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 Un ami, des bières, de quoi passer une bonne soirée. Clyde&Eliakim

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Eliakim A. Crowlley




Eliakim A. Crowlley
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MessageSujet: Un ami, des bières, de quoi passer une bonne soirée. Clyde&Eliakim   Un ami, des bières, de quoi passer une bonne soirée. Clyde&Eliakim EmptyMer 17 Déc - 21:04

Clyde & Eliakim

« Un ami, des bières, de quoi passer une bonne soirée »

Les écouteurs sur les oreilles, repassant en boucle la chanson la plus connue de Nirvana. Il court, sans vraiment prêter attention au décor autour de lui. Les yeux presque clos, luttant contre le froid il trace dans un parc désert d'Oxford. Un nuage de buée sort de sa bouche à chaque fois qu'il rejette de l'air. Mélange de chaleur venant de ses poumons, rencontrant la fraîcheur de l'air. Cela provoque une réaction chimique faisant de la buée, comme si il fumait. D'un coup, Eliakim s'arrête et regarde l'heure. Il est 18H et le match commence dans deux heures. Il doit rejoindre Clyde au stade. Il est en retard et sans attendre, part en courant jusqu'à son appartement. Où est-il ? Loin. Il court souvent sans même regarder où il va.

Dans son lecteur MP3, c'est AC/DC qui passe maintenant et parfois, porté par un élan, il murmure les paroles du célèbre groupe de rock. Il saute, court plus vite, se surprend à rire, observé d'un œil inquiet par les passants qui le croisent. Rapidement il est chez lui, il fonce dans sa salle de bain, prend une douce. Le professeur regarde l'heure. En retard, comme d'habitude ! Il enfile un jean, un pull, une veste bien chaude et sort de son appartement après avoir pris son sac. D'un bon pas il marche jusqu'au stade en jetant un œil sur son portable.

Aucun message assassin de Clyde, par chance son ami doit être occupé et il aura un peu de retard aussi. Un instant Eliakim, pris d'un doute regarde dans sa sacoche noire. Il cherche les places qui, heureusement, se retrouvent vite entre ses mains. Il est ailleurs en ce moment, les fêtes, Alice, tout se mélange jusqu'à le troubler. Et cela se voit, il oubli la moitié des choses !

Rapidement la patinoire aménagée pour le match, se dessine devant lui. Le bâtiment est illuminé et déjà une foule de personnes attendent de pouvoir entrer. Eliakim regarde autour de lui et cherche des yeux un petit snack ambulant afin de prendre de quoi se restaurer. Il le repère et s'avance vers la petite roulotte qui propose plusieurs spécialités. Fish and chips, sandwichs, hamburgers en tout genre. Le professeur prend deux hot-dogs géants, deux frites et quatre bières. De quoi satisfaire son ami et lui même. Tout en entendant sa commande il sort son téléphone. T'es où Bro'?. Un message simple, court qui tapote sur le clavier de son portable. Il cherche Clyde des yeux, sans le voir, hausse les épaules et paye sa commande qui est prête. Prenant de sachet contenant de quoi nourrir les deux hommes, il part s’asseoir sur un banc, attendant sagement son jumeau en jouant avec son smartphone.

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MessageSujet: Re: Un ami, des bières, de quoi passer une bonne soirée. Clyde&Eliakim   Un ami, des bières, de quoi passer une bonne soirée. Clyde&Eliakim EmptyLun 22 Déc - 19:24


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C’était un grand jour. Chacun des matchs de hockey qui se jouait à l’arène d’Oxford était un jour particulier. Clyde savait alors que rien ni personne ne pourrait entacher son humeur. Il était loin de cette université qui l’étouffait, loin des personnes qui obsédait son quotidien sans qu’il ne puisse s’en débarrasser. Eliakim lui avait envoyé un texto évocateur qui laissait déjà présager bière, confidences masculines, de la bonne nourriture et surtout du sport. Que demander de plus ? L’homme se préparait doucement à rejoindre son meilleur ami quand un client décida de l’appeler pour une urgence. « Allô ? » A l’autre bout du fil, une voix de femme angoissée retentit. « Bonjour Monsieur Wellington, ici Miss Hans la secrétaire de Monsieur... » Clyde dut se concentrer de toutes ses forces pour réussir à comprendre le récit de l’employée. Visiblement, son patron dont les comptes étaient en ce moment même vérifiés par Clyde pour une sombre affaire d’impôts et de comptes dissimulés, avait décidé de quitter l’Europe pour une période plutôt longue. C’était évidemment un acte prohibé puisque le patron lui-même était sous contrôle judiciaire et ne devait pas quitter le territoire jusqu’à la fin de la procédure. Même si Clyde n’y était pour rien, il prit plus d’une demi-heure à rassurer la demoiselle. Elle s’adressait au mauvais interlocuteur. Il n’était qu’un représentant de la loi fiscale, il n’avait aucune autorité pénale. Evidemment, cette nuance dans les rôles de chacun n’était pas claire pour Miss Hans qui continuait de déballer ses craintes et angoisses depuis son combiné à Londres. Excédé, Clyde vérifiait sa montre à chaque instant de répit. Il allait être en retard avec toutes ces histoires et il savait que si Eliakim n’était pas le plus ponctuel des amis, il ne manquerait pas de lui rappeler qu’il n’était pas à l’heure. S’il manquait le coup d’envoi du match, il ne pardonnerait jamais au criminel et se ferait un plaisir de le lui faire payer à coups de transactions inopinées et illégales. L’art du meilleur policier ne résidait pas dans le don de savoir se mettre à la place du voleur ? Ainsi il était très doué pour déceler les anomalies mais également pour les créer si toutefois le besoin s’en sentait. Jusqu’ici il avait toujours été très respectueux des règles mais on ne savait jamais ce qui pouvait arriver quand on faisait manquer un match de hockey à un Wellington passionné.

« Écoutez, je vous mets en relation avec la police d’Oxford. » Il n’allait pas trainer plus longtemps. Clyde se moquait éperdument du sort de ce crétin. A peine la conversation terminée qu’il attrapa les clefs de sa voiture pour foncer jusqu’à la patinoire. D’ordinaire il conduisait déjà vite mais là il priait intérieurement pour que sa vitesse ne soit pas contrôlée. Au moment où il sortait de sa voiture, son cellulaire vibra de nouveau, Eliakim s’affichant sur l’écran. Le professeur ne prit pas le temps de répondre puisqu’il allait le rejoindre d’ici quelques minutes à peine. Il n’oublia pas son écharpe bleue aux couleurs de son équipe favorite puis se hâta jusqu’à l’entrée pour retrouver son jumeau de crime. Il le trouva assis sur un banc à attendre sagement son arrivée. Ils se moquaient bien d’aller s’installer à l’avance puisqu’il avait les moyens pour réserver des billets numérotés avec une vue imprenable sur le terrain de hockey. Clyde fut presque attendri si bien qu’il lui lança à peine arrivé près de lui : « L’élève est perdu sans son maitre ? » Il le raillait bien sûr puisque leur relation avait toujours été basée sur l’égalité. Il lui donna une tape amicale dans le dos avant d’ajouter : « Désolé mec si tu m’as attendu mais les affaires... » Le ton agacé de sa voix trahissait le moment plutôt horrible qu’il venait de vivre. Malheureusement les finances n’attendaient pas. Il remarqua alors le sachet duquel se dégageait un doux fumet de viande grasse et de pain chaud. « Je vais chercher les bières ? On devrait se dépêcher, on va manquer le début et je sais que tu as pleins de choses à me dire. » Les rumeurs finissaient toujours aux oreilles des professeurs et en particulier lorsque cela concernait son entourage proche.


