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 trust me, i don't want to leave you (anackiel)

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Anastasia S. Fitzwilliam




Anastasia S. Fitzwilliam
ADMIN — les maitres du royaume


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MessageSujet: trust me, i don't want to leave you (anackiel)   trust me, i don't want to leave you (anackiel) EmptyJeu 10 Déc - 0:00

trust me, i don't want to leave you
Anastasia & Ezeckiel
Deux jours. Deux jours qu'Ezeckiel et elle s'étaient disputés. En règle générale elle n'aurait pas accordé plus d'importance que cela à une dispute avec un amant - ou un collègue - ou n'importe qui dans ce monde. Mais depuis deux jours elle se sentait mal. Sa poitrine se contractait, et dés qu'elle repensait à ce qu'elle avait dit à Ezeckiel elle sentait une boule d'émotion monter dans sa gorge. Culpabilité, sans doute pour la première fois de sa vie elle se sentait coupable. Parce qu'elle l'avait attaquée injustement sous un coup de colère, et elle avait l'impression de l'avoir blessé profondément. Elle s'en voulait parce qu'au final il avait raison : il n'avait rien dit, et il était tout aussi victime qu'elle de ces rumeurs. Agacée par sa journée, les regards, et les remarques de Cornelius, elle n'avait pas fait cas de ce qu'il lui avait dit. Et durant deux jours elle avait tenté de se convaincre que c'était pour le mieux, que finalement elle devait mettre une croix sur cette histoire avec lui.
Elle s'étonnait à penser à leur relation sous le terme d'histoire comme si elle lui conférait une réelle importance dans sa vie. Et elle se rendait compte qu'il lui manquait. Elle passait le plus clair de son temps à penser à lui, et au fait qu'elle avait été injuste à son écart. Une situation qu'elle ne supportait pas. Ravalant son orgueil, elle décida de se rendre chez lui à la fin de sa journée de travail. C'était jeudi. L'hiver était déjà bien installé, et dés 17h il faisait nuit sur la ville anglaise. Une saison qu'Anastasia apprécie, espérant que la neige tombera bientôt à Oxford.

A la fin de sa journée de travail, elle ne prit pas le temps de passer par chez elle. Elle portait un jean gris foncé, un pull blanc dont le col descendant en plis sur sa poitrine, une écharpe autour du coup, et un manteau noir par dessus. Des gants, et un bonnet pour aller avec le tout. Ses éternelles Doc marteens aux pieds, elle marcha rapidement jusqu'à l'appartement d'Ezeckiel. Il était non loin du bâtiment administratif, si bien qu'en dix minutes elle se trouvait en bas de son immeuble. Elle entra en tapant le code de sécurité, et monta à son étage. Inspirant profondément, elle resserra ses bras autour d'elle comme si elle avait froid. Elle arriva devant sa porte, et sonna. Deux petits coups, l'un après l'autre. Elle resta devant la porte, interdite. Pendant un temps, elle crut qu'il n'était pas là, et sa témérité disparaissant pour laisser place à une honte sans non elle s'apprêta à repartir. Quand la porte s'ouvrit sur son mouvement de recul. Ezeckiel devant elle.
De grands yeux étonnés le dévisageait, le temps qu'Anastasia se rende compte de la situation. Reprends toi. Elle baissa les yeux, et joua avec ses gants. « Salut je... euh... Je... Elle balbutiait, ne sachant que dire soudainement. Finalement elle releva la tête, et croisa son regard. Je suis venue pour ... te parler... Et m'excuser... » Dit-elle, d'une voix timide, petite, peu habituée à dire ce genre de chose. C'était même une première pour elle. « Je peux entrer... ? » Demanda-t-elle, peu sûre d'elle. Se sentant faible, très faible, et détestant cela. Mais pour lui, étrangement, elle passait outre ses sentiments d'orgueil.
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Ezeckiel G. Bennett




Ezeckiel G. Bennett
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MessageSujet: Re: trust me, i don't want to leave you (anackiel)   trust me, i don't want to leave you (anackiel) EmptyJeu 10 Déc - 3:36

Anackiel

« Trust me, i don't want to leave you. »

Deux jours qu'il ne l'a pas vue, elle, la femme dont il est tombé éperdument amoureux et qui pourtant, l'a profondément blessé. Elle ne le voit que comme une petite star orgueilleuse et capricieuse, un sale gosse mal élevé et qui apparemment, tape des scandales afin qu'on parle plus de lui. Il ne supporte pas de voir sa frimousse en première page des magasines, cela le rend dingue mais il ne peut rien faire contre ça, ça fait partie de son statut de célébrité. Il c'est toujours prêté aux jeux de chat et de la souris avec les paparazzis, étant forcé de supporter ce petit manège afin que sa côte de popularité soit plus haute encore. Il n'a jamais aimé ce métier mais pour autant il ne c'est jamais permis d'être méchant où violent comme pouvaient l'être d'autres starlettes sans aucun respect, lui il préservait au maximum sa vie privée et pour cela, aucun photographe n'a tenté de violer son intimité. Malgré tout il n'a pas pu préservé son histoire naissante avec Anastasia, au point qu'elle a bafouée leur honneur à l'un comme à l'autre. Sauf que contrairement à ce qu'elle pouvait penser, il n'avait rien fait cette fois-ci. Oui il est joueur et taquin mais jamais il ne s'amuserait à faire quelque chose d'aussi puéril, pas alors qu'elle a une petite fille de dix ans. Il en est tombé amoureux, lui la grande starlette qui est sous le charme d'une des femmes les plus détestables d'Oxford, on aura tout vu. Il y a deux jours de ça il a royalement explosé son portable contre le mur, il vient d'en recevoir un nouveau. Tout beau, tout neuf et brillant, posé dans une boite en carton sur sa table basse, il tente vainement de lire la notice avant de l'allumer. Finalement il pose le petit manuel en papier sur la table basse, s'approche de la boite, l'ouvre et enfin allume son portable après avoir inséré la puce de son ancien téléphone, au moins il aura toujours ses numéros c'est l'essentiel. Alors qu'il termine de lire les messages qu'il a reçu pendant ces deux jours, quelqu'un sonne à la porte de son appartement. Il sursaute et après quelques secondes, se lève pour aller voir, il ouvre la porte et tombe sur Anastasia. D'abord trop choqué pour dire quoi que ce soit il ne parle pas, juste il la regarde. Va-t-elle lui mettre une seconde couche et l'incendier car il ne répond à aucun message depuis deux jours ? Pourtant elle joue avec ses gants, apparemment gênée de se retrouver devant le regard de son amant. Ancien amant ?

« Salut je... euh... Je...  Je suis venue pour ... te parler... Et m'excuser... » Il baisse la tête et réfléchit une seconde, ne sachant pas si c'est une bonne idée mais après tout c'est la première fois qu'il la voit aussi gênée et osant présenter ses excuses, il ne sait même pas si elle c'est déjà excusée dans sa vie. « Je peux entrer... ? » En se rendant compte qu'il lui barre le passage, il se pousse avec un sourire « Oui excuse moi. Je ne pensais pas recevoir ta visite. Pas... Après cette dispute. » Il referme la porte derrière elle et l'invite à venir se poser dans le salon. « Je te sers quelque chose à boire ? » Il part dans la cuisine pour prendre deux verres et une bouteille d'une boisson qu'elle lui a demandée, enfin il revient vers elle. C'est à ce moment là qu'il remarque que son salon est dans un foutoir indescriptible, des partitions, ses guitares, des médiators et des baguettes de batterie traînent un peu partout. Ainsi que des pulls et des BD. « Désolé pour ça... » Lache Ezeckiel, honteux, en englobant dans un geste de la main droite le joyeux bordel qui règne dans la pièce. Enfin après lui avoir donné un verre d'une boisson qu'elle voulait, il s’assoit à ses côtés sans un bruit et joint ses mains entre elles, sans la lâcher des yeux. « Comment tu vas Ana ? Que voulais-tu me dire ? » Demande Ezeckiel en préférant rentrer dans le vif du sujet.

