(fin) Hot Alikim / Malgré tout, je suis dingue de toi !

Malgré tout, je suis dingue de toi !
Alikim
Il bouge dans son sommeil, sa main part à la recherche du corps chaud d'Alice. Mais il ne trouve que le vide. Alors il ouvre un œil pour un second et se rend compte qu'il n'est pas dans sa chambre. Il est dans une pièce qu'il ne connaît pas et pendant une seconde, il se demande ce qu'il fait là. Puis tout lui revient, il se rappelle qu'il n'a pas dormi chez lui la veille. Il est dans la chambre d'Ana, c'est vrai qu'il c'est réfugié chez son amie la veille car il a quitté leur maison avec perte et fracas. Il se souvient maintenant, tout est clair dans son esprit. La trahison d'Alice, Maxime qui est parti pour de l'argent et la dispute, violente comme un orage qui gronde. Il se lève doucement du lit et remarque qu'il porte un tee-shirt trop petit, sans doute un vêtement appartenant à Ezeckiel qui est moins carré que lui même. Il ne dit rien et entend un peu de bruit à côté. Vu l'heure, Ana doit être partie travailler. Lui il a le temps, il a au moins deux heures pour se préparer. Il sort de la chambre et trouve Ezeckiel attablé, travaillant sur son ordinateur. « Salut ! » Lance le musicien avec un sourire, Eliakim lui répond d'un signe de la main. Il est de bonne humeur le musicien alors que la veille il a été viré du lit pour que Eliakim dorme avec sa meilleure amie. Il prend bien la chose, c'est bien ! « Tu peux aller te doucher, il y a du café et des crêpes, sers toi ! Je dois aller en répétition ! » Eliakim hoche la tête et part prendre dans le salon son sac à dos. Il a pensé à prendre des vêtements de rechange hier. Il attrape une tenue propre et part se douche avant d'aller picorer un bout de crêpe tout en buvant un café bien chaud. Il regarde autour de lui, il y a un tel changement, l'appartement est méconnaissable. Il est heureux pour son amie, elle est bien avec Ezeckiel. Et Lily aussi apparemment, tout est parfait au final. En voyant l'heure tourner, il attrape dans un coin un morceau de papier vierge et un stylo pour laisser un mot à Ana.

Mon Amie,
Merci pour hier soir. Ta présence réchauffe mon cœur, je suis heureux d'avoir passé la soirée avec toi. Et désolé de t'avoir réveillée où d'avoir écourté un moment câlin ! Merci à Ezeckiel aussi, je n'ai pas eu la chance de lui parler autant que je le voulais. Promet moi que vous viendrez manger à la maison d'ici la semaine prochaine, j'aimerais vous voir. Embrasse fort Lily, je la vois dimanche au centre équestre. Bisou mon amie, je t'aime.

Il attrape ses affaires et sans attendre, trace jusqu'à l’université afin de ne pas être en retard. Il arrive dans sa salle et remarque que quelques étudiants manquent à l'appel, ce n'est pas étonnant. Beaucoup font sauter les cours pour réviser sur les examens qui arrivent bientôt. C'est une pratique courante à Oxford et il n'est pas étonné. Il donne ses deux heures de cours et fini par libérer la classe avec un soupir à fendre l’âme. Il doit rentrer chez lui il le sait, il sait aussi qu'une conversation avec Alice l'attend et cela l'agace. Il aimerait oublier la dispute d'hier soir, tout balayer et enfin rentrer chez lui rejoindre sa femme et se reposer. Il range ses affaires alors que son portable sonne dans sa poche. Sa femme lui demande si il rentre car elle doit lui parler d'Oli-May. Il fronce les sourcils et lui répond qu'il rentre en effet. Il grimpe dans sa voiture et roule jusqu'à chez lui en prenant au passage, quelques bouchons qui le font ralentir. Il arrive chez eux et se gare devant la maison avant d'entrer dans la maison. Il est aussitôt accueillie par Summer et Ocklahoma, il sourit et s'agenouille devant les chiens pour leur faire des câlins. « Alice ? » Lance Eliakim avant de monter à l'étage en entendant le bruit de la douche. Sa femme doit sans doute se laver. Alors lentement il entre dans la salle de bain. « Chérie ? » Dit-il une seconde fois avant de lever les yeux vers la cabine de douche. Aussitôt, il surprend sa femme, belle comme une déesse. Il regarde son corps nu et parfait, l'eau qui coule sur elle et qui vient se perdre sur sa peau. Il est pris d'un violent désir et aussitôt, il détache les boutons de sa chemise pour l'enlever. « Bouge pas ! » Ordonne Eliakim en ôtant son jean ainsi que son caleçon et ses chaussures. Il se glisse dans la douche et vient derrière elle. Il l'embrasse sur l'épaule et dans le cou alors que ses mains viennent saisir ses seins fermes. Toute colère disparaît, il la veut, maintenant. Il l'aime.

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Elle se réveille dans le lit vide, tirée de son sommeil par des rêves qui lui font battre le cœur à un rythme effréné. Elle essaie de se souvenir, mais les quelques détails qui lui reviennent la font tressaillirent. Eliakim était là, dans les bras de Maxime, lui souriant avec un air narquois en prétextant qu’elle n’était définitivement pas assez bien pour lui. Qu’elle l’avait déçu. Qu’elle devrait avoir honte. Fait chier. Alors elle s’est éveillée, le cœur battant à tout rompre, cherchant à ses côtés le corps de son amant qui ne s’y trouvait pas. Elle le sait, elle se souvient de la dispute et de son ordre qui tomba comme une sentence. Qu’il dégage, qu’il s’en aille, qu’il ne se retourne pas puisqu’il était si dur d’être à ses côtés. Elle grimace, elle culpabilise, elle a été trop loin. Comme bien souvent les mots ont dépassé sa pensé, et à présent elle se retrouve seule avec ses regrets. Elle devrait apprendre à être moins virulente, à réfléchir aux possibles conséquences de ses actes avant d’entamer quoi que ce soit qui la mette dans ce genre de situation délicate. Fait chier. Un coup d’œil vers le réveil et elle se rend compte qu’elle a une heure pour se préparer et aller en cours. Summer et Ocklahoma la regardent se lever du lit, et partir dans la salle de bain sans émettre un seul bruit. Elle prend une douche rapide, se coiffe, s’habille rapidement avec ce qu’elle a sous la main (jean slim et chemise d’homme), et elle leur met les laisses pour les sortir dans le quartier. Pendant ce temps, le café chauffe dans la cuisine, et elle a mis du pain à griller. Une fois que les chiens sont sortis, ils s’en retournent dans la chambre pour continuer leur nuit – cette bande de fainéants – et elle prend un rapide petit-déjeuner. Sans enthousiasme. Elle regarde son téléphone portable. Rien. Aucun message, aucun appel, strictement rien. Un silence lourd de reproche qu’elle a du mal à supporter. Ils se sont déjà disputés, ils ont déjà fait chambre à part, et ce n’est pas la première fois qu’il va dormir chez Rae ou Anastasia suite à leur prise de tête. Mais il en an général la décence de lui envoyer un message pour qu’elle ne s’inquiète pas. Dans la nuit, elle lui en a envoyé un, pour savoir si au moins il était encore en vie. Réponse froide. Fait chier.

Prenant son ordinateur et quelques affaires – comme ses clés et son portable – elle monte dans sa petite voiture, et quitte la villa pour rejoindre l’université. Elle a des cours aujourd’hui, et surtout un rendez-vous avec son maître de stage. Elle doit commencer la semaine prochaine à travailler avec son père. La journée aurait pu être normale, mais ce ne fut pas si simple. Alors qu’elle rentre assez tôt à la maison, éreintée, se rendant compte qu’Eliakim n’est pas rentrée – il devait sans doute travailler encore – elle a l’étonnante surprise de trouver Olivia Kensington devant sa porte. Oli-May aujourd’hui, sa cousine, sa sœur adoptive. Sa véritable sœur, car de fait elles ont le même sang. Oli-May qui revient de plusieurs années cachée à l’autre bout du monde, sur demande de son père. Cachée dans un institue pour tenter de retrouver une vie normale. De devenir quelqu’un de normale, et non pas une pyromane capable de perdre le contrôle à tout moment. Oli-May, son dernier secret, son plus grand secret sans doute. Dire que la veille elle y faisait allusion auprès d’Eliakim, à présent elle se retrouvait devant sa porte. Elles parlèrent pendant plusieurs heures avant qu’Olivia n’insiste pour ne pas dormir chez Alice. Celle-ci n’eut pas le cœur de le lui refuser, et lui proposa de prendre – malgré tout – sa voiture pour se rendre au centre ville. C’est ainsi qu’elle fut seule à nouveau, ne sachant si cette journée était bonne, ou mauvaise.

Aucune nouvelle, d’Eliakim, agacée elle lui envoya encore un message, plus doux – malgré tout – pour lui demander s’il rentrait chez eux. Oui. La réponse ne tarde pas, il est même déjà en route. Alors, attendant qu’il revienne, elle se défait enfin de ses habits qu’elle laisse choir sur le chemin pour la salle de bain. Elle est courbaturée et tendue. Elle fait couler l’eau pour qu’elle devienne chaude avant de se glisser dans la cabine, nue, et se délester sous le contact du jet brûlant. Elle soupire d’aise, n’entendant pas le premier cri de son homme qui vient alors d’arriver. Elle laisse ses cheveux se mouiller, prend un peu de shampoing et se lave les cheveux rapidement. Avant de les rincer quand la porte de la salle de bain s’ouvre. « Chérie ? » Elle sursaute, et se tourne pour voir son homme qui vient d’entrer. Son cœur s’emballe, et elle sourit, heureuse de le revoir. Qu’importe leur dispute elle a un besoin immédiat et impérieux de l’avoir contre elle. Alors qu’elle va pour fermer l’eau de la douce et s’en extraire il arrête son mouvement avec une voix forte - « Bouge pas ! » - et elle en reste pantoise. Son cœur s’emballe et son intimité réagit presque automatique au ton dominateur de son homme. Elle lui tourne le dos, lui jetant quelques coups d’œil alors qu’il se met nu, son envie d’elle déformant son pantalon. Bordel. Il était beau, comme un dieu. Il la rendait folle, et toute pensée logique quitta son esprit. Elle eut simplement l’envie de l’avoir contre elle. En elle. Il se glisse derrière elle et embrasse sa peau, qui semble prendre feu aux endroits où il pose ses lèvres. Que c’est bon. Putain. Dans un geste rapide et expert, la main de la jeune femme se saisit du sexe déjà tendu de son homme pour le caresser de tout son long par des mouvements souples. Le désir l’enivre, comme souvent, violent parce qu’il lui a manqué. Elle se retourne, le dos plaqué contre le mur, et lui offre un sourire carnassier, sans quitter l’étreinte sur son sexe. Elle passe son autre bras derrière son cou pour le pousser à l’approcher. « Prends moi, bébé... » Exigea-t-elle dans un souffle alors qu’elle frôle sa bouche de la sienne sans l’embrasser. « Baise moi. » Lance-t-elle en le regardant dans les yeux, avant d’écraser violemment ses lèvres sur celle de son fiancé.

