[Hot] Il y a 6 ans... Alikim.

Six year earlier.
Eliakim & Alice
« Tu es incorrigible Alice ! Encore en tenue de soirée. Et où vas-tu cette fois ? »  « Savourez ma liberté retrouvée Iseult ! Heathcliff et moi c'est terminé, alors prenons un nouveau départ. Une semaine après je ne peux pas me laisser abattre. Je dois sortir. » La jeune femme se trouvait dans le loft qu'elle partageait avec son demi-frère Oliver. Ce dernier était encore enfermé dans sa chambre à écouter de la musique beaucoup trop forte, à en croire par les mouvements des basses qui faisaient vibrer les murs de l'appartement. La jeune anglaise leva les yeux au ciel, et soupira lourdement. Oliver était incorrigible, mais elle l'adorait, et elle accepterait toujours tout de lui c'était une évidence. Dans leur loft immense ils vivaient tous les deux, et ils s'entendaient étrangement assez bien pour des colocataires. Ils n'empiétaient pas sur l'espace l'un de l'autre, et c'était très bien ainsi. Cela permettait à Alice de se concentrer sur sa nouvelle image.
Cela faisait un an à présent qu'elle étudiait à Oxford en Politique, philosophie et sociale. Une première année marquée surtout par son idylle plus que idéalisée avec Heathcliff Blackbird. Mais ce dernier avait mal pris le refus de la jeune femme de se donner à lui. Quelque chose la retenait, quant bien même elle acceptait très facilement l'idée qu'Heathcliff était un garçon très séduisant. Ce n'était pas Lui, comme dirait Iseult.
Sa meilleure amie vivait encore dans l'espoir de rencontrer le prince charmant. Mais ce n'était pas le cas d'Alice. Elle voulait juste suivre son instinct et son envie. Elle se sentait prête à faire l'amour, mais elle n'avait pas encore trouvé la bonne personne avec laquelle le faire. Passons. Alice et Iseult se trouvaient dans l'immense salle de bain adjacente à la chambre d'Alice. Elle venait de prendre une douche, et se maquillait pour la soirée à laquelle elle se rendait ce soir. Elle avait rendez-vous avec Zacharia et quelques autres au Camera Night Club. Un endroit assez branché apparemment d'Oxford, où ils pourront facilement jouir d'une soirée mémorable. Alice s'était du coup habillée en conséquence. Elle portait une jupe cintrée noir, un chemisier rouge, ouvert sur un soutien-gorge noir, et des talons hauts. Un peu osé sans doute, mais elle s'en fichait pas mal. Elle était célibataire à présent, et elle comptait bien reprendre ses anciennes habitudes : Alcool et flirt osé sur la piste de danse. Avant de laisser le garçon en plan. C'était un jeu auquel elle s'amusait depuis des années, et elle ne s'en lassait pas encore.

Elle prit son portable, ses clés, et entra dans la chambre d'Oliver. « Je serai au Camera Night Club si ca te dit de passer faire un tour. Sois sage. »  Dit-elle en lui tirant la langue. Son demi-frère - pour toute réponse - lui envoya une chaussette roulée en boule, mais la manqua de peu alors qu'elle avait déjà refermée la chambre. Dans un éclat de rire, Alice rejoint Iseult. « Tu es sûre que tu ne veux pas venir ? » « Papa arrive à l'aéroport ce soir, je vais le chercher. Mais amuses toi surtout ! Et sois sage. »  « Tu me connais ! » Justement pensèrent les deux amies dans un même élan. Alice sortie de l'appartement avec Iseult et sur le parking de la résidence elles se quittèrent.
Alice prit sa mini-cooper bleue, qu'elle avait depuis le début de l'année précédente pour fêter son entrée à l'Université. Elle roule jusqu'à la discothèque, et trouve une place dans une rue adjacente. Elle fait alors la queue, et retrouve quelqu'un de ses amis dans la file. Cela promettait d'être une soirée géniale. La jeune femme travaillait à une réputation de reine des abeilles qui semblait prendre. Elle prit son portable pour faire une photographie avec tous ses amis et lança sur Instagram où elle était déjà suivi par des centaines d'étudiants de tous les horizons. Elle adorait cette petite communauté qui suivait ses aventures, et la considérait comme une valeur sûre en matière de fête et de fréquentation. Il faut dire qu'elle a le bon nom de famille pour cela.