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Anastasia S. Fitzwilliam




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MessageSujet: Re: trust me, i don't want to leave you (anackiel)   trust me, i don't want to leave you (anackiel) EmptyVen 18 Déc - 23:41

trust me, i don't want to leave you
Anastasia & Ezeckiel
Gênée, elle se retrouvait devant sa porte sans vraiment en comprendre les raisons. Le besoin indicible de le voir, culpabilité de l'avoir accusé de choses dont il était aussi la victime, elle n'arrivait plus à continuer de vivre sans lui. Pourquoi ? Depuis quand l'essaie-t-elle ses amants prendre une place aussi importante dans sa vie ? Jamais. Jamais elle n'avait fait ce genre de choses. Elle ne s'excusait pas, bien trop fière pour avouer qu'elle pouvait parfois avoir tord, et qu'elle pouvait se tromper comme tout le monde. Dans son esprit dérangé et névrotique, elle ne pouvait pas avoir tord. Jamais. Elle n'avait pas le droit à l'erreur. Elle n'avait pas le droit de se tromper, d'être moins parfaite qu'elle ne l'exigeait d'elle-même. Elle voulait tout à la fois être la femme, la mère et l'employer de l'année, tous les ans sans jamais qu'il n'y ait d'exception. Mais voila qu'elle venait de faire une erreur en tant qu'employé, utilisant les réseaux internes de la faculté à des fins peu recommandables. Et une erreur en tant que femme, se laissant séduire par un ... amant occasionnel, et lui montrant combien elle pouvait être touché par les propos qui étaient tenus sur eux. Et depuis quand laissait-elle les ragots dicter son existence ? Ce n'était pas dans son tempérament habituel, et pourtant le résultat était là. Agacée, énervée, elle avait appelé Ezeckiel pour se passer les nerfs sur lui, et revenait deux jours plus tard sur le pallier de sa porte pour s'en excuser. Et elle se sentait bête, terriblement honteuse.
La honte était sans doute le pire des sentiments de son point de vue. La raison en était simple, elle avait un orgueil démesuré et refusait de voir qu'elle pouvait être faible parfois. Humaine, avec ses défauts et ses qualités. Elle ne voulait qu'être qualité, faire toujours ce qu'il fallait, comme il le fallait. Refusant d'avoir des conseils des autres, refusant de leur montrer que parfois elle doutait et elle avait peur. Depuis qu'elle s'était retrouvée à dix-neuf ans, enceinte, seule, et reniée par sa famille, elle avait appris à ne compter que sur elle-même et son caractère la rendait hautaine et mauvaise. Apprendre à bien faire les choses, persuadée qu'elle était douée pour tout. Elle tombait de haut chaque fois qu'elle se rendait compte qu'elle était - au final - comme tout le monde.

Elle se trouvait à présent devant Ezeckiel, et sentit le rouge lui monter aux joues. Son esprit exigeait d'elle qu'elle fuit, et son coeur désirait rester. Parler à coeur ouvert, et s'excuser, avouer qu'elle ne voulait pas que ce qu'il y avait entre eux (et qu'importe ce que c'était) ne prenne fin. Devant la porte, il lui semblait qu'Ezeckiel était encore plus étonné qu'elle de sa présence. Ils avaient l'air con. « Oui excuse moi. Je ne pensais pas recevoir ta visite. Pas... Après cette dispute. » Il se pousse de l'entrée, et baissant la tête face à sa remarque elle entre dans l'appartement. Spacieux, lumineux, elle se rend compte qu'elle apprécie vraiment les lieux. Ce n'est pas la première fois qu'elle vient, mais c'est la première fois qu'elle le fait en sachant qu'elle ne se fera pas sauter. Qu'elle ne vient pas POUR se faire sauter. Mais pour lui. Pour eux. Ou pour quelque chose, elle sait pas quoi. Elle ne doit pas se poser la question. « Je te sers quelque chose à boire ? » Elle fait un geste vers lui. « Non je ... je ne veux pas te déranger longtemps... » Dit-elle, se sentait profondément mal à l'aise. De plus en plus. Il vient à côté d'elle, regardant le bazar qui se trouve dans son salon - et qu'elle remarque à peine tant elle s'en fout - et décrit un geste nonchalant de la main. « Désolé pour ça... » Haussement d'épaules peu convaincu. « Je veux bien un verre d'eau finalement. » Dit-elle, se rendant compte qu'elle n'a rien bu depuis midi, et qu'elle a vraiment soif. Il va vers la cuisine, et elle le suit, espérant vraiment qu'il acceptera de lui pardonner sa crise de colère deux jours auparavant. Il lui sert son sert, et elle en boit deux gorgées.
Elle en profite pour s'assoir autour de la table de la salle à manger, et boit son verre d'eau d'un air distrait le temps qu'il la rejoigne. « Comment tu vas Ana ? Que voulais-tu me dire ? » Elle grimace, et se tourne vers lui. « Je... Euh... Je suis vraiment pas douée pour faire ce genre de truc. Je suis... Je suis... dé... Je suis désolée. » Réussit-elle à prononcer, réfléchissant presque profondément pour cela. Elle parle d'une voix basse, preuve de son inaptitude à accepter ses erreurs. « Je m'en suis prise à toi sans raison, je ... Je ne veux pas qu'on reste fâchés. » Dit-elle en levant les yeux vers lui. Elle tente de sourire, mais la gêne est apparente. Elle n'est pas du tout à l'aise, loin de là. Elle respire difficilement, son coeur se serrant dans l'attente de sa réponse, comme s'il était alors capable de le briser. « J'ai envie d'une clope. »
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Ezeckiel G. Bennett




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MessageSujet: Re: trust me, i don't want to leave you (anackiel)   trust me, i don't want to leave you (anackiel) EmptySam 19 Déc - 22:19

Anackiel

« Trust me, i don't want to leave you. »

Il baisse la tête et s'efface pour la laisser entrer, en temps normal il aurait été sur la défensive, craignant qu'elle ne vienne pour lui mettre une seconde couche et l'accuser de ce qu'il n'avait pas fait. Mais aujourd’hui il est fatigué, des disputes, de se battre face à une femme qui est bien plus forte que lui. Car malgré ce qu'il peut dire il a laissé tomber sa carapace trop vite avec elle et sans pouvoir lutter, en se retournant penaud, il c'est rendu compte qu'il était attaché à elle bien plus qu'il ne l'aurait pensé. Il ne pensait pas la voir aujourd'hui, femme fière qui ne se rabaisse jamais, cela se voit dans sa façon de faire. Elle est toujours droite, toujours à regarder les autres comme si ils ne méritaient pas son attention, c'est peut-être ça qui lui a plu également. L'idée que face à elle, il n'est plus le musicien, génie musical mais seulement Ezeckiel et rien d'autre. Mais aussi vite qu'il lui a donné sa confiance, elle lui a envoyée en plein visage des horreurs qu'il ne pensait plus entendre dans sa bouche. Il a toujours su que Ana le voyait comme une starlette avec peu de matière dans le cerveau, mais il ne pensait pas qu'elle ne verrait tellement idiot, qu'il tenterait de se vanter un peu partout de leur nuit. Il n'a jamais fait cela et pourtant il tient quelques dossiers assez croustillants sur quelques stars Américaine, il n'a rien dit. Qu'est ce qu'il aurait récolté ? La honte, tout comme le fait qu'ils ont été attrapé après avoir joué sur le réseau internet de l'université. Il a croisé quelques regards amusés et moqueurs en allant bosser aujourd'hui, ce qui l'a passablement agacé mais comme toujours Ezeckiel a gardé son masque composé d'un sourire et de beaucoup de je-m'en-foutisme. Il sait que cela fera parler encore une bonne semaine et puis après ils oublieront, l'histoire passera aux oubliettes qu'ils ne sortiront qu'à la fin de l'année. Une autre tête de Turc et enfin, tout le monde aura oublié la petite folie de la gorgone et du drogué. Il la laisse s'installer et lui propose quelque chose à boire qu'elle refuse au début, mais elle finit par lui demander un verre d'eau qu'il part lui chercher sans attendre. Il revient auprès d'elle et s'assoit autour de la table, juste à ses côtés. « Je... Euh... Je suis vraiment pas douée pour faire ce genre de truc. Je suis... Je suis... dé... Je suis désolée. » Lui dit-elle, il se retourne vers elle et la regarde, choqué d'entendre des excuses sortir de sa bouche. Pendant une seconde il la fixe et finalement se reprend, après avoir compris qu'il devait avoir l'air d'un idiot. Il se racle la gorge et se passe la main droite dans les cheveux, vraiment mal à l'aise par la tournure de cette visite. Il peut gérer les crises de colère de Anastasia, ses insultes et son désir violent, mais sa gêne... Non c'est vraiment quelque chose qui le met mal à l'aise. Pendant une seconde il en parle pas mais finalement elle brise le silence. « Je m'en suis prise à toi sans raison, je ... Je ne veux pas qu'on reste fâchés. » MALAISE. Handicapé des sentiments comme ils sont, il a l'impression d'avoir 14 ans et d'avouer à sa petite amie qu'il voudrait lui donner son premier baiser, il ne sait plus vraiment où se mettre.