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Sa femme a été trop loin encore une fois, il le sait. Il en a conscience, ce n'est pas pour autant qu'il va lui faire la tête pendant une semaine encore. Eliakim n'est pas quelqu'un de rancunier et c'est sans doute cela son défaut. Il n'en a pas voulu à Maxime lorsqu'il la vu revenir après six années sans nouvelle. Il lui en voulait oui un minimum, pour la forme. Mais en dehors de cela ça allait, ils ce sont vite pardonnés avant de retomber dans les bras l'un de l'autre. Et pour cela Eliakim s’en veut, déteste ne pas avoir ce défaut qui lui éviterait d'être pris pour une prune plus d'une fois. La seule personne à qui il en veut actuellement n'est autre qu'Eden, parce qu'elle 'la attaquée sur un terrain où il ne pouvait pas se défendre. Et d'une manière fausse et basse qui plus est. Mais sa femme... Il va l’épouser, ils veulent passer leur vie ensemble,il ne peut pas lui en vouloir indéfiniment. Évidemment lorsqu'elle lui a demandée de partir et de dégager de leur maison, cela lui a fait mal et pendant une seconde il a pensé qu'il avait mal entendu. Puis il a été forcé de constater que non il avait bien entendu et elle lui demandait de quitter leur demeure, leur nid d'amour qu'ils ont choisis ensemble. Il a évidemment été mauvais joueur en la laissant sans nouvelle toute la nuit, répondant simplement qu'il ne rentrerait pas pour dormir avec elle. Heureusement Ana a té aimable de l'accepter sous son toit pour la nuit. Étant donné qu'il est arrivé incroyablement tard également. Puis il a continué son petit jeux, sa vengeance toute la journée. Refusant de lui dire si il allait bien où pas, il ne lui a envoyé aucun sms. Elle a fini par lui demander si il rentrait, chose auquel il a répondu rapidement. Il n'allait pas se rabaisser aussi vite, pas après la façon dont elle l'a virée hier soir. Mais maintenant qu'il est chez eux et qu'il la voit sous la douche, il ne peut pas résister à son envie de se glisser sous le jet brûlant pour se coller à elle et l'embrasser comme il se doit. L'embraser également, chose qui devrait arriver rapidement. Il connaît sa femme et son désir violent, puissant, il sait à qu'elle vitesse elle peut s'enflammer.

Alors il ne la fait pas attendre, il se déshabille rapidement et vient se coller à elle l'embrassant dans le cou, sur l'épaule, savourant le goût sucré de sa peau et l'odeur fruité de sa chevelure. Elle se tend déjà contre lui et gémit avant de venir chercher son sexe pour le caresser. Il soupire d'envie et de plaisir alors que ses mains viennent saisir la poitrine ferme de sa femme, il joue avec un instant, savourant le contact de ses tétons pointés contre ses doigts. C'est si bon de sentir sa femme pleine de désir, comme si la colère de la veille avait éveillée leurs sens. Elle se retourne et colle son dos contre la parois en carrelage, il vient l'embrasser tendrement en glissant sa jambe contre les cuisses de sa femme. Il la plaque plus fort contre lui, désireux de la sentir plus proche encore. « Prends moi, bébé... » Murmure la belle alors qu'il dévore sa poitrine de baisers brûlants. Elle vient frôler sa bouche, il lâche un râle tant cette phrase l'excite. Sa jambe remonte jusqu'à l'intimité de sa femme qu'il presse doucement à l'aide de son genoux, juste assez pour l'exciter d'avantage. Ce qui semble fonctionner car elle murmure une seconde fois quelques mots. « Baise moi. » Dit-elle en venant l'embrasser avec force. Il ne se fait pas prier pour la soulever et la coller au mur, prenant appuis partout où il peut, pourvu qu'il ne tombe pas, c'est tout ce qu'il demande.

Sur eux le jet continue de cracher une eau bouillante, le moment est tellement sensuel. Et alors qu'il l'embrasse, il entre en elle facilement, de toute sa longueur. Il la fait sienne en un seul mouvement, ne lui laissant aucun répits avant de commencer à bouger en elle autant fort qu'il le peut. Il en a tellement besoin, il a tant envie d'elle que ça en deviendrait douloureux. Le feu qui s'enflamme dans ses hanches menace de le dévorer entièrement si il ne le calme pas. Mais il voudrait quelque chose de plus violent, de plus bestial. Alors il fait doucement descendre sa femme puis, sans prévenir, il la fait se retourner pour qu'elle pose ses mains contre le mur. Là, en la tenant fermement par les hanches, il vient la prendre pus fort encore. Tapant en elle à la hauteur de son envie et de son désir. Il se laisse bercer par ses râles et ses gémissements, plus elle exprime son envie, plus il bouge pour l'emmener au bord de l'extase. Une de ses mains glisse sur le dos de sa femme puis vient se perdre dans la chevelure blonde de sa future épouse. Dans cette position tellement dominante et bestiale, il la fait sienne encore et encore.

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A peine est-il entré dans la pièce qu'elle ressent la force d'une tension sexuelle palpable l'entourer. Sa voix est roque, preuve d'un désir mal contenu qui risque d'exploser à tout instant. C'est ainsi qu'ils fonctionnent. C'est ainsi qu'ils s'aiment. Impatiente, elle trépignerait presque à l'intérieur de la cabine le temps qu'il ôte ses affaires pour venir la rejoindre, et coller son corps déjà dur contre elle. Elle attend, le corps tremblant, le coeur s'emballait alors qu'elle l'entend qui défait sa ceinture, et laisse son pantalon tomber sur le sol. Elle inspire profondément, essayant de calmer les mouvement hiératiques de son corps. Elle l'attend, elle l'appelle, pour une danse sensuelle. C'est ainsi qu'ils fonctionnent, c'est ainsi qu'ils s'aiment.
Leurs caractères cruelles et puissants les poussent souvent à la dispute sans que cela n'est beaucoup de sens. Ils se tournent autour, s'attaquent à la manière de bête sauvage, dans le but de faire le plus de mal à l'autre, pour cacher leurs propres blessures. Ils se déchirent, jusqu'à ce que l'un ou l'autre flanche en quittant la pièce le premier. Ou que l'un d'eux mettent fin à cela en l'exhortant de partir. C'est elle qui a flanchait la première la veille. C'est elle qui lui a ordonné de partir, de la quitter, de quitter leur maison. Leur nid d'amour. Elle lui a ordonné de partir parce qu'elle ne supportait pas sa présence, la véracité de ses mots, et ses propres erreurs. Elle lui a ordonné de partir, injustement. Et il lui avait fait payer à sa manière. A présent, elle voulait une seule chose : le retrouver. Elle voulait le sentir l'entourer, l'aimer, la protéger comme il l'avait toujours fait.

Il entre alors dans la douche, et rapidement ses sens s'éveillent, et son corps réagit à cette présence sensuelle. Elle sent le désir l'envahir, et trouvant le contact étroit de son amant elle se colle plus encore. Le priant de la prendre. Sauvagement. Elle n'a pas envie de caresse, elle n'a pas envie de prendre son temps. Elle a le besoin impérieux de le sentir en elle. Maintenant. Il le comprend, venant la plaquer contre le mur pour venir rapidement glisser en elle. Dans un râle de plaisir elle laisse sa tête partir en arrière, et son corps trembler à ce contact. Chaque muscle de son corps se tend, et elle sourit, rougissant presque de tant de plaisir. Elle s'accroche à ses épaules alors qu'il laboure sans ménagement son sexe trempé. Elle s'accroche à lui comme si il était sa seule raison de vivre. Elle s'accroche à lui pour ne pas sombrer. Pour garder les pieds sur terre. Elle se perd dans son regard démentiel, et elle sait. Elle sait qu'il lui reviendra toujours.
Rapidement, il la retourne, et la possède dans une posture si dominatrice qu'elle laisse échapper un grognement sauvage. Il tape en elle à un rythme effréné. La douleur se mêle au plaisir qu'elle ressent et elle sent des larmes glisser sur ses joues. Qu'importe, elle ne désirait pas le voir arrêter. Elle arquait le dos vers lui pour approfondir cette étreinte violente, passionnée, cruelle. Preuve d'une dépendance contre laquelle ils ne pouvaient rien faire. Ils s'appartenaient, entièrement. Il attrape ses cheveux, et elle lâche un cri de surprise avant que cette étreinte ne continue, lui faisant tourner la tête. « Viens... j'ten pries viens... » implore-t-elle alors qu'elle sent en elle les affres du désir s'élever en une jouissance énorme. Elle se cambre, cherche son contact plus profondément encore, et dans un hurlement se laisse envelopper par le plaisir puissant.

Pendant plusieurs minutes elle est incapable de bouger, se retenant difficilement aux parois de la douche. Elle sent les larmes d'une émotion trop vives monter à ses yeux. Elle les retient, se tourne, et lui fait face, entourant son cou de ses bras pour le prendre contre elle. Elle pleure en silence. Elle pleure de la peur de l'avoir déçu, de l'avoir perdu. Du plaisir violent qu'il vient de lui offrir. De ce désir toujours, d'être à ses côtés. « Tu m'as manqué. » Avoue-t-elle finalement avec un sourire dans la voix. Elle lève les yeux vers lui, et vient embrasser sa bouche avec douceur. « Je suis désolée... Pour hier. » commence-t-elle avant de se raviser. Elle prend le gant, du savon et entreprend de le passer sur le corps de son homme. « Lavons nous, on en discutera après. Comment tu vas ? » Dit-elle avec une voix plus joviale, effaçant les traces de larmes de ses joues, reprenant un souffle plus normale. Incapable - malgré tout - de s'éloigner de lui.

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Sa femme, la plus belle de toutes, la plus désirable des femmes qu'il a tenu dans ses bras. C'est peut-être cela qui l'a fait craquer chez Alice où alors se dire qu'elle ne lui appartiendrait vraiment jamais. A l'époque rien n'était possible entre eux qu'une histoire de sexe sans lendemain. Il pensait qu'un jour tout cela allait prendre fin car elle aurait été fiancée par son père et qu'elle devait devenir une femme fidèle à son futur époux. Sans penser une seule seconde qu'il puisse être l'époux en question, l'homme chanceux qui pourrait un jour se promener avec cette femme magnifique à son bras. Il l'aime tellement et ils l'expriment ainsi, en faisant l'amour comme des fous, accrochés l'un à l'autre comme si ils allaient se noyer, comme si à tout moment tout pouvait se réduire à néant autour d'eux. Mais ils s'en moquent et s'en sont toujours moqués, il n'y a que l'autre qui existe. Alice et Eliakim sont incroyablement égoïste lorsqu'ils doivent penser à leur couple. Ils font passer l'autre en premier et tant pis pour les gens autours. La preuve avec Alice qui n'a pas hésité à payer Maxime pour protéger son couple et pour que son mariage n'explose pas une seconde fois à cause de la présence de l'ancien amant d'Eliakim en ville. Il ne lui en veut plus, pas le moins du monde à présent. Il s'en moque, elle seule compte et au final il est plutôt content de savoir que Maxime ne devrait pas revenir. Il en veut à son ancien amant, il lui en veut de s'être servi d'Eliakim comme d'un jouet et d'avoir le culot de revenir maintenant pour le prévenir de quelque chose concernant Alice. Eliakim n'est pas dupe, il sait comment est sa femme, il connaît le caractère de sa future épouse, il sait de quoi elle est capable et de la violence dont elle peut faire preuve pour protéger ses intérêts et ceux de sa famille. Maxime n'a aucun droit de le prévenir de quoi que ce soit, il n'a pas à jouer au donneur de leçon, pas après avoir fuis deux fois sans avoir ne serais-ce que dis au revoir en face. Un lâche n'a aucune leçon à donner, ainsi va la vie.

