Lorsque tu me regarderas, tu verras celle avec qui tu étais, tu regretteras celle que tu as perdue (Cassidy)

« La vie c’est… frémir, assouvir, offrir, aimer… désirer… partager. C’est ressentir sans se mentir, jamais oublier, toujours espérer. »

Il était une fois… ainsi commence tous les contes de fée, mais ta vie est tout sauf un conte de fée alors comment commencer ton histoire?
Ashley Mathesson une jeune architecte de 22 ans se rendit à une fête. C’était une jeune femme réputée pour aller en boîte de nuit ou faire la fête chez des gens dès qu’elle en avait l’occasion depuis qu’elle avait fêté ses seize ans. C’était son passe-temps favori et jamais elle ne refusait d’y aller même quand elle avait des choses à faire. Elle était capable de tout plaquer pour faire la fête. Ce soir-là, c’était une soirée un peu spéciale, il fallait avoir de bonnes relations pour obtenir ce genre d’entrée notamment parce que c’était une soirée VIP réservée à ceux qui travaillait dans les plus grandes entreprises de la ville. Mais pour la jeune femme, c’était une soirée comme une autre. A chaque fois qu’elle faisait la fête elle buvait un peu de trop et souvent elle finissait dans le lit d’un bel homme. Et cette fois-ci encore, ça ne manqua pas. Elle termina sa soirée avec Sean Greyson un très riche homme d’affaire qu’une amie lui avait présenté. Après cette nuit bien agitée du 20 août, Ashley tomba enceinte. Elle ne mit personne au courant, ni sa famille, ni l’homme qui était supposé être le père. Elle allait mettre au monde son enfant puis elle allait l’abandonner. Elle ne trouvait pas normale de tuer un être vivant mais d’en abandonner un ça ne lui faisait rien du tout. Enfin bref. Le 16 mai, Ashley était dans une maternité seule  – elle n’avait pas mis sa famille au courant le père avait refusé d’admettre qu’il était le père (le truc habituel quoi) – en train de souffrir à cause de son bébé. Elle souffrait le martyr. Ce ne fut qu’après vingt heures de travail intensif que le bébé décida de naitre. Après avoir vu ce petit être, Ashley ne put se résigner à l’abandonner. Tant pis si elle devait vivre loin de ceux qu’elle aimait, tant pis si elle devait l’élever seule, parce que maintenant, seul ce bébé qu’elle venait de mettre au monde comptait. Mais le destin en avait décidé autrement, deux jours plus tard, Ashley mourut d’une hémorragie.

16 mai 1992 – « Mais vous savez, on peut trouver le bonheur même dans les moments les plus sombres… il suffit de se souvenir d’allumer la lumière. »
C’était un magnifique jour d’hiver, dehors il faisait beau, le soleil était au rendez-vous… Non en fait ce n’était pas vrai. Tu aurais aimé faire partie de ces gens qui connaissaient leur famille biologique et qui avait la chance de pouvoir vivre une vie heureuse avec eux. Mais en ce qui te concerne ce n’était pas le cas. Tu ignorais tout de ta famille biologique, de tes géniteurs. Tu ne savais pas comment s’appelait ta mère, ni ton père d’ailleurs. Tu ignorais à quoi ils ressemblaient, quel âge ils avaient quand ils t’ont eu et pourquoi ils t’ont lâchement abandonnée. Peut-être qu’ils voulaient que tu ais la chance d’avoir une vie meilleure, une vie de rêve, la vie qu’ils ne pouvaient pas t’offrir. Tu n’en savais rien mais en tout cas, si tu étais restée avec eux, ta vie n’aurait pas été pire que celle que tu as connue. Donc le 16 mai 1992 tu naquis sous X dans un hôpital à Londres mais malgré tout on te donna quand même un prénom ou plutôt deux, celui de Cassidy et de Summer. Voilà la version qu’on t’avait racontée et jusqu’à tes quinze ans, tu crus réellement que ta mère t’avais abandonnée.

