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 (end) Just the way you are † Leikim

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MessageSujet: (end) Just the way you are † Leikim   (end) Just the way you are † Leikim EmptyLun 16 Mar - 12:07

YOU CAN'T JUST KILL EVERYONE YOU DON'T TRUST.Eliakim&Leigh;
You want everyone to think you're above it all... but I can see right through you.

You say having feelings makes me weak, but you're weak for hiding from them.

J’étais enfin de retour à Oxford, cette université si prisée de tous. J’y allais pour y enseigner la littérature. Mais je sais aussi qu’il y a Eliakim. Et même si je stressais rien qu’à l’idée de tomber sur lui, même si je sais que ce serait inévitable. Parce que aussi grand soit Oxford, on dit toujours que le monde est petit. Et je ne sais absolument pas comment je vais réagir lorsqu’on va se revoir. J’étais sûr et certain que sa réaction à lui ne serait pas bonne, ce qui serait vraiment logique au fond. Parce que c’est moi qui suis parti comme un lâche, pas lui. Mais je voulais le protéger de ma famille et de son influence, parce que même si lui aussi avait de l’influence, ma famille n’en avait strictement rien à faire. Et je ne pouvais pas concevoir une seule seconde qu’on puisse lui faire le moindre mal. Alors c’est moi qui lui a certainement fait le plus de mal.

Aujourd’hui beaucoup de choses avaient changé, j’étais marié à ma meilleure amie, amante à de rares occasions où j’en avais le plus besoin. Jane était ce genre de personne à qui je pouvais me confier sans même réfléchir à mes propos. Mais elle était quand même sacrément manipulatrice, dans le bon sens du terme. Parce qu’elle avait réussi à manigancer mon  retour ici, à Oxford. Mais même si j’avais pesté pendant de nombreuses heures après elle pour avoir fait cela dans mon dos, mais j’avais fini par me résigner. Et j’avais bien fait puisque finalement ces premières semaines semblaient vraiment de bon augure.

Je venais d’ailleurs de terminer deux heures de conférence autour de la littérature historique. J’avais une pause de deux heures avant les tutorats avec une quinzaine d’élèves. Je décide donc de me rendre dans une salle réservée aux professeurs. Il n’y avait généralement pas grand monde. Pénétrant dedans, je ne fis pas attentions à mes collègues avant d’aviser une table libre. N’entendant pas la porte s’ouvrir, je me fige cependant en entendant cette voix tant redoutée. Je n’ose plus bouger, même si je sais que la rencontre inévitable va avoir lieu aujourd’hui, alors que je ne suis absolument pas préparé, si tant est que je le serais un jour.  

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Eliakim A. Crowlley




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MessageSujet: Re: (end) Just the way you are † Leikim   (end) Just the way you are † Leikim EmptyLun 16 Mar - 13:46

Les fantômes de mon passé.

« Just the way you are. »

C'est un soleil rosée qui se lève en ce début de semaine. Sous la sonnerie de son réveil il se lève d'un bond, frais comme une jeune coq. Ne sachant pour qu'elle raison il se sent joyeux et plein d'énergie. Alors avec un entrain visible il part prendre une douche et manger quelque chose, profitant également pour préparer son sac et penser aux cours qu'il va donner. Avec des deuxièmes années et des septièmes, cela devrait aller vite même si il a une pause de deux heures entre les deux cours, il ira en salle des professeurs prendre un café ça lui fera du bien. Avant de partir de chez lui il consulte son portable et lit quelques sms d'Alice. Des messages plein d'amour, de la tendresse et même une photo d'elle encore dans son lit, à moitié nue. Il ne peut s’empêcher de rire en voyant cette image, la trouvant adorable et pensant que si il n'avait pas cour il l'aurait rejoint avec plaisir ! Il sort de son appartement après quelques papouilles sur sa petite boule de poil et rejoint sa moto afin de tracer jusqu'à Oxford.

Avec un soupir il sort de la salle de classe après ses élèves, certain lui lancent un vague signe de la main auquel il répond d'un petit sourire. Une migraine violente tambourine dans son crane, lui donnant l'impression d'être en plein milieu d'une rave-party ! En se massant la tempe droite il marche doucement jusqu'à la salle des professeurs. Mais avant qu'il ne puisse faire quoi que ce soit une tornade brune magnifique lui saute dessus, lui plante un baiser sur la joue et lui demande comment il va surtout en voyant sa petite mine. « Une migraine bébé, ça va... » Il lui rend son baiser en le serrant brièvement contre lui. Rae, sa meilleure amie n'attend pas pour sortir un doliprane de son sac et lui plante le cachet au creux de la main avec un sourire compatissant. Elle repart aussi vite, ne lui laissant pas le temps de la remercier. Elle disparaît au bout du couloir, laissant dans l'air son simple parfum fruité, témoin de sa présence il y a encore quelques secondes.

Enfin il ouvre la porte de la salle des professeurs et comme il le devine, il est quasiment seul. Sauf un homme dans un coin, de dos. Ses cheveux bruns lui rappellent vaguement quelqu'un mais il lance un « Bonjour ! » Tonitruant avant de se diriger vers la cafetière où un liquide noir et chaud repose, n'attendant que lui. Il se sert une bonne tasse de café, plonge trois sucres dans le liquide fort et attrape une cuillère en plastique pour remuer son breuvage. Avant de faire quoi que ce soit il prend également son cachet, espérant au fond qu'il lui calmera cette migraine. Dans sa poche son portable vibre, sans doute un message. Il attrape son smartphone et ouvre le sms de Rae qu'il vient de recevoir. On a un nouveau il est sans doute en salle des professeurs, tu verras c'est un spécimen tout a fait à mon goût! Avec un sourire il range son portable et marche jusqu'au jeune homme, bien décide à voir ce fameux collègue si charmant. Proche de lui il lui tend sa main droite, amicale. Ne pouvant voir son visage encore, il lui adresse la parole espérant qu'il lèvera la tête vers lui. « Je suis professeur de biochimie, Eliakim Crowlley et tu es... ? » Mais alors qu'il lève son visage vers le professeur, ce dernier est frappé par des souvenirs qu'il pensait enfouis dans une partie de cerveau qu'il n'aurait plus à ouvrir, à jamais. « Leigh... ? » Une murmure du bout des lèvres et pour rajouter un peu plus de drame encore, sous l'effet de la surprise il lâche sa tasse qui vient se fracasser au sol dans un bruit sourd, rependant du liquide noir sur le carrelage.

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MessageSujet: Re: (end) Just the way you are † Leikim   (end) Just the way you are † Leikim EmptyJeu 19 Mar - 9:11

YOU CAN'T JUST KILL EVERYONE YOU DON'T TRUST.Eliakim&Leigh;
You want everyone to think you're above it all... but I can see right through you.

You say having feelings makes me weak, but you're weak for hiding from them.

Oxford, cette ville m’avait tant manqué. Et même si j’étais réticent au départ à l’idée de revenir, je ne le regrettais pas un seul instant depuis que j’avais posé les pieds sur le sol oxfordien. Bien sûr la vie était plutôt tranquille, même si Jane me poussait chaque jour passant à tout faire pour retrouver sur Eliakim. Je la soupçonnais même de mener sa petite enquête afin de créer une situation. Ce ne serait pas bien étonnant de sa part, la connaissant. À croire que parfois elle cherchait à m’éloigner d’elle pour me rapprocher du seul homme que j’aime. Mais je la connaissait parfaitement, et je sais que ce n’est pas ce qu’elle voulait. Elle voulait me voir heureuse, tout comme moi je le veux. Ce matin, elle n’était pas là, je sais qu’elle était en soirée la veille, elle avait donc dû rester sur place. Je ne m’inquiétais pas plus que cela, parce que même si on faisait sa vie chacun de son côté, on contactait toujours l’autre en cas de souci. Je n’étais pas d’un naturel inquiet de toute manière.

Aujourd’hui c’était plutôt une journée tranquille. Même si l’emploi du temps de ma journée n’était pas franchement adapté. Parce que j’avais deux heures de pause avant le prochain cours. Je n’avais pas le temps de faire un saut par mon appartement car c’est bien trop juste. Alors je finis par me poser dans la salle des profs pour corriger quelques dissertations. Ce qui était fait n’est plus à faire ! Si je peux éviter de faire des corrections le soir, je préfère. Même si Jane est tout à fait le contraire $, ce qui fait que le soir on n’a pas vraiment beaucoup de temps pour nous. Me posant sur une table libre, je n’avais que l’embarras du choix, je pose les copies ainsi que mon portable à côté, comme cela si jamais on me contacte je pourrais répondre rapidement. Mais je n’attendais aucun appel. Même pas de ma meilleure amie. Au moins je pourrais travailler tranquillement.

Le silence et le calme de cette pièce était une ambiance parfaite pour le travail. J’entends bien une porte s’ouvrir mais je n’y fais pas plus attention. Enfin pas avant d’entendre cette voix, cette voix si familière, même si cela faisait des années que je n’avais pas entendu cette voix. Je me raidis mais je n’ose même pas une seule seconde me retourner pour lui faire face. Si j’aurais pu être une souris, je serais déjà caché depuis bien longtemps. Mais malheureusement ce n’est pas le cas. Alors je n’ai plus qu’à espérer qu’il se désintéresse de ma personne, et qu’il aille se mettre dans un coin. Parce que même si Jane me pousse à aller à son encontre, je ne suis pas encore prêt, et je ne sais pas si j’aurais le courage de l’affronter un jour. Je n’étais pas homme de conflit, la preuve j’avais préféré fuir plutôt que de l’affronter. Je lui avais laissé simplement une lettre. Je n’étais pas fier mais maintenant le mal est fait. J’entends néanmoins ces pas qui se rapprochent. Je soupire doucement, maintenant j’allais devoir lui faire face. Crispant mes doigts autour de mon stylo, je reste droit comme un I. Cependant, ne pouvant plus reculer, je me tourne doucement vers lui avant de lâcher, d’une voix grave « Je sais qui tu es… Eliakim » Je redresse finalement la tête, sans pour autant soutenir son regard. Son murmure ne fait que serrer davantage mon coeur. J’avais encore plus honte que ce que j’ai pu faire. Je l’ai fais souffrir pour le protéger et aucune excuse, aucun pardon n’existe pour cela. Sursautant au bruit de la tasse qui se casse, je ne peux que rester ainsi, stoïque. Je baisse la tête avant de murmurer, bassement «  Je suis désolé… »  Ouais c’était vraiment pitoyable.