Dernière édition par Clyde T. Wellington le Mer 7 Jan - 20:46, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Un ami, des bières, de quoi passer une bonne soirée. Clyde&Eliakim   Un ami, des bières, de quoi passer une bonne soirée. Clyde&Eliakim EmptyMar 23 Déc - 14:08

La rose de noël
jusqu'à l'excès
Dans le vacarme incessant de l’aréna, des bruits de talons se faisait entende de plus en plus fort en direction des deux hommes, Mademoiselle Fleming se mit devant, toujours très imposante et sans gène mais on l’excusait souvent par sa politesse « Oh messieurs les professeurs, désolée de vous déranger ». Elle sortie de son sac à main british d’époque deux roses rouges. « Professeur Crowley, c’est vous que je cherchais », elle était en charge de la distribution des roses de noël comme toujours et les professeurs n’y échappaient pas. « Tenez », elle lui tendit une première rose anonyme avec un petit mot accroché : Il faut savoir maîtriser sa langue, son coeur et son sexe. « Et tenez », elle lui tendit alors une deuxième rose, anonyme elle aussi avec laquelle était écris : Trouve moi ♥. « Les professeurs aux abois des jeunes étudiantes d'Oxford, on aura tout vu dans cette école » comme à son habitude, Mademoiselle Fleming ne pouvait résister à quelques commentaires. Elle s’en alla alors comme elle était venu : pressante et bruyante avant que le match ne commence.  
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MessageSujet: Re: Un ami, des bières, de quoi passer une bonne soirée. Clyde&Eliakim   Un ami, des bières, de quoi passer une bonne soirée. Clyde&Eliakim EmptyMar 23 Déc - 21:28

Clyde & Eliakim

« Un ami, des bières, de quoi passer une bonne soirée »

Alors qu'il perd une énième partie à Angry Birds, il enrage intérieurement. Il ne supporte pas ces jeux débiles et pourtant il est accroc. Plus ça l'agace, plus il passera ses journées à jouer inlassablement. Parfois son téléphone fini au fin fond du canapé sous la rage de son propriétaire. Une fois il a même envoyé valser son cellulaire. Bon il ne l'a fait qu'une fois, ça coûte cher ces petites choses ! Plus c'est petit, plus c'est cher ! A croire que c'est fait en or pense Eliakim en voyant Clyde arriver vers lui, un sourire tendre sur les lèvres. « L’élève est perdu sans son maitre ? » Cette phrase, loin de le choquer le fait sourire alors qu'il se lève pour accorder une brève accolade à son ami. En effet assis sur le banc comme ça, tel un enfant sans ses parents, il aurait pu faire pitié et il semblait perdu. « L'élève dépasse le maître, tu le sais bien ! » Une légère tape dans le dos venant de son ami, de quoi se saluer comme le font deux hommes virils.

Clyde est son ami, son meilleur ami comme son frère même. Il l'aime comme on aime un frère jumeau avec qui on a grandi, il l'adore et ferait tout pour lui. Ils ne se le disent pas, car ils sont pudiques et pourtant ils se le font comprendre. Les soirées ensemble, devant un match de Hockey sont rare et précieux. Eliakim adore ces moments, il en profite comme si chaque instant avec Clyde pouvait être le dernier. « Désolé mec si tu m’as attendu mais les affaires... » Il le coupa d'un geste de la main, il savait ce que pouvaient être les affaires. Son père lui sortait souvent cette excuse quand il ne rendait pas visite à son fils, lors de son adolescence. Le ton agacé de son ami le fit sourire alors qu'il complétait d'une vois amusée. « Sont les affaires... » Un vieux dicton, preuve que le travail et l'argent passe avant tout et qu'il n'attend pas ! Clyde a un double emploi et il sait comme son second travail peut-être prenant.

Il ne lui en veut pas de son retard, trop heureux de passer un moment délicieux devant du sport en grignotant un hot dog et en buvant une bière. « Je vais chercher les bières ? On devrait se dépêcher, on va manquer le début et je sais que tu as pleins de choses à me dire. » Il l'attrapa par la manche alors que son ami se retournait, partant vers la petite roulotte-snack afin d'acheter des bières. « C'est fait ! J'ai tout prévu ! On doit juste se poser devant le match et apprécier le moment. » Il le prit par le bras et, un air guilleret sur le visage l’emmène à l'entrée de la patinoire non loin. Un homme, chargé de la sécurité leur demande leurs places. Eliakim sort deux tickets brillants de sa poche et les donne à l'homme. Sans attendre ils passent et marchent vers le carré or. Meilleure places de toute la patinoire, ils vont tout voir, mieux que les autres spectateurs. Leur siège sont réserve et comme le veut la logique, vide. Ils prennent place, s'installent alors que Eliakim sort une cigarette, la coince entre ses lèvres et l'allume aussitôt. Il la déguste avant que le match ne commence et qu'il ne puisse plus fumer au risque de se faire jeter.

L'hymne du Royaume-Uni, God Save the Queen retentit dans toute la patinoire comme le veut la tradition. A ce même moment le professeur de tourne vers son ami. « Alors, qui te dit que j'ai plein de chose à te dire ? » Personne ne peut le croire et il sait d'avance que Clyde a ses sources. Si il lui dit ça ce n'est pas pour rien. Clyde sait tout sur tout le monde, on ne peut rien lui cacher et ça fait parfois enrager Eliakim quand il veut lui apprendre une nouvelle. Pire qu'une voyante le fils Wellington ! « Bon ok j'abandonne. En effet j'ai deux, trois choses à te dire mais... J'imagine que tu sais déjà ce que je veux te dire ! » lâche Eli' avec un sourire en terminant sa cigarette et en l'écrasant dans un des cendriers à disposition. Il attrape la poche, sort deux bières et en passe une à son ami. « Comment tu vas toi ? J'imagine qu'en ce moment tu est très demandé non ? » En période de fête les contrôles explosent et il n'est pas rare que Clyde soit très, trop demandé peut-être.

Le match va commencer, l'hymne prend fin. Autour d'eux les sièges finissent de se remplir alors que le professeur de biochimie attrape les deux hot-dogs et les deux barquettes de frites. Ce n'est pas tout, mais il meurt de faim ! Avec son jogging juste avant de venir il n'a pas eu le temps de manger convenablement. « Bon on attaque ?! » Il pourrait devenir infect lorsqu'il meurt de faim, un vrai gamin intenable. Alors qu'il prenait une frite entre ses lèvres pour la grignoter, des bruits de talons se firent entendre. Claquant contre le sol froid de la patinoire, ils venaient vers les deux hommes. Margaret Fleming, chargée de distribuer les roses de Noël se tenait maintenant devant eux. C'était la tradition et les professeurs avaient droit à leur rose tous les ans. Elle s'approcha d'Eliakim et délicatement, en silence, sortit deux roses rouges. Elle lui tendit la première. Il faut savoir maîtriser sa langue, son coeur et son sexe. De quoi commencer la nouvelle année, premier mot cassant qui lui arracha un sourire tout de même. Alice ? Sans doute. Il allait la remercier mais contre toute attente elle lui tendit la seconde rose où un petit mot -Trouve moi ♥- pendait entre les épines. Il la remercia alors qu'elle partait, marmonnant sa légendaire remarque. « Les professeurs aux abois des jeunes étudiantes d'Oxford, on aura tout vu dans cette école » Il avait l'habitude de ses remarques et n'en tenait pas compte. Pour tout avouer il séchait totalement sur la deuxième rose. Il se tourna vers Clyde et avec une petite moue lui parla. « Mais c'est qui... Qu'est ce que j'ai bien pu faire encore ?! D'ailleurs, t'en veux une ? » Il lui tendit avec un sourire la seconde rose. Un instant il se souvint de la fleur qu'il avait commandé pour Clyde et qui ne devait plus tarder.

