HOT Love me like you do (Anackiel)

Love me like you do
Anastasia & Ezeckiel
Il vit presque chez Anastasia tant il passe son temps chez elle. Ce soir encore en sortant des cours, ce n'est pas la direction de son appartement qu'il a pris mais plutôt, le chemin pour la petite maison de son amante. En arrivant chez elle, il l'a trouvée penchée sur des dossiers, travaillant encore sans aucun doute pour une association quelconque. Il n'a rien dit, il l'a embrassée avant de lui tendre un verre d'eau, une des rares substances qu'elle supporte. Il a également posé sur la table une poche blanche au contenu mystère pour le moment. Lui même de toute façon, avait des copies à corriger. Alors, sagement, Ezeckiel c'est installée sur la table de la cuisine à côté d'elle et a commencé à corriger. Cela lui a pris une bonne heure, le temps de terminer le petit tas de copies et de marquer la dernière note, avant de se lever finalement. Il est allé boire un verre d'eau puis à commencé à cuisiner des œufs pour son amante, rare aliment qu'elle supporte vraiment. Il tente aussi de lui faire manger des aliments nouveaux, il va bien finir par trouver quelque chose qu'elle aime et qu'elle peut manger. Tout en la laissant travailler, il a commencé à faire chauffer de l'eau. Là, il a mélangé dans une tasse deux feuilles de menthe, une cuillère de gingembre et quelques pissenlits. Il a ajouté l'eau chaude et a laissé infuser avant de filtrer puis, il est allé chercher la poche laissée sur la table. « Tu serais d'accord pour faire une expérience ? » Dit-il alors qu'il sort de la poche, un fruit du dragon. En Asie ce fruit est particulièrement conseillé aux femmes qui font des nausées, il est apparemment très bien supporté et il aimerait voir si Anastasia peut en manger sans être malade. Alors il sort une assiette et coupe le fruit en deux avant d'enlever la peau et de le lui préparer avec un tout petit peu de sucre. La tisane est prête, elle aussi est apparemment très bonne pour les femmes qui ont des problèmes lors de leur grossesse. Lorsque tout est prêt, il met une bonne dizaine d’œufs à cuire dans de l'eau chaude avant de revenir près de sa femme pour qu'elle mange.


Il pose l'assiette dans un coin et revient auprès d'elle, il s'assoit sur la chaise qu'il utilisait tantôt. Il se tourne vers elle pour la regarder.  Elle a le visage fermée, des cernes noires se dessinent sous ses yeux et son air fatigué ne laisse aucun doute sur le fait qu'elle ne dorme clairement pas assez. Il soupire en posant sa main sur la cuisse chaude de son amante, tout en la regardant. « Tu devrais te reposer bébé... » Dit-il, conscient qu'elle a énormément de travail mais qu'elle ne dort pas assez également. Elle est enceinte, elle doit prendre soin d'elle et lui est là pour ça, mais Anastasia est aussi une femme libérée et têtue, c'est l'horreur lorsqu'il doit exiger qu'elle aille se reposer et qu'elle lâche son ordinateur où ses stylos. Il l'entend murmurer quelque chose, apparemment elle a bientôt terminée. Sans rien ajouter, Ezeckiel se lève et marche jusqu'à la salle de bain. Là, il allume l'eau chaude et bouche la baignoire afin qu'Ana prenne un bon bain chaud. Dans l'eau, il ajoute une bonne dose de savon liquide à la pèche et laisse l'eau couler afin que le bain se prépare. Il rejoint également la chambre de son amante, trouve un pyjama propre et lui prépare ses affaires. Enfin, il pose le tout dans la salle de bain et sort la tête de la pièce pour regarder où en est sa femme. Elle semble avoir terminée car elle a posée son stylo, fermé son ordinateur et range des feuilles. Il la rejoint, lui sourit et lui prend la main pour qu'elle se lève. « Je rangerais. » Dit-il en l'embrassant sur les lèvres. Il l’emmène dans la salle de bain, glisse ses mains sous son pull pour lui enlever tout en l'embrassant dans le cou. « Maintenant... Tu vas prendre un bon bain et tu vas aller te reposer... » Dit-il alors qu'il éteint l'eau maintenant que la salle de bain est baignée de buée épaisse. Il attend qu'elle rentre dans l'eau pour venir s’asseoir à côté de la baignoire et glisser une main dans le bain, jouant avec la mousse présente. « Comment tu vas mon ange ? » Dit-il, tendrement, en la regardant. « Comment était ta journée ? » Doucement, sa main glisse sur le ventre d'Anastasia, il joue sur sa beau, dessine des formes, imaginant que dans ce petit ventre encore plat, un bébé grandit lentement.

Love me like you do
Anastasia & Ezeckiel
Enième soupire alors qu’elle s’étire sur sa chaise, levant les bras au-dessus de sa tête pour faire craquer son dos. Elle a l’impression d’être assise depuis des heures. Coup d’œil à l’horloge du salon. Elle est assise depuis des heures. Mais elle n’y peut rien, elle doit encore tenir un peu temps. Elle fait craquer sa nuque, bouge un peu son bassin pour réussir à trouver une position où son dos ne la fera pas trop souffrir, et retourne à ses comptes. Elle y a passé une bonne partie de la journée, mais voyant sa mine fatiguée – et au courant pour sa récente grossesse – le Doyen Hamilton l’a renvoyée chez elle pour qu’elle – je cite – profite du calme pour se reposer. Oui, bien sur. Et sinon comment elle boucle les dossiers qu’il lui fout entre les mains si elle doit passer ses après midi dans son canapé à dormir ? Logique absolue. Faut dire que depuis qu’il a apprit que sa chère et tendre fille était assez intelligente pour s’être faite engrossée à dix-huit ans par le fils Debussy il est plus vraiment le même homme. Il a un air taciturne et ne sait plus ce qu’il raconte. Déprimant, vraiment.  
Elle a donc pris ses dossiers, et la voilà dans son appartement à profiter du calme ambiant. Le repos, cela dit, ca sera pour plus tard. Quand Ezeckiel rentrera qu’il la trouvera ici avec sa gueule de travers et qu’il lui donnera pas le choix. Elle sourit. L’agacement laisse place à une impression de flottement alors qu’elle tourne la tête vers la porte ; Il ne devrait plus tarder maintenant. Il va rentrer chez eux. Beau comme un dieu, avec son petit sourire en coin, et son air pétillant, comme s’il ne réalisait pas la chance qu’il avait. La « chance » de vivre avec Anastasia qui pouvait passer du rire aux larmes, de la colère à la joie, en moins de deux secondes. Elle s’habituait aussi doucement à ce nouveau quotidien. Et elle s’y habituait plutôt bien en fait.

La porte s’ouvre enfin. Ghost court vers le nouveau venu en remuant la queue, aboyant comme un dément pour accueillir ce nouvel homme dans la maison. Le chien a toujours un regard un peu méfiant pour Ezeckiel, ce qui fait assez rire Anastasia. Il le renifle comme pour s’assurer que c’est bien lui, avant de finalement décider de revenir aux pieds d’Anastasia où il se couche sans demander son reste. Bon chien. Ezeckiel vient l’embrasse, lui tend un verre d’eau – et alors elle se rend compte qu’elle a terriblement soif – et vient s’installer à ses côtés pour corriger ses copies. Elle sourit ; et le regarde faire avant de se concentrer sur ses notes. Elle doit re-re-re-calculer les financements des six clubs auxquelles elle a viré des membres et des évènements. Pas assez de réussites, mais plus de boulot pour elle. Le temps passe, son mal de dos s’aggrave mais elle ne dit rien, concentrée. « Tu serais d'accord pour faire une expérience ? » elle se tourne soudainement vers Ezeckiel et se rend compte qu’il a terminé de corriger ses copies et prend un sac de courses qu’il avait ramené – sans qu’elle n’y fasse attention. Elle sourit. Depuis quelques jours il revient avec des aliments aussi étonnant qu’originaux dans l’espoir de trouver de quoi la nourrir. Faut dire que lors de la grossesse de Lily elle n’avait pas prit beaucoup de poids, incapable de manger grand chose, et elle sentait que c’était bien reparti pour un tour. Surtout qu’elle n’est pas du genre à acheter des trucs chers, elle roule pas sur l’or non plus même si elle gagne plutôt bien sa vie. Elle a chien-loup et une adolescente à nourrir. Un internat à payer. Et son loyer. Tout part assez rapidement au final. « Bien sur. » Répondit-elle avec un sourire attendri. Il vient alors avec un fruit exotique qu’elle ne connaît pas, lui met un peu de sucre, et le lui tend. « Qu’est-ce que c’est ? » Demanda-t-elle, peu confiance. Il lui pose une tisane qu’elle prend entre ses mains. Elle prend un morceau du fruit. Le picore. C’est pas mauvais. Etrange, nouveau, mais pas mauvais. Elle en mange une bouchée, et attend, posant le reste. La nausée devrait arriver rapidement. Si elle vient. « Tu devrais te reposer bébé... » Elle hausse les épaules et fait un vague signe de la main. « J’ai presque terminé, il me reste que la dernière case. » Dit-elle en montrant le tableur qui se trouve sur son ordinateur. Des comptes, des comptes… pourquoi a-t-elle fait des études en économie plutôt qu’en photographie déjà ? Ah oui. Elle devait subvenir à ses besoins. Avec plaisir elle se rend compte que le fruit ne lui cause pas de nausée, et en mange encore un bout alors qu’elle rentre des chiffres, et des données sur son fichier.

Finalement, elle termine. Trois heures de boulot, le dos en vrac, et les yeux au niveau des joues. Elle est épuisée, ok, mais au moins elle a terminé ce qu’elle devait faire aujourd’hui. Elle commence à plier son ordinateur et se lève doucement, grimaçant à cause de la douleur. « Je rangerais. » Ezeckiel vient vers elle, et lui prend la main, l’empêcher de protester. Elle se laisse faire, marchant doucement jusqu’à la salle de bain où il vient l’aider à se déshabiller. Le simple contact des mains d’Ezeckiel sous son pull la fait frémir, et elle sent une vague de chaleur l’envahir. Elle le regarde, le laisse faire sans protester, jusqu’à se retrouver nue devant lui. Deux mois de grossesse, on devine à peine la protubérance de son ventre. Il vient l’embrasser dans le cou, et elle laisse échapper un gémissement. Elle sent qu’elle pourrait… Lui sauter dessus. Là, maintenant, mais se réfrène. Elle doit être sage. « Maintenant... Tu vas prendre un bon bain et tu vas aller te reposer... » Elle lui offre une moue boudeuse. « Tu viendras te reposer avec moi ? » Lui demanda-t-elle avec un air aguicheur totalement assumé. Sérieusement, ses hormones sont feu. Son sexe est en feu. Elle est en feu, et elle peut à peine penser avec cohérence quand il est aussi proche d’elle, à l’embrasser dans le cou comme si de rien n’était. Putain de beau gosse.
Elle accepte cependant de rentrer dans l’eau (brûlante) et s’allonge en laissant échapper un soupire de bien être. La mousse l’entoure, et ses muscles se décontractent. Elle sent même la douleur de son dos disparaître. Le paradis. Vraiment. « Comment tu vas mon ange ? » Elle sourit, se tourne vers lui. Il est inquiet. Ca se voit. Il a envie de bien faire les choses, et en même le fait qu’elle ait une grossesse aussi… Particulière, l’inquiète. Elle mange pas grand chose, donc elle est sujette aux étourdissements, et à la fatigue. Elle, elle le sait, elle a déjà vécu cela. Mais lui c’est la première fois. Et en somme, ça lui fait du bien d’avoir quelqu’un pour prendre soin d’elle. « Ca va. Pas de vertige aujourd’hui. Un peu de fatigue tout au plus. Et toi ? » Demanda-t-elle en se tournant vers lui, le corps immergé, la tête appuyée sur le mur de la salle de bain. « Comment était ta journée ? » Il est adorable. Là, assis à même le sol de la salle de bain, à la couver de ce regard tendre et amoureux… Et elle n’a qu’une idée en tête : le prendre contre elle pour le baiser sauvagement. Adieu le romantisme. « Hamilton joue les pseudo-papa-poules ça m’agace. Il sait plus où il campe lui depuis le scandale Daisy-Angelus. Du coup il m’a renvoyé à la maison pour me reposer tout en exigeant la fin des dossiers de financements des clubs pour vendredi. Logique. Du coup j’ai taffé là-dessus toute l’après midi. » Dit-elle, claquant la langue contre son palais en signe d’agacement. Elle prend du savon et se met à jouer avec, soufflant dessus pour le faire s’envoler dans la pièce. « Et toi mon ange ? Pas trop dur les cours ? Des nouvelles de DNA ? » Demanda-t-elle en venant lui caresser la joue. Un instant tendre. Amoureux. Un moment de couple dans son nouveau quotidien.

