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 (end)(Très Hot) Chez Alice/ Le meilleur moyen de résister a la tentation est d'y céder. -18

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Eliakim A. Crowlley




Eliakim A. Crowlley
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MessageSujet: (end)(Très Hot) Chez Alice/ Le meilleur moyen de résister a la tentation est d'y céder. -18   (end)(Très Hot) Chez Alice/ Le meilleur moyen de résister a la tentation est d'y céder. -18 EmptyMar 27 Jan - 1:53

Alice & Eliakim

« Le meilleur moyen de résister a la tentation est d'y céder.»

Kiss dans les oreilles, I was made for loving you. l'un des titres les plus connus de ce groupe mythique. Il court sans prêter attention au monde qui l'entoure. Parfois il frôle une jeune femme, s'excuse d'un petit sourire et reprend sa route. Il accélère sa course pour traverser une route avant que le feu ne passe au rouge. Ses poumons le brûlent, l'air frais assèche sa gorge et lui donne soif pourtant il ne s'arrête pas et poursuit. Heureusement il n'a pas froid, ses gants noirs et un bon blouson font l'affaire quand on fait un jogging malgré la neige et l'hiver déjà bien installé. En tournant par une rue il croise le regard complice d'un autre homme d'une cinquantaine d'années, qui court également. Dans la poche de son survêtement son portable vibre alors enfin il s'arrête et attrape le petit carré électronique. Son père, encore et toujours. Avec un soupir il raccroche et met son paternel sur messagerie, tout simplement car il ne veut pas lui parler. Manque d'envie, mais aussi car en ce moment il lui tape sur le système, plus qu'avant, un miracle !

Avec un soupir il regarde autour de lui, il est loin de son appartement et pourtant très proche de celui d'Alice. Avec espoir il pense à aller la voir, seulement il est en sueur, essoufflé et il ne sait même pas si elle voudra le voir. Pendant une seconde il joue avec son portable et puis se laisser tenter. Il reprend sa course mais avant d'arriver chez Alice, il s'arrête au premier restaurant Japonnais qu'il croise pour commander un assortiment de sushis et autres spécialités japonaise. Il prend aussi deux soupes Ramen au bœuf et une bouteille de saké, la meilleur qu'ils vendent. Il doit avouer qu'il s'invite un peu, mais après tout la dernière fois qu'elle est venue chez lui avec une bouteille ils ont mal terminé la soirée, alors il pense un instant à se rattraper comme il se doit. Et il se doute que Alice aime les sushis, simplement car elle aime tout ce qui est à la mode. Au pire, il lui cuisinera quelque chose. Avec un sourire il règle ses achats après avoir ajouté deux bouteilles de limonade à la cerise. Une spécialité qu'il adore et qui devrait plaire à son... Ancienne amante.

Il ne veut pas penser à ça, pourtant il sait d'avance qui va se retrouver -il l'espère- face à Alice et que son désir sera plus violent que à New York. En marchant il ouvre sa veste car il doit avouer que sa course folle lui aura donnée chaud. Enfin il arrive chez Alice, sonne à l'interphone et lui signale que c'est lui et qu'elle peut ouvrir. Bientôt l'immense porte s'ouvre et enfin il peut entrer dans le hall d'entrée, monter les quelques escaliers pour se retrouver face à la porte de son amour. Il donne quelques coups bref et attend une seconde qu'elle lui ouvre. Le risque est qu'elle ne soit pas seul, il n'a pas pensé à ça et maintenant il se trouve ridicule. Elle est peut-être avec des amis, sa famille. Où elle risque de ne même pas avoir envie de le voir. Il aura agit sans réfléchir encore une fois, en fermant les yeux il soupire alors que la porte se déverrouille et que Alice lui ouvre, rayonnante comme toujours. « Ahem... J'espère que je ne te dérange pas... J'aurais pensé qu'on pourrait... » Sans trouver ses mots il lève ses deux mains, l'une tenant le paquet contenant la nourriture, l'autre les deux bouteilles de limonade et la bouteille de saké. Bien il est parfaitement idiot à ce moment même, on dirait un enfant qu'on vient de surprendre en pleine séance de triche sur la copie du voisin.

Il remarque la chienne d'Alice, Oklahoma assisse aux pieds de sa maîtresse, regardant Eliakim en remuant la queue. « C'était peut-être une mauvaise idée... Puis j'arrive de mon jogging je sent la transpiration, c'est pas très glamour... Tu vas bien ? » Il parle vite, un peu gêné, cela doit se voir et Alice doit quelque peu s'en amuser. Pourtant il pose son regard sur elle et lui offre un sourire heureux, simplement car elle est là devant lui et qu'il la trouve belle comme le jour. Elle lui a manquée, c'est un fait. Son cœur explose d'amour en croisant son beau regard bleu, ainsi il ne peut plus lâcher les yeux de Lady Kensington. Même si il a des chances de ne pas rester avec elle ce soir, l'avoir vu pendant quelques minutes lui aura fait un plaisir immense.

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Dernière édition par Eliakim A. Crowlley le Mer 28 Jan - 2:43, édité 1 fois
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Alice Kensington-Crowlley




Alice Kensington-Crowlley
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le meilleur moyen de résister à la tentation est d'y céder
Eliakim & Alice
Alice avait eut une longue journée. Outre le fait qu'elle était allée en cours - ce qui était une chose normale - elle avait aussi eut une réunion avec le POSH club pour préparer les festivités de la St. Valentin qui approchait à grand pas. Suite à cela elle s'était rendu au QG de l'Aloysius Society pour rendre compte des fonds et des retours médiatiques des dernières fêtes organisés à l'occasion des fêtes de fin d'année. Enfin, elle avait eut une heure d'entrainement avec l'équipe d'équitation de l'Université. Elle ne rentra chez elle lorsque huit heures sonnaient déjà. Elle se délesta de ses vêtements sur le chemin de la douche alors que sa chienne lui faisait la fête, heureuse de voir revenir sa maitresse après une si longue absence. « Accorde moi cinq minutes Ockla, je te nourrirais après... » Elle entra sous l'eau chaude et resta immobile pendant un long moment. Elle adorait ce moment-là de la journée. Elle se retrouvait seule dans sa salle de bain et elle pouvait jouir d'une douche brûlante sur son corps. Enfin... Presque chaude, car elle vit la porte s'ouvrir et laisser son chaton entrer dans la pièce. Chester sauta dans le lavabo et commença à faire sa toilette à l'instar de sa maitresse. Alice leva les yeux au ciel devant les habitudes pour le moins étrange de cet animal. Et c'était sans compter sur Oklahoma qui entra dans la pièce pour tenter d'attraper les goutes d'eau à travers la vitre transparente de la douche. Alice se savonna, heureuse d'être entourée de ces bestioles adorables. Elle prit soin de ses cheveux, rasa les quelques poils qu'elle avait et qui pouvait encore dépasser. Elle adorait prendre soin d'elle mais elle n'en avait pas toujours le temps, comme en ce moment. Et autant dire que depuis qu'elle ne couchait plus avec Eliakim il y avait un léger laisser-aller de ce côté là.
Elle soupira alors que le souvenir de l'odeur et du courage d'Eliakim lui revint. Elle gardait un souvenir attendrie de leur soire New-Yorkaise. Depuis leurs retours ils s'étaient peu vus. Quelques café pris ici et là, quelques échanges par sms et par téléphone mais rien de plus. Alice était attristée par cette soudaine distance, mais il était aussi plus simple de faire connaissance et ne pas simplement lui sauter dessus lorsqu'on ne le voyait qu'en des lieux publics. Elle aimait cet espèce d'amitié naissante qu'il y avait entre eux. Mais quand elle s'endormait le soir elle ne rêvait qu'aux bras et au sexe d'Eliakim, elle l'avouait sans honte. Il avait été son seul amant, et quel amant délicieux il était ! Elle ne pouvait pas le nier, elle l'aimait encore. Sans doute n'avait-elle jamais cessé de l'aimer, quand bien même il avait été violent et cruel avec elle. Elle avait sa part de responsabilité et il lui semblait qu'ils prenaient un nouveau départ bien plus prometteur. Elle ne savait pas où les choses allaient les mener, mais elle avait hâte de le savoir. Elle sourit, sentant le feu prendre ses reins alors qu'elle ne faisait que penser à Eliakim, et sortie de la douche avant d'être réellement frustrée. Elle mit son peignoir blanc où on pouvait lire les initiales A.K brodée au fil d'or. Un cadeau de son père pour Noël. Elle sortie de la salle de bain ainsi vêtue et alla nourrir sa chienne qui commençait réellement à s'exciter.
Elle remplie la gamelle de son berger allemand en se demandant ce qu'elle-même pourrait bien manger le soir-même. Elle n'avait plus rien à cuisiner dans son frigo et nota de demander à sa femme de ménage d'aller lui faire quelques courses dés qu'elle le pourra. Alice devait manger autrement ce soir. Elle prit son téléphone et commença à chercher le numéro du Japonnais près de chez elle lorque quelqu'un sonna à son interrupteur. Elle entendit la voix - semblait-il - d'Eliakim, mais pensa se tromper alors qu'elle ouvrit la porte. Elle porta son portable à son oreille prête à commander de quoi dîner Japonais lorsqu'Il apparut sur le bas de sa porte. « Ahem... J'espère que je ne te dérange pas... J'aurais pensé qu'on pourrait... »  Elle sourit. Elle raccrocha au nez de son interlocuteur et se permit de déshabiller Eliakim du regard. Il était en tenue de sport, encore en sueur et chaud - elle pouvait le voir par son teint rouge. Sans doute était-il allée faire son jogging nocturne. La chienne d'Alice l'accueillit en jappant, remuant la queue, prête à lui sauter dessus au moment où il sera dans l'appartement. Eliakim quant à lui montra ses deux sacs à Alice qui se réjouit de le voir avec de quoi manger. Mais elle ne le laissera pas s'en sortir comme cela. Il venait chez elle comme cela sans prévenir ? Le fourbe. « C'était peut-être une mauvaise idée... Puis j'arrive de mon jogging je sent la transpiration, c'est pas très glamour... Tu vas bien ? »  Il parlait vite, semblant quelque peu perturbée, ne sachant trop où se mettre. Alice se mit à rire de son hésitation. Ce n'était pas méchant, elle était heureuse de le voir, mais il était incroyablement mignon à ce moment là. « Tu ne peux rentrer que si tu as pris Japonnais, je meurs de faim. »  Dit-elle avec une voix pseudo-sévère. Elle s'empara du premier paquet et le renifla, laissant échapper un gémissement de plaisir en reconnaissant l'odeur de cette cuisine particulière qu'elle aimait. « Tu as de la chance. Je t'en pries entre. » Elle s'écarta de la porte, laissant son ancien amant entrer et se faire sauter dessus par une chienne sur-excitée... Alice pendant ce temps-là alla à la cuisine pour sortir les plats du sac en plastique et les garder au chaud sur son chauffe-plat en attendant qu'ils se préparent à manger. Elle prit le second sac où se trouvait du saké et des soda aux fruits rouges et sourit à Eliakim. « Je te propose d'aller te prendre une douche avant de manger ? Tu sais où se trouve la salle de bain, je vais voir si je n'ai pas quelques affaires à te prêter. Oliver a dû oublier quelques fringues ici. » Dit-elle en lui signifiant que la salle de bain était toute à lui.
Alors qu'il s'y rendait elle alla dans sa chambre d'ami et ouvrit le grand placard pour découvrir toutes les affaires que ses divers invités avaient laissé à mesure du temps. Iseult avait presque la moitié de sa garde-robe ici, tout comme la moitié de celle d'Alice était chez elle. Oliver avait laissé quelques pantalon, ainsi que des t-shirts. Il n'avait pas la même corpulence qu'Eliakim mais Alice ne doutait pas que son jogging Marshall pouvait aller à Eliakim étant donné qu'il lui était trop long. Alors la jeune femme prit ce vêtement ainsi que... un boxer qu'Eliakim lui-même avait laissé chez lui du temps où ils couchaient ensemble. Elle l'avait gardé, l'avait fait laver et l'avait soigneusement plier avec le reste. Elle prépara soigneusement ces quelques affaires et entendit l'eau de la douche couler... Alors une envie soudaine la prit. Elle était fatiguée et n'avait aucune envie de se battre avec elle-même et ses envies, alors elle se rendit promptement à la salle de bain. Elle y déposa le jogging ainsi que le boxer, se délesta de son peignoir et ouvrit la porte de la douche. Lorsqu'Eliakim se tourna vers elle elle ne lui laissa pas le temps de parler. « Shhh... Ne dis rien je t'en pries. » Dit-elle en lui posant le doigt sur les lèvres. Elle remplaça cependant bien vite son doigt par sa propre bouche, lui volant un baiser enflammé.
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Eliakim A. Crowlley




Eliakim A. Crowlley
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MessageSujet: Re: (end)(Très Hot) Chez Alice/ Le meilleur moyen de résister a la tentation est d'y céder. -18   (end)(Très Hot) Chez Alice/ Le meilleur moyen de résister a la tentation est d'y céder. -18 EmptyMer 28 Jan - 2:45

Alice & Eliakim

« Le meilleur moyen de résister a la tentation est d'y céder.»

Il devait avouer qu'il ne s'attendait pas à la voir en peignoir, alors qu'elle se trouvait devant lui, un magnifique sourire sur les lèvres. Il la détailla avec envie, le seul vêtement blanc qu'elle portait avait le don de faire ressortir sa peau claire ainsi que la blondeur de ses cheveux. Il scella ses yeux aux siens et lui fit un sourire heureux, presque trop enchanté d'ailleurs. Pourtant son regard glissa sur le visage d'Alice comme une plume sur l'eau calme. Il admira ses pommettes hautes, son cou gracieux et le port de tête digne des plus grandes reines de ce monde. Mais aussi plus bas, à la naissance de ses seins. Là où une goutte d'eau échappée de ses cheveux, fila lentement sur sa peau jusqu'à disparaître sous l'unique vêtement de son amour. Il prit une seconde pour se mordre la lèvre, se faire mal afin de calmer le violent frisson dévastant sa nuque et ses hanches. Par chance Alice prit la parole pour lui signaler que si il avait prit Japonnais alors il pourrait entrer. Avec un sourire il lui tendit un paquet dont elle s'empara avant de le renifler à plein poumon.

Un instant il trouva un véritable air de famille entre le chien et sa patronne, mais il ne fit aucun commentaire. Il ne fit pas attention au gémissement de pur extase qu'elle venait de pousser en sentant la nourriture, plus par besoin qu'autre chose. Ce genre de son avait tendance à lui rappeler leurs nuits ensemble, et ce n'était pas bon pour sa santé mentale. Elle se poussa pour qu'il entre, chose qu'il fit avec plaisir alors que la magnifique chienne d'Alice lui sautait déjà au cou. Heureuse de le voir, le mot est faible. Eliakim joue un instant avec elle, la secoue dans tous les sens et lui lance même le jouet qu'elle lui apporte en remuant la queue comme une furie. « J'aurais du t'apporter Summer pour jouer. » Enfin il prit le chemin de la cuisine après avoir tendu l'oreille. Alice était seule, personne avec elle, même pas Oliver. Ils pourraient passer la soirée ensemble et cette idée le mit dans une bonne humeur instantanée. Il devait avouer que leur relation amicale était une chance. Après sa colère plus que violente il aurait pu la perdre.

Alice, et c'était logique, aurait pu fuir pour ne jamais revoir Eliakim. Refusant à tout jamais un autre contact avec son ancien amant. Il n'avait ps pu se maîtriser ce soir là et encore aujourd'hui, il ne pouvait mettre un mot ni une explication sur ses gestes. Il aurait été violent oui, mais ce n'était même pas dirigé contre elle. Seulement l'idée qu'elle puisse céder au père d'Eliakim... Cela le rendait fou. Il était si facile pour son père d'avoir toutes les femmes qu'il désirait, et de faire d'Alice qu'une conquête de plus. Alors la haine l'avait emportée et il lui avait fait peur. Quelques semaines c'étaient écoulés avant qu'ils ne se revoient pour ne plus vraiment se lâcher comme deux amis. Sauf ces derniers temps où ils n'avaient pu échanger que quelques messages, appels où cafés avec de la chance. Chose amusante, ils avaient prit leur relation totalement à l'envers. Ils avaient couchés ensemble avant de se connaître, c'était adorés sans même avoir été amis. Mais il ne regrettait pas ce qu'ils avaient vécus avec son ancienne amante et espérait qu'au fond, cela pouvait recommencer. Alors il attendait, patiemment, pour lui prouver qu'il pouvait être adulte lui aussi.

« Je te propose d'aller te prendre une douche avant de manger ? Tu sais où se trouve la salle de bain, je vais voir si je n'ai pas quelques affaires à te prêter. Oliver a dû oublier quelques fringues ici. » Il fut arraché de ses pensées par la douce voix de la propriétaire des lieux, alors que lui même caressait quelque chose de mou et poilu. Le chat, Chester, petite teigne pensa le blond alors que le félin lui mordillait la main. « Merci, je ne refuse pas ta proposition avec la course que je viens de faire. » Il posa sur le comptoir son portable, MP3, paquet de cigarettes et même ses clés. Préférant se débarrasser de tout ça maintenant. « Tu peux fouiller... » Lui dit-il en souriant, faisant allusion à son portable où elle n'aurait besoin d'aucun code pour accéder à ses messages. En riant légèrement il se retourna pour aller jusqu'à la salle de bain mais avant d'entrer dans la pièce, il pencha sa tête en arrière afin de croiser le regard de la belle blonde. « Et Bébé dans le répertoire n'est autre que Rae, tu sais je t'en ai déjà parlé. Il n'y a rien entre elle et moi. » Il entra dans la salle de bain avant de se faire incendier comme jamais. Se doutant que si elle le pouvait, elle lui aurait balancée le bol de soupe Ramen sans attendre.

Avec hâte il ôta ses vêtements et se glissa sous le jet de la douche. L'eau brûlante lui arracha un soupir de bonheur alors qu'il prenait le temps d'étirer chacun de ses muscles endoloris par sa course et le froid. Sa vraiment regarder il attrapa la première bouteille de savon et se savonna de la tête au pied, cheveux avec. Pourquoi se prendre la tête, tant que ça lave c'est le plus important. Il venait à peine de se rincer alors qu'il sentit qu'on ouvrait la porte de la douche. Il sursauta légèrement, surpris, avant de se tourner vers Alice. Il allait dire un mot, mais elle l’empêcha en posant son doigt sur les lèvres brûlantes de son ancien amant. Et futur si il en jugeait par le corps nue d'Alice. Elle le supplia de se taire, chose qu'il fit avant de l'embrasser passionnément. C'est à ce moment là que toutes les barrières mentales du professeur tombèrent dans l'oublie. Un homme fort l'aurait repoussé, seulement parce qu'ils devaient être ami avant de recoucher ensemble. Mais alors qu'elle se pressait, fragile contre lui il ne put se résoudre a laisser passer une occasion de l'avoir sous ses mains.

Alors avec tendresse mais fermement il la plaqua contre le mur froid de la douche. Il dévorait sa bouche, jouant avec sa langue, gouttant ses lèvres qui lui avaient tant manqués. Il se perdait dans un trop plein de sensation et d'envie. Combien de fois avait-il rêvé à cela ? Leur retrouvailles torride. Tout le temps, toutes les nuits. Il devait avouer que depuis la dernière fois où ils avaient fait l'amour il n'avait touché personne. C'était idiot il pouvait enfin courir les amant(e)s d'une nuit et pourtant il n'en était rien. Un véritable moine, autant dire que Alice allait le rendre fou à ce moment précis. « Tu es belle, tu es si désirable... » lui murmura le blond alors qu'il lâchait ses lèvres pour dévorer son cou de baisers. L'odeur chocolatée de sa peau lui donna envie de la mordre, chose qu'il fit doucement pour ne pas la blesser. Il l'admira une seconde et sa beauté le frappa de plein fouet, il l'aimait tant que cela en devenait douloureux. Il ne fit même pas attention à l'eau trop chaude qui s'écoulait sur leur corps. Eliakim descendit plus bas et, atteignant ses seins il grava cette poitrine de rêve dans son esprit. Il devait avouer que son corps magnifique avait hanté ses rêves érotiques depuis plusieurs semaines. Il c'était senti comme un adolescent vivant ses premiers émois.

Avec un sourire il aspira un de ses tétons entre ses lèvres pleines, jouant avec le petit bout de chair alors que son autre main malaxait doucement son jumeau. Il ne se fit pas prier après plusieurs minutes, pour changer et s'occuper de son autre sein qui n'attendait que ça. Plus encore il vint quémander un bisou, encore un autre, jouant avec ses lèvres pour la rendre folle. En d'autre temps il aurait fait traîner les choses, il aurait attendu qu'elle le supplie de la toucher. Mais il avait trop envie de la voir prendre du plaisir, cela datait tellement la dernière fois. Il n'arriverait pas à être patient. Alors enfin, traçant un dernier chemin avec ses lèvres entre sa bouche et jusqu'à son bas ventre il s'agenouilla devant elle. Il ne c'était jamais mis dans cette position devant Alice. Par fierté ? Peut-être pas, il ne savait pas. En une fraction de seconde il enregistra au fin fond de son esprit l'image d'Alice appuyée contre le mur, haletante, pure gravure de luxure. Digne descendante de la Déesse Aphrodite. Sans se faire prier d'avantage il posa ses deux mains sur les fesses musclées de son amour avant de diriger sa bouche vers son intimité qui n'attendait que lui. Son regard hurlait à Alice son amour, mais il ne savait pas si elle pourrait le voir.