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MessageSujet: Re: Un ami, des bières, de quoi passer une bonne soirée. Clyde&Eliakim   Un ami, des bières, de quoi passer une bonne soirée. Clyde&Eliakim EmptyMar 6 Jan - 18:01


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Dès qu’Eliakim était dans les parages, plus rien ne pouvait les atteindre, l’un comme l’autre. Clyde se sentait revigoré d’une énergie puissante. De paire, ils se sentaient invincibles. La fin du monde pouvait bien survenir à cet instant, il était persuadé qu’à eux deux ils pouvaient sauver le monde. Oui, l’orgueil et la vanité faisaient très bon ménage en l’occurrence. Depuis des années, ils ne changeaient pas. Leur relation se solidifiait, s’ancrait dans la réalité de jour en jour. Rien ni personne n’était en mesure de les séparer – pas même une femme ils se l’étaient juré. Ainsi tout souci s’envola sitôt que Clyde arriva à hauteur du banc. Il ne put s’empêcher de lancer une raillerie à son ami pour lui signaler son arrivée. Maintenant qu’ils étaient enfin réunis, tout le monde pouvait s’incliner. Eliakim avait du répondant et n’hésita pas à le remettre à sa place. Haussant les épaules, il accepta en silence la sentence. De toute façon l’un comme l’autre savait qu’ils s’égalaient en tout point. Sauf Clyde qui surpassait son frère de cœur en pectoraux mais ça c’était une autre histoire... Fort heureusement Eliakim ne lui tint pas rigueur de son retard, après tout ils étaient des hommes occupés et ambitieux qui ne manquaient jamais de professionnalisme – malgré quelques écarts qu’ils avaient gardé secret entre eux. Le passé était derrière lui désormais et Clyde n’aspirait qu’à une chose : entrer dans l’arène et profiter pleinement d’un spectacle grandiose qui mêlait puissance et stratégie sur le terrain de glace qu’il aimait tant. Parfois il mourrait d’envie d’enjamber les murs de protection et de se joindre à eux. Plusieurs fois, Clyde avait hésité à se présenter au recrutement de l’équipe officielle d’Oxford mais il savait que sa double casquette de professeur/consultants en finances lui prenait trop de temps pour pouvoir s’entrainer suffisamment. Une frustration qui se réveillait chaque fois qu’il revenait à l’arène comme fervent fan. L’homme se souvint soudain qu’il était en charge des bières mais visiblement Eliakim l’avait pris de court. Affichant une moue dépitée de n’avoir pu participer à l’approvisionnement habituel des deux compères, il se contenta de dire : « Merci, mec. » Il se laissa entrainer avec plaisir jusqu’à l’entrée et alors qu’ils s’installaient sur deux des meilleurs sièges de tout le public, Clyde sentit peu à peu l’excitation s’emparer de son être.

Tandis qu’Eliakim se grillait une cigarette – c’était bien le seul vice auquel résistait Clyde, âme de sportif oblige – lui reluquait le sac en papier d’où s’échappaient de doux fumets alléchants. Il avait soif, soif de sport, faim de divertissement et surtout faim des potins qu’allait lui révéler Elia. Leur statut de professeur leur permettait d’avoir une oreille partout et leur relatif jeune âge comparé aux vieux croutons qui trainaient des décennies de fonction professoral leur accordait un certain crédit auprès des étudiants. C’est pourquoi il ne crut pas un moment quand son voisin tenta de se défendre d’avoir quelque chose à raconter. « Oxford parle et quand il s’agit des RIOT, t’imagine pas combien ils regorgent d’informations. » L’université avait beau être gigantesque abritant ainsi des coins plus ou moins reculés, les murs avaient de grandes oreilles attentives. Tout se savait et surtout tout se répétait. Petit avantage supplémentaire : il avait un frère et une sœur cadets qui foulaient les mêmes couloirs que lui. « Me prends pas pour une buse, tu sais toujours que je finis par tout apprendre. » Clyde avait un pouvoir de persuasion, sinon un pouvoir arbitraire qui suffisait de convaincre les autres de parler. Dès qu’Eliakim se débarrassa de sa nicotine, Clyde attrapa avec empressement la bière qu’il lui tendait avant de l’ouvrir. Il allait s’enfiler une gorgée salvatrice après lui avoir répondu : « Putain t’imagines même pas. Il faut croire qu’ils aiment bien rencontrer la justice pendant les fêtes de fin d’année. » Effectivement c’était une période rude et déjà il attendait impatiemment le printemps où une période de creux s’installerait. L’hymne faisait déjà écho dans toute la patinoire et le cœur de Clyde se mit à battre à l’unisson. « J’attendais seulement ton signal de départ, j’ai la dalle. » Il se frotta les mains à l’idée de déguster de la viande bien grasse mais le destin avait décidé de les affamer un peu plus. En effet, les talons si caractéristiques de Miss Fleming retentirent jusqu’à eux. Etait-ce un mirage ? Margaret Fleming dans une arène de hockey, on aura tout vu. Clyde assista à la scène qui suivit, tout aussi perplexe. Eliakim venait de recevoir deux roses rouges accompagnées de mots très évocateurs. A la remarque cinglante de la femme, il se mordit la lèvre pour réprimer un rire moqueur. Dès que les talons perçants s’éloignèrent, Clyde bouscula son ami de son épaule. « T’es un tombeur dis donc ! Je crois que Margaret est jalouse. » Il rit enfin. « Non non garde-les je sais que tu y tiens tellement. C’est les trophées de tes exploits. Par contre... » Il se pencha par-dessus Eliakim pour saisir son hot-dog dans le sac. Il mordit dedans à pleines dents, manquant de faire tomber de la sauce sur les genoux de son ami. « Chuis désolé mais un coup d’envoi sans hot-dog c’est pas possible. » Se défendit-il, la bouche pleine. A ce moment, le sifflet strident  du début de match sonna. « Alors c’est qui les expéditrices de ces magnifiques fleurs ? »
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MessageSujet: Re: Un ami, des bières, de quoi passer une bonne soirée. Clyde&Eliakim   Un ami, des bières, de quoi passer une bonne soirée. Clyde&Eliakim EmptySam 10 Jan - 23:13

Clyde & Eliakim

« Un ami, des bières, de quoi passer une bonne soirée »

Il avait rencontré Clyde sur les bancs de l'école, ne pensant jamais découvrir une amitié comme celle là au sein du Riot Club. Dans ce club, il n'était pas rare de rencontrer des gens imbus d'eux même et plus attirés par l'argent qu'autre chose. Eliakim c'était tourné vers Clyde sans trop y croire, pour découvrir un ami fidèle, tel un frère et un confident. Il l'adorait, pire encore on les avait surnommé les jumeaux très vite. Partout où l'un allait, l'autre suivait. Impossible d'avance l'un sans l'autre, on les pensait lier par un lien invisible et inexplicable. On les pensait frère jumeaux, tant leur ressemblance jeune était frappante. Et depuis ils ne c'étaient jamais quittés, passant le plus clair de leur temps ensemble et partageant tout où presque tout du moins. Sauf les femmes, enfin sans quand ils étaient jeunes mais cela était classé secret défense.

« Me prends pas pour une buse, tu sais toujours que je finis par tout apprendre. » Et dieu que cela pouvait être vrai ! Seulement deux choses avaient échappés au professeur d’Économie, la relation entre Alice et Eliakim et le passé homosexuel d'Eli. Enfin son histoire avec Samuel qu'il gardait pour lui, caché comme un bien précieux qu'on crains de montrer à des yeux trop curieux. Clyde après avoir pris une gorgée de bière répondit à son ami qu'il avait du travail, trop car ses clients ont tendances à titiller la justice pendant les fêtes. Eli' sourit, il ne connait pas ça. Son domaine scientifique reste toujours en alerte même pendant des fêtes, il n'y a pas de place pour le repos et la recherche ne s'arrête jamais. Enfin si, pour ce soir il a laissé sa thèse de côtés pour s'accorder un moment avec son meilleur ami.

C'est rare, surtout en ce moment. Il va rendre un projet et et surtout le présenter à New York dans quelques semaines, il doit être parfait. Autant dire qu'entre Oxford et son appartement pour travailler, il s'accorde peur de sorties. Sauf les fois où il explose, sort en boite et ramène quelqu'un. Chose qui est rare depuis quelques temps. Alors qu'il prit la poche contenant de quoi nourrir les deux hommes affamés, Miss Fleming fit son entrée pour donner deux roses à Eliakim qui les prit avec un sourire gêné. Il prit la remarqué de la jeune femme en haussa les épaules et en donnant un léger coup de coude dans les côtes de son ami qui se retenait de rire.

