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 (inachevé) Le destin mêle les cartes, et nous les jouons

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MessageSujet: (inachevé) Le destin mêle les cartes, et nous les jouons    (inachevé) Le destin mêle les cartes, et nous les jouons  EmptySam 24 Oct - 14:28


 
Le destin mêle les cartes,
et nous les jouons

 
Vingt-sept ans dans l'ignorance, à jouer un jeu qui ne nous appartient pas. Le destin nous a trompé, nous a lié, pour une raison qui nous est encore inconnue. Ne me rejette pas, ne me hais pas, je veux simplement t'aider dans une vie qui n'était pas censée être la tienne.
Arabella & Juliet

 
Le ciel gris, parsemé de nuages, annonçait un mauvais présage. Assise sur le rebord de sa fenêtre, Bella contemplait le ciel maussade cherchant des réponses à ses questions muettes. Elle était perdue dans ses pensées, analysant chaque information, chaque possibilité, chaque élément capable de l’aider à comprendre comment elle, Arabella Dunaway étudiante en huitième année de droit à Oxford avait pu n’être qu’un leurre. Comme si son identité n’était qu’une mascarade, comme si elle n’était qu’un mensonge. Qui était-elle réellement ? Quelle aurait été sa vie dans une famille désunie, élevée par une mère célibataire aux tendances suicidaires ? Aurait-elle réussi un tel parcours ? Ou aurait-elle sombré dans la drogue et la délinquance. Tant de questions sans réponses.

Eliakim, son demi-frère, professeur de Biologie à l’Université lui fut d’une grande d’aide dans sa quête personnelle. Il l’a écouté, conseillé, et aidé à retrouver le bébé avec lequel elle avait été échangé à la naissance. Ainsi, il a fait marcher ses relations personnelles au sein de la faculté, notamment Rae Fitzpatrick, afin de lui obtenir le nom de Juliet Bianconi. Dorénavant, la jeune femme possédait toutes les cartes en main, il ne lui restait plus qu’à prendre contact. Et si jamais cette rencontre ne se déroulait pas comme prévue ? Et si jamais, cette demoiselle désirait se venger de sa vie tumultueuse comme Aedan et Mischa l’ont fait avec Eliakim ? Était-elle prête à assumer les conséquences réalisées vingt-sept ans plus tôt par une nurse trop stupide pour différencier deux bébés innocents ? Autant de si, autant d’hypothèses, qui l’avaient empêché de dormir ses dernières 48 heures.

Plus tôt dans la matinée, Bella avait envoyé un sms à Juliet Bianconi afin de fixer un rendez-vous dans le hangar à bateaux non loin d’Oxford. Un endroit paisible, hors du temps, ou la conversation devrait être plus aisée. Chacune pourra argumenter, se défendre, exprimer son ressentie. La jeune femme, récemment Posh, était née une cuillère en argent dans la bouche, et tout fut aisé pour elle jusqu’à son extradition en Angleterre. Elle ne pourra donc pas blâmer Juliet en cas de reproches. Toutefois, Arabella était consciente de son innocence dans l’affaire, s’il fallait trouver un coupable, ce ne serait pas elle, mais cette fichue nurse. C’est étrange comme elle se sent étrangement coupable, son empathie prenant le dessus. Mal à l’aise, elle désire aider cette jeune femme maintenant qu’elle connaît la vérité, elle désire réparer les torts. Même si, tout le monde le sait, dans la vie rien ne se passe comme prévue. Les choses sont rarement simples. Ce qui rend la vie intéressante, ce sont les complications. Une vie parfaite serait ennuyante à mourir, et inintéressante, malheureusement.

Quittant sa fenêtre, elle caressa son chat Simpkin avant d’attraper son sac à main et son blouson en cuir, et de quitter son appartement. Elle décida de se rendre à pied au lieu de rendez-vous, même si l’orage grondait dans le ciel. Au pire des cas, elle appellerait un taxi, ou son meilleur-ami, chez qui elle se rendra probablement à la fin de cette entrevue. Une fois sur place, elle se posta à l’une des tables du restaurant, juste au-dessus l’eau, l’endroit étant romantique à souhait. Peu de temps après, une magnifique brune aux cheveux longs, les yeux noisette, et un teint halé fit son entrée. Mon dieu, on l’avait confondu avec ce canon ?! Se levant de sa chaise, elle vint à sa rencontre. « Tu dois être Juliet… Je suis Arabella. Merci d’être venue. Je suis installée juste-là… ».