Enfin entrée dans la boite, elle se glisse vers le bar. Là elle se retrouve à côté d'un homme assez grand, très séduisant, au regard brûlant qui boit un verre tranquillement. Alice tenta d'avoir l'attention du barmaid, mais ce dernier était bien trop occupé à draguée une petite asiatique qui venait d'arriver. La jeune anglaise sentit très vite son sang ne faire qu'un tour, et passa sur le côté du comptoir pour se retrouver derrière le bar et se servir un verre de Bloody Mary . Une boisson chaude et fort agréable. Elle se tourna cependant vers l'inconnu. « Mettons nous d'accord là dessus : vous ne dites à personne que je me sers allègrement dans le bar, et je vous prépare un cocktail offert par la maison. »  Dit-elle en lui offrant un sourire complice.

Six year earlier.
Eliakim & Alice
Alice était une jeune fille audacieuse, qui n'avait pas froid aux yeux, et qui avait été élevée dans l'idée que le monde entier lui appartenait. Elle était la petite fille adorée de son père, et depuis plusieurs années à présent il ne vivait que pour lui offrir le monde. Il avait construit une entreprise internationale qu'elle reprendra une fois qu'il partira à la retraite. Certes elle avait encore le temps, mais elle avait déjà l'ambition de se retrouver aux côtés de son père pour offrir au monde l'image de ses célébrités, et de ses dirigeants. Car le père d'Alice, tout comme la demoiselle, était le roi de la manipulation des esprits. Cela passait par les images, les discours, et même les comportements capturé par les Paparazzis. Tout était sous contrôle, toujours, et Alice adorait ce monde d'apparences, et de théâtre constant. Elle vivait de cette manière : elle était constamment en représentation et elle s'en amusait beaucoup.
Mais il y avait des moments où sa spontanéité reprenait le dessus, comme à cet instant. Agacée de ne pas être au centre de l'attention du barmaid, la jeune étudiante pris la décision de passer derrière le bar, sous le regard étonné d'un bel inconnu. Elle se décida alors de faire un marché avec lui. « Vous me le préparez de suite ? Seulement si vous buvez un verre avec moi... » Elle haussa un sourcil, et détailla le bellâtre. Il était plus âgé qu'elle, c'était une évidence, mais il était aussi incroyablement séduisant, et qui était-elle pour refuser une invitation pareille ? Elle sourit, et se pencha vers lui : « Je vous fais un cocktail maison dans ce cas. » Promit-elle avant de se mettre en chasse de quelques petites choses : de la manzana, du Coca, et quelques petites colorants assez marrants. Elle commença à les mélanger pour faire un cocktail vert et noir, pétillant, et sucré. Quelque chose qu'elle buvait sans modération. Elle se penche avec au-dessus du bar, lui présentant le verre, le posant à côté de son BloodyMary à elle. « Qu'en pensez-vous ? » 
Elle n'eut pas l'occasion d'entendre la réponse du bel inconnu que la voix de Zacharia se fit entendre non loin de là. Il était assis avec leurs amis à leur table réservée. Toujours la même. Celle qui surplombait la scène, la piste de danse, et qui donnait une vue imprenable sur la porte d'entrée - et de fait de sortie. Cela leur permettait de jaser tranquillement. « Alice ! » La jeune femme tourna à peine la tête devant lui, désireuse qu'il la laisse en paix pour qu'elle continue cette conversation avec le bel inconnu. Appelons le ainsi le temps de connaitre son prénom. « Je pense que votre petit ami s'impatiente. » Elle tourna la tête alors vraiment vers Zacharia et lui fit signe qu'il ne l'attende pas. Son regard fut assez parlant pour que son ami se taise et s'assoit, lui tournant le dos. Elle était en compagnie de quelqu'un de plus .... intéressant. Elle avait beau adorer Zacharia, elle savait qu'il repartirait avec quelqu'un ce soir, et elle avait envie de profiter de cette soirée pour faire de nouvelles connaissances. « Zacharia n'est pas mon petit ami. »  Dit-elle sans tremblée et sans détacher son regard du bel inconnu . Mais alors il tourna le regard vers l'autre bout du bar. Un bruit de claque se fit entendre. « Vous devriez venir à mes côtés, le barman revient... »  En effet. La jeune femme ne se le fit pas dire deux fois, et refit le tour du bar pour retrouver son bel inconnu . Elle prit son verre. « Avec un peu de chance il ne viendra pas réclamer de pourboire. »  Dit-elle d'un ton hautain et sarcastique. Qu'il ne s'y amuse pas, vraiment.