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Alice Kensington-Crowlley




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MessageSujet: Re: (end)(Très Hot) Chez Alice/ Le meilleur moyen de résister a la tentation est d'y céder. -18   (end)(Très Hot) Chez Alice/ Le meilleur moyen de résister a la tentation est d'y céder. -18 EmptyMer 28 Jan - 22:10

le meilleur moyen de résister à la tentation est d'y céder
Eliakim & Alice
« J'aurai dû t'apporter Summer pour jouer. » Eliakim entra dans son apparemment comme s'il fut chez lui, et Alice se mit à sourire et à imaginer un avenir qu'elle n'avait jamais envisager jusqu'à présent. Elle s'imaginait rentrer des cours, ou d'un possible emploi, arrivant chez eux les bras pleins de quelques courses qu'elle aurait fait afin de lui cuisiner un plat ou deux. Car oui, en ce temps-là Alice aurait eut l'envie et le temps d'apprendre à cuisiner un minimum pour faire plaisir à son homme. Alors, Eliakim rentrerait de son jogging, en sueur et beau comme un dieu et lui aurait ramener une bouteille de vin qu'il aurait acheter au coin de la rue avant de rentrer. Ils auraient mangé un bon repas avant de profiter d'une soirée tous les deux à faire l'amour sur leur canapé. Elle sourit, en imaginant même la possibilité qu'ils aient un enfant ou deux. Secouant la tête elle se trouva stupide. Jamais Alice Kensington n'avait pris le temps d'être romantique. Depuis qu'elle était enfant lorsqu'elle imaginait sa vie, elle se voyait parcourant le monde entier pour faire une chose excitante : être célèbre, être riche, être convoitait par les meilleurs partis de ce monde. Elle se voyait être une bloggeuse ou une simple femme d'affaire ayant des parts dans les grandes associations caritatives. Elle se voyait aller en Afrique pour poser la première pierre d'un puit qui fournirait de l'eau à tout un village. Elle se voyait inviter à toutes les grandes réceptions du monde pour participer aux changements dans le monde : économique, sociale et même écologique peut être. Elle voulait voir le monde changer et évoluer, et dans cet avenir qu'elle s'était fantasmé aussi étant que cela puisse paraître il y avait eut peu de place pour son désire personnel. Elle ne s'était que rarement imaginée mariée, et encore moins avec des enfants. Elle ne savait même pas si elle voulait des enfants. Elle savait qu'elle était la prunelle des yeux de son père et que sans doute sans elle il n'aurait jamais été aussi loin dans sa carrière, mais elle n'était pas sûre de vouloir faire subir l'absence à un enfant. Encore moins à deux enfants. Elle ne voulait pas prendre le risque d'être détestée par sa progéniture. Ni de voir son corps détruit par une ou deux grossesses. Elle avait entendu des histoires horribles à ce sujet, mettant en scène des vergetures, des cicatrices, et des seins tombant. Elle ne voulait pas perdre sa seule arme contre le monde et les hommes qui le contrôlaient : sa beauté.
Alice n'avait jamais compté sur son intelligence pour aller loin dans la vie. Elle entendait partout depuis qu'elle était enfant combien elle était une jeune fille jolie. Les gens se laissaient facilement prendre dans ses filets lorsqu'elle leur souriait ou qu'elle mettait un décoleté un peu trop plongeant. Alors elle ne faisait que très peu d'effort à l'école depuis le lycée, et elle avait même arrêté de croire qu'elle pouvait être un géni en arrivant à Oxford. Elle était entourée d'élève particulièrement douée, et elle ne se sentait pas du tout à la hauteur intellectuellement parlant. Certes elle avait la moyenne, et restée une élève convenable, mais elle n'avait pas été dans le top trois des étudiants de sa classe depuis presque huit ans. Et elle ne le regrettait pas vraiment, cela dit ca ne l'aidait pas à se sentir à sa place dans des groupes de travail avec des tronches bien plus doués qu'elle. Elle évitait alors au maximum de se retrouver dans ce genre de situation. Entonnement, son demi-frère et sa meilleure amie étaient des petits génie, et bien souvent elle se demandait si elle était assez intéressante pour eux. Elle était douée dans un seul domaine : la manipulation. Et elle excellait tant et bien que même si tout le monde la savait manipulatrice peu de personne se rendait compte qu'ils étaient manipulés. Là était la beauté de son art. « Merci, je ne refuse pas ta proposition avec la course que je viens de faire. » Alice sortit de ses pensés lorsqu'Eliakim accepta son idée d'aller prendre une douche. Eliakim nu dans sa salle de bain. Elle ferma les yeux une demi-seconde afin de contrôler son envie soudaine. Elle sourit, et regarda son amant entre les deux yeux pour ne pas être troublée plus avant par sa présence et par son corps de rêve. « Tu peux fouiller… » Pendant une seconde elle ne comprit pas ce qu'il disait. Fronçant les sourcils elle suivit la direction de son regard pour tomber sur son portable qu'il avait déposé sur le comptoir. Il n'était pas dans les habitudes d'Alice de fouiller directement dans le portable des gens. Sauf lorsqu'elle voulait quelque chose en particulier, mais elle ne voyait pas l'intérêt de le faire avec Eliakim… a moins que…
Avait-il des choses à lui cacher ? Ils n'étaient qu'amis, ce qui sous-entendait qu'il ne lui devait rien. Peut être avait-il quelqu'un d'autre, mais dans ce cas Alice était dans la situation confortable de maitresse plutôt dans celle de la femme trompée. Elle l'avait été durant six ans avec lui cependant. Ce qui ne l'avait pas empêchée de tomber amoureuse de ce professeur plus de séduisant. Elle n'avait pas pris la peine de le surveiller durant ces six ans, sans réellement comprendre pourquoi. Sans doute parce que quelque part elle avait assez naïve pour lui faire confiance, ou assez prétentieuse pour se persuader qu'il n'y avait rien de vraiment sérieux entre eux. Quoi qu'il en soit en apprenant qu'il avait eut des amants elle avait été choquée. Elle ne lui en avait rien dit, mais ses mots restés graver dans l'esprit de la jeune femme. Il avait eut des amants, et il ne lui avait pas caché. Ce qui avait poussé la jeune femme depuis à faire sa petite enquête. Eliakim n'ignorait pas combien la jeune femme était curieuse, mais de là à regarder directement ses sms, elle n'était pas si stupide. Avec les nouveaux smartphone il était possible de voir tout ce qui avait été touché et regardé dans un portable. Elle était plus subtile que cela. Elle avait des amis hauts placé dans les serveurs téléphoniques. Il n'était pas rare qu'elle téléphone pour avoir le relevé complet des activités de certaines personnes. Mais pour Eliakim elle avait été regardé moins loin : sur Instagram, sur Facebook, elle avait regardé qui étaient ses amis les plus proches et avait lancé des recherches sur eux : Clyde, Rae, Samuel… A présent ces trois personnes avaient leurs noms dans l'ordinateur personnels et caché d'Alice. Un ordinateur que beaucoup adoreraient posséder sans doute. Elle avait de quoi renverser des familles entière dans cette machine infernale. Il se trouvait dans un coffre dissimulé derrière un portrait dans son appartement. Elle ne le sortait que pour remplir ses dossiers. Sinon pour prendre ses cours elle avait un second appareil où on pouvait aussi trouver ses albums préférés et les photos de ses dernières vacances avec Iseult. « Et Bébé dans le répertoire n'est autre que Rae, tu sais je t'en ai déjà parlé. Il n'y a rien entre elle et moi. » « Rae Imogen Fitzpatrick, née à Cork. 29 ans. Chargée des financements des différentes universités, elle est aussi célibataire et à des revenus moyens, ce qui ne l'empêche pas d'être toujours somptueusement habillée. » Récita la jeune femme en regardant Eliakim dans les yeux avec un air de défis sur le visage. « J'ai fait mes propres recherches, je te remercie Chaton »  Dit-elle avec un pseudo air moqueur sur le visage. Elle s'amusait beaucoup à ce petit jeu, et pour le moment personne ne c'était encore plaint de sa capacité à tout savoir sur tout le monde. Elle partageait même quelques informations contre des services ou de l'argent de temps en temps. Elle était très dure en affaire, mais également très bonne négociatrice.
Eliakim entra dans la salle de bain tandis qu'Alice lui trouva de quoi se changer et s'habiller en sortant de sa douche. Alors une envie folle s'empara de la jeune femme. Elle ne pouvait pas expliquer ce désir, et n'en avait pas l'envie outre cela. Elle voulait simplement profiter de la volupté qui s'emparait de son être à ce moment même pour la rendre folle. Elle sentit ses cuisses devenir frêles et humides alors qu'elle entrait dans la même pièce que son ancien amant. L'odeur de savon et de sueur se mélangeaient dans l'air, l'un surpassant l'autre. Mais Alice avait soif du parfum de la peau d'Eliakim. Durant ces six ans il n'était pas rare qu'elle se mette contre lui pour humer son odeur pour s'endormir ou pour le simple plaisir de s'en approprier. Elle adorait son parfum d'homme, musclé et sucré à la fois. Elle en était folle. Comme de tout le reste en outre : son corps parfaitement dessiné, sa voix roc pendant l'amour, son sexe tendu et généreux. Elle en salivait d'avance, et se glissa sous la douche avec lui sans même lui demander son avis. Elle commença par l'embrasser doucement, mais bien vite elle sentit une décharge l'électriser, et la passion s'empara de leurs corps de démons. Ils s'embrassèrent avec acharnement, se mordant à la fois la langue et les lèvres à tour de rôle. Elle laissa échapper un râle de plaisir et d'impatience tandis qu'il glissait sur sa poitrine. Elle se laissa aller contre le mur froid de la douche et le changement de température lui arrachement un cris de surprise. Mais elle n'eut pas le temps de s'en plaindre que déjà son amant se mettait contre elle pour lui plaire de ses baisers et de sa langue. Elle tenait sa tête contre elle, l'incitant à être plus sauvage encore. Elle n'avait pas envie de douceur, elle avait le désire d'être posséder de toutes les manières que ce soit. « Tu es belle, tu es si désirable… » elle l'entendait à peine, son sang tapant dans ses tempes sous le goût de l'excitation de ses sentiments violents qui s'emparait d'elle. Pour toute réponse il eut droit à un baiser violent et inquisiteur alors qu'elle violait l'accés à sa bouche chaude et humide. L'eau coulait sur eux, mais il lui semblait qu'elle se changeait en vapeur instantanément tant la température de leurs corps en ébullition était élevée. Il se remit à jouer avec ses tétons et elle laissa sa tête aller en arrière. Elle ne pouvait pas croire que c'était en train d'arriver et pourtant elle allait se remettre à coucher avec Eliakim.
Il s'agenouilla devant elle, et elle réalisa soudainement que c'était la première fois qu'il se rabaissait ainsi devant elle. Pas que de le voir faire la gêner, bien au contraire elle en ressentait une excitation indescriptible – sans doute en partie car c'était la première fois – mais elle se rendit compte alors que quelque chose avait changé dans leur relation. Il ne s'agissait plus d'un mal qui sévissait entre eux et qui risquait de les submerger. Ils n'étaient plus en train de se détruire, mais ils se trouvaient à présent sur un pied d'égalité. Leur dispute quelques moins plus tôt revint dans un flash à Alice, alors qu'il avait voulu la dominer, alors qu'il avait voulu lui faire peur sans doute. Il n'était plus dans cette relation de dominant et de dominé. Il la voyait enfin comme son égal. Il l'aimait enfin comme elle désirait qu'on l'aime. Elle n'était pas une demoiselle en détresse, elle n'était pas une princesse naïve. Elle était une jeune femme qui avait grandit trop vite dans un monde fait d'apparence et d'argent et dont elle s'amusait beaucoup. Elle jouait selon des règles dangereuse, et elle était forte, libérée et indépendante. Mais elle aspirait à être aimer comme tout le monde. Elle voulait être aimée parce qu'elle était libre et indépendante, parce qu'elle avait ses opinions. Parce qu'elle pouvait être folle, douce, prétentieuse mais généreuse. Parce qu'elle n'était pas seulement méchante ou gentille. Parce qu'elle était Alice Kensington. Parce qu'elle était unique. Il posa sa bouche sur son sexe et elle oublia toute pensée cohérente, se laissant aller à la volupté de ce moment. Il était agenouillée devant elle pour son propre plaisir et elle l'en remerciait par des bruits de plaisir et des cris de jouissance. Elle voulait jouir sur sa langue, elle voulait qu'il la possède comme il ne l'avait encore jamais fait. Elle voulait sentir son sexe aller et venir en elle. Elle le voulait. « Maintenant… » murmura-t-elle alors qu'elle jouissait violemment une première fois sur la langue de son amant. Elle se laissa aller contre le mur et lui tendit la main pour le pousser à se relever, mais elle n'en avait pas assez. Elle prit son sexe dans sa main, et se réjouit de le trouver si dur, déjà près à la saisir. « Encore, prends moi… »  Elle écarta les cuisses et l'invita à venir s'emparer de son être. Elle était folle, une tigresse sur le point de se dévoiler complètement. « Sois violent… » Demanda-t-elle alors qu'il était déjà en elle, labourant son sexe comme un beau diable ils ne tardèrent pas à atteindre à la jouissance. Alors, ne leur laissant pas la temps de redescendre, la jeune femme tourna le dos à son compagnon pour lui présenter une nouvelle position qui – elle le savait – lui plaisir énormément. La prenant ainsi il pouvait prendre appuie sur ses hanches, admirer ses fesses, et la dominer comme le beau diable qu'il était.
Le sexe n'avait jamais été aussi prodigieux entre eux. Et avec une pointe de fierté et de joie, Alice pensa que c'était la première fois qu'ils faisaient véritablement l'amour.
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Alice & Eliakim

« Le meilleur moyen de résister a la tentation est d'y céder.»

Bien il devait l'avouer il c'était fait avoir alors que Alice lui sortait la biographie totale et complète de son amie Rae. Il savait bien que son ancienne amante avait le don de fouiller partout, tout le temps. Et il savait au fond qu'elle gardait un dossier où un ordinateur plein de pépites concernant les élèves et professeurs d'Oxford. Seulement il n'en était pas sur et ne pouvait pas se lancer la dedans sans en être sur. Il nota dans un coin de sa tête de chercher et surtout fouiller l'appartement de son amour un jour, après lui avoir fait l'amour et l'avoir épuisée. Lui faire l'amour... Cela datait tellement qu'il n'était même plus sur de se souvenir de la façon de faire. Enfin c'était une façon de parler... Quoi que. Contrairement aux autres personnes, le fait que Alice sache tout sur tout le monde le faisait sourire. Il trouvait ça adorable et avait l'impression que c'était pour se protéger, afin de n'être jamais surprise de rien. Il se doutait qu'elle avait également un dossier bien complet sur lui, elle devait en connaître un rayon si elle notait tout à chaque fois. Mais ceci n'était pas son problème, après tout il aurait juste à lui demander si il voulait des renseignements sur quelqu'un. Chose qui, au fond, était plutôt une bonne chose. Le commentaire d'Alice sur les tenues somptueuses de Rae malgré son salaire moyen le fit sourire. Son amie avait du gout, c'était indiscutable. Et il s'amusait de la voir habillé avec tant de classe. Son amie, malgré sa réputation de folle furieuse -Réputation qu'elle c'était trouvée seule, au passage- était une femme magnifique et parfaitement à sa place dans les grands de ce monde qu'elle ne supportait pas. Car oui en effet, Rae ne supportait pas grand monde. Sauf Eliakim, mon cœur comme elle se plaisait à l’appeler. Pourtant il chassa bien vite Rae de son esprit alors que Alice entrait dans la douche sans un bruit.

Ils s'embrassèrent, c'était évident alors qu'ils n'avaient pas goutés aux lèvres de l'autre depuis des semaines. Leur corps se collèrent l'un à l'autre comme un noyé s'accroche à l'unique bout de bois afin de ne pas couler. Ils se touchaient, se palpaient, se mordillaient même afin de blesser l'autre. Quand on doute de la réalité, seul la douleur vous donne l'impression d'être vivant et de vivre cet instant. Eliakim trop heureux de ressentir tant d'émotion ne put que gémir en sentant les dents d'Alice s'enfoncer dans sa lèvre fragile. A cause du froid et de la morsure sa lèvre se mit à saigner. Très doucement Alice l'embrassa comme pour se faire pardonner, récoltant son sang sur sa langue et les scellant dans un pacte que nul mortel ne pouvait briser. Il la regarda, l'admira plutôt comme un objet précieux qu'on ose toucher de peur de le briser. Il la voyait si parfaite, si belle qu'un instant son souffle resta bloqué dans sa gorge. Il suffoqua et retrouva l'air chaud à cause de l'eau brulante, alors qu'elle l'embrassait encore.

Enfin il se laissa glisser sur le corps parfait de son amour pour la cajoler comme elle ne méritait. Sans gène, absolument aucune il s'agenouilla devant elle. Alors qu'il posait sa bouche sur le sexe humide d'Alice elle l'attrapa par les cheveux afin de maintenir sa tête. Ce geste, pourtant courant chez les couples et surtout entre eux, l'excita d’avantage. Aucune femme ni même homme sur terre pouvait se vanter de le rendre fou comme cela. Pas depuis des années du moins. Alors, avide d'elle il laissa sa langue glisser sur la petite feinte ouverte pour la bouche experte d'Eliakim. Il récolta le fruit de son excitation et n'en fut que plus amoureux encore. Pendant plusieurs minutes il mit tout son cœur à l’œuvre, se nourrissant de ses gémissants et savourant l'effet qu'il pouvait avoir sur elle. Un hurlement plus fort que l'autre raisonna dans la pièce alors qu'elle venait sur la langue habile de son homme. Pas peur fier de lui il remonta jusqu'à son visage sans lâcher la main qu'elle venait de lui tendre. En l'embrassant elle prit son sexe en main, chose qui fit gémir Eli' sans qu'il ne puisse se retenir. Il la voulait c'était un fait, si fort et si violemment que cela en devenait douloureux.

En le suppliant elle écarta les cuisses dans un geste incroyablement sensuel et pervers. Un sourire en coin naquit sur les lèvres d'Eliakim alors qu'il l'attrapait par les hanches, la soulevant légère comme une plume. Enfin il plaqua les cuisses de son amante contre ses propres hanches avant d'entrer en elle. Ils ne firent qu'un, dans ce monde perdu au milieu d'une salle de bain digne de hammam. Elle gémit, il murmura son prénom tout contre sa peau. Il semblait la tenir mais en réalité c'était lui qui se retenait de ne pas s'évanouir en s'accrochant à elle. Son cœur autrefois calme marqua un arrêt alors que la chaleur d'Alice se propageait dans le corps de son amant qui perdit la tête. Pour profiter de cette sensation il n'osa bouger, attendant de se calmer pour enfin entamer un va et viens si attendu. Il prit appui sur la porte vitrée de la douche, laissant l'empreinte de sa main dans la buée. Empreinte effacée par celle d'Alice qui plaça aussitôt sa main sur celle de son amant. Il se regardèrent, s'embrassèrent alors que Eliakim enfin, entamait ses vas et vient lents, doux, tendre comme la toute première fois.

Mais ce n'était pas assez pour la belle blonde qui voulait plus, toujours plus. De la violence lui murmura-t-elle alors qu'il poussait plus fort en elle. Il ne savait pas si il avait bien entendu et pourtant, en laissant échapper un râle de plaisir il commença à bouger en elle comme un fou. Bientôt il du poser une main sur sa hanche afin de la tenir, évitant ainsi qu'elle ne vienne taper contre le mur qui supportait leur deux corps. Sans aucune douceur il la fit sienne encore et encore, tapant au fond de son corps, scellant leur lèvres dans des baisers enflammés. Il l'embrassait pour ne pas hurler son plaisir et surtout, ne pas se laisser aller à cette jouissance qui lui tendait les bras. Alice vint la première, rapidement suivie par son amant qui se crispa contre elle, en elle, serrant un peu trop les cuisses fermes de son amour. Il avait peur de lui laisser des bleus alors il la lâcha aussitôt qu'il reprit ses esprits.

Pourtant ma belle blonde, loin d'être comblée se tourna pour présenter son dos parfait à son amant qui prit le temps de câliner cette peau offerte, même si elle tendait ses hanches vers lui. Il n'était pas rassasié d'elle et avec un plaisir évident, il posa ses mains sur les hanches fines d'Alice afin d'entrer en elle encore. Ravi de cette nouvelle position il prit tout son temps pour la rendre folle. S'amusant à ralentir ses mouvements à l'extrême, s'arrêter puis reprendre de plus belle. Ainsi il pouvait l'admirer comme bon lui semblait, chose qu'il fit sans aucune gêne. Avec un soupir léger de frustration, lui arrachant le même son il arrêta ses va et vient. Eli' posa ses mains sur les épaules d'Alice et lui imprima un massage sur tout le dos jusqu'à ses fesses qu'il agrippa pour bouger en elle plus fort encore. Il la sentait se tendre alors il accéléra encore un peu, la faisant venir dans un hurlement alors que lui même cédait à une jouissance libératrice.

Plusieurs minutes s'écoulèrent alors que Eliakim tenait Alice fermement dans ses bras, sans la lâcher afin de profiter d'elle et de cette sensation de flottement qui accompagne toujours une jouissance pure. Dans un geste lent il arrêta l'eau brulante qui avait rougit la peau d'Alice pourtant blanche d'habitude. Il sortit de la douche en premier, attrapa une serviette immense et enroula son amante dans le tissu doux et chaud. Pourtant il en comptait pas en rester là et surtout, il voulait voir Alice dans une position qu'ils n'avaient pas l'habitude de faire. Nu comme un verre il l'attrapa par la main jusqu'au salon. Il prit place sur le premier fauteuil qui croisa avant d'inviter Alice à s'approcher. Avec un sourire coquin il tira sur la serviette qui mit une seconde avant de rejoindre le sol. Sans rien lui dire mais en la dictant il la fit prendre position sur son propre corps, s'empalant sur le sexe bien éveillé de son amant. Pendant plusieurs secondes il la regarda, jouant avec une mèche de ses cheveux et l’empêchant de bouger. « C'est à toi de me faire l'amour maintenant...»