« J'ai envie d'une clope. » Il se lève aussitôt. « Bonne idée. » Il marche jusqu'à sa chambre et fouille dans son armoire à la recherche d'un unique paquet de cigarettes, caché pour les jours où vraiment il craque et qu'il en grille une. Il attrape le paquet, le briquet et également une petite coupelle pour faire cendrier et revient vers elle. Il lui entend une et alors qu'elle la cale entre ses lèvres, il enclenche le briquet et approche sa flamme pour qu'elle l'allume. Il en fait de même, la première bouffée de tabac chaud le fait soupirer d'aise, comme si cela allait effacer tout ce moment gênant entre eux. Il sait qu'il soit parler, dire quelque chose. Par quoi commencer ? Lui qui sait manier les mots comme personne, il en sait plus quoi dire actuellement, ironie amusante. « C'est ma faute, je n'aurais pas du t'allumer ce jour là mais je ne pensais pas que le réseau internet était si... Surveillé. Ensuite... Non je n'ai rien fais. Je ne t'ai pas balancée, dis toi que j'ai prit un blâme. Le deuxième du moins, étant donné que la premier était pour cette histoire de photos dans les magasines. Au troisième blâme je serais viré... Et ça ne m'enchante pas de me dire que je pourrais être forcé de me tenir loin de toi. » Il porte la cigarette à ses lèvres et prend une grosse bouffée de tabac. Il recrache la fumée en regardant dans le vide, trop lâche pour oser regarder Anastasia en face. Il doit lui dire, il n'en peut plus de se taire. « Je me suis attaché à toi. Comment ? Pourquoi ? Je ne sais pas. Je sais que ça ne fait pas partie du contrat mais j'ose croise que ce dernier n'existe plus vraiment depuis l'autre fois. » Il rit doucement. « On a massacré le contrat en une nuit et une journée, on peut être fier. Même Christian Grey n'a pas fait mieux. » Il part dans sa cuisine et ouvre le frigo pour sortir deux bières fraîches, il les ouvre et revient auprès de son amante. Il lui en tend une avec un sourire. « Ça passe toujours bien avec une clope. » Il prend une gorgée de la sienne. « Je sais que c'est tout ce que tu refusais, tout ce que tu ne voulais pas entendre. Mais je n'ai pas contrôlé ça. Alors si tu es prête à me laisser une chance, même infime, de te prouver que je ne suis pas comme tous les autres cons de la terre que tu as pu rencontrer... Tu peux rester là. Si tu te lèves... Et que tu pars... Je comprendras que c'est allé trop loin et... Enfin que c'est terminé. »

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Anastasia S. Fitzwilliam




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MessageSujet: Re: trust me, i don't want to leave you (anackiel)   trust me, i don't want to leave you (anackiel) EmptyLun 28 Déc - 19:20

trust me, i don't want to leave you
Anastasia & Ezeckiel
« Bonne idée. » Une clope. Elle ne désire qu'une putain de clope là tout de suite. Elle vient de s'aplatir - de son point de vue - et pour la première fois de sa vie elle s'est excusée pour son comportement envers quelqu'un qu'elle aime à considérer comme un simple amant. Elle ne peut même pas le qualifier de sex friend car il est plus qu'évident qu'ils ne sont même pas amis. En tout cas elle ne le voyait pas vraiment comme cela. Elle ne savait pas comment elle le voyait, et elle refusait de se poser la question. C'était bien trop le foutoir dans sa tête pour le moment et elle avait juste ce truc qui l'avait poussé à venir chez elle : le manque. Car elle ne pouvait nier cette évidence : Ezeckiel lui manquait. Pas uniquement physiquement mais... Elle ne sait pas. Elle avait eut besoin de venir le voir, de pas simplement rester sur cette note négative entre eux et profiter de cela pour le voir s'éloigner de ne plus entendre parler de lui. Etrangement, elle était incapable de le laisser s'éloigner sur la base d'une dispute. Refus catégorique qui la guidait vers lui, et c'était bien la première fois que cela arrivait.
S'il part dés qu'elle propose une cigarette, il revient rapidement avec son paquet et lui en tend une, qu'elle prend comme si ce geste était naturel pour eux deux. Elle la cale à ses lèvres, et il l'aide à l'allumer. Tout cela dans le silence, rapidité surprenante comme s'ils se trouvaient sur la même longueur d'ondes. Impressionnant. Elle tira une première bouffée. Comme lui. Silence. Puis il semblait s'animer un peu plus et elle se tourne vers lui, prête à l'écouter, espérant qu'il va se mettre à dire quelque chose car cette situation commençait à être vraiment gênante. « C'est ma faute, je n'aurais pas du t'allumer ce jour là mais je ne pensais pas que le réseau internet était si... Surveillé. Ensuite... Non je n'ai rien fais. Je ne t'ai pas balancée, dis toi que j'ai prit un blâme. Le deuxième du moins, étant donné que la premier était pour cette histoire de photos dans les magasines. Au troisième blâme je serais viré... Et ça ne m'enchante pas de me dire que je pourrais être forcé de me tenir loin de toi. » Elle acquiesce. Elle le sait, les bruits entre ses collègues lui sont parvenus. Il était dans une situation délicate tout comme elle, et elle devait s'en rendre compte. L'accepter. Elle prit sa cigarette entre ses lèvres une fois encore et tira une autre fois dessus. Chaleur qui l'envahit et la calme un peu. Vraiment peu. Elle devrait en fumer deux ou trois en même temps pour être stone. Putain d'habitude à la con. Elle ne sait pas quoi dire de plus. Elle s'en veut assez de l'avoir accusé. Pour sa part elle avait reçu quelques remarques, un blâme... pas vraiment. Parce que personne d'autres ne voudrait de sa place finalement. Au centre de toutes les responsabilités elle était à la fois la gérante et le bouc émissaire pour pas mal d'actions au sein de l'université. Personne ne voulait être un bouc émissaire.

Passons. Le silence s'installe à nouveau. Elle ne veut pas dire quoi que ce soit de plus, la discussion à ce sujet est close. Elle n'a rien d'autre à dire, et il a été assez clair. Elle terminera sa clope et partira, sans doute, car il n'aura peut être pas envie de l'avoir plus longtemps à ses côtés. Elle allait pour annoncer son départ quand il se mit à parler à nouveau - à sa grande stupéfaction. « Je me suis attaché à toi. Comment ? Pourquoi ? Je ne sais pas. Je sais que ça ne fait pas partie du contrat mais j'ose croise que ce dernier n'existe plus vraiment depuis l'autre fois. » Son geste reste suspendu, la cigarette en l'air, le regard le fuyant elle écoute attentivement ce qu'il vient de dire, mais n'ose pas bouger. Il s'était attaché à elle ? Vraiment ? Etait-ce possible ? Pourtant elle ne se souvenait pas d'avoir été tendre avec lui, ou même douce. Elle l'avait souvent remis à sa place, et avait refusé de le voir entrer dans sa vie ou dans celle de sa fille. Sa fille... Qu'il connaissait, et qui l'adorait. Tu fais chier Lily. pensa-t-elle, mauvaise mère de mauvaise foi qui avait emmené cet homme la première dans leur vie. Un rire s'échappe de la bouche d'Ezeckiel alors qu'il se lève à nouveau. « On a massacré le contrat en une nuit et une journée, on peut être fier. Même Christian Grey n'a pas fait mieux. » Le rire d'Anastasia y répond. Il repart dans la cuisine et durant ce laps de temps elle ne peut qu'avouer une chose : il a raison. Ils ont massacré ce contrat qui devait d'avoir assurer à la jeune femme de ne pas se faire prendre au jeu de l'amour et des sentiments. Mais elle était ici pour le retrouver, parce qu'il lui manquait. Forcée de constater qu'elle s'était fourvoyée. Elle était vraiment nulle pour cela. Finalement le romantisme de Jack avait fini par l'atteindre et la contaminer elle aussi. Mais pouvait-elle laisser ces sentiments lui échapper ? Sans doute Jack et Seyrah la frapperaient de l'entendre douter de la sorte. Laisse toi vivre. dirait son meilleur ami avec un regard gourmand vers Ezeckiel. Elle se tourna vers lui alors qu'il ouvrit le frigo. Peut être qu'il était temps, effectivement qu'elle se laisse vivre.