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Eliakim A. Crowlley




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MessageSujet: Re: (end) Just the way you are † Leikim   (end) Just the way you are † Leikim EmptyVen 20 Mar - 0:36

Les fantômes de mon passé.

« Just the way you are. »

Il ne s'attendait pas à revoir les fantômes de son passé où du moins un fantôme bien précis. Le passé justement ne doit pas revenir, remonter à la surface lorsqu'il est si douloureux. Car oui de la souffrance il en a eu à cause de Leigh, et pas qu'un peu. Son amant est parti du jour au lendemain sans prévenir, en lui laissant simplement une lettre pour expliquer en quelques mots son geste. D'ailleurs Eliakim repense à cela. En fermant les yeux un goût amer envahit sa bouche, il serre les lèvres et tente de se calmer en prenant plusieurs respirations lentes.

Tu souris en rentrant dans ton appartement, te hâtant pour retrouver ton homme qui t'a incroyablement manqué aujourd'hui. Mais alors que tu passes la porte d'entrée tu sais que quelque chose cloche, rien n'est à sa place, on a fouillé. Un Leigh sonore franchit tes lèvres mais rien seul le silence te répond. Alors une angoisse naît en toi, tu cherches des yeux une trace de sa présence, sa veste autrefois à l'entrée sur le porte manteau n'est plus là. Son prix de lecture sur le meuble proche de la cheminé n'est plus là non plus. Tu cherches des yeux vos photos, tu tâtonnes dans les tiroirs mais c'est comme si la moindre trace de son existence avait disparue. Alors en manque d'air tu cours jusqu'à votre chambre et ouvres l'armoire en cassant presque la porte. Ses vêtements ne sont plus là. Tu arraches tes propres affaires en cherchant celles de ton amant mais tu ne trouves rien, sauf un tee-shirt blanc qui lui a appartenu. Dans un ultime geste de désespoir tu le serres contre toi, respire son parfum autrefois viril et en silence tu pleures. Plusieurs heures, des jours ? Alors que tu te relèves le soleil est déjà couché. Tu te retournes et regardes ton lit, une enveloppe est dessus. Sans doute ses derniers mots.

Le souvenir encore présent et la douleur blesse Eliakim qui se sent chancelé. Voila plusieurs années qu'il lutte pour le pas traquer Leigh, sur internet, par ses connaissances. Il doit reconnaître que parfois il a cédé et a regardé sur le net. Un numéro revenait souvent et c'est en se mordillant les lèvres, tremblant qu'il tapait le numéro de téléphone sur son cellulaire. Mais au moment d’appeler il raccrochait, trop lâche et trop peureux pour aller jusqu'au bout. Il doit avouer qu'il craignait que Leigh l'envoi promener surtout après être parti. Après tout il avait choisi de fuir, pourquoi revenir sur sa décision ? Il se levait le lendemain plus déprimé que jamais et puis les jours ont passés, les mois et les années. Une dépression, des nouvelles rencontres et parfois des rechutes. Il le cherchait dans ses amants d'une nuit. Ses cheveux, son odeur, ses expressions, son regard. Il le retrouvait parfois mais pas tout en même temps, ce qui faisait naître en lui une frustration intense. Personne ne pourrait remplacer Leigh c'était fini alors finalement il a rencontré une femme, Alice. Et cette boule d'énergie blonde a eu le mérite de lui faire oublier son ex pendant quelques années.

Avant qu'il ne revienne aujourd'hui et qu'il s'impose dans l'esprit d'Eliakim alors que ce dernier n'était pas préparé. « Je sais qui tu es… Eliakim » Il le regarde trop choqué pour faire quoi que ce soit. Et puis c'est en entendant son prénom murmuré de cette voix si sensuelle qu'il revint sur terre. Automatiquement il s'agenouilla pour ramasser les morceaux de verre du mug qu'il venait de briser. Trop tremblant il se coupa la main assez profondément pour saigner abondamment. Un juron franchit ses lèvres alors qu'il se levait pour jeter le verre brisé dans la poubelle. Sans un mot il marcha jusqu'à l'évier pour passer sa main sous l'eau et arrêter le saignement.

La tension est palpable dans l'air, le silence est seulement troublé par le bruit de l'eau qui coule sur sa main. Enfin le saignement se calme et il cherche dans un tiroir proche de l'évier un bandage et de quoi se désinfecter. De l'alcool fera l'affaire, serrant les dents il se verse une bonne dose de ce liquide aseptisé sur la plaie. Ça le brûle mais c'est rien contrairement à la colère qui naît en lui, monte dans son esprit et dans son corps en ravageant tous sentiments positifs. Eliakim enroule son bandage autour de sa plaie et le fait tenir avec un peau de scotch. C'est propre il doit remercier son brevet de secouriste ! «  Je suis désolé… » Un rire franchit les lèvres du professeur de science, mauvais et moqueur. « Tu es désolé ? Et en quoi ça excuse ce qui c'est passé ? D'ailleurs... » Il se retourne pour lui faire face, prêt au combat alors que Leigh semble vouloir la paix. « Tu fais quoi ici ? A Oxford ?! » Son territoire, chez lui, son domaine que Leigh a également quitté sans un dernier regard. Il le regarde, le toise, de la colère, de l'amour, de la passion et une incroyablement violence brûle le regard bleu du blond. De la douleur c'est réellement ça qui transperce ses yeux même si il ne le reconnaîtra jamais ouvertement.

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MessageSujet: Re: (end) Just the way you are † Leikim   (end) Just the way you are † Leikim EmptyDim 22 Mar - 1:00

YOU CAN'T JUST KILL EVERYONE YOU DON'T TRUST.Eliakim&Leigh;
You want everyone to think you're above it all... but I can see right through you.

You say having feelings makes me weak, but you're weak for hiding from them.

Retomber sur Eliakim après toute ces années loin de lui avait de quoi me chambouler. Mais je ne sais absolument pas comment réagir durant les premières secondes où mes yeux se sont posés sur cet être tant désiré par le passé et encore aujourd’hui. Mais maintenant la souffrance était là, entre nous. Elle était vicieuse, sournoise mais avait créé un fossé immense, que l’on aurait du mal à surpasser. Cette douleur, je la sentais au plus profond de moi, de mes tripes. Tous les souvenirs remontaient à la surface. C’était étourdissant, douloureux, mais je ne pouvais pas les empêcher, je ne contrôlais plus rien, comme à chaque fois que j’étais dans ses parages.

Je me rappelais de ce jour, bien ancré dans ma mémoire pour toujours, où j’ai décidé de mettre fin à notre relation. Ce n’était vraiment pas de gaieté de coeur que j’avais fait cela. C’était plus par contrainte. Mais je ne pouvais décemment pas lui imposer de subir toutes les pressions de mes parents mettait sur moi. J’avais fini par ne plus supporter cette tension. J’aimais mes parents mais pas autant que Leigh, pourtant on pourrait croire le contraire. Mais si j’avais choisi mes parents c’était justement pour l’aimer le seul homme que j’aimais de leur joug. Dans cette lettre, pauvre de mots, peu représentative de ce que je pouvais ressentir comme déchirement, j’y laissais aussi mon coeur détruit, déchiré. Il était la clé qui pouvait ouvrir mon coeur mais aussi le fermer à double tour. Fermer la porte de notre cocon avait été une épreuve terrible, mais une fois fermée, je ne pouvais plus revenir en arrière. Le mal est désormais fait. Et j’en étais l’unique responsable.

Maintenant je pouvais l’observer à ma guise, me préparant mentalement à une pluie de reproches bien mérités. Je me retenais de lui poser la question de savoir ce qu’il avait fait pendant toutes ces années. était-il heureux ? C’est tout ce que je souhaitais, même si au fond l’égoisme de ne savoir qu’il n’y a que moi qui peut le rendre heureux était encore présent. J’avais appris à relativiser. Surtout que moi-même je n’étais pas tellement malheureux. À de nombreuses reprises j’avais failli chercher à le contacter, pour lui dire combien je regrettais de l’avoir abandonné. Combien je me mordais les doigts de cette erreur, et que je voulais qu’il me pardonne. Douce hérésie. Qui pourrait pardonner une telle cruauté ? Je ne parvenais déjà pas à me pardonner moi-même alors Eliakim n’allait certainement pas y parvenir. Je ne l’avais jamais oublié cependant après toute ces années. Je déverser toute mes frustrations dans mes amants d’une nuit. Des ébats bien fades par rapport à la perfection de nos nuits mouvementées avec Eliakim. Personne d’autre ne saurait me faire les étoiles. J’étais passé à côté de l’histoire de ma vie, et j’en suis le seul responsable. Le goût amer des regrets me monte au coeur, me donnant cette impression de nausée.

Quelle phrase stupide que je sors. Il a pourtant bien remarqué que c’était moi, il n’était pas aveugle, à ce que je remarque. Pourtant le silence qui s’ensuit à mes mots me fait déglutir douloureusement. Je ne peux pas soutenir ce regard. Il est bien trop intense. Hésitant à l’aider pour ramasser les morceaux de la tasse brisée, j’amorce un geste avant de l’avorter tout aussi rapidement, penaud. J’étais complètement perdu, et je ne sais absolument pas quoi faire. J’aperçois sa coupure, ce qui me fait grimacer, pour autant je ne réagis toujours pas. Cette situation était vraiment sensible. Un pas de travers et tout pouvait déraper, je le pressentais.

