Hot & Inceste / Si seulement j'avais su qui tu étais !

Si seulement j'avais su qui tu étais !
Iosef & Liloo
Danser. Elle a une terrible envie de danser. Danser jusqu'au bout de la nuit. Se faire offrir quelques verres pas de beaux inconnus, les draguer, peut être même terminer la soirée en charmante compagnie. Elle a envie de s'amuser, comme toutes les adolescentes qu'elle pouvait croiser dans son bureau. QUi pourrait croire qu'elle a déjà vingt-huit ans ? Qui pourrait croire qu'elle est fiancée et qu'elle va bientôt se faire passer la bague au doigt ? Qui pourrait croire que Liloo Gonzales est une adulte ? Sans doute autant des garçons ou des filles qu'elle ramène de ses fins de soirées. Enfin, depuis l'arrivée de Maxime chez elle elle préfère passer la nuit dans des hôtels, par écart pour son fiancé. Elle l'adore, ce n'est pas le problème, mais leur mariage n'est pas vraiment un engagement amoureux. Et pour l'heure, la jeune femme compte bien encore profiter de sa liberté de mouvement. Surtout en ce qui concernait la danse à l'horizontale. Amoureuse du sexe, complètement nymphomane et assumant ce désire qui brûle constamment en elle, elle cherche constamment à assouvir ses désirs. Insatisfaite, sans arrêt en demande de plus, de sensation, d'expérience, elle semble incapable de se calmer. Depuis ses dix-huit ans elle connaît un amour inconsidéré pour le vice et l'excès. C'est sans doute pour cela qu'elle a choisi ce sujet pour sa thèse. L'excès, l'amour de l'excès, ou son fantasme. L'idée que l'on se fait d'une vie faite d'excès en tout genre. D'amour, de sexe, d'alcool, de drogue, d'argent. L'idée que l'on se fait d'une vie où il n'y a de limite que par l'imagination et les désirs de l'individus. S'imaginer un jour avec la possibilité de faire tout ce dont on a envie ? Vertige d'une existence où les limites sont fixées par les lois et les règles. La morale. Mais est-ce que la morale ne peut pas être achetée par les titres et l'argent ? La preuve en était de ces clubs : le Riot et le Posh. Les enfants des familles les plus riches et les plus influentes du pays se battaient pour être intégrés à ces sociétés pseudo-secrètes. En être membre c'est s'assurer le plus beau des avenirs, certes, mais c'est surtout s'assurer d'être au-dessus des lois et de la morale. Alors quand on a l'argent, les titres et le pouvoir, est-ce qu'on ne perd pas l'esprit ? Jusqu'où va l'humanité de ces gens-là ? Liloo sourit. Elle adore étudier ces adolescents. Parce qu'ils n'ont aucune humanité.
Inspirant profondément, elle sort de sa douche, et cherche dans son dressing une robe pour la soirée. Maxime est avec des amis ce soir si elle a bien compris. Elle l'a prévenu qu'elle ne serait pas là, et que si elle ne rentrait pas de la nuit il ne devrait pas s'inquiéter. Prévenant et attentionné son ami – pour ne pas dire meilleur ami, ou protecteur – lui avait demandé d'être prudente. De ne pas rentrer avec n'importe qui, et surtout de ne pas accepter de sucette de n'importe qui. Attendrie par la manière d'être de son fiancé elle lui avait promis d'être sage et lui avait conseillé de profiter de sa soirée. Elle avait le sentiment que durant des années Maxime avait été enfermé dans un jeu de rôle, façonné par les désirs et les ambitions de ses parents. Le marier avec elle faisait parti d'un plan pour pouvoir profiter de la fortune florissante des Gonzales. Elle le savait. Il le savait. Toute la famille était au courant. Le fait de recevoir le titre de Langlais par ce mariage réjouissant les Hispaniques qui en avaient assez d'être vu comme les parias du Tout Londres. Il faut dire qu'une famille aussi métissée cela imposée une sorte de crainte. Délirante. Mais outre tout ce tapage et cette manipulation, Liloo s'était promis d'offrir à Maxime une liberté dont il semblait cruellement manquée. Elle ne l'enfermerait pas dans ce mariage, lui demandant de jouer les maris parfaits en tout temps. Ils joueront leurs rôles devant la population. Ils le devront. Mais elle veut le voir heureux. Elle veut le voir amoureux. Et si ce n'est pas d'elle alors ce sera de quelqu'un d'autre.

