SIOBHAN ✤ La vérité est amère, ses fruits sont doux.

Welcome to the jungle
Il paraît que je suis une personne très étrange et différente des autres. Que rien ne me fait peur au contraire, j'aime l'adrénaline et je cherche toujours à aller plus loin. Chose qui a toujours inquiété mes parents depuis toute petite. Sauter en parachute, pour moi c'était comme sauter au-dessus d'une flaque d'eau. Faire du kart à toute allure sur des pistes, faire de la moto, traverser une autoroute à pied... Tant de chose surprenante, mais qui me font vivre. Qui font battre mon cœur à toute allure et qui me fait me sentir bien. Je recherche toujours ce petit truc qui se développe dans mon sang et qui me fait tourner la tête. J'ai toujours tout de suite accroché à l'alcool, comme une abeille à son miel. J'ai tout de suite aimé la vodka, la tequila et tout le reste. Je suis tombé dedans bien rapidement et j'avoue ne plus pouvoir m'en passer. À chaque soirée, je bois jusqu'à me mettre minable, jusqu'à ne plus pouvoir marcher. Mais, ce n'est pas que ça... Personne, n'aurait jamais imaginé une fille aussi douce et mignonne comme moi, dégénérer à ce point. Touchant même aux substances illicites, aux petites poudres blanches et aux pilules surnommé Ecstasy. Marijuana, Cannabis et j'en passe, à chaque fois que je peux tester des nouvelles choses, je n'hésite même plus. Je ne fais pas que de consommer, j'en procure aux jeunes et comme aux vieux en manque. Je suis une dealeuse et ce métier me permet de me sentir vivante. Je joue avec le feu, avec les flics et avec ma propre vie et c'est ça que j'aime. Je fais partager mes passions à d'autre personnes, je suis peut-être inconsciente, mais je ne mourrai pas conne. J'aurai tout tenté dans ma vie, d'À à Z.

Le matin, quand je me lève je vais directement à la cuisine me faire couler un café au lait + Ensuite je vais sous la douche pendant bien une heure, de l'eau brûlante de préférence + Je mets plus d'une heure et demie pour me préparer entièrement + Je prépare mes habits la veille, sinon j'en ai encore pour une heure + Je dors toujours du côté de la fenêtre, les volets toujours ouverts + Je partage mon lit avec n'importe quel homme, tant qu'il est compétent + Je fume un joint une heure avant d'aller me coucher, sur le balcon en observant la magnifique ville + J'essaye de travailler mes cours comme je peux + Je me rends souvent à l’hôpital pour des intervention, il m'arrive de me reposer là-bas + J'écris toujours sur mon ordinateur ma journée, ce que je ressens. C'est un peu comme un journal intime. J'ai ce besoin de me confier à quelqu'un, ou plutôt quelque chose + Je fume environ cinq cigarettes dans la journée, cela me permet de me calmer + Quand j'ai froid, je sors mon petit bonnet, mon écharpe et mes gants + Je porte souvent des talons et des robes + J'aime bien aussi me mettre en jogging, sweat et vans + J'aime faire du sport tôt le matin ou tard le soir, quand il fait nuit + Je fais du shopping toutes les semaines, donc imaginez mon dressing + Je ne vais jamais faire de manucure, j'ai déjà quelqu'un qui s'en occupe à domicile + Si un jour je dois travailler, je compte bien être une chirurgienne et pas en-dessous + Je conduis trop rapidement au goût de mon père + J'ai déjà été en cellule pour ivresse sur voie publique + J'ai déjà dansé sans maillot en plein milieu d'une bonne de nuit + Je m'amuse à faire des mélanges de boisson et à les distribuer + Je fais de la break danse et ça depuis toute petite + Je suis souple puisque j'ai fais pendant six ans de la gymnastique rythmique + J'ai déjà fait des concours et gagné quelques un + Il m'arrive de pleurer sous la douche pour que personne ne m'entende + Je ne mange pas grand chose le soir, sauf que je suis en soirée et que je m'empiffre + Je n'arrive plus à supporter toutes ces histoires de famille + Je change petit à petit et en mauvais + Je m'éloigne de mes amis, de ma famille + J'aimerai voyager dans le monde entier + J'aimerai recommencer une nouvelle vie.

