? S'il la trompait encore ? Que serait-elle ? A quoi serait-elle réduite. Refusant l'idée d'être abandonnée encore elle préfère fuir. Une manière de ne pas s'attacher, alors que son coeur appartient entièrement à Eliakim. Et elle le sait. Une manière d'oublier, de ne pas y penser. Elle sort, elle boit, elle s'oublie. Elle n'arrive pas à se dire qu'elle a tord. C'est ce dont son corps et son être à besoin pour ne pas que l'angoisse l'emporte. Il travaille, elle n'a pas à lui en vouloir de cela. Elle s'en fiche à vrai dire, elle n'arrive pas à y accorder autant d'importance qu'elle devrait. Enfoirée.
Tout à coup il s'approche, et va vers la table du salon pour lui brandir deux billets. Elle reste impassible. « Voila ce que je comptais t'offrir ce soir si seulement tu avais passé une heure avec moi avant de t'enfuir. Un week-end de cinq jours dans un SPA pour nous détendre, je sais comme ton sevrage aux médicaments est difficile. Je voulais prendre soin de toi et... Tu m'as rembarré. » Touchée. Elle sent ses yeux devenir humide, mais elle ne pleure pas. Son corps ressent toutes ses émotions avec une violence inouïe, mais elle ne baisse pas le regard, elle l'affronte, elle n'a pas à s'en vouloir. Elle n'a pas à s'en vouloir d'avoir peur. Fear is mind-killer. Quand est-ce qu'elle a arrêté d'affronter ses peurs ? Quand est-ce qu'elle est devenue aussi frileuse ? Cela ne lui ressemble pas vraiment. En réponse à son silence il baisse les yeux, et tout à coup il semble ravagé par une tristesse intense. Elle ne bouge pas, toujours à trois mètres de lui. Son corps tremble tant la colère et la rage monte en elle. « Tu n'es pas prête pour une vie à deux. Je ne sais pas pourquoi, mais tu me fuis. Tu sembles m'en vouloir de quelque chose... Je suis tout ce que tu voulais, un homme fidèle, droit. Je ne regarde plus ailleurs, j'évite Maxime, il n'y a que toi. Et toi tu rentres en sentant le parfum d'un autre homme. C'est qui ? » Il est tout ce qu'elle voulait. Il joue la comédie pour la rendre heureuse ? Jusqu'à quand ? Jusqu'à ce qu'il croise à nouveau le chemin de Maxime ? Ou d'un autre homme, ou d'une femme qui lui fera tourner la tête et qu'il succombera à ses anciens démons ? Pourra-t-il rester cet homme droit durant le restant de sa vie ? Et pourquoi maintenant ? Pourquoi un tel changement ? Elle va pour lui demander, pour prendre la parole à son tour. Elle n'est pas dupe. Elle ne croit pas à tout cela. Elle est prête à s'engager, à être parfaitement honnête avec elle-même et avec lui. Et lui l'est-il vraiment ? Est-il vraiment capable d'être lui-même pour être heureux avec elle ? Mais elle est arrêtée par sa voix, colérique, et froide, alors qu'il s'approche d'elle. Sa posture immense n'effraie pas la jeune femme qui garde son regard dans le sien. « James ? Zacharia ? Mervi ? Qui t'a touché ? Tu m'as trompée c'est ça ? »
Il pleure. Il est en colère. Et elle part dans un rire sinistre, et moqueur. Terriblement cruel. Froid et sarcastique. « Je ne t'ai jamais trompé, moi. » Dit-elle, détachant chaque mot. Mauvaise. Froide. Le regardant droit dans les yeux, lui signifiant bien que malgré les mois passés elle n'a jamais réussi à vraiment accepter ce qu'il s'est passé. « C'est à mon tour maintenant ? » demande-t-elle tournant les talons pour prendre la bouteille à son tour et en vider la moitié du contenu avant de la poser sur le bar. Elle a réussi à ravaler la vague d'émotions qui était sur le point de la submerger. Elle inspire profondément. Elle ne veut pas se laisser aller à la colère et dire des choses qu'elle ne penserait pas. Elle a besoin de garder le contrôler sur elle-même. Mais c'est peine perdue. Elle se tourne vers Eliakim et le toise avec toute sa rancoeur.