Il ne fit même pas attention à Clyde qui lui signala que Margaret devait être jalouse. En même temps, parfois, elle se montrait si désagréable que même le professeur de biologie ne voulait pas lui offrir de roses. Avec un sourire il vit Clyde se jeter sur la poche, attraper un hot dog bien gras et délicieux pour mordre dedans. Eliakim en fit de même quelques secondes après son ami. Après avoir rangé les roses prêt de sa bière. « Chuis désolé mais un coup d’envoi sans hot-dog c’est pas possible. » Il manqua de pouffer alors qu'une énorme goutte de moutarde coulait du sandwich. En même temps Clyde arborait une jolie moustache de sauce et Eli, avec un sourire lui tendit une serviette.

« Tu n'imagines pas comme notre réputation en prendrait un coup là ! » Dit il en faisant allusion à la sauce qui dégouline de leur sandwich. Un sifflement retentit dans le stade, accompagné de hurlement de joie des spectateur. Ils sont aux meilleures places et n'ont même pas besoin de se lever pour tout voir. Pendant quelques secondes Eliakim regarde le match, captivé par les échanges. Le sport, c'est une chose qu'il pratique malheureusement peu par manque de temps. Lorsqu'il le peut il sort courir où nager mais c'est rare qu'il puisse s'accorder une séance de musculation, de hockey ou même du base ball. Un sport venu d'Amerique qu'il adore pratiquer avec la division d'Oxford.

Parfois on peut le voir courir, faire quelques échauffements et pompes avec le club de l'université. Il n'est pas rare que le professeur se joigne avec ces jeunes athlètes, partageant quelques heures pour se maintenir en forme. Son corps grand et finement sculpté il le doit à ses années d'études où il partait faire du sport tout les jours, sans arrêt, sans relâche. De la course, de la natation, du football et même du free-fight toutes les semaines sans se lasser. Cela lui manque oui, c'est certain. Mais un jour il pourra ralentir le travail pour entretenir son corps mais pas maintenant. En ce moment c'est son cerveau qu'il fait rajeunir à grand coup d'étude scientifique. « Alors c’est qui les expéditrices de ces magnifiques fleurs ? » Eliakim tourne la tête vers Clyde avant de prendre une gorgée de bière pour faire passer le tout.

Il hausse les épaules et regarde les fleurs un instant. « Une doit être d'Alice Kensington et l'autre... » Il s'arrête et se tourne vers Clyde. « Ha oui c'est ça que je devais te dire ! » Avec un sourire il le laisse mariner plusieurs secondes. Il termine son sandwich et prend encore un peu de bière. Dans le sachet encore deux sandwichs et deux barquettes de frites chaudes attendent d'être dégusté par les deux hommes. « Ça fait... Quelques temps maintenant que je suis dans une relation... Charnelle avec Lady Kensington. »Il vaut mieux éviter d'avouer qu'il est entrain de tomber amoureux d'elle. Il regarde son ami et sourit, attend de voir sa réaction. Il sait qu'il balance ça entre deux bouchées mais il ne sait pas vraiment comment le dire. Et puis entre les deux hommes il n'existe aucun jugement, et il sait ou du moins il pense se douter que Clyde prendra ça à la rigolade sans lui faire de leçon de morale.

Et puis il aime Alice. Contre toute attente et contrairement à ce qu'on pourrait penser il est tombé amoureux et sous le charme de la jeune héritière Kensington. Mais ça il ne va pas l'avouer tout de suite. Entre temps il regarde la seconde rose et doit avouer qu'il ne sait pas de qui elle vient, sans doute une élève où un élève comme ça. Ancien conquête ? Peut-être.

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MessageSujet: Re: Un ami, des bières, de quoi passer une bonne soirée. Clyde&Eliakim   Un ami, des bières, de quoi passer une bonne soirée. Clyde&Eliakim EmptyLun 19 Jan - 22:39


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Le coup d’envoi avait signalé le début du match ainsi que le début des hostilités. Façon de parler alors que Clyde n’avait qu’une hâte, c’était de déblatérer sur les âmes d’Oxford. Peut-être pas de façon aussi mijaurée – à la manière des anglaises indiscrètes – mais ils avaient la critique facile. En quelque sorte, ils oubliaient qu’ils étaient passés de l’autre côté du miroir en restant proches des rumeurs de couloir et des histoires rocambolesques qui faisaient les gros titres de l’université. Ainsi Wellington oubliait que la trentaine avait déjà passé son tour et que la quarantaine attendait sagement. Les folies de la jeunesse n’avaient plus lieu d’être et auraient dû être effacées au profit de la sagesse et de la maturité. Cependant Eliakim comme Clyde savaient que ça n’appartenait pas à leurs fortes personnalités. Ils n’avaient jamais été raisonnables ou dociles. Ils avaient toujours eu besoin de contester les règles, l’autorité et maintenant qu’ils la représentaient, il se faisait un plaisir d’autant plus malsain de perturber l’ordre. Leur réputation s’était construite durant leurs études et prospèrerait tant qu’ils enseigneraient dans ces lieux. C’était à eux de graver les mémoires. Et si cette image d’eux, les miettes au coin de la bouche et les doigts gras, devait faire partie de leur pérennité, ainsi soit-il. Clyde savourait goulûment son hot-dog tandis que sa vue elle se délectait du match. Un tel derby était immanquable et déjà les moindres actions des joueurs étaient commentées par des encouragements hurlés et des applaudissements survoltés. L’ainé Wellington ne s’inquiétait pas qu’ils ne s’échangent pas une parole durant plusieurs minutes. L’un comme l’autre était captivé, partageant spirituellement leur âme de sportif. Alors qu’Eliakim avait toujours varié les plaisirs sportifs, Clyde n’avait trouvé qu’une seule et véritable passion. Le hockey c’était toute sa vie. Il ne se passait pas une journée sans qu’il ne se renseigne sur l’actualité, qu’il ne guette les moindres annonces officielles, les rares scandales qui entachaient le sport. Il était convaincu au fond de lui que si toutefois la pression familiale d’un père presque ministre et d’une mère illustre médecin n’avait pas existé, il se serait lancé dans une carrière professionnelle. Rien ne servait de ressasser des hypothèses. Clyde avait besoin de faits.

En parlant de fait... Lors d’un moment de creux dans le match serré que se livraient les deux équipes de hockey, Clyde en profita pour cuisiner son meilleur ami à propos des roses qu’il venait de recevoir. Il avait cherché un moyen d’amener le sujet sur le tapis et pour le coup, Miss Fleming s’était montrée très utile. Comme d’habitude, Eliakim ne tournait pas autour du pot. Tant mieux, ils n’étaient pas là pour se ménager l’un l’autre. A l’évocation du nom d’Alice, le professeur haussa tout d’abord un sourcil. Il la connaissait très bien et pour cause, elle était dans son cours. La POSH par excellence : la fourberie, la connivence et le pouvoir tout ça joliment enrobé avec de la séduction. Pourtant Clyde avait décelé en elle une faiblesse qu’elle aurait très certainement préféré garder enfouie. Depuis, il s’attelait à faire d’elle ce qu’elle était vraiment et il ne fut pas étonné d’apprendre qu’elle avait attiré l’œil de son jumeau maléfique. Ou bien l’inverse tout aussi probable. Heureusement, il n’eut pas besoin de poser plus de questions puisqu’il surenchérit aussitôt. Il fit durer le suspens durant lequel Clyde s’empressa d’engloutir la fin de son sandwich à sa suite afin de pouvoir hériter de sa barquette de frites. Au moment où Clyde piqua une frite pour la porter à sa bouche, Eliakim lâcha la bombe. Il aurait du ne pas être surpris puisque la rumeur courait déjà – ce torchon d’Oxymoron y était pour quelque chose – mais il croyait encore en l’innocence désormais révolue de son voisin. Clyde poussa un hurlement typiquement masculin qui fut noyé dans l’acclamation du public alors que l’attaquant effectuait une action importante. Frappant son épaule d’un petit coup de poing, il clama : « Je le savais. » Il rit une nouvelle fois avant d’ajouter : « T’en rates pas une. Y aurait la fille d’un duc de la famille royale que tu trouverais le moyen de lui mettre le grappin dessus. Tu es un génie. » Il s’offrit une bouchée tout en continuant. « N’empêche, t’as pas choisi la plus facile. T’as pas peur qu’elle s’entiche de toi ? » Clyde n’imaginait pas un instant que ce puisse être Eliakim le piégé dans l’histoire. Ils étaient des hommes forts qui gardaient toujours le contrôle sur leur vie. Du moins c’était l’illusion que les deux compères se donnaient depuis des décennies. Clyde suivit le regard de son ami jusqu’à la seconde rose et il ne put réprimer un autre rictus, moqueur cette fois : « Du coup je pense que la jalousie a rougi les pétales de celle-ci. Tu vas semer le chaos si ça s’apprend. Sans parler du conseil d’administration... » Oui Eliakim risquait la radiation de l’université. Ni plus ni moins. Si Oxford n’avait pu être épargné des histoires interdites et des situations embarrassantes, Oxford s’était toujours débrouillé pour les faire taire.
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MessageSujet: Re: Un ami, des bières, de quoi passer une bonne soirée. Clyde&Eliakim   Un ami, des bières, de quoi passer une bonne soirée. Clyde&Eliakim EmptyJeu 29 Jan - 0:10