Eliakim dans un soupir s'adossant au fauteuil et lui murmura, de l'amour dans les yeux, la tendresse au bout des doigts et un désir infini au fond des hanches « Aime moi ».

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le meilleur moyen de résister à la tentation est d'y céder
Eliakim & Alice
L'eau chaude sur son corps brûlait sa peau. Elle avait chaud, horriblement chaud, de sorte qu'elle eut peur de ne plus pouvoir respirer très vite. Elle sentait l'excitation l'engloutir dans une vague immense. Fermant les yeux elle se laissa envahir par l'orgasme alors qu'Eliakim la prenait sans relâche. L'eau ruisselait sur leur corps mais la chaleur de ceux-ci étaient tellement chaud qu'elle oubliait très vite où ils se trouvaient. Elle ne réalisait même pas ce qu'elle était en train de faire. Elle était en train de coucher avec Eliakim, alors qu'elle essayait de se persuader depuis des mois qu'ils n'étaient qu'amis. Après être passé par la phase : je ne veux plus jamais le revoir. Et le fameux je n'ai pas besoin de lui pour être heureuse. Durant les premières semaines le souvenir de leur dernière discute l'avait rendu complètement paranoïaque. Elle dormait avec toutes les portes de sa maison fermées à double-tour, sa chienne à ses pieds prête à sauter sur quiconque l'approcherait. Elle était également entrer dans une sorte de mutisme exacerbée, avant de faire le deuil de cette relation qui avait bien failli la détruire. Elle n'avait aimé que lui durant toute son existence, et cette relation était si profonde et violente qu'elle en avait oublié qui elle était. Durant ces six ans il lui semblait être devenue quelqu'un d'autre. Quelqu'un qu'elle répugnait à être. Elle avait caché ses sentiments, elle avait joué la comédie, et surtout elle s'était jouée de l'homme qu'elle prétendait aimer et qu'elle avait rabaissé tant qu'elle le pouvait. Tout cela pour se prouver à elle-même qu'elle n'était pas de ces faibles femmes qui se laissait avoir par amour. Elle ne savait pas aimer, handicapée des sentiments qu'on ne lui avait jamais appris à appréhender. Elle ne savait pas d'ailleurs si un seul homme sur cette terre était capable d'aimer véritablement, complètement, sans se demander si c'était un leurre ou si il était véritablement prêt pour cela. L'amour était une chose bien étrange, et encore aujourd'hui elle était dans l'incapacité de le comprendre. Elle ne savait pas l'expliquer avec des mots, et elle n'en avait pas le désire. Elle avait l'impression que de mettre des mots sur ces sentiments les minimisaient alors qu'ils la rendaient folles. Ils faisaient d'elle ce qu'elle était aujourd'hui : une boule d'excitation et de désire. Elle sentit Eliakim jouir, et se rendit compte alors qu'ils n'étaient pas protégés. Elle nota qu'elle devait recommencer à s'inquiéter de bien prendre sa pillule. Fort heureusement elle pensait tous les jours à la prendre à heures fixes. Bien qu'elle ait raté un mois lorsqu'elle avait commencé à travailler pour Burberrys à cause du stress. Cependant, elle nota aussi qu'elle devait demander à Eliakim de faire des tests. Si vraiment il avait eut plusieurs amants elle sentit une angoisse fugace la prendre.
Mais il ne lui ferait jamais cela. Jamais il ne lui filerait une MST, il disait l'aimer, et c'était bien trop bas pour lui. Elle avait entendu plusieurs histoires assez sordides sur le sujet, d'élèves malades s'amusant à faire d'autres victimes par pur esprits de vengeance. C'était ignoble comme manière de faire et elle ne le comprenait pas. Outre cela, elle ne voulait pas être enceinte. Elle était trop jeune pour cela, et elle ne savait même pas si elle voulait des enfants. Et encore moins si elle en voulait avec Eliakim. Et si elle se trompait ? Et si il n'était pas le bon ? Et si après une, deux ou trois ans d'une relation officielle il se lassait d'elle et la larguait pour une femme de son âge. Après tout ils avaient quelques années d'écart – pas tant que cela finalement – et peut être qu'elle n'était pas assez mature pour lui. Il lui semblait être un homme si intelligent et doué qu'elle ne voyait pas ce qu'il lui trouvait. Elle était manipulatrice, et vile, tout le contraire de son idéal. Après tout c'était un homme qui travaillait depuis toujours pour sauver les autres, et améliorer la vie de ses concitoyens. Il était parfait, et elle l'admirait énormément même si elle ne comprenait pas grand-chose à ses travaux et ses études. Et c'était un amant fantastique, sans doute parce qu'il était un génie de la biologie et de la physique… Du physique… Il était sans doute l'un des rares hommes à croire en l'existence du point G et à savoir le titiller comme il le fallait. A l'âge de vingt ans la jeune femme avait eut son premier orgasme violent. Elle était restée allongée sur le lit de son amant durant trente minutes sans réussir à bouger un seul orteil. Foudroyée, tuée, il avait réveillé quelque chose de terrible en elle.
Elle hurla sous les assauts de son amant, se arquant contre son torse, lançant le bras en arrière pour le coller à son corps. Elle inspira profondément, essayant de reprendre pied à la réalité alors que tout tourner autour d'elle. Elle ouvrit les yeux, et un sourire immense barra son visage. Elle se mit même à rire, heureuse. Réaction souvent indomptable qu'elle avait pendant l'amour. Il devait être habituée. Il ouvrit la porte, après avoir fermée l'eau, et un coup de vent frais la fit frémir. Elle allait se plaindre lorsqu'il lui présenta une grande serviette. Souriant elle se laissa envelopper alors qu'il l'amener dans le salon.
Ils mettaient de l'eau par terre mais elle ne fit aucune remarque. Chez Eliakim cela aurait été une autre paire de manche : il n'aime pas laisser des traces d'eau disparate sur le sol. Il était un peu maniaque sur les bords, ce qui amusait la jeune femme et qui la rendait aussi folle lorsqu'il s'en prenait à elle et son bordel organisé. Car elle était très fière de son bordel. Elle retrouvait toujours ce qu'elle cherchait malgré tout. Elle oublia toute pensée aussi futile qu'inutile lorsqu'il s'assit sur son fauteuil, nonchalamment. Son sexe était tendu vers la jeune femme comme pour l'inviter à le rejoindre. Il l'aida à laisser la serviette à terre, et l'invita à le chevaucher. « C'est à toi de me faire l'amour maintenant… »  Elle haussa un sourcil alors qu'elle prit son sexe en main pour le guider vers sa fente encore humide. Non pas humide mais complètement trempée. Elle était une véritable fontaine à excitation. Elle le fit entrer en elle sans même forcer, et lui offrit un regard fougueux. « Tu vas adoré, baby »  Dit-elle d'une voix doucereuse, alors qu'elle commençait à aller et venir sur son membre tendu et dur. Elle laissa échapper un gémissement de plaisir alors qu'elle montait et descendait dans des mouvement lascifs. « Aime-moi. » « Je t'aime Eliakim… » Laissa-t-elle échapper alors qu'elle intensifiait ses mouvements. Elle guida ses mains sur sa poitrine pendant qu'elle lui faisait l'amour comme une lionne. Elle laissa sa tête allait en arrière et serra les muscles de son sexe pour qu'il ait plus de sensation encore. Elle savait qu'il adorait cela. Elle avait envie de plus, de tellement plus. Elle avait envie qu'il la prenne si violemment qu'elle ne pourrait même plus marcher. Elle changea légèrement de position, prenant appuie sur le torse de son amant, ayant une prise en plus pour aller plus vite sur son membre. Elle le regardait dans les yeux alors qu'elle lui faisait l'amour, n'ayant pas réellement pris conscience de ce qu'elle avait avoué. C'était la première fois qu'elle lui disait ce qu'elle ressentait. C'était la première fois qu'elle lui disait qu'elle l'aimait. Elle l'aimait, elle l'aimait, et elle lui faisait l'amour. Est-ce qu'il ressentait la différence ? Elle avait envie de jouer, elle avait envie de faire de nouvelles expériences. Elle jouit une fois encore sur son sexe, et le fit sortir de son intimité pour s'agenouiller devant lui.
Elle prit son membre dans sa bouche et le suça goulument. Elle adorait le sentir dans sa bouche chaude, sachant que sa le rendait complètement fou. Mais, joueuse, elle le laissa sur sa faim, se relevant lorsqu'il était sur le point d'exploser. Elle se glissa au-dessus de lui pour le chevaucher encore. Elle prit tout son temps pour le prendre en elle. « Dis moi que tu aimes ca… Qu'est-ce que tu veux Eliakim ? Que veux-tu que je te fasse ? »  demanda-t-elle avec une voix roc. Elle était très coquine, certes, mais elle adorait ce genre de jeu. Elle ne savait pas combien de temps elle resta dans cette position, le rendant de plus en plus fou, allant et venant doucement sur lui. Elle savait qu'il voulait plus, elle voulait plus aussi. Elle voulait le chevaucher comme un étalon, le plus vite possible, le laissant la démonter comme il fallait. « Défonce moi. » Exigea-t-elle.
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Alice & Eliakim

« Le meilleur moyen de résister a la tentation est d'y céder.»

« Je t'aime Eliakim… » Il ferma les yeux sans réaliser à ce qu'elle venait de dire. Il les avait tant espéré qu'il n'osait pas y croire alors qu'il se laissait encore emporter par le plaisir. Alice, dans toute sa splendeur s'empala sur le sexe tendu de son amant. Il perdit la raison alors qu'elle se mit à bouger au dessus de lui. Il ne resta pas longtemps inactif, posant ses mains sur la poitrine offerte d'Alice pour la dévorer de baisers et de caresses. Il restèrent ainsi plusieurs minutes, n'étant qu'un seul et même corps bougeant dans un même rythme. Son amante si belle, il en serait devenu fou tant l'effet qu'elle avait sur lui était violent. Enfin, réalisant les mots qu'elle lui avait dit plus tôt il releva la tête comme choqué. Mais au lieu de croiser le regard de son amant il fut frappé par sa beauté. Alice, la tête renversée en arrière semblait prendre un pied pas possible. Moi aussi je t'aime... murmura Eliakim en l'incita à venir l'embrasser. Il avait faim d'elle et surtout de ses lèvres, il voulait l'embrasser jusqu'à en avoir mal.

Une lueur sauvage dans les yeux elle prit appuie sur le torse de son amant qui la tenait ainsi par les hanches. Elle se resserra autour du sexe d'Eli qui ne put que gémir sous un trop plein de plaisir. Il allait venir il le sentait, c'était si bon et violent qu'il n'allait plus se retenir. Comme si elle avait entendue ses pensées Alice se retira pour finalement s'agenouiller devant lui. Lui laissant souffler quelques secondes mais alors qu'il fermait les yeux afin de se calmer, il sentit une bouche chaude et humide s'emparer de son érection. Bordel... Signe ultime qu'elle était bien trop douée pour son propre bien. Pourtant elle ne lui laissa pas le temps de venir, se relevant et arrachant un pur grognement de frustration à Eliakim qui en voulait plus, qui la voulait. Il la désirait comme jamais et personne dans le monde ne pouvait se vanter d'être plus désiré que Alice Kensington à ce moment même. Il n'osait bouger, pour tout dire il était hypnotisé par elle et cette façon de le dominer. Il ne l'avait jamais vu ainsi et il devait avouer qu'il adorait cela. Elle semblait si femme... Si fatale que son corps fut parcouru d'un frisson violent.

« Dis moi que tu aimes ca… Qu'est-ce que tu veux Eliakim ? Que veux-tu que je te fasse ? » Lui dit elle alors qu'il couvrait son cou de baisers tendres. Toi. Je te veux, sois mienne. lui souffla le professeur de biochimie alors qu'il remontait jusqu'à ses lèvres pour l'embrasser langoureusement. « Défonce moi. » Pendant une seconde il resta interdit en l'entendant lui ordonner cela. Et puis doucement mais fermement il l'attrapa par les hanches, la serrant contre lui sans pour autant se retirer de son intimité chaude et accueillante. Alors il se laissa glisser au sol, ses genoux d'abord touchèrent un tissu. Le tapis sans doute qui décorait le salon. Et enfin il posa sa belle blonde sur le tissu qui semblait si utile à cet instant. Avec un sourire carnassier il l'attrapa par les poignet et bloqua ses bras au dessus de sa tête d'une seule main. Ainsi elle ne pouvait pouvait bouger. De son autre main libre Eliakim en profita pour caler les jambes d'Alice autour de sa taille, enfin il s'appuya sur le tapis. Prenant appuis sur le sol il commença des mouvements secs et profonds. Il ne la lâchait pas des yeux, guettant la moindre réaction négative. Il en voulait pas la blesser ni lui faire peur, alors qu'il l'avait déjà bloqué de ses mains lors de leur dispute.

Sans doute sous l'excitation elle ne fit même pas attention à cela. Bien au contraire elle semblait sur le point de se laisser aller également, contre son homme. « C'est ça que tu voulais bébé... » Arquant son corps, la pointe de ses seins touchant le torse en sueur de son amour. Il voulait la faire hurler encore et encore, que tout le monde sache autour d'eux que seul Eliakim avait ce pouvoir fou sur elle. Sienne, elle était sienne et à personne d'autre. Il l'embrassa fougueusement, s'accrochant à elle alors qu'il la sentit jouir dans un hurlement bestial. Il vint également une seconde après, se libérant dans un son mêlant gémissement et grognement qu'il n'avait pas l'habitude de pousser. Épuisé il s’effondra sur elle, relâchant la pression sur ses poignets. Plusieurs minutes passèrent avant que le professeur ne se décide à bouger enfin. Il roula sur le côté et tendit son bras afin que son amante vienne tout contre lui, chose qu'elle fit instantanément. Il n'avait pas l'habitude d'être câlin après l'amour, sauf Alice, et Samuel il y a de ça quelques années. C'était un passage obligatoire après l'amour, le moment tendre et plein de douceur.

Avec un sourire il tourna son visage vers elle alors qu'elle relevait son regard pour regarder son homme. D'un geste lent il vint ôter une mèche de cheveux qui lui collait sur le front, signe qu'elle avait aussi transpiré sous l'effort. Il adorait la voir ainsi libre dans ses bras, elle était si belle qui perdit pied dans son regard azur. « Rien n'aura plus d'importance que toi à présent. Il n'y aura personne d'autre. » Il lui fit une promesse mais ne s'attendait pas à ce qu'elle lui réponde. Alors seulement il se leva, lui tendit la main pour qu'elle fasse de même et attrapa un plaid blanc et doux qui trainait sur le canapé. Afin qu'elle n'ai pas froid il l'enroula dedans et partit dans la salle de bain enfiler un boxer. Pudeur mal placée surtout après ce qu'ils venaient de faire, mais il avait toujours complexé à l'idée de se promener nu devant quelqu'un. Pas qu'il avait honte de son physique ni même de ses attribues, c'était ainsi et il ne pouvait pas l'expliquer.

Il invita Alice à se laisser aller sur le canapé, il s'occuperait de tout. Il fit réchauffer dans le micro-ondes les plats et les soupes. Pendant que tout chauffait il attrapa un grand plateau pour poser dessus deux assiettes, des couverts et deux verres. Il posa également les bouteilles dessus et enfin les plats bien chaud après que le micro-onde eut bippé, signe que c'était prêt. Mais avant de l'apporter à son amour il attrapa son portable et fouilla une seconde dedans. Ayant trouvé ce qu'il désirait il posa le cellulaire sur l'enceinte portable permettant de mettre de la musique avec le portable. Il mit le volume léger afin qu'ils aient seulement un fond sonore et surtout pour éviter de faire hurler les voisins. Pas après le raffut qu'ils avaient fait. Les premières notes de Thinking Out Loud de Ed Sheeran raisonnèrent dans l'appartement. Alors il prit le plateau des deux mains et marcha jusqu'au canapé. Il posa leur repas sur la table basse et vint se placer derrière son amour, ses jambes de chaque cotés des hanches fines de la belle blonde. Ainsi placé il entoura Alice de ses bras et posa sa tête sur son épaule avant de lui poser un baiser sur la joue. Il chantait plus où moins bien, du moins il avait la chance d'avoir le sens du rythme. Un sourire sur les lèvres il lui murmura quelques paroles de la chanson. Baby your smile forever in my mind in memory murmura Eliakim, chantant en même temps que la musique.

Mais affamé ils commencèrent leur repas après avoir ouvert les deux bouteilles de limonade à la cerise, un pur délice. A ce moment même quelque chose frappa Eli' en plein visage. Il ne c'était pas protégé, par qu'il l'avait voulu il avait réellement oublié. Trop absorbé par ce qu'ils avaient vécus il n'avait pas pensé à enfiler une protection et puis même il n'en avait pas sur lui. « je suis clean. » Dit il sans trop oser lever les yeux, ayant peur qu'elle ne le comprenne pas et surtout qu'elle ne le croit pas. « Enfin je veux dire... Depuis notre dispute je n'ai eu personne et mon dernier test date de deux semaines. » Elle avait le loisir de ne pas croire ses paroles, pensant qu'il aurait couru les amants et amantes alors qu'ils n'étaient plus ensemble. Mais c'était faux, Eliakim avait une vie chaste depuis la soirée où il avait pété un câble, littéralement. Il voulait lui dire tout de même, préférant éviter qu'elle pense qu'il puisse avoir quelque chose. Dans la pièce, les dernières notes raisonnèrent.

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le meilleur moyen de résister à la tentation est d'y céder
Eliakim & Alice
Elle vivait cet instant comme dans un rêve, appuyée contre le corps de son amant, elle n'arrivait pas à réaliser ce qu'il était en train de se passer tout en savourant chaque instant. Elle serrait le sexe de l'homme qu'elle aimait entre ses cuisses, et lui demander de la prendre comme jamais auparavant il ne l'avait possédé. Elle avait le désire d'être sienne comme jamais, d'être prise comme une chienne, à en oublier son nom s'il le fallait. Elle n'avait plus de limite à ce moment-là et elle le savait. Elle voulait se fondre en lui, ne fait plus qu'un avec son corps. Elle savait que c'était une chose impossible mais elle l'espérait. Alice avait un désire profond et violent de ne faire qu'un avec lui. Assise sur ses genoux, alors qu'elle le chevauchait sensuellement, elle le regarda dans les yeux et exigea de lui qu'il la prenne violemment. Elle voulait qu'il lui fasse l'amour de la manière la plus démentiel qu'il le pouvait. Alors, doucement, sans la brusquer, il l'allongea sur le tapis de son salon, un grand tapis blanc aux poils longs, et il la prit avec son sexe dur. Il commença ses mouvements secs et profonds, la tenant par les poignets avec force mais douceur à la fois. Durant une seconde elle se rappela leur dispute, alors qu'il l'avait serré violemment pour la maintenir, pour la dominer et la contrôler. Il avait perdu pied ce jour-là, il lui avait fait peur. Elle avait été terrifiée, au point de partir en courant lui balançant des mots terriblement durs, afin de le blesser à sa manière. Avec les pauvres armes qu'elle possédait. Sa hargne, son dédain, sa prétention, mais également sa stupidité et sa méchanceté. Elle l'avait blessé sans doute, elle le regrettait aujourd'hui.
Elle se laissa faire cependant, sentant qu'il ne s'agissait pas de la contrôler mais bien de l'aimer comme jamais aujourd'hui. Il la prenait comme elle le voulait. « C'est ça que tu voulais bébé... » Elle sourit, alors qu'elle se laissait aller, fermant les yeux pour sentir ses mouvements au plus profond de son être. Oui, c'était ça qu'elle voulait, c'était ça. Elle voulait être à lui, et à personne d'autre. Elle voulait qu'il la marque, qu'il lui montre combien il la voulait elle et personne d'autre. Elle ne l'avouerait sans doute pas, mais elle ne supportait pas l'idée qu'il aille voir ailleurs alors qu'il l'avait elle. C'était une blessure pour son égo, certes, mais surtout pour l'amour qu'elle lui vouait. Avait-il était aussi aveugle pour ne pas voir combien elle tenait à lui ? Avait-il était aussi stupide pour ne pas comprendre ? Apparemment, mais aujourd'hui c'était loin tout cela. Il lui semblait découvrir un autre homme, une autre relation, un autre amour, moins destructeur, plus protecteur et mâture. Elle aimait cette façon qu'il avait de lui faire l'amour, de lui montre ses sentiments. Elle savait qu'elle pouvait se perdre dans cet instant, qu'elle pouvait le garder en elle pour le restant de sa vie. Elle ne savait pas où cette relation les amènerait, mais c'était la première fois qu'elle ressentait autant de perfection, autant d'osmose avec quelqu'un, et elle le savait. Elle était entière pour la première fois.
Elle jouit, plus que cela elle eut un orgasme, voyant tout autour d'elle disparaitre au profit d'une immense chaleur dans son être, une flamme qui brûlait avec ardeur alors qu'il la prenait dans ses bras. Elle se mit à sourire et à embrasser son torse. Elle tourna son regard vers lui, et il mit une mèche de ses cheveux derrière son oreille. « Rien n'aura plus d'importance que toi à présent. Il n'y aura personne d'autre. » Elle s'arrêta de respirer une seconde, ne comprenant pas tout de suite ce qu'il était en train de lui dire. Il lui promettait un amour comme elle en espérait. Un amour fidèle et unique. Il lui promettait de n'avoir qu'elle. Elle sentit les larmes lui montait aux yeux et se blottit contre lui avec ferveur. « Merci... merci... »  Pour cette partie de sexe démentiel, pour cette promesse. Elle osait y croire, elle osait l'espérait, mais elle connaissait aussi le caractère volage d'Eliakim. Ce ne sera pas une chose facile pour lui. Il collectionnait les aventures, autant chez les femmes que chez les hommes, ce qui potentiellement, doubler le nombres d'ennemis d'Alice dans le coeur de son cher et tendre.
Ils restèrent ainsi pendant quelque temps avant qu'Eliakim ne bouge, invitant Alice à se poser sur le canapé. Ce qu'elle fit sans broncher, trop prise encore dans les méandres du plaisir. Elle se laissa transporter dans ses souvenirs, pendant qu'Eliakim s'occupait de tout. Elle entendit le bruit du micro-onde, et elle sourit. Une véritable vision de couple. Une musique douce retentit à ses oreilles, et elle haussa un sourcil. Etait-il en train de lui mettre les petits plats dans les grands ? Ce fourbe savait comment la faire fondre et il en jouait. Il arriva avec un plateau rempli de mets savoureux, et de quelques limonades à la cerise. Elle en prit une pour se désaltérer, se rendant compte qu'elle avait horriblement soif. Et aussi terriblement faim. Elle se mit à dévorer les plats qu'il avait amené. Il avait fait de très bons choix, et elle mangeait sans même prendre le temps de respirer s'il le fallait. Eliakim prit la parole en premier. « Je suis clean. » Elle se tourna vers lui, la bouche plein de nouilles chinoise, ne comprenant pas ce qu'il était en train de lui dire. Il avait arrêté de fumer ? de boire ? de se droguer ? Qu'est-ce qu'elle était censée comprendre ? D'ailleurs, elle eut envie d'une cigarette, la fameuse clope post-coïte. Elle en avait entendu parler mais elle ne pensait pas en être un jour victime. Cependant, elle attendra d'avoir terminer de manger. Son regard interrogatif suffit pour se faire comprendre car il lui expliquer bientôt sa déclaration. « Enfin je veux dire... Depuis notre dispute je n'ai eu personne et mon dernier test date de deux semaines. » « PRESERVATIF ! »  Dit-elle soudainement comme pour éclairer les mots de son amant. Ils avaient complètement oubliés d'en mettre un, et elle se mordit la lèvre, se levant précipitamment pour prendre quelque chose dans son sac. Elle en sortie une plaquette, et se rendit compte qu'elle avait effectivement raté sa pilule du jour. Elle prit un grand verre d'eau, et avala la petite chose le plus vite possible comme pour se rassurer. Elle ne voulait pas tomber enceinte, c'était une chose qui la terrifiait. Elle n'aurait sans doute pas la force d'avorter, elle n'était pas assez forte pour cela, et elle désirait être maman un jour. Mais pas tout de suite. « Je n'ai eu personne à part toi, aux cas où - comme la majorité de cette université - tu me penserais de petite vertue. »  Elle revint s'asseoir près de lui, et lui sourit. Elle prit sa limonade et la termina. « Heureusement je prends la pilule maintenant ! » Elle sourit, le regardant dans les yeux sans réellement savoir ce qu'elle voulait y trouver. Il était beau comme un dieu, il la faisait rêver. Elle souriait comme une enfant, posant sa main sur son front pour caresser ses cheveux. C'était un geste tendre qu'elle avait pour la première fois envers lui. Elle ne connaissait pas son côté romantique. Elle ne savait pas quelle femme amoureuse elle pouvait être. Elle était douce, tendre, taquine, sans doute. Et peut être autre chose elle ne le savait pas, mais elle avait envie de le découvrir. Elle voulait être à Eliakim, être avec lui, sans même savoir comment cela serait possible entre l'Université, leurs familles et le reste. Alice ne savait pas où tout cela les mènerait mais elle avait hâte de le savoir. « Pourquoi tu n'as eu personne d'autre ? » Demanda-t-elle avec douceur. Elle sourit en pensant que c'était à cause de ses sentiments. Parce qu'il l'aimait et qu'il ne pouvait pas accepter l'idée de la faire souffrir plus avant ? Toute cette vision romantique ne ressemblait pas à Alice, elle devait se reprendre. Elle voulait un amour interdit et passionnel. Elle voulait être surprise constamment, et ne pas se reposer une seule seconde. Elle ne voulait pas faire à manger pendant que son homme irait tirer tout ce qui bouge et regarderait le football. Elle avait une peur bleue de l'habitude.
« C'était délicieux... Tu es... Incroyablement doué. » 
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Alice & Eliakim