En outre, elle n'était pas prête à laisser tomber sa propre liberté de mouvement. Egoiste, la jeune femme vivait au rythme des fêtes depuis huit ans. Elle n'allait pas s'arrêter en si bon chemin. Elle décida donc de sortir ce soir. Sasha était prise, mais elle n'en avait cure. Peut être qu'elle pourra croiser Yani en chemin, et elle en serait plus que ravie. Elle adore son ami, un véritable bout-en-train. Et sans doute le seul canon de tout Oxford avec lequel elle n'a pas couché. Elle n'a pas couché avec Sasha – en tout cas elle n'en garde pas le souvenir quant bien même elles se sont réveillées nues l'une à côté de l'autre plus d'une fois – mais ne perd pas espoir. Pour l'heure, si elle a envie de passer la soirée en joyeuse compagnie elle doit se faire désirable. Elle relève ses longs cheveux noirs en une queue de cheval. Elle a les cheveux noirs et fins de sa mère : le côté asiatique. Avec les yeux bridés. Pour ce qui est de son côté hispanique on le retrouve sans doute dans son déhanché et sa faculté à bronzer rapidement. Et à s'enflammer. Aussi. Surtout. Elle décide de mettre une robe noire, courte, à bustier. Qui met en valeur sa poitrine, et laisse apparente une grande partie de ses jambes. La ceinture enserre sa taille fine. Elle accompagne la robe de talons aiguilles. Pour terminer elle met des boucles d'oreilles pendantes, et se maquille avec du fare à paupières sombres et un rouge à lèvres voyant. Prête à sortir, désirable, elle prend une pochette avec ses affaires dedans : ses clés et son portable, et se lance à la rencontre de la vie nocturne d'Oxford.

Pour une fois elle se rend au Duke. Elle aime bien cet endroit, même si parfois il lui semble un peu trop chic . Elle entre sans demander son reste, altière, le regard hautain, et un sourire coquin glissé au gars qui surveille l'entré. Il la connaît bien. Plus que bien même. Le monde s'amasse déjà à l'intérieur du lieux, et un rapide coup d'oeil dans l'assemblée permet à Liloo de remarquer qu'aucun de ses amis proches n'est là. Dommage. Et tant mieux. Elle n'aura personne pour lui faire la morale ou l'empêcher de s'amuser ce soir. Elle décide de se rendre directement au bar pour commander une boisson, et se retrouve assise à côté d'un grand gars. Blond. Musclé. Un dos à bander. Terrible. Elle s'assoit à ses côtés, regardant ses faites et gestes. Il semble envoyer un sms, agacé, fulminant dans son coin. Le serveur vient lui demander ce qu'il veut, avant de se tourner vers Liloo. Même question. « Un Bloody Mary S'il te plait. Et tu mettras le verre de ce beau gosse sur ma note. » Dit-elle d'une voix chaleureuse, guillerette, avant de se tourner vers le bellâtre. Espérant avoir attiré son attention par ce biais. « C'est la première fois que je te vois dans le coin. Un mec aussi canon je t'aurai repéré avant. Tu mérites que je t'offre un verre. Et une danse aussi... » Dit-elle, franche et directe. Avec un air séducteur, sourire charmeur, regard lubrique. Que le jeu commence.

Si seulement j'avais su qui tu étais !