  The story of my life
Je suis née dans cette magnifique ville, immense et surtout bruyante. J'étais tellement minuscule contrairement à ce qui se trouvait autour de moi. Très vite, après être sorti du ventre de ma mère, j'avais été dans une autre salle avec plusieurs choses sur mon corps. Puis au final, j'étais retournée dans ses bras au côté de mon père. Tout se passait merveilleusement bien, jusqu'au moment où des cris retentissaient dans l’hôpital. Puis des énormes fracas contre les parois, les fenêtres et même le plafond. En regardant par la fenêtre des énormes grêlons tombaient du ciel comme la pluie qui s'abattait sur la ville. Plusieurs personnes couraient dans les différents magasins le plus proche, d'autres préféraient s'abriter dans leurs voitures. Des blessés, il y en avait tellement que l’hôpital se remplissait peu à peu. Je ne rappelais bien sûr pas de cette journée, par contre mes parents ne l'avaient pas oublié. En même temps, c'était bien l'une des premières fois que tout cela arrivait. Une population en furie dehors, demandant de l'aide un peu partout. Du sang, des personnes allongées au sol, perte de connaissance, mort... Une journée horrible et j'avais décidé de naître seulement quelques minutes avant ce désastre. J'étais restée une semaine à l’hôpital pour me faire les examens et surtout attendre que le temps se calme pour pouvoir me faire sortir sans que j'attrape un rhume ou autres. J'étais si fragile, je ne devais pas m'exposer à un moindre virus. C'est pourquoi, je suis sortie seulement une semaine après ma naissance. Une semaine, c'était long et j'allais enfin pouvoir voir de mes propres yeux New York. Une immense ville c'était la seule chose que j'avais bien retenue et d'ailleurs, en seulement quelques minutes nous étions arrivé devant un grand bâtiment au centre de New York. Notre appartement se trouvait dans ce bâtiment et pas n'importe lequel. En effet, mon père était ce genre d'homme à bien choisir les habitations, et à mettre le prix. Upper east side, c'était le quartier où j'habitais et j'allais y habiter pendant un long moment, c'était sûr. Du moins, c'est ce que je pensais. J'ai donc vite grandi comme la plupart des enfants, très vite j'en ai fait voir à mes parents. Chaque connerie que je pouvais faire, je les faisais et avec un très grand plaisir. Je ne faisais jamais les choses à moitié, j'allais jusqu'au bout. Même si je recevais des punitions, des petites tapes sur les fesses... Rien de bien méchant. Mais, ces deux ans sont passés bien trop vite, j'ignorais totalement tout. J'ignorais que ma mère attendait une deuxième personne, une petite sœur. J'allais donc être délaissée, du moins c'est ce que j'avais pu remarquer après son arrivée dans ma vie. Il n'y avait plus qu'elle qui existait, j'étais mise à l'écart, il n'y avait plus que mon père qui s'occupait correctement de moi. Mon père, c'était le plus important, le meilleur des papas qui pouvaient exister. D'ailleurs, mon premier mot avait été "Papa'" et non "Maman'". Malheureusement l'arrivée de cette petite gamine avait provoqué beaucoup de problèmes. Une famille détruisait, des engueulades à n'en plus finir pour au final réveillé cette gosse qui ne faisait que pleurer. Bien trop petite pour comprendre ce qui se passait, des cartons s'empilaient dans le couloir, un peu plus chaque jour. Jusqu'à qu'un papier soit signé de la main de ma mère et de mon père. Je partais, je partais de ce magnifique bâtiment, de ce magnifique appartement, dans les bras de mon père.