« Le meilleur moyen de résister a la tentation est d'y céder.»

Il ne c'était jamais senti aussi bien de sa vie, et ce moment d'apaisement remontait à loin dans son esprit. Il se sentait en symbiose totale avec Alice, comme si ils n'attendaient que ça pour passer un cap et enfin être heureux et complet ensemble. Il l'aimait, mais plus que ça il ne s'imaginait plus sa elle. Six ans depuis leur rencontré, six années à nier l'évidence et n'être qu'un spectateur dans la vie mouvementée de son amante. Il n'était pas rare qu'ils passent une soirée ensemble à s'embrasser, dîner, discuter et surtout faire l'amour. Mais cela n'allait pas plus loin et elle rejetait l'idée qu'ils soient l'un pour l'autre, un jour, plus que des amants. Alors il devait avouer qu'il savourait ce moment si précieux, comme si le lendemain tout prendrait fin. Il nourrissait une peur bleu de se réveiller à tout moment et d'être dans son lit, trempe de sueur et ivre d'envie pour Alice. Mais rien de tout, cela, c'était si réel qu'il frissonna alors qu'elle l'embrassait tendrement. Il la trouvait si belle, ses cheveux blonds dans un état lamentable, quelques suçons par ci, par là.

Ils mangeaient avec un appétit évident alors qu'elle se leva rapidement, après qu'il lui ai avoué qu'il n'avait absolument rien à lui transmettre. Elle sortit une petite plaquette de son sac et avala un cachet qu'il devina comme être une pilule contraceptive. Il sourit en la voyant faire, s'imaginant un instant Alice enceinte. Elle serait imbuvable mais il adorerait la voir ainsi. Pas pour maintenant, il les avait. Surtout, son amante voudrait des enfants ? C'était un mystère qu'il n'oserait pas élucider, simplement par peur de la faire fuir. Et lui, voulait-il un jour être père ? Sans doute oui, mais il ressentait une peur immense à l'idée d'avoir un enfant un jour. La peur surtout d'être comme son père, distant et surtout violent. Il l'aurait pas supporté de reproduire les erreurs de son père, faire souffrir comme lui avait souffert. Il avait repoussé l'idée jusqu'à avoir 30 ans, mais aujourd'hui le besoin de pouponner revenait et il se sentait prêt à avoir un enfant. Pas maintenant bien-sûr, mais dans deux, trois ans ça ne serait plus un problème.

« Je n'ai eu personne à part toi, aux cas où - comme la majorité de cette université - tu me penserais de petite vertue. » Lui dit elle alors qu'il lui ouvrait ses bras pour qu'elle vienne contre lui. Il ressentait l’incroyable besoin de la sentir vivante sous ses mains. Afin de s'assurer peut-être, qu'elle n'est pas une illusion de son esprit drogué par quelques substances. « Je sais que tu m'es restée fidèle. » Elle termina sa limonade alors qu'il déposait des baisers papillons sur sa joue, son cou et la naissance de son épaule. Ensuite il revint à son repas qu'il dégusta avec appétit. Il mourrait de faim et son corps avait brûlé plus de graisse qu'il n'en avait réellement. Il avait maigri il le savait, depuis leur dispute il mangeait peu et surtout il tournait aux drogues. Plus depuis qu'elle lui avait demandé à New-York de ne plus en reprendre, mais cette cure dangereuse avait laissé des traces sur son corps. Il avait perdu un peu de muscle et ses côtes étaient légèrement visibles, chose qu'il ne supportait pas. Si Rae le voyait ainsi, elle l'aurait gavée comme une oie avec tout ce qu'elle aurait trouvé. Sagement il dégusta sa soupe Ramen avant de s'attaquer aux nouilles au poulet. Avec un plaisir évident il prit quelques bouchées alors que dehors une fine pluie épaisse commençait à tomber. Ses yeux se tournèrent vers une fenêtre où des gouttes sombres s'écrasèrent.

« Pourquoi tu n'as eu personne d'autre ? » Il reporta son attention vers elle, une nouille s'échappant entre ses lèvres. Dans un bruit agaçant et tout sauf sexy il l'aspira pour la déguster. Il prit le temps de faire passer le tout avec une gorgée de limonade. « Je ne voulais que toi... Je t'aime et tu étais la seule dans mon esprit. » Il termina la fin de sa phrase en trifouillant quelques nouilles, un peu mal à l'aise. Il c'était imposé cette cure aussi pour se prouver qu'il pouvait survivre sans sexe, chose qu'il avait accomplit avec succès. Il n'avait couché avec personne et pendant quelques semaines, ne c'était même pas adonné aux plaisirs de l’onanisme, c'était pour dire ! « C'était délicieux... Tu es... Incroyablement doué. »  Il sourit, pas peur fier et reprit une bouchée de son repas. « L'artiste réussit ses plus belles œuvres lorsqu'il a le meilleur des modèles. » Il termina son repas, la regardant de temps à autre. Son portable posé sur la table basse du salon, devant eux, sonna. Le prénom de son père s'afficha sur l'écran. Il regarda une seconde mais choisit de ne pas répondre, car il n'avait pas du tout le désir de lui parler. Pensant à cela il se tourna vers son amour. « Alors le travail ? Comment ça se passe ? » Il se sentait réellement intéressé par ses fonctions au sein de Burberry, maintenant qu'il était sur que son père ne l'avait pas eu.

Il termina son repas et sa limonade avant de la prendre contre lui et de lui voler un tendre baiser sur les lèvres. Il remarqua aussi que la pluie ne tombait plus. « Que dirais-tu d'un dessert ? En bas de chez toi une petite épicerie de nuit est ouverte avec quelques... Sucreries. » Il désirait grignoter des morceaux de fruits, de chocolats sur le ventre plat et fin de son amante. Mais aussi tracer un chemin de chocolat sur sa peau blanche avant de venir l’effacer de sa langue. Il la voulait, encore, et son désir au creux de ses hanches n'en fut que plus violent.

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le meilleur moyen de résister à la tentation est d'y céder
Eliakim & Alice
Alice se sentait apaisée, son esprit était vidé de toute inquiétude ou de toute interrogation. Elle était une femme libérée et heureuse à présent. Comblée, bien qu'elle sentait déjà le désire revenir au galop et son envie de faire l'amour revenir. Elle regardait Eliakim et le trouvait incroyablement beau. Elle imagina ensuite toutes les femmes et les hommes qui ont dû passer sur le corps de ce bel étalon, et elle sentit la jalousie arriver. Elle ne voulait pas être jalouse, car après tout elle devait prendre Eliakim avec son passé et ses anciennes conquêtes. Tant qu'elles restaient anciennes. Elle n'était pas le genre de femmes à se laisser humilier publiquement sans réagir. Elle l'avait accepté toutes ces années car rien n'était officielle ou contractuelle entre eux. Elle ne devait rien attendre de lui et encore moins une quelconque preuve de sa fidélité envers elle. Pourtant elle n'avait pas réussi à en faire autant, et même si elle avait d'autres prétendants elle ne leur avait jamais cédé. Elle ne pouvait pas même expliquer ce fait, sans doute parce que malgré tout elle voulait rester fidèle à elle-même sur ce point : l'amour ne se partageait pas entre plusieurs amants. Elle n'en avait eu qu'un, et ses idéaux romantiques la poussait à croire qu'elle n'aura toujours que lui. Elle n'osait pas l'avouer publiquement mais depuis qu'elle était adolescente elle lisait les grands classiques de la littérature : Tristan et Iseult, Roméo et Juliette, et elle rêvait de vivre une histoire d'amour similaire. Elle voulait fantasmer son histoire avec Eliakim de la sorte : une histoire avec des hauts et des bas, mais toujours quelques chose d'inexorables. Ils étaient fait l'un pour l'autre malgré leurs énormes différences. Ils venaient du même monde cependant, sans pour autant avoir la même vision des choses. Ce qui les éloignait l'un de l'autre et causait la majorité de leurs disputes.
Elle se leva pour prendre sa pilule, après qu'il ait fait remarqué leur oublie désolant. Elle remarqua après coup qu'il avait remis son boxer, et leva les yeux au ciel, trouvant sa pudeur envers elle ridicule. Surtout pour cacher son sexe si grandiose. Elle sourit pour elle-même et retourna s'asseoir - totalement nue - près de lui pour continuer leur repas. « Je sais que tu m'es restée fidèle. » Elle termina sa limonade alors qu'il déposait des baisers sur sa joue. Elle lui était restée fidèle, et soudainement elle se demanda si elle n'était pas trop naïve. Après tout il lui promettait la fidélité mais en serait-il capable ? La peur d'Alice était d'être comme la majorité de ses femmes de la haute, obligée de faire bonne figure alors que leurs maris se tapaient toutes les grues qui passaient. Alice refusait d'être une de ces demoiselles. Alors, elle tourna vers Eliakim un regard sévère. « Fais de moi une femme bafouée Eliakim et je ferai de toi un eunuque, c'est compris ? » Elle sourit, lui posa un baiser sur la joue, et termina son plat. Il en fit de même et pendant un moment ils n'entendirent que le bruit des mastications.
Elle demanda pourquoi il n'avait eut personne d'autre. Elle ne savait pas si elle voulait la réponse, parce que ca ne ferait qu'augmenter son impression que tout cela n'avait aucune logique. « Je ne voulais que toi... Je t'aime et tu étais la seule dans mon esprit. » Elle fronça les sourcils et s'assit en tailleurs face à lui, laissant son sexe totalement ouvert et luisant de son excitation passée. « Et avant cette dispute, tu ... ne voulais pas moi ? Et aujourd'hui qu'est-ce qui me dit que ca ne changera pas maintenant que tu m'as à nouveau ? » Elle n'avait pas confiance en lui sur ce sujet. Elle pouvait se laisser attacher sans souci, mais elle ne le laisserait pas sortir dans une boite de nuit seul entourée de centaine de jeunes femmes séduisantes prêtes à tout pour se faire mettre. Elle soupira, et secoua la tête. Elle ne voulait pas vraiment penser à cela en réalité. Elle voulait profiter de l'instant présent. Elle voulait lui faire l'amour une fois encore. Elle le félicita en outre pour ses performances, dont le souvenir même la firent rougir. Il était véritablement séduisant et doué pour le sexe. Elle comprit son désire de partager cela avec d'autres qu'elle. Après tout c'était légitime : le talent se partage. Mais l'égoïsme de la jeune femme la poussait à ne plus le voir partager ses talents. « L'artiste réussit ses plus belles œuvres lorsqu'il a le meilleur des modèles. » Alors que l'artiste se contente de ce modèle si parfait. pensa-t-elle sans risquer de le dire à voix haute de peur de paraitre trop téméraire. Elle ne voulait pas le faire fuir tout de suite et l'agaçait avec ses exigences. Ce serait d'ailleurs la première fois qu'une telle peur la laisserait sa voix. Elle avait terminé son repas, et se sentait repus - tout du moins pour le moment. Et en ce qui concernait la nourriture.
Ses pensés furent arrêter par le portable d'Eliakim qui se mit à vibrer frénétiquement sur la table. Le nom de Père s'afficha à l'écran et Alice se tourna pour voir la réaction d'Eliakim. La dernière fois qu'ils avaient parlé du père du professeur c'était à New-York, où Alice lui avait assuré qu'elle ne s'était pas donné à son patron. Chose qu'elle ne ferait jamais. Elle avait encore des principes, et le sexe n'était pas une marchandise. « Alors le travail ? Comment ça se passe ? » Alice haussa les épaules. Cela faisait quelques semaines qu'elle était plus ou moins en repos. Pendant près d'un mois elle avait accumulé les séances de presse, les shootings photos, et les défilés. A présent elle avait le droit à un peu de repos, pour se concentrer sur ses cours et ses différents clubs. Même si quelques week-ends elle devra aller à Londres pour quelques shootings photo. « Ca se passe très bien. J'adore ça, mon égo en est très satisfait. » Dit-elle avait une pointe d'humour sachant qu'elle n'avait sans doute pas besoin de cela. Elle était connue pour être d'une prétention évidente. « Et toi, ta relation avec ton père est toujours aussi ... tendue ? »  Demanda-t-elle, véritablement intéressée et inquiète. Elle ne supporterait pas elle-même d'être en froid avec son père. Surement parce qu'elle était très proche de lui. Il était son seul parent, il était sa seule famille.
Il termina - enfin - son repas et vint voler un baiser à Alice qui fit un geste pour le maintenir contre elle. Mais il arrêta ce court contact bien trop vite, et Alice retint un gémissement contrit. Il regarda dehors. « Que dirais-tu d'un dessert ? En bas de chez toi une petite épicerie de nuit est ouverte avec quelques... Sucreries. » Elle haussa un sourcil. « Laisse moi mettre quelque chose alors ? »  Proposa-t-elle avant de se lever. Elle rejoint la chambre et fouilla quelques instants dans son armoire. Elle revint ensuite dans le salon, toujours nue, et tenant un petit objet à bout de doigt. Elle arriva dans l'entrebâillement de la pièce, et posa une main sur sa hanche nue, laissant les menottes se balancer de l'autre côté. « Et si tu prenais ton dessert maintenant ? » Dit-elle en s'avançant vers lui. Elle arriva derrière le canapé où il se trouvait, caressa son torse, et monta jusqu'à son cou, et prit quelques chose autour de son poignet avant de le poser sur ses yeux. Elle lui cacha sa vision, faisant de lui son jouet sexuel. « Tout compte fait, c'est toi qui est bien trop habillé. »  Dit-elle avant de faire le tour du canapé et de l'obliger à enlever son boxer, dévoilant à nouveau sa virilé. Elle laissa échapper un rire ravi, et s'assit sur lui, laissant ses fesses frotter son intimité. Elle prit les mains de son amant, et les plaça devant elle pour les menottes. « Finalement, ce sera toi le dessert ~ » Elle se leva, et marcha en direction de la cuisine pour prendre de la chantilly et des fraises qu'elle avait gardé au frais. Elles n'avaient pas beaucoup de gout mais elles étaient très rouges. Elle retourna près de son amant, et le regarda un instant, avant de mettre de la chantilly sur son torse, jusqu'à la naissance de son pénis. « Je devrais prendre une photo et l'envoyer à toutes les salopes d'Oxford qui rêvent de t'avoir dans leur lit. Ca les ferait râler un peu. Qu'en dis-tu ? » Elle s'accroupie devant lui et commença à lécher son torse. Elle gémit de satisfaction. « Tu es délicieux... » 
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MessageSujet: Re: (end)(Très Hot) Chez Alice/ Le meilleur moyen de résister a la tentation est d'y céder. -18   (end)(Très Hot) Chez Alice/ Le meilleur moyen de résister a la tentation est d'y céder. -18 EmptyJeu 5 Fév - 23:03

Alice & Eliakim

« Le meilleur moyen de résister a la tentation est d'y céder.»

« Fais de moi une femme bafouée Eliakim et je ferai de toi un eunuque, c'est compris ? » N'osant répondre il resta une seconde interdit, ses baguettes en l'air, quelques nouilles retombant dans leur soupe dans un bruit ignoble. Devait-il dire quelque chose, que dire après ça justement ? Il tenait à sa virilité et se doutait que Alice oserait lui trancher le tout sous la colère. Avec un frisson de douleur et d'horreur il termina son repas. « Et avant cette dispute, tu ... ne voulais pas moi ? Et aujourd'hui qu'est-ce qui me dit que ca ne changera pas maintenant que tu m'as à nouveau ? » Il soupira, comprenant qu'il s'exprimait mal et que Alice pouvait comprendre les choses de travers. C'était une première pour lui, il n'avouait jamais publiquement ses sentiments. Il y avait bien eut Samuel à qui il avait murmuré quelques je t'aime dans l'intimité de leur chambre. Mais rien de plus. Alors avouer son amour à Alice, c'était une grande première. Un peu gauche, affouillant comme un gamin il devait reconnaître qu'il n'était pas aidé. « Je veux dire... Tu m'as tant rabâché que rien ne serait possible entre nous, que nous n'avions aucun avenir. J'ai fini par le croire, refouler mes sentiments naissants et j'ai couché à droite et à gauche, sans m'attacher. »

Il servit deux verres de saké et avala le sien cul sec sans déguster le breuvage. Ce dernier lui brûla la gorge, le faisant tousser légèrement. Il n'avait pas l'habitude de cet alcool mais ce soir il sentait qu'il allait avoir besoin de quelque chose de fort. « Je ne te considère pas comme un jouet que je vais jeter lorsque je me serais lassé. Sinon je ne serais pas revenu vers toi après notre dispute. » Il lui parlait avec toute l'honnêteté du monde, révélant ses pensées les plus profondes. Ils changèrent de sujet pour parler boulot. Elle lui confia que son travail se passait bien et que son égo, comme il s'en doutait, n'en était que plus heureux. Il lui sourit, heureux de savoir qu'elle s'épanouissait dans son travail. Il l'avait vu défiler à New York et l'avait trouvé magnifique, belle comme le jour et chez elle sur scène. Alors il avait compris que la scène était son élément, et qu'elle ne cédait pas à Burberry pour son père comme il l'avait craint.  « Et toi, ta relation avec ton père est toujours aussi ... tendue ? » Il tourna la tête vers elle, un peu gêné sans l'avouer. Il cherchait ses mots et signe de sa plus grande confusion, il se gratta l'arrière de la tête. Il n'aimait pas parler de son père mais le passage serait obligatoire avec Alice. La relation inexistante avec son paternel prêtait aux discutions les plus folles.