Comme toujours après une dispute ils font l'amour comme des fous, ils s'épuisent et se laissent tomber dans leur lit complètement courbaturés après une séance de sexe violent. Ils s'endorment l'un contre l'autre et une fois éveillé, ils recommencent. C'est leur façon de se montrer qu'ils s'aiment, en faisant l'amour encore et encore. Alors il n'hésite pas avant de la rejoindre sous le douche, ils s'embrassent et rapidement les préliminaires ne suffisent plus. Elle le supplie de venir, chose qu'il fait avec plaisir. Contre elle, bougeant alors que son esprit brûle d'envie de quelque chose de plus violent et bestial. Sans attendre, il la fait se tourner pour se tenir contre le mur et dans cette position dominante, il vient bouger en elle. Il se laisse guider par ses râles, se retenant à peine d'exprimer son désir et son plaisir par des sons rauques. « Viens... j'ten pries viens... » Lui dit-elle en se laissant emporter alors qu'il vient à son tour, claquant violemment sa main contre le carrelage de la douche alors que l'orgasme ravage son esprit. Il ferme les yeux et reprend ses esprits en laissant sa femme venir contre lui pour une étreinte douce. Il la prend contre son torse et la câline tendrement, l'embrassant sur le front. « Tu m'as manqué. » Lui dit-elle en venant l'embrasser, il sourit et se penche un peu pour récolter un deuxième baiser. « Toi aussi mon ange... » Murmure Eliakim, complètement épuisé par sa journée de boulot et pas la façon dont ils viennent de faire l'amour. « Je suis désolée... Pour hier. » Puis elle se tait et attrape un gant et du savon pour le laver. Il ne dit rien et se laisse faire, fermant les yeux sous la saveur douce du gant repassant encore et encore sur ses muscles douloureux. « Lavons nous, on en discutera après. Comment tu vas ? » Elle pleurait, il vient de le voir. Il ne l'avait pas vu avant, pensant uniquement que cela était du à l'eau. Il l'embrasse encore. « L'affaire est close. C'est pour nous protéger, tu as bien fais au final. Je vais bien et toi ? » Dit-il en prenant le gant pour venir la laver elle même. Il la fait se tourner avant de passer sur son dos le gant, faisant mousser sa peau pour faire quelques dessins. « Tu imagines si ton père t'avait fiancée ? Je suis sur que tu serais revenue vers moi régulièrement pour que je te fasse l'amour. Tu n'aurais pas pu te passer de moi... De mes mains... » Dit-il alors que ses mains glissent sur les fesses de sa femme pour les presser. « De ma langue... » Il attrape le lobe de son oreille et le mordille. « De mon membre fait pour ton corps... » Il se colle à elle et l'embrasse dans le cou, amoureusement. « Aucun autre homme ne pourra jamais te faire hurler comme je le fais. » Et fier de lui, il rallume l'eau chaude et la passe sur eux pour effacer les dernières traces de savon.

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Elle reste pantelante sous l'eau brûlante de la douche, alors qu'elle subit une jouissance si intense qu'elle a du mal à retrouver son souffle. Lui seul peut avoir un tel effet sur elle. Lui seul peut l'aimer à ce point. Et elle adore cette sensation, ca l'a rendue accroc. Elle est perdue, éperdue. Complètement. Malgré tout, elle a le sentiment que la tension de leur dispute est toujours présente quelque part, et s'en excuse. « L'affaire est close. C'est pour nous protéger, tu as bien fais au final. Je vais bien et toi ? » Elle le regarde, cherchant dans son regard une lueur de regret face aux paroles qu'il lui dit. Mais elle se rassure, lui sourit, et retourne contre lui pour lui prendre un baiser. Il a comprit. Malgré les erreurs qu'elle peut faire, et ses fautes, elle lui pardonne. Dans son esprit embrumé par la fatigue et la jouissance, elle se dit qu'elle devrait faire rajouter cela dans leurs voeux de mariage : dans les erreurs et les regrets, je te pardonnerais . Ca la fait sourire, alors qu'elle se recule et lui propose malgré tout de se laver pour en discuter après. Elle doit encore lui parler d'Olivia, elle le sait. Elle y tient.
Il sourit, et la fait se tourner pour venir laver son corps avec des gestes lascive. Le silence s'installe, elle se laisser bercer par la respiration de son homme. « Tu imagines si ton père t'avait fiancée ? Je suis sur que tu serais revenue vers moi régulièrement pour que je te fasse l'amour. Tu n'aurais pas pu te passer de moi... De mes mains... » Elle sourit, malicieuse. C'était un fait, elle n'aurait pas pu lui résister. Elle aurait sans doute trompé son mari plus d'une fois pour retrouver la folie sexuelle et passionnelle des étreintes d'Eliakim. Ils auraient été amants, s'aimant en secret pour le restant de leur vie. « Tu en aurais fait de même si tu avais épousé une autre femme. » Dit-elle en se laissant aller contre lui.

Il vient s'emparer de ses fesses, la jeune femme lâchant un grognement de contentement. « De ma langue... » Putain sa langue... elle ferme les yeux, et se mord la lèvre inférieure, essayant de contenir les palpitations qui agitent son sexe sous l'effet de l'excitation. Il avait un pouvoir évident sur elle. « De mon membre fait pour ton corps... » Elle lâche un gémissement cette fois, et laisse sa tête allait en arrière pour qu'il ait un meilleur accès à son cou. Elle le veut. Elle veut le sentir. Elle en viendrait même à oublier le savon sur leurs corps. Lui non. « Aucun autre homme ne pourra jamais te faire hurler comme je le fais. » Elle se fige, le regarde, alors qu'il ouvre l'eau et fait tomber le savon de leur coeur, passant dans chaque recoin. Elle le fixe, essayant de calmer ses palpitations. Elle attend qu'il soit laver, elle aussi. Avant de finalement laisser échapper un soupire. « Putain d'merde. » Rapide, elle se jette sur lui, et écrase ses lèvres sur celles de son homme avant d'aller chercher son sexe, et de le caresser lascivement pour le faire durcir à nouveau. Elle l'attire jusqu'au mur qui cogne dans le dos de la jeune femme. Elle ignore la douleur du froid, et en profite pour y prendre appuie et enrouler ses jambes autour des hanches d'Eliakim. Sans jamais lâcher sa bouche. Elle se fait glisser sur son sexe, et grognement de contentement. « Baise moi... Baise moi jusqu'à ce que je ne puisse même plus penser, parler, ou respirer. Baise moi jusqu'à ce que j'en crève s'il le faut. Je te veux Elia... » Dit-elle entre ses dents le fixant d'un air flamboyant.

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Alikim
Il savoure cet instant de repos et d'apaisement qui envahis son corps après l'orgasme qui a ravagé son esprit. Il se sent bien tout simplement calme et apaisé, un bien être fou s'empare de ses muscles alors qu'il allume l'eau et la fait couleur sur eux pour effacer les traces de savon de son corps. Il reste là, un sourire joueur sur les lèvres alors qu'il regarde sa femme et jubile de la voir dans cet état, il sait qu'il la cherche et qu'il va sans doute perdre, se laisser dominer par sa future épouse. Lorsque Alice veut quelque chose elle le prend sans hésiter, c'est ainsi qu'elle a toujours fonctionné et avec lui rien n'a changé malgré tout. Il la regarde et admire une flamme de désir embraser son regard alors qu'elle soupire. Elle cède, ses dernières barrières lâchent alors qu'elle fonce vers lui pour l'embrasser à pleine bouche. Il éteint vaguement l'eau et aussitôt, se colle à sa femme en dévorant sa bouche tel un affamé. Elle vient caresser son membre alors qu'un râle de plaisir et d'envie lui échappe. « Alice... » Murmure Eliakim en donnant un coup de hanche dans sa main et en serrant les dents pour ne pas s'exprimer trop fort. Elle l'excite comme jamais personne ne l'a jamais excité, elle lui plaît, elle est belle, magnifique et tellement sensuelle qu'il ne pourra jamais désirer quelqu'un d'autre après elle. C'est frustrant et effrayant à la fois, il a peur de ne plus jamais être capable de désirer une autre femme où un autre homme après avoir eu Alice dans ses bras. Mais il n'a pas le temps de penser à cela qu'elle lui saute dessus et le guide contre le mur. Alors qu'elle se hisse contre lui, il l'attrape par les hanches et vient se glisser entre ses cuisses, dans une position lascive et hautement intime. Elle glisse sur son membre alors qu'il cale sa tête dans son cou et lâche un soupir de plaisir. « Baise moi... Baise moi jusqu'à ce que je ne puisse même plus penser, parler, ou respirer. Baise moi jusqu'à ce que j'en crève s'il le faut. Je te veux Elia... » Lui dit-elle alors qu'il se mord violemment la lèvre en prenant possession du corps de sa femme. Il bouge en elle plus fort, plus vite, prenant appuis contre le tuyau de la douche qui est chaud, mais il ne le sent pas, il croise le regard d'Alice et ne le lâche plus, incapable de regarder ailleurs tant le moment est sensuel.

Il tape en elle, guidé par ses râles et ses soupirs, incapable de ralentir où de se calmer tant l'envie en devient douloureuse en lui. « Je t'aime tellement Alice... » Dit-il en embrassant ses lèvres, ses joues, son cou. Alors qu'il se serre contre elle, sentant le plaisir monter d'un cran encore, il murmure quelques mots qui ne veulent rien dire contre sa peau. « Viens avec moi bébé ! » Parvient à dire Eliakim en sentant la jouissance couler en lui comme une drogue délicieuse. Elle l'accompagne aussitôt et, pour faire durer le plaisir, il continue de bouger en elle jusqu'à ce que d'un geste elle lui signale qu'elle ne peut plus. Ainsi il la relâche doucement, la tenant tout de même car elle pourrait s’effondrer à tout moment. Un grand sourire naît sur ses lèvres alors qu'il se penche vers elle pour l'embrasser amoureusement. Il l'aime sa femme, ça ne fait aucun doute. Puis il rallume l'eau et la passe sur son corps pour effacer les dernières traces de cette partie de sexe torride. Il donne le pommeau de douche à sa femme et sort de la cabine en verre. Là il enroule une serviette autour de sa taille et alors que Alice sort également de la cabine, il l'enroule dans une grande serviette bien chaude. « Tu devais me parler de... Oli ? C'est ça ? » Dit-il en l'embrassant sur le front et en quittant la pièce ensuite. Il marche jusqu'à leur chambre, sort un de ses joggings et un de ses pulls pour Alice. Elle aime mettre ses vêtements après l'amour, c'est une chose qu'ils partagent depuis quelques mois. Lui même il enfile un caleçon, un tee-shirt et un pantalon ample et assez usé. De quoi être à l'aise chez lui. Puis il s'allonge sur le lit et attend que sa femme arrive, qu'elle commence à lui raconter ce qu'il a le droit de savoir.