15 mai 1997 – « Ce n’est pas nous qui choisissons si on nous fait du mal ou non, en revanche on peut choisir qui nous fait du mal. »  
La veille de tes cinq ans. Cela faisait cinq ans que tu étais trainée de foyer en foyer et de famille d’accueil en famille d’accueil. Mais la veille de tes cinq ans, tout allait changer. On t’avait enfin trouvé une famille qui voulait bien s’occuper de toi. Une gentille famille qui acceptait de t’apporter l’amour que tu n’avais pas reçu enfin ça c’était seulement en apparence. Il parait que quand tu les as vus pour la première fois, tu leur as sourie et tu t’étais tout de suite attachée à eux. Tu allais avoir un papa qui s’appelait David et une maman nommée Julia. Mais le mieux, la cerise sur le gâteau, était que tu allais avoir un grand frère (de six ans ton ainée) nommé Peter. Oui, une personne qui allait te protéger, te rassurer et prendre soin de toi. Ils avaient également décidé de changé ton prénom et pour te prouver que tu faisais partie intégrante de leur famille il t’avait donné leur nom de famille. A présent, tu t’appelais Rebecca Brownson. Depuis que tu étais née c’était le meilleur cadeau d’anniversaire de toute ta vie, enfin c’était ce que tu croyais. Tous les trois, l’un à côté de l’autre, bien habillés, il avait l’air d’être une famille parfaite, la famille idéale pour une petite fille comme toi qui avait besoin d’une vie et d’un foyer stable. Mais comme on dit, les apparences sont trompeuses. Effectivement, ton rêve s’envola en éclat quand tu rentras dans ta chambre. Oui leur maison était splendide vue de l’extérieure et même à l’intérieure c’était resplendissant mais  toi, tu n’avais pas le droit à ce luxe. Tu eus la surprise de découvrir que tu allais dormir dans le grenier sur un pauvre matelas usagé avec une petite couverture peu épaisse. Ton « père » (parce que même s’il ne se comportait pas en papa, tu étais obligéee de l’appeler ainsi) avant de sortir de ta chambre-grenier t’avais dit « Ne t’attends pas à prendre tes repas avec nous, tu prendras ton petit-déjeuner, déjeuner et diner ici. On t’as adoptée parce qu’on avait besoin d’une bonne à tout faire et d’ici deux ans tu feras l’affaire. » Et sur ces mots, il avait fermé la porte à clef et t’avais laissée dans le noir.

24 décembre 2000 – « Ce n'est rien de mourir ; c'est affreux de ne pas vivre.»
C’était le réveillon de noël mais malgré ça, tu étais seule dans ta chambre-grenier au milieu des araignées et des souris. Ça faisait trois ans que tu étais dans cette famille et un an que tu étais comme une sorte de bonne pour eux. Tu avais le droit de sortir de la maison seulement pour aller à l’école et tu avais le droit de sortir de ta « chambre » seulement pour faire le ménage dans la maison. Pendant que ton « père », ta « mère » et ton « frère » dînaient de délicieux mets, toi tu mangeais ton bol de soupe, ton pain rassis et buvait un verre d’eau comme à chaque repas. Tu étais devenue leur esclave. Tu les servais, faisait le ménage et recevais des coups quand tu n’étais pas sage et même quand tu faisais les choses bien on te battait quand même. Parfois, tu avais l’impression que c’était un jeu, à qui taperait le plus fort. A l’école, la maîtresse mais aussi bien les autres parents remarquaient tes bleus, tes blessures, tes habits tout délabrés mais personne ne faisait rien. Tu aurais pu crier qu’on te battait, qu’on t’harcelait moralement, psychologiquement et physiquement tu étais sûre  que personne n’aurait rien fait parce qu’aux yeux de tous, la famille dans laquelle tu étais était une famille modèle. Tu étais la honte de la famille et la risée du village.