Clyde & Eliakim

« Un ami, des bières, de quoi passer une bonne soirée »

Il se sentait incroyablement bien et serein. Rare sont les personnes sur terre pouvant se vanter de rendre Eliakim aussi paisible avec lui même. Alice évidemment, Rae son amie de toujours mais aussi sa mère depuis quelques temps. Clyde avait le don d'apporter la paix à chaque fois qu'il voyait Eliakim. Pourtant ce n'était pas de tout repos de suivre les deux jumeaux maudits, rare étaient ceux qui avait survécus à leur nuit de beuveries et de fête. Pourtant Eli' savait que Clyde ne le jugerait jamais, il savait également qu'il était le seul à accrocher un sourire si franc et faire naître un rictus amusé sur la bouche du beau brun. Des nouveaux paris avaient été lancé au sein d'Oxford. Celui qui arriverait à faire sourire le professeur d’économie et les mises étaient montés très haut. Eliakim bien évidemment avait parié un beau pactole dans ce jeu stupide car il était sur de le remporter. Bien évidemment il partagerait la mise avec le principal concerné. Où ils finiraient au resto à se raconter leur vieille anecdote comme deux vieux de la vielle.

Justement en parlant de non jugement et donc de secret, il venait de lui avouer la nature de sa relation avec Alice Kensington. Il se doutait que son ami savait qui était la jeune fille alors il ne prit pas la temps de lui décrire le caractère ni même le physique de la gracieuse demoiselle. Il fut frappé à l'épaule par son ami, plein d'une fierté typiquement masculine qu'ils partageaient actuellement tous les deux. « T’en rates pas une. Y aurait la fille d’un duc de la famille royale que tu trouverais le moyen de lui mettre le grappin dessus. Tu es un génie. » Eliakim sourit à son meilleur ami et lui fit une sorte de révérence ridicule, totalement hors sujet mais qui avait le don d'attirer l'attention des gens autour d'eux. Les autres spectateurs devaient se demander qui était ces deux hommes passant leur temps à parler sans regarder le match. Mais ils n'en avaient que faire. Clyde prit une autre frite, Eliakim en fit de même avant de prendre une gorgée de bière. « N’empêche, t’as pas choisi la plus facile. T’as pas peur qu’elle s’entiche de toi ? » Il allait justement en venir à ce sujet alors que son ami vait sans doute lut dans ses pensées. Il reposa sa bière tout en ajoutant, un sourire sur le visage et un peu fier. « C'est déjà fait ! » Il mentait un peu, il ne savait pas si Alice était aussi addict à son professeur que lui avec elle. Elle adorait le corps de son homme, c'était déjà un bon début.

Pourtant il en voulait pas jouer avec Alice comme il l'aurait fait avec d'autre. Enfin si il ne tenait pas à elle il l'aurait jeté depuis longtemps,justement pour éviter qu'elle s'attache. Il ne voulait pas faire souffrir inutilement et trouvait ça horrible. Il ouvrit la bouche alors Clyde parlait une nouvelle fois. Il l'écouta sans rien dire, les yeux plongé sur un point invisible présent, apparemment, sur le maillot d'un des joueurs. « Du coup je pense que la jalousie a rougi les pétales de celle-ci. Tu vas semer le chaos si ça s’apprend. Sans parler du conseil d’administration... » Eliakim haussa les épaules, signe qu'il s'en moquait royalement. Ce n'était pas de la prétention car il savait que son poste attirait la jalousie et qu'il n'était pas rare que le directeur reçoive une nouvelle candidature pour la place de professeur de biochimie. Seulement il avait tendance à bien faire son travail et surtout, ses élèves l'adoraient. C'était risqué mais pas impossible de virer un professeur comme Eliakim. Il n'en jouait pas, seulement Alice il ne l'avait pas prévu. « Je ne pensais pas que cela durerait si longtemps ni même que ça deviendrait sérieux... Enfin... Je me suis attaché à elle, trop peut-être. » Un silence sourd accompagna sa phrase, il ajouta quelques mots pour que tout cela soit clair. « Je l'aime. Bien malgré moi je suis tombé amoureux d'Alice. »

Par chance un point marqué par leur équipe adorée fit hurler la foule, masquant un instant la gêne d'Eliakim. Il n'avait, du plus loin que remontaient ses souvenirs, jamais avoué ce genre de chose à Clyde. Il était déjà tombé amoureux une première fois mais l'avait caché. Avouer ses sentiments envers Alice était comme une libération. Clyde ne le jugerait pas enfin il l'espérait, mais c'était si rare que deux hommes fiers et libres comme eux tombent sous le charme d'une femme. Ils étaient plutôt du genre à papillonner sans se poser et si par malheur une femme arrivait à dompter le fauve, il ne l'avouerait jamais publiquement. Eliakim venait de briser les codes, pourtant il s'en fichait et terminait sa barquette de frites avec un appétit soudain. « Oui je sais, je suis dans une embrouille monstre ! » Avec un sourire il donna un coup de coude à son ami, on aurait dit de loin deux adolescents à peine sorti des cours.

« Et toi alors les amours ? Toujours libre comme le vent ? Le boulot ? Raconte ça fait un moment ! » Ils ne se voyaient pas autant qu'ils l'auraient voulu, ils ne sortaient pas autant de fois que leur amitié en aurait eu besoin. Mais leur retrouvaille étaient si bien que Eliakim ne les auraient échangés contre rien au monde. Pendant quelques secondes il admira le match et lacha, un sourire sur les lèvres, s'attendant à se faire incendier. « Je sais que tu finances régulièrement les Blues, l'une des équipes d'Oxford. Alors j'ai décidé de faire la même chose mais avec les Canadians afin de te faire hurler.» Un rictus parfaitement digne des têtes à claque s'afficha sur le visage du professeur de biochimie alors qu'il tournait la tête vers son ami.

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MessageSujet: Re: Un ami, des bières, de quoi passer une bonne soirée. Clyde&Eliakim   Un ami, des bières, de quoi passer une bonne soirée. Clyde&Eliakim EmptyDim 8 Fév - 18:15