Love me like you do
Anastasia & Ezeckiel
Amant soucieux du bien être de sa tendre et douce, il tente depuis plusieurs jours de la faire se reposer coûte que coûte, allant jusqu'à passer ses soirées au lit avec elle pour qu'Anastasia prenne soin d'elle et récupère les nuits d'insomnies qui ont trop souvent, gâché ses moments de repos. C'est la première fois qu'il a devant lui, une femme dont il doit s'occuper. Il n'a jamais eu d'enfant et les rares fois où sa sœur était malade, c'est sa mère qui prenait le relais et qui la veillait comme du lait sur le feu. Là il est tout seul et il a bien conscience qu'il en fait peut-être un peu trop, il risque de devenir lourd et de faire râler Anastasia, elle si indépendante et libre depuis des années, avoir un homme sur son dos risque de lui taper sur le système. Mais il est comme ça et de toute façon elle n'a pas le choix, elle porte leur enfant et surtout, elle ne mange pas assez. Elle devrait pouvoir se nourrir plus copieusement mais faute à des nausées imprévues et soudaines, elle ne peut rien garder. Alors il fait des expériences, il lui ramène tous les jours des aliments nouveaux et réputés dans d'autres pays pour leurs vertus lors des grossesses. Ezeckiel ne manque pas d'argent, grâce à des années dans la musique et son poste de professeur, il peut être qualifié de riche par certain. Il faut dire que pendant des années il ne payait rien, vivait dans des hôtels et se contentait d'une vie assez calme ponctuée de quelques écarts de drogue. Maintenant qu'il peut en profiter un peu de tout cet argent mis de côté, il ne va pas s'en priver et il ne regarde pas le prix dés qu'il s'agit d'acheter un aliment qu'Anastasia peut supporter. Qui plus est avec Mischa qui se lance dans la musique, ça aussi devrait lui apporter un petit pécule. Mais il pense à garder cet argent sur un compte pour, dans quelques années, prévoir les études de leur enfant et même de Lily si il y a besoin. Il pense à tout et se trouve incroyablement mature depuis des jours, parfois il ne se reconnaît pas. La paternité lui fait du bien sans aucun doute. Alors, il regarde avec plaisir son amante goûter le fruit du dragon et le manger sans qu'une nausée ne vienne la dégoûter. C'est une bonne chose, dés demain il ira lui en chercher d'autres. Il doit aussi penser à tester d'autres aliments. Enfin il mène son amante jusque dans la salle de bain où un bain bien chaud l'attend. Il la déshabille doucement, câlinant au passage son ventre qui devrait prendre forme dans quelques semaines. Il a hâte de pouvoir entendre les coups du bébé. « Tu viendras te reposer avec moi ? » Il sourit en voyant son petit air pervers, sa femme est intenable depuis une semaine. « Tu sais bien que oui. »



Répond Ezeckiel en lui volant un petit smack. Elle s'allonge dans le bain, il vient s'asseoir sur le carrelage et plonge sa main dans l'eau pour jouer sur sa peau, dessiner des arabesques d'un air distrais. « Ca va. Pas de vertige aujourd’hui. Un peu de fatigue tout au plus. Et toi ? » Il hoche la tête, satisfait de savoir qu'elle n'a pas été sujette à des étourdissements pour aujourd'hui. « Ca va. Journée un peu longue, j'avais hâte de rentrer. » Dit-il avec un sourire tendre. « Hamilton joue les pseudo-papa-poules ça m’agace. Il sait plus où il campe lui depuis le scandale Daisy-Angelus. Du coup il m’a renvoyé à la maison pour me reposer tout en exigeant la fin des dossiers de financements des clubs pour vendredi. Logique. Du coup j’ai taffé là-dessus toute l’après midi. » « Sa logique le perdra. » Reconnaît Ezeckiel en levant les yeux au ciel, c'est absolument débile de la renvoyer chez elle en lui donnant le double de son travail habituel. Mais bon parfois la logique dépasse tout ce qu'il peut penser, surtout lorsque ça concerne Oxford. Il règne de toute façon, dans les universités, une ambiance étrange depuis la mort de Balthazar. Il la regarde jouer avec un savon un instant et, se tourne pour appeler Ghost. Lui même prend du savon et le souffle vers le chien, qui se met aussitôt à attraper la mousse qui vole. Il rit un peu et se tourne vers son amante lorsqu'elle lui parle. « Et toi mon ange ? Pas trop dur les cours ? Des nouvelles de DNA ? » Il replonge une main dans l'eau alors que sa tête vient se poser contre le rebord de la baignoire. « On doit se voir la semaine prochaine pour quelques arrangements. On a annoncé notre retour... Les fans sont comme des fous. » Dit-il en riant un peu. « Mais ça se profile doucement, on a le temps. On a un an pour enregistrer des chansons qui sont déjà écrite, j'ai tout dans mes classeurs. » Murmure Ezeckiel. « J'ai composé une chanson pour toi... Il me reste à faire les accords et... Je la rajouterais dans l'album. » Dit-il en se tournant pour sortir un gant et le plonger dans l'eau. « Je te la chanterais. » Il commence à mettre un peu de savon sur le gant et le donne à son amante pour qu'elle se lave. Une fois fait, elle se rince, il se lève et attrape une grande serviette qu'il ouvre devant elle pour qu'elle vienne se blottir contre lui et se sécher. Il la prend contre lui et l'embrasse sur l'épaule, tendrement. « On se fait une heure de sieste, on mange et on se met devant la télé ? Il y a le hobbit ce soir. » Murmure Ezeckiel alors qu'elle s'habille d'un simple tee-shirt -à lui évidemment- et d'une culotte. Ils rejoignent la chambre, Ezeckiel se met en caleçon et bien vite, se glisse sous les draps pour ouvrir son bras à son amante. Elle vient contre lui, il en profite pour l'embrasser. « Repose toi, je te réveille dans une heure. » Dit-il alors qu'il remarque l'air épuisé de sa belle. Il ne faut pas longtemps à sa belle pour s'endormir. Et encore moins de temps pour commencer à bouger dans ses bras, à la recherche d'un contact qui ne vient pas. Ezeckiel ouvre les yeux et la regarde faire, une longue plainte s'échappe de ses lèvres alors qu'elle colle plus violemment son bassin contre lui. Pris d'une envie soudaine e tun peu folle, il se recule doucement en faisant attention à ne pas la réveiller et, se glisse sous la couette pour se retrouver entre les cuisses de sa femme, qui dort encore. Là, lentement il lui ôte sa culotte en dentelle enfilée quelques minutes auparavant et, d'un air gourmand, pose sa langue sur elle alors qu'elle gémit plus fort.

Love me like you do
Anastasia & Ezeckiel
« Tu sais bien que oui. » Elle sourit. Un sourire aguicheur et coquin. Depuis qu’elle est enceinte – et d’autant plus depuis qu’ils vivent sous le même toit – elle ressent constamment le désire de le toucher. De le frôler. De lui demander de lui faire l’amour. Violemment. Passionnément. Intensément. Elle se découvre un appétit sexuel dingue qui risquerait de les pousser à s’enfermer dans la chambre pour ne plus en sortir. Alors elle le réfrène, un peu honteuse. Elle a peur de le faire fuir, qu’il comprenne qu’elle… aime ça. Vraiment. Alors qu’elle porte un masque de femme froide et inaccessible, elle est aussi une femme gourmande et aventureuse qui a multiplié les aventures et les amants durant les dernières années. Sans jamais s’attacher, sans jamais les laisser entrer dans son quotidien et dans sa vie de famille – avec Lily. Mais elle a été du genre à courir après le mâle durant des heures pour assouvir son désir. Et aujourd’hui qu’elle n’appartient qu’à Ezeckiel, il n’y a que lui pour la satisfaire. Pas qu’elle s’en plaigne, mais elle avait parfois peur de passer pour une sacrée perverse. Vraiment.

Il la guide dans la salle de bain, et alors qu’elle rentre dans la baignoire. L’eau est chaude et la brûlure lui mord la peau, mais elle la savoure comme une caresse un peu dure sur sa peau blanche et sensible. Il s’assoit à ses côtés et ils se mettent à parler. Calmement, tendrement, comme un couple normal. Et ca lui fait bizarre de se dire qu’ils sont un couple. Pire que cela encore : qu’ils sont des futurs parents. « Ca va. Journée un peu longue, j'avais hâte de rentrer. » Adorable, comme toujours, Ezeckiel pose sur elle ce regard émerveillé et brillant. Comme s’il ne se rendait pas compte de la chance qu’il avait de pouvoir rentrer chez « eux » et de la trouver là. L’attendant, vivant dans cet appartement qu’ils partagent. Comme s’il avait peur qu’un jour en arrivant il soit à nouveau seul. Comme il l’est resté, trop longtemps, ces dernières années.
La conversation continue sur une note un peu plus agacé, alors qu’Anastasia partage avec lui le comportement du Doyen de l’université. Ca l’agace de ne pas pouvoir cacher sa grossesse. Ca l’agace d’avoir encore été le sujet de l’Oxymoron. Pendant un moment elle eut peur de se retrouver dans la même situation que dix ans auparavant. Mais tout avait changé. Elle n’était plus une adolescente aujourd’hui, elle était une femme respectée. Elle n’était plus aussi fragile non plus. Et elle n’était plus seule, surtout. Le sujet dérivé sur DNA – inquiétude ultime d’Anastasia – et elle demanda des nouvelles à son amant à ce sujet. « On doit se voir la semaine prochaine pour quelques arrangements. On a annoncé notre retour... Les fans sont comme des fous. » Elle sourit, tentant de ravaler l’angoisse qui risque à tout moment de revenir. Non ne remonte pas ce groupe qui va te faire voir des centaines d’autres femmes prêtent à tout pour toi. Hum… Non. Définitivement, elle était stupide. « Ca a dû être une excellente surprise pour eux. » Les fans. Bien entendue. « Mais ça se profile doucement, on a le temps. On a un an pour enregistrer des chansons qui sont déjà écrites, j'ai tout dans mes classeurs. » Elle acquiesça. Les classeurs, il les avait amené avec lui dans ses bagages en arrivant à l’appartement. Il était au milieu de son déménagement. Les travaux étaient en cours, et son ancien appartement était presque vide. Les choses se mettent en place, doucement, et Anastasia savoure ces instants.
« J'ai composé une chanson pour toi... Il me reste à faire les accords et... Je la rajouterais dans l'album. » Elle sursaute et se tourne vivement vers lui. Sérieusement ? Une chanson pour elle ? « Je te la chanterais. » Elle est choquée d’apprendre cela : pourquoi ? – aucune idée. Et ne sait pas trop comment réagir. Alors pendant quelques secondes elle ne dit rien, se contentant de le regarder avec un air de poisson sortie de l’eau. Puis : « Avec plaisir oui… » Murmure-t-elle pour répondre à sa dernière interrogation – qui n’en était pas vraiment une – bref.

Elle se lave, se rince, laisse l’eau sortir de la baignoire, et se lève pour pouvoir prendre une serviette qu’il lui tend pour se sécher. « On se fait une heure de sieste, on mange et on se met devant la télé ? Il y a le hobbit ce soir. » Sentant que ses paupières s’alourdissent elle acquiesce. Le bain la finalement lessiver, et a fait ressortir toute la fatigue accumulée ces derniers jours. Une petite sieste et une soirée film, comment se le refuser ? Elle sourit, appréciant le fait que leur couple ne soit pas du genre à se prendre la tête : on mange à telle heure, on baise tel jour, on fait comme ca tout le temps. Non. Eux, ils prennent des pizza au camion du coin de la rue, et vont manger devant un film s’ils le souhaitent. Ou dans le lit après avoir fait l’amour. Ou dans la cuisine, à moitié nu, mangeant ce qu’ils trouvent, ce dont ils ont envie. Enfin, surtout lui, parce qu’elle mange surtout … des œufs. Déprimant. Vraiment. Qu’importe, elle aime les voir vivre ensemble, sans se prendre la tête.
Ils sortent de la salle de bain, et rapidement se retrouvent dans le lit tous les deux. Elle avec un de ses t-shirt, et une culotte. Simplement.« Repose toi, je te réveille dans une heure. » Elle sourit, se colle à lui et sombre rapidement dans le sommeil.