La jeune femme but une gorgée de son cocktail avant de se tourner vers le bel inconnu. « J'ignore encore votre prénom. J'imagine que vous aurez deviné le mien, mais je doute que vous vous fassiez appeler le bel inconnu comme je vous ai nommé dans ma tête. »  Dit-elle avec tout le sérieux du monde, et un sourire adorable sur le bout des lèvres.

Six year earlier.
Eliakim & Alice
Alice adorait plaire, ce n'était pas un secret pour personne. Et pour arriver à ses fins la jeune femme savait très exactement comment faire. Des oeillades douces, des mots à double sens, ou encore quelques contacts corporelles. Elle avait appris à s'habiller de manière séductrice sans être incroyablement vulgaire. La jeune femme savait jouer avec les codes et commençait à faire parler d'elle à Oxford grâce à cela. Il faut dire qu'être sortie pendant un an avec Heathcliff Blackbird avait pas mal aidé ses petites affaires. Mais Oxymoron avait titré en première page que les choses n'allaient plus entre les deux étudiants alors que la jeune femme s'était faite larguée. Et pour quelle raison ? Elle se refusait au jeune homme, ayant pour principe de ne pas coucher avec le premier venu. C'était peut être son petit ami, mais il n'était pas le bon. La jeune femme avait dû rester trop longtemps à écouter Iseult - sa meilleure amie - parler d'amour, mais elle commençait à être d'accord avec elle sur certaines choses. Elle attendra donc le bon pour coucher avec lui. Connaitre le type, peut être même le mariage, avant de s'offrir. Elle pourrait ainsi être relativement fière de sa vertue préservée.
Pour l'heure elle avait envie de jouer gentiment avec quelques garçons croisés sur les chemins. Et cet homme - ce bel inconnu - était tout à fait à son gout. La jeune femme lui servit un cocktail qu'elle avait découvert lors d'une soirée à New York. Il sembla apprécier, chose qui fit sourire Alice. « Parfait, je ne connaissais pas mais vous m'avez convaincue. » Elle s'inclina pour toute réponse. Elle était contente qu'il aime.
Il lui conseilla de repasser du bon côté du bar pour ne pas être en conflit avec le barman qui revenait vers eux. La jeune femme s'exécuta bien rapidement, et enfin osa demande au bellâtre son nom alors qu'elle laissait ses amis seuls à leur table. Alors qu'ils se retrouvaient près l'un de l'autre, le parfum de cet homme magnifique la caressa et elle sentit son coeur manquer un battement. Elle rougit, et fort heureusement la lumière était assez chaleureuse et tamisée pour que cela ne se remarque pas trop. Pourquoi avait-elle aussi chaud soudainement ? « Je m'appelle Eliakim Crowlley. Je suis professeur de biochimie et biologie à l'université d'Oxford. Et vous belle Alice ? » Elle haussa un sourcil. Un professeur ? Dommage, par principe Alice ne voulait pas risquer d'entacher sa réputation en devenant l'une de ces étudiantes qui devenait trop proche des professeurs. Elle ne voulait pas être catégorisé de trop romantique ou adolescente. L'amour impossible entre une élève et un professeur c'était très peu pour elle. En tout cas sur le principe. Mais son corps qui s'emballait alors qu'elle croisait le regard d'Eliakim ne la rassurait pas vraiment. « Etudiante en Politique, philosophie et sociale. J'entre en deuxième année à la rentrée. »  Dit-elle en souriant. Fort heureusement ils n'étaient pas dans la même université. Elle n'aura pas à l'avoir en face d'elle en cours, ce qui l'aurait fortement déstabilisé sans doute. « Vous semblez incroyablement jeune pour être professeur. »  Fit-elle remarquer. « Vous devez mettre en émoi pas mal de vos étudiantes. » Dit-elle avec un haussement de sourcil entendu, avant de boire une nouvelle gorgée de son cocktail.