15 avril 2003 – « Dans le monde il n’y a pas d’un côté le bien et le mal, il y a une part de lumière et d’ombre en chacun de nous. Ce qui compte c’est celle que l’on choisit de montrer dans nos actes, ça c’est ce que l’on est vraiment. »  
C’était les vacances. Tu les attendais depuis longtemps même si tu savais pertinemment que ça n’allait pas être des vacances pour toi. Tu n’aimais pas l’école et faut dire que personne ne t’aimait parce que tu étais une enfant soit disant « bizarre ». Tu n’avais pas de vie sociale, tu ne parlais à personne et personne ne te parlait. Tu restais toujours seule dans un coin tentant de te faire oublier, essayant de disparaître six pied sous terre ainsi tu pensais pouvoir croire que tu n’existais pas et que tout ceci, ce que tu vivais n’était qu’un rêve. A cette époque, ton seul ami était ton nounours en pluche que tu avais appelé Canelle. Oui tu avais onze ans et tu parlais avec ton ours en peluche, peu importe ce que les gens pouvaient en penser, toi ça te permettait de survire dans ce monde. Ce jour-là, tu étais seule dans la maison avec ton « frère » Peter qui avait maintenant dix-sept ans. Pour la première fois depuis que tu étais arrivée chez lui, il avait décidé de venir dans ta chambre et de te parler, enfin de passer un petit moment avec toi. Tu étais tellement contente qu’il s’intéresse enfin à toi que tu ne te méfiais de rien. Tu avais l’impression qu’il te parlait comme un frère pouvait parler avec sa sœur. Mais tu te trompais. Seulement tu avais tellement peu de relation que tu ne savais pas réellement ce que c’était.  Vous étiez sur ton matelas allongé l’un à côté de l’autre. Il ne cessait de te regarder en te disant que tu étais belle puis il commença à te toucher. « Je ne suis pas venu ici pour seulement parler avec toi. J’ai besoin de toi et tu vas m’aider. » T’avait-il dit en s’allongeant sur toi.

30 juillet 2006 – « Sans souffrance, comment connaître la joie ? »
Cela faisait trois ans que tu subissais les abus de ton soit disant frère, six ans que tu te faisais battre, considérée comme une esclave et neuf ans que tu subissais la maltraitance morale et psychologique de ton « père » et ta « mère » témoin de tout ça ne faisait strictement rien. Tu étais esclave du ménage et esclave du sexe. Tout ton entourage était au courant mais personne ne faisait rien. Ils t’avaient tellement dit que tu étais une enfant bête, capricieuse, intolérante et que tout ce qui arrivé était de ta faute qu’ils avaient fini par te persuader que c’était la réalité. Tu te sentais responsable et coupable de tout ce qu’il t’arrivait. Toutefois le 1 juillet 2006 autrement dit le premier jour de tes grandes vacances tu avais décidé que ça allait changer, tu avais décidé d’aller porter plainte et à ton plus grand bonheur on te crue. Tu eu le droit à toute une batterie d’examens pour prouver ce que tu disais. Et trente jour plus tard le procès eu lieu. Ce fut un procès à huit clos et il n’y avait que très peu de monde. Lorsque le verdict tomba, tu te sentis trahie par le juge et tous ces gens qui se disaient appartenir à la loi. Seul David fut condamné, les deux autres s’en sortirent avec rien, même pas de sursis, même pas une amende, RIEN. Et pour couronner le tout, toi tu eus le droit à aller voir un psy parce qu’apparemment tu étais « perturbée ». Mais le pire selon toi était qu’on te laissa dans cette famille. Tout le monde te prenait pour une menteuse et pas une seule personne ne voulait croire à toutes les maltraitances que tu avais pu subir.