Il vient embrasser ses lèvres, doucement, amoureusement comme il le fait souvent. Toujours. Rapidement son corps s’enflamme et elle basse ses bras autour de son cou pour resserrer le contact entre eux. Elle veut le sentir plus près, toujours plus près. Elle sourit alors qu’elle sent que les mains expertes de son amant passe sous son t-shirt pour chercher sa poitrine. Ses tétons durcissent immédiatement à cette caresse sensuelle et elle laisse échapper un gémissement de plaisir. De désir. Qu’importe, elle veut plus. Elle-même tente de le déshabiller mais il prend le dessus, et vient la dominer. Il recule la tête, lui sourit, elle se perd dans son regard une demi seconde avant qu’il ne revienne sur ses lèvres. Sa jambe entre les siennes s’appuie sur son intimité déjà humide, et elle lâche encore un râle de plaisir à ce contact qui la rend dingue. Elle le veut, maintenant, ses mains descendent vers son pantalon mais il lui échappe. Il descend vers son intimité, elle retient sa respiration, et lâche un gémissement quand il la goûte enfin…
Son corps se réveille doucement alors que la sensation de plaisir qui l’envahie se fait plus présente encore. Il lui faut un moment pour comprendre qu’elle ne rêve pas, que vraiment elle ressent cette caresse si délectable d’Ezeckiel. Elle sourit, et un gémissement lui échappe. Son corps est endormi, son esprit se réveille à peine, et elle est déjà brûlante, désireuse d’avoir plus, mais joueuse aussi. Une idée – sadique – lui traverse l’esprit, alors qu’il doit sans doute penser qu’elle dort encore. A-t-elle laissé échappé un bruit prouvant de la portée érotique de son rêve ? Qu’importe, l’idée la charme et la fait rire en même temps : l’idée de le prendre à son propre jeu. Alors, son esprit à présent bien éveillée, tandis qu’il continue ses caresses elle laisse échappe un nom entre les lèvres, juste pour voir sa réaction : « Seyrah… »

Love me like you do
Anastasia & Ezeckiel
Une idée un peu folle traverse son esprit alors qu'il sent Ana bouger contre lui, à la recherche d'un peu de contact, d'une peau chaude contre elle et d'un corps réceptif. Ezeckiel sourit en la voyant faire, conscient qu'elle l'a allumée tout à l'heure mais refusant de la relancer. Elle est fatiguée, il cherche seulement à ce qu'elle se repose. Il n'y a rien de méchant là dedans, loin de lui l'idée de la rembarrer où d'avoir moins de désir qu'elle, il fait seulement ça pour qu'elle prenne soin d'elle. Ce qu'elle a tendance à refuser bien souvent. Le premier rendez-vous de grossesse n'est pas encore passé mais nul doute que le médecin va lui dire qu'elle doit grossir car elle a des baisses de tension et que c'est dangereux pour elle et le bébé, alors il fait en sorte qu'elle garde ses forces au maximum. Mais alors qu'elle bouge contre lui, prise dans un rêve sans doute érotique, il ne peut s’empêcher de venir se glisser contre elle pour la satisfaire comme il se doit. Elle est si belle, si désirable, mignonne dans ce tee-shirt deux fois trop grand pour elle, elle est tellement sensuelle que pendant un instant, il relève la tête et reste interdit devant la vision divine qu'elle lui offre. C'est trop, il ne peut pas rester là à côté et regarder cette femme si parfaite quémander sa présence. Ainsi, il se glisse entre ses cuisses, elle semble le sentir car elle écarte les jambes aussitôt. Ezeckiel rit de la voir faire et commence à embrasser ses cuisses, doucement tout en remontant jusqu'à son intimité qui n'attend lui. D'une pression, il remarque qu'elle est déjà réceptive car un gémissement lui répond. Alors il lui ôte sa culotte et n'attend pas pour venir s'emparer d'elle, la goûtant avec un plaisir sans fin alors qu'il sent sa femme bouger plus violemment dans leur lit. Elle semble se réveiller, parfait, pendant une seconde il s'arrête et relève la tête mais non, elle semble à peine sortir du soleil alors que sa langue se repose une seconde fois sur elle. Il l'entend rire une seconde et il comprend qu'elle est sans doute éveillée. Puis, alors qu'il ferme les yeux et se délecte des râles de sa femme, un prénom semble échapper à Anastasia. « Seyrah… » Il s'attendait à ce que ça soit le sien mais, forcé de constater qu'elle pense apparemment à quelqu'un d'autre, il sursaute et se recule aussitôt.



Repoussant la couverture au passage, il se relève dans toute sa surprise, à genoux entre les cuisses de son amante. « Pardon ? » Laisse échapper Ezeckiel, choqué en posant les yeux sur Anastasia. Et c'est là qu'il remarque qu'elle rit, qu'un fou rire même s'empare d'elle. Il comprend aussitôt qu'elle se moque ouvertement de lui et qu'elle a sans doute fait exprès de murmurer ce prénom. Il sourit également et sans prévenir, glisse ses mains sur ses hanches pour venir la chatouiller. « Alors comme ça on ose rire de son homme ?! » Dit-il en redoublant ses chatouilles. Il s'arrête a bout d'une minute de torture et sensuellement, vient l'embrasser en glissant ses mains sous le tee-shirt qu'elle porte. Il lui fait passer par dessus la tête et le jette par terre également. « Alors tu seras punie... » Dit-il alors que ses lèvres glissent dans le cou d'Ana, mordillant sa peau d'une façon un peu plus brutale que d'habitude. Il se laisse aller jusqu'à ses seins, en titille les pointes avant de finalement, se relever et la regarder un instant. Il glisse ses mains sur les hanches de son amante et d'un geste ample, la fait se retourner pour qu'elle finisse sur le ventre. Là, il se glisse derrière elle et d'un mouvement, la fait se mettre à 4 pattes. Enfin, il enlève son caleçon et, lentement, mesurant ses gestes, il se place derrière elle et entre en elle tout en la tenant fermement par les hanches. Il ne prend pas le temps de se protéger, de toute façon ils sont fidèles et surtout, elle attend déjà un enfant de lui. Ce qui, également, explique qu'elle soit soumise à ses hormones de femme enceinte. Mais alors qu'elle s'attend sans doute à ce qu'il bouge, il reste immobile et sourit, ravi de voir le pouvoir qu'il peut avoir sur elle. « Quel prénom tu as murmuré déjà... ? » Dit-il en se mordant la lèvre. Finalement ce petit jeux l'excite bien plus qu'il ne pouvait le penser. Alors qu'elle lui répond, il entame un premier geste lent et puissant et aussitôt, s'arrête. « Qu'est ce que tu veux bébé ? » Dit-il, attendant qu'elle lui réponde pour bouger et enfin lui faire l'amour comme elle le réclame. Finalement il glisse une main devant eux et relève Ana pour qu'elle puisse se coller à lui. Le torse contre le dos de sa femme, il glisse ses mains sur elle jusqu'à entrelacer ses doigts à ceux de la belle. Doucement, il pose leurs mains contre le mur. Là, dans cette position incroyablement sensuelle, il commence à bouger. Par la force des choses, son visage vient se poser contre l'épaule gauche de son amante. Ainsi, il peut entendre le moindre de ses râles et surtout, gémir dans son oreille.

Love me like you do
Anastasia & Ezeckiel
Anastasia était une maîtresse joueuse et mesquine, qui aimait s’amuser aux dépens des hommes qui partageaient sa couche. Elle avait un humour mordant et sarcastique qui les mettaient parfois dans l’embarras, sans qu’elle ne désire les aider à s’en sortir. Elle s’amusait à les voir se mettre en colère, se vexer et s’embourber. Elle restait à les observer, stoïque, sortant parfois une clope sans jamais arrêter de les fixer alors qu’ils tentaient de reprendre contenance. Elle était joueuse, elle était mesquine, elle était sarcastique. Elle voulait montrer qu’elle n’était pas une pauvre petite fille facile qui écartait les cuisses pour combattre la vacuité de son existence. Certainement pas, Anastasia était une femme forte et indépendante qui n’avait besoin de personne. Et encore moins d’un homme.
Cela dit avec Ezeckiel c’était différent : elle avait besoin de lui. Elle avait besoin de le sentir contre elle, de l’avoir à ses côtés constamment, à chaque instant. Elle avait besoin de le retrouver le soir en rentrant, et de pouvoir se délecter de ses baisers et de ses caresses. Il était devenu essentiel dans son existence et dans son quotidien, avant même qu’elle ne puisse s’en rendre compte. Il faisait partie du paysage de son existence, et elle ne l’avait pas vu venir. Pourtant, aujourd’hui elle ne pouvait pas imaginer sa vie sans lui. Lui et leur enfant qui allait naître. Elle n’arrivait toujours pas à croire qu’elle était enceinte de cet homme. Et que cet homme se dévoilait comme un amant parfait, et un amoureux attendrissant et attentionné. Il était tout simplement parfait, bien trop parfait pour être réel. Et c’était agaçant de le voir ainsi. C’était agaçant de voir qu’il était absolument parfait, le genre d’homme que tout le monde voudrait avoir. Elle n’avait aucune raison de lui râler après et c’était frustrant. De ce fait, sa frustration passait dans son désire. Un désir qui irradiait de son corps même quand elle dormait. Les rêves érotiques la mettaient dans des états pas possibles, et apparemment son amant l’avait bien remarqué, et comptait en profiter.

Amusée par cette initiative, elle profita de cet instant pour se moquer de lui – humour de merde – et murmure le prénom de son ancienne amante. Sa meilleure amie. La marraine de sa fille : Seyrah. La réaction de son homme ne se fit pas attendre, et elle sortait à peine de la brume de l’état de sommeil qu’il la fixe d’un air perdu. « Pardon ? » Elle hausse un sourcil. Surpris ? Jaloux ? Moqueuse. Elle met sa langue entre ses lèvres dans une grimace sensuelle. Elle le cherchait, clairement, attendant de voir sa réaction. Un autre homme aurait bien pu se lever et se tirer mais apparemment Ezeckiel n’était pas de ce genre. Surprise, encore une fois par sa manière d’être, elle ne s’attend pas à le voir revenir sur elle pour poser ses mains sur ses hanches. Elle perd son sourire. Et il commence alors à la chatouiller. Putain ! « Alors comme ça on ose rire de son homme ?! » « Non ! Non ! Arrêtes… arrêtes j’ten pries ! » Crie-t-elle alors qu’elle tente de s’échapper à sa tendre torture. Elle se tord, s’époumonant entre les cries et les rires. Les chatouilles, ca peut la rendre violente, et elle se retient de lui envoyer les jambes dans tous les sens au risque de lui péter le nez. Oui, elle est dangereuse.
Mais rapidement il revient sur elle, lui ôte son t-shirt et l’embrasse. La voilà nue devant lui. Elle sourit. « Alors tu seras punie... » Elle se mord la lèvre inférieure, un sentiment d’excitation intense la saisissant. « Punie ? » demanda-t-elle, espérant avoir des … explications, des précisions. Mais elle n’a pas besoin de plus, qu’il vient chercher sa poitrine qu’il torture tendrement pendant plusieurs minutes, sous les supplications, et les soupires délirants d’Anastasia qui rejette la tête en arrière pour lui donner un meilleur accès à sa gorge.

Elle commence à sentir l’excitation douce la saisir, espérant qu’il viendrait rapidement la prendre quand tout change soudainement. Elle se sent pousser, le corps retourné sur le ventre, avant qu’il ne la pousse à se mettre à quatre pattes devant lui. Gémissement. La position et la détermination de son homme l’excitent. Elle se mord la lèvre, son cœur battant à tout rompre. Elle va être punie. Evidemment. Alors qu’elle s’attend à attendre son sexe elle le sent qui vient la posséder et lâche un râle de satisfaction. Et plus rien. Il est en elle, sans bouger. La frustration lui sert le cœur. « Quel prénom tu as murmuré déjà... ? » Elle suffoque, elle a du mal à réfléchir avec cohérence, son désire de le faire bouger en elle la rendant folle. Elle sent presque les larmes de colère et de frustration monter dans sa gorge, qu’elle réprime. « Le tiens … ? » propose-t-elle dans un murmure saisissant. Il bouge dans un geste lent mais puissant et elle se tend vers lui. « Qu'est ce que tu veux bébé ? » « Que tu me fasse l’amour comme un fou. » Dit-elle d’une voix roc pleine d’un désir mal contenu.
Enfin il vient contre elle, et elle arque son dos pour lui donner un meilleur accès. Putain que c’est bon ! Son souffle est court, son corps disloqué. Il vient la soulever, et elle le sent sous un autre angle, d’autant plus profondément en elle. « Putain Ez c’est bon… » Elle pose ses mains sur le mur, alors qu’il est toujours en elle, bougeant comme un beau diable. Soumise, entièrement à ses désirs, elle est folle. Elle aime cela, se sentir dominer par un homme viril qui sait pertinemment ce qu’il veut. Et qui le prend sans demander. Elle est à lui, entièrement. Il le sait, et il en profite. Il prend d’elle ce qu’il veut, les faisant gémir. Elle va hurler, elle le sent, alors que le plaisir monte de plus en plus dans sa poitrine dans un râle de désir. Elle le sent qui vient encore. Sa main droite descend vers son bouton de plaisir, le caressant alors qu’il continue ses caresses. Son corps se tend, elle sent qu’elle va jouir, maintenant. Qu’elle va venir contre lui. C’est beau, c’est chaud, c’est violent. C’est terriblement bon. « Ez… Je… Je viens… » Dit-elle alors qu’elle colle son dos contre le torse de son homme dans un mouvement violent, jouissant contre lui.
Les mouvements s’arrêtent. Elle a du mal à reprendre son souffle. Et se met à rire. A rire, et à sourire, sa main allant en arrière pour caresser les cheveux de son homme alors qu’il est toujours en elle. « Je devrais murmure le nom d’autres plus souvent… ca te rend violent. J’adore. » Dit-elle en laissant sa tête aller en arrière pour venir lui quémander un baiser.