Iosef & Liloo
Quelque part dans son fort intérieur Liloo sait qu'elle le connaît. Elle ne saurait dire d'où mais le sentiment de déjà vu ne la quitte pas vraiment. Elle s'en fiche, cela dit, elle n'en a cure alors que les effets de l'alcool l'étreignent déjà, la faisant rire fort et parler directement. Le masque social qu'elle porte à l'accoutumé s'efface petit à petit et elle redevient cette petite fille née à Cancun, et grandissant auprès d'une bande d'amis d'un milieu modeste qui lui apprennent à se satisfaire de ce qu'elle a, et surtout à profiter de chaque instant de l'existence sans se poser plus de question et de problème. La jeune fille était née dans une famille déjà riche. Sa mère héritière d'une fortune immense, et son père un entrepreneur de géni, elle ne peut pas se plaindre d'avoir manqué de quoi que ce soit. Que ce soit au niveau de sa fortune – entre autre – ou de ses voyages, de sa culture, des langues. Elle avait toujours pu avoir ce qu'elle désirait, qu'elle le demande ou non. La vie lui souriait, et elle en était ravie. Elle avait grandi à Cancun, à Los Angeles, avait passé son adolescence à Londres, et deux années d'études en Chine. Sans compter tous les voyages qu'elle avait pu faire au cours de sa vie juste pour le plaisir. Il n'y avait pas un pays dans ce monde qu'elle n'ait pas foulé. Et depuis ses quinze ans, elle avait à coeur de gouter chaque particularité de ces pays. Devenue une passionnée des relations humaines elle avait un carnet où elle inscrivait les nationalités de ses partenaires, et les noter. Salope, garce, au coeur de pierre, mais au corps chaud qui se donnait à ceux qui la convoitait, et faisait en sorte d'obtenir ceux qu'elle voulait. Liloo n'était pas quelqu'un qui se laissait enfermer par des qu'en-dira-t-on ou des rumeurs. Elle s'en moquait, vivant sa vie comme elle l'entendait. Rien de plus.
Depuis qu'elle était à Oxford elle goutait à une liberté totale. Loin de ses parents, il lui suffisait de réussir ses études pour leur plaire, et le reste du temps elle était libre de ses mouvements. Mais les rumeurs et la réputation qui l'entouraient suffisait à ce que ses parents finissent par s'inquiéter. Ils venaient de la fiancer à un homme qu'elle connaissait terriblement bien et qu'elle appréciait sans pouvoir en tomber amoureux. Maxime était un homme charmant, un amant attentionné et passionné. Certes. Mais il n'était certainement par l'homme de sa vie, et l'idée romanesque qu'elle se faisait de l'amour venait de lui être enlevé. Elle en revenait à une conception purement utilitaire du mariage, et après quelques semaines à bouder ses parents elle avait décidé que ce n'était pas le pire finalement. Maxime avait le titre de noblesse qui lui manquait pour être la femme accomplie qu'elle voulait être. Et elle avait la fortune qui manquait au Langlais. Du reste, elle était sûre qu'elle et Maxime pourront vivre en bonne intelligence, sans interdire à l'autre d'être heureux selon ses propres règles.

Et pour l'heure ce qui rendait Liloo heureuse c'était de pouvoir faire ce qu'elle voulait sans se soucier des conséquences. Tous les soirs elle sortait dans les lieux branchés ou modestes d'Oxford, à la rencontre de ceux qui l'entouraient. Ce soir-là elle découvrit un homme qui l'attirait autant par son physique que par son charisme, et n'hésita pas avant de venir près de lui pour lui offrir un verre, démarrant la discussion avec son aplomb naturelle.  « C'est la première fois que je viens ici. » C'est terrible de constater qu'un dépravé s'étonnera toujours de la tenu de ceux qui savent vivre normalement sans s'envoyer en l'air avec quelqu'un de différent chaque soir. La jeune femme ne peut pas cacher sa surprise en découvrant que le bellâtre vient en ce lieu pour la première fois, tant elle est habituée à s'y retrouver régulièrement – pour ne pas dire souvent. « Merci pour le verre ! » Elle sourit, et prend sa bière pour lui signifier que c'est avec plaisir. « A ta première fois alors. » Dit-elle en l'invitant à trinquer avec elle. Elle boit ensuite la moitié de sa boisson. Avant cela elle s'était déjà faite offrir quelques verres, et elle sent que sa tête est en train de lui tourner. Elle arrêtera après la bière.