Elle aimait bien cette conversation. Ils se rapprochaient l'un de l'autre à mesure qu'il discutaient, tant et si bien que leur bras de frôlaient à présent. Mais Alice ne bougeait pas. Elle n'avait aucune envie de bouger pour dire la vérité. « Qu'est ce qu'une femme si charmante que vous vient faire dans ce petit bar ? » Elle pencha la tête sur le côté. « Nous venions fêter la rentrée prochaine. Ce bar est l'une des institutions d'Oxford auprès des étudiants. Après un an nous avons déjà notre place réservée ! » Dit-elle en riant. Elle se tourna, perdant son sourire juvénile pour regarder Eliakim avec un air plus séducteur. « Peut être que si vous venez plus souvent nous pourrions nous voir plus souvent ... C'est la première fois que je vous vois ici. Vous venez d'arrivé à Oxford ? »  Demanda-t-elle avec une véritable curiosité.

Six year earlier.
Eliakim & Alice
Le flirt était une manière de se comporter. Tout passait par le langage du corps, ou en tout cas la forte majorité de cette danse de la séduction. Sans être parfaitement innocente elle n'était pas véritablement quelque chose de vulgaire ou d'horrible. Alice aimait flirter, elle trouvait que le mot avec une connotation un peu enfantin qui la faisait rire. Elle flirtait souvent avec les garçons qu'elle rencontrait en soirée, tout comme bien souvent elle mettait un terme au flirt lorsqu'ils essayaient d'être plus entreprenant avec elle. Lorsque cela perdait de son charme la jeune femme se lassait tout de suite. Elle avait des envies de grandeur, et de subtilité. Elle voulait parler avec un homme qui aurait du répondant et qui saurait la faire rire.
C'était une chose assez rare à trouver même à Oxford. La majorité des étudiants riches étaient de gros orgueilleux prétentions qui pensaient être le centre de l'univers. Quant aux professeurs quand ils n'étaient pas mariés, ils étaient particulièrement repoussant. Sauf cet Eliakim, sortis tout droit d'on ne sait où. Et elle n'allait pas s'en plaindre, il était beau comme un dieu et avait de la conversation. Sans compter qu'elle était sûre qu'elle lui plaisait. Le flirt prenait alors tout son sens et gagnait en charme.
Elle se délectait de parler avec lui, et ils en vinrent à faire connaissance. Alice décida d'être un peu plus entreprenante, commençant à jouer à un jeu qu'elle n'avait encore jamais expérimenté. Elle le draguait ouvertement, et sans véritablement de subtilité. Mais le jeune professeur répondit plutôt bien à ses avances. Ils s'étaient rapprochés physiquement, buvaient en même temps, et se regardaient droit dans les yeux. Le courant passait entre eux, c'était une évidence, mais Alice ne voulait pas se projeter, ou se poser des questions. Elle avait décidé de profiter de sa soirée, advienne que pourra. Elle ne voulait pas être comme ces jeunes filles qui se demandaient si l'homme qui leur parlait était l'homme de leur vie. Elle avait dix-neuf ans, est-ce qu'elle pouvait avoir la prétention de rencontrer l'homme de sa vie maintenant ? Dans un bar ? Certainement pas, mais quelque chose changeait en elle. Une chaleur inconnue et nouvelle lui prenait l'estomac et les cuisses. Elle tremblait mais le cachait incroyablement bien. Elle était excitée. « Je ne touche pas à mes étudiants. Mais vous savez, vous n'êtes pas dans mon secteur... » Elle sourit, un sourire ravageuse, et prit son verre. « Je ne sais pas si c'est une chance pour moi ou pour vous ... »  Dit-elle avec une petite pointe de prétention bien placé. Elle but encore une gorgée de son Bloody Mary, et commença à sentir son corps se détendre sous l'effet de l'alcool. Elle adorait cette boisson, elle était fort agréable. En même temps Eliakim but une gorgée également de son verre. Connexion.