Love me like you do
Anastasia & Ezeckiel
Ezeckiel est ce qu'on peut appeler un homme à femmes, il les aime, les adore même et pourrait passer des heures à dessiner et regarder le corps parfait d'une femme. C'est un artiste, il voit avec ses yeux de dessinateur, il voit la perfection mais sur les imperfections qui rendent ces corps si beaux entre ses doigts habiles. Des femmes il en a connu, entre ses draps, en tournée, dans la vie de tous les jours. Il a passé des femmes jeunes, moins jeunes, des groupies, des inconnues, à une époque il extériorisait en couchant dés que cela lui prenait de toute façon. Il a aussi eu des amants, c'était rare mais assez présent pour qu'il puisse se définit bisexuel. Il aimait les corps bien avant de s'arrêter sur la personne en question, si son regard accrochait alors on pouvait comprendre que pour la personne en face c'était tout gagné. Mais il a fini par se lasser, il voulait trouver quelqu'un avec qui il serait bien et avec qui il pourrait jouir d'une vie qu'ils allaient considérer comme parfaite. Il ne veut pas la jeune fille bourgeoise d'Oxford où la groupie qui l'adule. Avec Anastasia il se sent bien, si il fait quelque chose de travers elle ne se gênera pas pour le lui dire, le vexant peut-être mais le poussant à réfléchir. Elle n'est pas injuste et il sait d'avance que si un jour elle l'attrape pour lui dire que là son comportement ne va pas, alors cela voudra dire qu'il a clairement abusé. C'est ce qu'il adore, il ne cherche pas une princesse charmante ni même d'une femme qui a une plastique de rêve. Il veut une femme, une vraie, avec ses cicatrices, ses douleurs et son corps imparfait qui le sera aux yeux du dessinateur. Il a déjà remarqué une vergeture, en bas de son ventre, très claire à cause des dix années qui ont passées. Son corps ne porte plus rien de sa grossesse, sauf cette toute petit vergeture qu'il a remarqué. Et autant l'avouer, il a peut-être eu dans son lit des mannequins et des filles au corps de rêve. Et pourtant, il ne trouve rien de plus sexy que cette petite partie sur le corps de son amante. Elle va change dans quelques mois. Elle sera si belle qu'il a déjà hâte de voir son corps se muer pour accueillir leur enfant. Alors qu'elle se trouver ignoble, tel une baleine sans doute, lui tombera une seconde fois amoureux d'elle. Car il la voit avec ses yeux d'artiste, bien loin du clicher de mâle qui recherche la perfection des magasines.



Encore une preuve de leur relation puérile parfois, il lui saute presque dessus pour la chatouiller et qu'elle se débat, c'est là qu'il remarque qu'elle a des gestes assez dangereux, elle manque plusieurs fois de lui casser le nez et même à un moment, le pied de son amante passe près de son visage. Il sourit et s'arrête avant de venir l'enflammer comme elle l'aime. Il lui signale qu'elle va payer cet affront et l'idée semble lui plaire alors qu'elle murmure un mot d'une voix sensuelle et excitée. Il ne dit rien et par ses actes, lui prouve que cette fois-ci ils seront loin d'une partie de sexe tendre et douce. Bien qu'il adore lui faire tendrement l'amour, parfois ils aiment explorer d'autres nouvelles choses et cette fois-ci, il sera plus brutal, ce qu'elle semble aimer. Pour preuve le râle qu'elle pousse lorsqu'il prend possession de son corps. Il sent l'impatience chez Anastasia, cela le fait sourire alors qu'il lui demande de répéter le prénom qu'elle a murmurée pour le faire râler. Elle décide d'être prudente, il la récompense en bougeant alors qu'elle lui demande de lui faire l'amour, il s'exécute sans aucun problème. Mais, affamé d'elle et voulant la sentir, il la fait remonter jusqu'à son torse avant de prendre une position pour confortable et plus sensuelle. Ainsi, comme cela, dés qu'il bouge elle peut le sentir, leur corps se frottent l'un à l’autre dans une danse qui pourrait ressemble à un tango enflammé. « Ez… Je… Je viens… » Lui dit-elle alors qu'il remarque que sa main droite semble s'agiter dans une zone sensible. Il laisse un râle lui échapper alors que l'idée l'excite et, en la tenant fermement, bouge plus fort en elle pour qu'elle vienne contre lui. Ainsi, elle se laisse aller alors qu'il se laisse emporter également, mordillant son épaule pour ne pas hurler. Elle se calme et se met à rire, ce qui étonne le musicien un instant mais il ne fait aucun commentaire alors qu'elle vient chercher son visage pour un baiser enflammé. « Je devrais murmure le nom d’autres plus souvent… ca te rend violent. J’adore. » « La prochaine fois je t'attache et je te laisse nue, trempe et suppliante dans le lit pendant des heures. Ca t'apprendra... » Murmure Ezeckiel en venant embrasser son cou. Mais, alors qu'il se laisse aller en arrière pour qu'elle venir s'allonger, il vient doucement se glisser entre ses cuisses. Là, tout en se tenant sur ses cuisses, il vient l'embrasser amoureusement. « En revanche c'est la première fois que j'entends une femme rire après l'orgasme. » Dit-il en embrassant ses seins et en la marquant d'un suçon sur la hanche. Il remonte jusqu'à ses lèvres et murmure, d'une voix suave. « J'ai encore envie de toi... » Dit-il alors que sa main droite glisse sous la cuisse de son amante pour qu'elle plaque ses jambes contre lui. Là, dans cette position tellement sensuelle et intime, il se glisse en elle et commence à bouger, maîtrisant ses gestes pour faire durer le plaisir. Il vient se tenir à la tête de lit avec sa main libre, afin de donner plus de puissance et de profondeur à ses gestes, gémissant et haletant contre l'envie qui monte en lui. Cette envie de sentir l'autre venir, de la faire crier, qu'elle lui fasse mal à la hauteur de son plaisir. « Griffe moi le dos... » Murmure Ezeckiel, la tête dans le cou de son amante. « Je trouve ça sensuel... Ca m'excite... » Ajoute le professeur en poussant un râle de plaisir, déjà, ses gestes deviennent saccadés alors que les ongles de son amante s'enfoncent dans la peau tendre de son dos.

Love me like you do
Anastasia & Ezeckiel
Dominé ou être dominé. Alors qu’elle est là, entièrement soumise aux volontés d’Ezeckiel, dans une position terriblement excitante de soumission, elle s’extasie d’être à lui. Son jouet, son objet, sa femme. Qu’importe ce qu’il voulait faire d’elle à cet instant précis elle était prête à assumer tous les rôles qu’il voudrait bien lui confier. L’amante, l’esclave, la maîtresse tant qu’elle pouvait le sentir aller et venir aussi profondément en elle. Il était incroyablement bien fait, et elle jouissait de ce sexe qui allait et venait en elle pour la rendre folle. Son corps d’apollon entièrement dévoué à son plaisir. Elle en est dingue, amoureuse, éperdue. Complètement perdue, arquée contre son torse pour plus de sensation encore, elle sent la vague de jouissance sur le point de l’envahir. Elle retient un cri, râle de plaisir qui se perd dans sa gorge. Sa poitrine se soulève à chacune de ses respirations hiératiques. Dominée, entièrement le corps d’Ezeckiel l’enveloppe dans une étreinte sauvage, et démoniaque. Démentiel. Elle essaie de retrouver une respiration normale, sa tête lui tourne, son corps s’échauffe, et elle ferme les yeux alors que les mouvements de son homme s’accentuent, prouvant qu’il est aussi proche de la jouissance lui aussi. Elle sourit, et laisse son être s’exprimer. Contrôler, dominée, entièrement soumise aux désirs et aux envies de son homme. Le plaisir l’étreint, la prend, la soulève. L’enserre dans cette étreinte. Soudainement, l’explosion fait trembler son corps, et elle hurle le nom de son amant. Qui vient en elle peut de temps après.
Dominée, entièrement. Et elle adore cela. Le sexe c’est un jeu de domination et de soumission pour elle. Elle aime dominée, elle aime montrée que c’est une femme forte, et indépendante qui n’a pas besoin d’un homme, qui les prend et joue avec. Elle les baise pour les oublier par la suite. Sans culpabilité. Mais avec Ezeckiel c’est différent. Elle aime lui appartenir, elle aime avoir le sentiment d’être à lui. Entièrement à lui, et elle se laisse faire. Elle se laisse soumettre et prend son pied comme jamais. Putain que c’est bon.

Le rire lui échappe naturellement, sans qu’elle ne s’y attende. Après l’orgasme elle se découvre des réactions étranges mais pas désagréables pour autant. Elle rie simplement. « La prochaine fois je t'attache et je te laisse nue, trempe et suppliante dans le lit pendant des heures. Ca t'apprendra... » Elle se tourne un peu vers lui, et semble réfléchir à la question pendant quelques secondes. « Tu ne pourras pas résister à mon corps nu et soumis à tes désirs. » Répondit-elle simplement en faisant un mouvement désobligé avec les épaules comme si cela n’avait pas d’importance. Comme si elle ne pouvait pas s’inquiéter de cela. Elle s’imaginait cependant, se faire attacher nue devant Ezeckiel. Et l’idée lui plu. Enormément. Il vient embrasser son cou avant qu’elle ne s’allonge, et qu’il ne vienne entre ses cuisses. Instant calin ? Elle se mord l’intérieur de la joue. Son sexe est trempe, son cœur bat plus vite alors qu’Ezeckiel vient entre ses cuisses, et elle ose poser un regard sur son sexe encore frémissant. Sa virilité déjà dure. Insatiable. « En revanche c'est la première fois que j'entends une femme rire après l'orgasme. » Elle croise son regard, alors qu’il rit. Il vient sur sa bouche pour s’en saisir et elle laisse échapper un soupire d’aise. « C’est la première fois que je ris après un orgasme. » Avoua-t-elle dans un murmure.
Mais soudainement alors qu’elle croise son regard elle le sent qui s’enflamme à nouveau. Elle y retrouve ce hurlement de désir qui la fait fantasmer. Elle se mord la lèvre inférieure, et tente de calmer sa respiration. Un simple regard et il peut la rendre folle… « J’ai encore envie de toi… » Putain ces mots… cette manière qu’il a de lui murmurer à l’oreille… elle laisse un gémissement lui échapper. La main de son homme vient chercher sa cuisse qu’il plaque contre lui. Elle en fait de même avec la seconde, l’entourant avec ses jambes pour le guider en elle à nouveau. Il vient la prendre – encore – dans un râle de satisfaction. Animal. Il commence à bouger doucement et elle arque le dos pour le sentir plus profondément. Geste qui n’échappe pas à son amant qui se redresse, prenant appuie sur la tête de lit pour la prendre plus profondément encore. « Putain Ez… C’est si bon… » sa voix est rock, elle ouvre les yeux et croisent les siens, levant les bras pour en entourer son cou et le faire venir contre elle. Elle bouge les hanches comme elle peut pour accentuer ses mouvements. « Griffe moi le dos... » elle sourit entre ses lèvres alors que ses bras descendent vers le dos du bellâtre. « Je trouve ça sensuel... Ca m'excite... » elle sourit entre ses lèvres et plantent ses ongles – manucurés – dans la peau de son homme qu’elle déchire alors qu’il vient taper en elle sans ménagement. Enroulant ses jambes autour de ses hanches elle change l’angle de pénétration. Elle va prendre feu, c’est obligatoire. Elle s’accroche à ses épaules, comme si elle avait l’impression de pouvoir tomber, soudainement. Dans un méandre de plaisir et de délices. C’est bon, c’est terriblement bon. Elle ferme les yeux, alors qu’Ezeckiel est entièrement au-dessus d’elle, prenant possession de son corps. Possession de son être, de son âme, de tout ce qu’elle est. « C’est toi qui m’excites, tu me rends folle. » Dit-elle alors qu’un geste plus violent vient lui arracher un crie de délice. Elle revient griffer son dos, dans le délire complet de ses sens. Le plaisir monte en elle à chaque fois qu’il tape dans son intimité dans une étreinte délicate et délicieuse. Pour venir exploser dans une myriades d’étincelles qui lui font tourner la tête. Férocement elle vient le prendre contre elle, son corps s’ajustant parfaitement aux courbes de son torse. « Je… je… » T’aime. Putain je t’aime à en crever mais j’arrive pas à le dire. Elle sent un rire anxieux lui échapper avant de relâcher son étreinte à bout de force.