Etrangement, si la jeune femme aime sortir, coucher avec n'importe qui, ou danser jusqu'au bout de la nuit, elle n'est pas du genre à aimer oublier ses soirées. Elle boit jusqu'à ce que l'alcool fasse son effet et arrête avant de perdre totalement conscience de ses actes. Toujours sur le fil, toujours en équilibre. Elle en profite pour compliment ce bel inconnu sur son physique plus que prometteur. Voir carrément sexy. « Je te retourne le compliment. Si tu viens souvent ici, je serais bien obligé de venir plus régulièrement. » Elle hausse un sourcil entendu, comme si ce qu'il venait de lui promettre tenait de soit. Il ne pouvait pas en être autrement, quand on goute à Liloo on ne peut plus s'en détacher. Une drogue, follement douce et dépravée, mais toujours souriante et à l'écoute. Voilà comment se voyait la jeune femme.
Terminant son verre il se leva sur une musique aux rythmes langoureux. Une musique hispanique qui lui rappelle sa ville d'origine. Elle adorait aller dans les quartiers mexicains de Los Angeles, pour danser dans les restaurants. Elle était très douée pour les danses sensuelles, comme la salsa ou le tango. Une terreur, mais jamais elle n'avait dansé cela à Oxford. Peut être que c'était le moment de montrer de quoi elle était capable. Alors, prenant la main de ce bel inconnu, elle le suivit sur la piste de danse. « Tu m'avais demandé une danse non... ? » Elle acquiesce en silence, alors qu'il la fait tourner pour se coller à son dos, commençant à bouger contre elle. Elle répond langoureusement en faisant bouger ses hanches contre celle du bellâtre, au rythme langoureux de la mélodie. Rapidement, la jeune femme saisit les deux mains de son compagnon pour les mettre sur son corps, le faisant sentir les mouvements de son corps. Elle se mouve sur la musique, à la manière d'une flamme, contre le corps de cet homme qui lui donne terriblement chaud. Jamais un homme ne l'avait mise dans un tel état aussi vite. Et elle adore cela, elle s'en nourrit, elle en devient folle.
Se tournant vers lui, elle met sa main sur sa nuque, et l'approche de son visage. Elle embrasse sa joue, dansant toujours terriblement serrée contre lui. Elle sourit, face à son petit effet. Leurs jambes s'entremêlent, mais la jeune femme mène la danse à présent, l'invitant à bouger contre elle. Sa bouche vers vers le cou du bellâtre, sentant son parfum qui lui semble familier sans qu'elle puisse l'expliquer. Sans doute était-elle enivrée, rien de plus. Elle se laisse aller durant cette danse qui dure une éternité dans l'esprit de la jeune femme.
Rien n'était meilleur que la danse pour rapprocher deux êtres, elle en avait la preuve une fois encore. Presque avait-elle l'impression qu'ils étaient en train de faire l'amour sur la scène, tant leur corps bougeaient en rythme et en harmonie l'un avec l'autre. Mais alors que les dernières notes se font entendre et qu'une nouvelle chanson se faite entendre, elle reste contre lui, remontant sa bouche jusque son oreille. « T'es un excellent danseur dis-moi… Et tu as un coup de hanche… A damné un saint. » Dit-elle avant de se mettre à rire, et de reculer, laissant ce bellâtre pour danser sur la musique plus commerciale qui était en train de passer. Elle avait envie de s'amuser, sans se prendre la tête. Ne se demandant pas comment il s'appelait, qui il était, ce qu'il faisait dans la vie. Elle ne cherchait pas le grand amour, elle cherchait l'amusement, le sentiment de liberté, et si c'était avec un bon amant ce n'était que meilleur. Pour l'heure elle avait envie de danser, alors entama de l'allumer, montant sur une estrade non loin où une barre verticale lui laissait la possibilité de montrer ses talents en pool dance…

Si seulement j'avais su qui tu étais !