« Tu as fuis le premier,il y a six mois. Tu as retrouvé Maxime et tu m'as oublié. Nous étions fiancés. J'attendais ton enfant. Nous avions un avenir, nous avions des projets ! » Dit-elle, le ton de sa voix montant de plus en plus au fur et à mesure qu'elle parlait, les souvenirs lui revenant comme des flashs terribles et enflammés. « Et aujourd'hui qu'est-ce qui a changé !? Maxime est de retour à Oxford ! Tu ne m'en parles pas, mais je sais que tu es au courant ! Et qu'est-ce qui changera le jour où tu ne pourras pas l'éviter ?! Dis le moi Elia ! Regarde moi dans les yeux et avoue que tu me tromperas encore ! Que toutes tes belles paroles disparaitront ! Que je n'existerai plus ! Que tout cela n'existera plus !? » Dit-elle en s'approchant de lui, le défiant de dire la vérité, le défiant de lui avouer tout cela. Elle pleurait de rage et de peur sans même s'en rendre compte. Elle avait peur, parce qu'elle pouvait le perdre à tout moment et elle le savait.
« Iseult est partie. Aaron a disparu. Oliver est loin de moi depuis un an. Et toi tu m'as abandonnée. Je me suis retrouvée seule ! Je n'avais plus personne à qui me raccrocher, sauf Angelus ! Je suis revenue pour toi, et durant des semaines on a ignoré tout cela mais Putain ! Qu'est-ce qui a vraiment changé aujourd'hui ?! Qu'est-ce qui me dit que tu resteras cette fois ?! Qu'est-ce qui me dit qu'on est prêt tous les deux ?! Combien de temps avant que tu ne me demande de t'épouser ? Ou de te faire un enfant ? Et si je refusais Elia ? Tu partirais, tu m'abandonnerais encore. Et je suis terrifiée. J'angoisse, je ne dors plus, je n'arrête pas d'y pensais constamment et c'est en train de me tuer. » Dit-elle, le regardant droit dans les yeux, plus désespérée et angoissée que profondément en colère à présent. « Quand je sors, que je bois, que je danse, j'oublie tout cela. J'arrête d'y penser, et ça me fait un bien fout. Je sais que je fuis. Je sais que je ne devrais pas. Je sais que j'ai tord mais … J'arrive plus à maitriser l'angoisse. Elle ne me quitte plus à présent. Elle est tout le temps là. Dés que je te regarde je me pose cette putain de question : Quand est-ce qu'il m'échappera encore… ? » Avoua-t-elle, les larmes ayant pris le dessus à présent. Elle l'avouait, cette peur qui la rongeait depuis des semaines. Elle n'arrivait pas à croire qu'il ait pu changé et soit fier de ce changement. Pas si ce n'était pas lui. Pas s'il allait à l'encontre de ce qu'il voulait, ou ce qu'il était. D'expérience elle savait que cela ne pouvait pas bien finir. « Je veux emménager avec toi. Je veux faire ma vie avec toi. Mais je ne veux pas que tu te forces à être quelqu'un d'autre. Tu es un homme droit, fidèle oui… Mais est-ce que c'est réellement ce que tu es Eliakim ou est-ce que tu vas à l'encontre de tes envies ? Est-ce que tu te forces à l'être pour me faire plaisir … ? Tu finiras par m'en vouloir, et je le refuse. Je veux que tu sois heureux. Je veux que tu restes toi-même. Alors dis moi maintenant : est-ce que tu es sure que c'est avec moi que tu veux être ? » Demanda-t-elle, sachant qu'il avait à présent leur vie entre ses mains. Leur avenir. Qui ne sera jamais de tout repos. Qui ne sera jamais simple. Mais qui pourrait être si parfait. Parce qu'elle l'aime. A présent. Elle était prête à tout entendre.
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MessageSujet: Re: Terminé / A force de jouer avec le feu, on se brule. ALIKIM   Terminé / A force de jouer avec le feu, on se brule. ALIKIM EmptyMar 27 Oct - 17:33

Alikim !

« A force de jouer avec le feu, on se brule. »

Il pensait avoir tout réussi depuis le retour d'Alice, évitant les faux pas et les mauvais actes pour ne pas se planter encore une fois. Il voulait juste tout réussir, être parfait pour elle et se montrer sous son meilleur jour. Elle le rend meilleur, plus responsable et moins comme un adolescent en rut qui se laisse guider par ses instinct. Il se rend compte maintenant qu'il c'est totalement planté, en entendant le rire faux de sa femme alors qu'il lui demande si elle l'a trompée. Sa réponse lui glace le sang, il baisse la tête encore une fois, pris en pleine faute. Elle sait comment le rabaisser encore et encore, juste en lui disant cela. Juste en lui parlant de sa tromperie, unique tromperie alors qu'ils étaient ensemble déjà à l'époque. Il comprend que rien n'effacera son geste, ni les mots doux, ni même une vie à deux. Il peut faire tout ce qu'il veut, tout ce qu'il peut, elle ne lui pardonnera jamais vraiment. Elle lui demande si c'est à son tour, il hoche la tête alors qu'elle fuit vers la cuisine pour prendre quelques gorgées d'eau également. Il tremble encore de rage, quelques larmes perlent aux coins de ses yeux, il pleure sans pouvoir se contenir. De fatigue, de peur, d'angoisse, de tout cela mélangé qui pourrait le faire péter un plomb mais non, il se calme. Il ne veut pas lui faire peur pire encore, il a déjà failli la frapper une fois. Il préférerait mourir plutôt que de la menacer encore. « Tu as fuis le premier,il y a six mois. Tu as retrouvé Maxime et tu m'as oublié. Nous étions fiancés. J'attendais ton enfant. Nous avions un avenir, nous avions des projets ! » Alors qu'il la regardait bien en face, pour la seconde fois il baisse la tête. Triste, tellement triste qu'il n'ose même plus relever la tête vers elle. Elle le rabaisse, comme elle fait avec tout le monde.

« Et aujourd'hui qu'est-ce qui a changé !? Maxime est de retour à Oxford ! Tu ne m'en parles pas, mais je sais que tu es au courant ! Et qu'est-ce qui changera le jour où tu ne pourras pas l'éviter ?! Dis le moi Elia ! Regarde moi dans les yeux et avoue que tu me tromperas encore ! Que toutes tes belles paroles disparaitront ! Que je n'existerai plus ! Que tout cela n'existera plus !? » Il n'a pas le temps de lui répondre, de dire quoi que ce soit que déjà elle l'invective d'une autre attaque. Elle ne l'écouterait pas de toute façon, il le sait d'avance. « Iseult est partie. Aaron a disparu. Oliver est loin de moi depuis un an. Et toi tu m'as abandonnée. Je me suis retrouvée seule ! Je n'avais plus personne à qui me raccrocher, sauf Angelus ! Je suis revenue pour toi, et durant des semaines on a ignoré tout cela mais Putain ! Qu'est-ce qui a vraiment changé aujourd'hui ?! Qu'est-ce qui me dit que tu resteras cette fois ?! Qu'est-ce qui me dit qu'on est prêt tous les deux ?! Combien de temps avant que tu ne me demande de t'épouser ? Ou de te faire un enfant ? Et si je refusais Elia ? Tu partirais, tu m'abandonnerais encore. Et je suis terrifiée. J'angoisse, je ne dors plus, je n'arrête pas d'y pensais constamment et c'est en train de me tuer. » Il lit toute l'angoisse sur le visage de sa femme, cela lui arrache un frisson, ne sachant comment la calmer et surtout la rassurer. « Quand je sors, que je bois, que je danse, j'oublie tout cela. J'arrête d'y penser, et ça me fait un bien fout. Je sais que je fuis. Je sais que je ne devrais pas. Je sais que j'ai tord mais … J'arrive plus à maitriser l'angoisse. Elle ne me quitte plus à présent. Elle est tout le temps là. Dés que je te regarde je me pose cette putain de question : Quand est-ce qu'il m'échappera encore… ? » Il la voit pleurer, sans pour autant oser la prendre dans ses bras. Alors il reste là, à la regarder s'expliquer, hurlant telle une furie. « Je veux emménager avec toi. Je veux faire ma vie avec toi. Mais je ne veux pas que tu te forces à être quelqu'un d'autre. Tu es un homme droit, fidèle oui… Mais est-ce que c'est réellement ce que tu es Eliakim ou est-ce que tu vas à l'encontre de tes envies ? Est-ce que tu te forces à l'être pour me faire plaisir … ? Tu finiras par m'en vouloir, et je le refuse. Je veux que tu sois heureux. Je veux que tu restes toi-même. Alors dis moi maintenant : est-ce que tu es sure que c'est avec moi que tu veux être ? »