Elle s’effondre sur le matelas, toujours en tenant Ezeckiel contre elle, le poussant à venir poser sa tête sur sa poitrine, et à l’écraser de son poids. Mais elle s’en fout, elle veut le sentir contre elle. « Tu es … un dieu du sexe. » Dit-elle en souriant, caressant ses cheveux. Elle se rend compte alors qu’elle a peut être… était un peu fort en griffant son dos. Il saigne. Un peu. Et elle grimace. « J’vais te désinfecter après mon cœur. J’y suis allée comme une sauvage. » Dit-elle en laissant échapper un nouveau rire. Elle se sent bien, caressant les cheveux de son homme, nue contre lui. Après la jouissance. Une putain de jouissance. Incapable de lui dire « je t’aime ». Elle grimace. Elle aimerait pouvoir le dire. Mais c’est compliqué. C’est pas quelque chose qu’elle arrive à dire, même à Lily. C’est pas une démonstrative, et les sentiments c’est pas un truc qu’on montre dans la famille Fitzwilliam. Alors elle sait pas le dire. « Ca va mon Ez ? » demanda-t-elle avec un sourire flottant sur les lèvres.

Love me like you do
Anastasia & Ezeckiel
Il l'aime, c'est une certitude tant il se sent complet alors qu'elle se colle à lui. Leur corps semblent avoir été fait pour l'autre, comme si Anastasia avait été sculptée par les Dieux pour lui convenir à lui et pas à un autre. Jamais il ne pourra se sentir si bien, si complet, si serein avec quelqu'un d'autre. Un tel degré de perfection ne peut pas être éteint sans une contre-partie, la vie ne peut pas lui faire ressentir autant de chose sans jamais lui réclamer la facture un jour. C'est un cadeau, il veut profiter de chaque moment et de chaque instant, les graver dans son esprit de peur de tout oublier un jour. Il en deviendrait fou si il n'était plus capable de se souvenir de l'odeur de sa peau, de son visage si beau alors qu'elle se laisse emporter par le plaisir. Son cœur explose, elle est si belle, si désirable, il ne parvient plus à penser correctement. La seule chose qu’il veut c'est s'allonger contre elle et l'embrasser, jusqu’à en avoir mal aux lèvres, jusqu'à avoir la bouche sèche et tomber de fatigue, il veut se droguer d'elle, il veut avoir son odeur partout sur lui. Savoir, juste en bougeant, qu'elle est toujours quelque part. Dans ses gestes, ses pensées, elle laisse une empreinte tellement vive qu'elle en devient douloureuse. Elle le marque, partout où ses mains passent, il sent la brûlure de cette étreinte. Ce n'est pas possible d'aimer autant quelqu'un, il devient fou. Ezeckiel perd la raison, c'est l'explication la plus logique, cela lui fait même un peu peur. Jusqu'où il pourrait aller pour elle ? Jusqu'à la folie la plus dangereuse, il veut tellement la garder pour lui. Alors il se laisse aller sur elle après que l'orgasme les assomme tous les deux, elle se met à rire et c'est avec plaisir qu'il remarque que ses forces cèdent et que son corps est soumis à toutes les réactions possibles et imaginables. Elle lui avoue que c'est la première fois qu'elle rit après un orgasme, il sourit, fier de lui. « Tu ne perds pas souvent tes moyens pourtant... » Dit-il en venant l'embrasser tendrement.



Mais bien vite, un désir fou enflamme ses sens, brûle dans ses reins et lui donne envie de faire l'amour à sa femme pour la seconde fois. Elle le voit car, dés qu'il murmure qu'il a envie d'elle, un gémissement de désir lui échappe, ce qu'il trouve incroyablement sexy d'ailleurs. Enfin, il vient l'embrasser et commence à danser en elle. Sensuellement, plus doucement cette fois-ci. Cette étreinte est portée sur la tendresse, ils savourent, découvrent l'autre après une première danse endiablée. Il lui demande de venir griffer son dos, geste qu'il trouve hautement sensuel. Elle s’exécute en souriant, il gémit de douleur et de désir alors qu'il sent les ongles manucurés de son amante s'enfoncer violemment dans sa peau. Le mélange a incroyablement bien ensemble, tellement qu'il sent qu’il ne tiendra pas longtemps. Alors, il prend une position plus confortable et commence à se débattre en elle comme un beau diable, pour la faire gémir, se tendre et venir. « C’est toi qui m’excites, tu me rends folle. » Il répond par un râle plus profond que les autres tout en ouvrant les yeux pour croiser son regard. Juste assez avant qu'elle ne pousse un crie déchirant, explosant dans ses bras alors qu'un frisson glisse en lui et qu'il la rejoint, délicatement. Elle reprend vite ses esprits et le prend contre elle, épuisé il se laisse aller sans débattre. Tant pis si il l'écrase cette fois-ci ! « Je… je… » « Je sais. Tes yeux hurlent ce que tu n'arrives pas à dire. » Répond Ezeckiel, à bout de souffle tout en posant sa tête dans son cou. Enfin il s'installe plus confortablement alors qu'il pose sa tête entre ses seins. La position est très douce, il pourrait rester ainsi pendant des heures. « Tu es … un dieu du sexe. » Il rit et pousse un râle de plaisir alors qu'elle caresse ses cheveux, il adore ça, il pourrait s'endormir. « J’vais te désinfecter après mon cœur. J’y suis allée comme une sauvage. » Il relève la tête sous le surnom qu'elle emploie. Un sourire vient naître sur ses lèvres mais aussitôt, sous les mots de son amante, il sent la douleur, la brûlure des griffures. Il grimace en bougeant un peu. « Ca va, ne t'inquiète pas pour moi. » Dit-il en se décalant pour venir s'allonger à côté d'elle. « Ca va mon Ez ? » Sa main gauche se glisse sur le ventre de son amante alors qu'un sourire amoureux flotte sur ses lèvres. « Très bien et toi ma Ana ? » Dit-il en glissant sa main droite sous sa tête pour la tenir. « Hey you, come on over and let me embrace you, i know that I'm causing you pain too. But remember if you need to cry, i'm here to wipe your eyes... » Chante Ezeckiel, d'une petite voix, en lui souriant. C'est le refrain de sa nouvelle chanson, écrite pour elle. Enfin, il s'approche et lui dépose un baiser sur les lèvres. « Maintenant tu te reposes où tu veux grignoter ? » Demande le musicien avec un sourire. « Dis... On saura quand le sexe du bébé ? » Il se laisse aller au bord du lien et vient s'asseoir avant d'attraper son caleçon et de l'enfiler. Il marche jusqu'à un miroir et pendant un instant regarde l'état de son dos. Un sourire pervers vient naître sur ses lèvres. « Je vois que Miss Fitzwilliam se lâche... Si les gens de l'université savaient ça, ils en seraient choqués. La grande Fitz qui perd ses moyens. C'est excitant. » Dit-il en s'approchant du lit et en venant se glisser entre ses cuisses pour poser sa tête sur son ventre. « J'aimerais bien une fille... » Et il relève la tête. « Même si ça voudrait dire que je suis en minorité. Ghost compte pas, il est castré » Regard noir de la part du chien, langue tirée de la part du musicien. « Tu as des idées... De prénom ? » Murmure Ezeckiel en reposant sa tête sur son ventre, cherchant en vain le moindre bruit de la part du bébé.

Love me like you do
Anastasia & Ezeckiel
Épuisée, heureuse, satisfaite. Elle n’arrive pas à croire qu’elle ressent un tel sentiment de béatitude. Jamais elle ne s’était sentie ainsi, elle en est sûre. Elle se souvenait des sentiments amoureux envers Néo, à la manière d’une femme qui se souvient de son adolescence, comme d’une amie que l’on a perdu de vue. Une amie que l’on adorait mais qui a disparu. Elle n’est plus cette jeune femme aujourd’hui, elle n’est plus une adolescente. Elle aime avec la maturité d’une femme et d’une future mère (pour la seconde fois certes). Elle aime avec la douceur et la passion d’une femme qui a déjà subi la perte d’un amant. Une femme qui a déjà souffer de l’abandon de l’homme qu’elle aurait aimé toute sa vie si elle l’avait pu. Une femme qui avait peur d’aimer à nouveau. <« Je sais. Tes yeux hurlent ce que tu n'arrives pas à dire. » Elle sourit. Elle s’en voulait, profondément. Elle aimerait pouvoir le dire, mais elle avait le sentiment que prononcer ces mots la mettait en danger, dans une situation déplaisante. Une situation où elle se mettait à nue, où elle aurait tout à perdre. Encore. Elle avait perdu Néo, et elle avait cru en devenir folle. Quelle genre de femme aime au bout d’attendre le retour de son homme durant dix ans. Dix années où elle s’était mise en tête de ne jamais retombée amoureuse. Dix années à ravaler ses affections, et ses coups de cœur, refusant d’aimer, refusant d’apprendre à aimer à nouveau. Elle avait enfermé son cœur dans un carcan, incapable de le montrer aux yeux de tous. Elle s’était forgée une carapace, et même s’il était évident qu’elle avait des sentiments pour Ezeckiel aujourd’hui, elle ne pouvait pas le dire. Pas encore, et peut être qu’elle ne le pourra jamais. Mais il le savait, et elle en était heureuse. Il voyait qu’elle l’aimait.
Ils sont là, allongés, nus et en sueur sur le lit qu’ils partagent à présent. Un couple, après l’amour. Et elle adore le sentir sur elle après l’amour ; Il pose la tête entre ses seins et elle passe ses mains dans les cheveux de son homme. « Ca va, ne t'inquiète pas pour moi. » Elle grimace, regardant les griffures qu’elle lui a fait dans le dos. Elle s’en veut, un peu. Après tout il le lui avait demandé, et elle n’avait fait que répondre à sa demande. Et à sa manière si scandaleuse de lui faire l’amour. Mais tout de même, il saignait un peu …

Elle sort de ses pensés quand il vient caresser son ventre. Celui-ci était un peu rebondi, à peine. On pouvait voir la différence si on la connaissait assez bien. En somme il n’y avait qu’Ezeckiel pour remarquer que son ventre n’était plus aussi plat qu’avant. Elle sourit à le voir faire, il était tout simplement adorable. Il passait son temps à chercher ce contact si doux et tendre. Et elle, elle le laissait faire, se grisant de cet amour si pur. « Très bien et toi ma Ana ? » Elle répond par un simple soupire d’aise. Elle se laise aller, la tête en arrière, allongée nue et offerte à son regard. Sans pudeur, et sans honte. Elle est fière de son corps, avec ses imperfections. Elle n’a pas honte, devant lui elle se sent désirée. « Hey you, come on over and let me embrace you, i know that I'm causing you pain too. But remember if you need to cry, i'm here to wipe your eyes... » Il chantait doucement, en caressant la peau de son ventre, et elle souriait en l’écoutant. Une voix douce, et tendre. Comme une berceuse, et une chanson qu’elle ne connaissait pas. Elle sentait son cœur battre plus fort en l’entendant. Elle aimait sa voix, elle s’en rendait compte. Elle était aigue, mais ce n’était pas désagréable. « J’aime quand tu chantes pour moi. » Dit-elle en souriant, avouant pour la première fois qu’elle aimait cela. Qu’elle aimait cette manière qu’il avait de lui montrer qu’il l’aimait. Un artiste. Il était un putain d’artiste, et en plus il était un géni. Son géni musical, elle qui n’avait aucune oreille.  
Finalement Ezeckiel quitta la douceur de son ventre pour se mettre sur le côté du lit, et elle retint un grognement de contrariété. Elle aimait tellement l’avoir contre elle, et le froid l’envahit d’un seul coup. « Maintenant tu te reposes où tu veux grignoter ? » Elle tendit un bras vers lui. « J’veux que tu reviennes contre moi. » Dit-elle d’une voix boudeuse, alors qu’elle tendait un bras vers lui pour le faire revenir à ses côtés. Mais il lui échappe, se levant du lit, et elle soupire en se rallongeant sur le dos. Elle le regarde faire, suivant du regard tous ses mouvements. « Dis... On saura quand le sexe du bébé ? » Elle hausse un sourcil. Etonnée par la question soudaine. « Douzième semaines. Donc dans… six semaines. » Dit-elle. Ca lui semblait longtemps dit comme cela. Elle sourit. Dans six semaines elle saura si son bébé est une fille ou un garçon. Elle ne savait pas ce qu’elle voulait. Elle ne savait pas si elle serait plus heureuse d’avoir l’un plutôt que l’autre. Sans doute pas. Pendant ce temps Ezeckiel s’était approché du miroir, et regardait l’état de son dos, avant de lâcher un rire. « Je vois que Miss Fitzwilliam se lâche... Si les gens de l'université savaient ça, ils en seraient choqués. La grande Fitz qui perd ses moyens. C'est excitant. » Elle se renfrogne un peu, de pour marquer le cou elle lui envoie un coussin sur la tête. « Arrête de te moquer Bennett ! » Crie-t-elle avec sa voix de Gorgone malfamée. Pas du tout crédible, car il revient vers elle, et elle se redresse pour lui sourire, et venir quémander ses lèvres.