Malgré tout, je suis dingue de toi !
Alikim
Elle parle avec des termes crues, comme si le fait de le sentir contre elle, nu et empli de désir faisait ressortir tout ce qu'elle gardait de plus instinctif. De plus bestial. Elle était bien loin de l'image guidée qu'elle accordait au reste du monde en règle générale. Quand elle passait la porte de cette maison, elle envoyait valser tout ce qu'elle pouvait être pour devenir une femme amoureuse et pleine de désirs pour son homme. Ils avaient fait l'amour partout dans cette maison. Dans leur chambre, de manière classique (plus ou moins-, dans les salles de bain, le salon, contre la baie vitrée (une chose qu'elle adorait en outre), encore et toujours ils se retrouvaient dans des étreintes charnelles délirantes qui pourraient la faire rougir. Ils étaient sensuels, ils étaient fous, ivres l'un de l'autre. Alors qu'il tapait en elle sa voix se diffusait dans la pièce en grognement plaintif. Elle en voulait plus, toujours plus. « Je t'aime tellement Alice... » Le sourire qui vient naitre sur ses lèvres est lumineux. L'amour qu'ils ont l'un pour l'autre déborde dans chacun de leurs gestes, de leur baiser. Loin d'un amour calme, il est violent et passionné. Ils sont stupides, bêtes, fous. Ils s'engueulent pour des conneries, et s'ignorent jusqu'à ce que leurs corps se retrouvent. Le sexe a sauvé leurs couples plus d'une fois. Le sexe était au sein de leur relation, mais elle n'irait pas s'en plaindre. Ils aimaient se posséder, se prendre, se retrouver. Ils aimaient essayer de nouvelles choses, pousser toujours plus loin une perversité délicieuse qui les satisfaisait amplement. Ils n'avaient rien d'amants classiques, et ils avaient maintenant une collection de jouets complètement folle. Elle pensait à changer une chambre à la Christian Grey , havre de plaisirs où ils pourraient expérimenter entièrement leurs fantasmes.
Folie douce. Folie pure. Elle le sentait taper en elle encore et encore, et les yeux révulsaient, elle se laissait envahir par les sensations qu'elle ressentait. « Viens avec moi bébé ! » L'ordre la culbute, et elle vient contre lui, l'entourant de ses bras et écrasant sa bouche contre la sienne pour retenir un cris glutural qui vient s'échouer sur ses lèvres. Il vient en elle, encore une fois. Ses mouvements se font plus lents, plus lascifs, alors qu'elle redescend de sa jouissance. Elle soupire, et sourit, lui signifiant d'un geste de la tête qu'elle est complètement éreintée. Ereintée mais heureuse, en un sens, parce qu'elle sait qu'à présent ils se sont retrouvés. Finalement il prend le pommeau de douche pour venir effacer les marques de leurs retrouvailles, et elle s'en saisit pour tenter d'en faire de même. Peine perdue. « Mon corps réagit beaucoup trop bien à ta présence... Je me liquéfie continuellement... » Dit-elle avec un air pseudo-agacé alors qu'un sourire vient naitre sur ses lèvres, et qu'un rire lui échappe. Elle passe ainsi plusieurs minutes, avant de se passer un dernier coup d'eau et de prendre la serviette qu'il lui tend pour se sécher. « Tu devais me parler de... Oli ? C'est ça ? » Elle acquiesce mais préfère attendre qu'ils soient secs, et il semble bien le comprendre. Il lui embrasse le front avant de quitter la pièce.
Elle en profite pour se sécher plus en profondeur, se passait un coup de brosse dans les cheveux, et se regarder un instant dans le miroir. Elle a les yeux brillants, les joues rougies, les lèvres gonflés... Elle hurle le sexe à des kilomètres, et elle sait qu'Eliakim adore ca. Elle finit par ôter la serviette, et entrer dans la chambre complètement nue, prenant les affaires qu'il a préparé pour elle pour s'habiller. A la place de son jogging, - malgré tout - elle prend un leggins plus court. Les nuits commencent à se réchauffer. Elle met son t-shirt, et vient finalement le rejoindre sur le lit, s'asseyant en tailleur à côté de lui. « Olivia May Kensington. » dit-elle sans plus attendre. Le nom le fera réagir, elle le sait. Après tout, personne ne connait l'existence de cette soeur adoptive, son père le voulait ainsi. Mais Eliakim avait besoin d'une preuve de sa bonne foi. Alors, elle lui accordait ce droit : connaitre le plus lourd secret de son père. Le sien aussi, de fait. « C'est ma cousine, la fille du frère de mon père. Elle... Ses parents sont morts tous les deux dans un accident, et comme mon père était son parrain elle est venue vivre chez nous quand elle était encore petite. Je la considérais comme une petite soeur. Je la considère comme ma petite soeur. » Dit-elle en baissant les yeux, honteuse de s'entendre dire ce genre de choses alors qu'elle n'a pas été à la hauteur pour Olivia. Elle le sait. Elle s'en veut pour ces dernières années de silence. Mais le Lord l'avait voulu ainsi. Même Oliver ignorait tout de l'existence de cette autre Kensington. Un secret beaucoup trop bien gardé. Elle trouve une inspiration, et fixe le vide. « Quand on avait dix ans, on a... Elle a, mis le feu à notre villa. Elle était fascinée par les flammes. Elle a été voir des psychologues, des tonnes de psychologues... » Dit-elle en fermant les yeux, secouant la tête comme pour faire fuir des pensés désagréables. « Elle est pyromane. Pour l'aider à ... soigner sa maladie, mon père l'a envoyé dans un institue en Australie. Ca fait des années qu'elle s'y trouve... Qu'elle s'y trouvait. » Dit-elle en se mordant la lèvre inférieure, la triturant cruellement. « Elle vient de rentrer à Oxford. Elle est passée ici cet après midi, avant que tu rentres. » Dit-elle finalement en retournant vers son regard, attendant sa réaction. « Je n'avais pas le droit d'en parler. J'allais la voir avant... Assez souvent. Mais au bout d'un moment c'est devenu de plus en plus. Et le Lord a fini par ... m'interdire de la voir. » 

Malgré tout, je suis dingue de toi !
Alikim
Ils viennent de faire l’amour comme des fous, se prouvant encore et encore combien ils s'aiment et à quel point ils ne peuvent pas se passer l'un de l'autre. Il est évident qu'ils se disputent souvent et qu'ils sont un couple explosif assez violent, lors de ses colères Alice gifle régulièrement Eliakim, ce qui met son homme ans des colères noires assez violentes au final. Mais ils s'aiment, malgré la colère, la haine et les horreurs qu'ils peuvent se jeter au visage, ils s'aiment à un point proche de la folie, jamais personne n'aimera comme Eliakim et Alice s'aiment. Tant c'est passionnel et fusionnel entre eux, cela se voit et se ressent lorsqu'ils font l'amour. Ils atteignent un niveau de perfection jamais atteint, ils s'accordent comme personne, ils sont une seule et unique âme dans deux corps, séparés comme la Lune et le soleil sont séparés. Ainsi ils s'épuisent lorsqu'ils font l'amour et ils dévorent l'énergie de l'autre, puisant tout ce qu'ils peuvent dans l'autre. Eliakim repose sa femme doucement et lui sourit, amusé, n'ayant qu'une seule e tunique envie c'est de dormir et récupérer toute l’énergie qu'il vient de lui donner. Sa femme a les joues rouges, les yeux brillant, elle sent le sexe à plusieurs kilomètres et il adore ça. Puis elle a cet air béat qu'elle arbore toujours après un orgasme violent, quiconque viendrait à l'heure actuelle se rendrait compte qu'Alice est une femme satisfaite pour le moment. Et ça Eliakim en est fier, il parade comme un paon dans la salle de bain. Finalement il s'habille d'un jogging et d'un tee-shirt blanc simple, unis, son pyjama qu'il enfile lorsqu'il veut être tranquille. Ce soir ils commanderont à manger, il a la flemme de cuisiner et puis ils sortiront seulement pour la balade des deux chiens. Dés qu'Eliakim arrive dans leur chambre, Summer et Ockla sautent sur le lit et viennent se blottir contre le torse d'Eliakim, plus où moins facilement étant donné la taille du chien d'Alice. Le professeur se cale confortablement sous la couette et attend que sa femme arrive en grattouillant la tête de leurs chiens. Sa femme fini par pointer le bout de son nez, nue et belle comme une déesse, avec délice il laisse ses yeux glisser sur elle et remarque que ses seins sont encore gonflés sous l'orgasme qu'ils ont partagés il y a quelques minutes. Eliakim rit dans sa barbe, toujours aussi fier, puis il la regarde s'habiller et le rejoindre sur le lit. Il ne dit rien, attendant simplement qu'elle lui parle d'un de ses plus gros secrets.

« Olivia May Kensington. » Lui dit-elle au bout d'un moment alors qu'il tique sur le nom de famille. Kensington ? Eliakim la regarde sans comprendre. Elle aurait une sœur ? Impossible, il le saurait tout de même ! « C'est ma cousine, la fille du frère de mon père. Elle... Ses parents sont morts tous les deux dans un accident, et comme mon père était son parrain elle est venue vivre chez nous quand elle était encore petite. Je la considérais comme une petite soeur. Je la considère comme ma petite soeur. » Il hoche la tête alors que Summer se blottit plus fort contre lui à la recherche de gros câlins. Il écoute sagement, regardant sa femme et l'incitant à poursuivre ses explications. « Quand on avait dix ans, on a... Elle a, mis le feu à notre villa. Elle était fascinée par les flammes. Elle a été voir des psychologues, des tonnes de psychologues... » Mais il sait que dans les grandes familles, on ne parle pas de ces choses là alors il comprend pourquoi Alice ne lui a jamais parlée de cette cousine/sœur qui avait des problèmes. Cela ne se fait pas. « Elle est pyromane. Pour l'aider à ... soigner sa maladie, mon père l'a envoyé dans un institue en Australie. Ca fait des années qu'elle s'y trouve... Qu'elle s'y trouvait. » « Elle... » Commence Eliakim mais elle fait taire sa question aussitôt. « Elle vient de rentrer à Oxford. Elle est passée ici cet après midi, avant que tu rentres. » C'est ce qu'il pensait, tout explique le fait qu'elle lui parle aujourd'hui de cette cousine malade un peu trop encombrante. Elle se tourne vers lui et le regarde, il glisse une main vers elle et, lorsqu'elle coule ses doigts contre la paume de sa main, il la porte à ses lèvres et les embrasse doucement. « Je n'avais pas le droit d'en parler. J'allais la voir avant... Assez souvent. Mais au bout d'un moment c'est devenu de plus en plus. Et le Lord a fini par ... m'interdire de la voir. »  Il comprend, simplement et sans juger il comprend maintenant. « Et vous n'avez jamais pensé à la faire revenir à Oxford ? » Dit-il doucement en lui souriant timidement. « Pourquoi elle est de retour maintenant ? » Il ne saisit pas vraiment pourquoi cette sœur/cousine est de retour surtout si elle avait sa vie ailleurs. Puis d'un coup une expression plus choquée s'installe sur son visage. « Et ton père il le sait ? » Dit-il en fronçant les sourcils, il sait que le Lord n'est pas un homme qui laisse le choix lorsqu'il décide quelqu'un.

Malgré tout, je suis dingue de toi !
Alikim
Parler d'Olivia fait remonter chez elle des souvenirs qu'elle pensait oublié. Elle se souvient avoir joué des heures durant dans la piscine de la villa de son père, près de Londres, durant les journées les plus chaudes d'été. Olivia n'aimait pas forcément aller sous l'eau, alors qu'Alice y passait la majorité du temps. Elle s'approchait de sa cousine - tentant d'être discrète - et essayer de l'attirer avec elle dans le fond de la piscine pour la contraindre à nager. En général, si au départ elle se montrait offusquer par les tentatives de sa cousine, Olivia finissait pas se donner au jeu, et par la repousser. S'engager alors des batailles d'eau mémorales d'où aucune ne sortait victorieuse. Elle se souvenait aussi de regarder la neige tomber depuis la fenêtre de la chambre d'Olivia, alors qu'elles essayaient de deviner où le Lord cachait les cadeaux de Noël. Elles n'ont jamais trouvé l'endroit, mais elles passaient des nuits entières à parcourir la villa pour les trouver. Elle se souvenait aussi de regarder flamber la villa dans un incendie fantastique et terrifiant. Alors qu'elle, elle terrifiait à l'idée d'être mordue par les flammes, le regard d'Olivia était proche d'une fascination perverse. Elle adorait le feu. Une maladie qui l'avait exilé à l'autre bout du monde.
Alice ne pouvait pas dire qu'elle était ravie de voir cette soeur vivre en Australie, pour tenter de soigner cette tare. Elle allait la voir, au début. Elle se souvenait du regard vitreux de sa cousine, alors qu'elle était mise sous des cachets aux effets délirants. Elle se souvenait de l'avoir vu sombrer, disparaitre petit à petit. Puis elle la voyait moins souvent, et elle avait l'impression de ne pas la reconnaitre, de plus savoir qui elle était. Le Lord lui avait finalement demandé de l'oublier, et c'est ce qu'elle s'était appliquée à faire. Même si dans son fort intérieur, elle savait qu'Olivia lui manquerait atrocement, et que mettre une croix sur cette soeur adoptive ne serait pas des plus simples. Alors qu'elle se retrouvait face à Olivia, elle avait comprit qu'elle n'avait jamais réussi. Elle avait fait taire ses sentiments, une fois encore. Mais elle ne les avait pas oublié. Et elle ne l'avait pas oubliée elle. « Et vous n'avez jamais pensé à la faire revenir à Oxford ? » Elle soupire, et regarde Eliakim, alors que sa chienne se sépare du corps de son amant pour venir s'asseoir à côté d'elle, lui gratter la jambe, et finalement s'allonger à moitié sur elles. Elle sourit, et caresse la tête du berger allemand qui s'endort doucement. Elle adore sa chienne. « Elle n'était jamais venue à Oxford. Je ne pensais pas qu'un jour elle pourrait avoir... une équivalence pour continuer ses études ici. Mais apparemment maintenant c'est une chose faite. Je doute que le Lord ait prévu qu'elle vienne un jour ici. Retourner à Londres, peut être. Mais ici, certainement pas. » Dit-elle d'un air songeur, fronçant les sourcils. L'image d'Olivia sur les bancs de l'université d'Oxford avait quelque chose d'illogique dans son esprit. Et pourtant, sa cousine allait débuter - continuer - ses études dans la ville universitaire. Une chose que le Lord ignorait, pour le moment en tout cas.