Il s'assoit dans le canapé, refusant d'être face à elle comme si elle était son ennemie. Loin de sa posture agressive il se prend la tête entre les mains et s'accorde quelques secondes pour souffler un peu. « Lorsque nous nous sommes mis ensemble c'était dans la peur de te perdre, la peur de me perdre également pour toi. Mon père, Burberry, c'était un mélange qui a fait naître beau de haine entre nous. Notre couple n'avait aucune base solide, nous sortions de six années de douleur et de tromperies. Pour moi, oui je sais ! Maxime... A été une façon de me faire sentir libre, une forme de sans-attache auquel je n'avais pas besoin. Tu as perdu notre bébé... Cet enfant a été conçu dans la douleur et la haine, nous ne serions pas restés ensemble même si tu avais accouché. Il y avait trop de non-dits dans notre couple. Tu m'aurais détesté de t'avoir mise enceinte alors que rien entre nous n'était construit. » Il s'arrête et lève les yeux vers elle. « Lorsque tu es partie j'ai compris tout l'amour que j'avais pour toi. En retard oui, je sais. A ton retour... J'ai essayé d'être parfait. Je ne me force pas, je suis seulement amoureux de toi et je ne vois que toi. Je ne regarde plus les autres... Il n'y a que toi. Et encore une fois tu doutes de moi, tu me balances mes erreurs au visage alors que depuis deux mois je suis le parfait... Fiancé, petit ami et même mari. Je ne sais même pas ce que je suis à tes yeux. Tu dis m'aimes... Alice tu n'as que de la haine pour moi lorsque je t'entends me cracher encore et encore que je t'ai trompé. » Il se lève, mal dans sa peau d'un coup. Il ne se sent pas bien, sa tête lui tourne, il a une violente migraine qui naît. Du mal à respirer aussi... « Tu n'étais pas prête pour tout ça. Je suis désolé pour tout... Mais si nous voulons construire quelque chose, nous devrions arrêter de nous balancer encore et encore nos erreurs. Je t'ai trompée... Arrête de me le dire à chaque fois que tu peux. Pour notre enfant... Je ne sais pas quoi te dire. Je ne te quitterais pas si tu ne veux pas d'enfant encore, si tu ne veux pas emménager... » Il s'arrête, son cœur lui fait de plus en plus mal, il a du mal à respirer et voit tout tourner. « J'me sent pas bien. » Déclare le professeur avec une légère angoisse dans la voix. Il se rassoit dans le canapé en se tenant le torse, là où son cœur bat bien trop vite.

Pendant plusieurs secondes il souffle, tente de se calmer et de reprendre un rythme cardiaque normal, mais une dernière phrase qu'il s'entend prononcer lui déclenche définitivement une crise d'angoisse violente. « Je veux être avec toi. Mais je ne suis pas sur que tu le veuilles... Nous devrions annuler cette histoire de maison, afin que tu réfléchisses. » Son cœur se serre violemment, quelques larmes coulent de ses yeux. Ses pires angoisses lui sont balancées en plein visage.

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MessageSujet: Re: Terminé / A force de jouer avec le feu, on se brule. ALIKIM   Terminé / A force de jouer avec le feu, on se brule. ALIKIM EmptyMer 28 Oct - 17:16

A force de jouer avec le feu, on se brûle
Alice & Eliakim
Elle se rend compte que dans ses mots perlent une haine irascible qu'elle ne soupçonnait pas. Depuis quand était-elle en colère à ce point ? Depuis quand détestait-elle Eliakim de tout son être ? Etait-ce véritablement lui qu'elle détestait dans cette histoire ? Il était facile de le rendre responsable de tous ses maux, mais dans la réalité elle avait sa part de responsabilité qu'elle refusait de voir. Après tout si Eliakim était parti dans les bras de Maxime une année auparavant ce n'était que le résultat de six années d'humiliation et de refus. De dégout de lui-même, de ces sentiments qu'ils ressentaient l'un pour l'autre, et de cette prétention qui la caractérisait tant. Eliakim avait été la première victime de sa cruauté, de ses manipulations, de ses sentiments. Elle ne pensait pas que l'amour pouvait être aussi cruel et pourtant c'était bien le cas et elle le comprenait aujourd'hui.
Depuis qu'elle était enfant elle avait un côté romantique très prononcé. Le fait est qu'elle avait toujours pensé qu'un jour elle rencontra un riche héritier, ou un homme qui comprenait son monde, et la manière dont il fonctionnait. Peut être un alter ego, quelqu'un qui lui ressemblait. Elle avait imaginé rencontrer un homme prêt à lui faire ses quatre-cent volonté. Elle l'aurait rendu fou d'elle - ou alors il l'aurait été par la force des choses car elle était l'amour de sa vie - ils se seraient mariés. Il lui aurait offert une maison immense, et ils auraient eut deux enfants magnifiques. Lui aurait été un homme riche totalement épris de sa femme et elle aurait été une femme d'affaire éminemment respectée dans son domaine. Elle avait toujours imaginé les choses comme cela. Mais la vie se passe rarement comme on le désire. Cependant elle aurait pu tomber sur pire. Aujourd'hui alors qu'Eliakim était en passe d'être l'homme qu'elle avait toujours attendu elle se rendait compte d'une chose : ce n'était pas l'homme de ses rêves qu'elle voulait, c'était Eliakim. Avec tous ses putains de défauts qui la rendaient folle. Elle s'en voulait. Depuis des années elle l'avait détruit, le réduisant à néant, le mettant plus bas que terre. Jusqu'à ce qu'aujourd'hui il soit parfaitement celui qu'il devrait être pour lui plaire. Mais elle voulait l'homme fou et adolescent qui l'avait faite tombée amoureuse. Putain de gamine capricieuse qui ne sait jamais ce qu'elle veut. Elle s'en veut, terriblement. Elle se déteste pour les années d'humiliation, pour l'avoir envoyer bouler, pour l'avoir détesté, et pour l'avoir fait se détester lui-même. Aujourd'hui elle n'était que haine et colère. Résultat d'année où elle avait préféré se fourvoyer plutôt que d'accepter ce que la vie lui offrait. Salope.