« Je n'ai aucune relation avec mon père. Toute trace de tendresse est définitivement morte lorsque j'étais encore enfant. Disons que ça sera toujours ainsi avec lui. Loin on se supporte, ensemble c'est la guerre. Mais vois le bon côté des choses, ma mère se rapproche de moi de jour en jour... »
Il termina sa phrase avec un petit sourire, avouant à demi mot tel un enfant, qu'il était heureux que sa mère revienne vers lui. Cette femme qu'il n'avait plus reconnu pendant des années, se rapprochait de son fils pour son plus grand bonheur. Il se sentait heureux et bien aux côtés de sa mère, il l'adorait de plus en plus. Elle n'avait pas eu une vie facile, femme bafouée par un époux infidèle et de ce fait, il la respectait profondément. Et ne comptait pas offrir cette vie à Alice si jamais elle devenait sa femme, officiellement. Enfin Alice vint l'embrasser et alors qu'il lui proposait de descendre à l’épicerie de nuit afin de chercher un dessert, elle lui demanda gentiment d'attendre qu'elle enfile quelque chose. En l'attendant il posa les plats vides dans le plateau ainsi que les verres. Il emporta le tout jusqu'à la cuisine et revint s'asseoir sur le canapé, attendant Alice. Mais alors qu'il s'attendait à la voir habillé d'une tenue légère, elle revint vers lui nue et superbe. Il laissa son regard glisser sur le corps fin et si bien dessiné de son amante. Ses seins pointés dans sa direction, son ventre plat, ses hanches faite pour qu'il les tiennes pendant l'amour. Mais aussi ses cuisses adaptées au bassin d'Eliakim, faites pour survivre aux coups de reins violent du beau blond.

Un sourire charmé vint fleurir ses lèvres alors qu'il remarqua qu'elle tenait une paire de menotte. Il ne pouvait la lâcher des yeux alors qu'elle fit le tour du canapé afin de venir devant lui, elle lui fit enlever son boxer chose qu'il fit. Il l'avait enfilé par pudeur mais cela ne servait à rien alors que le seul vêtement rejoignait le sol. Elle rit légèrement, il sourit en la voyant faire. Il la trouvait si belle, si désirable que son envie reprit son chemin entre ses reins. « Finalement, ce sera toi le dessert ~ » Il sentit un frisson traverser son corps alors qu'elle terminait de le menotter. Elle se leva pour aller à la cuisine, il n'osait bouger, et surtout il ne pouvait rien voir car Alice lui avait bandée les yeux. Il pouvait seulement entre ses pas à travers l'appartement et il frissonnait d'avance en imaginant chacun de ses mouvements. Elle revint vers elle, il pouvait en être sur car il sentait la chaleur du corps de son amante tout proche de lui, chose qui le fit ouvrir la bouche à al recherche d'un baiser. Pourtant quelque chose de froid le fit sursauter, elle étalait quelque chose de frais sur son torse. De la chantilly étant donné le bruit reconnaissable entre mille. Elle lui fit remarquer qu'elle devrait prendre une photo et l'envoyer aux autres élèves d'Oxford. Le mot salope dans la bouche de son amante le fit rire légèrement. « Crois-tu que je sois si excité et... Expressif pour une autre ? » Il fit référence à son érection bien présente, signe que Alice et seulement Alice pouvait le faire réagir d'un simple regard. Et avec des menottes aussi, accessoirement. Mais son rire s'évanouit pour un gémissement violent en sentant la langue chaude d'Alice sur son torse, chose qui le fit se tendre. « Tu es délicieux... » Lui dit-elle un sourire dans la voix. « Tu me rendras fou. » C'était plus une constatation qu'une supplique, elle avait ce pouvoir violent et destructeur. Il se sentait perdre pied et sous son corps, l'enfer s'ouvrait lentement. Il sentait les flammes brûlantes d'un brasier destructeur détruire son corps et son esprit. Réduisant ses pensées au néant le plus complet. « Embrasse moi, s'il te plaît... » Il la suppliait cette fois, sentir les lèvres chaudes d'Alice sur sa bouche et savourer son goût si particulier.

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MessageSujet: Re: (end)(Très Hot) Chez Alice/ Le meilleur moyen de résister a la tentation est d'y céder. -18   (end)(Très Hot) Chez Alice/ Le meilleur moyen de résister a la tentation est d'y céder. -18 EmptyJeu 5 Fév - 23:53

le meilleur moyen de résister à la tentation est d'y céder
Eliakim & Alice
« Je veux dire... Tu m'as tant rabâché que rien ne serait possible entre nous, que nous n'avions aucun avenir. J'ai fini par le croire, refouler mes sentiments naissants et j'ai couché à droite et à gauche, sans m'attacher. » Elle soupira, se rendant bien compte qu'elle avait été une véritable salope avec lui. Elle baissa les yeux, et regarda le fond de sa canette de limonade. Elle avait honte de sa manière d'agir, mais elle n'était pas prête à l'époque. Et elle doutait de pouvoir réellement s'engager aujourd'hui mais elle assumait enfin ses sentiments et c'était une bonne chose. N'est-ce pas ? Son père lui avait appris à ne pas s'accrocher aux autres, à ne pas donner sa confiance aveuglément, et donc de ne pas aimer avec excès. Mais depuis qu'elle avait rencontré Eliakim elle savait que ce ne serait plus aussi simple de suivre ce précepte. Alice n'était une romantique, elle n'était pas une sentimentale, mais elle était humaine. Elle ne pouvait pas refouler éternellement ce qu'elle était. Et elle était amoureuse d'Eliakim, c'était un fait évident à présent. Elle ne voulait pas se poser de question sur l'avenir, elle ne voulait même pas penser au lendemain quand ils arriveront ensemble sur le campus. Elle voulait simplement profiter de cette nuit, et de cette partie de jambe en l'air démentiel qu'ils étaient en train de vivre. Enfin, ils faisaient une petite pause, anatomie humaine oblige. Elle doutait qu'Eliakim pouvait tenir non-stop durant huit heures d'affilé. Remarque, son sexe non plus ne pourrait pas le supporter. « Je ne te considère pas comme un jouet que je vais jeter lorsque je me serais lassé. Sinon je ne serais pas revenu vers toi après notre dispute. » Elle se tourna vers lui et sourit. Elle n'était pas sa pute, c'était déjà cela. Elle ne voulait pas être une fille de petite vertu, après tout elle s'était donnée à l'homme qu'elle aimait, et seulement à lui. Elle n'avait jamais usé de son corps à d'autres fins. Mais est-ce qu'il se lassera d'elle ? Est-ce que réellement il pourra rester à ses côtés même si elle perdait ses formes généreuses, et sa beauté ? Et lorsqu'elle aura des rides ? Des vergetures à cause de ses grossesses... ou sa grossesse ? Et si elle perdait sa libido et qu'elle ne le satisfaisait plus assez ? Alice commençait à perdre la tête, elle soupira, se servit un verre de saké, et le but cul-sec. Elle adorait l'alcool japonais, et elle en était habituée depuis que son père l'avait amené en vacances au Japon. Elle adorait ce pays, il était original et véritablement très particulier.
Fort heureusement pour la jeune femme ils changèrent de sujet, parlant du travail d'Alice et du père d'Eliakim. Elle était bien consciente que quelque chose n'allait pas entre les deux hommes, sans réellement comprendre ce que c'était. Le père d'Eliakim était un homme froid et ambitieux, et elle ne doutait pas que son amant avait pris de sa mère sur ce point là. Elle était une femme bien plus douce et familiale, qui semblait aimer son fils plus que tout au monde. Alice avait remarqué son regard attendri et protecteur. Elle était une lionne avec Eliakim, l'adorant et prête à mordre tout ceux qui lui ferait du tord. Quant bien même ce serait son mari. Alice imaginait parfois sa mère semblable à celle d'Eliakim. Elle aurait aimé avec sa mère avait elle parfois. Surtout dans ces moments de troubles émotionnels. Mais elle n'avait pas cette change, et rien ne pouvait lui ramener sa génitrice alors... Elle préférait ne pas y penser, et aller de l'avant sans se poser plus de questions que cela. « Je n'ai aucune relation avec mon père. Toute trace de tendresse est définitivement morte lorsque j'étais encore enfant. Disons que ça sera toujours ainsi avec lui. Loin on se supporte, ensemble c'est la guerre. Mais vois le bon côté des choses, ma mère se rapproche de moi de jour en jour... » Elle sourit. « Tu as de la chance, ta mère est quelqu'un d'extra-ordinaire. J'avoue que je te jalouse un peu sur ce point ... » Rajouta-t-elle avec un clin d'oeil, lui signifiant qu'elle rigolait. Elle ne pouvait que se ravir pour lui. Elle était vraiment heureuse de voir que son amant se rapprocher de sa mère. Alice espérait simplement que sa belle-mère ne lui en voudra pas pour ces mois de doutes, et ses années de jeu avec son fils. Elle le regrettait et espérait qu'elle pourra être la belle fille parfaite.

Ils en vinrent au sujet réellement intéressant lorsqu'Alice banda les yeux d'Eliakim avant de lui attacher les mains. Elle avait envie de s'amuser un peu quitte à faire râler son homme. Elle était d'un sadisme exacerbée. «  Crois-tu que je sois si excité et... Expressif pour une autre ? » Elle lui pinça la peau, le sachant chatouilleux elle savait qu'il ne le supporterait pas. Elle laissa échapper un petit rire. « J'espère pour toi que tu ne l'es pas. Ni pour une ni pour Un autre. »  Dit-elle avec une voix impérieuse. Il savait qu'elle serait capable de tout pour se venger d'une quelconque traitrise. Elle n'avait pas hésité à faire renvoyer des élèves en révélant des choses terrifiantes simplement parce qu'ils l'avaient regardé de travers. Elle était redoutable et usé de son pouvoir sans culpabilité aucune. Alors s'il s'agissait de sa réputation elle serait sans doute prête à tuer - de nouveau. Elle mit de la chantilly sur son homme et commença à le lécher goulument. Elle adorait le gout de la chantilly encore fraiche. Elle laissa échapper un gémissement de plaisir. « Tu me rendras fou. » « Oui, sans aucun doute. »  répondit-elle avec sa voix de petite fille. Elle reprit le tube et mis de la chantilly sur les tétons de son homme qu'elle prit en bouche directement, jouant avec sa langue sur ces petits morceaux de peau. « Embrasse moi, s'il te plaît... » Mais le fourbe pouvait bien la supplier, il avait oublié à qui il était affaire. Elle donna un coup de dent sur son téton gauche et se releva avec un petit rire sadique. Elle s'assit sur les genoux de son homme, frôlant son sexe sans lui donner ce qu'il désirait : son intimité. Elle resta dans cette position, embrassant la joue de son cher et tendre, frôlant ses lèvres sans lui donner ce qu'il attendait d'elle. Il ne respectait pas les règles du jeu, il serait puni pour cela. « Qui commande ? C'est ainsi que tu parles à ta Maitresse ? » Demanda-t-elle d'une voix dure et roc. Elle pouvait jouer ainsi durant des heures. Toujours assise de la sorte, sans se faire pénétrer par son amant, elle laissa glisser une main vers sa propre intimité. Avec cette promiscuité Eliakim pouvait sentir chacun des gestes d'Alice sans rien pouvoir y faire. Elle commençait à se caresser, son excitation coulant sur la jambe de son amant. Elle laissa échapper quelques gémissements de plaisir. Elle était très joueuse et coquine. « Que veux-tu, Esclave ? Penses-tu mériter que je te ... Baises ? » Demanda-t-elle à son oreille alors qu'elle s'était laissée glissée contre lui, laissant ses seins contre son torse. Elle se redressa sur lui, mettant son sein à l'entrée de sa bouche. « Montres moi comme tu peux être gentil... » 
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Alice & Eliakim

« Le meilleur moyen de résister a la tentation est d'y céder.»

« Tu as de la chance, ta mère est quelqu'un d'extra-ordinaire. J'avoue que je te jalouse un peu sur ce point ... » Il hoche la tête, signe qu'il est totalement d'accord. Un fin sourire naît sur ses lèvres alors qu'elle lui accorde un clin d’œil. Il ne peut qu'approuver ses paroles. Sa mère est une femme géniale, une femme en or et il le sait à présent. Lorsqu'il était enfant elle ne pouvait qu'accepter les traitements de son époux, seulement car elle était soumise et au fond son père ce serait vengé sur lui si sa mère avait prit la défense de son enfant. Alors elle n'osait intervenir, sauf une fois la dernière raclée d'Eliakim où elle c'était interposée. Et puis elle avait vu partir son fils, la mort dans l'âme sans pouvoir rien faire. Espérant au fond le revoir un jour malgré la relation plus que tendue qu'il entretenait avec son père. Et puis son fils tant adoré était revenu mais il avait changé. Plus distant surtout il ne c'était pas laissé approcher par sa mère au début. Eliakim lui en avait voulu de l'avoir laissé partir, de n’avoir pas réagi avant alors que son père s'acharnait sur son corps d'enfant. Et enfin le temps lui avait fait comprendre la logique des choses. Elle ne pouvait pas s'interposer, et la seule fois où elle l'avait fait avait marqué une rupture évidente.

Pourtant Eliakim ne put penser d'avantage à ses parents que déjà Alice s'acharnait sur ses lèvres. Il poussait quelques soupirs et même un grognement alors que la bouche sucrée de sa belle épousait ses lèvres. Il l'adorait. « Savais tu que adorer quelqu'un veut dire qu'il est digne d'être aimé ? » Mais la fin de sa phrase s'étouffa dans un grognement alors qu'il sentait la bouche bouillante d'Alice sur ses tétons. Ses tétons ? La fourbe venait de déposer un peu de chantilly sur chacun de ses petits bouts de chair, avant de le lécher avec envie. Il se sentait tendu et ce n'est pas peu dire. Chacun de ses muscles raidit par l'excitation, attendant sans voir ce qui allait lui arriver. Il n'osait bouger, ayant peur de briser cet instant de pur luxure où Alice avec passion câlinait son torse de ses mains et de ses baisers. Il la supplia de l'embrasser, chose qu'elle refuse de faire préférant jouer. Elle prit place sur lui, frôlant son sexe tendu. Inconsciemment il donna un léger coup de rein qui rencontra le vide pour sa plus grande frustration. Pour le frustrer d'avantage elle vint frôler ses lèvres sans l'embrasser, chose qui le fit soupirer d'insatisfaction. Il la voulait, maintenant. Il voulait s'enfoncer en elle avec passion, sans douceur. Mais alors qu'il pensait aux traitements qu'il pourrait lui infliger elle parla d'une voix rauque et sexy. « Qui commande ? C'est ainsi que tu parles à ta Maitresse ? »

Il leva un sourcil, sincèrement étonné par ce retournement de situation. Mais cela ne le dérangeait pas, au contraire au mot maîtresse un discret et léger frisson parcouru son corps pour mourir dans ses hanches. Il n'allait pas le reconnaître c'était certain, préférant jouer à l'homme fier. Pourtant il comptait rentrer dans son jeu, partager ce nouveau fantasme qu'il n'avait jamais tenter avec personne. Une première oui, c'était certain. Il sentit la main d'Alice glisser entre leur deux corps, s'approchant de leur bassin. Il coupa sa respiration alors qu'elle glissa ses doigts sur sa propre intimité pour se caresser. Alice, son fantasme, la femme de sa vie était actuellement en train de se toucher sur son corps alors qu'il ne pouvait bouger, emprisonné par des menottes beaucoup trop fines. « Que veux-tu, Esclave ? Penses-tu mériter que je te ... Baises ? » Elle se colla à lui, il chercha ses lèvres dans des gestes désespérés. Seulement il n'allait pas l'embrasser seulement car son visage se trouvait dans le cou de son amant. « Pour les orgasmes que je vous ai donné tout à l'heure, je pense le mériter... »

Il ne lui laissa par la loisir d'entendre ce mot qu'elle désirait sans doute entre rouler sur les lèvres de son amant. Il souriait, fier de lui résister encore. Mais ses défenses cédèrent alors qu'elle vint frôler ses lèvres avec son sein, la pointe dressée touchant sa bouche. « Montres moi comme tu peux être gentil... »  Lui dit-elle alors qu'il donna un petit coup de langue sur ce petit bout de chair, sans le prendre entre ses lèvres. Il allait le faire mais avant il lui murmura d'un ton sensuel. « Tout ce que vous voudrez maîtresse... » Il appuya sur ce dernier mot, soumis comme elle le désirait. Enfin il posa sa bouche sur son sein, aspirant, jouant avec cette petite extrémité sensible. Pendant plusieurs minutes il fit de son mieux pour la satisfaire puis vint le moment où il réclama son autre sein, laissé à l'abandon. Il en fit de même, jouant, aspirant, suçotant avec un petit bruit qu'il voulait rentre sensuel. Pourtant dans cette position, collé à lui il pouvait la toucher. Chose qu'il fit, lentement il remonta ses mains attachés jusqu'à son intimité et vint caresser cette zone si sensible. S'amusant avec la petite boule de désir d'Alice. Il voulait la rendre folle, chose qu'il n'allait pas tarder à faire.

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MessageSujet: Re: (end)(Très Hot) Chez Alice/ Le meilleur moyen de résister a la tentation est d'y céder. -18   (end)(Très Hot) Chez Alice/ Le meilleur moyen de résister a la tentation est d'y céder. -18 EmptyMar 10 Fév - 23:20

le meilleur moyen de résister à la tentation est d'y céder
Eliakim & Alice
Le monde ne tournait plus sur son axe. Il était sans doute en train de s'écrouler. Quelque part là dehors la tempête faisait rage. Un chien hurlait sous la lune, une femme hurlait alors que son gamin la rendait folle, des enfants se montraient leur kiki et leur kikette sous la lumière des lampes de poches, des étudiants buvaient jusqu'à en oublier leur nom. Alice était persuadée que le monde ne tournait pas rond, mais elle s'en fichait complètement, parce qu'elle avait trouvé son centre de gravité en la personne d'Eliakim Crowley. Beau comme un dieu, avec une touche de pudeur qu'elle ne pouvait pas comprendre tant cela lui semblait bête, elle le regardait comme s'il allait disparaitre soudainement. Elle n'osait croire que cet être étant à elle, qu'il lui avait promis la fidélité et qu'il l'aimait. Elle n'osait pas croire qu'elle avait eu la chance de tomber sur le bon du premier coup. Elle ne savait pas ce que le temps leur réserverait. Après tout elle allait terminer ses études à Oxford, et sans doute partir pour une grande ville afin de se faire connaitre, ou de reprendre l'entreprise de son père - c'était sa roue de secours. Elle ne pourrait pas rester à Oxford, et n'en avait pas envie outre cela. Pourtant la vie d'Eliakim était ici. Et est-ce qu'il voulait des enfants ? Dans longtemps ? Pas trop sans doute au vue de leur différence d'âge, et de leur âge respectif. Alice commençait à se poser des questions qui faisait monter la panique en elle. « Savais tu que adorer quelqu'un veut dire qu'il est digne d'être aimé ? » Elle sourit. « Je t'adore. » Répondit-elle, avec un sourire magnifique. Elle voulait lui montrer que tout était pardonné pour la dernière fois. Elle ne savait pas si il repensait desfois, mais elle voulait laissé ce chapitre de leur relation tumultueuse derrière eux justement. Elle ne voulait plus y repenser, avancer, et voir un avenir meilleur.
Elle décida de vivre l'instant présent sans se poser plus de question. Elle se sentait libre, elle se sentait femme et terriblement sexy sous le regard envieux de son amant. Alors elle se décida de sortir les derniers jouets qu'elle avait acheter. Elle prit les menottes les plus fragiles qu'elle avait, ne sachant si ce genre de jeux plaisaient à Eliakim. Elle avait un côté dominateur qu'il connaissait mais au lit elle n'avait jamais pris les choses en main de la sorte. Elle se découvrait elle-même comme une maitresse démoniaque qui pouvait le rendre fou jusqu'à le faire la supplier. Elle se mit sur lui, et commença le chercher. « Pour les orgasmes que je vous ai donné tout à l'heure, je pense le mériter...» Elle rit à son oreille, avant d'y déposer ses lèvres, et d'haleter sous ses propres caresses, forçant le trait afin de le rendre un peu plus fou sachant qu'elle prenait du plaisir sur lui sans lui faire partager ses caresses. « Tu es un bon amant, Eliakim, mais ça ne fait pas de toi un gentil garçon. »  Elle le prit par les cheveux et l'obligea à faire partir sa tête en arrière avec une violence qu'elle ne se connaissait pas. Elle lécha son cou, et termina près de sa bouche sans la lui prendre cependant. « Est-ce comme cela que l'on parle à sa Maitresse ? » Redemanda-t-elle avec une voix plus sévère cette fois. Elle adorait ce jeu, et elle avouerait sans peine qu'elle prenait son pied. Elle le poussa à lécher ses tétons pointés, et gémis sans se retenir tant cette simple caresse pouvait la rendre folle. Elle sentait les vagues de désirs et d'excitation allaient directement dans son entre jambe. Elle était trempée. « Tout ce que vous voudrez maîtresse... » « C'est mieux, gentil garçon ~ » dit-elle, le gratifiant d'une caresse sur son pénis tendu qu'elle prit dans sa main pour le pomper quelques instants. Elle le sentait frémir sous sa main, et lâcha un rire amusé et heureux. Elle s'amusait comme une folle.
Mais alors, son amant - qui était connu pour ne pas être le plus patients des hommes - changea les règles du jeu, et mit ses mains attachées devant lui pour caresser le bouton de plaisir de sa chère et tendre. Alice laissé échapper un tremblement de plaisir, et dans un effort surhumain elle se leva. Elle marcha quelques instants autour d'Eliakim, et retourna dans sa chambre quelques instants avant de revenir avec un second jouet. Elle fit claquer le fouet sur le torse d'Eliakim, sans violence cependant. « Mon jeu, mes règles. Respectes les et tu auras ce que tu veux. »  Elle se pencha sur lui, laissa ses bras l'entourer alors qu'elle se trouvait dans son dos. Elle laissa ses mains glisser sur son torse avant d'atteindre son pénis tendu. Elle murmura à son oreille. « Je te chevaucherait comme une folle et tu pourras même regarder ~ »  elle faisait allusion à ses yeux encore bandés. « Sinon... »  elle fit claquer le fouet dans le vide un peu plus fort pour le faire sursauter. « Tu seras puni. »  Dit-elle avec un sourire joyeux qu'il ne pouvait pas voir cependant. Elle posa le fouet près d'eux, et remonta sur les jambes de son amant. Elle avait le sexe en feu, et décida que cela faisait trop longtemps qu'elle ne l'avait pas eu en elle. Alors elle prit son sexe, et le fit entrer dans sa féminité. Doucement elle le fit pénétrer au plus profond d'elle même avec un râle de plaisir.
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Alice & Eliakim

« Le meilleur moyen de résister a la tentation est d'y céder.»