Je finis par me lever pour me rapprocher de lui. Cet étrange magnétisme que je ne ressentais qu’en sa présence était encore bien présent. Mais je sais que je n’ai plus le droit d’y céder. C’est bien trop intime. Et on n’avait plus rien de l’intime. Posant mes yeux azur sur sa silhouette, qui respirait la colère, pas besoin d’être devin pour le deviner, je sens la crise arriver. Et peut-être que cela nous permettrait enfin de discuter, et que je puisse lui donner des explications qu’il doit attendre depuis des années. Sa réaction me fait un peu peur quand même. Je n’avais pas bien tort, puisqu’il s’emporte pour mon désolé. Ce qui est un peu logique, parce que je n’ai pas été très fin, c’était bien la dernière chose à dire. Mais maintenant je ne pouvais plus ravaler mes mots. Je grimace légèrement passant une main dans ma nuque, signe de nervosité. « Non, bien sûr que non… » Rien ne pourrait réellement l’expliquer à part que je suis un abruti fini. Je soupire profondément avant de tourner mon regard vers une rangée remplie de livre. Les bouquins avaient toujours eu le mérite de me rassurer. « J’enseigne ici depuis à peine une semaine. » Je hausse les épaules, n’osant même plus poser le regard sur lui. Pourtant je sens ses yeux brûler mon dos. Ne pas les affronter était encore une preuve flagrante de ma lâcheté.

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Eliakim A. Crowlley




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MessageSujet: Re: (end) Just the way you are † Leikim   (end) Just the way you are † Leikim EmptyLun 23 Mar - 1:47

Les fantômes de mon passé.

« Just the way you are. »

La plaie est pourtant bien là encore et ouverte, il saigne toujours de voir Leigh comme si il venait de partir, de le laisser avec pour seul consolation son ombre brisée recouvrant les murs de son appartement. Témoin silencieux qu'il est bien vivant, qu'il a bien son âme et que cette dernière n'est plus complète avec sa jumelle. Car oui c'est ainsi qu'il voyait Leigh comme son âme sœur, un amour parfait et totalement complet. Il voyait tout avec lui un avenir, une maison, un passé, un futur ensemble et commun. Le bonheur à l'état brut et pour lui il aurait affronté son père et son homophobie évidente. Il aurait coupé les ponts avec cet homme sans même se retourner, il aurait arrêté ses études, serait parti pour l'autre bout du monde, aurait oublié sa vie et son identité si seulement Leigh lui avait demandé. Il aurait tout fait et aurait fuit avec lui seulement si son amant avait su parler, exprimer ses désirs et ses besoins. Si seulement ils avaient su s'aimer comme ils le devaient. Mais ils n'en avaient pas été capable et aussi court que leur relation avait durée, ils c'étaient disputés autant de fois qu'ils avaient fait l'amour. Simplement car Eliakim croyait qu'avec tout son amour ils pouvaient affronter le monde mais Leigh ne le croyait ps et était persuadé que leurs parents seraient un frein. Il avait raison, dieu qu'il avait raison à une point inimaginable.

Le premier amour est le plus pur et le plus douloureux, le plus dévastateur aussi. Le blond avait passé plusieurs jours dans sa chambre prostré à sentir ce tee-shirt que son amant avait oublié. Et puis après ça il avait passé des mois à se lever seulement pour travailler et rentrer chez lui écouter des chansons d'amour et pleurer, comme une véritable femme ! Seul le temps avait pu poser quelques points sur sa plaie ouverte et maintenant que son amant revenait c'était comme si il l'ouvrait avec un scalpel sans même regarder si il avait guéri, non sans regarder les dommages et les effets de ce retour. Il lui en voulait voilà c'était ça la véritable raison. D'être parti comme un lache et de revenir en se posant comme un cheveu sur la soupe, délicatement avec en guise de bonjour un simple Je sais qui tu es. Non il ne savait rien, absolument rien. Il ne connaissait pas l'homme face à lui qui avait bien changé depuis. Il n'était plus un jeune adulte amoureux et idiot, croyant que l'amour serait plus fort que tout. Il était un homme qui avait brisé des cœurs, avait connu des gens et qui aujourd'hui ne retomberait plus dans ce pièce. Mais alors, pourquoi est-ce si douloureux de le revoir ?

Eliakim est debout face à l'évier de cette sale des professeurs vides et même si un collègue entre il repartira aussitôt surtout en voyant cette tension palpable entre les deux hommes. Leigh semble prêt à fuir à tout moment et Eliakim peut bondir sur lui comme un chat, attendant la moindre occasion d'exploser et d'entrer dans une colère noire. Peu de personne sur terre peuvent se vanter de pouvoir faire entrer Eliakim dans des colères si violente. Son père, Alice, Leigh bien évidemment... Mais le professeur de science sursauta en entendant le bruit d'une chaise qui grince sur le sol. Alors il se retourne vivement surtout si son ex petit ami veut fuir, impossible il ne le laissera pas faire. Pas sans avoir ses explications ! Des années qu'il les attend il ne va pas les laisser passer ! Il se retourne, le regarde et même le scrute de son regard froid comme la glace. Et une seule idée traverse son esprit lui donnant envie de se gifler ici et maintenant. Il m'a tant manqué... Cette silhouette, cette peau laiteuse, ses mouvements et ses mimiques si particulière. Leigh se passe la main dans la nuque d'un air gêné et Eliakim se dit que même ce simple geste lui a manqué car il a fait exactement le même le soir où ils ce sont embrassés pour la première fois.

Lui même voudrait passer sa main sur la nuque de son ancien amour seulement pour sentir sa peau sous ses doigts. Mais il refoule cette pensée au plus profond de son esprit, croisant ses bras sur son torse pour s’empêcher de tous mouvement qu'il pourrait regretter par la suite. Mais alors qu'il admire son visage qui semble plus marqué que la dernière fois qu'il l'a vu, le brun se tourne et empêche Eliakim d'en apprendre un peu plus seulement en regardant ses yeux. « J’enseigne ici depuis à peine une semaine. » Voila qui est drôle, il ne l'a pas encore croisé il faut dire que Oxford est grand, bien trop grand pour qu'il croise toujours les même personne. « Tu enseignes quoi ? » Il essaye de rendre son ton plus doux et moins accusateur. Mais peine perdue alors il soupire, se retourne également et prend le temps de faire deux cafés dans un silence de mort. Il plonge deux sucres dans celui de Leigh car à l'époque c'est ainsi qu'il le buvait si il se souvient bien. Il en fait de même pour lui et repart s'asseoir à la table, bien fatigué de tout ça. Les retrouvailles ont eu le don d'anéantir toute énergie qui pouvait lui rester. « Viens ici, avec moi s'il te plaît... » Il le supplie presque seulement car il est fatigué de se battre, ce n'est plus de son age et puis aujourd'hui il veut des explications alors après avoir posé les tasses sur la table il lui demande en regardant le liquide noir au fond de sa tasse. « Pourquoi tu es parti ? » Il ne lui laisse pas le loisir de se soustraire à cette question surtout si on en juge par le ton de sa question. « Et ne me cache rien, tu ne sortiras pas de cette pièce tant que je ne saurais pas tout. » Avec un dernier regard il prend une gorgée de son café.

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MessageSujet: Re: (end) Just the way you are † Leikim   (end) Just the way you are † Leikim EmptyMer 25 Mar - 13:37

YOU CAN'T JUST KILL EVERYONE YOU DON'T TRUST.Eliakim&Leigh;
You want everyone to think you're above it all... but I can see right through you.

You say having feelings makes me weak, but you're weak for hiding from them.

Je n’avais jamais refermer cette douleur lancinante, je n’avais d’ailleurs jamais chercher à réellement la panser, je voulais garder à vie cette blessure pour ne pas oublier tout le mal que j’ai pu faire à Eliakim. Une part de mon âme était restée liée à Eliakim, et elle resterais à jamais avec lui. Nous avons qu’une âme soeur dans le monde, et je l’avais purement et simplement abandonné. Bien sûr que je m’en mordais les doigts, c’était certainement la pire erreur de ma vie, mais le mal est fait. Parce que mon avenir, je l’avais piétiné, écrasé. Je n’espérais vraiment rien, et pourtant je préférais son bonheur à mon avenir et à mon bonheur. Parce que même si je coupais les ponts avec mes parents, s’ils ne me finançaient plus, ils auraient trouvé le moyen de s’en prendre à l’homme que j’aime et c’était quelque chose que je ne pouvais pas concevoir une telle chose. J’avais alors préféré ne rien lui dire, pour le protéger. Le laisser dans l’ignorance était la meilleure chose à faire selon moi. Bien sûr, notre relation n’avait rien de merveilleuse et pacifique, on s’est disputé bon nombre de fois. Mais on s’était réconcilié autant de fois. Notre amour avait été passionnel. Mais malheureusement il n’était pas parvenu à surpasser la réalité. Celle-ci finissait toujours par nous rattraper, et un jour cela allait mal se finir !

Jamais je n’avais connu une relation aussi intense après Eliakim. Il était vraiment unique, mais aussi ravageur. Pendant plusieurs jours j’ai dû me retenir pour ne pas accourir dans les bras d’Eliakim tout en lui suppliant de lui pardonner. C’était vraiment horrible comme sensation, je ne parvenais pas à penser à autre chose, tout mon esprit était entièrement focalisé sur Eliakim et la souffrance qu’il devait enduré. Mais heureusement j’avais réussi à tenir le choc. Et au fil du temps, cette sensation de lien qui me lie à eliakim s’estompe doucement sans jamais s’effacer complètement. Pourtant ça revenait aussi fort maintenant que j’étais face à lui. J’avais fait une entrée en la matière complètement nulle, inutile. Je n’aurais pas pu plus mal faire. Ne lâchant pas mes mains de mes yeux, je vous assure que c’est quelque chose de très intéressant. En tout cas cela me permettait de me soustraire quelque peu du regard d’Eliakim. Tant de choses ont changés entre nous que j’ai l’impression que tout est surfait aujourd’hui.