Et il est conscient de cette colère, elle le voit dans son regard alors qu'elle est en train d'hurler contre lui. Il est blessé par ses mots, par sa colère. Elle s'arrête, posant l'ultime question. Et déjà elle entend sa réponse : « Tu n'es pas celle que je pensais Alice. Il vaudrait mieux que tu partes. » Alors soit. C'est ce qu'elle ferait. Restant interdite une instant elle aurait appelé sa chienne, prit son sac, et avec un dernier regard vers l'homme de sa vie elle serait partie - puisque tel aurait été son souhait. Sans doute quelques semaines après aurait-elle entendu dire que lui et Maxime s'étaient retrouvés, qu'ils formaient à présent un couple unis et heureux. Maxime l'aurait aidé à se retrouver, à redevenir lui-même, et à soigner les blessures qu'Alice lui aurait infligé durant toutes ses années. Ils auraient été heureux, s'entendant parfaitement bien tous les deux. Peut être auraient-ils finis par envoyer chier leurs familles respectives, s'enfuyant d'Oxford pour faire leur vie ailleurs. Se mariant peut être ? Adoptant un enfant. Les années de souffrance derrière eux. Et Alice ? Elle serait devenue la plus belle enflure d'Oxford, se laissant aller à la débauche et à la luxure pour oublier qu'elle n'était qu'une garce. Jusqu'à se faire tuer, ou mourir dans les bras de morphée, suite à une prise massive de Médicaments.
Mais Eliakim ne fit pas cette décision. Il lui tourna le dos et retourna s'assoir sur le canapé. Alors qu'il se mit à parler elle s'approcha pour l'écouter. « Lorsque nous nous sommes mis ensemble c'était dans la peur de te perdre, la peur de me perdre également pour toi. Mon père, Burberry, c'était un mélange qui a fait naître beau de haine entre nous. Notre couple n'avait aucune base solide, nous sortions de six années de douleur et de tromperies. Pour moi, oui je sais ! Maxime... A été une façon de me faire sentir libre, une forme de sans-attache auquel je n'avais pas besoin. Tu as perdu notre bébé... Cet enfant a été conçu dans la douleur et la haine, nous ne serions pas restés ensemble même si tu avais accouché. Il y avait trop de non-dits dans notre couple. Tu m'aurais détesté de t'avoir mise enceinte alors que rien entre nous n'était construit. » Il avait sans doute raison, mais c'était douloureux de l'admettre. Comme évidemment, Maxime était une réponse - comme l'avaient été les autres amants et maitresses d'Eliakim - face à l'agression et aux tromperies d'Alice. Leur couple n'avait pas de socle solide. Ils ne s'étaient jamais fait confiance. L'évidence la frappa soudainement. Comment Eliakim pouvait-il avoir confiance en elle aujourd'hui ? Il ne l'avait pas, sinon pourquoi pensait-il qu'elle le trompait, qu'elle lui mentait ? Et elle ne pouvait pas croire qu'il pouvait rester fidèle. Parce qu'ils ne se faisaient pas confiance. Terrible évidence qui ébranler tout ce qu'elle pensait être l'amour. Elle ne pouvait pas l'aimer comme elle le voulait si elle ne pouvait pas s'endormir à côté de lui sans imaginer qu'il rêvait d'un autre. Et vice-versa. Quant à leur enfant, cela n'avait jamais permis de garder un couple. Ils seraient sans doute déjà séparé en outre, et l'enfant vivrait entre la haine de ses deux parents. Ce n'est pas ce qu'elle voulait pour son enfant, et pour la première fois depuis sa fausse-couche elle comprit que ce n'était pas cela qu'elle voulait. Qu'elle n'avait pas à pleurer ce passé, dont la perte de l'enfant était le summum. Elle n'avait pas à penser qu'elle avait fait une erreur en partant, ou qu'elle aurait dû rester. Au contraire. Tout cela avait été pour le mieux. Aujourd'hui ils avaient une seconde chance. Tout cela devait rester derrière eux. Elle devait arrêter d'y penser. « Lorsque tu es partie j'ai compris tout l'amour que j'avais pour toi. En retard oui, je sais. A ton retour... J'ai essayé d'être parfait. Je ne me force pas, je suis seulement amoureux de toi et je ne vois que toi. Je ne regarde plus les autres... Il n'y a que toi. Et encore une fois tu doutes de moi, tu me balances mes erreurs au visage alors que depuis deux mois je suis le parfait... Fiancé, petit ami et même mari. Je ne sais même pas ce que je suis à tes yeux. Tu dis m'aimes... Alice tu n'as que de la haine pour moi lorsque je t'entends me cracher encore et encore que je t'ai trompé. » Elle était à présent face à lui, alors qu'il était assis sur le canapé. Il parlait à coeur ouvert, et elle comprit ce qu'il voulait dire.
Quand elle était partie ils étaient morts tous les deux, à leur façon. Dans la drogue, l'anorexie, les cauchemars, le refus de vivre. Mais lorsqu'elle était revenue, quelque chose avait changé. Ils avaient changé tous les deux. Ils étaient toujours eux, mais différents. Plus adultes; Prêts à présent à vivre ensemble et à s'aimer comme ils le devaient. Elle devait juste laisser ses craintes derrière elle, et elle le comprit à présent. Elle se sentait stupide, incapable de grandir. Terrifiée à l'idée de grandir, de devenir adulte. De devenir mère à son tour. Elle le voulait, mais comment le pourra-t-elle ? Elle était touchée, parce que c'est exactement lui, l'Eliakim qu'elle voulait, qu'elle rêvait d'avoir depuis toujours. Un homme qui la regardait elle, mais qui restait profondément lui-même. Il n'osait pas faire les choses, peut être, mais c'était des choses minimes : sortir, boire, faire la fête, courir nu dans le Parc de L'université. Des choses stupides. De peur de faire un faux pas et qu'elle le juge mal. De peur qu'elle réagisse stupidement comme elle venait de le faire. Tortionnaire, elle faisait du mal à l'homme qu'elle aimait, parce qu'elle l'aimait. Crétine. Stupide Alice.