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En plus d’avoir séduit la reine des abeilles d’Oxford, celle que tout le monde voulait toucher sans jamais parvenir à s’approcher, Eliakim surenchérit en lui confiant que celle-ci lui avait déjà succombé. Si Clyde n’avait jamais douté du charme de son meilleur ami ni de ses talents de persuasion, il n’avait pas pensé qu’Alice puisse tomber dans le panneau aussi facilement. Les prétendants s’accumulaient au balcon, la souveraine les choisissant ou les chassant d’un geste de la main. Elle ne s’offrait certainement pas à n’importe qui – toutes les générations avaient vu défiler le même type de femme à la tête des POSH : indépendante, provocatrice, inaccessible et terriblement confiante. Comment pouvait-elle tomber dans le scénario finalement banal de la relation élève-professeur ? N’avait-elle pas le goût du défi difficile et de la réussite incertaine ? « J’espère alors qu’elle t’a fait ramer sinon elle est moins forte que je ne l’aurais pensé. » Il n’avait pas encore les détails à propos du déroulement de cette relation mais il se doutait que, désormais qu’il était au courant, Eliakim saurait lui lâcher de temps en temps des anecdotes croustillantes d’un duo qui allait s’avérer explosif. L’un comme l’autre avec des égos fragiles, Alice bien plus susceptible au regard des gens qu’elle n’en avait l’air. Nul doute que tôt ou tard ils finiraient par se disputer pour mieux se réconcilier ensuite. L’ainé Wellington ignorait s’il devait donner sa bénédiction – après tout son jumeau de cœur était adulte et n’avait besoin d’aucune permission pour aller quérir son bonheur là où bon lui semblait. S’il était toujours satisfait qu’il façonne son avenir de ses propres mains, il y avait quelque chose dans cette relation qui le laissait perplexe. Il avait l’impression de manquer d’éléments, d’être incertain quand à la pérennité d’un tel couple. Néanmoins il garda ses doutes pour lui-même, préférant se concentrer sur la seconde âme perdue qui avait trouvé bon de lui envoyer une rose à son tour. Eliakim allait susciter les frustrations, Alice les jalousies destructrices. Et il n’y avait rien de plus dangereux qu’une femme indignée. Clyde fronça les sourcils en écoutant son meilleur ami tenter de lui avouer quelque chose de difficile. Difficile pour des hommes comme eux qui ont toujours été auto-suffisants et indépendant de toute attache entravant. « Merde alors. » Souffla-t-il tandis que toute l’assemblée se redressait de liesse en célébration d’un point marqué par leur équipe favorite. Il se laissa distraire un instant, fixant l’écran géant qui rediffusait ce but manqué. Le poing levé dans un geste de victoire, ses yeux bleus trainèrent encore quelques minutes sur le terrain de glace avant qu’Eliakim ne conclue cette révélation d’un coup de coude et d’un appétit retrouvé. « Tu crois pas si bien dire, mec. Bonne chance. » Après quelques rires, il plongea de nouveau la tête dans ses frites désormais tièdes mais qui n’atteignait pas la gloutonnerie des deux compères.

Bien évidemment, Eliakim ne comptait pas les abandonner dans le silence. Il y avait toujours des événements imprévus dans leur quotidien et l’ami s’empressa de s’enquérir auprès de Clyde qui haussa les épaules d’un air désinvolte. Il avait toujours été le plus introverti, le plus secret. Si les émotions n’avaient jamais fait peur à un Wellington tumultueux et impulsif, dès qu’il s’agissait de parler de quelque chose d’important, il était capable de se refermer telle une huitre. « Libre comme l’air. Je vogue au gré du vent, m’abreuvant ça et là des quelques demoiselles en détresse. » Un sourire en coin, il jeta un coup d’œil à Eliakim qui comprendrait qu’il ne comptait toujours pas sur la stabilité. De plus, il avait toujours été dix fois plus difficile que son voisin. Il s’enfonça dans son siège, buvant un peu de sa bière. « Tu m’as pas dit que Rae était revenue. Si j’avais su il y a quelques années qu’elle deviendrait aussi pulpeuse, j’aurais fait autre chose que la détester nuit et jour crois-moi. »  Ajouta-t-il d’une voix machiste. Rae était sans doute le meilleur moyen de détourner son attention. Puis ça n’était pas si faux... « Je crois que ma plus fidèle maitresse restent les chiffres. C’est triste hein ? Les chiffres et une bonne partie de hockey. » Il désigna d’un geste de la tête les deux équipes en train de s’affronter à coups de cross et il accueillit sa nouvelle avec un faible coup de poing dans l’épaule. « Ah ouais ? Tu la joues comme ça ? Sache que les Blues étaient très en forme à leur dernier entrainement. J’ai hâte que le grand lobby d’Oxford se joue d’ici la nouvelle année, histoire qu’on vous mette la pâtée une fois de plus. » Sur son visage se lisait un air de défi, à la fois prétentieux et comique. « Et puis s’appeler les Canadians alors qu’on est en Angleterre, ça reste pour moi un blasphème. »
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MessageSujet: Re: Un ami, des bières, de quoi passer une bonne soirée. Clyde&Eliakim   Un ami, des bières, de quoi passer une bonne soirée. Clyde&Eliakim EmptyLun 9 Fév - 23:10

Clyde & Eliakim

« Un ami, des bières, de quoi passer une bonne soirée »

Il savait d'avance qu'il allait s'attirer la jalousie des autres hommes, seulement car il avait réussi à avoir la jeune femme que tous les beaux jeunes hommes voulaient. Mieux encore elle c'était refusée  à Heathcliff Blackbird, héritier et oiseau noir reconnu. Ce beau jeune homme avait toutes les filles à ses pieds et aucune n'avait le courage ni même l'audace de lui refuser. Sauf Alice, elle avait osé cela et depuis, il régnait entre les deux jeunes gens une amitié franche même si il n'avait pas eu Alice dans son lit. Pour cela Eliakim sentit une fierté sourde briller dans son esprit. Elle était sienne, uniquement à lui et elle n'avait eu que lui. C'était une victoire, aucun autre jeune homme ne pouvait se vanter d'avoir profité du corps d'Alice car c'était faux. Il avait été son premier et il serait son dernier, car c'était ainsi que les choses allaient se faire entre eux. Même si pour l'instant ce n'était pas officiel, il savait que les prétendants d'Alice allaient hurler en apprenant qu'elle sortait avec un prof, et depuis tant d'années qui plus est ! « J’espère alors qu’elle t’a fait ramer sinon elle est moins forte que je ne l’aurais pensé. » Il sourit en entendant cela, baissa légèrement les yeux comme prit en faute. « Tu sais... Bon écoute ça fait 6 ans qu'on se connaît et qu'on est ensemble. Je veux dire... On l'a pas dit car c'était que du sexe entre nous, c'est un peu plus sérieux depuis quelques semaines... » Il ne voulait pas vexer ni blesser son ami.

Il l'avait seulement gardé pour lui car il était obligé. Plusieurs fois il aurait voulu lui dire surtout au début quand il avait senti des sentiments amoureux naître, mais il n'avait pas pu. La crainte de perdre Alice, pire encore que tout cela se sache. Il avait été obligé de se taire et espérait secrètement que Clyde ne lui en voudrait pas. Il ne lui avait jamais rien caché, c'était une première. Eliakim avoua ses sentiments et le seul mot qui franchit les lèvres de son ami fut un juron. Signe premier qu'il était étonné, chose qui fit rire Eliakim alors que leur équipe marquait un point magnifique sil ils en jugeaient par les hurlements autour d'eux. Se laissant emporter par la joie ambiante, ils se levèrent d'un bond, hurlèrent avec les autres spectateurs et prirent une seconde pour regarder le point marqué retransmis sur les écrans géants. Ils replongèrent dans leurs frites après quelques rires et plusieurs paroles échangés. Oui, Eliakim se savait dans une embrouille qu'il ne pouvait plus contrôler mais après tout il agissait ainsi depuis ses 15 ans. Il n'avait toujours connu que ça niveau sentimental. Rien n'avait jamais été simple quand il voulait se poser avec quelqu'un, ce n'était pas maintenant que ça allait commencer.

« Libre comme l’air. Je vogue au gré du vent, m’abreuvant ça et là des quelques demoiselles en détresse. » Lui répondit son ami alors que Eliakim lui demandait si il avait trouvé quelqu'un. La réponse n'étonna même pas le scientifique, c'était chose courante chez Clyde. Il ne cherchait pas à se poser et son physique avantageux lui donnait le loisir de butiner d'une femme à l'autre, sans se prendre la tête. C'était un jeu entre eux à l'époque, avoir le plus de conquête. Il prit une gorgée de bière alors que son ami ajoutait, une lueur typiquement dominante au fond des yeux.  « Tu m’as pas dit que Rae était revenue. Si j’avais su il y a quelques années qu’elle deviendrait aussi pulpeuse, j’aurais fait autre chose que la détester nuit et jour crois-moi. » Eliakim avala de travers et s'étouffa une seconde avec sa bière, toussant et riant en même temps. Il n'allait pas se vexer d'entendre parler ainsi de son amie, même si il l'adorait plus que quiconque sur terre. « Je ne savais pas que son retour t'intéressait autant. Et en effet elle est sublime. Tu n'aurais pas du lui refuser tes bras... » Ajouta le scientifique avec un sourire entendu. Il aurait trouvé amusant que ses deux meilleurs amis soient ensembles. Bizarre, mais amusant étant donné leur caractère respectif. « Je crois que ma plus fidèle maitresse restent les chiffres. C’est triste hein ? Les chiffres et une bonne partie de hockey. » Ajouta le brun en désignant de la tête les deux équipes. Eliakim regarda le match plusieurs minutes, se laissant emporter car un point était proche d'être marqué. Mais manque de bol la défense fit son travail et la tentative tomba à l'eau.