Il finit par se couper en voulant ramasser les morceaux de sa tasse cassée, il se coupe. Si dans le passé j’accourrais pour lui venir en aide, aujourd’hui je n’amorce aucun geste. Parce que je ne sais pas comme il pourrait le prendre. Le mieux à faire serait certainement de prendre mes jambes à son cou et de sortir rapidement de cette salle. Pourtant je n’ai pas la force de résister à cet aimant qui me maintien dans cette salle avec le seul homme que j’ai pu aimé. Surtout que je connais quelque peu ses colères, je ne sais pas si je dois me sentir chanceux de pouvoir le pousser dans ses retranchements mais le fait est qu’avec la plupart des gens il parvenait parfaitement à se contenir. Ce qui n’avait jamais été mon cas. Le rejoignant dans la cuisine, il se retourne en moins de deux certainement pris par le fait que j’allais m’enfuir. Je me pose contre le chambranle de la porte, l’observant tout comme lui le fait également. Je n’arrive pas à me décrocher de ce regard. La tentation est grande de m’avancer vers lui et de l’embrasser. C’est ce que j’aurais fait si la raison ne m’y empêchait pas. Je n’étais pas à l’aise et je le montrais physiquement que ce soit par des gestes ou une certaine gêne qui se lit sur mon visage.

Je ne bouge pas, même si des mouvements saccadés font réagir bien malgré moi mes doigts et ma jambe droite. Je souffle pour une énième fois, essayant de retrouver mon calme et mon envie d’aller me fourrer dans ses bras. Je ne voulais pas être repoussé même si c’est tout ce que je méritais maintenant. JE ne méritais même pas qu’il ne m’accorde le moindre intérêt. Me tournant vers la fenêtre, regardant l’extérieur, la nature, quelle qu’elle soit, avait toujours eu le don de me calmer. Et j’en avais grandement besoin là, parce que tout mes sens étaient en ébullition, j’étais bien trop proche de lui pour mon propre bien. Je finis par me retourner vers lui avant de sourire, certains que la réponse n’allait pas du tout l’étonner. « Je suis professeur de littérature. » Je me rappelle les nombreuses fois où je m’étais retrouvé dans ses bras pour bouquiner, tandis que lui cherchait soit à me déconcentrer soit à profiter de la situation, mais quelque soit l’issue j’étais toujours pleinement consentant. J’entends la machine à café couler, je file m’asseoir sur la chaise alors qu’il me le demande, je n’ai pas le coeur à lui refuser quoique ce soit. Je pose mon regard sur lui, ne desserrant pas les dents. Pourtant je sais déjà ce qu’il va me demander. Et je ne pourrais pas y échapper même si c’est au-dessus de mes forces. Je déglutis difficilement quand la fameuse question est finalement posée. Je baisse les yeux avant d’avouer la seule raison qui m’a fait partir « Pour toi… Pour ton bonheur » Je relève les yeux et croise son regard, comprenant qu’il allait m’interrompre. « Ne m’interromps pas, s’il-te-plait » Je soupire avant de jouer avec ma tasse et de reprendre mon discours. « Je.. J’étais parti rendre visite à mes parents… Ils voulaient me voir… Et j’aurais mieux fait de ne pas y aller… » Je soupire, prenant la tête entre mes mains… « Parce que sinon nous serions encore ensemble. Hum… Je veux dire, je ne pouvais pas les laisser s’en prendre à toi, c’était une chose que je ne pourrais jamais accepter… » Grognant tout en enfonçant un peu plus ma tête dans mes mains, j’avais quand même l’impression qu’un poids s’envole en disant la vérité.

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MessageSujet: Re: (end) Just the way you are † Leikim   (end) Just the way you are † Leikim EmptyJeu 26 Mar - 20:38

Les fantômes de mon passé.

« Just the way you are. »

Ils c'étaient aimés à la hauteur de leur douleur une fois séparé. Ils se disputaient souvent, mais se réconcilies aussi rapidement. Il était rare de les voir l'un sans l'autre même si parfois ils jouaient aux amis pour éviter les questions gênantes, mais l'un gardait toujours l’œil sur l'autre, sans jamais cesser. Et bien souvent lorsqu'ils sortaient en soirée, Eliakim où Leigh partait danser avec une femme où même un homme, déclenchant une dispute en rentrant chez eux mais aussi des réconciliations passionnelle sur l'oreiller. C'était le temps où ils s'aimaient plus que tout, où rien n'existait sauf l'autre et où les matins étaient doux, amoureux, magiques. Mais le bonheur n'est pas fait pour durer et c'est une chose qui n'est pas offerte à Eliakim malgré ce qu'il aura tenté. D'abord une enfance pas si douce, un amour perdu avec Leigh et une relation douce mais longtemps conflictuelle avec Alice. Il n'est pas fait pour le bonheur et aujourd'hui qui goutte à cette sensation de plénitude, Leigh revient dans sa vie et chamboule tout.

Car en effet revoir son ancien amant est douloureux et si bon à la fois. Il est en colère, il voudrait lui hurler dessus, le frapper, l'embrasser, le fait sien dans cette salle des professeurs juste pour retrouver les sensations de son passé. Il voudrait le goutter afin de se sentir vivant car depuis tout le temps où Leigh est parti une partie de lui meurt sans qu'il ne puisse rien faire pour la faire revivre. Leigh a emporté un morceau de son âme en partant, un morceau de lui, de sa raison et de son esprit. Et depuis même si il aura tout tenté, il n'aura jamais réussi à retrouver ce morceau d'âme que son amour à détruis. Son ancien amour répondit à sa question, professeur de Littérature ce n'était même pas étonnant. Leigh était doué dans ce domaine et il n'était pas rare que à l'époque il passe des après-midis entière à lire contre Eliakim, la tête sur ses genoux pendant que le blond regardait la télévision, des reportages en science bien souvent. C'était avant qu'ils ne s'embrassent et qu'ils finissent par faire l'amour sur le canapé, l'un collé à l'autre dans un besoin incroyable de se sentir vivant des les bras de l'être aimé.

C'était sans surprise que Leigh avait obéit lorsque Eliakim lui avait demandé de s'asseoir. Une tasse de café brûlant devant eux ils attendent plusieurs secondes avant de se parler. Eli' pose ses questions et respecte de silence de Leigh, il réfléchit, joue avec sa tasse alors que le blond prend quelques gorgées de son café brûlant. Il se brûle la langue mais au moins il pense à quelque chose d'autre, que à cette envie folle de se réfugier dans les bras du brun, juste pour sentir son parfum. « Pour toi… Pour ton bonheur » Il ouvre la bouche, va lui répondre et sans doute lui dire que c'était lui son bonheur mais un geste de son ancien amour le fait taire mais aussi sa demande, justement celle de ne pas l’interrompre. Alors il le regarde, dans les yeux, se noyant dans son regard azur magnifique. Pour son bonheur ? Mais justement il n'aura rencontré que le désespoir et la dépression la plus profonde. Il n'a pas réussi à être heureux depuis que Leigh l'avait laissé. Sauf Alice, sa présence lui avait fait naître des sentiments qu'il pensait mort depuis longtemps. « Je.. J’étais parti rendre visite à mes parents… Ils voulaient me voir… Et j’aurais mieux fait de ne pas y aller… » Il l'écoute attentivement, prend quelques gorgées encore, sent les larmes lui monter aux yeux. Il n'aime pas ce qu'il va entendre ni même la douleur qui se dessine sur le visage de Leigh, pourtant si souriant dans ses souvenirs. D'ailleurs son ancien amour semblait plus marqué, son visage affichait l'usure d'un amour perdu.

Il se prit la tête dans ses mains, soupirant, semblant lâcher tout le désespoir du monde dans un simple soupir. Le voir ainsi arracha le cœur de Eliakim qui, dans un geste discret s'approcha un peu du brun. « Parce que sinon nous serions encore ensemble. Hum… Je veux dire, je ne pouvais pas les laisser s’en prendre à toi, c’était une chose que je ne pourrais jamais accepter… » Eliakim laissa ses yeux dériver sur la silhouette de Leigh, ses épaules semblèrent s’affaisser alors qu'il lâchait cette dernière phrase. Comment ça s'en prendre à lui ? On aurait pu lui faire du mal pour la simple et bonne raison qu'il aimait Leigh ? Enfin... Lui même se doutait que si il avait osé avoué à son père qu'il était avec un homme, son géniteur serait rentré dans une colère monstre, violente et l'aurait sans doute renié sans hésiter. Mais la famille de son ex petit ami était encore un mystère pour Eli', il ne connaissait pas ces gens et de ce fait, il ne sait pas où ils peuvent aller par rapport à un membre de leur famille homosexuel. C'est une chose qu'ils ne sauront jamais. « Comment ça ils s'en seraient pris à moi ? Explique toi... » Il voulait savoir tout de même. Voir le brun dans cet état, le visage dans ses mains, se cachant fait remonter des souvenirs dans l'esprit du blond alors doucement, tendrement il pose sa main sur l'épaule de Leigh et entame une caresse légère dans son dos, pour le détendre et le calmer.

Pourtant Eliakim se doit d'être honnête alors lui aussi il préfère lui dire la vérité, sans lui cacher sa situation actuelle.« Je suis fiancé. » Il s'arrête, soupire, sait que les mots qui vont franchir ses lèvres seront douloureux. « Je suis avec une femme, Alice, depuis un bon moment maintenant et je suis fiancé à elle, nous devons nous marier dans l'année. Ta venue est... Étrange et agréable. Te retrouver chamboule tout dans ma tête. » Il se lève, ne voulant surtout pas croiser le regard profond de Leigh, car il céderait trop vite. Alors il entame quelques pas dans la pièce, cherche quelque chose où poser ses yeux, son regard se perd dans l'horizon à travers la vitre. Il regarde la ville, quelques voitures rouler, un oiseau voler, un chat sauter d'un arbre. Tout qui lui fera oublier la présence du seul homme qu'il a aimé dans sa vie. « Je l'aime de tout mon cœur. Mais je t'aime toujours, malgré tout ce qui a pu se passer. Elle m'a redonnée l'envie de vivre et le sourire, mais ta présence me fait respirer, chose que j'avais oublié depuis ton départ. Je ne sais pas pourquoi tu es revenu Leigh... Mais si c'est pour me retrouver... Sache que je suis encore plus perdu à cet instant. Je suis incapable de te repousser, comme je ne suis pas capable de me séparer de Alice. » C'est bien rare que Eliakim ose ouvrir son cœur ainsi, tout simplement car il n'aime pas montrer ses faiblesses. Alors il se détourne de la fenêtre et regarde son ancien amant dans les yeux, luttant pour ne pas venir contre son torse et tout oublier, la douleur, le manque, les pleurs.