Elle soupire lourdement et savoure la sensation de la bouche d'Eliakim sur la paume de sa main. Un baiser doux comme une caresse qui a le don d'apaiser ses sentiments. Elle se sent moins angoissée par toute cette histoire qui la prend de court. Elle n'avait pas imaginé voir Olivia revenir. Pas alors que la veille elle parlait justement d'elle à Eliakim. Un hasard qui aimait se jouer d'elle apparemment. « Pourquoi elle est de retour maintenant ? » Elle haussa les épaules, et secoua la tête avec un air pseudo-défaitiste. « Je ne sais pas vraiment. De ce que j'ai compris elle est guéri à présent, et a été autorisée à quitter l'institue. Alors elle a décidé de se rappeler à notre souvenir, et de venir continuer ses études ici. Peut être qu'on lui manquait, mais quelque part... je me dis que peut être elle cherche autre chose que des retrouvailles émouvantes. » Dit-elle lui faisant part de réflexion dont elle n'était pas vraiment fière. Elle grimace, et le regarde droit dans les yeux. « A sa place, je me serais sentie abandonnée. Et je chercherai à me venger. » Dit-elle finalement, comme si c'était une chose naturelle. Mais peut être qu'Olivia n'avait pas la même logique - Kensington. Quoi qu'elle avait grandit avec elle et le Lord, alors il y avait peut de chance pour qu'elle y ait échappé.
Finalement c'est un regard pseudo-paniqué qu'affichait Eliakim. « Et ton père il le sait ? » Elle retient un rire, et se penche pour venir embrasser le poil de sa chienne qui se retourne sur le dos dans un soupire d'aise. « Elle m'a dit qu'elle l'appellerait. Et je prends sur moi pour ne pas ... le faire à sa place. Je dois lui laisser gérer cette affaire. Je crois qu'elle lui en veut, même si elle comprend les raisons de ses choix. »  Dit-elle en tiquant. « Je pense qu'il m'appellera quand il saura. Alors pour l'heure, je doute qu'il soit au courant. Tu pense que je devrais l'appeler ? » Demanda-t-elle en grimaçant. Elle avait du mal à ne pas s'en mêler, se sentant un peu concerné. Mais elle devait écouter les souhaits de sa cousine, qui lui avait explicitement signifié qu'elle devait s'en charger elle-même. « Voila, tu es au courant du plus lourd secret du Lord Kensington... Je n'ai plus aucun secret pour toi à présent. » Dit-elle avec un sourire timide, comme si elle attendait son jugement pour se détendre vraiment.

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Alikim
Il l'écoute sagement alors qu'elle lui confie son plus gros secret, le dernier sans doute car il a exigé de tout savoir d'elle au risque que leur couple explose à la prochaine cachotterie de sa femme. Il est satisfait de voir qu'elle l'écoute et qu'elle a encore des choses à lui dire. Pour elle il n'a aucun secret, elle sait tout de sa vie, de ses agissements et de son passé, il exige d'en savoir autant de la femme qu'il va épouser afin d'être sur un pied d'égalité. Eliakim a toujours pensé que lorsqu’il allait se marier, il serait totalement honnête avec sa femme, c'est sans doute la chose la plus importante pour qu'un couple tienne, la chose la plus difficile aussi car on ne sait jamais comment la personne en face va réagir. Mais Eliakim est un homme patient et compréhensif, il peut tout entendre et tout accepté sans être choqué, il peut tout comprendre tant qu'on lui explique convenablement les choses et surtout, le professeur est un homme qui ne juge pas. Jamais. Pas le moins du monde, il n'a jamais jugé personne et ce n'est pas maintenant qu'il va commencer. Chacun fait sa vie comme il l'entend et même lorsque son amie Ana est partie d'Oxford en le privant de sa nièce et filleule, il ne l'a pas jugée, il a tenté de comprendre et d'accepter comme il le pouvait. Il a appris à vivre sans et aujourd’hui, Ana le remercie pour sa compréhension. Eliakim écoute Alice et hoche la tête entre deux phrases, comprenant que sa femme n'a pas eu le choix face à cette cousine et sœur de cœur qui avait un problème et qui devait partir. Ils viennent d'une grande famille, ils ne pouvaient pas prendre le risque qu'elle brûle tout et qu'elle fasse parler d'eux en mal. Qui plus est ils ne l'ont pas lâchés dans un vulgaire hôpital psychiatrique au fin fond de l’Amérique mais bien dans un institut. Il connaît un peu le Lord et il sait que ce dernier n'aura pas regardé les dépenses pour cette jeune fille, il se doute qu'elle a été confortablement installée dans un institut spécialisé. Ils ce sont sans doute très bien occupés d'elle, Eliakim se doute qu'il n'a pas à la plaindre au final. Ainsi lorsque sa femme termine son récit, il vient chercher à la câliner. Il la prend contre lui et l'embrasse doucement avant qu'elle ne se relève et qu'elle aille câliner sa chienne. Évidemment Ocklahoma fait la belle, incapable de résister aux papouilles de sa maîtresse.

Alice lui avoue qu'elle ne sait pas pourquoi elle est de retour, Eliakim trouve ça étrange d'être revenu si facilement et sans le dire à personne. Puis sa femme avoue qu'elle chercherait à se venger si on lui avait fait un coup pareil. Le professeur hoche la tête et dans un murmure, lâche quelques mots. « Moi aussi. » Dit-il en relevant les yeux vers Alice. « Mais nous avons un caractère ignoble et nous sommes rancunier, ça ne compte pas. » Dit-il avec un petit sourire, conscient de son caractère effroyable lorsqu'on lui fait un coup bas. Alors il lui demande si le Lord est au courant, un air quelque peu effrayé sur le visage. Nul doute que le père Kensington ne sera pas enchanté par la nouvelle, il est effrayant dans la vie de tous les jours alors en colère c'est pire encore. « Je pense qu'il m'appellera quand il saura. Alors pour l'heure, je doute qu'il soit au courant. Tu pense que je devrais l'appeler ? » Il hoche la tête de gauche à droite. « Tu devrais la laisser faire. Si tu préviens ton père à sa place, ça va te retomber dessus ! » Dit-il, sur de lui tout en regardant sa future épouse. « Voila, tu es au courant du plus lourd secret du Lord Kensington... Je n'ai plus aucun secret pour toi à présent. » Il sourit et laisse tomber sa tête en arrière, calant son bras sous sa tête avec un sourire. « Merci. » Dit-il tendrement. Puis il se rend compte qu'il a quelque chose à lui dire, une chose qu'il sait depuis le matin même. « J'ai une sœur. » Lâche Eliakim en soupirant. « Enfin une demi-sœur. Elle s'appelle Hazel... J'ai appris ça il y a quelques jours, j'avais besoin de temps pour... L'assimiler tu vois ? » Il cherche le regard d'Alice et lorsqu'il le trouve, il ne le lâche plus. « Elle c'est trompée de salle, elle est... Mal-voyante. Elle voulait aller en salle d'informatique mais elle est venue en cours de biochimie. Elle avait oubliée un carnet alors je le lui ai rapportée. C'est là qu'elle m'a parlée. Au début j'ai cru qu'elle allait me dire qu'elle était amoureuse de moi. » Il rit un peu, de lui même, se moquant de ses propres pensées. « Puis elle m'a dit qu'elle était le fruit d'une union dans sa mère et mon père. Encore un écart de mon père... Elle m'a dit qu'elle savait pour Mischa mais pas pour Aedan encore. Et que si je ne voulais plus jamais la voir elle accepterait sans broncher. » Il hausse les épaules. « J'ai envie de la connaître. »

Malgré tout, je suis dingue de toi !
Alikim
La crise est passée, place aux aveux. Elle se retrouve à parler d’un fantôme – tout du moins est-ce l’impression qu’elle a – sous le regard compatissant de son homme. Elle s’en veut d’en parler, elle a l’impression de trahir son père. Mais elle se sent soulagée – dans un même temps – de ne plus rien avoir à cacher à Eliakim. Il est son futur mari, ils vont se lier pour le restant de leur vie, et sans doute doit-il tout connaître d’elle. Parce qu’au moins, ainsi, il pourra être en mesure de la protéger. De les protéger. De les protéger du Lord, des rumeurs, de la haute société qui tentera de les découvrir, de savoir ce qu’ils cachent. Parce que des secrets ils en auront, elle n’en doute pas. Tout le monde a des secrets, le but du jeu consiste à les protéger ou à apprendre à les utiliser. Oli-May est son putain de secret, et à présent Eliakim fait partie de cette équation. Le Lord ne sera pas mis au courant de cela. Le Lord ne doit pas savoir, parce qu’elle sait comment il réagira. Il viendra lui faire la morale, lui rappelant qu’elle ne doit faire confiance qu’à elle-même. Pas même à l’homme qui vient réchauffer ses cuisses. Pas même s’il est son futur mari. Eliakim reste un putain d’étranger, un putain de Crowlley. Et les Crowlley ont du pouvoir, ont de l’argent. Ils sont capable de tenter un bras de fer avec les Kensington, et elle n’a pas le droit de leur donner des munitions. C’est ce que le Lord lui dirait. Mais dans le regard d’Eliakim elle ne trouve pas de menace, elle ne trouve qu’une confiance aveugle et un amour sans faille. Un regard qui reflète parfaitement le sien. Elle se détache de son père aujourd’hui. Elle prend son indépendance, elle s’en rend compte. Et ca la terrifie. « Mais nous avons un caractère ignoble et nous sommes rancunier, ça ne compte pas. » Elle lâche un ricanement, face à cette évidence, et continue de parler. Les mots lui viennent facilement, comme toujours quand elle parle avec Eliakim. Ca a toujours été incroyablement facile de lui parler, quant bien même elle a peur de dire les premiers mots. Une fois son appréhension passait elle est naturelle, et parle sans barrière et sans contrainte. Elle lui parle comme elle se parle à elle-même. Ils sont égaux, il est son partenaire, il est son alter ego. « Tu devrais la laisser faire. Si tu préviens ton père à sa place, ça va te retomber dessus ! » Elle sourit, acquiesce, et accepte cette évidence. « C’est ce que je me disais. De toute façon j’ai le sentiment que j’en prendrais aussi pour mon grade. » Avoue-t-elle en grimaçant. Que ce soit parce que Oli-May est venue chez elle, parce qu’elle ne la pas renvoyer en Australie sans rien demander de plus, que ce soit parce qu’elle avait ignoré le Lord, qu’elle ne l’avait pas prévenu, ou parce qu’elle avait tout dit à Eliakim. Elle avait le sentiment que la prochaine fois qu’elle parlera à son père ça sera avec virulence. Ce qui ne l’enchante pas.
Elle regarde Eliakim dans les yeux. Et elle sourit. Elle se détache du Lord, elle le sent, elle le sait. Elle se détache du Lord parce qu’à présent elle a un autre compagnon pour combattre le monde extérieur. Elle est passée du bras du père à celui de son mari. Déloyauté, le mot se grave dans son esprit, et elle a du mal à l’accepter.

