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 (inachevé) rae . un astronaute sur terre est aussi gracieux qu'un pachyderme dans le ciel

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MessageSujet: (inachevé) rae . un astronaute sur terre est aussi gracieux qu'un pachyderme dans le ciel   (inachevé) rae . un astronaute sur terre est aussi gracieux qu'un pachyderme dans le ciel EmptySam 13 Déc - 18:55

Mais qui donc qu’Els pouvait se balader, en plein hiver, en tongs et jogging ? Le pire était que, parce qu’il faisait froid, il avait mis des chaussettes avec ses tongs – et semblait être conscient de son geste, car les avait soigneusement rentrées entre ses hallux et secundus, pour ainsi bien tenir dans ses nu-pieds. Il ne pouvait ignorer les regards désapprobateurs qu’on lui lançait, mais n’en faisait pas grand cas : il était dix heures du matin, un samedi et sa nuit avait été bien courte... pour ne pas dire inexistante. Après une sieste de trente minutes, à dix-sept heures, le châtain s’était lancé dans un projet insensé – « encore un », lancerait sa grand-mère. « Pas encore », protesterait son grand-père... « C’est bien d’être curieux », dirait sa mère, et « boarf » ferait son père.

Mais suite aux découvertes récentes sur la psychopathie, Els n’avait pas résisté à l’envie d’en savoir plus sur le fonctionnement du cerveau, des neurones, de la mémoire... la communication entre les hémisphères, le rôle de l’hypothalamus, de la testostérone dans la schizophrénie... il se retrouva de nouveau aux bords d’un précipice, dont les bords raides formaient les mots « qui suis-je » et par extension, « qu’est-on ». Alors, Els s’était mis à se demander ce qui faisait qu’il était lui. Son corps, son cerveau ? Les informations dans son cerveau ? Son âme ? Avait-il une âme, déjà ? Et que se passerait-il si on mettait son cerveau dans le corps de, disons, Autumn, et le cerveau de cette dernière dans son corps à lui ? Qui seraient-ils ?

Pour l’aider à trouver des réponses à ses questions, un seul endroit : la bibliothèque. C’était pour cela que, dès son ouverture, Els s’y était rendu, prêt à la dévaliser de tout ce qui pouvait lui sembler intéressant – sans se préoccuper de sa tenue pour le moins du monde. Parce qu’il y avait ses chaussettes dans ses tongs, mais aussi ses cheveux gras en pétard, son sweat zippé informé et son vieux t-shirt représentant la station spatiale internationale, signée par l’équipe avec laquelle il y avait fait son premier tour. L’époque où il n’était qu’un simple bizut, ne se sentant pas à sa place... et c’était toujours le cas, tiens.

Quelques livres alourdirent ses bras, et il rajouta dessus deux beaux manuels d’astrophysique. Et un roman érotique, Bear, de Marian Engel... et mieux vaut ne pas en savoir plus sur ce livre. Malgré tout, Els n’était aucunement gêné de vouloir l’emprunter ; il était plutôt étonné que de l’avoir dégoté dans le belle, magnifique et célèbre bibliothèque bodléienne. Puis, d’un pas mou et endormi, le châtain se dirigea vers le bibliothécaire le plus proche, dans l’espoir qu’on le laisserait emprunter tous les livres qu’il désirait. Merde, il aurait dû prendre un sac !
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Rae I. Fitzpatrick




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MessageSujet: Re: (inachevé) rae . un astronaute sur terre est aussi gracieux qu'un pachyderme dans le ciel   (inachevé) rae . un astronaute sur terre est aussi gracieux qu'un pachyderme dans le ciel EmptyMer 17 Déc - 1:17


Cinq heures du mat’, j’ai des frissons. Je claque des dents et je monte le son.
Je frissonne, tremble légèrement, ne sait pas si je dois mettre ça sur les effets de l’alcool de la veille ou des températures qui ont terriblement chuté. L’hiver a fini par s’installer sur Oxford, déposant un limon amer sur mes pensées. Chaque jour, je regrette un plus ma décision, me dis que je n’aurais jamais dû remettre les pieds en Angleterre, râle contre Aisling. Chaque jour, aussi, c’est un nouveau sourire que je vois apparaître à la commissure de mes lèvres, conquérant et moqueur. Je hais cette ville mais en chéris les souvenirs. Ou le contraire, je pense me souvenir. Tout se mélange, en haut, dans mon esprit. Tout se mélange dans mon estomac. J’ai les tripes au bord des lèvres (charmante vision) et l’envie de tout relâcher au sol (classe extrême).