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MessageSujet: Re: (end) Just the way you are † Leikim   (end) Just the way you are † Leikim EmptyMar 31 Mar - 16:06

YOU CAN'T JUST KILL EVERYONE YOU DON'T TRUST.Eliakim&Leigh;
You want everyone to think you're above it all... but I can see right through you.

You say having feelings makes me weak, but you're weak for hiding from them.

L’amour fait souffrir. L’amour donne des ailes. L’amour rend heureux. L’amour rend stupide. L’amour nous fait ressentir beaucoup de choses contradictoires. Chaque histoire est unique et chaque personne a sa manière de la ressentir. Maintenant pour moi l’amour n’était que l’apanage de la douleur. Même si quelques années avant, l’amour représentait le bonheur ultime, et que j’avais eu la joie d’y goûter. Et on a beaucoup joué avec cela. On s’amusait à jouer avec le feu en allant voir d’autres personnes, généralement cela virait en dispute avant que l’on ne se réconcilie de manière plutôt passionnée. Mais même si j’allais vers d’autres femmes, jamais je ne les avais vraiment regardé, il n’y avait qu’Eliakim qui m’intéressait et qui m’intéresserait toujours. Aujourd’hui je n’ai plus rien de tout cela. J’ai tout perdu pour ma seule lâcheté. J’avais certainement laissé passer ma seule chance d’être pleinement heureux. Je ne le serais jamais même si je suis devant lui, il y a quelque chose de cassé entre nous.

La colère qu’il émanait, je pourrais la sentir à des kilomètres. Mais je ne dis rien, simplement parce que c’est légitime en soi. Mais, en même temps je sens une certaine tension émanait de nos deux personnes. Cette tension sexuelle qui émane ne nous ne doit pas se produire, parce que cela ferait encore plus de mal. Si je me laisses aller, cela se finira mal, je le sais. Même si j’en mourrais d’envie, il était la seule personne qui a réellement compter pour moi, en plus de Jane. Je l’ai perdu, et jamais je ne pourrais réellement le ‘récupérer’. Il y a bien trop de douleur entre nous pour qu’on puisse faire semblant de ne pas la connaître. Mais bon, je n’avais pas pour autant envie de lui tourner le dos. Au contraire, j’étais plutôt ravi de voir l’intérêt qu’il me porte. Lors de notre jeunesse, j’avais été toujours passionné de bouquin, j’adorais passer mon temps libre à lire, si ce n’était pas pour faire l’amour à Eliakim. C’était donc tout naturel, que je devienne professeur de littérature, ou plutôt que je ne me tourne vers la littérature. Être professeur n’était qu’un plus.

Pensant qu’il allait me rejeter, je suis étonné qu’il me demande de m’asseoir et surtout de rester. Même si je sais que je ne pourrais plus échapper à cette fameuse conversation. Je devrais tout lui dire, c’est le jour. Et même si ça ne m’enchante pas plus que ça, parce que je vais de nouveau le faire souffrir, je ne me vois pas lui mentir plus longtemps. Alors je commence par lui dire la raison de ma lâcheté, et je le vois tomber sur les fesses. Le voyant prêt à rappliquer, je l’interromps rapidement, parce que je ne sais pas si je pourrais poursuivre s’il m’interrompt. Tout le long de mon discours je garde les yeux rivés sur ma tasse de café que je tripote nerveusement. Je n’ai pas le courage de le regarder en face encore une preuve de ma lâcheté. Mais, je relève le regard lorsque je sens le sien me brûler. Croisant son regard insistant. Je déglutis difficilement. Mais maintenant j’étais allé bien trop loin pour faire marche arrière. Il n’allait pas me laisser partir sa savoir toutes les réponses. Alors je continue simplement à lui raconter, même si je sens son étonnement et sa curiosité devenir de plus en plus importante. Mais je sens aussi sa tristesse. Et franchement je crois que je préférais sa colère, parce que le savoir me déchirait, littéralement, le coeur. Et si moi j’avais souffert, je me rends compte que c’est rien par rapport à ce que lui a du souffrir par mon absence, Je ne peux pas comprendre comment il parvient à rester ainsi devant moi sans même me mettre un poing dans le visage.

Je finis par lâcher les vannes, j’avais besoin de souffler, de faire redescendre la pression. passant avec lassitude mes mains sur mon visage. Je le sens se rapprocher et je me détends imperceptiblement. Sa présence a toujours eu le don de m’apaiser. Et c’est une des raisons que je ne pouvais aucunement accepter que l’on s’en prenne à lui, il n’avait rien à voir dans mon histoire familiale, si ce n’est que je l’aime. Alors quand mes parents avaient menacés de s’en prendre à lui, je n’avais pas pu le supporter. Peut-être qu’ils bluffaient, mais je ne pouvais pas laisser courir ce risque. Alors j’avais fini par faire ce qu’ils me demandaient depuis le début, c’est-à-dire de quitter Eliakim, même si cela devait me faire souffrir au plus haut point. J’avais été faible, je n’avais pas eu la force de m’opposer à eux, et aujourd’hui je le regrettais amèrement. Mes parents avaient bafoué l’idée que je me faisais de l’amour, ils avaient tout fait pour me contrôler depuis, ils avaient compris combien je peux être influençable. Mais maintenant que j’étais marié avec Jane, ils me laissaient tranquille. « Ils m’ont menacé de s’attaquer à toi, et à tes proches, ceux que tu aimes. Ils t’avaient espionnés, pris des photos, je pensais qu’ils pourraient réellement mettre en application leurs menaces. » Je baisse la tête avant de sentir sa main sur mon épaule, en un geste réconfortant.

Je suis pris d’un rire que j’essaie de retenir, ce qui donne des secousses incontrôlées de mon corps. C’est nerveux, je ne peux pas m’en empêcher. « Et moi je suis marié… » Je grimace légèrement avant de le laisser conter son histoire. Je soupire profondément alors qu’il se lève pour se soustraire à mon regard. Je me lève et me tourne vers lui avant de m’appuyer sur la table en croisant mes bras sous ma poitrine, pour me protéger. C’est drôle, mais mon mariage ne m’a pas semblé autant une erreur qu’en ce moment même. Je soupire, admirant sa silhouette. Je sens les barrières que je m’étais érigées pour ne pas craquer, s’effondre petit à petit, surtout après ses mots. Mais je ne me doute pas encore un seul instant qu’il allait donner le coup de grâce d’ici quelques secondes. Alors que je me rapproche de lui, pour tenter à mon tour de le caler, je me raidis sous ses paroles. Non, il ne peut pas m’aimer encore, à moins qu’on soit maso. Je secoue la tête et passe une main tremblante dans mes cheveux… « Je.. Je suis revenu sous l’insistance de ma femme, ou de ma meilleure amie plutôt. » soufflais-je. Le voyant se retourner, on entame un combat de regard, pour savoir qui lâcherait en premier. Nos regards parlent d’eux-mêmes. Ils transpirent d’amour, de douleur, de manque aussi. Serrant les poings, je ne veux pas me laisser aller si facilement, mais c’est tellement dur. Au bout de quelques longues secondes, qui fût un véritable calvaire, je lâche les armes avant de murmure « Et merde ! » avant de me précipiter dans ses bras, le serrant compulsivement contre moi.

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MessageSujet: Re: (end) Just the way you are † Leikim   (end) Just the way you are † Leikim EmptyMar 31 Mar - 23:04

Les fantômes de mon passé.

« Just the way you are. »

Il avait tenté par tous les moyens de se blinder à un possible retour de Leigh. Au début il avait espéré bien-sur, le matin lorsqu'il se levait il courait jusqu'au salon pour voir si son amant n'était pas là et le soir, il fixait la porte d'entrée dans l'espoir de voir le bruit d'un clé dans la serrure. Il avait approché les limites de la folie, il avait du voir un psy mais ça il le cachait. Cela l'avait aidé quelques temps, jusqu'à accepter que Leigh ne reviendrait plus. Enfin c'était surtout sous l'ordre de son supérieur car même dans son travail cette dépression se sentait, il n'avait plus la passion ni même l'envie de poursuivre. Il était devenu une loque. Alors pour que la psy accepte qu'il puisse retourner au travail il avait joué la comédie. Il lui avait assuré que ça allait mieux et qu'il pouvait reprendre le travail, elle avait levé son arrêt maladie et il était reparti à Oxford en tant que professeur. Mais tout les jours sans relâche il regardait par la fenêtre de son appartement si Leigh n'allait pas pointer le bout de son nez.

En vain. Les jours avaient passés, les semaines, les mois et les années. Il avait rencontré des gens pour se raccrocher et ensuite Alice. Elle était comme une bouée en plein naufrage, cet oasis en plein désert alors qu'on pense être fichu. Elle l'avait sortie de la dépression, lui avait montré le monde et surtout elle lui avait fait naître un désir qu'il pensait mort pour quiconque sur terre. Mais Leigh était toujours avec lui, en lui, grandissant dans son cœur et faisant naître en lui des sensations d'amour pur lorsqu'il se sentait trop seul. Il pensait à lui oui ce n'était pas un secret, tous les jours et même plusieurs fois dans une journée. Une touffe de cheveux bruns lui rappelait son amour, une façon de marcher bien particulière où parfois un mot murmuré pendant l'amour, quelque chose qui était resté en lui. Mais alors qu'il pensait s'en sortir il revenait comme une fleur, se posant dans son cœur et s'imposant dans son esprit par sa présence, son odeur, ses gestes. Et Eliakim adorait cela.