Pour l’heure ils passent sur un autre sujet. Les secrets d’Eliakim, ce que lui a à cacher, encore. Il s’allonge, soupire, passe un bras derrière sa tête dans une position terriblement séduisante. Sexy. Elle vient s’allonger sur son torse, sur le ventre, et le regarde. « J'ai une sœur. » Stupeur, apparemment c’était un truc à la mode – pense-t-elle avec ironie. Le monde est étrange, n’est-ce pas ? Elle retrouve une sœur perdue, il en découvre une nouvelle. Elle ne dit rien, sourit à cette idée, et regarde Eliakim alors qu’il semble réfléchir à ses mots. « Enfin une demi-sœur. Elle s'appelle Hazel... J'ai appris ça il y a quelques jours, j'avais besoin de temps pour... L'assimiler tu vois ? » Elle fait un geste de tête, lui assurant qu’elle comprend ce que cela signifie. Encore une surprise de la part du père Crowlley. Encore un enfant qui a été abandonné par ce putain d’enfoiré, et elle a la rage en y pensant. Elle a beau savoir que son père pourrait détruire n’importe qui pour son boulot, elle a l’assurant qu’il n’a pas foutu enceinte la moitié des femmes qui sont passés sur son chemin. Le Lord n’a aimé que deux femmes. Deux femmes qu’il a perdu, prises par la vie bien trop tôt. Elles lui ont laissé deux enfants : Oliver et elle. Deux enfants qu’il aime plus que tout. Adoptés ou non, qu’importe. Jamais il ne les abandonnera, même si son amour semble parfois bien étrange. Olivia aussi, il la considère comme sa fille. Une fille encombrante, mais quelque part Alice sait que tout ce qu’il a fait, il la fait pour elle, pour la protéger. « Elle c'est trompée de salle, elle est... Mal-voyante. Elle voulait aller en salle d'informatique mais elle est venue en cours de biochimie. Elle avait oubliée un carnet alors je le lui ai rapportée. C'est là qu'elle m'a parlée. Au début j'ai cru qu'elle allait me dire qu'elle était amoureuse de moi. » Elle laisse échapper un rire. Son homme a beaucoup trop de succès pour son propre bien, même si ses prétendantes sont plus discrètes depuis que sa relation avec elle est rendue publique par l’Oxymoron a la moindre occasion. « Puis elle m'a dit qu'elle était le fruit d'une union dans sa mère et mon père. Encore un écart de mon père... Elle m'a dit qu'elle savait pour Mischa mais pas pour Aedan encore. Et que si je ne voulais plus jamais la voir elle accepterait sans broncher. » Alice laisse échapper un soupire, et dessine des arabesques sur la poitrine de son homme, distraitement. Elle retient la colère qu’elle ressent contre son père, enfoiré qui l’a bien trop fait souffrir. Lui, les Dempsey, et maintenant elle, Hazel. Mal-voyante, pauvre enfant, se retrouvant dans une vie lâchée par un père qui n’a sans doute jamais voulu d’elle. Putain d’enfoiré. Elle hait cet homme. Elle fait bonne figure devant lui, pour lui prendre tout ce qu’il possède, et pouvoir le faire tomber le moment venue. Elle devient impatiente, du reste. « J'ai envie de la connaître. » Elle sourit, et vient se glisser jusqu’aux lèvres d’Eliakim.
« Ton père est vraiment un putain d’enfoiré. » Lâche-t-elle après l’avoir embrassé. « Comment est-elle, Hazel ? Elle a eut aussi le droit au charme des Crowlley ? » demanda-t-elle, heureuse pour son homme malgré tout. Il avait enfin le droit à la famille qu’il a toujours rêvé d’avoir sans y avoir le droit. Même s’il pouvait compter sur sa mère, elle sentait bien que découvrir ces frères et sœur le rendait bien plus heureux que tout le reste. « Invite la ici, je serai ravie de la rencontrer. » Proposa-t-elle au bout d’un moment, avec un sourire heureux sur les lèvres. « Tu en as parlé à ton père, de tes retrouvailles avec les jumeaux ? Tu… J’ai hâte d’en finir avec lui. Plus j’y pense et plus je me mets à le haïr. J’en ai sans doute pas le droit. Pas autant. Mais je n’y peux rien. Je ne comprends pas comment il peut être aussi insensible face à ses enfants… » Dit-elle avec le regard dans le vide, pensant – soudainement – qu’elle, elle aurait tout donné pour ne pas perdre le sien…

Malgré tout, je suis dingue de toi !
Alikim
Elle peut lui faire entièrement confiance, il l'aime trop pour tenter d'une quelconque façon à lui nuire. Il ne voit que la beauté chez sa future femme et jamais ses vices, il ne voit que ce qu'elle fait de bien et jamais ce qu'elle fait de mal o de répréhensible. Alors qu'elle lui confie son dernier secret il est bien trop heureux et soulagé de voir qu'elle lui fait confiance pour comprendre qu'il en sait assez pour faire tomber le Lord si il le veut. De toute façon il ne voit pas pourquoi il ferait ça, il perdrait sa femme et cette dernière perdrait sa famille et son père sans aucun doute. Il veut simplement la plus pure des honnêteté dans son couple, quelque chose de très difficile quand on connaît le monde dans lequel ils évoluent tous les deux. Un monde faux, plein d’hypocrites et de gens qui attendent une seule occasion pour vous tomber dessus et balancer un nouveau scoop où un nouveau scandale. Tout ce qui est bon pour nuire aux autres dans ce monde, c'est ce que Eliakim ne comprend pas toujours d'ailleurs. Mais ce monde est pourrie, il a appris à vivre avec et à ne pas s'arrêter dessus. Il en va de son état d'esprit, lui qui refuse formellement de se plier aux regles de ce monde, il perdrait ses valeurs et cela il n'est pas capable de l'accepter. « C’est ce que je me disais. De toute façon j’ai le sentiment que j’en prendrais aussi pour mon grade. » Pas faux, le Lord va s'en prendre à elle qu'elle parle où qu'elle ne dise rien. Alors il resserre son emprise sur elle pour lui signifier que de toute façon il est là. Il est là depuis le début et il sera là jusqu'à la fin quoi qu'il arrive. Il l'aime tellement qu'il endurerait tout pour elle, tout ce qui est humainement capable de supporter. Finalement il lui parle de cette jeune sœur dont il vient d'apprendre l'existence. Lui qui rêvait d'une grande famille unie, il se retrouve avec deux frères et une petite sœur qu'il rêve de cajoler comme le grand frère aîné qu'il est actuellement.

Il craint en revanche de retrouver d'autres enfants de son père et de se rendre compte que ce dernier a causé bien plus de souffrance qu'Eliakim ne le pensait. Que lui même souffre il c'est fait à l'idée, il a accepter d'être le souffre douleur de son père, il a accepté les coups jusqu'à être capable de les rendre un jour. Tout ceci devait faire partie de sa vie car son père ne supportait pas l'insolence de son fils, il ne supportait pas de voir Eliakim tel un oiseau libre, voulant voler de ses propres ailes et refusant le chemin tracé par son père qui ne lui convenait pas. En revanche il ne s'attendait pas un jour à apprendre que son père avait semé des enfants de partout, provoquant un sentiment d'abandon et de la souffrance chez ces personnes. Aedan et Mischa n'ont pas eu de père et si Mischa s'en foutait, il est évident que Aedan aurait aimé avoir un repère masculin stable pour grandir sereinement. C'est cela qu'il a reproché à Eliakim longtemps après leur retrouvailles, il avait un père, pas son frère. Mais un jour il a compris qui était leur père, un homme froid, glacial et violent. Et les deux frères ont commencés à se parler normalement, sans se cracher dessus à la moindre occasion. Hazel semble aller bien mas il ne la connaît pas assez pour être sur qu'elle n'a pas souffert. « Ton père est vraiment un putain d’enfoiré. » C'est évident. Il hoche la tête et sourit à sa femme après le baiser qu'elle vient de lui donner. Il adore qu'elle l’embrasse.

« Comment est-elle, Hazel ? Elle a eut aussi le droit au charme des Crowlley ? » Il rit un peu et hoche la tête. « Elle a des yeux bleu magnifique... Elle est vraiment très jolie. Un blanche neige moderne. » Dit-il avec un sourire tendre. « Invite la ici, je serai ravie de la rencontrer. » « Ce sera fait, je te le promet. » Murmure Eliakim en venant l'embrasser doucement du bout des lèvres. « Tu en as parlé à ton père, de tes retrouvailles avec les jumeaux ? Tu… J’ai hâte d’en finir avec lui. Plus j’y pense et plus je me mets à le haïr. J’en ai sans doute pas le droit. Pas autant. Mais je n’y peux rien. Je ne comprends pas comment il peut être aussi insensible face à ses enfants… » Il soupire et se passe une main dans les cheveux, mal à l'aise. Il n'est pas vraiment étonné par le comportement de son père. « Cet homme est un montre qui c'est révélé avec le temps. Au moins mes frères et ma sœur n'ont pas eu à supporter... Ses excès de violence. » C'est une des choses positives qu'il voit dans toute cette histoire. « De toute façon on va se venger. Et j'ai hâte aussi, il ne se doute pas de ce que tu lui prépares. Il te voit comme une potiche... Il ne connaît pas ton petit air démoniaque... » Murmure-t-il avec un sourire amusé. « Ton père sera fier de toi pour ce que tu vas faire, n'en doute pas. Ca calmera sans doute sa petite colère. » Il se glisse contre Alice et vient poser sa tête sur son ventre. Il pense un instant que si lui avait des enfants, il ne leur ferait pas subir ce que son père fait à ses propres enfants.

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Alikim
Elle aime entendre Eliakim parler de ses frères et soeur. Son regard s'illuminait alors d'une lueur particulière que la jeune femme ne retrouvait pas autrement. Une tendresse qui n'appartenait qu'à cette famille qu'il avait tant espéré avoir. Elle sait qu'il a souffert de la solitude de son enfance dans les bras violents de son père, et devant l'impuissance de sa mère. Elle n'a pas connu cette violence, mais elle sait qu'elle est présente dans beaucoup de familles aisés. Pourquoi ? Sans doute à cause de la pression constante que les parents ressentent, ce besoin d'être fier et de voir leur progénitures réussir comme eux auparavant. Et si ce n'est pas le cas, alors comment réussir à contenir la frustration et la colère ? Par la violence, on l'exprime. Injustement, devant des enfants qui n'ont - eux - rien demander. C'est injuste, c'est une règle de ce jeu barbare et violent qu'Alice refuse d'accepter. Elle en veut à Crowlley Senior pour cela. Sans doute est-ce une des raisons qui l'a poussé à partir en guerre contre lui. Elle met en place les attaques pour le voir tomber. Six pieds sous terre. Elle lui prendra tout ce qui compte pour lui. Et le redistribuera entre ses batards, cette progéniture qu'il exècre.
Une de plus, et combien d'autres ne peut-elle s'empêcher de penser. en attendant elle écoute - et regarde - Eliakim parler de sa nouvelle petite soeur Hazel. « Elle a des yeux bleu magnifique... Elle est vraiment très jolie. Un blanche neige moderne. » Elle sourit, imaginant très bien la jeune Crowlley ayant le même charme attractif et charismatique que ses frères. Le charme de leur père. Sans doute la seule 'bonne' chose qu'il a pu léguer à ses enfants. Désireuse de faire plaisir à son futur mari, et de le voir sourire auprès de cette famille qu'il découvre, elle lui propose d'inviter la demoiselle à diner. Il accepte, évidemment, un immense sourire barrant son visage.