Eliakim lui avoua qu'il venait d'entrer en tant que précepteur de l'équipe adverse de Clyde. Ce dernier le tapa sur l'épaule et lui parla, un air de défis clair et net sur le visage. Ils se retrouvaient comme avant, quand le seul passe temps était de faire des paris plus idiots les uns que les autres. « Ah ouais ? Tu la joues comme ça ? Sache que les Blues étaient très en forme à leur dernier entraînement. J’ai hâte que le grand lobby d’Oxford se joue d’ici la nouvelle année, histoire qu’on vous mette la pâtée une fois de plus. » Un rire sonore et clair explosa entre les lèvres d'Eliakim. Légèrement moqueur mais aussi, prenant la dernière phrase de son ami comme une forme de pari. « Et puis s’appeler les Canadians alors qu’on est en Angleterre, ça reste pour moi un blasphème. » Avant de parler le blond prit la dernière gorgée de sa bière avant que la canette vide n'aille rejoindre les emballages de leur hot-dogs. « Tu n'imagines pas comme les Canadians peuvent être bons et motivés. Vous allez pas vous en relever de la raclée que vous allez prendre ! » Ils ne prêtaient que peu d'attention au match devant eux, se livrant une bataille ici même, dans les gradins. « En même temps s’appeler les Blues... C'est pas plus recherché que les Canadians tu trouves pas ? » Il allait se faire taper dans quelques secondes alors, avec un rire il se prépara mentalement à éviter les attaques de son meilleur ami. Surtout si il s'en prenait à son équipe favorite.

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MessageSujet: Re: Un ami, des bières, de quoi passer une bonne soirée. Clyde&Eliakim   Un ami, des bières, de quoi passer une bonne soirée. Clyde&Eliakim EmptyLun 16 Fév - 17:35


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Eliakim avait-il avalé une pilule de vérité ? Plus rien ne semblait arrêter son meilleur ami dans ses confessions toutes plus étonnantes les unes que les autres. Il enchainait les révélations, les aveux, comme s’il ne supportait plus de lui mentir. Les deux avaient beau tout se dire, ils préservaient tout de même un jardin secret qui n’était violé qu’en cas d’extrême besoin. Clyde n’avait pas à forcer son ami à parler ; lorsqu’il l’estimerait nécessaire il saurait bien où le trouver. Et ce jour particulier à l’arène de hockey apparaissait comme la meilleure occasion. D’abord Alice, puis leur fréquentation dissimulée. Les sentiments qu’ils se portaient l’un l’autre – là où il ne l’avait pas attendu – et finalement la durée de leur relation qui dépassait tout entendement. Il eut envie de s’exclamer à voix haute « Six ans ?! » mais il n’avait rien dit pour ne pas risquer d’éveiller les soupçons. Voir un professeur en dehors des grilles de l’université relevait déjà des événements qui attisaient la curiosité mais alors deux professeurs qui copinaient ensemble devant un match allaient certainement faire trainer des oreilles peu discrètes. Wellington ignorait sa véritable position face à tout ça, lui qui n’avait rien à dire sinon à soutenir son meilleur ami dans toutes les situations. Néanmoins, il fallait avouer qu’Eliakim cherchait les ennuis. Ca faisait six années que ça durait ? Six années qu’ils se tournaient autour alors qu’Alice n’était encore qu’une élève de secondaire et lui un étudiant diplômé d’une prestigieuse université ? Il remerciait le ciel qu’ils n’aient pas été démasqués plus tôt, il n’osait imaginer le scandale. Eliakim se souciait peu des opinions à son sujet mais nul doute qu’une telle affaire engendrerait des dommages collatéraux auxquels ni lui ni elle n’aurait pu songer. Clyde se tut, choisissant d’y repenser lorsqu’il aurait du recul par rapport à cette nouvelle. Qu’Eliakim l’interroge à son tour était peut-être même plus rassurant même si le tour du sujet était rapidement fait. Comme à son habitude, il ne lui offrit que peu de détails à propos de sa vie privée. Son récent échec lui restait toujours en travers de la gorge et il n’allait absolument pas évoquer cette frustration face à un copain parfois trop moqueur. Il savait que son égo ne s’en remettrait pas. Plutôt, il dévia la conversation sur le retour d’une fille de leur passé : Rae. En toute franchise, elle occupait pas mal ses pensées depuis qu’elle s’était assise à sa table au Zappi’s. Peut-être que la vieillesse ne lui réussissait pas, peut-être qu’il n’était plus aussi bon au jeu des railleries enfantines désormais. Il répondit au sourire évocateur de son voisin en haussant un sourcil, dubitatif : « Vraiment ? C’est une vieille histoire, il n’a jamais été question des bras de l’autre contrairement à ce que j’aurais pu faire. » Il lâcha un rire viril, fier de sa plaisanterie masculine. Lorsqu’un seul prénom obsédait son esprit, comment pouvait-il réfléchir à la façon d’en apprivoiser un autre ?

Clyde put enfin se relaxer, la fin de ses frites en main, quand ils parlèrent de nouveau de la principale raison qui les avait menés ici : le hockey. C’était un chapitre sur lequel il était à la fois intarissable et incollable. Au courant des dernières actualités, il n’était jamais pris au dépourvu au moins. Et le sentiment de maitrise était bien celui qu’il chérissait le plus au monde. Il entra dans le jeu d’Eliakim et sauta sur l’opportunité de dénigrer les grands adversaires ancestraux des Blues : les Canadians. Tous deux savaient que la rivalité n’était que de la taquinerie entre eux mais il tenait à défendre plus que jamais son équipe favorite. Eclatant de rire à chaque surenchérissement de son compère, il ripostait aussitôt : « J’attends de voir ça mec, en attendant c’est nous qui dominons le classement. » Il fit un signe de la tête en direction de la patinoire où les Blues menaient le score une fois de plus. Les Canadians ne jouaient pas aujourd’hui mais ils étaient les prochains concurrents du calendrier. A peine Eliakim s’attaqua au nom symbolique de l’équipe d’Oxford que Clyde lui décocha un faible coup de poing dans l’épaule tout en s’écriant : « Me cherche pas, traitre ! » Un énorme buzz sonore retentit, signe que l’équipe venait de marquer un nouveau point. Clyde se releva de son siège et hurla à l’unisson avec le public. Sur son visage, se lisait la passion, la sérénité. Bref c’était parfait. Applaudissant de ses deux mains, il tourna la tête vers son meilleur ami : « Tu vois. Imbattables. Puis je connais toutes tes tactiques de fourbe, il suffit que je leur en touche deux mots au prochain entrainement. » Il lui adressa un clin d’œil avant d’achever sa canette qui rejoignit bientôt celle vide de son ami. « Ca me fait plaisir que tu sois là. » C’était peut-être bête à dire mais exceptionnel venant de la part de Clyde qui était une tombe. Il lui jeta un coup d’œil avec son sourire fraternel avant d’applaudir à nouveau la victoire imminente des Blues.
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MessageSujet: Re: Un ami, des bières, de quoi passer une bonne soirée. Clyde&Eliakim   Un ami, des bières, de quoi passer une bonne soirée. Clyde&Eliakim EmptyMar 17 Fév - 23:46

Clyde & Eliakim

« Un ami, des bières, de quoi passer une bonne soirée »

Il ne se livrait pas souvent, quasiment jamais il fallait le dire tout simplement car ce n'était pas dans son tempérament. Et puis il n'avait pas eu d'épaule sur qui se reposer avant longtemps, Rae et Clyde, ses deux meilleurs amis étaient une bénédiction dont il remerciait le ciel jour après jour. Il avait déjà eu des amis oui c'était certain, mais aucun en qui il puisse placer sa confiance et ses secrets les plus précieux. Il avouait tout à Clyde comme il l'avait fait à Rae, car ils devaient tout savoir et qu'il n'en pouvait plus de garder cette relation pour lui. Elle allait le tuer, le bouffer petit à petit et le faire exploser. Six ans qu'il menait une double vie sans l'avouer à ses amis, six années c'était si long et cela lui semblait être hier qu'il avait vu la belle dans un petit café intime, qu'elle était entrée dans l'établissement et qu'il avait croisé son regard. Six ans, autant de nuits ensemble, de journées cachés derrière les murs d'un appartement sans oser le dire autour d'eux. Le jugement et la peur pour l'un comme pour l'autre. Elle risquait sa réputation, le jugement de son père et par dessus tout son nom. Lui risquait sa place et rien d'autre, car c'était ce qu'il considérait être le plus important hors Alice.