Il releva vers elle un regard plein de larmes et le coeur de la jeune femme se serra. Elle avait une telle révélation soudainement qu'elle n'arrivait plus à bouger. Elle se sentait stupide, mais tout ce qu'elle lui avait dit devait sortir. Il avait besoin de savoir que c'était en elle. Mais en l'avouant elle l'exorcisait. Elle mettait tout cela derrière elle pour pouvoir avancer avec lui aujourd'hui. Parce qu'elle écoutait des mots qu'elle rêvait d'entendre depuis des semaines. Et qu'il ne lui avait encore jamais dit. Le réalisait-il ? Il venait de lui ouvrir la porte d'un avenir qu'elle désirait ardemment, alors qu'elle ne le pensait même pas. Elle voyait aujourd'hui l'homme qu'il était. Il avait survécu au pire. Il était mort et il était revenu plus adulte et amoureux que jamais. Magnifique. « Tu n'étais pas prête pour tout ça. Je suis désolé pour tout... Mais si nous voulons construire quelque chose, nous devrions arrêter de nous balancer encore et encore nos erreurs. Je t'ai trompée... Arrête de me le dire à chaque fois que tu peux. Pour notre enfant... Je ne sais pas quoi te dire. Je ne te quitterais pas si tu ne veux pas d'enfant encore, si tu ne veux pas emménager... » Elle inspira profondément, se rendant compte qu'elle retenait sa respiration depuis un moment maintenant. Elle pleurait à chaude larmes. « J'me sent pas bien. » Inquiétude, directe, soudaine. Elle plongea vers lui et agenouillée devant lui elle lui signifia qu'elle était là. Elle le regardait. Il se tordait de douleur un instant, touchant son coeur. NON ! NON ! NON ! Pas ca ! Eliakim reste avec moi ! Elle ne pouvait pas le perdre ! Pas alors qu'elle venait de comprendre tant de choses. Pas alors qu'elle était prête à grandir et à assumer ses choix. Pas maintenant. Putain de destin ! Laisse mon homme ! « Je veux être avec toi. Mais je ne suis pas sur que tu le veuilles... Nous devrions annuler cette histoire de maison, afin que tu réfléchisses. » Elle fit non de la tête et lui caressa la joue, toujours agenouillée devant lui. Il avait sa main sur le coeur, mais elle ne s'en formalisait pas. Elle était à l'origine de ce mal qui le rongeait n'est-ce pas ? Alors elle devait le soigner. « Je ne m'étais pas rendu compte... De tout cela. On a changé Eliakim. On n'est plus... les mêmes qu'il y a six mois, et je ne m'en étais pas rendu compte. Excuse moi... » Dit-elle. Elle n'avait plus du tout les effets de l'alcool. Elle avait décuvé d'un coup, et elle parlait d'une voix douce à présent, comme si sa révélation l'avait calmée d'un coup et rendu plus sage. « Tu es ... Exactement celui que j'aime. Plus que cela. Tu es l'homme de ma vie... Je veux de cette vie avec toi mais ça me fait peur. J'ai peur de grandir. J'ai peur de la nouveauté. J'ai peur de tout ces temps-ci...» Dit-elle en baissant le regard.
Elle avait pris les mains d'Eliakim dans les siennes et les caresser distraitement. Elle pleurait toujours, mais ses sanglots s'étaient taris. Elle disait au revoir à son ancienne elle. A son ancienne vie. A ses angoisses, à ses peurs. A tout ce qui la freinait. A tout ce qui l'avait empêché d'aimer Eliakim six ans plus tôt. « Tu as raison. Nous n'étions pas prêt il y a six mois. Il y avait trop de ... manipulation, de jeu, de mensonge entre nous. Je le comprends à présent avec une ... lucidité terrible. Même Maxime je... Je comprends. Tu en as eut besoin. Tout comme il m'a fallut Eden pour ne pas sombrer... Pour me souvenir de qui j'étais. » Dit-elle, partageant avec lui ses pensés. Ayant mal aux genoux, elle s'assit en tailleur, toujours devant lui, tenant toujours ses mains, elle avait le regard perdu dans le vague. « Nous sommes morts. Nous nous sommes perdus définitivement. Et la vie nous offre cette seconde chance. Tu as raison. Ce passé entre nous doit rester cela : du passé. Je n'ai pas le droit de te lancer tes erreurs passées à la figure. Parce que ... Ce ne sont plus les tiennes. C'était un autre Eliakim. C'était un autre homme et je ne m'en étais pas rendue compte...»  Dit-elle en tournant le regard vers lui. « On doit apprendre à se faire confiance. Je crois que ... Nous ne nous étions jamais fait confiance avant, et notre couple ne peut pas avancer sans cela. Est-ce que tu me fais confiance Elia ? »  Demanda-t-elle avec un petit sourire, caressant tendrement la joue de son homme. « Partant sur une nouvelle base. Je te fais confiance. Et je crois en nous. » Dit-elle à la manière d'une promesse.
Mais quelque chose n'allait pas, elle le voyait bien, et elle s'inquiétait, regardant son visage figée, et sa respiration hiératique. « Qu'est-ce qui ne va pas Elia ? Tu... As mal au coeur ? Je dois appeler les secours ? Qu'est-ce qu'il se passe ? » Demanda-t-elle en tentant de garder son calme comme elle le pouvait : difficilement.
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MessageSujet: Re: Terminé / A force de jouer avec le feu, on se brule. ALIKIM   Terminé / A force de jouer avec le feu, on se brule. ALIKIM EmptyVen 30 Oct - 20:55