Il revint avec deux bières et lui en tendit une qu'elle prit avec un sourire. « Ça passe toujours bien avec une clope. » Sourire. « Duo parfait, c'est clair. » Elle porte la bouteille à sa bouche et en boit quatre longues gorgées. Elle en avait besoin s'ils continuaient cette conversation. Elle posa la bouteille et remit sa cigarette à sa bouche. « Je sais que c'est tout ce que tu refusais, tout ce que tu ne voulais pas entendre. Mais je n'ai pas contrôlé ça. Alors si tu es prête à me laisser une chance, même infime, de te prouver que je ne suis pas comme tous les autres cons de la terre que tu as pu rencontrer... Tu peux rester là. Si tu te lèves... Et que tu pars... Je comprendras que c'est allé trop loin et... Enfin que c'est terminé. » Alors qu'il parle elle le regard, tournant vers lui un regard inquisiteur comme pour chercher le mensonge dans ses yeux. Terrifiée, indécise, elle ne sait si elle doit écouter sa raison qui lui dit de fuir, que tout cela est bien trop compliquée. Ou son coeur qui lui ordonne de rester. Elle prend sa cigarette, tire une bouffée, et inspire profondément avant que la fumée ne sorte par son nez. « Je n'ai aucune envie de partir. »  Dit-elle, en le regardant droit dans les yeux.

Folie, sans doute, mais elle a prit sa décision. « Je... Tu vas ramer. Vraiment. Mais tu en sais plus sur moi que la majorité de mes collègues et ils me connaissent depuis plus longtemps. Tu as l'étrange capacité de me faire faire des conneries, alors continuons sur notre lancée. » Dit-elle en levant sa bouteille, trinquant à cette nouvelle résolution. « Et je pense que je vais aimer cela... Je t'accorde trois rendez-vous pour me convaincre que j'ai prit la bonne décision. » Dit-elle avec un air plus sévère et méfiant cette fois.
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Ezeckiel G. Bennett




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MessageSujet: Re: trust me, i don't want to leave you (anackiel)   trust me, i don't want to leave you (anackiel) EmptyLun 28 Déc - 23:17

Anackiel

« Trust me, i don't want to leave you. »

Ils ont enfin une discussion normale, sans se sauter à la gorge et sans s'insulter injustement. Il ne pensait pas qu'elle ferait le premier pas, femme trop fière qui a élevée sa fille toute seule, jamais en temps normal Anastasia serait revenue vers lui. Mais quelque chose semble avoir changé, depuis qu'ils ont fait l'amour chez elle, car ce soir là ils n'ont pas baisés comme elle le dit, mais ils ont bien fait l'amour comme deux amants. Quelque chose c'est brisé entre eux ce soir là pour faire naître une chose nouvelle, une flamme inconnue qu'il ne pensait pas retrouver un jour avec quelqu'un. Il sait que c'est mauvais et qu'il n'aurait pas du laisser ce sentiment s’installer en lui, mais c'était tellement agréable, tellement chaud et réconfortant à la fois qu'il n'a pas eu le courage de lui demander de tout arrêter. Sa vie était tellement fade avant qu'elle n'entre dans son existence, elle lui a tout apportée. La joie, le piment, l'envie, le désir et surtout, le bien-être qu'il n'avait plus avec personne depuis plusieurs années maintenant. Certes elle ne lui promet pas une vie douce, bien rangée mais justement il n'en veut pas. Il veut d'une femme qui sera aussi folle que lui, une femme qui pourra le réveiller au milieu de lui en réclamant un plat qu'il ne saura pas cuisiner où une chanson qu'il n'aura pas terminé de composer. Il veut d'une femme qui pleurera lorsqu'il chantera pour elle, qui montera sur scène et qui l'embrassera lorsqu'il lui déclarera son amour. D'une femme qui n'aura pas peur de l'envoyer balader quand il abusera, qui sera indépendante et qui n'aura pas besoin de lui pour vivre. En apparence car en réalité, elle crèvera de manque lorsqu'il passera le seuil de leur maison. Et vice versa, il veut aimer jusqu'à la folie, jusqu'à regarder les heures qui le sépareront de la femme qu'il aime. C'est déjà le cas mais il est trop lâche pour se l'avouer et se mettre en accord avec lui même. Il sent que la tension devient palpable entre eux et surtout très gênante alors pour respirer un air un peu moins saturer, il sort du salon et part dans la cuisine chercher deux bières.

Il lui en tend une avec un sourire, sans doute reconnaissante elle lui lance un regard qui lui fait comprendre qu'il a eut une bonne idée là. Finalement en prenant son courage à deux mains, il lui demande une chanson de se faire aimer d'elle et de lui prouver qu'il n'est pas qu'un musicien écervelée, mais qu'il vaut le coup. Bien plus que les autres idiots qui ont sans doute essayé de gagner son cœur. Il lui propose de partir si cette réponse est négative et enfin, se tait, attendant de voir si elle reste où pas. « Je n'ai aucune envie de partir. » Il pousse un soupir de soulagement et porte la cigarette à ses lèvres pour prendre une bouffée de tabac. Rassuré, en partie, il repose son regard sur Anastasia. « Je... Tu vas ramer. Vraiment. Mais tu en sais plus sur moi que la majorité de mes collègues et ils me connaissent depuis plus longtemps. Tu as l'étrange capacité de me faire faire des conneries, alors continuons sur notre lancée. » Elle lève sa bouteille de bière vers lui, il en fait de même et vient trinquer avec elle. Il sourit, amusé de voir qu'il a réussi à dévergonder un petit peu la femme la plus sérieuse d'Oxford. « Et je pense que je vais aimer cela... Je t'accorde trois rendez-vous pour me convaincre que j'ai prit la bonne décision. » Il hoche la tête pour lui signifier qu'il a bien compris ce qu'elle lui demande. « C'est un premier rendez-vous aujourd'hui ? » Sourit le musicien en venant s'asseoir auprès d'elle. « Il y a des choses que je n'ai pas le droit de faire ? Sérénade, romantisme, des roses ? » Il approche doucement sa main droite vers elle, l'invitant à venir entrelacer ses doigts à ceux, fins, du musicien. Lorsque c'est fait il porte la main de son amante à sa bouche et dépose un baiser sur sa peau. « Nous sommes mardi soir, demain tu travailles tard et Lily ne rentre pas avant vendredi... Tu m'accorderais cette soirée pour te faire passer un bon moment ? » Demande le musicien en se levant, là il s'approche d'une commode non loin d'eux et pendant quelques secondes fouilles dans ses affaires. Enfin, fier de lui il sort deux billets. Il se retourne et les tend à Anastasia. « C'est pour ce soir... Je voulais t'emmener les voir mais disons qu'on c'est disputé entre temps... C'est un match Chelsea contre Manchester... J'ai entendu dans les couloirs que tu regardais souvent le foot non ? » Il la regarde et attend sa réaction, anxieux à l'idée qu'elle refuse.