Alors qu'elle lui expliqua ce qu'elle venait faire ici, il se tourna vers la table où ses amis se trouvaient. Avant de lui répondre d'une voix suave. « J'ai grandi à Londres, j'ai étudié à Oxford, j'étais dans le Riot Club et j'ai terminé major de mon master en biologie. » The Riot Club ? La jeune femme avait entendu parlé des Clubs très sélect' d'Oxford, évidemment. Sans compter que sa mère avait été présidente du Posh Club lorsqu'elle étudiant à Oxford. C'est en tout cas ce que son père lui en avait dit, et il parlait rarement d'elle. Il avait encore du mal à faire le deuil, et ses maitresses à répétition ne l'aidait pas vraiment. Qu'importe, le but d'Alice était bien simple en ce qui concernait le Posh et le Riot Club : intégrer les clubs. Et se faire voir avec un ancien membre était une excellente chose pour elle. Sans compter qu'il avait été major de sa promotion. Une tête, en réalité, tout ce qu'elle n'était pas. Elle devait son admission à Oxford grâce à l'amitié entre son père et le doyen, elle le savait. Elle n'était pas une très bonne élève, mais elle était une excellente manipulatrice, et cela faisait la différence entre elle et les autres élèves de sa promotion. « Vous êtes une sorte de surdoué ? Un monsieur je suis beau, riche, intelligent ? Comme c'est agaçant... »  Dit-elle avec une pointe d'humour, le taquinant, quant bien même elle ne serait pas loin de la vérité.
Loin d'être agaçant, c'était plutôt excitant.
Il se rapprocha d'elle alors, et murmura à son oreille. Le parfum du professeur envahi l'espace de la jeune femme qui ferma les yeux. C'était un parfum fort et doux à la fois, quelque chose de sucré comme du chocolat, mais avec du piment dedans... Quelque chose de viril, qu'elle adora. « Je connais certain coin d'Oxford dont vous n'auriez même pas idée... » Elle se tourna vers lui, et se trouva alors à quelques millimètres à peine de sa bouche. « Tu me montreras si je suis sage ? »  Demanda-t-elle avec un air enfantin et mutin. Elle resta proche de lui de la sorte, et se mordit la lèvre, avant de passer sa langue entre ses lèvres comme pour les soigner. Elle le regardait droit dans les yeux, un regard pétillant et insolent. Elle avait un comportement qu'elle ne se connaissait pas, mais il avait quelque chose d'incroyable dans le regard. Il l'attirait terriblement, et c'était bien le premier homme à lui faire un tel effet.

Six year earlier.
Eliakim & Alice
Alice se trouvait en face d'un professeur jeune et séduisant, et elle ne pouvait pas croire que ce genre de chose lui arrivent. Elle avait l'impression l'impression d'être dans un mauvais roman de gare. La jeune étudiante un peu nouvelle dans le monde qui tombait amoureuse au premier regard d'un professeur rencontrait dans un bar. Mais suite à cela ça serait tourment et passion, car leurs amours impossibles lui détruirait tous les deux. C'était presque pitoyable, mais elle pouvait vivre cela à sa manière. Elle n'était pas une grande romantique, et elle ne l'avait jamais été. Les gens autour d'elle tombait amoureux et voyait la personne qu'ils aimaient partir avec la voisin, le facteur ou mourir dans un accident de voiture tragique. La vie n'aimait pas l'amour, c'était un fait indéniable. Et Alice non plus du coup. Mais elle n'avait rien contre les relations charnelles et humaines, même si elle ne l'avait pas connu encore. Elle avait envie d'être un peu plus folle ce soir et de suivre son instinct. Son instinct lui dictait de rester auprès de ce bellâtre, et d'ignorer les grands gestes de ses amis derrière eux. « Vous me trouvez beau ? Je suis flatté ma chère... Vous êtes dévastatrice également... » Elle laissa échapper un rire un peu moqueur mais surtout joyeux. « Vous ne me ferez pas croire que vous ignorez combien vous êtes séduisant. » Dit-elle en haussant un sourcil. Les hommes savent ce genre de choses, et le charme de cet Eliakim était tellement évidente que plusieurs femmes les avaient déjà dévisagé en entrant dans le bar. Il savait qu'il était beau, il puait l'orgueil et la beauté à plein nez. Un parfum qui devait couter une fortune.