Iosef & Liloo
La danse est ce qui fait tenir le monde, aux yeux de Liloo. Elle se souvenait d'un cours de Littérature durant lequel son professeur avait déliré sur la notion d'Eros et de danse pendant trois heures d'affilé. Un des meilleurs cours de Lettres qu'elle avait suivi du reste. L'idée générale c'est que suite au Chaos, le temps et l'Eros avaient conçu l'univers tel que nous le connaissons. Si Gaia - la terre - Ouranos - le ciel - et Chronos - le temps - avaient formé la terre, l'Eros lui était à l'origine de tous les mouvements que l'on y trouve. Que ce soit la rotation autour du soleil, ou autour de son propre axe. Que ce soit le fait d'aller en avant. Que ce soit l'attirance ou la révulsion envers quelqu'un. Tout venait d'Eros. Et les hommes, conscient de ces mouvements constants, ont su les traduire à travers la danse. La danse, c'est un mouvement entre l'attirance et la révulsion, entre l'attraction et la timidité. Le tango était sans doute la danse la plus érotique en ce sens. Le fait de constamment balancer entre le désire qui consume et le rejet sensuelle.
Liloo adorait danser, depuis qu'elle était enfant. Elle avait prit des cours de danse de salon quand elle était entrée dans l'adolescence, et elle se révéla être assez douée. Elle avait le sens du rythme et assez de souplesse pour essayer de figures compliquée. Mais elle n'écoutait jamais ce qu'on lui demandait de faire, et c'est sans doute pour cela que son professeur décida de la virer du cours au final. Pipelette, la jeune femme n'en faisait qu'à sa tête, même si les pas lui venaient presque naturellement. Sa mère disait que c'était à cause des origines hispaniques de son père. Ce dernier disait que c'était grâce à la génétique asiatique de sa mère qui lui conférait un corps souple. L'un dans l'autre elle y avait trouvé son compte. Et des années après elle dansait encore.

La drague c'était une activité sociale de plus en plus répandue, et de plus en plus abjecte. Faire boire une fille jusqu'à ce qu'elle soit assez saoule pour coucher avec n'importe qui était - semble-t-il - entrer dans les coutumes et les manières de faire des hommes d'Oxford. Une chose que Liloo refusait d'accepter. Pour elle, le meilleur moyen de savoir si un homme est un bon amant c'est de le faire danser. Et avec ce bel et grand inconnu on ne peut pas dire qu'elle soit déçue. L'amenant sur la piste de danse, elle se laissa guider contre lui, jouant contre ses hanches pour le rendre fou. Et il le lui rendait bien. Eros faisait son travail, l'attraction et la tension sexuelle montant déjà d'un cran alors qu'elle se tourna pour le féliciter. C'était agréable de trouver un homme qui aimait danser, et le faisait divinement bien. « Tu n'as encore rien vu d mon déhanché... » Haussement de sourcil appréciateur, elle sent que cette soirée va être plus intéressante qu'elle ne l'aurait pensé au final. Joueuse, excitée par la perspective d'allumer cette homme, elle se laisse envahir par la frénésie de l'instant et monte sur une estrade pour quelques pas de pole dance.
En se retournant elle voit son beau blond partir pour retrouver le bar. Qu'importe, elle est bien décidée à l'allumer comme elle le peut. Jouant avec la barre, sur une chanson techno lancinante, elle laisse aller contre la barre, laissant percevoir la musculature de son corps fin. Déhanchement, elle tourne autour de la barre, allant contre, à la manière de quelques strip-teaseuse. Et c'est sans doute pour cela que bientôt elle est entourée d'hommes qui siffle en la voyant faire. Amusée, excitée par la situation, la jeune femme n'hésites pas à faire son show jusqu'à la fin de la chanson. Descendant de son piédestal, elle est embarquée dans une danse plus ridicule avec un homme en sueur tant la chaleur dans la pièce était insupportable. Quelque peu dégoutée, la jeune femme tente de le repousser gentiment dans un premier temps, mais le fourbe lui prend la main et se colle à elle pour danser contre son corps. « Lâche moi ! » Crie-t-elle en se tournant vers lui. Le regard plus froid et froncé. « Oh ! Fais pas ta prude, pas avec le show que tu nous as offert poupée. » Elle lève les yeux au ciel. Evidemment, il y aura toujours un homme pour se croire plus intéressant et privilégié que les autres. Un homme pour croire qu'une femme qui danse est une femme en chaleur qui rêve de se faire sauter par le premier mec qui oserait passer. Grand scoop, elle aime choisir ses amants. Et lui ne faisait pas partie de la liste. Mais, sarcastique et cruelle, la jeune femme lui sourit, se colle à lui, et la main sur sa bite en érection, elle enfonce son ongle là où une bosse téméraire déforme son jean. « Pas ce soir, Crétin. » Elle se détourne, sous un salope haineux, avant de retourner au bar pour demander : « Un shoot de Vodka, je te pries. » Un sourire, et voila que le barman aussi lui fait les yeux doux, amusé par le spectacle qu'elle a pu lui offrir. Elle prend son shoot, et rejoint le beau blond de tantôt, avec une mine boudeuse. « Tu m'as abandonné sur la piste de danse. J'espère que tu as apprécié le spectacle même de loin. » Dit-elle avec un sourire ravi sur le visage. Elle offre de trinquer avec lui avant de vider son verre d'une traite, le posant sur le bar. « Ca te dit quelques shooters avant d'entamer le deuxième round de notre danse de tout à l'heure ? »  Proposa-t-elle en haussant le regard, plus sensuelle.