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MessageSujet: Re: trust me, i don't want to leave you (anackiel)   trust me, i don't want to leave you (anackiel) EmptyMer 30 Déc - 22:48

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Anastasia & Ezeckiel
Est-ce qu'elle était devenue folle ? Sans aucun doute, cela devait expliquer sa décision soudaine. CEla faisait dix ans qu'elle laissait les hommes hors de sa vie privée. Dans son lit, parcourant son corps, oui. Parfois plusieurs fois même, pour les plus doués et les plus chanceux. Mais jamais encore elle n'avait permis à un homme de la voir se livrer, s'abandonner. Pourquoi lui ? Elle l'observait, et pendant une minute elle garda le silence, se demandant si elle devait regretter sa décision. Elle avait parlé sans même réfléchir, laissant son coeur s'exprimer. Sentiment qui étaient ravalés depuis bien trop longtemps pour qu'elle puisse l'accepter encore, et continuer à vivre. Elle ne vivait pas, en réalité. Elle laissait sa vie s'écouler, dans une routine qu'elle avait instauré pour empêcher quiconque de ne la briser plus qu'elle ne l'était déjà. Routine, entre le travail et sa fille pour assurer à cette dernière un avenir, et une vie décente. Elle refusait de voir sa fille manquait de quoi que ce soit, et si elle devait sacrifier sa vie privée pour que Lily soit heureuse alors elle le faisait sans sourciller. Mais cela faisait dix ans qu'elle n'avait pas reçu de douceur et d'attention romantiques de la part d'un homme.
Courtisée, elle ne l'était plus depuis longtemps. Ce regard, à la fois tendre et craintif elle ne l'avait pas vu depuis longtemps. Et pourtant elle aimait le reflet qu'elle avait dans le regard d'Ezeckiel. Une femme désirable et intouchable à la fois. Qu'il désirait approcher et toucher. Dans le sens émotionnel du terme, et non pas sexuel, entendons nous bien. Elle avait décidé d'approfondir ce regard, d'aller plus loin. De (re)découvrir ces émotions qu'elle avait perdu avec le départ de Néo. Si elle avait partagé le lit de dizaine d'hommes, elle n'en avait aimé qu'un seul. Et jamais plus depuis. Elle avait l'impression d'avoir oublié comment on aime. Son coeur barricadé, intouchable, inviolable. Coeur qui ne pouvait être brisé, cassé, serré dans un étau de souffrance. Elle avait peur de la souffrance, plus que de tout autre chose. Peur de souffrir. Encore. A cause d'un homme. Mais aujourd'hui elle avait prit la décision de combattre sa peur. De prendre le risque de souffrir à nouveau. Elle se pensait assez forte pour cela.

Trois rendez-vous, c'était sa barrière. Sa manière de se protéger, de ne pas y aller trop vite. Prendre le temps de l'observer, de s'assurer qu'il ne jouait pas avec elle. Il avait prit des risques pour lui aussi dans cette histoire, alors pourquoi jouerait-il ? Trois rendez-vous. Barrière, barrage. Avec une possibilité de s'enfuir à tout moment. « C'est un premier rendez-vous aujourd'hui ? » Haussement du sourcil. Il ne doutait de rien. L'idée lui plaisait à ce point qu'il se lançait aussi vite. Pourquoi pas après tout. « A toi d'en juger. »  Dit-elle simplement, joueuse, et désireuse de ne pas le pousser à prendre les choses trop au sérieux. Après tout, elle avait eut son lot d'émotions, elle ne voulait pas que le reste de la soirée soit sous le signe d'une tension entre eux. Il ne devait pas avoir peur de faire ou de dire des choses qu'il n'avait pas à dire ou à faire. Qu'il soit lui-même, c'est ce qu'elle attendait après tout. « Il y a des choses que je n'ai pas le droit de faire ? Sérénade, romantisme, des roses ? » Elle lève les yeux au ciel, imaginant le bellâtre sous sa fenêtre avec un harpe pour lui chanter des chansons d'amour françaises avec un bouquet de roses à la main. Ridicule, et terriblement romantiques. Mais tellement pas son genre. « Tu as le droit à tout. Sauf au week-end, tu le sais. Mais surtout... sois toi-même. » demanda-t-elle. « Je ne suis pas une adolescente qui a besoin de croire au prince charmant. Je n'y crois plus depuis longtemps. Je suis à la recherche de quelqu'un de sincère. » Dit-elle avec un sourire rassurant. Ou qui se voulait rassurant.
Elle n'était plus une enfant depuis longtemps. SA vision de l'amour, et du prince avait bien évolué. Si Néo avait été son idéal fantasmé, elle désirait à présent rencontrer quelqu'un qui sera à la foi son ami, son confident et son amant. Quelqu'un qui la connaitra par coeur, détestant ses défauts, et adorant ses qualités. Quelqu'un qu'elle pourra détester pour ses défauts parce qu'elle les connaitra. Quelqu'un qui se refusera à lui mentir. Quelqu'un qui ne jouera pas un rôle, et qui osera être dégueulasse quand il en aura envie. Un homme, non pas une idée ou un fantasme.

Il fait un geste vers elle et elle lui tend la main qu'il baise. Gestes tendres qui la mettent encore mal à l'aise. Trop rapide. Trop tôt pour elle, mais elle ne le rejette pas pour autant. Elle serre les dents, tentent de sourire, et reprend sa main assez rapidement. Une proximité intime, physique et ... amoureux. Qu'elle va devoir réapprendre à aimer. « Nous sommes mardi soir, demain tu travailles tard et Lily ne rentre pas avant vendredi... Tu m'accorderais cette soirée pour te faire passer un bon moment ? » Elle acquiesce. Après tout elle n'avait rien à faire, et elle n'avait pas envie de se retrouver seule chez elle. Au risque de repenser à tout cela, et de sentir l'angoisse monter. Elle préférait en profiter. Il se lève alors, et va vers sa geste. Elle en profite pour terminer sa bière, écrasant le mégot de sa cigarette quasiment consumée. Il revient vers elle, et pose deux billets devant elle.
Regard interrogateur. « C'est pour ce soir... Je voulais t'emmener les voir mais disons qu'on c'est disputé entre temps... C'est un match Chelsea contre Manchester... J'ai entendu dans les couloirs que tu regardais souvent le foot non ? » Sérieusement ? Elle s'attendait à un truc romantique et con : opéra, théâtre, cinéma. Mais non. Un match de foot. UN MATCH DE FOOT. Son visage s'illumine, et un sourire immense barre son visage. « Ok je ... Bière - clope et foot ! Trio gagnant !!! Mais je te préviens... Je ne vais pas supporter mon équipe sans leurs couleurs. Chelsea va se prendre une raclée ! L'équipe de Manchester est en pleine forme cette année. » Dit-elle en regardant les billets, parlant rapidement. Son débit de paroles, rapide et aigue prouve son excitation. Elle n'en croit pas ses yeux. C'est parfait. Définitivement parfait. Plus que cela même. « A quelle heure devons nous partir ? Par contre... Je te préviens. Je suis un vrai mec dans les gradins. » Jeune adulte. Femme qui a grandit trop vite. Elle se rend compte qu'avec lui elle va sans doute revivre ces instants qu'elle s'est refusée. « Et on ne recouche pas ensemble avant le troisième rendez-vous. » Dit-elle, soudainement.
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MessageSujet: Re: trust me, i don't want to leave you (anackiel)   trust me, i don't want to leave you (anackiel) EmptyLun 4 Jan - 22:10

Anackiel

« Trust me, i don't want to leave you. »