Traînant les pieds dans le parc d’Oxford, j’ai matière à râler. Le froid m’insupporte, gèle mes joues, leur donne une teinte rosée. Les arbres ont une gueule d’épouvante, sans feuilles, à transpercer le ciel de leurs branches noires. J’abhorre même les oiseaux qui piaillent à n’en plus finir, renforçant un mal de crâne déjà bien présent. J’en serre les lèvres, peste à voix basse. Putain. En même temps, j’en rigolerai presque. Il faut dire que rien n’a changé. Avec moi. Ici. Et avec moi surtout. J’ai toujours été une mauvaise buveuse : à ne pas tenir l’alcool. Et à avoir une gueule de bois monstre. Je m’insupporte à présent, me dis « jamais plus », vraiment. Etrange rengaine qui résonne dans les airs tous les lendemains de soirées. Et qui, vraisemblablement, continuera un bout de temps. « C’est la dernière fois », sérieusement, « la dernière fois ». La dernière fois. La dernière pinte. Le dernier verre. Le dernier shot. Que des conneries tout ça, que des conneries. J’ai l’esprit faible et un gout prononcé pour le drame. J’ai l’impression de crever sur place, me demande ce que je fais debout un samedi matin à 10 heures au lieu d’être enfoncée sous trois épaisseurs de couverture.

Insomnie. Insomnie à la con. A chaque fois, c’est la même chose. Je ne me réveille jamais aussi tôt qu’après une soirée arrosée. Ces matin-là, mon corps me livre bataille, m’éjecte en dehors du lit après trois heures de repos – et qu’elle se grouille. Mains dans les poches, je déambule à l’extérieur, m’attarde sur un banc, reprends la marche en faisant crisser le sol sous mes pieds. Et là, la bibliothèque apparait à quelques pas de là, grande et majestueuse. Elle a la gueule de la Reine d’Angleterre : toujours sur pied, à rivaliser avec les éléments (temps), impressionnante. J’étouffe un rire, ravale ma connerie. J’ai la langue pâteuse et un doliprane dans le sac. De mémoire, je pense me rappeler une fontaine à eau, à l’entrée. J’en baverai presque si ma bouche ne semblait pas si desséchée. J’allonge le pas, passe les portes, me verse un verre d’eau – et fuck le gobelet en plastique. Gobelet symbole d’une société à la con, celle de la surconsommation : la mienne. Et, étrangement, je rentre parfaitement dans le moule, consomme plus que de raison et participe à déforester la forêt amazonienne (c’est bien ça le dernier délire ?). J’en rigole, là encore, trouve ça jouissif alors que le vrai problème se pose devant mes yeux. Abrutis. Tous ces livres, ils viennent d’où ? Et ces carnets de notes, rapidement égarés pour ne pas dire jeter ? J’en souris, aimerait pousser un coup de gueule, me contente de regarder un blond qui se dirige vers le bibliothécaire sous une pile précaire de livres. Amusée, je me demande : tombera ou tombera pas ?

Tombera pas, au final. Même si, question vêtement, c’est son mauvais goût qui s’est retrouvé six pieds sous terre. Avalant un cachet de paracétamol (enfin), je le détaille de la tête aux pieds affichant un sourire narquois. Je n’arrive pas à lui donner un âge. Old enough, certainement, mais avec un je-m’en-foutisme déconcertant ? Je lui imagine une vie, un passé, me dis que ça doit être un enfant adopté chez un couple de chinois (les chaussettes). Je le vois avec un problème mental, un profond malaise (psycho-quoi ?). Je l’imagine astronaute avec son t-shit ringard. Mon cœur rate un battement – je me redresse. Voilà plusieurs jours que je tente de mettre la main sur un étudiant qui apparemment travaillerait pour la NASA. Et ladite NASA lui avait demandé de le contacter pour organiser un repas. Ou une exposition. Ou peut être bien une conférence. Confusion. Je ne sais plus pour quelle raison je suis sensée le contacter et, même s’il est peut probable que ce soit lui (délire hallucinatoire d’une soirée trop alcoolisée ou cerveau non fonctionnel) quelque chose me dit que … peut être. Peut être… Je tourne la tête, regarde au dehors pour détourner l’attention, me clarifie la gorge. « Mammoth ? » Je grimace. Je sais que ce n’est pas ça. Pourtant, j’aurais juré l’avoir entendu bouger. S’arrêter. Me regarder. Prenant mon courage à deux mains, je tourne la tête vers lui, sourire éclatant. D’un coup de main, je remets une mèche de cheveux en place, espère que je n’ai pas capoté en retirant le maquillage de la veille, tente de retrouver une voix professionnelle. « Omemoth Cadwalladala…. » Feck. Je retiens une grimace, soutiens le regard, attends deux seconds d’avoir le feu vert.
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MessageSujet: Re: (inachevé) rae . un astronaute sur terre est aussi gracieux qu'un pachyderme dans le ciel   (inachevé) rae . un astronaute sur terre est aussi gracieux qu'un pachyderme dans le ciel EmptyMer 17 Déc - 10:21