Personne n'avait totalement compris, je voyais de temps en temps ma mère, mais largement moins qu'avant. Par contre, j'étais toujours avec mon père. Il m’amenait même avec lui à son bureau et il s'occupait de moi comme une Princesse. J'obtenais toujours tout ce que je voulais, j'apprenais des mots, j'apprenais bien d'autre chose. J'allais ensuite à l'école, je rencontrais plusieurs personnes et au final des amitiés s'étais créé. J'avais passé mes Noëls avec lui et ses amis, je ne connaissais personne et pourtant c'était le plus beau Noël. J'avais eu une énorme peluche et plusieurs jeux ainsi qu'un énorme album photo est donc un appareil photo. J'avais six ans, et le temps passait tellement vite, qu'il voulait immortaliser chaque moment avec lui. Il ne voulait jamais me perdre, il ne voulait pas me voir grandir encore plus, il voulait tout simplement me garder pour lui. J'allais le rejoindre dans son lit quand je faisais des cauchemars, je m'endormais avec ses bras autour de moi. Je lui préparais de temps en temps le déjeuner, j'allais le réveiller en compagnie de Félix, notre chat. Ce chat qu'il m'avait acheté pour mes quatre ans, il passait son temps à dormir près de moi dans mon lit ou à manger ou encore à courir partout dans l'appartement. Je m'étais attaché à lui comme à ma grosse peluche, il était si mignon, si gentil. Je ne pourrais pas m'en séparer, c'est pourquoi il restait toujours à l'intérieur. En même temps ce n'était pas un chat de salon pour rien, il ne faisait rien de ses journées. Quand j'allais à l'école, la première chose que je faisais en revenant c''était de le prendre dans mes bras et de lui faire un énorme câlin. Plus le temps passait et moins je voyais ma mère, je n'avais plus cette envie d'aller la voir, quelque chose avait énormément changé depuis notre départ. Les années continuaient d'avancer et je commençais à voler de mes propres ailes. J’allais aux anniversaires dès mes amies et je dormais sur place, je commençais à connaître les joies des soirées alcoolisées. Après avoir bu trois verres, j'avais fini ma soirée dans les chiottes comme la plupart des personnes. Mais, cela ne m'avait pas calmé, j'avais recommencé plusieurs fois. Pour au final commencer à fumer et à boire, mais, mon père ne disait rien, il faisait la même chose. Il ne voulait pas passer pour le mec qui disait « fais ce que je te dis, mais fais pas ce que je fais. » Du coup, j'avais le droit de faire pas mal de chose avec lui. Même si parfois, il haussait le ton et commençait à m'engueuler, au final, il laissait tomber. C'était certainement à cause de ça que je suis devenue ainsi maintenant, mais je ne pouvais pas lui en vouloir. Il était un père si adorable, d'ailleurs c'est à quatorze ans que j'avais perdu ma virginité avec un homme que j'aimais. Du moins, que je pensais aimer, puisque deux jours après il était aller voir ailleurs et j'en avais fait de même. Pourquoi se faire chier avec des sentiments ? J'avais bien vu ce que cela avait fait à mes parents.