Elle repense alors au père de son homme et une colère sourde monte en elle. Elle le hait, sans doute est-ce l'homme qu'elle hait le plus au monde. Le désir de le détruire est si vibrant en elle qu'elle a du mal à le contenir. Elle voudrait le voir partir six pieds sous terre, se faire marcher dessus par tout ceux qu'il exècre. Et sourire à sa déchéance. « Cet homme est un montre qui c'est révélé avec le temps. Au moins mes frères et ma sœur n'ont pas eu à supporter... Ses excès de violence. » Elle grimace quand il en parle, et instinctivement elle se redresse pour le prendre contre elle. Putain, l'idée qu'il ait pu faire du mal à son homme la rend malade. Elle refuserait de le voir approcher ses enfants, ou de le voir approcher à nouveau Eliakim avec une putain de lueur de folie dans le regard. Elle le tuerait sans une once d'hésitation. Elle en fera un moins que rien. « C'est bien le seul point positif... Putain d'enfoiré. » Elle jure entre ses dents, sarcastique. Point positif, pas pour tous. Eliakim en a souffert. « De toute façon on va se venger. Et j'ai hâte aussi, il ne se doute pas de ce que tu lui prépares. Il te voit comme une potiche... Il ne connaît pas ton petit air démoniaque... » Elle sourit. « J'suis bonne actrice. J'me suis entrainée toute ma vie. Après mon stage à Kensington's. Cet été tout va flamber dans un merveilleux brasier. Je n'en peux plus d'attendre, mais je peux qu'on se marie avant. Je veux porter ton nom. Son nom. » Lâche-t-elle avec sa voix démoniaque et manipulatrice. Elle joue à ce jeu dangereux depuis qu'elle est en âge d'aller dans des soirées mondaines seule, ou en tout cas sans être auprès de son père à chaque instant. Ses douze ans peut être. La première fois qu'elle a joué aux jeux des rumeurs, et des ragots. De la destruction à l'état pur. « Ton père sera fier de toi pour ce que tu vas faire, n'en doute pas. Ca calmera sans doute sa petite colère. » Elle lâche un petit rire et se penche sur son homme pour embrasser ses lèvres. « Peut être. Qu'importe, j'suis sa fille unique il est obligé de me pardonner. » Dit-elle en perdant son sérieux, de toute façon persuadée par ce qu'elle avance.
Caressant les cheveux de son homme elle se laisse envahir par le bien être qu'elle ressent toujours à ses côtés, et se colle un peu plus à lui. « On a pas encore parlé du voyage de noces. Où veux-tu qu'on aille ? Où veux-tu que l'on fête... Notre union comme il se doit ? » Demanda-t-elle en prenant la main d'Eliakim pour venir le poser sur son ventre, une manière de lui montrer ce qu'elle entendait pas comme il se doit.

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Alikim
Il a l'impression qu'il pourrait tout dire, tout confier  Alice et que cette dernière l'écouterait sans broncher, simplement heureuse d'être mise dans la confidence de son futur mari. Eliakim a rencontré cette personne avec qui il peut parler de tout sans avoir peur d'être jugé, avec qui il peut tout faire sans crainte d'être mis dans un coin car il l'aura choqué où qu'il aura fait quelque chose qui ne va pas. Alice est sa future femme et il trouve cela magnifique, cette façon qu'ils ont de se compléter, de discuter simplement sans se prendre la tête et de prendre l'autre comme il est, tout simplement. Ca se perd tellement, les couples d'aujourd'hui, attendent toujours plus venant de l'autre, plus d'argent, de situation, d'attention, de sexe alors que parfois il suffirait de se remettre sois même en question pour que le couple aille mieux. Mais avec Alice ils n'attendent rien et ils s'apportent tout ce dont ils ont déjà besoin. Certes ils ont un bon début avec des superbes situations et des familles riches, mais ils pourraient attendre des choses disproportionnés venant de l'autre et au final non, ils sont seulement heureux quand l'autre est là et ils ne cherchent pas plus. De l’honnêteté et de la sincérité toute simple, voilà ce qu'ils s'imposent pour que leur couple fonctionne normalement sans risquer d'apprendre des choses un jour qui conduirait tout le monde à sa perte. Lorsque Eliakim a tout appris pour Maxime il a d'abord été profondément trahis par son ex qui n'avait pas cherché avant d'accepter le chèque d'Alice pour partir. Puis il a trouvé ça horrible venant de sa future femme, elle qui lui avait menti sans aucune honte ni gêne dans la voix à chaque fois qu'elle croisait son regard. Puis il a exigé la plus simple des sincérités en menaçant la fin de leur couple si elle ne se confiait pas à lui. Cela valait le coup, il ne c'est jamais senti aussi proche d'elle que ce soir, depuis qu'ils se parlent simplement. Il est heureux, d'une manière la plus brute qu'il soit il est heureux d'être avec elle, de sa présence. Il l'aime d'un amour incroyablement pur et beau, il n'existe plus qu'elle dans son monde, aucune autre femme ne l'aurait rendu plus amoureux encore et il sait au fond de lui qu'il ne pourra plus jamais aimer avec cette force, cette intensité qui le rend toute chose aujourd'hui. Il en voit plus les autres, seul Alice compte et elle ne se rend pas compte encore de tout ce que cela engage avec Eliakim. Il lui est entièrement dévoué.

« J'suis bonne actrice. J'me suis entrainée toute ma vie. Après mon stage à Kensington's. Cet été tout va flamber dans un merveilleux brasier. Je n'en peux plus d'attendre, mais je peux qu'on se marie avant. Je veux porter ton nom. Son nom. » Dit-elle en parlant de son père, cet homme horrible qu'elle veut faire payer et réduire à l'état de néant. A cause des violences qu'il a infligé à Eliakim et du manque d’intérêt qu'il a envers ses autres enfants, Alice ne veut pas le laisser impunie ce qui va apparemment provoquer sa chute d'ici cet été. Eliakim lui sourit et l'embrasse doucement, heureux de savoir que son père va enfin payer, chose qu'il ne pensait plus arriver maintenant qu'il a dépassé la trentaine. Et de toute façon il n'aurait jamais pensé faire payer son père en état tout seul, question de survie car si il se ratait, son père en revanche ne lui ferait aucun cadeau. Et il sait qu'à la prochaine altercation avec cet homme, l'un où l'autre finira à l'état de cadavre, c'est sur. Eliakim est un homme maintenant et il ne se laissera pas faire, il serait violent avec son père et ne pourrait plus s'arrêter sans doute, à cause de son passé. De ce fait il préfère éviter. « Peut être. Qu'importe, j'suis sa fille unique il est obligé de me pardonner. » Il marque la fin de cette phrase d'un petit rire, assez d'accord avec sa femme. Il se laisse aller contre elle, tellement bien dans ses bras, dans cette position offerte où elle lui caresse doucement les cheveux. « On a pas encore parlé du voyage de noces. Où veux-tu qu'on aille ? Où veux-tu que l'on fête... Notre union comme il se doit ? » Tout en disant cela elle prend sa main et la pose sur son ventre. Pendant une seconde il ne comprend pas, il la regarde faire d'un air interrogatif. « Qu'est ce que... » Et la lumière se fait dans ses yeux alors qu'un sourire timide naît sur ses lèvres. « Un bébé ? Tu voudrais... Un bébé après le mariage, c'est ça ? » Dit-il en lui volant un baiser profond et tellement amoureux. « Tu sais on peut partir quelque part et... Faire notre enfant là-bas. Non ? » Dit-il en lui souriant tendrement. « On pourrait aller dans les îles... Où au Canada... Je veux un endroit sauvage et magnifique où on pourrait se couper de tout et de tout le monde, simplement déconnecter... » Il se met à embrasser son cou, dérivant sur son épaule. « Te faire l'amour toute la journée sans m'arrêter... » Dit-il en mettant un point de fin à sa phrase en déposant un baiser sur ses lèvres. « Tu aimerais aller où ? »

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Alikim
Depuis quelques temps elle se sent différente sans réussir à l'expliquer. Elle s'enfonce dans les cours, mais avec une allégresse teintée de passion, prenant un réel plaisir à ce qu'elle étudiait, comme pour savourer ces derniers instants à être de l'autre côté du rideau. Là où on apprend, on expérimente, on se développe, on grandit. Elle sait que bientôt - d'ici une année sans doute - elle devra quitter les bancs de l'école sans que l'idée ne la dérange vraiment. Quant bien même elle ferait encore une année dans son cursus, elle devra sans doute faire beaucoup de stages, et ne sera que peu présente dans les amphithéâtre d'Oxford. Ca ne la dérange pas. Bien au contraire, elle sent l'excitation la saisir à la pensée qu'elle sera bientôt dans la vie active. Qu'elle pourra montrer sa vraie valeur, et faire parler d'elle en tant qu'être à part entière; loin de l'image publique de son père ou de sa belle-famille. Entre les Kensington et les Crowlley, elle va déployer ses vices, et ses tentacules pour être reconnue comme Alice. Alice Kensington-Crowlley. Tout un putain de programme.
Elle ne s'arrête pas seulement à ça, malgré tout. Elle va se marier, et cela signifie une seule chose pour elle : vie de famille. Car elle a grandit dans l'idée que le mariage était les rembarres d'une vie faite de joie, d'enfants, et d'intimité. Et plus elle y pense, plus la perspective d'avoir un enfant la séduit. Elle le sent, quelque chose en elle s'est reconstruit, à mesure que le temps passait, et que sa relation avec Eliakim devenait un point d'encrage pour ses angoisses, et ses peines. Il y a encore des accidents, des accrochages, elle le sait. Mais depuis leur dernière dispute, elle sait aussi qu'il lui reviendra, et qu'il lui fait confiance malgré tout. Une confiance aveugle qu'elle accepte, l'adoptant comme la marque d'un amour inébranlable. Elle l'aime pour cela, et elle s'embrase à l'idée que leur amour durera le temps d'un mariage à l'ancienne : c'est à dire pour la vie. Romantisme qu'elle assume à présent, posant la main de son amant sur son ventre encore plat.