« Ils m’ont menacé de s’attaquer à toi, et à tes proches, ceux que tu aimes. Ils t’avaient espionnés, pris des photos, je pensais qu’ils pourraient réellement mettre en application leurs menaces. »  Cette phrase tournait en boucle dans son esprit. Il était vrai que pendant plusieurs mois après le départ de Leigh il avait surpris des hommes le suivant, même parfois le soir il entendait des pas derrière la porte de son appartement. Il avait eu peur, pensant que c'était une machination de son père pour lui faire peur et le faire revenir vers la marque familiale mais non, aujourd’hui il comprenait Leigh et plutôt qu'être en colère contre lui, il ressentait une immense tendresse naître. Il était parti pour le protéger, souffrant tous les tourments de l'enfer juste pour espérer qu'il ne lui arrive rien. Ce n'était pas une excuse oui car ils avaient souffert tous les deux, mais la famille de Leigh aurait pu passer à l'acte ils en étaient capables. Eliakim ne les connaissait pas très peu, il les avait peu vu surtout lorsque les deux hommes étaient simplement amis.

Ils avaient simplement l'air d'être des gens très froids et calculateurs. Il ne fallait pas trop leur désobéir, c'était mieux. Ensuite ils dérivèrent sur leur vie respective. Eliakim était fiancé il ne pouvait pas lui cacher et puis il connaissait assez Leigh pour savoir que cela n'allait pas l'arrêter surtout si il avait quelque chose en tête. Et Eliakim... Lui aussi ne se posait pas de barrière. Même si son amour pour Alice était évident, il ne pourrait pas aller en l'encontre de ses sentiments pour son beau brun, c'était physiquement impossible. Et alors qu'ils discutaient dans cette pièce Eli' sentait la tension revenir, happer l'air pour le transformer en quelque chose de très électrique entre eux. Lorsqu'ils avaient commencés à se mettre en couple à l'époque leurs amis les avaient d'abord laissés tranquille juste pour faire passer cette tension sexuelle car apparemment, le premier mois c'était impossible de rester avec les deux hommes plus d'une heure tant la tension était palpable. Ils agissaient comme deux aimants l'un avec l'autre. Lorsque Leigh bougeait, Eliakim en faisait de même, comme connecté, le reflet de l'autre dans un miroir.

Son ancien amant lui appris qu'il était marié et en entendant cela, Eliakim ne pu s’empêcher de rire. Qu'elle situation entre eux ! « Je.. Je suis revenu sous l’insistance de ma femme, ou de ma meilleure amie plutôt. » Lui répondit le beau brun, répondant à la question du blond. Alors comme ça sa femme était au courant de leur histoire. Étrange... Mais apparemment elle est aussi sa meilleure amie. Eliakim devait penser à rencontrer cette femme un jour, simplement pour la remercier. Il avait revu Leigh dans sa vie et pour ça il lui devait beaucoup, car c'était une chose dont il ne croyait plus. Eliakim regarde son amour d'une bonne distance, craignant de céder si ils sont trop proches. Mais Leigh serre les poings sans lâcher son regard. Il ne sait pas combien de temps ça dure, pendant combien de minutes ils se regardent l'un l'autre, cherchant une raison de fuir afin de ne pas foncer sur l'autre. Mais c'est impossible et, alors qu'il lâche un juron, baissant les armes, le brun avance vers Eliakim qui le récupère entre ses bras. Il le serre fort contre son torse, le dépassant Leigh d'une bonne tête. Et même alors qu'ils sont soudés comme deux aimants, Eliakim pose son visage dans les cheveux bruns de son ancien amant pour respirer son odeur.

Bois de cèdre et lavande, ce mélange parfait réveille se souvenirs les plus douloureux et les plus beaux qu'il aura pu vivre dans sa vie. Alors lentement il commence à caresser son dos, remontant jusqu'à sa nuque alors que, doucement, il dépose un baiser dans ses cheveux. « Tu m'as manqué... » Ses barrières cèdent, il ne reste plus rien de la carapace qu'il a tenté pendant des années, de construire. Il veut plus, tellement plus, il va manquer d'air si il ne croise par les yeux bleus de son amour. De sa main gauche il relève lentement le visage parfait de Leigh vers lui, se perdant dans ses yeux. Il lit dans son regard tant d'amour, de tendresse qu'il ne peut pas se retenir. Alors il s'approche doucement, mêlant son souffle à celui rapide de Leigh. Et dans un ultime geste il l'embrasse, gouttant à ses lèvres qu'il l'ont tant de fois faite rêver.

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MessageSujet: Re: (end) Just the way you are † Leikim   (end) Just the way you are † Leikim EmptyJeu 2 Avr - 0:14

YOU CAN'T JUST KILL EVERYONE YOU DON'T TRUST.Eliakim&Leigh;
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You say having feelings makes me weak, but you're weak for hiding from them.

Mon retour n’avait jamais été à l’ordre du jour, je ne pouvais pas me permettre de recroiser Eliakim. Pas avec le danger qu’il courrait si on se recroisait. Je ne pouvais pas lui infliger cela. Parce qu’il était certain que mes paternels allaient sauter sur l’occasion pour mettre en oeuvre leurs menaces si jamais ils apprenaient qu’on se revoyait et que le mariage n’est qu’une façade. J’étais enfin tranquille, j’avais l’occasion de respirer un peu plus et d’arrêter de m’en faire, mais il fallait que l’on se recroise, comme si c’était le destin qui l’avait décidé. Je ressentais des sentiments contradictoires quant à ses retrouvailles. J’étais à la fois tellement heureux de le revoir, de voir qu’il semblait allait bien, mais c’était aussi tellement douloureux, je faisais face à l’erreur de ma vie. Et tous les jours je m’en rappelais. Mais c’était encore pire quand il était face à moi, je ne pensais pas que ça pourrait faire autant souffrir. Bien sûr à de nombreuses reprises j’avais était plus que tenté d’aller le retrouver, comme si de rien n’était. Mais le mal était fait.

Toutes ces années j’avais tenté d’endiguer toute cette douleur latente qui faisait désormais partie intégrante de ma vie. Je ne voulais pas l’oublier parce que c’était une preuve que l’amour a toujours un prix. Mais j’avais eu de la chance dans mon malheur de rencontrer Jane, ma femme mais surtout ma meilleure amie. elle m’avait empêché de me laisser aller, de déprimer encore plus. Malgré tout, j’avais encore et toujours dans l’esprit Leigh. Jamais il ne me quitterait vraiment. Comme pour me rappeler ce qu’est vraiment l’amour. Je n’avais qu’une envie, là, c’était de lui sauter dans les bras. Pourtant je me retiens. Et je sais que lui le fait aussi. La tension sexuelle rempli cette salle qu’il est tellement difficile de l’ignorer. Généralement avec n’importe qui j’arrivais à surpasser la tension sexuelle qui se ressentais quand je sortais, parce qu’aucune personne ne pouvait attirer mon regard comme lui seul le peut. À vrai dire, depuis notre séparation, je n’étais plus beaucoup sorti, j’-étais encore plus solitaire et plongé dans mes livres.

Lui avouant enfin ce que ma famille projetait de faire, je n’étais pas très fier. J’avais honte d’appartenir à une telle famille aux idées bien préconçues et surtout rigide d’esprit. Mais, je n’avais jamais pensé qu’ils puissent s’en prendre à des gens qui n’ont rien demandés. Comme quoi on est toujours surpris par sa famille. Quand j’avais appris qu’il avait fait suivre Eliakim, j’avais tout fait pour mettre fin à leur jeu. J’avais également coupé les ponts avec eux pendant des années. Je ne les avais revu qu’au moment de mon ‘mariage’. Ca avait été froid, tendu, ils avaient bien essayé de se rattraper, mais c’est trop tard maintenant. Je l’entends soupirer et je le sens se relâcher. Serrant les poings, je m’empêche de tendre la main pour m’emparer de la sienne, de poser ma tête sur son épaule, comme dans le passé. J’avais tellement besoin de lui, que je préférais sacrifier mon bonheur pour sa sécurité. Encore aujourd’hui je serais prêt à me sacrifier pour lui, au détriment de mon bonheur et même de ma vie mais il était bien plus important que tout ça.

Maintenant j’entretenais le strict minimum de relations avec eux. Je n’étais plus l’adolescent, ou le jeune adulte influençable que j’étais alors. J’avais été assez surpris d’apprendre qu’il était fiancé, moi qui craignais qu’il ne soit choqué quand à mon mariage, je n’ai plus tellement à m’en faire. Mais, heureusement mon mariage ne m’empêchait pas d’aller voir ailleurs, c’était d’ailleurs une close indiscutable entre Jane et moi. On ne s’interdisait pas d’aller voir ailleurs, même de tomber amoureux. on ne s’aimait pas comme tout le monde le pensait mais cela ne nous empêche pas d’être heureux et surtout d’être attaché à l’autre. La tension revenait au galop après cette confession, c’était encore plus difficile d’y résister. J’avais l’impression de revenir des années en arrière quand je ne résistais pas plus d’une minute avant de lui sauter littéralement dessus. Généralement, tout le monde s’en allait rapidement car c’était intenable entre nous. Nous avions toujours été très soudés tous les deux, et très fusionnel. C’était certainement ce qui a rendu encore plus difficile notre rupture. Même encore aujourd’hui, j’avais l’impression de le connaître comme si c’était hier. Comme si on s’était quitté la veille.