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Iosef & Liloo
Liloo c'est une tarée. Ce n'est pas le genre de demoiselle qui se laisse marcher sur les pieds et dit merci ou désolé en baissant la tête. Elle ne baisse jamais les yeux, la garce, quant bien même elle serait en tord. Elle a toujours été du genre à chercher la bagarre plutôt qu'à baisser l'échine, mais c'est pire encore sans doute depuis qu'elle vit à Oxford. Depuis qu'elle n'a plus le regard de ses parents pour désapprouver son attitude, même si elle n'a jamais eut à souffrir de quelconque punitions de leurs parts. Alors que son petite frère avait toujours eut le droit aux interdictions, et aux punitions des Gonzales, Liloo était la petite préférée qui ne craignait ses parents que lorsque ca l'arrangeait. ce n'était pas souvent. Elle n'hésitait pas à faire le mur quand son père haussait le ton et lui demandait de rester dans sa chambre. Fuckoff c'était un esprit libre et impétueux. Sans doute ses origines hispaniques qui ressortaient, ou sa faculté à se faire des amis dans les bas-fonds de Cancun quand elle était adolescente. Elle avait eut de mauvaises fréquentations quand elle était adolescente. Elle avait perdu sa virginité à l'âge de quinze ans avec un gros dur qui se faisait appeler le Caïd et qui avait déjà une centaine de tatouage. Dire qu'elle l'aimait serait stupide, disons plutôt qu'elle aimait l'idée de coucher avec un homme comme lui. Il était l'idée qu'elle se faisait du bad boy et pour une jeune fille comme elle s'était assez excitant pour qu'elle se laisse aller. Depuis elle avait assez bien enchainé les histoires sans lendemain et elle continuait. Est-ce qu'elle était déjà tombée amoureuse ? Si tel était le cas elle vous dira qu'elle l'avait oublié, preuve que l'amour n'était pas grand chose dans ce monde.
Du reste, quand un homme l'emmerdait elle mordait, la garce. Elle n'hésitait pas à jouer des poings, ou à les regarder avec toute la rage dont elle était capable du haut de son mètre soixante. Sans doute un peu folle sous ses airs méchants, elle n'avait pas souvent conscience du danger. Elle ne connaissait pas ses limites, et un jour elle tombera sur un homme qui n'hésitera pas à répondre, passant au-delà de la stupeur d'être prit de haut par une fille comme Liloo.
Mais quand elle sortait en boite elle n'avait pas peur de tomber sur ce genre de type. Après tout quand un mec est bourré il reste rarement debout facilement, c'est une chose qu'elle avait appris au fil du temps. Alors quand un mec un peu lourd vient la chercher, elle n'hésite pas à le gifler et l'envoyer bouler, se retournant sans crainte qu'il ne la saisisse par les cheveux pour lui fracasser la tête contre le bar. S'il s'était agit d'une fille elle aurait eu peur. Les filles sont tarées, et elles n'ont plus de limite quand elles sont ivres, quitte à gâcher leurs manucures. Mais les hommes sont beaucoup plus simple à cerner. Et en ce qui concernait son bel inconnu, la seule chose qu'il semblait vouloir c'était la faire danser, profiter de la soirée, ou peut être que non. Est-ce qu'il avait changé d'avis, expliquant son départ soudain de la piste de danse. Il l'accueille alors, sourire aux lèvres, la félicitant presque de son impudence : « Je pensais venir te sauver mais apparemment mademoiselle se débrouille seule ! » Elle sourit, très fière d'elle et de son effet.