Alikim !

« A force de jouer avec le feu, on se brule. »

Il frissonne d'une horreur absolue alors qu'elle lui parle de cette vois glaciale, cassante comme du verre fin tombant au sol. Il n'ose pas la regarder de peur de ce qu'il va trouver, un regard aussi froid que son regard, des yeux qui lancent des éclairs et même un sentiment qu'il ne veut pas accepter, de la haine. Alice le déteste, il c'est dit cela souvent ces derniers temps. Elle ne le détestait pas lorsqu'ils couchaient ensemble sans rien attendre. C'était du désir, peut-être de la tendresse oui mais ils ne sont pas allés jusqu'au stade de la haine. Depuis qu'il lui a avoué ses sentiments, il a l'impression que tout se met entre eux. Comme si même le destin s'opposait à ce qu'ils soient ensemble, une façon de leur faire comprendre que Alice et Eliakim seront bien plus heureux séparé. Il refuse cette idée, il l'aime tellement. Il ne veut pas la quitter, il ne veut pas céder à cette idée qui lui murmure que depuis qu'il est en couple officiellement avec elle, tout va de travers malgré ses efforts. Et dieu sait que des efforts il en a fait mais ce n'était pas assez apparemment, il ne sait plus quoi faire. Depuis qu'elle est revenue il c'est forcé à changer, devenir un homme droit qui ne voit et ne veut que sa femme. Il ne se force pas, lassé d'une voie de débauche il veut simplement se poser et profiter de ce moment de paix que la vie lui offre. Mais Alice ne voit pas les choses comme lui, pour preuve cette fuite qu'elle opère depuis qu'elle est revenue. Il c'est forcé à ne rien dire, pensant qu'elle se calmerait toute seule. Qu'elle aurait simplement besoin de voir ses amies, faire la fête et qu'elle finirait au bout d'un mois par revenir prés de lui, s'excuser et enfin ils repartiraient du bon côtés avec une belle maison, leurs chiens, leurs chats et leur vie à construire véritablement.

Il se rend compte ce soir que tout explose dans ses mains sans qu'il ne puisse recoller les morceaux. Il est triste, déçu, totalement au fond du trou en se rendant compte que tout n'était pas si parfait. Peut-être un peu égoïste et idiot de croire que tout s'arrangerait sans forcer, il réalise que non. Rien n s'arrangera sans qu'ils ne fassent des efforts l'un comme l'autre. Son cœur sans doute trop faible à cause des drogues, d'une vie d'excès, de cigarettes et d'un trop plein de stress, semble lâcher l'affaire et bat de plus en plus vite comme si il tirait la sonnette d'alarme. Eliakim s’assoit sur le canapé en posant sa main sur son cœur, là où précisément il bat bien trop vite. Angoisse. Ce n'est pas la première fois que cela arrive, mais ce n'était pas aussi violent. Il a peur, sans savoir pourquoi ni même l'expliquer, il a peur de la réaction d'Alice qui pourrait lui mettre le coup fatal. Entendant sa voix éteinte lui demander si elle ne veut pas annuler l'achat de leur maison, Alice refuse d'un signe de tête ce qui a pour don de calmer un peu son homme. Elle s'excuse de ne pas avoir vu qu'ils avaient changés, il hoche la tête et pose doucement son visage sur sa main alors qu'elle le câline. Soupirant d'aise il se laisse bercer par ce geste d'une extrême douceur. « Tu es ... Exactement celui que j'aime. Plus que cela. Tu es l'homme de ma vie... Je veux de cette vie avec toi mais ça me fait peur. J'ai peur de grandir. J'ai peur de la nouveauté. J'ai peur de tout ces temps-ci...» Il ouvre les yeux et la regarde. « J'ai peur aussi. Que tu te rendes compte que tu ne veux pas de cette vie et que tu partes, m'abandonnant définitivement. Mais pour toi je veux prendre le risque... Tu en vaux la peine. » Elle pleure, du bout des doigts il vient effacer les larmes sur ses joues. « Tu as raison. Nous n'étions pas prêt il y a six mois. Il y avait trop de ... manipulation, de jeu, de mensonge entre nous. Je le comprends à présent avec une ... lucidité terrible. Même Maxime je... Je comprends. Tu en as eut besoin. Tout comme il m'a fallut Eden pour ne pas sombrer... Pour me souvenir de qui j'étais. »