Je le vois rire quand je lui annonce également mon mariage. L’atmosphère commence doucement à s’alléger, pour mon plus grand plaisir. Je ne précise pas plus concernant Jane, je le laisse me poser des questions s’il le veut. Je n’ai désormais plus rien à lui cacher. En plus je suis presque certain qu’ils s’entendraient bien tous les deux. Et qu’ils parviendraient à se liguer contre moi pour obtenir tout ce qu’ils veulent. Car ils sont tous les deux aussi entêtés. Mais en même temps Eliakim et Jane sont les deux personnes auquel je suis très attaché. Faudrait d’ailleurs que je remercie Jane pour m’avoir forcé la main en venant emménager ici et surtout en me trouvant un boulot à Oxford, je n’aurais pas pu espérer mieux. Et même si je devais garder une distance de sécurité, et que je ne pense pas que l’on pourrait devenir ami avec notre passé commun, j’étais quand même sacrément chanceux de le côtoyer. Mais je ne peux aller contre ma pulsion qui est de me retrouver dans ses bras. Enfouissant ma tête dans son cou, j’expire bruyamment, de soulagement. J’entoure son corps de mes mains. Je retrouvais le paradis. Remontant mes mains dans son dos, je savourais cette étreinte. Fermant les yeux, j’avais enfin l’impression que j’étais à ma place et que je revivais enfin.

Mon nez était emplit de son parfum si particulier que je ne sais pas le définir, mais c’était le meilleur, sans aucun doute. Laissant couler des larmes, je m’accroche à sa chemise, comme si j’étais désespéré. J’avais tellement attendu ce moment, que la pression redescendait brutalement et les larmes se mettaient à couler abondamment. « Toi aussi, si tu savais à quel point… » Je soupire avant de reculer quand tu me l’ordonnes. Plongeant mes yeux dans les tiens, je vois le reflet de mon propre amour. Je pose ma main sur la tienne, m’approchant de ton visage, mêlant nos deux souffles. avançant encore, je pose les lèvres sur les siennes, ou le contraire. Peu m’importe, on est en train de s’embrasser, de goûter à cet interdit vital. Me reculant légèrement, je lâche ses lèvres, pour l’admirer une dizaine de seconde avant de reprendre possession de ses lèvres plus passionnément. Le poussant contre le mur derrière lui, je soude mon corps au sien tandis que je laisse sortir des années de frustration et de manque.

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MessageSujet: Re: (end) Just the way you are † Leikim   (end) Just the way you are † Leikim EmptySam 4 Avr - 19:01

Les fantômes de mon passé.

« Just the way you are. »

Eliakim lui ne savait pas comment son père aurait prit la nouvelle, voir son fils avec un homme aurait sans doute été une chose qu'il aurait refusé. Après tout la dernière raclée que son père lui avait infligé était àcause d'un camarade de classe qu'il avait embrassé. Son camarade ne l'avait pas dénoncé non il était trop heureux que ses sentiments soient réciproques, mais le père d'Eliakim avait surpris les deux jeunes garçons et après cela, il avait eu droit à la dernière plus grosse correction de sa vie. Cette fois là sa mère était intervenue de peur qu'il ne le tue alors imaginez sa réaction si son fils lui annonce qu'il est gay. Ce n'était pas un problème pour Eliakim il assumait totalement ses penchants et puis il n'avait plus besoin de son père pour vivre. Il avait réussi à totalement s'émanciper de sa famille, c'était ça réussite. En revanche sa mère savait sans doute ses penchants bisexuel et travaillant dans la mode, elle s'en moquait totalement. Au contraire il savait qu'elle aurait soutenu son fils si il il avait présenté Leigh mais il n'en avait pas eu le temps.

Il aurait voulu le faire sauf que à l'époque  il n'était pas si proche de sa mère et en effet, il n'avait pas eu le temps de lui présenter son petit ami, vivant dans cette bulle qui pendant des mois l'avait totalement détourné du monde. Ce n'était pas un problème ils se suffisaient totalement l'un et l'autre. Pendant des mois en effet ils avaient vécus en marge de la société, rentrant du travail où des cours pour venir se réfugier dans les bras chauds de l'autre et le matin, quittant le cocon pour revenir à la vie normale. Cela n'avait pas été bon et lorsque Leigh l'avait quitté, Eliakim c'était rendu compte qu'il était seul. Il n'avait personne à qui se raccrocher, ses amis avaient pris leur distance pour laisser le temps au couple de se faire et le résultat était là. Clyde et Rae, ses deux meilleurs amis il ne les voyait quasiment plus. Il était revenu vers eux comme une âme en peine et plutôt que lui en faire le reproche, ils lui avaient ouvert les bras en grand pour accueillir ce qui restait de Eliakim, une simple enveloppe corporelle sans aucune saveur.

Car en effet Leigh avait tout emporté en partant, sa saveur, sa joie de vivre, la moindre essence de vie qui pouvait rester dans son âme. Il n'était plus rien et passait ses journées à pleurer. Il avait énormément maigris même après cela, il était devenu cadavérique avant que Rae ne se décide à venir tous les jours, surveiller qu'il se nourrisse convenablement et Clyde de son côtés l'avait fait sortir, bouger, faire du sport et il devait avouer que cela lui avait fait du bien. D'ailleurs c'est à cette période qu'il c'était crée un corps tout en muscle, étant un peu moins musclé lorsqu'il était avec son ancien petit ami.

Mais alors qu'il revenait aujourd'hui l'air semblait reprendre possession des poumons d'Eliakim, son esprit ne souffrait plus et son âme retrouvait sa lumière. La seule personne à lui donner cette sensation était Alice lorsqu'il était proche d'elle. Et lorsqu'ils c'étaient disputés et qu'elle l'avait quitté, avec raison bien évidemment, il avait recommencé à vivre le même calvaire après le départ de Leigh. Mais pour tenir sans Alice il était tombé dans la drogue, pas longtemps juste quelques semaines pour s'échapper de son monde. C'est en la retrouvant à New-York qu'elle l'avait fait arrêter et depuis, il était clean. Il n'aurait pas supporté un autre départ de Leigh, pas si vite après l'avoir retrouvé alors, ayant peur que la présence de l'homme qu'il avait le plus aimé au monde ne soit qu'une illusion, il le serrait plus fort encore. De peur qu'il ne s'envole et ne se retrouve seul avec dans ses bras, seulement le vide. Où alors qu'il se réveille d'un rêve bien trop réaliste. Mais il ne rêvait pas c'est la première idée qui venait de naître dans son esprit alors que Leigh touchait ses lèvres.

Des mains qui se touchent, se cherchent, deux corps qui se soudent l'un à l'autre et deux bouches qui se découvrent. C'est un mélange de sensation, de parfum, de souvenirs bien trop longtemps oubliés. Ils sont timides au début, ils se touchent à peine, du bout des doigts ils palpent le corps de l'autre. Et le baiser est tendre, comme si l'un avait peur que l'autre ne s'échappe. Mais alors Leigh se recule un peu et regarde Eliakim une seconde, assez longtemps pour que leur souffle se mêlent et que le brun revienne chercher les lèvres du blond avec plus de violence et de passion. Même il le plaque au mur sans que Eli' ne résiste, il est bien trop heureux de sentir l'homme de sa vie contre lui. Pourtant le professeur de science n'est pas inactif. Il le touche, le caresse et même pose ses mains sur les hanches fermes de Leigh. Poussé par des pulsions qu'il pensait avoir oublié, il remonte doucement sur le ventre du beau brun, sous sa chemise. Pour la première fois depuis longtemps il touche sa peau, le chatouille, apprécie son grain de peau doux sur ses doigts. Alors il dévore ses lèvres plus fort encore en posant une main sur la ceinture de Leigh pour le maintenir contre lui. Mais bien trop vite le souffle se met à leur manquer et c'est avec une frustration évidente qu'ils se détachent. Haletant, les joues roses de gêne et du manque d'air ils se regardent. « Pas ici... On pourrait se faire surprendre à tout moment... » Il doit se faire violence pour ne pas remonter ses mains plus haut sur le corps divin de son homme. « Promet moi de rester, de ne plus partir... Je te traquerais cette fois-ci. » Il est sérieux surtout après le baiser qu'ils viennent de vivre. Leigh ne l'a pas oublié il en est sur et il ne passera jamais plus à côtés de lui, de cette histoire qui n'est pas achevée.

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MessageSujet: Re: (end) Just the way you are † Leikim   (end) Just the way you are † Leikim EmptyDim 5 Avr - 22:09

YOU CAN'T JUST KILL EVERYONE YOU DON'T TRUST.Eliakim&Leigh;
You want everyone to think you're above it all... but I can see right through you.

You say having feelings makes me weak, but you're weak for hiding from them.

J’avais eu le malheur de vouloir être honnête avec mes parents, car ils m’oint toujours appris à l’être. Mais peut-être que cette fois-ci j’aurais dû y réfléchir à plusieurs reprises. Parce que si je pensais qu’ils seraient capable d’accepter ce bonheur. Mais je l’étais lourdement tromper, ils ne voulaient pas avoir les regards sur leur petite famille parfaite parce que je suis un vilain petit canard, une tâche dans une famille si bien construite. À croire que l’homosexualité était une tare pour eux, et pour le reste du monde, comme ils le croient si bien. J’avais donc enduré ces idées reçues pendant des années sans rechigner, vivant en secret mon histoire avec Eliakim. Et je n’avais plus à me préoccuper de l’avis de mes parents, même si je ne doutais pas un seul instant que ma famille serait capable refaire un nettoyage si jamais ils me reprenaient à ‘être du mauvais côté’ de la barrière. Alors j’avais tout fait pour qu’ils ne sachent rien à propos d’Eliakim. Je devais à tout prix le protéger de ma famille et de ceux qui lui voulaient le moindre mal.