Elle n'a pas besoin de chevalier servant, ou d'homme pour prendre soin d'elle. Elle sait s'occuper d'elle-même, ne pas se faire marcher sur les pieds. Elle n'est pas comme ces demoiselles en détresse qui ont constamment besoin d'un mec prennent leur défense. Féministe, sans doute pas. Mais indépendante à coup sûr. Liloo est chiante, profondément, et terriblement orgueilleuse. Jamais elle ne foulerait son orgueil à terre pour un homme, au grand jamais. Du reste, elle aimait aussi se faire séduire, les voir lui courir après, et baver sur son corps et son déhanché parfait. Elle est douée pour cela, elle le sait, et elle aime qu'on le lui fasse remarquer. Alors, joueuse, elle demande à son cavalier pourquoi il la quittait si soudainement : « Je ne t'ai pas abandonnée, je voulais simplement te voir à l’œuvre. » Elle hausse un sourcil, surprise, mais ravie. « Et est-ce que tu as aimé le spectacle ? » demande-t-elle en s'approchant de lui, peut être trop près, mais elle s'en tape. Ce soir elle a envie de se taper ce putain de beau gosse, et s'il veut jouer avant alors grand bien lui fasse, elle adorait jouer. Elle lui propose de boire quelques shooters, ne remarquant pas tout de suite tous les verres qui s'empilent sur le comptoir devant eux. « A ton avis pourquoi je commande tout ça. Prends des forces, il t'en faudra. Je suis infatigable. » Etait-il sérieux ? Infatigable ? Elle verra bien cela de toute façon. Elle est du genre nymphomane insatiable, Liloo. Elle n'a pas froid aux yeux Liloo. La seule chose qu'elle demande c'est une petite pochette en plastique. Pour se protéger. Toujours. Ne jamais prendre de risques quand on enchaine les amants. C'était la seule règle qui comptait quand on baise comme elle. Surtout avec de parfait inconnu. Mais ca l'excite d'être ainsi. Ca l'excite de coucher ainsi avec des hommes qui l'excitent sans chercher à en savoir plus. Elle est ainsi Liloo, et on la prend comme ca ou on l'oublie. « C'est ce qu'on verra, Beau gosse. Je suis sure que tu succomberas le premier à la fatigue. » Dit-elle. Elle est gourmande, saura-t-il la satisfaire ? SAns doute pas, mais il l'ignore, et elle a soif de lui. Elle ignore l'impression de déjà vu qui déclenche une alerte dans son inconscient. Un shooter. Deux shooters. La voix se tait déjà. Et le mot Sexe s'illumine dans son esprit. « Prête pour le deuxième round ? » Il lui tend la main, elle la saisit, mais au lieu de la suivre, elle le mène contre elle et vient embrasser ses lèvres langoureusement. « Plus que prête. Tu sais... Il y a des alcoves privées au fond de la salle... On y sera sans doute plus tranquille pour danser... » Propose-t-elle en prenant un verre encore, le terminant cul sec. Sa tête lui tourne, c'est suffisant. Elle est désinhiber. Elle est folle. Elle le guide jusqu'à l'alcove, passant à travers la piste de danse sans s'arrêter, avant de le faire s'assoir sur le banquette, et de venir devant lui, danser langoureusement encore, puisque monsieur aime tant la voir danser...

Si seulement j'avais su qui tu étais !