Oui il en a eu besoin, heureusement qu'ils avaient chacun leur bouée de secours. « Nous sommes morts. Nous nous sommes perdus définitivement. Et la vie nous offre cette seconde chance. Tu as raison. Ce passé entre nous doit rester cela : du passé. Je n'ai pas le droit de te lancer tes erreurs passées à la figure. Parce que ... Ce ne sont plus les tiennes. C'était un autre Eliakim. C'était un autre homme et je ne m'en étais pas rendue compte... On doit apprendre à se faire confiance. Je crois que ... Nous ne nous étions jamais fait confiance avant, et notre couple ne peut pas avancer sans cela. Est-ce que tu me fais confiance Elia ? » Il hoche vivement la tête. Bien-sûr qu'il lui fait confiance, il lui confierait sa vie. « Partons sur une nouvelle base. Je te fais confiance. Et je crois en nous. » Il lui sourit, pourtant son cœur bat toujours aussi vite. Il a toujours mal au cœur et surtout, sa respiration est difficile. Elle lui demande si elle doit appeler les secours, il lui fait non de la tête. Il n'a pas besoin de finir aux urgences encore ce soir, il en a assez de voir des médecins qui lui disent comment gérer sa vie. « Sans doute crise de panique. Je dois avoir le cœur fragile... Ca va aller. » Sourit le professeur en fermant les yeux et en se laissant aller en arrière dans le canapé. Il prend Alice contre lui, aussitôt il sent le calme revenir dans son esprit et se diffuser dans ses veines. « Dis moi ce qui te fait peur, là où nous sommes allés trop vite. Parle moi. Je suis ton mari, je peux tout entendre. » Murmure le professeur en l'embrassant sur le front, tendrement.

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MessageSujet: Re: Terminé / A force de jouer avec le feu, on se brule. ALIKIM   Terminé / A force de jouer avec le feu, on se brule. ALIKIM EmptySam 31 Oct - 20:53

A force de jouer avec le feu, on se brûle
Alice & Eliakim
Le constat de l'absence de confiance entre eux la fait frémir d'une horreur terrible. Comment n'avait-elle pas pu s'en rendre compte plus tôt ? Ils se connaissaient depuis tant d'années, ils couchaient ensemble depuis tout aussi longtemps, mais jamais au grand jamais ils n'avaient eut à se faire confiance. Les choses avaient été si perverses entre eux durant six ans, comment auraient-ils pu se lancer dans une relation sérieuse du jour au lendemain. Alice ne donnait pas facilement sa confiance aux autres. Les personnes à qui elle confierait sa vie se comptaient sur les doigts d'une main : Iseult, son père, Oliver. Point. Elle se rendait compte qu'Eliakim ne faisait plus vraiment partie de cette catégorie. Sans doute son homme ne lui fera-t-il jamais du mal d'une manière volontaire, mais ils n'arrêtaient pas de se blesser, et cela avait rendu la jeune femme terriblement méfiante, à la limite de la cruauté. Animal blessé, Alice avait dû mal à être au côté de l'homme qu'elle pensait être son bourreau. Forcée de constater qu'elle s'était terriblement fourvoyée. En réalité elle était son propre ennemi et sa seule source de souffrance. Si elle avait été moins obtus et si elle avait écouté son coeur dés le départ ils n'en seraient pas là aujourd'hui. Sans doute Eliakim n'aurait pas la maturité qu'il a gagné aujourd'hui, et elle ne serait pas la jeune femme accomplie – mais aussi remplie d'orgueil – qu'elle se targuait d'être à présent. Mais ils auraient pu être heureux. Peut être. Jamais ils ne le sauront.
Pour l'heure elle devait arrêter de le fuir, craignant de souffrir encore, craignant de ne pas être à la hauteur ou de le perdre. Elle était stupide et elle le savait, son comportement inquiétait son homme plus qu'autre chose. Mais comme souvent quand il s'agissait d'Eliakim Alice réagissait de la pire des façons qu'il soit. Parce que son coeur, son corps et son être entier la poussaient à se laisser aller à l'aimer. La dernière fois qu'elle avait écouté son âme plutôt que sa raison elle en avait été si meurtrie qu'elle s'était perdue elle-même. Craignant de faire les mêmes erreurs elle avait fermé les yeux surtout ce qui avaient changé depuis leurs retrouvailles. Ils n'étaient définitivement plus les mêmes, et elle devait le voir à présent. « J'ai peur aussi. Que tu te rendes compte que tu ne veux pas de cette vie et que tu partes, m'abandonnant définitivement. Mais pour toi je veux prendre le risque... Tu en vaux la peine. » Elle le regarda droit dans les yeux et sa franchise l'émue. Elle était si stupide, enfant, de ne pas lui parler quand elle allait mal, quand elle doutait, quand elle ne savait pas quoi faire. Peut être devrait-elle allait voir un psy finalement, afin d'exorciser tout ce qu'il s'était passé durant la précédente année. Espérant simplement qu'ils pourront être heureux à présent. Couple démentiel, comme ils auraient dû l'être dés le départ. Elle savait que lorsqu'ils étaient ensemble ils étaient incroyablement complémentaires. Sur la même longueur d'ondes, ils se comprenaient sans avoir à se parler, et s'écouter sans même prononcer un mot. Un regard suffisait bien souvent pour qu'ils sachent, réagissant comme il le devait pour que l'autre trouve le réconfort dont il avait besoin. Quand est-ce qu'elle avait arrêté de le regarder dans les yeux ?
Elle s'en voulait à présent pour cette situation, mais se sentait soulager aussi. Elle s'était fourvoyée elle le comprenait à présent, et elle comprenait aussi qu'elle ne devrait pas tant douter de son homme. Eliakim était l'homme qu'elle attendait depuis toujours. Il était devenu cet homme en souffrance, en se détruisant, en se reconstruisant. Comme elle. Il ne jouait pas, il ne jouait plus à présent. Ils étaient dans la vraie vie, dans une réalité qu'ils voulaient combattre et affronter ensemble. Et c'était terrifiant. Pour l'heure elle espérait être à la hauteur, ne pas le décevoir, ne pas le perdre. Elle rit un court instant de la situation. Il craignait de la perdre s'il n'était pas l'homme qu'elle attendait. Elle craignait de le perdre en pensant qu'il se forçait à être cet homme. Peut être que finalement le pire de tout pour eux c'était leur manque de confiance personnelle. Le drame du siècle sans doute. Elle devait retrouver confiance en elle, l'évidence qu'elle était la femme qui convenait à Eliakim, et qu'aucune autre ne lui arrivait à la cheville. Elle sourit. Elle pourrait sans doute retrouver cette confiance-là.