Elle l’a regardé, la détaillé légèrement sans avoir un regard insistant qui pourrait mettre mal à l’aise son interlocutrice. Juliet ressemblait à ses parents, un petit pincement au cœur lui annonçait la fin. La fin d’une famille parfaite, un adieu douloureux envers ses parents, tout du moins, ce qu’elle pensait jusqu’alors être ses parents. Ils l’ont élevé, protégé, ils étaient ces parents malgré tout. Essayant d’avaler la boule qui restait coincée dans sa gorge, il fallait qu’elle lance la discussion. « Tu désires boire quelque chose peut-être ? » Juliet n’était pas encore au courant, d’où ce rendez-vous.

 
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MessageSujet: Re: (inachevé) Le destin mêle les cartes, et nous les jouons    (inachevé) Le destin mêle les cartes, et nous les jouons  EmptyMer 2 Déc - 16:57




Le destin mêle les cartes, et nous les jouonsArabella Dunaway & Juliet I. Bianconi

Cette matinée commence banalement. Mon chien, un petit yorkshire de 5 ans, se met à me lecher le visage ce qui a tendance à me réveiller. J’ouvre mes grands yeux noisette et me met à le caresser et à lui faire des bisous. C’est notre petit rituel du matin. Ensuite, je me lève et m’étire de tout le long. J’enfile un bas de jogging et mon manteau pour sortir mon chien. Par la suite après avoir passer au moins 30 min dehors, je rentre prendre un café et une cigarette. Je vérifie que mon chien a à manger et je continu de prendre mon petit déjeuner. Depuis que j’ai emménager à Oxford, je me suis instaurée un petit rituel qui me convient et me réconforte. Heureusement que Drako, mon chien, est présent car je ne sais pas ce que j’aurais fait sans lui.  

Je m’installe dans mon canapé avec ma tasse de café et contemple l’album de photo que j’ai retrouvé la veille. C’est un album qui regroupe les photos de mon ancienne vie avec Lorenzo. Le fait de le revoir m’a fait repenser au passé. J’ai tellement bien aimé nos retrouvailles – enfin pas le début c’était plutôt l’inverse. Puis je tombe sur une photo de nous deux. La photo est magnifique. On était sur le bord de la mer. On était tellement heureux à cette époque. C’est triste que des années plus tard, on est en arrivé là. Je touche la chaine où pendait ma bague de fiançailles et me met à la regarder. Depuis notre séparation je n’ai jamais pu l’enlever. C’était beaucoup trop dur. Je souffle et ferme l’album. On verra bien ce qui va se passer maintenant. Il m’a fait clairement comprendre qu’il avait toujours des sentiments pour moi on verra bien par la suite.  

Je fini mon café et va dans la salle de bain. Je mets sur mon portable de la musique et commence à me déshabiller. Une fois sous la douche, je sens mes muscles se détendre et je n’ai plus mal au dos. Je ferme mes yeux et me laisse emporter par la musique de ma playlist. Encore un de mes rituel. Parfois, il m’arrive même de chanter même si ma voix est catastrophique. Une fois sortis de la douche, je me sèche et m’habille. Aujourd’hui je décide de mettre un bon vieux jean noir et un pull bordeaux. L’automne est encore bien présent même si je n’ai pas l’habitude de ces températures trop fraiche à mon gout. Tout à coup, je reçois un message d’un numéro que je ne connais pas
« Bonjour Juliet, je suis Arabella Dunaway. Nous avons des choses importantes à nous dire... Est-il possible de nous voir pour un café ? ».
Je suis surprise et curieuse de savoir la raison de son message. Je connais Arabella juste de vu. Jamais je ne l’ai côtoyer et je suis surprise qu’elle est mon numéro. Qu’est ce qu’elle pouvait me dire ?
Je lui renvoie un message pour savoir l’heure de notre rendez-vous et le lieu.  Je continue mon maquillage en attendant sa réponse qui ne se fait pas attendre. Je fini de me maquiller et prepara mon sac à main. Je mets ma veste ¾ noir qui descends juste en dessous de mes fesses et une paire de bottine a talon bordeaux. Je prends mes clefs de voiture et me dirige vers celle-ci.

J’arrive rapidement sur le lieu de rendez-vous et cherche du regard la jeune fille. Une chevelure rousse attire mon regard et reconnu Arabella. L’endroit du rendez-vous est très charmant et très calme. Ils n’y avaient personnes. Le seul bruit provient de l’eau, qui est en dessous de nous, et de mes botines. Arabella se lève et vient à ma rencontre.

- Tu dois être Juliet… Je suis Arabella. Merci d’être venue. Je suis installée juste-là…

Je lui souris doucement et m’installe en face d’elle. Je sens son regard sur moi et ça m’intrigue de plus en plus. C’est quoi tout ce mystère et tout c’est secret. Je sais vraiment pas quoi m’attendre et tout ce suspense me stress.

- Tu désires boire quelque chose peut-être ?    

J’hoche la tête et demande au serveur de venir. Une fois qu’il est là, je dis d’une voix douce.

- Un café allongé et toi ? Demandais-je à Arabella tout en la regardant.                  

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