Pourquoi Ezeckiel c'est lancé dans une histoire aussi compliquée ? Sa vie n'a jamais été vraiment simple, à croire qu'il aime les problèmes, qu'il les cherches et qu'il s'en délecte lorsqu'ils tombent sur lui comme une pluie. Il sait que rien ne sera simple avec Anastasia, qu'elle fera tout pour le pousser dans ses derniers retranchements et pour le dégoutter, une façon de l'éloigner afin qu'il ne souffre pas peut-être. Où alors, persuadée qu'il ne tiendra pas le coup, elle ne fera rien pour arranger les choses bien au contraire. Il commence à la connaître et à cerner le personnage, sans savoir pourquoi il a des prédispositions sur la compréhension du cerveau tordu d'Ana. Car oui, elle est tordu et vicieuse, il le comprend alors qu'elle le prévient qu'il va tout de même ramer. Vicieuse car elle le laissera faire les choses sans l'aider où lui donner un indice sur ce qu'elle aime, c'est seulement à lui de deviner et surtout ne pas se planter au risque de se retrouver accroché au poteau d'exécution. Pourtant alors qu'il pose ses yeux sur elle, il sent qu'elle vaut largement le coup qu'il s'accroche. Il sait, il sent en lui que si il ne lâche pas et ne s'enfuit pas, alors Ana lui offrira tout le bonheur du monde et qu'il ne regrettera pas les jours à faire le beau pour attirer son attention. Puis autant avouer qu'il aime ça, savoir qu'il doit la charmer pour mériter un geste d'elle, alors c'est tout ce qui lui fait plaisir. C'est un défis qu'elle lui lance, oser l'attraper dans une étreinte pour qu'elle ne lui échappe pas, la mériter car elle est une femme de classe, elle n'est pas n'importe qui. Il la mérite et va lui prouver. Il aura encore des choses à découvrir sur elle, c'est seulement une question de temps. Tout de même il lui demande si il peut considérer la journée comme un premier rendez-vous, elle lui laisse le choix mais il décide que ce sera un premier test. Ainsi il se lève et sort les deux billets de la petite commode dans son salon. Il ne pensait pas aller à ce match, Ana et lui ne se parlaient plus et de toute façon personne autour de lui ne peut se vanter d'elle à un match avec lui, il est trop... Passionné. Il repense à ce qu'elle lui disait, qu'elle cherche un homme authentique et qui soit lui même, il ne peut pas être plus franc alors qu'il lui offre deux billets pour un match de foot. C'est vraiment l'anti rendez-vous, le romantisme le plus bas possible. Et pourtant cela semble lui faire plaisir si il en juge pas l'immense sourire qu'il illumine son visage alors qu'il pose les deux billets devant elle. « Ok je ... Bière - clope et foot ! Trio gagnant !!! Mais je te préviens... Je ne vais pas supporter mon équipe sans leurs couleurs. Chelsea va se prendre une raclée ! L'équipe de Manchester est en pleine forme cette année. » Il éclate de rire en lançant un geste de la main vague. « Tu parles, Cheslsea va vous faire mordre la poussière. On va pas s'entendre ce soir ! » Prévient Ezeckiel avec un sourire. Il prend les deux bouteilles de bière maintenant vide avant de les jeter. Là, il rejoint le salon et trouve un de ses tee-shirt propre sur le canapé, posé entre plusieurs partitions. Sans attendre il enlève sa chemise, sans gêne ni même pudeur et enfile son tee-shirt propre. Il rejoint sa chambre, se parfume et se coiffe en quelques mouvements avant de rejoindre Ana qui lui demande à qu'elle heure ils doivent partir, avant de lui faire remarquer qu'elle est un mec lorsqu'il s'agit de foot. Il hoche les épaules en posant ses yeux sur elle. « Tant que tu ne rejoins pas une bagarre pour défendre l'honneur de ton équipe, ça me va ! » Répond le musicien avant d'enfiler sa veste en cuir et en faisant signe à Ana qu'ils doivent partir. Avant de sortir de chez lui il fourre son porte-monnaies dans la poche droite de son jean et ne prend pas son portable, il est avec Anastasia, rien d'autre n'est important. « Et on ne recouche pas ensemble avant le troisième rendez-vous. » Lui dit-elle, lâchant cela tel une bombe au milieu d'un repas. Il arrête tout mouvement, lui qui verrouillait la porte de son appartement, pour se tourner vers elle. « Je pensais que c'était clair de ce côtés là. » Répond le professeur en suivant son amante hors de l'immeuble. D'un signe de la main il lui montre sa voiture. « On prend la mienne, au mieux on reviendra chez moi boire un verre en l'honneur de l'équipe gagnante. J'ai un alcool de poire... De la merveille ! » Sourit Ezeckiel en ouvrant la portière de son amante avant de rejoindre son propre côté. « C'est un premier rendez-vous c'est ça ? C'est comme si il ne c'était rien passé entre nous... On ne recouche pas ensemble, c'était évident dans mon esprit. » Assure Ezeckiel, refusant tout non-dit dans ce renouveau qu'ils vont vivre. Ils ne sont pas loin du stade pourtant il refuse de se rendre au match à pied, à la sortie du match il suffit que quelques supporter soient ivres pour que tout dégénère et il ne veut prendre aucun risque. Alors, en deux ou trois minutes il se gare déjà devant l'immense stade où plusieurs personnes font déjà la queue. Mais eux, ils ont les places présidentielle de ce fait ils ne vont pas attendre. Le musicien sort de la voiture et rejoint l'entrée pour les personnes ayant des tickets privilégiés, il fait rentrer Ana en premier et la rejoint une seconde après. « Bon, pour rendre cette soirée parfaite il nous manque quelque chose... » Répond le professeur en marchant vers un petit snack tout proche d'eux, servant de quoi se nourrir avant le match. Il commande deux barquettes de frites, quatre hot-dogs et le même nombre de bière. Il paye et rejoint Ana avec la poche contenant la précieuse nourriture grasse et bien trop salée, mais tellement bonne. « Prête ? » Demande Ezeckiel en lui montrant le gradin où ils vont prendre place. Ils rejoignent leur siège et enfin, s'assoit en regardant le terrain. La vue est magnifique, ils sont en hauteur et ne rateront rien au spectacle même en restant assis, décidément il est tombé sur une aubaine lorsqu'il a voulu ces places. Finalement il sort de la poche deux canettes de bière et en tend une à son amante. « Comment tu vas Ana ? » Comment tu vas vraiment ? Mais il ne peut pas lui dire ça ainsi, alors il pose ses yeux sur elle et attend sa réponse.

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MessageSujet: Re: trust me, i don't want to leave you (anackiel)   trust me, i don't want to leave you (anackiel) EmptyJeu 7 Jan - 23:12

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Anastasia & Ezeckiel
Quand elle était enfant, Anastasia regardait le championnat à la télévision avec son grand frère et sa mère. Le football faisait parti de leur quotidien, ou en tout cas qu'une habitude prise à mesure des années. Sa mère était une femme qui travaillait beaucoup, mais quand arrivait le moment de la coupe du monde de Foot, toute la famille s'arrêtait presque de vivre pour se retrouver devant le poste, arborant les couleurs de leurs équipes préférées. Et depuis toujours, Anastasia était une grande fan de l'équipe de Manchester. Tant et si bien qu'elle avait gardé des photos de différents joueurs de l'équipe sur les murs de sa chambre quand elle était enfant et adolescente. Une habitude étrange qui avait toujours fait beaucoup rire Néo. Ce dernier n'était pas un grand fan de football, mais lorsque son père avait épousé la mère d'Anastasia, les habitudes sportives de cette dernière s'étaient rapidement installées. Néo supportait également Manchester, mais Anastasia l'avait toujours soupçonnait d'avoir choisi cette équipe plus pour faire comme elle - au grand damne de son père qui adorait Chelsea - plutôt que pour un réel favoritisme. Cela n'avait jamais dérangé la jeune femme - bien au contraire. Et depuis plusieurs années elle avait arrêté de suivre le championnat avait assiduité. Elle essayait de faire aimer le football à Lily, et cette dernière s'amusait beaucoup de cette ambiance étonnante, mais elle n'était pas une grande fan. Sans doute parce qu'elle n'avait pas encore trouvé son équipe. Lorsque cela arrivera, elle sera aussi hystérique que sa mère sans doute.
Voir des matchs en stade, c'est une chose qu'Anastasia faisait parfois. Elle en avait vu deux ou trois quand elle était enfant. Elle y allait tous les ans avec son beau père une fois adolescente. Et elle allait suivre les matchs inter-universitaires quand elle était étudiante. Mais depuis qu'elle travaillait elle n'avait pas eut l'occasion d'allait voir un match. Encore moins avec une tête d'affiche aussi intéressante : Manchester - Chelsea. Du grand délire, elle le sentait venir de là ! « Tu parles, Chelsea va vous faire mordre la poussière. On va pas s'entendre ce soir ! » Rire immense et moqueur de la part de la jeune femme qui jouait déjà le jeu, regardant son (ex ? futur ?) amant droit dans les yeux sans baisser le regard. « Tu peux toujours y croire Bennett ! »  Dit-elle avec sarcasme, refusant de croire que son équipe pouvait perdre. Mauvaise joueuse, sans doute, mais si passionnée.
Elle se sent dans l'obligation de le mettre au courant de sa passion pour le foot, et pour le fait qu'elle se transformait véritablement en homme quand elle était à un match. « Tant que tu ne rejoins pas une bagarre pour défendre l'honneur de ton équipe, ça me va ! » Elle se mordit la lèvre inférieure et leva les yeux au ciel. Elle semblait réfléchir, comme si la question méritait d'être relevée. Sans doute au grand désarroi d'Ezeckiel. Mais forcée de constater qu'elle n'avait aucune limite en matière de foot. « Je ne te promets rien. » DIt-elle en lui offrant un clin d'oeil. Sans doute n'en arrivera-t-elle pas là, mais sait-on jamais. Il enfile une veste, et la jeune femme en fait de même, récupérant ses quelques affaires pour quitter l'appartement. Alors qu'elle passe la porte elle lâche la dernière information qui lui brûle presque la bouche. Mais elle n'a pas le choix, elle doit se l'entendre dire. Se refuser au bellâtre ne sera pas simple, mais elle y tient. Faire les choses convenablement.