Iosef & Liloo
Elle se donne entièrement, se montrant telle qu'elle est sans un masque d'hypocrisie et de manipulation. Elle n'a jamais appris à ne pas être elle-même. Elle a bien trop de caractère, disant tout haut ce que les autres pensent tout bas. Ses parents ont essayé de lui inculquer quelques valeurs éducatives : il faut être poli avec les gens, ils vont parler correctement, ils font bien s'habiller, il faut toujours porter de l'intérêt à ce que les autres disent - même si on en a rien à foutre. Mais vivant seule à Oxford depuis bientôt dix ans elle a laissé de côté toutes ces règles stupides à ses yeux. Quand elle se fait chier avec quelqu'un, elle se barre, qu'en bien même il est en train de lui raconter un truc. Elle parle crue, disant ce qu'elle pense comme elle le pense. Et elle s'habille comme elle le veut. Qu'elle ait l'air d'être une salope ou d'une adolescente. Elle s'en fout, elle emmerde les autres, et elle fait sa vie comme elle l'entend.
Et ce qu'elle entend de faire, c'est se taper des mecs sexy quand elle sort en boite. Elle n'a pas de limite en ce qui concerne le sexe. Elle n'est jamais tombée amoureuse, et son mariage est arrangé par ses parents. Rien de plus. Alors elle s'amuse. Homme, femme elle s'en fiche, tant qu'ils sont sexy. Et ce mec, est ultra-sexy ! Elle ne l'a jamais vu auparavant, et cela rend la chose d'autant plus excitante. Elle lui a d'abord offert un spectacle de pool dance pour commencer à l'exciter, lui prouvant par là qu'elle était assez souple pour le satisfaire s'il désirait se laisser aller contre elle. « Beaucoup... » Haussement de sourcil appréciateur, un regard lubrique et un sourire ravie, elle est heureuse de l'entendre. Quelques verres, elle sent l'alcool lui monter à la tête. Folie et excitation se mêlent en elle pour la rendre toute chose.
Les sous-entendus s'enchainent, la tension sexuelle entre eux devient de plus en plus évident. Fatigué, endurance ? Elle ne le sait, elle a juste envie de le sentir entre ses cuisses bouger pour la rendre folle. « Je veux bien relever le défis si tu oses le lancer ! » Elle aime ce jeu, elle sourit, et s'approche de lui. « J'ose. » Dit-elle après l'avoir embrassé. Elle se saisit de sa main et lui proposer d'aller dans une des alcoves qui se trouvent au fond de la salle. « On ira où tu veux tant que j'ai un peu d'intimité avec toi... » Elle sourit, et sans attendre son reste elle le prend par la main et lui fait traverser le Duke. Ils arrivent rapidement dans un espace intime, coupé un peu du reste de la salle, où ils pourront faire des choses de manière discrète sans que personne ne vienne rien leur demander. Le Duke est un lien de dépravation et d'excès. Surtout quand on passe la barre des deux heures du matin. Elle ne s'étonne jamais de voir des couples s'envoyer joyeusement en l'air dans un coin. Parfois à plus de deux personnes d'ailleurs. Mais l'habitude est bonne, car en somme personne ne va les remarquer.

Elle le pousse pour s'assoir et vient le chercher encore avant de s'assoir à califourchon sur lui. « Toi aussi tu mérites d'en voir un peu... » Gamine, elle tape dans ses mains comme si elle allait recevoir un cadeau. Il vient ouvrir sa chemise et l'invite à venir le caresser. Elle se penche vers lui et l'embrasse à pleine bouche. « Putain, t'es grave bien foutu ! » Dit-elle en découvrant ses pectoraux et ses abdos terriblement bien dessinés. Elle embrasse sa peau, et doucement il l'invite à venir toucher son sexe à travers son pantalon. Elle hausse un sourcil et vient embrasser son cou. « Qu'est-ce que tu veux ... ? » Demande-t-elle avec un sourire dans la voix. Soudainement, la basculant elle se retrouve dans les bras de ce bellâtre, qui vient taquiner son cou. « Si tu veux t'enfuir, c'est maintenant... » Elle se mord la lèvre. « Jamais. Baise moi. » Dit-elle en forçant sur son jean pour enlever le bouton et baisser sa braguette. Suite à cela, elle se penche vers son oreille. « Je suis déjà prête pour toi. Prends-moi. »