10 juin 2007 – « Tu es toujours libre de changer d’idée et de choisir un futur différent »  
S’en était fini pour toi. Tu ne pouvais pas vivre plus longtemps dans cette famille qui ne se préoccupait pas de toi. Ce n’était pas une famille et il fallait que tu t’en aille avant que ce ne soit trop tard. David devait être libéré dans un an et un mois alors c’était maintenant ou jamais. Tu en avais le courage et tu en avais les moyens. Depuis le jour du procès, tu avais commencé à voler de l’argent à ta famille dans le but de t’enfuir. Aujourd’hui, tu étais encore une fois toute seule, tu ignorais totalement où était parti Julia et Peter mais ce que tu savais c’était que la carte bancaire était toujours là. Sans réfléchir une seconde de plus, tu pris ton sac et ton ourson. Ce fut les deux seuls choses que tu emportas, les deux seuls souvenirs que tu voulais garder de cette vie. La peur au ventre tu descendis dans le salon. Tu avais peur qu’on te trouve en train de fouiller dans la maison à la recherche d’argent. Tu pris l’argent que Peter devais économiser depuis plusieurs années vu la somme qu’il avait et la carte bancaire avant de t’en aller en courant. Ça y est, tu étais enfin libre.

25 décembre 2007 – « Cherchez au fond de mon âme, vous tomberez plus bas que vous ne l’êtes déjà. »  
A présent tu étais Cassidy Summer  Greyson. Ton identité, tu la devais à toutes les recherches que tu avais entreprises depuis que tu t’étais enfuit de chez ta famille adoptive. Tu avais réussi à retrouver  ta famille biologique. Tu n’avais pas encore été les voir – enfin du moins ton père puisque tu avais appris que ta mère était morte deux jours après ta naissance – mais tu savais comment s’appelait ton père et ta mère et tu avais donc décidé de prendre le nom de famille de ton père et les deux prénoms qu’on t’avait donné à la naissance. En revanche, tu étais seule. Tu subvenais seule à tes besoins. L’argent ce n’était pas ce qu’il te manquait mais malgré tout, tu ne pouvais t’empêcher d’aller voler chez les gens parce que ça te procurait un fort sentiment d’adrénaline. Tu volais les riches et soit tu gardais les objets soit tu les revendais. Mais comme voler ne te suffisait pas, tu te droguais et tu buvais jusqu’à ne plus te souvenir de rien. Tous les soirs, c’était fêtes et alcool pour toi. Tu étais devenue une rebelle, une délinquante et une orpheline. Tu n’attendais plus rien des gens et plus rien de la vie. Tu profitais un maximum de ta vie, de ta jeunesse et surtout de ta liberté. Chaque jour, tu le vivais comme si c’était le dernier.