Mammouth ? Il y avait un mammouth quelque part ? Els regarda à droite, à gauche. En haut et en bas. Avait-il bien entendu ? Cela n’avait pas été un chuchotement, une bride de conversation que ses oreilles auraient saisies… Cela avait été un mot, prononcé à haute voix, clairement. Un mot qui lui était… destiné ? Une femme, sourire aux lèvres, le fixait. Etait-ce elle, qui avait lancé l’appel au mammouth ? Quel rapport avec lui ? Els, gêné et irrité que de ne rien comprendre, fronça les sourcils, prenant un air bien moins avenant que celui de l’étrangère, plantée non-loin de lui, un verre vide à la main, remettant une mèche derrière son oreille de son autre main. Automatiquement, Els passa une de ses mains dans ses cheveux, pour dégager son visage. Quoique ses cheveux tenaient déjà tous seul vers l’arrière, grâce à un savant mélange de gel, laque et sébum. La semaine avait été longue… et son hygiène était devenue digne d’un véritable étudiant. Ceux qui mangent à même la casserole, et qui ne se lavent qu’au lavabo, rapidement, pendant la semaine.

Omemoth. Et non pas mammouth. Mais, vraiment, Els aurait préféré qu’il soit question de mammouth. Ce fut pire encore quand il entendit l’inconnue bafouiller son nom de famille – le vrai. Cadwallader. Omemoth Cadwallader. Par réflexe, Els voulut corriger la prononciation pitoyable de l’inconnue mais referma bien vite sa bouche, qui se tordit en une grimace embarrassée.

Ok. Qui était-elle, pour connaître sa véritable identité ? Une étudiante d’Oxford ? Non, il ne semblait pas. Jamais il ne l’avait croisé dans une fête estudiantine, ou dans un couloir, entourée d’autres dindons gloussants. Et puis, elle n’avait rien d’un dindon gloussant. Une tenue classique, une coupe de cheveux classique… un visage mature, aux traits réguliers. S’il l’avait déjà croisée, Els s’en serait souvenu ! Une brune plantureuse, aux lèvres charnelles… Il n’y avait plus qu’à espérer que ce ne soit pas la femme de sa vie ; comment pourrait-il sinon raconter qu’il l’a rencontrée à la bibliothèque, en jogging-tongs-chaussettes ?

Voilà qu’il délirait. « Ahum » fut tout ce qu’il réussit à répondre, dans un premier temps. La brune avait réussi à le déstabiliser. Que devait-il faire ? Comment réagir ? Peut-être était-elle juste une fan de la NASA, passant là par hasard… des touristes, il en passait par ici ! Ou alors, c’était vraiment une élève, qui l’avait reconnu ? Misère ! Els voulait continuer à vivre son existence de simple étudiant, un peu craignos et un peu (beaucoup) crade. Il fit glisser un peu plus loin ses livres sur le comptoir du bibliothécaire, absent pour le moment.

« De quoi ? » finit-il par lâcher, espérant qu’en jouant celui qui n’a pas compris, il en apprendrait un peu plus sur les désirs de l’inconnue. Après tout, peut-être était-elle une espionne à la solde de la Corée du Nord, prête à l’enlever pour le torturer et lui prélever son précieux savoir d’astronaute… Tout était possible, finalement. Le châtain prit un air sceptique et ses doigts, qui tapotèrent sur le meuble devant lui, trahirent sa nervosité. Que lui voulait-on, encore ?
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MessageSujet: Re: (inachevé) rae . un astronaute sur terre est aussi gracieux qu'un pachyderme dans le ciel   (inachevé) rae . un astronaute sur terre est aussi gracieux qu'un pachyderme dans le ciel EmptyMar 23 Déc - 13:17

Ainsi, il lui a fallu quelques mots pour qu'il se torde et se dandine sur place. Il étire le cou, grimace, joue le poisson rouge à ouvrir et refermer la bouche. Manquerait plus qu'il n'ait que les 3 secondes de mémoire de l'animal pour couronner le tout - ce qui est une possibilité vu les tongs. Je regarde ses pieds, ne m'en cache pas, tente de retrouver contenance après l'échec cuisant de l'interpellation. J'ai la langue pâteuse et l'esprit ailleurs. Je repense à la veille, tente de visualiser le dossier de la NASA qui traîne dans mon bureau. Mais les souvenirs de la veille viennent s'étaler sur le tout - souvenirs hachés, décousus, incomplets. Quel intérêt à ce qu'ils se présentent si ce n'est que pour me faire chier. Ca m'énerve, je m'énerve ; je me contente d'afficher un large sourire tout aussi béat que je tente de prendre une gorgée alors que mon verre est vide. Vide. Quelle conne. Je secoue la tête pour me remettre les idées en place. Comme ça, un mouvement sur la gauche, un autre sur la droite. Rien de mieux pour raviver ce mal de crâne naissant. J'en grimace un court instant alors que l'autre gus s'en est retourné à ses livres. J'hésite à m'esquiver, à disparaître par la porte discrètement. Maintenant que je connais sa tête, je pourrai très bien le retrouver facilement. Plus facilement dans tous les cas. Une chance de 2% pour les prochaines semaines si on compte la taille du campus (à moins que je ne squatte la bibliothéque et guette son retour) et le nombre d'étudiants. Non, ce qu'il me faut, c'est son patronyme d'usage (ou peu importe comment ça s'appelle. ça non plus, mon cerveau n'arrive pas à imprimer).