Il revient finalement entre ses jambes et repose sa tête sur son ventre. Elle soupire d’aise, et se laisse tomber à nouveau sur les draps, la tête posée sur les coussins, alors que ses mains retrouvent le chemin vers la chevelure d’Ezeckiel. Elle adore passer sa main dans ses cheveux, encore et encore. Un mouvement qui fait gémir son amant, car elle le sait, il adore cela. Ca l’apaise. « J'aimerais bien une fille... » Elle sourit. Ca ne l’étonne pas. « Un petite princesse Bennett hein ? » Dit-elle, taquine, alors qu’il continue sur sa lancée, sans s’arrêter de caresser son ventre, comme s’il espérait avoir une réaction d’une fœtus à peine formé. « Même si ça voudrait dire que je suis en minorité. Ghost compte pas, il est castré » Elle tourne son regard vers le chien qui est allongé dans un coin de la chambre et semble comprendre qu’on parle de lui. Il lance un regard mauvais à Ezeckiel et laisse échapper un grognement. Ce chien a un caractère de merde. Comme elle. Définitivement. « Même sans cela il est pas d’un grand soutien pour toi. Ce chien prend toujours le partie de Lily. » Dit-elle avec un sourire dans la voix. « Tu as des idées... De prénom ? » Il n’a pas bougé, et elle réfléchit pendant quelques temps, prenant une grande inspiration. « Renesmée. » Répondit-elle en gardant pour elle un sourire. Attendant sa réaction. Ou pas. « Ca va ! Lily m’a cassé les pieds avec Twilight pendant des mois. » Dit-elle en se mettant à rire. Non, définitivement elle ne peut pas appeler un enfant « Renesmée ». C’est même pas un nom qui arrive. « Je sais pas. Je… Lily a été trouvé au hasard. On a prit un calendrier avec Sey à mon sixième mois, et on a ouvert un jour au hasard. » avoua-t-elle dans un souffle. C’était un moment assez magique. Un moment incroyablement plaisant aussi, de délire avec sa meilleure amie. « J’aimerai… un prénom anglais. Purement anglais. Pas un de ces délires du genre un prénom français à la con, ou un nom d’androgyne. Le premier qui me demande « c’est une fille ou un garçon » je pense que je le frappe sinon. » Avoua-t-elle avec quelque chose de terrifiant dans la voix. Elle caresse toujours ses cheveux et baisse le regard vers lui. « Et toi, tu as des idées ? »

Love me like you do
Anastasia & Ezeckiel
Il profite de cet instant de repos, ce moment de câlins qu'ils s'accordent après l'amour. Jamais il n'aurait osé penser qu'un jour il puisse se sentir aussi serein et en paix avec lui même. Tous ses doutes, ses peurs, tout s'évapore pour simplement un bien être complet. Ils sont là, dans cette chambre, au chaud, cette pièce qui a abritée leurs ébats. Il savoure les caresses de sa femme dans ses cheveux, il soupire et ferme les yeux, se laissent emporter. Les premiers mois d'une relation sont sans doutes les meilleurs, on apprend à découvrir l'autre, on ne peut pas se lasser de sa présence et on voudrait rester lui/elle à jamais si c'est seulement possible. Pourtant Ezeckiel est conscient qu'ils ont Lily et que dans quelques mois ils auront un nouveau bébé qui réclamera toute leur attention. Loin de lui l'idée de lui faire peur, il a finalement hâte de vivre cette aventure avec elle. Il l'aime, elle l'aime également cela se voit dans sa façon de le regarder, de lui sourire, de le dévorer des yeux dés qu'elle pose son regard sur lui. Il lit en elle comme dans un livre ouvert et il adore ça. « J’aime quand tu chantes pour moi. » Lui dit-elle alors qu'il termine quelques paroles de la chanson qu'il a écrit pour elle. Il sourit et repose sa tête là où est sa place, heureux de savoir qu'elle ne le trouve pas inaudible comme certaine personne. Ezeckiel est conscient d'avoir une voix un peu spéciale, c'est soit on l'aime soit on le déteste, il y a rarement un juste milieu. Au moins il ne déclenche pas des migraines à son amante, c'est toujours ça. Il rit alors qu'elle réclame qu'il revienne après s'être levé pour admirer les dégâts sur son dos. Il ne se fait pas prier pour se glisser sous la couette, contre elle et pour savourer encore un peu. Il apprend que dans six semaines il saura enfin si ils attendent une fille où un garçon. Il a hâte de pouvoir envisager la décoration de la chambre. « Un petite princesse Bennett hein ? » Lui dit la belle alors qu'il avoue qu'il aimerait une fille. Il rit et hoche la tête vivement. « Une petite princesse oui. J'ai hâte de savoir, je pourrais envisager une fresque dans la chambre. Puis on pourra penser à la décoration aussi... Et aux vêtements. C'est grave si j'en fais trop ? » Dit-il en riant un peu. « Même sans cela il est pas d’un grand soutien pour toi. Ce chien prend toujours le partie de Lily. » Regard mauvais de la part du chien pour la seconde fois. Ezeckiel murmure un lâcheur au chien. Pas possible d'être aussi peu soutenu par un animal ! Enfin il lui demande si elle a des idées de prénoms. Il s'attend à quelque chose de beau, mignon. La réponse le fige sur place. « Renesmée. » « T'es sérieuse ? » Demande Ezeckiel en relevant la tête pour la regarder. « Ca va ! Lily m’a cassé les pieds avec Twilight pendant des mois. » Il la suit dans son rire et lève les yeux au ciel. Hors de question qu'il donne à leur enfant un prénom trop original. Ca va les célébrités qui se retrouvent avec des prénoms pas possible. « Je sais pas. Je… Lily a été trouvé au hasard. On a prit un calendrier avec Sey à mon sixième mois, et on a ouvert un jour au hasard. » « Il y a une chanson qui porte le prénom Lily. » Dit-il avec un sourire.

« J’aimerai… un prénom anglais. Purement anglais. Pas un de ces délires du genre un prénom français à la con, ou un nom d’androgyne. Le premier qui me demande « c’est une fille ou un garçon » je pense que je le frappe sinon. » Il rit pour la seconde fois tout en embrassant le ventre de son amante. Il peut remarquer que déjà, il prend un peu forme. C'est encore discret mais assez pour que le professeur se sente joyeux juste à cette vision. « Et toi, tu as des idées ? » Dit-elle en baissant les yeux vers lui. Il réfléchit un peu, une petite moue vient naître sur son visage, lui donnant l'air d'être dans une concentration extrême. « Si c'est un garçon... Blake, Callum, Amaël... Et si c'est une fille... » Ses mains viennent jouer sur les hanches de sa femme, dans un geste incroyablement tendre. « Willow, Jewel, Elise. Comme ça je pourrais lui jouer Lettre à Elise. » Dit-il avec un petit rire. Puis, après un dernier baiser pour sa femme, il se lève et se tourne vers elle. « Ne bouge pas. J'arrive ! » Dit-il avant de rejoindre la cuisine. Là il attrape un plateau laissé dans un coin, ajoute une grande bouteille d'eau dessus ainsi que deux assiettes, deux verres et des couverts. Il attrape dans le frigo le bol contenant les œufs d'Ana ainsi que l'autre moitié de fruit du dragon qu'il a laissé reposer au frais. Pour lui, il se fait chauffer une moité de pizza qui lui reste de la veille. Là, il termine en ajoutant des yaourts sur le plateau. Bien chargé, il rejoint la chambre après avoir attrapé la housse de son ordinateur portable contenant son précieux chargement. Là, en arrivant dans la chambre, il pose le plateau sur le lit, proche d'Ana et se retourne pour chercher des yeux un support pour son ordinateur. Il trouve une chaise dans un coin de la chambre alors il s'approche au maximum du lit et installe son ordinateur dessus. « Alors... Je te propose... Mister Nobody, le témoin amoureux, 300 et le cinquième élément. » Dit-il en se tournant vers elle. « Où j'ai des films pornos. » Dit-il avec un petit rire. Il attend la réponse pour lancer le film puis, aussitôt, se retourne et la rejoint sous les couvertures. « Comme ça on mange sous la couette, au chaud. » Puis, en regardant le plateau, il se tourne vers Ana et lui demande, d'une petite voix. « Tu... Tu vas passer 9 mois à manger que des œufs chaton ? Où ça change au bout d'un moment ? » Dit-il, conscient que son amante n'est déjà pas bien épaisse mais là, elle va finir squelettique.

Love me like you do
Anastasia & Ezeckiel
Elle se sent apaisée, et comblée. Incroyablement bien. Elle regarde Ezeckiel allongé sur son ventre et elle sourit. D’ici quelques semaines elle savait qu’il allait s’arrondir. Sa peau aller se craqueler, et elle allait avoir mal au dos et aux chevilles. Elle allait avoir des sautes d’humeurs atroces, et du mal à dormir. Mais elle savait que bientôt les nausées allaient prendre fin aussi et ce n’était pas pour lui déplaire. Elle détestait se lever et avoir tout de suite le besoin irrépréhensible de se jeter dans ses toilettes la tête la première. C’était pas le truc le plus sexy au monde, encore moins depuis qu’elle vit avec Ezeckiel. Elle sentait que ca l’inquiétait, il était adorable. Absolument tout l’inquiétait en ce qui concernait sa grossesse. C’est nouveau pour lui , oui et ses réactions étaient normales. Elles touchaient Anastasia. Elle vivait une grossesse à deux pour la première fois de sa vie, et elle adorait cela.
Il était là pour prendre soin d’elle. Il faisait des expériences pour lui trouver de quoi la faire manger, ce qu’elle n’avait pas pu faire la dernière fois. Parce qu’elle n’avait pas l’argent pour acheter des trucs tous les deux jours. Elle avait des œufs, et les œufs c’était bien. Ce qui est amusant c’est que plus elle mange des œufs, et plus elle en a envie. Ses bébés sont bizarres, c’est définitif. Outre cela, Ezeckiel est aussi là pour faire faire des travaux afin d’agrandir son appartement et lui permettre d’avoir une chambre pour le bébé. Et il est aussi là pour tout… les futurs échographies, les rendez-vous pour les futurs parents et même pour prendre des décisions comme le nom du bébé. Elle n’a pas eut tout cela la première fois et elle se surprend à apprécier d’être chouchoutée par son amant. « Une petite princesse oui. J'ai hâte de savoir, je pourrais envisager une fresque dans la chambre. Puis on pourra penser à la décoration aussi... Et aux vêtements. C'est grave si j'en fais trop ? » Elle lui offre un sourire et lève les yeux au ciel. Elle a l’étrange impression qu’Ezeckiel en fait toujours trop, elle ne sait pas pourquoi. Il a l’air de toujours tout prendre à cœur, et de ne pas savoir arrêter ses élans. Pour une femme qui a toujours fait attention à tout comme elle, et particulièrement à ses dépenses, ca lui fait bizarres. Et ca la rend nerveuse et mal à l’aise. Mais elle a très vite comprit qu’il ne servirait à rien de tenter de réfréner la générosité d’Ezeckiel. « En faire trop ? Est-ce qu’il t’arrive de ne pas en faire trop ? » demanda-t-elle mi-moqueuse mi-amusée. « Je sens qu’à sa naissance ce bébé aura déjà plus de fringues que Lily et moi réunies. » Dit-elle en souriant. Elle posa une main sur son ventre, devant le visage d’Ezeckiel et sourit. Elle inspira profondément et ferma les yeux, laissant son corps se détendre.