Depuis six années malgré ses quelques aventures, ses amant(e)s d'une nuit et ses folies récurentes, il n'y avait eu que elle. La seule et unique femme de sa vie, celle avec qui il se voyait plus tard même si il devait reconnaître qu'ils n'avaient pas que des points communs. Alice sans doute, adorerait avoir une grande carrière pleine de succès. Eliakim lui se voyait finir sa vie en tant que professeur, il aimait cela et ne se voyait pas se priver du plaisir d'enseigner. Un jour l'un d'eux devrait faire une choix, rester où quitter Oxford. Mais pour l'instant la question ne se posait pas seulement car il ne voulait pas y penser. Il se sentait si bien, si heureux et complet, pourquoi se prendre la tête avec ce genre de problème ? Tout de même une question vint trotter dans son esprit, comment ils avaient pu se plaire l'un l'autre ? Ils n'avaient rien en commun, sauf leur amour de la chair et des plaisirs charnels. Ho bien-sur ils pouvaient rester à parler pendant des heures de sujets divers, ils pouvaient débattre pendant toute une soirée sur l'histoire, la philosophie, l'écologie et bien d'autres choses encore. Mais sans cela, leur caractère étaient radicalement différent. Elle vivant à travers les regards envieux des gens autour d'elle, lui loin des paillettes mais ayant un besoin constant de plaire. Car en effet, depuis que son ex petit ami l'avait quitté Eliakim sentait un besoin incroyablement de plaire et d'être toujours entouré.

Il avait peur d'être laissé, largué comme son ex petit ami l'avait laissé sans prévenir un matin, avec seulement un petit bout de papier griffonné d'un mot inutile. Depuis cette nuit là il n'avait pas cessé de courir les bras d’autrui afin de se sentir important, un besoin d'amour ? Oui en quelque sorte, il l'avouait avec une petite honte certaine, ayant une faiblesse qu'il aurait voulu cacher. Et puis il y avait eu Alice et ses bras chauds, réconfortants qu'il retrouvait avec plaisir. C'était bien rare, Eliakim ne revenait jamais avec ses coups d'un soir, sauf à une exception Alice. Elle était unique et il ne regrettait pas d'être devenu son amant régulier pour être aujourd'hui, son amour.

Il avait perdu le fils de la soirée alors qu'elle lui avait bandé les yeux, et plus encore alors qu'elle l'avait menotté. Il n'avait jamais tenté ce genre de jeux où du moins, lorsqu'il se permettait d'être un peu trop dominant il restait maître de la situation. Mais pas ce soir, Alice l'avait prit de cour et surtout il ne l'avait pas vu venir. Cela ne le dérangeait pas au contraire, cette nouvelle expérience allait le rendre fou et lui plaisait de plus en plus. Il ne voyait rien seulement il imaginait l'expression victorieuse d'Alice, chacun de ses gestes sensuels et surtout tout ce qu'elle pouvait lui faire ensuite. Son imagination fertile avait le don de le rendre impatient et joueur, il la voulait alors qu'il savait qu'il n'allait pas l'avoir avant un bon moment. Seulement il osa résister et lui désobéir une seconde, juste assez pour qu'elle se lève dans un effort surhumain et qu'elle parte loin de lui. Il le sentir car automatiquement, un froid glacial l'entoura dans une étreinte désagréable.

Pourtant elle revint vers lui d'un pas léger, dansant presque dans un silence seulement troublé par leur respiration. Elle fit claquer quelque chose contre son torse, la surprise le fit sursauter mais également son excitation le fit gémir légèrement. Il ne savait pas ce que c'était, mais il l'aurais supplié de recommencer. Un fouet ? Peut-être, ce n'était pas impossible qu'elle cache ça dans son appartement. Enfin elle vint derrière lui, il ne bougeait pas et attendait seulement, patiemment. Elle se colla à lui, vint poser ses mains sur son torse pour glisser jusqu'à son entre-jambe sans la toucher cependant. « Je te chevaucherait comme une folle et tu pourras même regarder ~ » Lui dit-elle alors qu'il laissa sa tête tomber en arrière, pour la sentir plus proche de lui. Elle fit claquer cette chose qu'il ne connaissait pas dans l'air, provoquant un bruit qu'il aurait qualifié de sexy si il avait osé parler. Il l'imaginait dominante et cela l'excitait davantage. Elle le prévint que si il désobéissait encore elle le punirait, un sourire provocateur vin fleurir sur ses lèvres, juste pour voir ça il aurait bien tout fait pour se mettre sa maîtresse à dos.

Alors qu'il attendait, la bouche ouverte et respirant lentement elle grimpa sur ses jambes et avec une infinie tendresse, vint s'empaler sur son sexe tendu et douloureux. Il se crispa et les menottes claquèrent légèrement, signe qu'elle souffrait de supporter ce coup de force. Doucement il posa ses mains sur ses cuisses et l'accompagna dans ses mouvements. Il ne pouvait la voir mais imaginait tout ses mouvements, toutes ses expressions divines. Elle allait le tuer. « Fuck ! » Murmura Eliakim entre deux gémissements, se mordant la lèvre jusqu'au sang. Pourtant un va et vient fut meilleur que l'autre et Eliakim, en tirant un peu trop fort vint briser la mince chaîne qui reliait les deux menottes entre elle. Avec fermeté mais douceur tout de même, il l'attrapa par les hanches pour accompagner chacun de ses va et vient sur son érection. Il la souleva légèrement et, alors qu'elle glissait au dessus de son corps, il donnait des coups de bassin profonds et secs. Il répéta l'opération encore et encore, la portant comme si elle avait été légère comme une plume seulement pour donner de la force à leur mouvements. Il n'avait même pas eu le réflexe d'enlever le bandeau et pourtant, il vint quémander ses lèvres pour un baiser.

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le meilleur moyen de résister à la tentation est d'y céder
Eliakim & Alice
Le sexe était une chose fantastique, Alice ne pouvait pas le nier. Comme toutes les jeunes filles elle s'était imaginée sa première fois de mille et une manière toute plus romantique les unes que les autres. Elle s'était imaginée faisant l'amour avec un homme qu'elle aurait rencontré à une fête. L'amour aurait naquit du premier regard sans que ni l'un ni l'autre ne puissent y faire quoi que ce soit. Elle c'était imaingée tomber amoureuse d'un ami d'enfance, ou de longue date, découvrant soudainement des sentiments nouveaux émerger sous cette franche camaraderie. Elle s'était même imaginée - plus tard - tomber amoureuse d'une fille, ou tenter l'expérience lesbien sans réellement y mêler ses sentiments. Elle avait imaginé faire sa première fois avec un parfait inconnu sans se poser plus de question que cela. Juste parce qu'elle en avait envie. Très vite elle avait pris conscience que le sexe était un outil dans le monde dans lequel elle vivait, mais elle avait refusé cette fatalité. Les femmes qui couchaient avec son père après la mort de sa mère était des femmes objets qui se faisaient passer pour des machines sexuelles, fière d'ouvrir les cuisses pour avoir des cadeaux. Elles répugnaient Alice au plus haut point. LA jeune femme avait au moins la fierté de ne pas coucher pour avoir des présents, une place ou de l'argent. Elle couchait avec Eliakim parce qu'elle en avait envie.
Avec lui elle s'était libérée de ses obligations sociales, de son nom ou de ce que le monde attendait d'elle. Voir même de ses propres exigences quant à ce qu'elle devait être ou ce qu'il convenait de faire pour une jeune femme de son rang et de son milieu. Quand elle se donnait à Eliakim elle était elle-même, toute entière. Elle ne lui mentait pas quand ils couchaient ensemble. C'était l'à côté qui était plus délicat avec Alice. Elle avait du mal à être elle-même, naturelle quand ils discutaient ou quand ils étaient dehors. Mais elle travaillait là dessus. Sur le fait de savoir qui elle voulait être, qui elle devait être pour être heureuse. A ce moment là, nue, sur les cuisses d'Eliakim en train de le chercher, d'en faire son pantin et son jouet elle se découvrait elle-même. Elle ne le faisait avec aucun sentiment pervers ou cruel, c'était un jeu consenti et respectueux entre les deux amants. C'était ce qui le rendait d'autant plus excitant. Ils s'abandonnaient complètement tous les deux. Elle réalisait en outre qu'il lui faisait parfaitement confiance. Il ne tentait pas de se libérer, et n'était pas tendu ou stressé. Il savait que ca allait être bon, il le sentait, et Alice allait lui donner du plaisir jusqu'à ce qu'il en crève.
Pendant un cours instant le temps resta suspendu. Il était en elle, et elle ne bougeait pas, attendant pendant un cours instant, savourant la sensation de l'avoir tendu en elle. Une fois encore elle avait oublié de mettre une préservatif, et y pensa un court instant. Ils venaient d'en parler, certes, mais c'était encore le meilleur des moyens pour ne pas tomber enceinte, ce qu'elle redoutait par dessus tout. Elle ne voulait pas être maman, pas encore. Mais c'était un sujet qu'elle ne tarda pas à oublier, alors que son amant s'impatienta. Alice jouissait de son contrôle sur lui, mais cela ne devait pas durer. Il brisa les menottes, et Alice resta stupéfaite, laissant échapper un petit cris de surprise. « Fuck ! » Il la souleva légèrement afin de pouvoir pomper en elle comme il le désirait. Elle aurait dû continuer son jeu, peut être le punir, mais sous les assauts violents de son amant elle perdit la notion d'existence ou de jeu. Elle hurlait, se tendant sur lui, serrant son vagin autour de son sexe alors qu'il la prenait sauvagement, dans des gestes longs, forts, et maitrisés. Elle adorait le sentir si sur de lui. Elle se laissait aller complètement, fermant les yeux alors qu'il faisait d'elle ce qu'il voulait. Il vint l'embrasser, et sous la puissance de son excitation elle mordit violemment sa lèvre extérieur. Elle sentit le gout du sang emplir sa bouche, et l'embrassa à pleine bouche, comme pour se faire pardonner.
Elle se redressa pour faire des aller-venus sur son membre tendu. Elle prit les mains de son amant qu'elle posa sur sa poitrine pour le pousser à la caresser, à toucher son corps, autant qu'il le pouvait. Elle se perdait dans ses bras, dans cette volupté si désirable, et terrible. Elle jouit une fois encore, violemment, ayant une éjaculation féminine pour la première fois. Elle resta le souffle haletant, se laissant faire alors qu'il l'allongeait sur le canapé pour continuer ses assauts. Elle n'arrivait plus à se reposer, à reprendre son souffle. Elle était prise dans un tourbillon de désirs et d'envie, de telle sorte qu'elle ne oubliait ce qu'il y avait autour d'eux. Elle gémissait, criait, se tordait, s'accrochait à lui, et recommençait. Elle ne vit pas le temps passer, elle ne sut pas combien de temps cela dura. Elle sentait son esprit quitter son corps, n'étant plus qu'une boule de plaisir, et d'excitation prête à imploser littéralement. Elle sentait la chaleur, le feu brûler en elle, d'une étincelle devenir un soleil ardent, de plus en plus chaud, violent, et lumineux. Sous ses yeux clos elle pouvait presque le voir : le plaisir. Elle coupa sa respiration alors qu'elle sentait que le plaisir allait la terrasser. Elle ouvrit les yeux, ne respirant pas et croisa le regard aimant d'Eliakim, alors son corps se brisa.
Dans un cris de jouissance incroyable, l'orgasme la saisit de tel sorte que son corps fut pris de convulsion. Elle s'accrocha à Eliakim comme s'il fut la seule évidence en ce monde. Elle avait le souffle halletant. « Je t'aime.... Eliakim... Je t'aime... » elle répétait ces quelques mots dans une litanie incroyable. Epuisée, elle se laissa aller sur le canapé, tenter de se souvenir comment on respirait.

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Alice & Eliakim

« Le meilleur moyen de résister a la tentation est d'y céder.»

Je l'aime, plus que tout, plus que je n'ai jamais aimé dans ma vie. Elle est mienne, je suis en elle, elle est en moi au plus profond de mon cœur et de mon corps. Je l'ai dans la peau, chacune partie de mon corps est fait pour elle, imprégnée dans ma chair. Jamais je n'aurais cru pouvoir ressentir ça pour quelqu'un pas depuis que j'ai été brisé. Je n'ai jamais plus voulu aimé mais l'amour te tombe dessus sans que tu t'y attendes, d'un coup tu rencontres la bonne personnes. Tu la vois et tu sais que c'est elle, celle qui fera tout changer en toi, qui brisera tes barrières et chamboulera ton existence comme une tornade. Elle a fait de moi un autre homme, si amoureux que j'en manque d'air. On me l'avait dit qu'un jour je rencontrerais cette personne et que ce jour là, elle deviendrait plus importante que ma propre vie. Que je ne verrais rien d'autre qu'elle, qu'elle deviendrait mon monde et mon existence. Elle est là avec moi et je sens mon cœur rater des battements à chaque fois qu'elle me regarde. Je manque d'air, je vais étouffer et pourtant l'oxygène me brûle alors qu'elle m'embrasse encore et encore. Ses lèvres ont un goût de paradis, j'ai du mal à détacher ma bouche de la sienne. Elle est l'ange que j'attendais, l'ange de la rédemption alors que j'étais voué à l'enfer le plus sombre. Dans l'enfer de Dante j'étais au plus bas niveau, celui où je n'aurais jamais du sortir. Et pourtant de son regard plein d'espoir elle m'a sorti des enfants pour un jardin d'Eden que je ne pensais jamais atteindre. C'est comme si pendant tant d'année j'avais été dans un sommeil inexplicable, enfermé dans une boite où je n'aurais jamais du me réveiller. Et que finalement par je ne sais quel miracle elle avait décide de me réveiller. Comme si je n'avais vu que la nuit, toute ma vie et que d'un coup elle ôtait ce voile opaque pour me montrer le soleil et son éclat prenant. Sa douce chaleur m'envahit, m'enserre dans une étreinte protectrice, je ferme les yeux, m'endort dans sa douceur alors que ses rayons réchauffent ma peau blanche de trop avoir côtoyé la nuit.

Il revint vers li alors qu'elle poussa un cri de surprise alors qu'il venait de briser ses liens. Il n'avait pas senti sa force et sous le coup du plaisir, après avoir trop tiré les pauvres menottes avaient rendus l'âme. Il l'attrapa, la tenant fermement et bougeant en elle comme un fou ivre d'amour et de désir. Il la voulait tellement qu'il ne se sentait plus de tailler à lutter contre ses envies et surtout, les hurlements d'Alice n'allait pas calmer ses pulsions. Plus elle hurlait, plus il tapait en elle avec force et puissance. Il l'embrassa, elle mordit sa lèvre jusqu'au sang. Aussitôt un goût métallique envahit s abouche mais il ne le sentait pas, il ne voulait que ses lèvres contre sa bouche. Elle l'embrassa passionnément alors qu'il lui rendait son baiser avec un grognement animal. Elle prit les mains d'Eliakim pour les poser sur sa poitrine offerte afin qu'il la touche, chose qu'il fit sans se faire prier. Il embrassait ses seins, léchait, mordillait et suçait comme un affamé, il voulait la dévorer, s'imprimer en elle et laisser ses marques sur sa peau. Chose qu'il fit en un énorme suçon bien rouge, tournant vers le violet. Elle bougea si vite qu'il n'arrivait plus à suivre, il sentait le plaisir monter tellement vite qu'il ne savait plus si il gémissait où si lui également il poussait des cris rauques. Pourtant Alice vint, au dessus de lui dans un cri plus puissant que les autres. Aussitôt il sentit quelque chose de chaud glisser sur son bas ventre et en une seconde enleva son masque et baissa la tête pour voir ce que c'était. Une magnifique éjaculation féminine, un sourire s'afficha sur ses lèvres alors qu'il relevait des yeux rieurs vers elle. C'était la première fois qu'il voyait cela et il en était fier, tellement qu'il en avait oublié sa possible jouissance.

Elle tomba dans ses bras telle une poupée, il la serrant dans ses bras en la faisant rouler sur le côté afin qu'elle s'allonge sur le canapé. Ainsi il poursuivit ses mouvements doux cette fois-ci car il voulait savourer. Il la regardait non mieux, il n'arrivait pas à détacher ses yeux du visage d'Alice. Elle semblait si loin, si perdue qu'il la trouvait divine. En une seconde elle ouvrit les yeux et alors qu'elle ancrait son regard dans celui de son amant, elle se cambra et poussa un hurlement déchirant. Elle se colla à lui, le touchant, s'accrochant à lui alors qu'il enfouissait sa tête dans le cou de son amante pour se laisser emporter par le plaisir. Lui même laissa un cri rauque et puissant franchir ses lèvres alors qu'un orgasme impérial le terrassait. Ravageant son être et le vidant de toute énergie vitale. Eliakim se laissa tomber sur Alice sans pouvoir s'en empêcher, tout simplement car son corps n'avait plus assez de force pour le porter. Son amour tremblait alors dans un effort ultime il leva la tête pour la regarder et voir si tout allait bien. « Je t'aime.... Eliakim... Je t'aime... » Lui dit-elle, ayant l'impression que ces mots lui arrachaient le semblant de vie restant dans son corps. Il lui sourit et murmura lentement, plein d'amour. « Moi aussi mon amour, je t'aime tant... »

Comme si on pouvait arrêter le temps et faire que cet instant dure éternellement.

Il ne sait pas même pas combien de temps il reste ici. Posé l'un contre l'autre, pourtant il l'écrase alors il se décale un peu afin qu'elle respire tranquille. Il la couvre de son corps chaud afin qu'elle ne puisse pas sentir le froid. Au bout de quelques secondes, minutes, heures même il ne sait pas, il se lève. Il attrape le plaid abandonné sur le sol, le pose sur Alice et avec tendresse il la porte dans ses bras pour l'emmener jusqu'à sa chambre. Il la porte comme un prince épuisé mais galant tout de même. Avec douceur il la pose sur le lit et remarque que Chester saute sur sa maîtresse pour s'endormir, roulé en boule contre son ventre. La chienne de son amante, Oklahoma, saute aussi sur le lit pour se coucher aux pieds d'Alice. En souriant face à ce spectacle Eliakim remonte la couverture sur le corps magnifique de sa belle. Sans attendre il fonce jusqu'à la cuisine et attrape la première bouteille d'eau qui traîne, éteins les lumières et rejoint son amante dans sa chambre. « Bois, tu as perdu beaucoup d'eau... » Lui dit il avec un sourire amusé en lui tendant la bouteille. Il la rejoint sur le lit, sous la couette et lui ouvre son bras droit pour qu'elle vienne contre lui. Il sait qu'elle aime sentir son odeur et il ne la privera de cet instant pour rien au monde.

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le meilleur moyen de résister à la tentation est d'y céder
Eliakim & Alice
L'amour était une chimère, pensa-t-elle alors qu'elle souriait après l'orgasme. Ce n'était pas un être imaginaire et de ce fait impossible, donc inexistant. Pour Alice le terme de chimère était à prendre à un sens plus symbolique. La chimère peut prendre plusieurs formes, différentes selon les époques et les personnes. Il n'y a pas deux chimères qui se ressemblent, il n'y en a pas deux semblables, ou imaginer de la même manière. Pour Alice l'amour était ainsi. Les gens n'aimaient pas tous de la même manière, mais ils utilisaient tous le terme d'amour, donnant à des émotions variés la même origine. Alice ne savait pas comment elle aimait, elle ne savait pas qu'elle amoureuse elle était : tendre, passionnée, joueuse, expansive, cachotière... sans doute tout cela à la fois et c'est pour cela qu'elle ne voyait pas l'amour comme un être simple. L'amour était hybride, elle était multiple. Elle n'était pas vraiment Alice, elle était toutes les Alice. Elle était la jeune fille romantique qui espérait porter la robe blanche un jour. Elle était la femme fatale et indépendante qui refusait d'être la jouet d'un homme plus fort qu'elle. Elle était l'élève rebelle qui jouissait sous les doigts de son professeur. Elle était la petite fille riche qui cachait ses émotions aux yeux du monde. Elle était la flamme du désir dans le coeur d'une amante satisfaite.
Plus que satisfaite même, elle était heureuse tout simplement. Allongée dans les bras de son homme, elle inspirait son odeur, profitant des câlins post-coïtales. « Moi aussi mon amour, je t'aime tant... » Elle ne savait pas quoi rajouter à cela, elle était simplement heureuse, et comblée dans les bras de l'homme qu'elle aimait. Cet instant n'appartenait qu'à eux, personne ne pouvait avoir la prétention de pouvoir leur enlever. Il l'allongea sur le canapé et la mit dans un plaid alors que la jeune femme commençait à avoir froid. La fatigue l'envahie et elle eut l'impression d'être dans la brûme la plus totale. La jeune femme se sentit transporter au-dessus du salon, entourée des deux bras chauds et forts de son homme, et entra dans sa chambre. Il la mit sur le lit, et presque immédiatement le petit corps chaud de son chat vint lui chauffer le ventre. Quant à sa chienne elle vint s'allonger sur ses pieds. Et son homme la rejoint dans les draps quelques instants après. Il la secoua quelques secondes afin de la faire réagir, et dans un instant de lucidité elle ouvrit les yeux. Alors elle découvrit Eliakim qui lui proposait de boire. « Bois, tu as perdu beaucoup d'eau... » Elle se mit à rire devant son sourire satisfait de mal heureux d'avoir fait jouir sa petite amie. Plus encore, la jeune femme avait eut une éjaculation féminine. Elle était plus que trempée, elle était véritablement liquide. Elle attrapa la bouteille d'eau et but quelques gorgée... Enfin presque toute l'eau présente dans la bouteille en fait. Avant de la rendre à son amant avec un sourire mignon de jeune fille innocence. Elle s'allongea ensuite sur le torse d'Eliakim et ferma les yeux quelques instants... Simplement pour profiter de l'instant. Elle s'endormie paisiblement.