Il craignait d'avoir vexé son ami même si entre eux c'était une chose qui n'avait jamais existé. Il lui avait caché depuis six ans cette relation et il aurait été logique que Clyde le prenne mal, et pourtant pas du tout. Il se trompait et s'émerveillait encore de voir à quel point leur amitié pouvait être exemplaire. Ils changèrent de sujet bien vite, étant intéressé par d'autres discutions. La phase de confession passée, ils échangèrent quelques mots sur Rae, une de leur collègue et amie d'Eliakim. « Vraiment ? C’est une vieille histoire, il n’a jamais été question des bras de l’autre contrairement à ce que j’aurais pu faire. » Il partit dans le même rire que son ami, soulagé de voir que même si il lui avait caché des choses, par nécessité et non par méchanceté, il n'existait aucune barrière entre eux. Le sport reprit bien vite le dessus sur l'esprit des deux hommes et l'ambiance devait plus légère, moins portée sur les révélations et plus sur le jeux. Quelques minutes ils restèrent plongés dans le match, regardant avec une passion évidente les deux équipes s'affronter. Celle d'Eliakim, les CANADIANS ne jouaient pas aujourd'hui mais ils allaient affronter les Blues au prochain match, c'était certain étant donné que l'équipe favorite de Clyde menait, et de loin, cet échange.

« J’attends de voir ça mec, en attendant c’est nous qui dominons le classement. » Eliakim fronça les sourcils en regardant le score affiché sur l'immense tableau noir. « De trois points par rapport aux Canadians, ça ne durera pas ! » Il était sur de lui, parfois, pas toujours ! Au pire il perdait et il devrait une bonne soirée pizza à son ami et si il gagnait... Et bien ce serait une super occasion pour faire râler son frère de cœur. Eliakim, fourbe comme un pur serpentard s'attaqua au nom de l'équipe favorite de son ami et en contre-partie, un faible coup de main vint buter sur son épaule. Ils partirent d'un rire franc, s'attirant les regards noirs de quelques spectateurs autour d'eux. Ils n'avait jamais de problème lorsqu'il sortait avec Clyde, leur structure imposante empêchait les hommes de venir trop les chercher ! Leur équipe venait de marquer un point et les deux hommes, poussé par le public explosèrent sous la joue. Il bondirent sur leur pied, les mains en l'air et applaudissant à l'idée d'une victoire future. « Tu vois. Imbattables. Puis je connais toutes tes tactiques de fourbe, il suffit que je leur en touche deux mots au prochain entrainement. » Il se tourna vers Clyde, le sourire aux lèvres. « Je te fais si peur que ça ? Sache que je ne suis pas le seul à choisir et de ce fait, il n'y aura pas mes tactiques sur le terrain ! »

Clyde acheva sa canette alors que le temps de la pause s’annonçait dans un sifflement sonore, raisonnant dans toute la patinoire. « Ca me fait plaisir que tu sois là. » Le professeur de biochimie adressa un sourire heureux, touché même à son ami. « Moi aussi, ça me fait plaisir d'être avec toi ce soir ! » Il ne s'attendait pas à entendre cela de la bouche du professeur d'économie, car il n'est pas du genre à laisser parler ses sentiments ainsi. « Bon je veux pas briser l'ambiance, mais un autre verre ça te dirait pendant la pause ? Et puis... J'ai encore faim... » Il est un véritable ventre sur pattes, mais le jogging qu'il c'est imposé lui à ouvert l’appétit et puis après tant de révélation, il voudrait s'offrir un beau dessert. Eliakim se lève et dans un geste fluide s'étire légèrement. « Un bon beignet avec un café, ça te branche ? »

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MessageSujet: Re: Un ami, des bières, de quoi passer une bonne soirée. Clyde&Eliakim   Un ami, des bières, de quoi passer une bonne soirée. Clyde&Eliakim EmptyJeu 12 Mar - 18:41


here we are, don't turn away now
eliakim & clyde

Trois points restaient les trois points de la première place. Clyde avait toujours été très compétitif et d’autant plus lorsque la réputation de son équipe préférée était en jeu. Les Canadians faisaient autant partie de l’histoire d’Oxford que les Blues et ils continuaient de faire honneur à leur nom à coups de petites victoires régulières sur les Blues et surtout d’une motivation à toute épreuve. Il ne détestait pas fondamentalement les éternels rivaux de l’équipe à l’étendard bleue mais il admirait la puissance du jeu des Blues ainsi que leur stratégie parfois mêlée à l’instinct du sportif. A son image, ils excellaient entre les tactiques finement étudiées et les coups de sang inattendus qui donnaient des coups de crosse absolument spectaculaires. Clyde aimait ce jeu agressif mais toujours respectueux. L’esprit d’équipe, le triomphe collectif et surtout être bon perdant, c’était des sensations uniques à ce sport sur la glace auquel il se dévouait entièrement. Il allait reprendre l’entrainement, c’était sûr et certain. Les boutades de son voisin n’attaquaient pas sa certitude : il saurait le contrer. Eliakim était peut-être un homme très perspicace et suffisamment rusé lorsque la situation l’exigeait mais le professeur d’économie aimait par-dessus tout avoir le dernier mot.  Il lui adressa un regard du style ‘on verra bien qui rira le dernier’ avant de passer à autre chose. De telles joutes verbales pouvaient s’éterniser des heures durant mais le match allait bientôt se terminer lui sans qu’ils n’aient pu se régaler jusqu’aux derniers instants. Plus les minutes défilaient sur l’écran, plus sa personnalité s’ouvrait peu à peu, son caractère d’acier s’envolait pour laisser place à un homme entièrement bien dans sa peau aux côtés d’une des personnes qui comptaient le plus pour lui. Peut-être ne lui avait-il jamais dit, très certainement même et Clyde trouva que l’occasion était trop bonne pour enfin essayer de mettre des mots sur des émotions qui le tiraillaient sans cesse. Son meilleur ami saurait immédiatement comprendre que ça n’était pas une phrase très usuelle. Il saurait accepter que ces mots franchissent difficilement le pas de sa bouche, bien trop coincés dans sa gorge. Aussi bien le professeur de biochimie était spontané et expressif, à la manière du yin et du yang, son double amical était sur la retenue. Ainsi ce dernier avait su apprécier les choses à leur juste valeur, se contentant parfois d’un sourire en coin là où il aurait pu obtenir des phrases bien plus éloquentes. A sa réponse, il haussa les épaules, pour ne pas montrer trop d’enthousiasme – il finirait par rester coincé ainsi avec trop de tranquillité en lui – puis il se frotta les mains suite à sa proposition. « Maintenant que je suis certain qu’on éclate l’autre équipe, avec plaisir ! » Il emboita le pas à Eliakim afin de se dégager des tribunes. « Tu vas finir par m’engraisser, Elia, j’ai une ligne à garder moi ! » S’exclama-t-il tout en salivant déjà à l’idée d’un bon café chaud et d’un beignet sucré. Ils se frayèrent un chemin parmi les autres badauds qui n’existaient déjà plus. D’une poigne turbulente mais amicale, Clyde entoura son bras autour de la nuque de son jumeau maléfique. Du hockey, de la nourriture à volonté, des confidences et une amitié indéfectible. Que demander de plus ?
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