Inquiète alors que son homme se touchait le coeur, elle vint contre lui. « Sans doute crise de panique. Je dois avoir le cœur fragile... Ca va aller. » Il refusait d'appeler les secours, mais elle était tendue. Qu'est-ce qu'il se passait ? « Le coeur fragile ? Qu'est-ce que … Ca implique ? » Demanda-t-elle, peu au fait de tout ce qui pouvait toucher à la médecine. Tant qu'elle le pouvait Alice avait toujours éviter les médecins et les hôpitaux. Quand elle avait un rhume ou mal à la gorge elle attendait que cela passe. Elle ne faisait jamais cas des symptômes de la grippe sauf si elle était allongé avec de la fièvre, incapable de bouger, et elle était ravie de ne s'être jamais rien cassée. Elle n'avait même pas eu l'appendicite. Une chose qui désespérait d'ailleurs Eliakim, bien trop inquiet au sujet de la santé de sa femme. Mais alors que son homme semblait dire que son coeur avait un problème, la jeune femme ne pouvait être qu'inquiété, se rappelant que les médecins étaient toujours les pires patients. Eliakim ne savait pas prendre des médicaments jusqu'au terme donné par les médecins. Il ne savait pas prendre soin d'un poignet foulé, et sans doute n'irait-il voir un médecin pour son coeur que lorsqu'il y sera contraint. Une chose qui agaçait Alice. Mais ce soir elle ne dira rien de plus. Elle ne voulait pas aggraver son état.
Elle se laissa aller contre lui, ravie de retrouver sa proximité et cette intimité. « Dis moi ce qui te fait peur, là où nous sommes allés trop vite. Parle moi. Je suis ton mari, je peux tout entendre. » Devait-elle vraiment tout lui dire ce soir ? Alors que son coeur s'emballait bien trop vite ? Elle ne voulait pas aggraver son état, et quant bien même il lui disait vouloir tout entendre. Elle inspira profondément se posant elle-même ces questions. « J'ai peur qu'on ne fasse pas les choses comme il faut… Qu'on fasse les mêmes erreurs. Je veux qu'on prenne notre temps. Je suis heureuse d'emménager avec toi. Et cette maison c'est un nouveau départ… Je veux profiter de chaque instant avec toi. Je ne veux plus faire d'erreurs, et je veux… je voudrais… te rendre enfin heureux. » DIt-elle en souriant, se hissant vers lui pour l'embrasser. « Peut être que tu devrais te reposer chéri… ? Tu veux pas… revenir dans la chambre pour qu'on se repose ? » proposa-t-elle.
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MessageSujet: Re: Terminé / A force de jouer avec le feu, on se brule. ALIKIM   Terminé / A force de jouer avec le feu, on se brule. ALIKIM EmptyDim 1 Nov - 22:49

Alikim !

« A force de jouer avec le feu, on se brule. »

Plus douce, tendre, il comprend qu'elle est calmée et nul doute que toute goutte d'alcool a sans doute quitter son corps maintenant. Il sourit, rassuré de la voir aussi douce avec lui. Alors qu'il s'assoit confortablement dans le canapé elle vient se coller à lui, respirant son odeur en calant sa tête dans son cou. Eliakim vient caresser ses longs cheveux ondulés en l’embrassant sur le front, rassuré d'avoir sa femme à nouveau pour lui. Mettre les choses à plat, il n'y a que ça qui fera tenir leur couple après tout ce qu'ils ont vécus. Les trahisons, la peur, les pleurs ont fragilisés Alice et Eliakim qui craignent toujours de tomber sur un os, pire de perdre l'autre et de le voir partir avec des bras qui eux ne les auront pas fait souffrir. Jamais Eliakim pourra supporter de voir sa femme dans les bras d'un autre homme, plus parfait et tendre que lui même peut-être. Elle est sienne, sa femme, son épouse. Et avant qu'un autre ose la lorgner, il sera sans doute mort et enterré. « Le coeur fragile ? Qu'est-ce que … Ca implique ? » Il tourne son visage vers elle maintenant qu'il est calmé et que son cœur bat plus doucement. « Sans doute la drogue et le sevrage trop intensif. Mon cœur est peut-être fragilisé, je ne sais pas. J'irais voir un médecin en début de semaine. » Cardiaque. Le mot s'impose dans son esprit alors qu'elle se hisse vers ses lèvres pour l'embrasser. Il sait que le médecin lui dira de prendre soin de lui, d'éviter le stress et les situations angoissantes. Mais il n’écoutera pas, comme toujours. Eliakim est un homme qui se couche tard pour travailler, dort peu car son esprit tourne à plein régime la plupart du temps. Son cœur est mis à rude épreuve il le sait, sa vie n'a pas toujours été facile et plus tard son cœur lui en fera payer le prix.

« J'ai peur qu'on ne fasse pas les choses comme il faut… Qu'on fasse les mêmes erreurs. Je veux qu'on prenne notre temps. Je suis heureuse d'emménager avec toi. Et cette maison c'est un nouveau départ… Je veux profiter de chaque instant avec toi. Je ne veux plus faire d'erreurs, et je veux… je voudrais… te rendre enfin heureux. » Il sourit avant de l'embrasser. « Je suis heureux. Nous... Parlerons de l'éventualité d'avoir un enfant plus tard d'accord ? Prenons notre temps pour s'aimer, profiter... Faire le deuil. » Il comprend maintenant qu'il lui a mis la pression concernant les enfants, en parlant trop souvent d'avoir un bébé et d'être parent. Elle n'est pas prête, sans doute toujours en deuil de son enfant. Il le comprend, lui aussi a beaucoup de mal. « Peut être que tu devrais te reposer chéri… ? Tu veux pas… revenir dans la chambre pour qu'on se repose ? » Il hoche la tête et se lève en invitant sa femme à en faire de même d'un geste de la main. Il marche jusqu'à la chambre et s'allonge, prenant son épouse contre lui. « Je t'aime. » Murmure Eliakim en s'endormant.

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