Soudainement le jeune homme se leva et prit la main d'Alice qui était passée soudainement du vouvoyment au tutoyment sans vraiment s'en rendre compte. Il était si naturel de parler avec Eliakim qu'elle n'avait pas conscience de tout ce qu'elle faisait. Elle le suivit, alors qu'en règle générale elle aimait se faire prier, et désirée. Là elle le suiviat les yeux fermés comme s'ils étaient amis de longue date. Il pourrait l'amener dans une ruelle sombre et la violer, elle ne pourrait pas se défendre. Mais son être hurlé de le suivre, qu'elle n'allait pas le regretter, alors c'est ce qu'elle fit. « Viens, je te montre... »  Elle fronça les sourcils. « Me montrer quoi ? » elle était une fille très curieuse, et elle n'aimait pas vraiment les surprises, ou ne pas savoir où elle allait mettre les pieds. Mais étrangement alors qu'ils marchaient tous les deux jusqu'à un petit parc. Elle sentait son bas ventre la brûler, et des sensations assez étonnantes du niveau de son intimité, mais elle décida de ne pas y faire attention. Ils étaient devant un petit portail.  « C'est drôle de te demander ça mais... Fais moi confiance. »  Elle se tourna vers lui. « Tu m'amènes voir ton dealer d'organes ? Je ne vois pas pourquoi je m'inquièterais … »  dit-elle mi-inquiète, mi-amusée. Il escalada le portail et la laissa seule pendant un petit moment.
Elle en profita pour réfléchir à la situation deux minutes, et se trouva incroyablement téméraire. Elle se tourna, et regarda le chemin qu'ils avaient parcourus. Au loin elle pouvait encore voir l'entrée du bar d'où ils venaient. Elle pourrait profiter de cet instant pour partir, ne prenant plus aucun risque, mais elle n'en avait pas vraiment envie. Enfin Eliakim revint et lui ouvrit la porte elle entra comme une princesse. « Lorsque j'étais au Riot Club on venait souvent dans ce parc terminer nos nuits, je sais exactement où sont rangés les clefs... » Regardant tout autour d'elle Alice admira la beauté du parc de nuit. Il y avait quelques rares lumières qui reflétaient la beauté des fleurs nocturnes. Elle se pencha devant un parterre de fleurs roses et dorées. « Laisse moi deviner. Tu amènes toutes les filles dans cet endroit magnifique et romantique avant de les amener chez toi pour leur montrer combien tu es un mec bien ? » demanda-t-elle d'une voix qui se voulait soupçonneuse. Mais enfin elle se rapprocha de lui, et sourit. « Et je suis sure que ca marche. Que voudrais-tu me montrer d'autre Eliakim … ? »  Elle se mit sur la pointe des pieds, et embrassa la commissures de ses lèvres. « Parce que je commence à avoir des idées… » 

Six year earlier.
Eliakim & Alice
Elle n'avait pas pour habitude d'être aussi téméraire. Si elle savait manier mes mots pour avoir des hommes ce qu'elle voulait, c'était en général pour se faire offrir des bouteilles de champagnes à un prix exorbitant, ou pour faire un tour dans des limousines décapotables. Des choses qu'elle pouvait s'offrir à présent qu'elle était majeure et avait sa propre carte de crédit. Alors la drague devenait un jeu. Une manière de prouver qu'elle était une femme forte, et contrairement au reste des Oxfordiennes, qu'elle n'était pas une fille facile. Elle n'écartait pas ses jambes à tout vent pour se faire prendre par tous les inconnus qui passaient. Bien au contraire, Alice se préservait, et elle avait la fierté d'être encore vierge. Une chose dont elle ne se vantait pas plus que cela, mais qu'elle avait pour elle.