« Qu'est ce que... » L'étonnement teinte ses traits, alors qu'elle sourit avec bienveillance, l'invitant à aller plus loin dans ses réflexions et d'accepter ce que ce simple geste peut signifier. Elle observe la moindre de ses réactions, s'en délectant sans gêne. Il la regarde sans comprendre, avant que la commissure de ses lèvres ne s'élève, et que son regard ne se mette à briller, timidement, comme s'il s'empêchait de trop y croire. Elle se rend compte alors qu'il a ravalé son envie pour elle. Sans doute se sentait-il prêt à être père à nouveau depuis un moment. Pas elle. Mais à présent elle le savait : son deuil était fait. Elle avait dit Adieu à ce premier enfant perdu, acceptant l'idée qu'elle n'était pas une mauvaise mère et qu'elle pourrait même être excellente si elle le décidait. « Un bébé ? Tu voudrais... Un bébé après le mariage, c'est ça ? » Elle sourit, et il le lui rend, alors que l'illumination éclairait son visage. Elle caresse son front, rangeant une mèche rebelle qui tombait sur son visage. « Après le mariage, avant de finir mes études. C'est le moment idéal, tu crois pas ? » Demanda-t-elle avec une douceur attendri dans la voix, alors qu'elle le regarde dans les yeux, le détaillant plus qu'elle ne le fixe. Il est beau son homme, ça en devient presque douloureux. Elle en est folle. Elle le sait, ca ne sera pas pour quelques années seulement, sa beauté la happé avec ferveur, elle est réduite au rang de droguée. Elle a besoin de ça, de lui, pour vivre. « Tu sais on peut partir quelque part et... Faire notre enfant là-bas. Non ? » Elle lâche un rire crystalin à l'entendre parler avec une telle naïveté. Faire notre enfant là-bas. C'est charmant dit ainsi, et l'idée est délectable. « C'est ce que je te propose mon ange. » Dit-elle avec un sourire moqueur. Le temps qu'il comprenne ce qu'il se passe sans doute, il était vraiment perdu à ce point ?

Elle se laisse bercer par les battements du coeur d'Eliakim alors qu'il reprend d'une voix plus optimiste et éveillée, comme s'il reprenait ses esprits soudainement, et s'éveillé d'un long sommeil. « On pourrait aller dans les îles... Où au Canada... Je veux un endroit sauvage et magnifique où on pourrait se couper de tout et de tout le monde, simplement déconnecter... » Le Canada... l'idée lui plaisait assez, bien que les îles pouvaient leur permettre de se dévorer du regard des heures durant. A cette perspective, elle se sent terriblement excitée. Le fait qu'Eliakim vienne embrasser son cou et son épaule ne l'aide pas à retrouver ses esprits, bien au contraire. « Te faire l'amour toute la journée sans m'arrêter... » « Je ne demande pas mieux... » Dit-elle sur le même ton alors qu'elle relève la tête pour venir quémander ses lèvres. « Tu aimerais aller où ? » Demanda-t-il en se rallongeant, et elle se lève, soupirant, pour aller chercher quelque chose dans le salon : le globe terrestre d'Eliakim. Elle revient, le prend sur le lit, et s'assoie à côté de son homme, en tailleur, toujours nue. Avant de le faire tourner. « Je ne sais pas. Peut être devrions nous faire jouer le hasard. Ou... » Elle pose son doigt sur un endroit. En plein milieu de l'océan pacifique. Dans l'eau. Loin de tout. Elle grimace. « Le hasard c'est nul. Hum. J'aimerai... Madagascar ? Ou une île sauvage où nous pourrions nous baigner nus. Qu'en dis-tu ? Il y a de très belles îles en Grêce. En Inde aussi. Quelque part où on a jamais été ni l'un ni l'autre. Un endroit qui n'appartiendrait qu'à nous et qu'à ce moment. » Dit-elle d'une voix rêveuse en jouant avec le globe qu'elle a posé entre eux. Elle sourit, rêveuse. « J'me sens prête pour avoir un enfant. Et confiance. Je crois que... je crois que j'ai fait mon deuil. Et je suis heureuse qu'une nouvelle vie s'offre à nous deux. » Dit-elle avec un grand sourire. Elle caresse son ventre, la perspective de voir un enfant y grandir la fait sourire tendrement. « On fait les choses biens cette fois. » Assure-t-elle avec un regard rieur.

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Alikim
Il veut un enfant depuis des mois, cette idée ne l'a jamais quitté, il n'a pas pu se résoudre à la refouler au plus profond de lui même en se disant que sa femme n'est pas prête. Il voulait un enfant, un bébé d'Alice et de lui, un petit ange qui viendrait illuminer leur vie et leur univers. Certes ils souffrent encore de leur enfant perdu, Eliakim a fait son deuil mais sa femme a eu plus de mal que lui et c'est normal, lui il va toujours tous les week-ends sur la tombe de son enfant pour lui rendre visite, c'est un rituel qu'il tient à respecter. Une façon de garder les pieds sur terre et mieux encore, son enfant a été un lourd soutien lorsque Alice est partie, il ne peut pas oublier qu'il allait sur sa tombe tous les deux/trois jours. Même lorsque Maxime était là. Mais lorsqu'elle lui annonce qu'elle voudrait accueillir un bébé en elle, il sent un immense sourire naître sur ses lèvres, il ne peut pas lui refuser ça, pas alors qu'il en meurt d'envie cela ne fait aucun doute. Un enfant, un bébé, son rêve depuis qu'il est avec Alice. « Après le mariage, avant de finir mes études. C'est le moment idéal, tu crois pas ? » Il hoche vivement la tête et vient l'embrasser, scellant la proposition qu'elle vient de lui faire d'un baiser amoureux, complètement dingue d'elle et de tout ce qu'elle représente. Il est fou amoureux de sa femme, ça ne fait aucun doute. Ils seront bientôt marié pour le meilleur et pour le pire, jusqu'à la fin de leur ils resteront ensemble car c'est en cela qu'ils croient l'un comme l'autre.

Il lui propose quelques endroits où ils pourraient aller, impatient de se retrouver avec sa femme avec rien d'autre à faire que dormir, manger et faire l'amour. Un programme parfait pour deux semaines en somme. « Je ne demande pas mieux... » Dit-elle alors qu'il dévore déjà son cou de baisers mouillés. Finalement elle se relève, faisant râler son homme qui pensait poursuivre l'exploration de son cou. Elle revient vers lui en tenant son globe terrestre, il se demande un instant ce qu'elle va faire mais il comprend. Pourtant il est bien plus intéressé par Alice, nue, son corps offert à son regard gourmand. Elle s'assoit en tailleur, dévoilant sans le savoir, son intimité. Eliakim se met à sourire d'un air gourmand mais, elle fait tourner le globe alors qu'il pensait s'approcher. Décidément il n'arrivera pas à la coller aujourd'hui ! « Je ne sais pas. Peut être devrions nous faire jouer le hasard. Ou... » Son doigt se pose en plein milieu de l’océan, le professeur lâche une grimace en la regardant. « On peut toujours prendre un radeau et s'en aller en plein milieu de l'océan. » Dit-il d'un air faussement sérieux alors qu'un petit rictus soulève le coin de sa lèvre. « Le hasard c'est nul. Hum. J'aimerai... Madagascar ? Ou une île sauvage où nous pourrions nous baigner nus. Qu'en dis-tu ? Il y a de très belles îles en Grêce. En Inde aussi. Quelque part où on a jamais été ni l'un ni l'autre. Un endroit qui n'appartiendrait qu'à nous et qu'à ce moment. »

Il hoche la tête et prend le globe, regardant vers l’Amérique. « Il y a des îles presque sauvages, à louer, vers l’Amérique du sud. Ca te dirait qu'on en loue une pour deux semaines ? On pourra rejoindre la côte en bateau si on veut visiter. » Dit-il en lui montrant un petit point proche du Brésil. « J'me sens prête pour avoir un enfant. Et confiance. Je crois que... je crois que j'ai fait mon deuil. Et je suis heureuse qu'une nouvelle vie s'offre à nous deux. » Il lui sourit et vient l'embrasser. « Je suis heureux de l'apprendre. » Il remarque qu'elle caresse son ventre d'un air distrais. « Peut-être que dans quelques mois tu auras le ballon. J'ai hâte de voir comment tu seras enceinte ! Je sent que tu vas avoir des envies loufoques qui vont me faire criser. » Dit-il en riant et en s'allongeant dans le lit. Il passe un bras sous sa tête avant de tourner son visage vers sa future femme. « Tu nous imagines avec un bébé ? Ca sera génial... » Dit-il avec un sourire rêveur. « On fait les choses biens cette fois. » Il hoche la tête, ça ne fait aucun doute que cette fois-ci ils vont assurer, ils feront les choses dans l'ordre et bien comme il faut. « Tout est prêt pour le mariage mon Amour ? As-tu encore besoin d'aide ? » Il la regarde un instant. « Je t'en prie passe une veste, tu me donnes envie ! » Râle Eliakim en souriant tout de même.

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Alikim
« On peut toujours prendre un radeau et s'en aller en plein milieu de l'océan. » Evidemment. Un rire échappe à la belle alors qu'elle s'imagine vivant sur un bateau pendant deux semaines, coupée du monde. Elle pourrait nager nue, vivre nue, être nue constamment sous le regard gourmand de son homme, et sans nul doute sera-t-elle enceinte lorsqu'ils reviendront à Oxford. Ce qui était une idée qui la rendait ivre. Elle en avait le désir, plus qu'elle pourrait le dire. C'était un conte de fée, et finalement elle se mettait à penser comme une princesse. Mais être seulement sur un bateau lui procurerait aussi le mal de mer, à n'en pas douter. Et elle ne voulait pas gâcher cet instant parce qu'elle aurait la nausée. Alors peut être vaudrait-il mieux penser à trouver une île - pour pouvoir profiter de la mer totalement nue. Elle ne sait pas pourquoi mais cette idée la grisait profondément. Après tout ils avaient une fortune colossale, autant en profiter pour en faire quelque chose de dingue pour le voyage de leur vie. « Il y a des îles presque sauvages, à louer, vers l’Amérique du sud. Ca te dirait qu'on en loue une pour deux semaines ? On pourra rejoindre la côte en bateau si on veut visiter. » « Ca fait très Twilight tu ne penses pas ? » Lâche-t-elle dans un rire moqueur. Mais elle sait que ce genre d'îles sont très brisée par les couples de riches comme eux. Et sans doute pourraient-ils y être tranquilles. « Peut être devrions nous aller dans une agence de voyage demain ou après demain pour en discuter avec quelqu'un capable de faire toutes les réservations nécessaires. » Propose-t-elle, soudainement enivrée mais fatiguée.

Mais elle a une dernière chose à lui dire, confirmant son désir naissant et bien inscrit en elle de porter son enfant à présent. Alors qu'elle se le refusait, le deuil encore présent. Elle sentait poindre à l'horizon la lueur d'un jour nouveau, et elle voulait que l'année se termine sur une note joyeuse : un mariage, un enfant... un avenir radieux à n'en pas douter. « Je suis heureux de l'apprendre. »   cela elle en était sûre. Elle voulait le voir père, sachant combien il le désirait et combien cela pouvait comptait pour lui. Il l'embrasse, alors qu'Alice s'imagine avec le ventre gonflée de leur enfant à venir. Elle était devenue niaise, bien qu'elle eut gardé quelqu'unes de ses anciennes habitudes : manipuler, détruire, jouer. Elle y prenait moins de gouts à Oxford, comptant qu'elle allait à présent vivre dans un monde d'adultes. « Peut-être que dans quelques mois tu auras le ballon. J'ai hâte de voir comment tu seras enceinte ! Je sent que tu vas avoir des envies loufoques qui vont me faire criser. » « C'est une évidence, et tu devras succomber à tous mes désirs parce que tu l'auras bien voulu toi aussi. » Dit-elle d'un ton de semi-réprimande, parce qu'il est évident qu'il en sera heureux d'aller courir la ville à 3h du matin pour acheter des cerises au mois de Novembre. Elle allait le rendre fou, c'était certain. Plus encore qu'il ne l'était déjà.

« Tu nous imagines avec un bébé ? Ca sera génial... » Oui, elle les imaginait, et pour toute réponse, elle vient contre lui et lui caresse le torse distraitement. Ravie de voir qu'ils trouvent finalement le bon chemin pour cette vie à construire à deux. « Je t'en prie passe une veste, tu me donnes envie ! » Rire de la jeune femme, elle décide de ne pas mettre de veste, mais plutôt de revenir contre le corps dur, chaud et nu de son amant, pour succomber à son envie.