Il pleuvait mais le soleil transperçait à travers les nuages, et un arc-en-ciel venait magnifier le ciel au-dessus de leurs têtes. Alice se trouvait sur l'autel, au milieu d'une nature immense et verdoyante, dans une robe blanche. Elle avait un voile sur le visage, et tenait son bouquet de roses rouges dans les mains. Alice entendait la musique de la marche nuptiale quelque part, mais elle ne voyait pas l'orchestre, tout comme elle ne voyait pas les invités, quant bien même elle savait qu'ils étaient là. Elle se tourna pour voir Eliakim à côté d'elle. Ce devait être Eliakim mais elle ne voyait pas son visage. Bientôt la pluie s'arrêta et la nuit se mit à tomber. Etrangement elle voyait tout comme en plein jour, sans comprendre comment c'était possible. Elle se tourna vers Eliakim pour lui demander ce qu'il se passait mais il la prit contre lui, brisant ses poignets. « Je ne suis pas un putain de jouer, salope. » Elle posa les yeux sur les roses à présents fanées. Eliakim n'était plus là, c'était son père, qui embrassa Alice...

Elle sursauta, se réveillant d'un coup, en sueur. Eliakim était derrière elle, dormant comme un ange. Dehors il faisait nuit. Elle avait envie de pleurer, prise soudainement d'une angoisse qu'elle ne pouvait contrôler. Elle avait le sentiment de mentir à Eliakim, que le temps finirait par les rattraper. Elle avait échangé sa place à Burberrys contre ses fiançailles avec Eliakim. Pour le faire revenir vers son père. Elle avait failli perdre l'homme qu'elle aimait pour cela, aujourd'hui elle le retrouvait mais elle ne savait pas si elle serait capable de continuer à lui mentir.
Ce fut sa chienne qui la fit sortir de ses pensés morbides. Elle avait besoin de sortir. Alors Alice s'extirpa des draps et s'habilla avec les vêtements qu'elle trouva : une culotte propre, un jean et la chemise d'Eliakim qui lui allait trop grande, mais qu'elle adorait. Elle mis sa laisse à sa chienne qui alla devant la porte en jappant, et la fit sortir. Elles se baladèrent dans le pâté de maisons, la chienne marchant près de sa maitresse, allant faire ses besoins avant de revenir en tournant autour d'elle, heureuse de sortir un petit peu. Alice la lâcha un instant après s'être assurée que personne n'était là. De toute façon elle l'écoutait au doigt et à l'oeil. La chienne ne partait pas bien loin de toute façon, courant en avant d'elle avant de revenir et repartant. Elle adorait faire cela, et Alice aimait la voir aussi heureuse. Elles n'étaient pas pressés, Alice n'avait plus sommeil, et quant bien même elle ne voudrait pas se rendormir après son rêve qui lui avait laissé un gout amer sur la bouche.
Ce fut la chienne qui la ramena à la maison et remonta dans l'appartement de la jeune étudiante. Elle entra chez elle et sa chienne retourna dans la chambre pour aller dormir près d'Eliakim bien au chaud. Alice pour sa part prit le partie de se faire quelque chose à manger, mais forcée de constater qu'elle ne pourrait rien avaler elle laissa son sandwich pour une tasse de tisane chaude. Elle se mit sur le canapé et mit la télévision en marche, à bas son. Mais bientôt elle entendit les pas de son homme dans le couloir. « Je t'ai réveillé Chéri, excuse moi. Je n'arrivais plus à dormir... »  Dit-elle en mettant la télévision en sourdine. Elle ne savait pas même ce qu'elle regardait, trop prise dans ses angoisses. « J'ai fait un cauchemars. »  Dit-elle avec un petit sourire, prenant une gorgée de sa tisane encore fumante. Elle posa la tasse sur sa table basse. « Tu as bien dormi ? Reposes toi encore si tu veux... Ou préfères-tu que je t'offres de la tisane ? »  elle n'était pas tranquille, sans doute pouvait-il le voir mais elle ne se sentait pas l'humeur de tout lui raconter de bout en blanc comme cela.
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MessageSujet: Re: (end)(Très Hot) Chez Alice/ Le meilleur moyen de résister a la tentation est d'y céder. -18   (end)(Très Hot) Chez Alice/ Le meilleur moyen de résister a la tentation est d'y céder. -18 EmptyMar 17 Fév - 23:29

Alice & Eliakim

« Le meilleur moyen de résister a la tentation est d'y céder.»

Il ne s'imaginait pas ailleurs ce soir, dans d'autres bras où avec une autre personne. Sa place à présent était proche d'Alice, avec elle à ses côtés où dans son ombre si le besoin se faisait sentir. Il la voulait, avec tout son amour il désirait une vie tendre et pleine d'amour avec elle. Elle l'aimait aussi alors pourquoi se prendre la tête ? Mais pourtant quelque chose lui restait en travers, sans qu'il ne sache quoi. Il ne pouvait expliquer cette sensation désagréable alors pour la contrer, il partit s'allonger proche d'Alice qui déjà, dormait. Elle vint se blottir dans ses bras, il frissonna sous cette sensation délicieuse. La chaleur de sa femme l'entoura, le pressant dans une étreinte qui pouvait le rendre fou tant c'était bon. Alice était bouillante, comme si elle était restée trop longtemps contre un chauffage poussé au maximum. Sa bouillotte, c'est ainsi qu'il l’appelait et c'était un véritable plaisir l'hiver sous le froid. Mais l'été à cause de la chaleur il dormait loin d'elle tout simplement car elle irradiait littéralement d'une chaleur écrasante. Il la serra plus fort contre lui alors qu'elle bougeait dans son sommeil, venant chercher son odeur au creux de son cou. Il leva la tête afin qu'elle accède mieux à cette zone qu'elle adorait. Il sentait les brumes d'un sommeil réparateur faire son apparition et pourtant il ne voulait pas dormir.

Il voulait profiter de cet instant encore, de peur qu'il s'envole. Il craignait de se réveiller et de se rendre compte que tout ceci n'avait été qu'un rêve inventé par son esprit pour apaiser son manque d'Alice. Mais non, elle était bien réelle. Son souffle chatouillait la peau chaude d'Eliakim, le faisant soupirer d'aise. Elle était bien là, son corps nue contre celui de son homme. Avec un sourire amusé il laissa sa main glisser sur la hanche d'Alice jusqu'à venir se poser sur sa fesse. C'était une tradition qu'il avait depuis leur première nuit ensemble et lorsque ce n'était pas son postérieur divin, c'était sur l'un de ses seins qu'il posait sa main avant de s'endormir. La respiration calme d'Alice, signe qu'elle dormait eut raison des résistances d'Eliakim qui se laissa emporter par le sommeil également. Avant de sombrer il sentit le bras fin de sa femme entourer son ventre pour se serrer plus contre lui.

Une vague le submerge, et puis une seconde. Il voit la tasse, l'eau salée pénètre sa gorge, son estomac et ses poumons. Il cherche l'air, panique mais se calme une seconde car d'après ce qu'il a entendu, lorsqu'on se noit il ne faut pus bouger et on remontera à la surface. Connerie, il boit une autre gorgée d'eau de mer alors qu'une vague rouge vient brûler ses yeux. Rouge ? Ce n'est pas normal, une vague de sang plus importante que les autres pénètre sa bouche et lui fait boire la tasse. Il ferme les yeux c'est la fin. Pourtant tout s'éloigne autour de lui, il tombe dans un puits sans fin. Le noir autour de lui, il ne voit rien. Aucune lumière, aucune accroche. Faiblement il tente d'attraper une personne invisible, s'accrocher mais ses mains ne rencontrent que le vide sans fin. Il tremble de peur mais avant de comprendre ce qui lui arrive il est debout. Devant ses yeux une plaine se présente, enflammée des corps jonchent le sol. Il cherche la moindre trace de vie mais rien, il est seul. Comme un soldat fatigué par les combats il baisse la tête, ses mains sont pleines de sang. A ses pied un bébé semble dormir dans une couverture sale.

Il se réveille en sursaut et en nage. Automatiquement sa main se pose sur la place, vide, d'Alice. Il la cherche, il est dans le noir alors il panique. Il lui fait une seconde pour se souvenir du lieu où il est, pour être sur qu'il ne dort plus. En tâtonnant il cherche l’interrupteur de la lampe de chevet, le trouve et allume. La pièce se baigne d'une lueur claire, les murs blancs lui sautant aux yeux. Il est chez Alice, ils ont fait l'amour et ils ce sont endormis l'un contre l'autre. Mais voilà il est seul et il ne sait pas pourquoi. Dans le salon un bruit de télévision attire son attention. En soupirant il sort du lit, il fait souvent le même cauchemars, il en supporte pas ces images horribles que son esprit lui balance. Cela doit dire quelque chose, mais il ne sait pas. Il ne sait pas interpréter les rêves. En une seconde il est sur ses pieds, il cherche des yeux un vêtement mais rien ne fera l'affaire. Alors dans un coin de la pièce il attrape une grande serviette de bain, sans doute celle d'Alice. Il l'attache autour de ses hanches, afin de cacher sa nudité. Et si Oliver était rentré ? Il ne sait pas ! Il rejoint le salon, Alice est assise sur le canapé et en le voyant, elle coupe le volume de la télévision. Elle ne semble pas bien, vraiment.

Rassurant il s'approche d'elle, s'assoit à ses côtés. « Je t'ai réveillé Chéri, excuse moi. Je n'arrivais plus à dormir... » Lui dit sa belle, il pose sa main sur la joue claire d'Alice et caresse sa peau quelques secondes, en un geste tendre. « J'ai fait un cauchemars, ce n'est pas toi bébé... » Il voit qu'elle est préoccupée mais il la laisse tranquille, par respect et peut-être qu'elle ne veut pas lui parler tout de suite. « J'ai fait un cauchemars. » Ho ? Il hausse un sourcil sans la lâcher des yeux. « Veux-tu en parler ? » Mais avant elle ajoute d'une petite voix, dégustant une tisane fumante. « Tu as bien dormi ? Reposes toi encore si tu veux... Ou préfères-tu que je t'offres de la tisane ? » Il lui sourit et se lève, il ajoute qu'il va se servir et lui demande de ne pas bouger. Sans attendre il avance jusqu'à la cuisine où une machine Krups semble n'attendre que lui. Il fouille dans la boite proche de l'appareil, contenant les dosettes. Il trouve ce qu'il cherche, une dose de chocolat neskik, reste de ses dernières visites où il avait besoin de son chocolat chaud pour commencer sa journée. Il allume la machine, met la dosette, attrape un mug et le place. Avant il prend un peu de lait qu'il fait couler dans la tasse ainsi qu'un sucre. Lorsque le bouton devient vert il tourne la poignée sur le côté chaud et un liquide chocolaté coule immédiatement dans la tasse. Il laisse faire le tout pendant quelques minutes avant de récupérer son du ainsi qu'un sandwich jambon-beurre abandonné sur le bar.

Lentement il rejoint Alice qui n'a pas bougée. Il lui tend le sandwich mais elle ne semble pas avoir faim alors avec appétit, tout en s'asseyant il mord dedans. « Alors qu'est ce qui te tracasse mon bébé ? » Il pose sa tasse sur la table passe et ouvre son bras à Alice, pour la prendre contre lui mais aussi car elle lui a manquée, durant les quelques minutes où ils n'ont pas été ensemble. Il la regarde un instant, des cernes se dessinent sous ses yeux bleus, elle est fatiguée mais semble trop occupée pour dormir. Il n'aime pas la voir comme ça et malgré cette petite mine, il la trouve belle comme le jour.

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le meilleur moyen de résister à la tentation est d'y céder
Eliakim & Alice
Elle n'aimait pas faire des cauchemars. Et pour cause, elle était comme une enfant lorsqu'elle faisait un rêve qui lui faisait peur. Elle n'arrivait plus à s'endormir, et elle sortait sa chienne, se mettait devant la télévision, et lorsqu'elle se trouvait seule, elle allumait toutes les lumières au cas où la nuit prendrait le pas sur ses angoisses. Elle ne pouvait pas se rendormir, quant bien même son amant était auprès d'elle. Et encore moins lorsque le cauchemars le concernait si directement. Elle était prostrée dans le noir, devant sa télévision, fixant les images qui défilaient sans véritablement les voir. Elle n'arrivait même plus à réfléchir. Elle voulait simplement se vider, contempler le néant qui se trouvait en elle. Si elle continuait à réfléchir elle allait exploser, et elle voulait surtout oublier les images de son cauchemars. Elle soupira, mettant ses jambes contre sa poitrine et posant son menton sur ses genoux. Elle ne sit pas depuis combien de temps elle est là, mais elle est sortie de son absence par un bruit venant de sa chambre. Elle se tourna, et vit arriver son homme, enroulait dans une grande serviette pour cacher sa nudité. La pudeur de son amant la fit sourire. Elle ne comprenait pas vraiment cela, mais elle trouvait que c'était une chose adorable. Elle s'excusa de l'avoir réveillé en voyant sa tête de petit garçon encore endormi.  « J'ai fait un cauchemars, ce n'est pas toi bébé... »  Il caressa sa joue quelques instants. Ironiquement elle pensa que malgré une merveilleuse soirée ils avaient passé une des nuits les plus misérables jamais vécu ensemble. La vie était faite bien drôlement. Alice lui fit signe de s'asseoir à côté d'elle et commença à lui caresser les cheveux d'une manière un peu maladroite, alors qu'elle se remit à regarder le vide. En réponse elle lui annonça qu'elle aussi avait fait un cauchemars. « Veux-tu en parler ? »  Elle préféra changer de sujet tout de suite avant que les choses ne prennent une mauvaise tournure. Elle lui proposa de lui faire une tisane, et le vit se lever pour prendre les devants.
Elle reprit sa position initiale, la tête sur les genoux, les bras entourant ses jambes ramenés contre elle.
Elle ne pouvait pas lui dire tout ce qu'elle avait mis en place avec leur père. Il aura sans doute l'impression d'être trahi, et elle ne voulait pas prendre le risque de le perdre alors qu'elle venait tout juste de le retrouver. Les quelques semaines qu'elle avait passé loin de lui avaient été horribles. Elle était restée prostrer dans le silence durant plusieurs jours, inquiétant Iseult sans pouvoir lui expliquer pourquoi. Elle avait eut du mal à dormir, et s'était mise à prendre des cachets pour se calmer. La cigarette était devenue une drogue si présente qu'elle devenait hystérique lorsqu'elle n'en avait presque plus ou plus du tout. Elle fumait cigarettes sur cigarettes, parfois elle oubliait de se doucher, et lorsqu'elle faisait une soirée elle buvait jusqu'à en devenir malade. Vivre jusqu'à l'excès parce qu'on a aucune raison de vivre. L'amour était le pire des excès pour elle. Elle ne pouvait pas se laisser aller à cela aussi facilement. Elle avait peur d'aimer, et c'était plus fort qu'elle. Elle pouvait gérer la manipulation, elle pouvait payer pour détruire, elle pouvait échanger des faveurs pour avoir ce qu'elle désirait. Mais elle ne pouvait pas s'offrir en prenant le risque de tout perdre du jour au lendemain. Elle ne savait pas comment faire cela.
Son homme revint auprès d'elle. Il avait pris son sandwich et lui en proposa mais elle refusa d'un signe de la tête. Il pose sa tasse encore fumante sur la table basse et fait signe à sa femme de venir dans ses bras. Elle s'y laisse aller, comme un automate encore prise dans ses doutes et ses pensés. Il faisait encore nuit dehors. Elle détestait quand il faisait nuit, elle avait l'impression de ne pas pouvoir contrôler ses doutes, et ses émotions. «  Alors qu'est ce qui te tracasse mon bébé ? »  Elle se redressa et le regarda un instant. Il était tout simplement adorable, et si mignon qu'il en eut le souffle coupé. « Je n'ai pas envie de te perdre à nouveau. »  Avoua-t-elle en le regardant avec intensité. Elle déglutit avec difficulté. Elle prit sa tête dans ses mains et inspira un bon goût. « Je ne sais pas vraiment comment je peux te dire ça, alors je te demanderai tout simplement de... ne rien dire et de me laisser parler. »  Elle se leva et commença à marcher de droite à gauche. Elle ne savait pas comment commencer son histoire, et surtout comment tourner les choses pour ne pas le faire fuir. Mais la fatigue et l'angoisse eut raison de sa raison, et elle se mit à parler sans même réellement savoir ce qu'elle disait ou comment elle devait le dire. « Lors de notre séjour à Aspen, nos pères ont ... passé une sorte de marché. Ton père m'accordé une place dans sa boite... en échange de quoi... »  Elle se tourna vers lui et le regarda droit dans les yeux pour observer la moindre de ses réactions. « En échange de quoi ils nous ont fiancé. Je devais te séduire et te convaincre de revenir dans l'entreprise de ton père. » Dit-elle. Elle lui fit signe de ne pas parler, de la laisser terminer. Elle ne serait sans doute pas capable de tout lui dire si il venait à la couper. Alors elle s'assit sur la table basse devant lui, et baissa les yeux. Elle lui prit les mains et commença à jouer avec. « Lorsque je suis venue chez toi à mon retour de New-York... Je voulais... Mettre en exécution ce qu'ils attendaient de moi. Mais je me suis fourvoyée. Je ne pouvais pas jouer avec toi, tu me connais beaucoup trop bien. » Elle sourit un peu, et la regarda dans les yeux. Elle avait les yeux humides, et passa une main sur sa joue pour récolter ses larmes qui commençaient à couler. Elle sourit. « Je suis désolée. Je ne sais pas où nous allons aller. Je ne sais pas ce que je vais faire. Je vais perdre ma place, mais je... j'adore ce job. C'est la première fois que je me trouve douée pour quelque chose. Alors je ne sais pas quoi faire. Et si... Si tu voulais me quitter, alors je comprendrais. C'est compliqué. »  Elle ricanait pour cacher son malêtre, et attendit sa réponse, lui faisant un signe pour lui signifier que c'était à lui de prendre la parole.
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Alice & Eliakim

« Le meilleur moyen de résister a la tentation est d'y céder.»

« Je n'ai pas envie de te perdre à nouveau. » Il arrêta tout mouvement, il releva sa tête pour regarder Alice avec un regard interrogateur. Son sandwich en l'air, la bouche légèrement entre-ouverte il ne comprenait pas sa phrase. Dans un froncement de sourcil il parla doucement, tel une murmure à peine étouffé par le bruit de leur respiration. « Tu ne me perdras pas... » Il en était certain, une certitude qui lui aurait permis de briser le fer le plus dur, le plus puissant. Il n'était pas prêt de partir maintenant qu'il était à ses côtés, qu'il pouvait se vanter d'être enfin en couple avec Alice il n'allait pas la laisser. Plutôt mourir et contre toute attente, il attendait cette relation avouée aux yeux de tous, depuis très longtemps. Elle prit sa tête dans ses mains et respira un bon coup. Il la sentit si vulnérable, si seule qu'il approcha ses deux mains d'elle pour la prendre contre lui. Un câlin de quelques secondes, de la tendresse pour lui faire sentir que même dans les pires ténèbres, elle n'était pas seule. Elle ne serait plus jamais seule.

« Je ne sais pas vraiment comment je peux te dire ça, alors je te demanderai tout simplement de... ne rien dire et de me laisser parler. » Elle se leva sous les yeux bleus perdus de son amant alors que ce dernier attrapait son mug de chocolat chaud pour prendre une gorgée sucrée, très agréable. Il ferma les yeux une seconde pour savourer ce goût de chocolat si particulier, un vrai délice. Ensuite il reprit son en-cas et prit une belle bouchée. Ses yeux se posèrent ensuite sur Alice qui marchait de gauche à droite, l'air soucieux. Il n'avait pas parlé, lui obéissant et attendant qu'elle parle, qu'elle lui avoue ce qui lui prenait l'esprit. Loin de toute angoisse il sentait une réelle confiance en elle. « Lors de notre séjour à Aspen, nos pères ont ... passé une sorte de marché. Ton père m'accordé une place dans sa boite... en échange de quoi... » Alors qu'il mordait dans le sandwich il reste figé, les yeux dans le regard d'Alice. Il sentit une angoisse violente le prendre, monter en lui, déchirer sa raison et faire battre son cœur plus vite. Tout ce qui concernait son père n'était que poison, un amas de mensonges qu'il refusait d'entendre et pourtant il craignait que Alice soit tombée dedans.

« En échange de quoi ils nous ont fiancé. Je devais te séduire et te convaincre de revenir dans l'entreprise de ton père. » Abasourdi il reposa le sandwich sur la table basse pour prendre la tasse et boire une longue gorgée. Du sucre, beaucoup, il en manquait à cet instant. Il avait été piégé par son père, encore une fois. Il aurait du se douter que ce vieux bougre ne lâcherait jamais l'affaire, serait toujours prêt aux plus infects des mensonges pour faire revenir sur fils vers la marque qu'il chérissait tant. Il ne savait si il devait en vouloir à Alice où si son amour aurait raison de cette colère sourde qui montait en lui. Il reposa la tasse vide sur la table basse alors que Alice prit place face à lui, sur la même table basse qu'il ne cessait de fixer. Lentement elle attrapa ses mains et joua avec, aussitôt il releva le visage pour la regarder. « Lorsque je suis venue chez toi à mon retour de New-York... Je voulais... Mettre en exécution ce qu'ils attendaient de moi. Mais je me suis fourvoyée. Je ne pouvais pas jouer avec toi, tu me connais beaucoup trop bien. » Un fin sourire, très maigre vint fleurir sur ses lèvres. Il la connaissait oui, mais pourtant elle venait de montrer une facette d'elle qu'il n'aurait jamais pensé voir. Il vit une larme rouler sur sa joue et avant qu'il ne puisse l’effacer de ses doigts, elle vint essuyer sa joue.