9 avril 2008 – « Tu m’as offert une éternité dans un nombre de jours limités et j’en suis heureuse. »  
Quelques mois auparavant tu avais fait le grand saut. Tu avais enfin eu le courage d’aller rendre visite à ton père. Courage récompensé par un deuxième abandon. A y réfléchir, tu aurais mieux fait de ne pas y aller. C’était au mois de janvier, mi-janvier, tu t’étais lever avec l’envie d’aller faire voir à ton père ce que tu étais devenue c’était à dire une rebelle. Tu voulais lui montrer qu’il n’avait pas eu raison de t’abandonner mais que malgré tout, tu étais prête à le lui pardonner. Tu t’étais donc rendu en début d’après-midi dans le centre de Londres parce que c’était là-bas qu’il habitait, dans un quartier bien luxueux, un quartier de riches hommes d’affaires. Après avoir pris une grande inspiration, tu avais sonné et même si tu avais envie de t’enfuir en courant tu avais sagement attendu qu’on t’ouvre la porte. Ce n’était pas ton père qui t’avais ouvert la porte en même temps vu dans l’endroit où il habitait, tu aurais dû te douter qu’il disposait de domestiques. Mais ce qui te surprit le plus, c’était cette jeune ado qui était dans la maison. Tu ignorais tout d’elle jusqu’à son existence et pourtant tu avais fait des recherches mais jamais tu n’avais constaté la présence de cette enfant. Tu restas muette devant elle parce que tu étais mal pour elle et tu regrettais cruellement d’être venue jusqu’ici. Tu fus soulagée lorsque ton père entra dans la pièce mais on ne pouvait pas en dire autant de lui. C’était comme s’il savait que tu allais venir ce jour-là et apparemment, ça ne lui faisait pas plaisir. Votre conversation ne dura pas très longtemps, à vrai dire, tu ne te souvenais plus des mots que vous aviez échangés. En revanche la dernière phrase  qu’il t’avait dite  soit : « Ne revient plus jamais. Je ne veux pas de toi dans ma vie ! » Restera à jamais graver dans ta mémoire. Une autre chose te restait graver dans ta tête, le visage de cette adolescente que tu avais pu voir chez ton père. C’était sûr, tu étais bien décidée à la revoir. Aujourd’hui tu avais l’impression que tout ceci était dernière toi, tu avais l’impression d’avoir vécu quatre vies : une dans l’orphelinat, la deuxième avec ta famille d’accueil, la troisième quand tu étais seule et la quatrième allait commencer aujourd’hui et tu étais sûre que tu allais l’aimer. Aujourd’hui était le plus beau jour de ta vie. Tu allais enfin avoir une famille, une vraie, des personnes qui allait t’aimer et te traiter correctement. Tout avait commencé deux semaines auparavant lorsque tu avais reçu un coup de téléphone d’une de tes tantes, la sœur de ta mère dont tu ignorais totalement l’existence ce qui était plutôt drôle puisqu’elle ignorait également ton existence. Elle voulait te rencontrer et toi qui malgré tout ce qui t’étais arrivé croyait encore que quelque chose de bien pouvait se produire tu avais accepté et aujourd’hui tu te dis que tu avais bien fait parce que c’était chez cette tante que tu allais vivre désormais. Tu avais tellement envie d’avoir une famille que tu ne pouvais pas refuser son invitation. Toi, Cassidy Summer Greyson tu allais enfin être heureuse, tu allais habiter chez les Roseburry qui avait quatre enfants dont une fille qui avait presque ton âge, que demander de mieux ?

3 septembre 2010 – « Mes pensées sont des étoiles qui ne veulent plus former de constellation »  
Tu avais eu ton diplôme de fin d’étude, tu avais une famille avec qui tu t’entendais bien et qui comptait énormément pour toi et qui à tes yeux étaient plus que des cousins/cousine/oncle/tante. Désormais, tu allais rentrer à l’université mais pas dans n’importe quelle université. Tu n’aurais jamais cru que toi, la fille qui au départ détestait l’école et était plutôt une mauvaise élève allait un jour se découvrir une passion pour les études et encore plus pour l'être humain. Peut-être est-ce à cause de l’influence des gens chez qui tu vivais ou simplement parce que tu étais une très bonne élève que tu avais été reçue à la prestigieuse université d’Oxford. Si on t’avait dit un jour que tu irais là-bas, tu n’y aurais jamais cru mais pourtant, c’était bien vrai, ce jour-là, tu allais faire ta rentrée là-bas. Ton sac sur les épaules, le sourire sur le visage, tu te rendis à Oxford. C’était le deuxième plus beau jour de ta vie. Tu avais enfin trouvé une place dans ce monde qui ne t’avais pas facilité la tâche. Aujourd’hui tu étais Cassidy Summer Greyson une jeune femme étudiante en antrophologie et tu avais une demi-sœur dont tu connaissais l’existence depuis maintenant sept ans et aussi étrange que sa puisse paraître, tu l’aimais vraiment beaucoup et tu étais capable de tout pour la protéger. Elle était bien plus qu’une demi-sœur à tes yeux, elle était ta petite sœur, ta protégé celle pour qui tu étais capable de déplacé des montagnes et maintenant que tu l’avais retrouvé, tu avais bien l’intention de rattraper les quatorze années de sa vie que tu avais raté. Ton passé tu n’en parlais pas ou très rarement même si souvent, il venait te hanté la nuit, dans tes cauchemars

« Le bonheur n’est pas une destination à atteindre, mais une façon de voyager dans les rêves. Un jour, au détour d’un chemin, au croisement d’une route, il s’offre à nous… » .