Il la suit, et met un petit moment à lui répondre alors qu'ils descendent les escaliers et sortent de l'immeuble. « Je pensais que c'était clair de ce côtés là. » Vraiment ? Elle hoche la tête vers lui, sceptique face à sa déclaration. Il lui montre une voiture et elle marche vers elle sans poser plus de question. « On prend la mienne, au mieux on reviendra chez moi boire un verre en l'honneur de l'équipe gagnante. J'ai un alcool de poire... De la merveille ! » Levant les yeux au ciel la jeune femme se retient de lui demander s'il compte l'enivrer pour pouvoir abuser de son corps de rêve, mais sans doute cela n'était pas la meilleure des choses à dire, alors elle se contente d'acquiesçait trouvant que malgré tout c'était une bonne chose. Il arriva près de la - magnifique soit dit en passant - voiture d'Ezeckiel qui lui ouvrit la portière dans un geste de galanterie incroyable. Le remerciant elle prend place sur le siège passager et ouvre son sac alors qu'il la rejoint. Elle met sa ceinture, et sort de son sac un petit sac avec du maquillage dedans. « C'est un premier rendez-vous c'est ça ? C'est comme si il ne c'était rien passé entre nous... On ne recouche pas ensemble, c'était évident dans mon esprit. » Il en reparle et elle lui sourit. « Un premier rendez-vous oui... On reprend sur de bonnes bases. »  Dit-elle en souriant, ravie que l'idée plaise à son amant. Apparemment en tout cas il semblait ravi par l'idée. Peut être qu'il ne l'était pas tant que cela. Peut être qu'il allait le regretter au final, mais au moins elle sera fixée. Après ce rendez vous - et les deux autres s'il devait y avoir d'autres rendez-vous - elle saura si oui ou non elle devait envisager une nouvelle page de son histoire. Aux côtés d'Ezeckiel. L'idée lui semblait incroyable. Plaisante, mais incroyable.

Ils arrivèrent au stade en très peu de temps. Tout juste assez pour que la jeune femme se dessine des marques blanches et rouges sur son visage, prouvant de son amour pour l'équipe de Manchester. Elle était plutôt habituée à se peinturlurer tout le visage, mais elle n'a pas assez de maquillage ce soir, et elle ne pouvait pas exiger de rentrer chez elle pour cela. Arrivés au stade, Ezeckiel l'invite à descendre de la voiture, et ils passent devant la foule pour entrer dans le cercle VIP. Une chose qu'elle n'avait encore jamais fait. Quand elle vient au stade elle aime être dans la foule, où les choses s'échauffent et peuvent déborder à tout instant. Mais elle avouera aussi qu'elle a rarement pu jouir d'une belle vue sur l'ensemble du match. Petite, elle ne pouvait pas voir à travers les corps massifs des supporters qui l'entouraient. Mais elle décide de laisser faire Ezeckiel. Des places présidentielles, c'était le grand luxe après tout. « Bon, pour rendre cette soirée parfaite il nous manque quelque chose... » Elle se tourne vers lui alors qu'elle regarde les billets pour trouver leurs places. Il descend plus bas et elle l'attend, regardant autour d'elle. Ils surplombent l'ensemble du stade, les couleurs des supporters envahissant l'espace petit à petit. Ils avaient une vue imprenable sur le terrain, et sur les écrans qui affichaient le score et quelques extraits du match. Les plus belles passent, les plus beaux buts. Elle sourit. Tout cela présageait une bonne soirée finalement. « Prête ? » Elle sursauta. N'ayant pas vu Ezeckiel revenir, elle fut surprise de le voir à nouveau à côté d'elle. Elle remarqua qu'il avait dans les bras de quoi manger - et boire ! - ce qui la ravie. Grand sourire sur le visage, ils rejoignent leur place, et elle s'assoit alors que des publicités passent sur les grands écrans. « Prête ! »  Répondit-elle enfin avec un grand sourire.
Ezeckiel finit par lui offrir une bière qu'elle prend avec plaisir et la tend vers son ... rencard, pour lui offrir de trinquer. Elle boit deux gorgés avant de prendre la canette entre ses deux mains. « Comment tu vas Ana ? » Question sincère qui prend la jeune femme de court. Comment allait-elle ? Cela faisait deux mois qu'elle n'avait pas de nouvelles de son grand frère. Sa petite soeur était partie faire le tour de l'Europe avec une amie et elle ne savait pas où elle était. De toute façon elle ne voulait pas lui parler. Elle venait de retrouver un de ces amis étudiants, Eliakim, et elle en était heureuse. Seyrah semblait allait de mieux en mieux ce qui ravissait la jeune femme. Lily se faisait petit à petit à sa classe. Jack était amoureux - encore. Et elle avait énormément de boulot. Un quotidien plutôt normal. « J'ai un rencard avec un des profs les plus sexys de l'université d'Oxford. Alors j'imagine que ma vie est pas si horrible que cela. »  Dit-elle sur un ton léger. Mais finalement elle décida qu'elle devait être sincère alors le jeune homme. « J'ai l'impression que ma vie part dans tous les sens, et que je ne peux rien faire contre cela. Je dois dire adieu à certaines choses de mon passé... Alors que d'autres me reviennent en pleine figure c'est... assez déroutant. Et toi, comment vas-tu ? » 
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MessageSujet: Re: trust me, i don't want to leave you (anackiel)   trust me, i don't want to leave you (anackiel) EmptySam 9 Jan - 23:32

Anackiel

« Trust me, i don't want to leave you. »

Un premier rendez-vous, dans un stade au milieu des hooligans et des fans déchaînés. Mais il adore cette idée, ce naturel qui peut rester entre eux sans que ça pose le moindre problème. Ils sont amis avant d'être des amants, c'est ça que Ezeckiel recherche. Il n'a plus besoin ni envie d'une relation belle et rose, faite de paillettes et de rêves qui seront brisés dés la première année avec la personne en question. Il préfère se sentir bien et être naturel que jouer un rôle, il a bien trop souvent joué des rôles dans sa vie, il aimerait seulement pour une fois se sentir bien. Et justement avec Anastasia, il se sent bien et apaisé aujourd'hui. Même si ils sont dans une arène de foot entouré de fans qui hurlent déjà des chants destinés à leur équipe. Ezeckiel s'assoit à sa place avec Ana et alors qu'elle lui tend sa bière pour trinquer, avec un sourire il fait entrechoquer les deux canettes en fer. Il prend ensuite une bonne gorgée de bière fraîche avant de la poser en face de lui et de fourrer ses mains dans sa veste en cuir. L'air est frais mais nul doute que dés que le match aura commencé, il n'aura plus froid. Alors il se tourne vers son amante et lui demande comment elle va. La première réponse le faire rire alors qu'il lui lance un regard te-fou-pas-d'moi. Finalement elle décide de lui répondre sérieusement, ce qui le fait doucement sourire.