Mais je m’étais lourdement trompé. Je ne sais pas comment notre histoire a pu se dévoiler à ma famille. Mais la seule chose que je sais c’est que celle-ci l’a appris et m’a donc proféré des menaces à l’encontre d’Eliakim. Et c’était inacceptable. Alors qu’avant je préférais vivre au dépens de la société notre histoire, j’avais préféré la préserver en m’enfuyant comme un lâche, je ne pouvais pas supporter la culpabilité de voir notre histoire entaché par ma propre famille. Il ne méritait pas cela. Je ne voulais que le bonheur pour lui. On avait énormément souffre, chacun de notre côté, mais il était sain et sauf et c’est tout ce qui m’importait en ce temps-là. Me retrouver seul ne m’effrayer guère, je n’avais jamais eu bon nombre d’amis. En avoir peu mais qui sont sincères étaient le plus important selon moi. Résultat, le peu d’amis ne m’avaient pas jugé alors que je leur avais avoué ma rupture avec Eliakim, qu’ils considéraient comme mon âme-soeur. Ils ne m’avaient pas demandé plus d’explication que cela et s’était contenté d’essayer de me changer les idées, ce qui n’avait pas été facile.

J’avais abandonné la partie la plus importante de moi-même avec Eliakim, je n’étais plus que l’ombre de moi-même. Mais, si cela avait servi la bonne cause, j’en suis presque certain. Les larmes avaient coulé pour le bien, et si on va un eu plus loin, pour sa survie. Je préférais qu’il m’en veuille et qu’il soit en bonne santé que le contraire. J’avais survirant bien que mal, jusqu’à ce que Jane ne débarque dans ma petite vie. Elle était incroyable et avait su me bousculer et me pousser dans le bon sens. Grâce à elle, j’ai repris pied, je peux même dire que j’ai recommencé à revivre. Et elle seule est parvenue à me faire revenir à Oxford, là où je sais qu’est Eliakim.

Pourtant aujourd’hui, je me retrouvais là, en face de lui. Et bon sang je n’avais envie que de sourire. Et de l’embrasser, mais ça c’est une autre histoire. J’étais capable de perdre tout mes moyens avec lui, mais également avec Jane qui était capable de me mettre dans des situations inextricable, juste pour son simple plaisir personnel. Mais elle m’avait toujours montré un soutien indéfectible. Et elle arrivait toujours avec une tasse de chocolat chaud avec une pointe de miel quand elle sentait que je flanchais du mauvais côté. Elle avait le don pour savoir quand est-ce qu’il fallait me botter les fesses ou quand il fallait qu’elle me force à me saoûler pour boulier le chagrin que je m’étais moi-même imposé. Mais maintenant toute cette souffrance semblait bien lointaine alors que l’on se serrait dans les bras l’un l’autre. J’avais peur qu’il s’éloigne soudainement de moi quand il prendrait conscience de ce qui est en train de se passer. Mais on finit par s’embrasser, tendrement et timidement, comme si on avait encore du mal à y croire tous les deux.

Je touche partout là où j’ai accès et où Eliakim m’autorise. J’ai besoin de retrouver ce corps tant adulé par le passé. Mais je n’osais pas y déposer mes doigts franchement comme si ce corps était fragile, que si je le touchais il s’envolerais telle une colombe. J’avais l’impression qu’il faut que j’en profite avant que tout ne partes en fumée, comme si c’est ce qui doit arrivé. Je me recule, assure pour plonger mon regard dans le sien, mais pas trop pour ne plus sentir son souffle frémissant sur ma peau. Je ne résiste pas plus longtemps avant reprendre possession de ses lèvres. C’est plus passionné, violent, mais tellement bon, retrouvant mon corps collé au sien, je râle de plaisir tout contre ses lèvres. Mes mains sont cette fois-ci plus précises, allant dans son dos, ses fesses et ses cheveux. Je redécouvre avec un plaisir évident son corps. Je grogne légèrement en sentant ses doigts sur mon ventre, à même la peau, ce qui me fait frémir d’anticipation. Je pose mes mains sur sa joue, essayant de ralentir quelque peu le jeu, je ne veux pas aller trop vite. Je gémis dans le baiser alors que ses doigts enserre ma ceinture comme si j’avais envie de m’échapper. Je prolonge le baiser jusqu’à la dernière seconde, jusque’à temps je manque de souffle. J’embrasse la commissure de ses lèvres avant de me reculer, n’osant pas durant les premières secondes plonger mon regard dans le sien. « Alors où ? Je ne vais pas pouvoir attendre indéfiniment…. » répondis-je essoufflé. Glissant mes mains autour de son cou, je pose mon front contre le sien avant de soupire « Et ne me laisses plus m’enfuir… Plus jamais…. » Parce que je ne pourrais plus repartir, plus maintenant. Je me demande d’ailleurs comment j’ai réussi à faire cela pendant toutes ces années.

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MessageSujet: Re: (end) Just the way you are † Leikim   (end) Just the way you are † Leikim EmptyLun 6 Avr - 20:04

Les fantômes de mon passé.

« Just the way you are. »

Il sentait que son esprit n'arrivait plus à se ranger. Bien évidemment il se sentait totalement perdu. D'un côtés Alice son amante, sa fiancée, sa femme dont il était tombé éperdument amoureux et de l'autre Leigh, l'homme de sa vie, son premier amour et dont il ne pourrait jamais se séparer. Il n'avait plus les idées claires et savait qu'il serait perdu pour les jours à venir. Il avait besoin de réfléchir pourtant son ancien amour ne l'aidait pas à voir plus clair dans son esprit. Trop de révélations, si Leigh l'avait fuit c'était pour le protéger et il ne pouvait s’empêcher de voir cela comme un acte extrême d'amour. Il avait souffert le martyr juste pour le protéger. Le romantisme à l'état pur et brut, si il n'avait pas été si fier il aurait lâché une petite larme qui ne serait pas mal venue. Mais la fierté l’empêchait de se laisser aller à ses émotions.

Il pleurerait pour relâcher la pression, la peur, la colère et l'amour. Cet horrible sentiment, le plus beau et le plus fourbe de tous qui malgré tout était encore présent entre les deux hommes. Mais lorsqu'il craquerait comme un enfant ça serait dans sa voiture seul et à l'abri des regards. Il ne voulait pas qu'on le voit, il ne voulait pas s'expliquer et même il se doutait que ce soir il finirait dans un bar. Il n'allait pas passer la soirée avec Alice car elle était en plein dans ses révisions. Une chance car il n'aurait pas pu trouver d'excuses. Nul doute que ce soir il rentrerait chez lui saoul comme un ivrogne, sentant l'alcool à plein nez. Mais au moins il serait bien et pour ça, ne pourrait pas lutter contre un verre. Il allait réfléchir oui mais demain, où alors se confier au barman. Et pourtant alors que son esprit lui hurle de fuir, d'aller loin de Leigh car tout ça est dangereux il ne peut pas bouger.

Il le regarde, le touche, l'admire, l'embrasse plus fort encore de peur qu'il ne s'en aille lui même. Il se fou de tout à cet instant, de sa femme, de l'épouse de Leigh, de son travail, des élèves qui peuvent surprendre les deux hommes. Rien ne compte à part cette bouche rose et si délicate qu'il ne cesse de goûter du bout des lèvres. Il lui à manqué, tellement. Il se rend compte que son esprit à imprégné chaque partie du corps de Leigh et surtout son odeur, pour le ressortir lorsqu'il en avait le plus besoin. C'est merveilleux, cet instant est parfait. Pourtant rien ne dure et bien trop vite ils sont forcés de s'éloigner l'un de l'autre seulement pour se regarder. Pourtant ils ne se lâchent pas, Eliakim tient son amour par la ceinture et Leigh a passé ses bras autour du cou du blond. Front contre front on dirait un couple, tout ce qu'il y a de plus banal mais voilà leur histoire n'est pas commune.

Ce serait trop simple. Alors que Eliakim soupire d'un bonheur complet et parfait, il sent la brûlure des mains de son ancien amant partout sur lui encore comme si il le touchait sans cesse. Son dos, ses fesses, sa nuque, il pourrait jurer que Leigh est partout mais ce n'est pas le cas. Il voudrait que l'instant se fige dans le temps et qu'ils restent ainsi, se nourrissant du souffle de l'autre, car après tout c'est ce qui maintient les deux hommes en vie, l'air de l'autre. « Alors où ? Je ne vais pas pouvoir attendre indéfiniment…. » Lui répond l'Apollon alors que Eliakim d'un air suppliant lui demande d'arrêter car en effet n'importe qui pourraient les surprendre. Le blond soupire, ferme les yeux et tente comme il peut de calmer ce désir évident qui s'empare de lui en entendant cette phrase. Il voudrait céder, lui ôter ses vêtements et lui faire l'amour dans cette salle des professeurs. Si seulement il pouvait, si seulement il avait été un homme sur de lui mais voilà il ne l'est pas. Même si l'envie de découvrir son corps trop longtemps loin de ses mains lui tiraille l'esprit.

Il ouvre la bouche pour parler mais Leigh le coupe. « Et ne me laisses plus m’enfuir… Plus jamais…. » Non plus jamais, c'est fini. Pourtant il va devoir s'enfuir quelques heures, il va reprendre ses cours, sa classe ne va pas attendre. « Je dois réfléchir Amour c'est... » Il se détache un peu de lui et en signe d'excuse, l'embrasse doucement sur les lèvres. Amour ce surnom qu'il n'avait que pour lui et uniquement lui. Il n’appelait personne ainsi pas même Alice. Il ne savait pas pourquoi. « Laisse moi remettre de l'ordre dans mon esprit tu veux bien ? » Il lui parle d'une voix douce, amusé en voyant cette bouille adorable qui s'empare du visage serein de Leigh. Dans la poche arrière de son jean son portable sonne, il l'attrape. Une icône clignote sur l'écran, un sms de Clyde son meilleur ami. Tu fais quoi Bro ?! Tes élèves ont commencés un combat d'escrime avec les éprouvettes en guise de fleuret ! Il éclate de rire et reporte son attention sur son premier amour. « Je ne peux vraiment pas rester... Je reviens bientôt vers toi, promis ! » Il lui vole un dernier baiser, attrape son sac et file dans le secteur science avec l'idée de participer à ce combat d'escrime !

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