La discussion arriva finalement sur le nom du bébé, et elle se mordit la lèvre inférieure. Elle n’y avait pas pensé, tout simplement parce qu’elle ne pensait pas avoir un second enfant. En tout cas pas tout de suite. Etrangement depuis qu’elle sortait avec Ezeckiel elle avait commencé à retrouver ce gout à l’avenir, et aux projets, mais c’était de l’ordre du fantasme, du rêve, et jamais elle n’aurait pensé se retrouver là, dans ses bras, enceinte. Alors le nom d’un possible bébé, c’était loin d’être dans ses pensés. « T'es sérieuse ? » Renesmée n’était pas à son gout ? « Parfaitement. » Ironie. Mais rapidement il comprend qu’elle n’est pas sérieuse. Qui pourrait bien appeler son bébé Renesmée à part la moitié des Etats-Unis ? Non, elle elle préférait faire jouer le hasard. Comme pour Lily. « Il y a une chanson qui porte le prénom Lily. » Elle ouvre les yeux, et les pose sur lui : « Ah oui ? je l’ignorais. Faut dire que je suis pas mélomane, tu vas avoir des choses à m’apprendre dans ce domaine. » Dit-elle en venant lui caresser la joue.
Finalement elle lui demanda si lui avait des idées. Après tout il était le père, peut être qu’il était plus inspiré qu’elle. « Si c'est un garçon... Blake, Callum, Amaël... Et si c'est une fille... » Elle perd son sourire. Euh… ok. « Willow, Jewel, Elise. Comme ça je pourrais lui jouer Lettre à Elise. » elle grimace. « J’espère que ca sera une fille alors. » dit-elle, moqueuse, en imaginant crier Callum (ou Gollum ?) dans toute la maison pour engueuler son fils. Elle retint un rire, incapable d’imaginer cela possible. Encore moi que Amaël… Amaël, c’est vraiment un prénom ca ? Juif ? Hébreux ? Loin de son idéal anglais en tout cas. « T’as des gouts particulier. Mais … Jewel j’aime bien. Ou Willow limite. » Dit-elle avec un sourire qui flotte sur ses lèvres. « Jewel Bennett ca l’fait. » Rajouta-t-elle finalement, assez séduite par l’idée. Ca sonne bien à l’oreille non ? C’est mélodieux. Elle trouve ca mélodieux. Jewel… Jewel… ca fait un peu androgyne cela dit mais étrangement ca ne la dérange pas. Même pour un mec Jewel ca peut le faire. Au moins elle aurait pas à se poser la question du sexe du bébé… HAHA.

« Ne bouge pas. J'arrive ! » Il se lève soudainement, la laissant dans le froid de ce lit, abandonnée. Elle le regarde qui part vers la cuisine, et en profite pour se redresser un peu. Elle se lève, et va chercher un boxer dans sa partie du placard. Elle le met et pique un t-shirt trop large pour elle à Ezeckiel. Elle adore porter ses affaires, ca lui donne l’impression d’être terriblement sexy. Elle est sexy dans ses fringues, et en plus elle est entourée de son odeur et ca lui plait énormément. Elle se re-glisse à peine dans les draps quand il revient avec un plateau plein de choses à manger et son ordinateur. Elle se redresse pour s’emparer du plateau, et lui laisser installer l’ordinateur. Elle prend un œuf et commence déjà le macher, morte de faim. « Alors... Je te propose... Mister Nobody, le témoin amoureux, 300 et le cinquième élément. » Elle réfléchit un instant, mais en réalité elle sent déjà la fatigue la reprendre alors elle s’en fiche assez. Peut être plutôt un truc sans prise de tête. « Où j'ai des films pornos. » Elle sourit. « Quel genre de film porno regarde Professeur Bennett ? Gay ? Lesbien ? Des naines déguisées en lapines ? » Demanda-t-elle avec un regard curieux. Vraiment curieux. Elle aimerait savoir ce qui fait fantasmer son homme quand elle n’est pas là. « Mets Le témoin amoureux… J’lai pas vu. » Dit-elle finalement avant qu’il ne revienne se glisser entre les draps pour se poser près d’elle. « Comme ça on mange sous la couette, au chaud. » elle sourit. « Excellente initiative mon cher. » Dit-elle en prenant un deuxième œuf tandis qu’il se jette sur sa pizza. Elle regarde le début du film, un peu dans les vappes, profitant de la chaleur du corps d’Ezeckiel près d’elle. « Tu... Tu vas passer 9 mois à manger que des œufs chaton ? Où ça change au bout d'un moment ? » Elle se tourne vers lui. Il la regarde avec une telle inquiétude qu’elle sent sa gorge se serrer. Il est adorable. « C’est juste le première trimestre. Après ca je vais me mettre à parcourir la ville à la recherche de tous les trucs les plus étranges qu’il y a à manger. » Dit-elle en laissant un petit rire lui échapper. « Ne t’inquiète pas pour moi Ez, je vais bien. Bientôt je te réveillerai à deux heures du matin parce que j’vais avoir envie de poisson. » Dit-elle en lui caressant la joue. Elle le regarde, attendrie. Amoureuse. Elle vient prendre ses lèvres. « Tu… tu avais envie d’avoir des enfants ? Avant que ca ne te tombe dessus soudainement ? Tu ne m’en veux vraiment pas pour ca ? »

Love me like you do
Anastasia & Ezeckiel
« En faire trop ? Est-ce qu’il t’arrive de ne pas en faire trop ? » Il hausse les épaules d'un air désinvolte. Oui il en fait trop il en a conscience, il va acheter trop de vêtements, trop de couches, de jouets, de tout. Trop encore et encore. Il va être père tout de même ! Ezeckiel est le genre de mec a se laisser emporter par ses sentiments et il ne regarde pas si parfois, justement il en fait trop. C'est pour cela qu'il demande son avis à Ana, ce qui semble bien la faire rire alors qu'il soupire. « Je sens qu’à sa naissance ce bébé aura déjà plus de fringues que Lily et moi réunies. » Il rit un peu et repose sa tête sur elle alors qu'ils prolongent leur moment câlin. C'est doux, tendre, c'est bon de se sentir aimé. Il adore cette sensation, il pourrait rester là pendant des heures sans jamais se lasser. Finalement ils parlent des prénoms et après la proposition catastrophique de sa femme, il donne son avis. Elle n'est pas emballée par les prénoms masculins, ce qui le fait doucement rire alors qu'il termine par lui donner ses idées si ils ont une fille. Déjà, elle semble trouver cela moins horrible. « T’as des gouts particulier. Mais … Jewel j’aime bien. Ou Willow limite. » Il sourit et alors que sa main glisse sur la peau de son amante, il ajoute quelques mots. « Les petites filles qui s'appellent Jewel ont un gros sens artistique... » Dit-il en riant un peu. « Jewel Bennett ca l’fait. » Jewel Bennett... Il va être papa. Cette idée lui arrache un petit frisson alors qu'un sourire de grand gamin naît sur ses lèvres. Jewel... C'est vrai que ça claque comme prénom. Finalement il se lève pour aller préparer le repas. Elle est fatiguée, lui aussi. Ghost a déjà mangé, il est sorti, ils ont juste à se poser et dormir jusqu'à demain matin et ne pas se prendre la tête. Il revient dans la chambre et commence à installer le pique-nique improvisé avant de chercher sur son ordinateur un bon film à voir. « Quel genre de film porno regarde Professeur Bennett ? Gay ? Lesbien ? Des naines déguisées en lapines ? » Lui demande-t-elle alors qu'il remarque qu'il a du porno sur son ordinateur et qu'il lui fait savoir. « Des... Lapines ? C'est étrange ça ! Je suis plutôt... Tout ? Je fonctionne très bien au visuel donc je n'ai pas de style particulier. Sinon j'aime particulièrement les blondes aux gros seins. » Il se tourne vers elle et avec un sourire pervers, ajoute. « Comme toi ! » Un petit rire lui échappe alors qu'il vient sous la couette. « Et toi ? » Demande Ezeckiel, après tout ils sont en couple ils ne doivent avoir aucun secret l'un pour l'autre.

Ils commencent à manger et après deux bonnes bouchées de pizza, le musicien se tourne vers son amante et lui demande si cette situation va durer 9mois. « C’est juste le première trimestre. Après ca je vais me mettre à parcourir la ville à la recherche de tous les trucs les plus étranges qu’il y a à manger. » Soulagé, il lui rend son petit sourire et hoche la tête. Au moins elle mangera. « Ne t’inquiète pas pour moi Ez, je vais bien. Bientôt je te réveillerai à deux heures du matin parce que j’vais avoir envie de poisson. » Il sourit de plus belle. « Je me lèverais pour toi alors ! » Pendant une seconde elle l'embrasse avant de plonger ses yeux dans les siens tout en caressant sa joue, il sent une étrange rougeur monter dans ses joues sous le regard brûlant d'amour et de passion qu'elle lui lance. Elle l'aime, il le voit dés qu'il croise son regard et qu'elle s'attarde un peu sur lui. Elle l'aime sans doute autant que lui l'aime également. « Tu… tu avais envie d’avoir des enfants ? Avant que ca ne te tombe dessus soudainement ? Tu ne m’en veux vraiment pas pour ca ? » Il lève les yeux au ciel et embrasse sa main toujours sur sa joue. « C'est le plus cadeau qu'on puisse me faire Ana. Je voulais des enfants, j'avais seulement la crainte de ne jamais trouver la bonne. Je suis... Tellement heureux que tu sois enceinte. » Dit-il avec un petit rire avant de venir l'embrasser. « Et toi ? Tu voulais de cet enfant ? Je veux dire... Concernant notre relation, ce bébé ne te force en rien n'est-ce pas ? » Dit-il, conscient qu'elle a des sentiments pour lui mais ayant toujours la crainte qu'elle veuille au final s'enfuir. Il termine sa pizza en quelques bouchées et pique un œuf à sa femme pour terminer son repas. Devant eux le film avance mais ils ne le regardent pas. « Tu te souviens du premier rendez-vous dans ton bureau ? C'était après les premières photos publiées. Tu ne pouvais pas me voir ! Si on t'avait dit que tu finirais par porter mon bébé tu ne l'aurais pas cru ! » Dit-il en riant un peu tout en terminant son œuf. « J'ai d'ailleurs oublié de te dire que les maçons viennent demain matin à 8H. On va casser le mur central et agrandir les deux appartements. Ca va aller très vite, le soir même ce sera sans doute terminé. On aura plus qu'à meuble les deux appartements. Je pensais donner la grande chambre à Lily, non ? » Dit-il en se passant une main dans les cheveux. « Et dans la journée on va aussi faire enlever les installations de la cuisine de l'autre appartement. Sinon ça va faire moche. T'es toujours partante pour fusionner les deux ? » Dit-il, conscient qu'il va peut-être trop vite parfois.

Love me like you do
Anastasia & Ezeckiel
Elle allait être maman pour la seconde fois. Elle se souvenait de sa première grossesse dans les moindres détails. Elle se souvenait de la terreur quand le médecin lui avait annoncé qu’elle était belle et bien enceinte. Félicitations. Mon cul. Elle était seule, sa mère la traitant comme la salope qu’elle était à ses yeux, et son beau père désireux de la voir avorter. L’enfant de l’inceste, selon eux. L’enfant de Néo, son demi-frère, son beau-frère, qu’importe, son frère tout simplement. Et elle n’avait qu’une seule chose à faire : fuir. Pour protéger cet enfant qui était une promesse de renouveau, promesse d’avenir, promesse que le monde n’était pas si minable finalement. Elle avait fuit, avait tourné le dos à sa famille – ne pouvant compter que sur Andrea à l’époque – et se réfugiant auprès de ses amis : Seyrah, Eliakim… Seulement. Et aujourd’hui les choses étaient bien différentes. Certes, elle ne pouvait pas compter sur sa famille. Certes, elle pouvait toujours compter sur Seyrah et Eliakim. Mais elle se perdait dans le regard d’Ezeckiel et elle sourit. Elle n’était plus seule aujourd’hui, et elle n’avait plus aussi peur. « Les petites filles qui s'appellent Jewel ont un gros sens artistique... » Elle sourit, et leva les yeux au ciel. Evidemment, ce devait être une chose importante pour lui. Artiste. Elle-même aurait aimé faire des études de photographies, elle aurait aimé avoir sa chance, mais sa mère n’était pas de cet avis, et l’arrivé de Lily l’avait contrainte à revoir ses perspectives d’avenir. Laissant son appétence pour la photographie de côté, au profit d’études « utiles » visant un métier où elle pourrait gagner sa vie. « Je pense que tout le monde a un côté un peu artiste… mais on ne peut pas tous en vivre. » Dit-elle avec un sourire pendu aux lèvres. Sourire mélancolique, alors qu’elle se demandait ce qu’aurait pu être sa vie si elle avait poursuivi ses cours en photographie. Sans doute n’en serait-elle pas là aujourd’hui. Sans doute aurait-elle mal fini, pas assez douée, ou pas assez passionnée.