Son image appartenait à son père et son entreprise. Ses études c'était une manière de prouver qu'elle était une Kensington. Mais ce qu'elle faisait dans son lit cela ne regardait qu'elle. Personne ne viendrait voir qui elle accepterait dans son lit, sauf si elle décidait de se faire prendre au milieu d'une boite de nuit, ou qu'elle oubliait comment être discrète. Mais elle savait déjà manipuler les informations que l'Oxymoron et les Tabloïds avaient sur elle. Elle était douée pour cela.

Pourquoi pensait-elle à tout cela alors qu'elle se trouvait dans un jardin fleuris et très romantiques, en compagnie d'un homme séduisant et charmant ? Sans doute le genre d'homme à amener toutes les filles dans ces jardins pour les mettre dans son lit. « Tu es la première à venir ici. » Alice tourna un regard peu convaincue vers lui, mais décida de ne pas répondre. Après tout s'il voulait lui faire croire cela elle ne pouvait pas l'en dissuader. Elle n'était pas aussi stupide ni aussi naïve. Cela dit peut être aussi avait-elle envie de le croire. Une part d'elle trouvait cette situation incroyablement romantique et agréable. Elle avait envie d'en profiter. Du reste elle se sentait bien, désirée, et désirable, et pour une fois elle poussa le jeu plus loin encore, sans réellement se poser la question des conséquences.
Elle se mit contre lui alors, et le chercha plus loin encore. Le tester, voir jusqu'où il pourrait aller. Voir jusqu'où il voulait la mener. Mais alors qu'elle pensait avoir la situation entre les mains, le bellâtre fait les derniers bas vers elle et plaque sa bouche sur la sienne. Un baiser violent, soudain, et incroyablement grisant. Elle se laisse faire, se sentant tremblée de plaisir entre ses bras. Elle sent son corps se tendre, et frissonner contre lui. Non point de froid mais à cause d'une sensation nouvelle d'excitation qui l'étreint. Mais le baiser s'arrête soudainement, et la jeune femme sent sa tête lui tourner. Elle regarde Eliakim, se perdant dans son regard brûlant et elle se sent redevenue une petite fille, une jeune femme de dix-neuf ans qui ne sait pas encore qui elle est. Qui ne sait rien. « Tu me montreras tes idées chez moi... » Elle ne comprend pas vraiment.
Eliakim lui prend la main et l'amène hors du jardin avant de la guider dans les rues d'Oxford. Elle reste docilement derrière lui, sentant uniquement le contact de sa main dans la sienne. Elle a les joues en feu, et les jambes tremblantes, et le coeur qui palpite. Elle se rend compte alors qu'ils sont devant une porte d'appartement. Comment sont-ils arrivés là ? « Tu peux encore partir... » Elle se tend, elle se rend compte que quelque chose va changer ce soir. Et elle ne sait pas si vraiment elle est prête. Elle a peur, elle est stressée, mais elle en a envie. Cela elle s'en rend compte quand elle le regarde en face. « Je... Je n'ai jamais... »  Elle se mord l'intérieur de la bouche et lâche la main d'Eliakim. Elle la passe dans ses cheveux, un geste de stress intense. « C'est complètement débile. Je me sens bête, excuse moi. »  Dit-elle en souriant, un rire stressé sort de sa bouche, alors qu'elle tourne les talons, mais elle ne peut pas partir. Elle ne le veut pas. « Je suis vierge. La jeune Alice Kensington, n'a encore appartenu à personne. » Dit-elle sur un ton léger. Elle se tourne alors vers lui, et lui lance un regard plus tendre... « Sauras-tu être doux ? » 

Six year earlier.