Il se retourne, me montre son dos alors que je vois enfin toute l'étendue de sa graisse capillaire. J'en grimace, me demande si c'est un conditionnement pour le peu de douches qu'il doit prendre lorsqu'il s'envole (encore faut-il qu'il fasse de longues missions). J'en soupire à présent, me dis que cette histoire est loin - si loin - d'être gagnée. J'attrape un deuxième gobelet en plastique, remplis les deux (le mien et le sien, on suit) et me dirige vers le comptoir dans un claquement de talon. Ce CLAC CLAC résonne dans mes oreilles et je me maudis de ne pas avoir choisi des ballerines - ou des tongs à la limite. Outre le SPLOSH SPLOSH, ça ne fait pas masse de bruit. Puis, là, il se retourne et lâche dans les airs une interrogation à la con. J'en fronce les sourcils, le dévisage du regard. « Comment ça ... de quoi? » Sérieusement, c'est quoi cette question? On dirait la question d'un ado prépubère qui se retrouverait mononeuronal et à côté de la plaque - le tout en train de muer. D'ici, j'entends les variations plus ou moins aigus de mon cousin, il y a quelques années, lorsqu'il avait décider de faire fumer des grenouilles pour la science. De quoi?, avait-il répondu (tout ça pour changer de son éternel plait-il qui me brissait les ovaires). Et voilà que ce Omemoth - quel nom à la con - me sort un autre de quoi?. De quoi « de quoi », c'est n'importe quoi. S'il se faisait passer pour un étudiant merdeux, il y parvenait à succès.

Le voilà qu'il tapote sur le comptoir alors que le bibliothécaire finit de scanner le dernier livre, rentrant les épaules pour tenter de s'écraser. Raté. Je me penche en avant, fais tourner l'écran d'ordi sans lâcher un mot. S'y affiche la gueule du mammoth en plein écran mais avec un patronyme bien différent. Elizabeth of Lizhensk. Je fronce de nouveau les sourcils, maintiens l'écran dans ma direction alors que le bibliothécaire s'emporte. Ou, plutôt, il bafouille quelques mots à propos du respect à la personne et du secret professionel. J'arque un sourcil et ar-ti-cu-le lentement un « et alors ? » muet. Sérieusement, entre lui et Elizamemoth, il y a un problème. Une sorte de rébellion muette qui n'a pas sa place. J'hésite à monter sur mes grand-chevaux et à lancer dans les airs un « faut qu'on parle » mais je le vois d'ici s'écrouler sur le sol à me faire un infractus. Faut qu'on parle, une vieille manie de mon père qui ne présageait rien de bon. Et même si j'ai envie d'assoir mon autorité, je sais que ce n'est pas la bonne approche. Je retourne vers l'écran d'ordi, me penche par dessus le comptoir et attrape la souris d'ordi sous les couinements du bibliothécaire. Il tente de la récupérer, je récupère son clavier en prime. Quelques étudiants derrière relèvent la tête - ça leur donnera de quoi discuter lundi, tiens. Des yeux, je cherche l'onglet room booking, le trouve, trouve une salle libre. G17. Ground floor en somme. Et si mes souvenirs sont bons, c'est juste à côté de la fontaine à eau (parfait). J'offre un de mes gobelets à l'étudiant top tendance, attrape les deux bouquins de la pile et, secouant Bear, je lâche: « Faut qu'on parle... quel nom à la con... Elizabeth.» Je précise, je n'ai jamais retenu mes propos. Marrant venant d'une fille dont le prénom se prononce Ray. « Bon, t'avances? » Je soutiens son regard, deux livres sous le bras et gobelet en mains, avance jusqu'à la pièce G37, l'ouvre tant bien que mal, lui indique de rentrer d'un signe de tête. « J'm'appelle Rae, si ça peut te rassurer. Et j'vais pas te désatomiser. Alors presse le pas, veux-tu? »
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