C'est seulement à l'âge de mes dix-huis ans que mon père décida de me présenter sa nouvelle compagne. Ils n'étaient pas encore mariés, mais cela n'allait pas tarder. Il n'avait pas choisi n'importe qui, mais elle me plaisait bien. Je l'avais donc accepté sans trop de mal dans la famille. Cela n'avait pas été dur, la famille n'était pas très grande... Mais, en acceptant cette dame, j'avais dû accepter aussi son fil, qui devenait donc mon demi-frère par alliance. Autant dire que le courant avait parfaitement passé entre lui et moi, mais c'était assez étrange. Il me plaisait, il était différent des autres mecs, totalement différent. Je pouvais fumer un joint, boire, il ne me disait rien, il n'était pas là à me critiquer. Heureusement pour lui d'un côté, car sinon il allait mal finait comme les autres. Les mois sont passés et les préparatifs du mariage étaient enfin terminés. Il était temps de faire ce mariage, une magnifique cérémonie comme à chaque fois. J'avais fini ma soirée pratiquement toute seule, dans une magnifique robe avec une bouteille à mes côtés et un joint glissé entre mes lèvres. Je n'avais pas honte, et je m'en foutais de ce que les autres pouvaient penser. J'étais ainsi et personne n'allait me faire changer. Ce soir-là, j'avais terminé dans le même lit que Carter, mais rien ne s'était produit. Je m'étais endormi dans ses bras, collé contre lui, ma tête sur son torse, ses bras autour de mon corps. Depuis ce jour-là, dès qu'il repassait à la maison, j'allais dormir près de lui. Il n'y avait rien d'autre que des câlins, des taquineries, des batailles, rien d'autre. Au final, il prenait une grosse place dans mon cœur, car à chaque fois qu'il retournait en Angleterre, c'était comme un déchirement. J'avais l'impression d'être séparé de ma moitié et c'était pour ça, qu'à chaque fois je plongeais encore plus dans les néants. Je préférais fumer, boire, faire passer le temps plus rapidement. Sans mettre de côté mes études, mais c'était à ce moment-là que je voyais que ma vie n'était totalement rien sans lui. Il illuminait mes journées, il me faisait rire, il me faisait tout simplement vivre. Je n'avais jamais mis mes études de côté et cela s'était fait voir quand Oxford m'avait accepté en cardiologie. Je savais que rien n'allait être simple, mais que je devais me battre pour y arriver. J'avais donc déménagé avec mon père et mon chat en direction d'Oxford. Une grande maison, cela changeait totalement de l'appartement. Je passais mes soirées à travailler, j'avais même stoppé les soirées, l'alcool et la drogue et même le sexe. Je voulais y arriver, je ne voulais pas échouer au bout de quelques jours. Même si je me trouvais à peu de temps de Carter, c'était toujours la même chose. Nous ne vivions jamais ensemble, il restait seulement pour quelque nuit et je profitais au maximum de ces moments... Mais, cela commençait à m'agacer de plus en plus. J'en avais marre de le voir repartir, j'en avais marre de le laisser partir. C'est seulement au bout de quelques mois, que je m'étais retrouvée en face de ma copie conforme. Elle avait le même visage, le même regard, elle était mon reflet dans un miroir. Sur le coup, j'avais eu du mal à m'en remettre... J'avais donc compris, que j'avais eu une jumelle, mais que j'avais été séparée d'elle depuis ma naissance. Mon père avait pris le temps de la rencontrer et de nous expliquer, les pourquoi du comment. C'était plutôt compliqué au début, mais avec le temps, je commençais à bien apprécier Prudence et à la considérer comme une soeur. J'arrivais plus tôt bien à mes études, même si parfois le moral n'était pas toujours là. J'étais arrivée une fois en cours, avec un énorme bleu au niveau de la joue et la lèvre enflée. Tout cela n'était pas dû à une chamaillerie avec Carter, mais plutôt avec mon petit trafic à côté. J'avais décidé d'apprendre à me défendre, je prenais donc des cours de défenses et d'attaques pendant plusieurs mois et cela fonctionnait à merveille. Mes notes n'étaient en permanence en train de bouger, monter ou descendre, mais jamais en train de stagner. Je n'arrivais pas à me stabiliser, j'avais bien trop de choses dans la tête. J'avais commencé à prendre des cours du soir pour m'améliorer dans certaines matières et je me rendais à l’hôpital pour avancer mes études. Je ne rentrais pas tous les soirs chez moi, je voyais donc de moins en moins Carter.... À croire que quelqu'un avait entendu ma demande, Carter avait enfin décidé de faire le pas après le divorce de nos parents. Vivre ensemble, rien que les deux dans un appartement, que demander de plus ? C'était tout ce que je voulais, j'allais pouvoir être un peu plus avec lui, j'allais pouvoir vivre ma vie comme je le désirais. C'est ainsi que j'attaquais la nouvelle année d'université.

Siobhàn j'adore ce prénom :42: :42: :42:
Bienvenue parmi nous :hiii:

Astrée Beauregard a écrit:

AVGEROPOULOS, l'amour de ma vie, mon dieu qu'elle est belle, jômeurs :23:

:56: :56: :56:
Mais tellement bon choix d'avatar
:hiii: :hiii: :hiii:

L. Alice Kensington a écrit:

Et je veux bien un lien négatif si tu veux :10:
J'aime pas les grosses gosses de riches droguées et alcooliques

Newt Harrods a écrit:

L. Alice Kensington a écrit:

Et je veux bien un lien négatif si tu veux :10:
J'aime pas les grosses gosses de riches droguées et alcooliques

Du coup je me dis que par rapport à mon lien avec Alice tu pourrais être une "victime". Je t'explique rapidement, Alice est au courant que Newt est dealeur et elle le menace de le balancer si il ne fait pas ce qu'elle lui demande. Entre autre, elle lui demande de fournir en grosse quantité des personnes qu'elle n'aime pas et qu'elle voudrait détruire. Donc Sio pourrait être une proie idéale. Après il faut que je vois si ça convient à Alice