Pour l’heure il lui changea les idées, alors qu’il partait chercher à manger il revient avec son ordinateur et lui proposa de mettre un film. Ou un film pornographique, ce qui la fit rire pendant un moment. Elle se surprit à vouloir tout connaître de lui, même cela. Elle s’imposait dans son intimité sans la moindre trace de gêne, et cela ne semblait pas le déranger plus qu’elle l’était. Un couple un peu trop honnête, peut être, mais elle trouvait cela important : l’hônneteté. « Des... Lapines ? C'est étrange ça ! Je suis plutôt... Tout ? Je fonctionne très bien au visuel donc je n'ai pas de style particulier. Sinon j'aime particulièrement les blondes aux gros seins. » Elle hausse un sourcil. Il fonctionne très bien au visuel ? Etrangement cela fit germer dans son esprit des idées perverses qu’elle garda pour elle pour le moment. Peut être lui en parlera-t-elle tantôt, un jour, prochainement. Elle ne sait pas, mais les idées vinrent dans son esprit avec une vivifiante sensualité. « Comme toi ! » elle baisse la tête vers sa poitrine dénudée, sceptique. Est-ce qu’elle avait vraiment des gros seins ? Non. Il se moquait, son ton devait être sarcastique sans qu’elle ne puisse le déceler – foutu fatigue ! « Blonde aux gros seins. Typique ! » Lança-t-elle sur un ton moqueur, autodérision envers son propre physique. « Et toi ? » « Je ne regarde pas de porno. » Mensonge. Elle ne peut pas retenir son sourire alors qu’elle lui ment effrontément. Ok. Elle l’avoue, elle est comme toutes les femmes, et regardent du porno, de temps en temps. Quand elle se trouve pas d’amants, ou qu’elle a pas le temps d’aller s’en trouver un. « J’regarde du porno gay ! Tous ces hommes si bien montés ça change du quotidien, y a de quoi être émoustillée. » Dit-elle en lui lançant un regard en biais. Elle ne lui sort pas un truc du genre toi aussi parce qu’elle a juste envie de le chercher encore. Tout comme lorsqu’elle a murmuré le prénom de Seyrah. Un comportement de l’étonne, mais elle s’amuse. Elle est heureuse, et elle n’a pas été aussi taquine depuis longtemps, alors elle en profite, aux dépends de son homme.

Ils en arrivent à parler de sa grossesse et de son évolution. Elle ne doute pas qu’elle vivra la même grossesse que la première fois. ET si c’est le cas alors elle donne rapidement les détails à Ezeckiel. « Je me lèverais pour toi alors ! » Elle sourit, et se tourne vers lui, caressant sa joue avec tendresse. « Tu comptes céder à tous mes caprices ? Je vais devenir vraiment très chiante fais attention ; tu ne sais pas dans quoi tu t’engages ! » Dit-elle avec un sourire dans la voix. Elle aime le voir si impliquer, mais elle peut encore s’occuper d’elle-même, et gérer ses crises. Elle l’a fait la première fois. Ce n’était pas de tout repos, et elle a été infecte avec ses proches, plus d’une fois. Les disputes, et les règlements de compte avaient fusé, mais elle avait su se faire pardonner – elle pense. Voir Ezeckiel se plier en quatre pour elle était une chose plaisante, mais elle ne voulait pas en arriver à en profiter. Jouer les princesses c’est un truc auquel on prend gout rapidement. Vraiment.
Mais finalement ses angoisses reviennent et elle vient lui poser une question qu’elle a sur le bout des lèvres depuis un moment. « C'est le plus cadeau qu'on puisse me faire Ana. Je voulais des enfants, j'avais seulement la crainte de ne jamais trouver la bonne. Je suis... Tellement heureux que tu sois enceinte. » Elle l’observe, cherchant à détecter la preuve d’un mensonge, mais la franchise brille dans son regard et elle doit se faire à l’idée : il dit la vérité. Il n’est pas normal, il n’est pas humain c’est un fait. Ou alors c’est un parfait idiot idéaliste et utopiste qui vit dans un monde parallèle. Il se retrouve avec une femme qu’il a rencontré il y a trois mois, enceinte, et il est heureux. Son monde a été bouleversé et il la remercie pour cela ? C’est impensable. « Et toi ? Tu voulais de cet enfant ? Je veux dire... Concernant notre relation, ce bébé ne te force en rien n'est-ce pas ? » Elle se mord la lèvre, et baisse les yeux, prenant un œuf entre ses doigts et jouant avec un temps, le faisant tourner entre ses mains. « Je… je ne pensais pas avoir un second enfant. Mais étrangement avec toi je … Je me découvre des envies insoupçonnées. Je ne peux pas regretter d’être enceinte, c’est la plus belle chose qui soit. Lily m’a sauvée, cet enfant est… un petit miracle. Je ne le désirais pas, mais je ne peux pas le regretter. » Dit-elle, décidant de jouer la carte de la sincérité, une fois encore. Après tout c’était sa première et seule exigence quand il a décidé de la courtiser, et d’exiger qu’elle soit la seule, et qu’il soit le seul. « Pour ce qui est de notre relation… tu as fait voler en éclats tout ce que je contrôlais si bien depuis des années. Tu as bouleversé ma vie, entièrement et je crois… que… Enfin que tu as pris une telle place dans ma vie. » Dit-elle, alors qu’elle recherche à nouveau son regard, et s’y enfonce avec plaisir. « J’avais peur de te dire que j’étais enceinte. Peur que ca te fasse fuir et que tout cela prenne fin. » Avoue-t-elle finalement alors qu’une petite rougeur monte sur ses joues.

Ils fixent alors l’écran où le film commence. Mais elle ne sait pas si c’est la fatigue, la fin, ou le film en lui-même mais elle n’arrive pas à le comprendre. Les images défilent sans qu’elle n’y prête vraiment attention. Elle se sent bien. A moitiée nue, contre Ezeckiel, mangeant des œufs, alors que le film défile devant eux. « Tu te souviens du premier rendez-vous dans ton bureau ? C'était après les premières photos publiées. Tu ne pouvais pas me voir ! Si on t'avait dit que tu finirais par porter mon bébé tu ne l'aurais pas cru ! » Elle ose se mettre à rire, alors que ce souvenir revenait à son esprit. Ils étaient en Mars ? Le souvenir remontait à Octobre. Une autre vie dans l’esprit de la jeune femme. Elle se souvenait encore de toute la colère et la véhémence qu’elle avait eut à son égard. Il l’avait mérité cela dit, et si aujourd’hui il devait encore apparaître dans un tabloïd, elle le recevrait avec la même colère. Pire encore, si c’était possible. « J'ai d'ailleurs oublié de te dire que les maçons viennent demain matin à 8H. On va casser le mur central et agrandir les deux appartements. Ca va aller très vite, le soir même ce sera sans doute terminé. On aura plus qu'à meuble les deux appartements. Je pensais donner la grande chambre à Lily, non ? » Elle acquiesce simplement le regard toujours fixé sur l’écran, sans vraiment le voir. « J’pense que Lily tient à sa chambre, on peut garder la grande. Surtout si elle a un agrandissement avec un dressing. Et pas de souci pour demain. Je pense que je serai levée de toute façon. Par contre je dois aller au bureau sur les coups de 9h. C’est un problème ? » demanda-t-elle en se tournant vers lui. Elle aimerait être là au maximum pour les travaux mais elle doit aller chercher quelques dossiers financiers. « Et dans la journée on va aussi faire enlever les installations de la cuisine de l'autre appartement. Sinon ça va faire moche. T'es toujours partante pour fusionner les deux ? » Elle lève les yeux et pose le plateau sur le côté du lit, une fois qu’ils ont terminé de manger. « Bien sûr que je suis toujours d’accord. Tu vas installer ton studio dans l’autre appartement c’est cela ? On garde les deux salles de bain ? Le dressing, et la chambre du bébé. Ca va être un appartement immense. J’ai vu avec mon banquier, il me reste encore quelques années pour terminer de payer l’appartement, mais j’ai pu raccourcir les délais. D’ici trois ans il sera à nous. » Dit-elle avec un sourire. Un projet, d’avenir, pour leur famille. Et elle avait encore du mal à penser en terme de « famille » face à Ezeckiel, bien que cela lui plaisait assez finalement. « Je pense monter voir mes grands parents pendant les vacances avec Lily. Pour leur… parler de notre bébé. Tu… Viendrais avec moi ? je pense que les présentations avec ma mère sont à oublier mais j’adore mes grands parents. » demanda-t-elle finalement.

Love me like you do
Anastasia & Ezeckiel
« Je pense que tout le monde a un côté un peu artiste… mais on ne peut pas tous en vivre. » Peut-être, il ne sait pas. Il a la chance de pouvoir en vivre, Ezeckiel est conscient de sa chance mais surtout, il sait d'avance que si il n'était pas un génie comme on le surnomme parfois, alors il n'aurait eu aucun succès. Ce don lui permet de composer des mélodies et d'écrire des paroles parfaites. Il en est conscient et tous les jours, il remercie le ciel d'avoir ce don. La musique est sa passion, il ne peut pas passer une journée sans chanter, danser, composer où jouer. C'est vital, ça fait partie de ce qu'il est. Lorsque leur enfant sera là il passera ses soirées à lui chanter des chansons, il sait comment il est, il le faisait déjà pour sa sœur à l'époque. Il a hâte de vivre cette expérience, il est heureux à l'idée d'être papa. Et il s'empresse de rassurer Ana là dessus. Cet enfant est une bénédiction, elle ne doit surtout pas penser le contraire. Alors ils recommencent à manger et à parler de tout et de rien, regardant à peine l'écran qui laisse défiler les images qui n'attirent pas leur attention. Finalement elle est honnête avec lui et avoue qu'elle ne pensait pas avoir un second enfant. Il hoche la tête, comprenant que cet enfant est une surprise, sans pour autant être un fardeau. Après tout il est là, il va l'aider. « Pour ce qui est de notre relation… tu as fait voler en éclats tout ce que je contrôlais si bien depuis des années. Tu as bouleversé ma vie, entièrement et je crois… que… Enfin que tu as pris une telle place dans ma vie. » Il sourit et sent le rouge monter dans ses joues. Cette déclaration est l'équivalent d'un je t'aime pour Anastasia, il le sait et cela réchauffe son cœur bien plus qu'il ne pourrait le penser. Elle l'aime, il a sa place dans son cœur et rien que pour ça, il ne peut pas être plus heureux encore. « J’avais peur de te dire que j’étais enceinte. Peur que ca te fasse fuir et que tout cela prenne fin. » « Jamais. Je serais resté, quoi qu'il arrive. Et j'aurais assumé. » Dit-il. Un enfant ça se fait à deux, il aurait été un lâche si il avait laissé Anastasia se débrouiller seule avec leur bébé. Ce n'est pas son style, il ne fonctionne pas comme ça. Peut-être qu'Ezeckiel n'a pas toujours assuré mais avec son enfant il aurait été à la hauteur, quitte à ce que ça ne fonctionne pas avec Ana. Il aurait été là, toujours.

Heureusement ils partent sur le sujet de leur future maison. De l'appartement qu'ils vont habiter tous les trois, quatre ? Ca va être immense, il s'en rend compte maintenant qu'il voit l'appartement prendre forme dans son esprit. « J’pense que Lily tient à sa chambre, on peut garder la grande. Surtout si elle a un agrandissement avec un dressing. Et pas de souci pour demain. Je pense que je serai levée de toute façon. Par contre je dois aller au bureau sur les coups de 9h. C’est un problème ? » Il hoche la tête de droite à gauche, lui faisant comprendre qu'elle soit là où pas les travaux se feront, de toute façon c'est mieux qu'elle ne soit pas là car entre les vapeurs de peinture et la poussière, il vaut mieux qu'elle soit au bureau qu'ici. « Bien sûr que je suis toujours d’accord. Tu vas installer ton studio dans l’autre appartement c’est cela ? On garde les deux salles de bain ? Le dressing, et la chambre du bébé. Ca va être un appartement immense. J’ai vu avec mon banquier, il me reste encore quelques années pour terminer de payer l’appartement, mais j’ai pu raccourcir les délais. D’ici trois ans il sera à nous. » « On garde les deux salles de bain oui. Et en effet ça va être super grand ! Il nous restera une pièce, je pensais en faire un bureau. Et pour ton appartement... Parfait. » Dit-il avec un sourire. « Ca ne pressait pas tu sais ! » Ajoute Ezeckiel avec un sourire. « Je pense monter voir mes grands parents pendant les vacances avec Lily. Pour leur… parler de notre bébé. Tu… Viendrais avec moi ? je pense que les présentations avec ma mère sont à oublier mais j’adore mes grands parents. » Il hoche la tête et repose dans un coin le plateau, maintenant qu'ils ont terminés de manger. « Je viendrais, avec plaisir ! » Dit-il avant d'éteindre son ordinateur en voyant l'air fatigué, épuisé même de sa femme. « Dors mon ange... » Murmure Ezeckiel en venant s'allonger à côté d'elle et en lui ouvrant grand son bras. Au bout d'un certain temps, il entend sa respiration se calmer, il comprend qu'elle dort. Alors doucement, il se lève du lit et rejoint le salon. Là, en regardant les lieux, il sent un grand sourire naître sur ses lèvres. Dans quelques mois un bébé viendra embellir cet endroit, c'est magnifique. Puis, il marche vers l'entrée et trouve, empilé, un de ses cartons de peinture. Il l'ouvre et prend une grande boite contenant plusieurs tubes de peintures. Il rejoint la chambre de Lily, allume la lumière dans la pièce et, armé d'un crayon gris, commence à tracer les contours de la fresque. Une nuit d'insomnie commence pour lui.