« J'ai l'impression que ma vie part dans tous les sens, et que je ne peux rien faire contre cela. Je dois dire adieu à certaines choses de mon passé... Alors que d'autres me reviennent en pleine figure c'est... assez déroutant. Et toi, comment vas-tu ? » Il hoche la tête alors que son regard se perd sur le terrain en face d'eux, la vue est superbe, ils ne perdront rien du match c'est parfait. « Je vais bien. Ma sœur est très loin et je vis assez mal le manque de nouvelle mais je me dis qu'elle est amoureuse... Je dois la laisser vivre sa vie. La dernière fois que j'ai eu mon père au téléphone il m'a hurlé dessus à cause des photos tu sais et... » Il s'arrête, sans savoir si il peut continuer où si il doit se taire au final. Mais ils ont décidés de tout reprendre depuis le début, de repartir sur des bonnes bases et d'apprendre qui est l'autre vraiment. « Disons que j'ai Liloo et Lorenzo. Et toi, heureusement sinon je tournerais en rond à Oxford. Mais je lance un de mes petits génies alors ma vie n'est pas si horrible que ça. » Sourit le professeur en se penchant pour prendre sa bière et boire une gorgée. « Alors, c'est quoi qui part de travers dans ta vie ? » Demande Ezeckiel en avalant une bonne rasade de bière fraîche. « Ezeckiel ?! Ezeckiel Bennett ? » Ce dernier sursaute et se tourne vers la personne qui l'appelle. Un jeune homme à peine plus jeune que lui même, semble le regarder avec des grands yeux brillant. Le musicien sourit et lui tend sa main, le fan s'empresse de la serrer avec un sourire rayonnant. « J'adore ce que tu fais ! T'es génial mec ! » D'un geste de la main, le musicien le remercie alors qu'une légère rougeur vient colorer ses joues. Le fan en question lui demande une photo que Ezeckiel s'empresse d'accepter. Offrant trois cliches au jeune homme, ce dernier repart avec ses précieuses images. « Désolé. » S'excuse Ezeckiel avec un sourire pour Anastasia. Finalement, il attrape la poche contenant les hot-dogs. Il en sort deux ainsi que deux barquettes de frites. « On mange ? J'imagine que lorsque tu seras dans le match... Tu ne seras plus intéressée par autre chose. » Fait remarquer le professeur en riant doucement et en prenant une première frite. Mais alors qu'il en prend une seconde, derrière lui retentit l'hymne de Chelsea, son équipe. Alors, chantant d'une voix trop forte et bien évidemment fausse, il reprend le chant avec les supporteurs. « Tu vois, même notre chant est avant celui de Manchester, preuve de notre supériorité. » Fait-il remarquer en riant, taquin.

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Anastasia S. Fitzwilliam
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☆ date d'arrivée : 03/07/2015
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MessageSujet: Re: trust me, i don't want to leave you (anackiel)   trust me, i don't want to leave you (anackiel) EmptyJeu 14 Jan - 22:59

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Anastasia & Ezeckiel
Elle baisse sa garde, et elle ne s'en rend pas encore compte. Mais déjà elle baisse sa garde. Elle se sent redevenue adolescente, allant aux match de foot avec sa famille sans se poser plus de question que cela. La famille qu'elle s'était choisie, qu'elle s'était constituée. Elle a toujours donné plus de valeur à l'amitié, à cette famille qu'elle s'est choisie plutôt qu'à l'amour filiale. Sa mère ne l'aimait pas, elle ne l'aimait plus depuis longtemps. Sa soeur la dédaignait, son frère avait sa vie. Elle avait Lily. Lily qu'elle avait désiré garder envers et contre tous. Lily était sa perfection, sa beauté.
Mais ce soir elle n'était pas la Anastasia de Lily, ou d'Andrea. Ou même la Gorgone. Ce soir elle était Ana, la fan de foot, un peu folle. Et elle profite de cet instant d'allégresse pour baisser sa garde, et de se dévoiler un petit peu. Accepter le rendez-vous avec Ezeckiel, accepter de le connaitre, de le laisser l'approcher. C'était à la fois si simple et si terrifiant qu'elle ne savait pas vraiment comment elle devait réagir. Elle le regardait droit dans les yeux alors qu'il se mit à parler, lui disant comment il se sentait vraiment. « Je vais bien. Ma sœur est très loin et je vis assez mal le manque de nouvelle mais je me dis qu'elle est amoureuse... Je dois la laisser vivre sa vie. La dernière fois que j'ai eu mon père au téléphone il m'a hurlé dessus à cause des photos tu sais et... » Elle acquiesce. Oui, elle se souvient des photographie. Ce serait compliqué que les oublier à dire vrai. Elle appréciait d'en apprendre plus sur Ezeckiel. Sa relation avec sa famille était compliqué. Tout comme pour elle. C'était une chose qu'elle comprenait. C'était une chose qu'elle partageait avec lui. Une souffrance, une solitude, qui les poussait à être plus fort. Mais très rapidement son ex-amant se met à parler à nouveau. « Disons que j'ai Liloo et Lorenzo. Et toi, heureusement sinon je tournerais en rond à Oxford. Mais je lance un de mes petits génies alors ma vie n'est pas si horrible que ça. » Elle hausse un sourcil, et sourit. « Liloo ? Comme Liloo Gonzales, l'élève et la psychologue ? Elle est... assez terrifiante et un peu bizarre comme jeune femme. Je fais en sorte de l'éviter en général. » Dit-elle. Elle avait une crainte des psychologues, et des psychanalyses. La simple idée que quelqu'un veuille rentrer dans sa tête la dérangeait. Elle n'aimait pas être lu, elle n'aimait pas être analysé. Elle n'aimait pas qu'on entre dans son esprit, et qu'on tente de la décrypter. Elle détestait les psychanalystes et les psychiatres, psychologues. Elle les évite, et c'est sans doute pour cela qu'elle ne s'intéresse que très peu à la formation en psychologie. Elle les laisse se gérer seul. Loin d'elle. Très loin d'elle.
Finalement, la discussion revient vers elle. « Alors, c'est quoi qui part de travers dans ta vie ? » Elle ouvre la bouche, prête à se révéler à son tour, mais elle est arrêtée soudainement. Un homme vient d'arriver et de reconnaitre Ezeckiel. Compliment, euphorie soudaine, qui laisse la jeune femme de côté pour un temps. Elle observe la scène, souriant quand Ezeckiel se tourne vers elle, apparemment désolé. Il prend quelques photos, un autographe ou deux, et finit par laisser le fan partir. Se rasseyant près d'elle. « Désolé. » Elle hausse les épaules. « C'est rien. J'imagine que c'est un truc qui arrive quand on sort avec une célébrité. » Dit-elle en souriant. Elle devrait s'en doute s'y habituer. C'était une des choses avec lesquelles elle aurait le plus de mal sans doute. Être sous les feu des projecteurs ce n'était pas son délire. Elle préférait être dans les coulisses. A torturer les gens et à rendre les choses plus concrètes. « On mange ? J'imagine que lorsque tu seras dans le match... Tu ne seras plus intéressée par autre chose. » Elle sourit, et prend le hot dog qu'il lui offre. Elle est heureuse qu'il ne lui pose plus aucune question sur elle. Elle mange goulument, buvant sa bière dans un même temps et soudainement un chant spartiate s'élève dans les gradins. Manchester. Elle sourit, se met à rire même quand Ezeckiel s'excite avec les autres supporters. « Tu vois, même notre chant est avant celui de Manchester, preuve de notre supériorité. » Elle hausse un sourcil, moqueuse et lui sourit. « On verra bien... » Dit-elle en souriant. Coup de sifflet. Les hurlements explosent dans la foule. Début du match. Elle se tourne vers Ezeckiel. Début du premier round.
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