« Je suis désolée. Je ne sais pas où nous allons aller. Je ne sais pas ce que je vais faire. Je vais perdre ma place, mais je... j'adore ce job. C'est la première fois que je me trouve douée pour quelque chose. Alors je ne sais pas quoi faire. Et si... Si tu voulais me quitter, alors je comprendrais. C'est compliqué. »
Elle avait terminée ses révélations et il ne savait quoi dire. Il la regardait, cherchant un quelconque mensonge dans ses yeux mais elle semblait plus sincère que jamais. Il en voulait à son père c'était une évidence, mais il ne savait pas quoi penser d'Alice. « Tu l'aurais fait ? Tu m'aurais séduite pour entrer dans ses bonnes grâces ? » Il se leva, énervé par ses propres mots. Il marcha jusqu'à son sac et en sortit une plaquette de chocolat au lait et un sachet de sucre en morceau. Le sucre avait le don de le calmer lorsque la colère montait en lui trop violemment et qu'il craignait de se laisser dépasser. Il revint s'asseoir sur le canapé et tendit la plaquette à Alice, pour qu'elle en prenne si elle le désirait. Sans attendre il prit deux morceaux de sucre et les fourra dans sa bouche. Le glucose explosa sur sa langue, l'apaisant comme un médicament extrêmement fort. « Je n'étais qu'un tremplin pour toi, n'est-ce pas ? » Un instant il douta de ses mots, de ses je t'aime murmuré pendant l'amour, de ses caresses et de son regard amoureux. Enfin il attrapa la plaquette de chocolat, coupa plusieurs gros morceaux et se leva, marchant jusqu'à la fenêtre. Dehors la ville dormait dans la lueur paisible de la nuit. Il vit un petit couple, sans doute rentrant de boite passer sous la fenêtre de l'appartement de son amante. Quelques étoiles parsemaient le ciel, lui donnant l'impression d'être illuminé par des diamants. Alice adorait son travail et il n'avait pas le droit de la priver de cela. Alors il lui proposa après avoir mordu un gros morceau de chocolat. « Agissons comme si tu avais gagné, comme si tu avais accompli ce qui t'avait été demandé. Je jouerais au fiancé amoureux, bête comme ses pieds et toi à l'égérie parfaite qui aura obéit à son futur beau père. » Il ne pouvait rien lui proposer et il sentait que son ton n'était pas le plus aimable. Il se sentit suffoqué un instant, comme si sa place n'était pas ici. Même si au fond il ne désirait pas vraiment partir. « Je devrais peut-être rentrer chez moi, tu ne penses pas ? » Eliakim termina son dernier morceau de chocolat. D'une voix sur de lui, il ajouta assez fort pour qu'elle l'entende. Ne lui laissant pas le choix de discuter de sa décision. « Sois sure en revanche, que je ne reprendrais jamais Burberry. » Il n'était plus sur de rien, pourtant il était persuadé de ne jamais reprendre cette marque.

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le meilleur moyen de résister à la tentation est d'y céder
Eliakim & Alice
Elle savait qu'elle aurait dû être honnête dés le départ, mais elle ne voulait pas repenser à cette histoire. Elle n'avait pas revu son père depuis plusieurs semaines, de peur de voir la déception dans son regard. Elle n'avait jamais déçue son père. Il lui avait appris très jeune qu'elle devait tout faire pour arriver à ses fins, car personne ne se battrait pour son avenir si elle ne le faisait pas elle-même. Il lui avait appris à ne compter que sur elle-même, sur ses capacités et sa manière de penser. Elle était entourée, certes, mais elle ne donnait sa totale confiance à personne. Après tout elle avait bien trop souvent était déçue par les gens. Leur manque d'ambition, ou même leur manière de se morfondre ou d'être bien trop doux. Durant des années elle n'avait été touchée par aucun sentiment de culpabilité ou de gêne. Elle était fière d'être une garde qui détruisait ceux qui se mettaient sur son chemin. C'était le seul moyen selon elle d'être ce qu'elle devait être. D'être heureuse. La jeune femme avait fait énormément de dégâts autour d'elle. Elle avait détruit des familles entière, réduisant à néant des réputations de filles de bonne famille. Mais aujourd'hui elle se rendait compte qu'elle s'était fourvoyée. Après tout peut être que le bonheur ne se retrouvait pas dans sa réussite professionnelle, et peut être même pouvait-elle être heureuse sans forcément être quelqu'un d'important. Elle souhaitait uniquement être avec Eliakim, elle s'en rendait compte à présent.
Mais elle ne pouvait pas tourner le dos à son père, et à tout ce qu'elle avait entreprit durant les quatre derniers mois. Après tout elle avait trouvé un boulot génial, et outre le fait qu'elle était arrivée à cette place de manière détournée elle était vraiment douée pour ce qu'elle faisait. Elle avait fait la couverture de plusieurs magazines, et plusieurs autres marques l'avaient déjà appelée pour travailler avec eux. Mais elle avait un contrat d'exclusivité pour le moment donc elle ne pouvait pas se le permettre. C'était grisant d'être admirée de la sorte, c'était plaisant de voir des pages internet portant votre nom avec la collection des photos qu'elle avait prise. Elle s'amusait beaucoup avec tout cela. Elle ne savait pas combien de temps ça allait durer, voire même si ca pouvait durer, mais elle voulait que ce rêve reste réalité.
Alice n'était pas stupide, elle se doutait bien qu'Eliakim allait mal prendre ses confidences, mais elle devenait mature et adulte. Elle savait qu'elle devait tout lui avouer, et espérait qu'il ne partirait pas en courant sans demander son dû. Elle ne voulait pas le voir fuir, elle ne voulait pas qu'il la juge trop sévèrement elle voulait parler avec lui, discuter tout simplement comme deux adultes. Alors elle lui dit tout. Ce que leurs pères avaient prévus pour eux, pourquoi elle était arrivée aussi rapidement à cette place, et surtout ce qu'elle devait faire pour y rester. Le manipuler, tout simplement, faire de lui un simple pion sur son échiquier. Il ne méritait pas cela, elle le savait. Elle ne pouvait pas lui dire qu'elle l'aimait et le rabaisser de la sorte par la suite. Elle devait jouer carte sur table à présent, devenir adulte. S'engager, même si ca la terrifiait. Elle prenait le partie de ne plus être seule à se battre contre le monde. Elle voulait se battre à ses côtés. Elle voulait qu'ils soient deux pour avancer à présent. « Tu l'aurais fait ? Tu m'aurais séduite pour entrer dans ses bonnes grâces ? » Elle savait qu'il parlait de son père. Il détestait son père, et pour cause, elle avait appris des choses peu reluisantes sur son patron, mais elle ne se mêlait pas ces affaires. Ca ne la regardait pas en outre, elle faisait son boulot et rien de plus. Elle mit un instant pour trouver sa réponse, mais elle savait déjà qu'elle devait être honnête avec elle-même. « Je t'avais déjà séduit. Mais non ... Je n'aurai pas pu être la parfaite petite amie, docile, gentille et douce. Tu n'y aurais pas cru, et moi non plus. » Dit-elle au départ avec un petit sourire. Après tout ils couchaient déjà ensemble quand tout cela a été mis en place. Mais elle n'aurait pas pu lui mentir, ni se mentir à elle-même assez longtemps pour rendre ces fiançailles officielles. Elle aurait fini par lâcher prise. Elle n'était pas une bonne manipulatrice, pas avec lui. Il la connaissait trop bien. Sous son regard elle était nue, elle était elle-même. Il avait cette capacité de voir à travers son masque. Il transperçait son âme. « Je n'étais qu'un tremplin pour toi, n'est-ce pas ? » « Non ! Tu... Je me suis trompée. J'ai été stupide et cruelle. Mais je ne peux pas te faire cela. » Dit-elle avec des sanglots dans la voix. Elle avait changé. « J'ai gouté à la vie loin de toi, et je la refuse. Je préfère renier mes rêves et t'aimer, qu'être une coquille vide et seule sous les feux des projecteurs. » Avoua-t-elle en le regardant droit dans les yeux. Elle voulait lui montrer qu'elle ne lui mentait pas. Elle l'aimait véritablement. Elle ferait les plus gros des sacrifices pour lui si c'est ce qu'il désirait. Elle pouvait se renier elle-même pour lui complaire, pour rester à ses côtés. Quitte à devenir une de ces femmes au foyer ennuyeuses, qui vivent dans l'ombre de la réussite de leur mari. Cela la tuerait sans doute dans son amour propre, mais elle pourrait le supporter si il restait à ses côtés.
Il resta silencieux un instant et elle retenait son souffle pendant ce temps. Elle avait peur, horriblement peur. Elle ne savait pas à quoi il pensait et pendant un instant elle eut le désire de lire dans son esprit. « Agissons comme si tu avais gagné, comme si tu avais accompli ce qui t'avait été demandé. Je jouerais au fiancé amoureux, bête comme ses pieds et toi à l'égérie parfaite qui aura obéit à son futur beau père. » Elle n'aimait pas la manière dont il disait cela. Il baissait les bras elle le voyait bien. Il n'était pas honnête avec lui-même, et elle eut même l'impression de voir de la déception dans son regard. Elle détestait cela. Elle pouvait supporter pourquoi de choses de la part des gens qu'elle aimait, mais la déception n'en faisait pas parti. Elle était honnête avec lui, chose qu'elle avait rarement été. Elle ne devait pas simplement acquiescer et accepter qui joue la comédie comme elle le faisait. Elle ne voulait pas le mêler à cette histoire, après tout c'était son problème. « Non Eliakim... »  Mais bientôt il se leva et l'arrêta dans son élan. « Je devrais peut-être rentrer chez moi, tu ne penses pas ? » « Non je ne le pense pas. »  répondit-elle d'une voix plus froide qu'elle ne l'aurait voulu. Elle ne voulait pas qu'il fuit, elle voulait avoir cette conversation avec lui. Sortir de la coupe de leurs pères et pouvoir faire leur vie loin d'eux. Mais quand on est les enfants de personnes aussi influentes, enfant unique, c'est difficile de leur échapper. Ils allaient sans doute avec beaucoup de mal à vivre loin d'eux. Alice dépendait de son père, elle l'aimait énormément, et elle ne pouvait pas accepter d'être éloignée de lui. Ou peut être pourrait-il comprendre en écoutant Eliakim lui racontait qui était son père ? Soudainement Alice eut l'impression de n'être qu'un instrument sur le plateau de jeu de Monsieur Crowlley. Elle n'était rien de plus qu'un pion. Une belle petite idiote qui devait baiser son fils, manipulée comme un papillon face à la lumière. « Sois sure en revanche, que je ne reprendrais jamais Burberry. » Il était en colère, et elle espérait qu'une partie de sa colère était tournée vers son père et non pas seulement entièrement vers elle.
« Je ne veux pas jouer la comédie avec toi. Je ne veux plus être un pion sur l'échiquier de ton père. J'ai fait une putain d'erreur, et je... je ne veux pas que tu la paye. Je ne t'avoue pas tout cela pour te manipuler, je veux être honnête avec toi. C'est tout. Je te demande de me croire et de me pardonner. »  Dit-elle en le regardant dans les yeux. Elle ne savait pas vraiment ce qu'elle voulait. Elle sentait la fatigue qui tapait sur ses tempes. Elle massa sa tête, et inspira profondément. « Je ne sais juste pas quoi faire. J'aimerai... Vivre notre relation sans m'inquiéter de tout cela. Voir où les choses nous mènerons. Je me débrouillerai pour le reste, seule. Je ne veux pas... Être un outil que ton père utilisera contre toi. » 
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Eliakim A. Crowlley




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Alice & Eliakim

« Le meilleur moyen de résister a la tentation est d'y céder.»

Il n'était qu'un idiot, un enfant encore enfermé dans une enfance où il aurait voulu grandir et sortir trop vite. Malgré ses efforts, malgré son age et le fait qu'il travaille loin de lui et qu'il vive loin de ses parents, il n'avait même pas réussi à se défaire de l'emprise de son père. Il avait essayé pourtant, pire il avait tout tenté pour ne plus être dépendant de son père, de son jugement et de ses décisions. Mais pourtant cet homme qu'il détestait plus que tout avait encore une emprise sur lui dont il ne se serait jamais douté. Au moins son travail, sa reconnaissance dans le milieu scientifique il ne le devait qu'à lui, et uniquement à lui. Pas grâce à son nom où son argent mais seulement grâce à ses connaissances et ses thèses qu'il ne cessait de faire. Il avait honte à trente ans de se rendre compte que son père pouvait encore le manipuler comme un adolescent, il ne supportait pas ça. Ce genre de situation pouvait le rendre fou, ivre de colère. La rupture avec son paternel était pourtant marqué depuis des années et même après cela, il tentait par tous les moyens de faire agir son fils comme bon lui semblait.

Il ne pouvait pas en vouloir à Alice, son père était un manipulateur de génie et elle était tombée dans le panneau. Il lui avait présenté les plus beaux côtés sans qu'elle se rendre compte qu'elle pouvait perdre Eliakim. Seul son amour le poussait à rester dans cet appartement, en temps normal il aurait fuit sans demander son reste, la laissant seule dans son salon. Mais pas cette fois-ci. Il avait du renoncer à tant de chose à cause de son père. Son ex petit ami avant toutes choses, sa mère aussi avec qui il n'avait entretenu qu'une relation distante à cause de son paternel. Mais aussi sa jeunesse, son adolescence passée à Oxford. Il ne voulait pas, il ne pouvait pas renoncer à la femme dont il était tombé amoureux, pas ce soir, pas cette fois. Il resterait avec Alice et affronterait la situation, comme l'homme et non plus l'adolescent fragile qu'il avait été. Elle lui avoua que non elle n'aurait pas pu devenir cette petite amie qu'on attendait d'elle et quelque part, il fut soulagé. Elle n'avait pas trop jouée la comédie, alors il la croyait.

Elle lui fit également une magnifique déclaration d'amour et alors un fin sourire vint naître sur ses lèvres. Il trouvait cela touchant et aurait voulu lui dire que lui aussi, il l'aimait. Il ne voulait plus vivre loin d'elle, les jours, les semaines et les mois passés loin d'elle avaient été comme une torture dont il n'était plus sur de se relever si on lui imposait encore un tel châtiment. Pourtant il se leva et son chocolat dans les mains, les yeux perdus dans le reflet de la ville se dessinant pas la fenêtre il lui demanda de jouer la comédie. Il manquait cruellement de douceur dans sa voix et il s'en rendait compte, mais il ne pouvait changer les choses. Cette sensation de mal être n'allait pas durer mais il devait attendre que ses plaies se referment, doucement. « Non Eliakim... » Lui dit elle dans un souffle. Bien trop violemment il se tourna vers elle pour parler. « Et que me proposes-tu chérie ? Tu perdrais ton travail et moi ma mère si seulement mon père apprend que tu ne lui as pas obéis! » Et il ne voulait pas imposer cela à Alice, simplement car elle rayonnait sur scène. Elle était faite pour cela. Et lui ne voulait pas perdre sa mère, pas encore une fois.

Il lui demanda si il devait rentrer mais elle ne pensait pas à cela alors, il décida de rester. Il sentit son esprit se calmer alors avec douceur il revint vers elle, s'assit sur le canapé et lentement l'attrapa par la main. Il lui fit signe de venir contre lui, sur ses genoux même. Ne lui laissant pas le choix il la fit prendre place contre son corps et entoura ses hanches de ses bras pour la maintenir contre lui. « Je ne veux pas jouer la comédie avec toi. Je ne veux plus être un pion sur l'échiquier de ton père. J'ai fait une putain d'erreur, et je... je ne veux pas que tu la paye. Je ne t'avoue pas tout cela pour te manipuler, je veux être honnête avec toi. C'est tout. Je te demande de me croire et de me pardonner. » Avec un sourire il vint du bout de ses doigts caresser sa joue fine, douce comme de la soie. « Tu es déjà pardonné bébé... Fais moi confiance je trouverais une solution afin que tu poursuives ta carrière sans pourtant... M’obliger à reprendre Burberry d'accord ? » Il ne savait pas comment mais pour Alice il trouverait, il voulait lui promettre tant de chose sans rien lui, lui faire comprendre que pour elle, il déplacerait la terre entière. Pourtant elle se massa la tête, la fatigue frappant sans doute dans son esprit. Avec douceur il la fit poser sa tête dans son cou et dans des gestes doux, il commença à bercer leur deux corps. « Je ne sais juste pas quoi faire. J'aimerai... Vivre notre relation sans m'inquiéter de tout cela. Voir où les choses nous mènerons. Je me débrouillerai pour le reste, seule. Je ne veux pas... Être un outil que ton père utilisera contre toi. »  Il attendit plusieurs minutes avant de parler, caressant son beau visage, câlinant sa peau comme si elle était fragile et comme si il pouvait la briser à tout instant. « Tu ne t'occuperas pas de ça toute seule, je suis là et je m'en chargerais pour nous. Accorde moi du temps, agissons comme un couple afin de ne pas avoir de problème avec mon père et je te promet que rapidement tout sera réglé. Et puis nous pourrons ainsi vivre notre relation... » Il l'obligea à se lever et sans lâcher sa main, marcha jusqu'à sa chambre. « Allons nous reposer, veux-tu ? »

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le meilleur moyen de résister à la tentation est d'y céder
Eliakim & Alice
C'était typiquement une situation merdique. Elle détestait ce genre de situation. Elle n'était pas une fille qui aimait les complications, contrairement à ce qu'on pouvait croire. Alice ne faisait pas d'histoire gratuitement, uniquement lorsqu'elle n'aimait pas les gens ou pour détruire ceux qui lui voulaient du mal. Ou qui lui faisaient de l'ombres. Ou qui avaient des comportements qu'elle ne cautionnait pas. Elle était juge et maitre de sa propre vie et parfois de celle des autres. Mais elle le vivait plutôt bien. Mais en ce qui concernait sa vie privée, elle ne voulait pas jouer avec les sentiments d'Eliakim. Elle ne voulait pas jouer, elle ne voulait pas se retrouver dans une situation où elle risquait de faire souffrir Eliakim, son père ou de briser la famille de son amant, ou son couple. Tout était en équilibre précaire, Alice le sentait bien, et cela la fatiguait de rester en équilibre. Elle voulait être confortablement installée dans les bras de son homme sans se demander si c'était pour un temps ou pour la vie. Elle voulait être confiante et en confiance, et elle ne le pourrait pas tant qu'elle ne sera pas totalement honnête avec lui. « Et que me proposes-tu chérie ? Tu perdrais ton travail et moi ma mère si seulement mon père apprend que tu ne lui as pas obéis! » Elle ne savait pas quoi lui proposer. Elle ne voulait pas qu'ils mentent, et elle ne voulait pas perdre son travail, mais elle devra sans doute faire un choix entre l'un ou l'autre. Elle avait cependant peur aussi de l'influence du père d'Eliakim. Elle ne voulait pas perdre toute espoir de pouvoir retrouver du travail dans ce milieu de la mode et du luxe. Elle se sentait chez elle sur les podiums et elle se sentait incroyablement bien sous les feux des projecteurs. « Je ne sais pas mais c'est mon problème pas le tiens. C'est moi qui ait pris une décision de merde. »  Dit-elle pour toute réponse. Elle ne voulait pas qu'il lui en veuille, c'est tout ce qu'elle demandait aujourd'hui. Elle ne voulait pas risquait de le perdre ou qu'il pense qu'elle jouait encore. Elle se sentait incroyablement vulnérable à cet instant précis, et une fois encore elle détestait cette sensation. Elle n'était pas une femme faible, bien au contraire. Elle était une jeune femme forte, qui ne laissait pas ses sentiments prendre le pas sur ses décisions. Elle s'oubliait complètement cette nuit-là et elle ne savait pas comment réagir, quoi faire, qui être. Elle était perdue.
Elle demanda juste à ce qu'il lui pardonne. «  Tu es déjà pardonné bébé... Fais moi confiance je trouverais une solution afin que tu poursuives ta carrière sans pourtant... M’obliger à reprendre Burberry d'accord ? » Elle acquiesça en silence, alors qu'elle sentait l'émotion la prendre à la gorge. C'était rare de voir Alice Kensington pleurer, mais ce soir elle sentait le poids de mois de silence et de jeu d'actrice tomber soudainement, et le masque tomber. Elle était à nue devant lui et elle avait honte. Elle avait honte de qui elle était, de ce qu'elle était capable de faire pour continuer sa vie de petite princesse. Mais elle ne savait vivre qu'ainsi. Elle ne pouvait rien changer à sa manière d'être. C'était trop tard pour devenir une autre. C'était trop tard pour être plus sage. Elle était telle qu'elle était, et il devait l'aimer ainsi, même si elle était une horrible garce. Les larmes se mirent à tomber en silence des joues d'Alice sans qu'elle ne s'en aperçoive vraiment.
Elle n'était plus seule. « Tu ne t'occuperas pas de ça toute seule, je suis là et je m'en chargerais pour nous. Accorde moi du temps, agissons comme un couple afin de ne pas avoir de problème avec mon père et je te promet que rapidement tout sera réglé. Et puis nous pourrons ainsi vivre notre relation... » Elle sourit à sa déclaration et eut soudainement très sommeil, tant et si bien qu'elle retint un bâillement. « Allons nous reposer, veux-tu ?  » « Avec plaisir. »  Ce problème là pouvait attendre que le soleil se lève. Elle se leva à son tour et prit la main de son amant qui la guida jusqu'à leur lit. Leur lit. Elle pensait déjà comme un couple. Il s'allongea le premier, et elle enleva sa chemise pour se glisser nue sous les draps et poser la tête sur le torse de son homme. Ainsi elle pouvait entendre les battements de son coeur, et sourit.  « Je t'aime »  dit-elle avant de s'endormir, les larmes coulant de sa joue jusqu'au torse d'Eliakim.

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