Eliakim & Alice
« Tu n'as jamais... Quoi ? » L'angoisse la saisie. Elle n'avait ressenti cela, l'impression qu'elle allait vivre quelque chose de nouveau. D'agréable elle en était sure, mais elle ne connaissait pas tout cela. Elle avait vu des films pornos, elle avait entendu ses amis en parler, et de tout son groupe elle devait être une des rares encore vertueuse et vierge. Avec Iseult sans doute. Mais si personne n'était étonné de savoir que la rouquine - si religieusement concernée - préservée son corps, personne ne pouvait croire sérieusement qu'Alice Kensington ne s'était donnée à personne. Elle était si séduisante, et séductrice. Elle portait des sous-vêtements scandaleusement érotique, et cela on le savait grâce à une photographie postée sur Oxymoron. Quelqu'un l'ayant suivi lors de ses essayages. C'était flatteur de voir tous les commentaires appréciateurs sur cette photo, mais pour le reste elle avait encore sa petite fleure.
C'était sur le point de changer elle en était sure à présent. Elle tournait le dos à Eliakim, tentant de reprendre contenance. Elle ne voulait pas partir, mais elle devait reprendre ses esprits. Elle devait se préparer psychologiquement. Elle était prête à perdre sa virginité, elle voulait connaitre la chose . Tout le monde en parlait comme quelque chose de banale. Pas si apeurant que cela, ni aussi important, et Alice avait fini par le croire. Elle n'avait pas le romantisme et l'idéalisme d'Iseult. Elle ne voulait pas attendre le prince charmant, elle voulait attendre un homme qui soit capable de l'exciter avec un simple regard. Eliakim était cet homme. Jamais aucun n'avait réussi à la mettre dans un tel état. Alors, souriante, elle se tourna vers lui, prête à se donner si jamais il le méritait. Il vient vers elle, lui prit la main et la baisant d'une manière si sensuelle qu'elle se mordit la lèvre. Elle ne le quittait pas des yeux. « Tu n'imagines pas comme je vais être tendre... Ce sera comme tu veux, quand tu veux, à ton rythme bébé... » Elle haussa un sourcil, et sentit son corps se tendre. Bébé ? cela faisait sexy et terriblement Dom Juan en même temps. Elle retira sa main comme s'il l'avait brûlé.
Serait-il du genre à donner ce genre de surnom à toutes ses conquêtes ? C'était le genre de choses qu'elle entendait dans les films romantiques où un homme séduisant se faisait toutes les femmes de New-York avant qu'une petite journaliste timide mais naïve le délivre de sa déchéance pour lui montrer ce qu'était le véritable amour. Alice ne voulait pas être une jeune femme naïve. Elle voulait être spéciale, elle voulait se sentir unique. Elle était Alice Kensington, elle n'était pas n'importe quelle fille rencontrée dans un bar. A moins qu'elle ne le soit pour lui. « Le petit surnom ça ne veut rien dire, c'est juste une habitude que j'ai. J'en donne à tout le monde... » Elle se mit à rire, et s'approcha de lui avant qu'il n'ouvre la porte. « Je suis Alice Kensington, je ne suis pas tout le monde . Tu ne m'appellera pas bébé comme tu le ferais avec toutes les autres. Tu me donneras l'impression d'être unique, d'être la femme la plus importante dans ta vie. Je vais me donner à toi Eliakim, je te choisis. Je serai ta reine ce soir... » dit-elle en souriant. Alors qu'il ouvrit la porte, elle le prit par le col et l'attira à l'intérieur pour l'embrasser violemment et passionnément. Elle découvrait des charmes et une insouciance qu'elle ne connaissait pas. Mais il se détacha d'elle.

Alors qu'il allait dans la cuisine elle regarda autour d'elle. Il y avait plein de photos aux murs, des personnes qu'elle ne connaissait pas. Il avait l'air heureux sur la majorité d'entre elle. Amoureux sur d'autres. Elle ne poserait pas de question. Elle regarda le reste. C'était un appartement de célibataire. Il n'y avait pas de détails improbable dans le paysage. Tout était rangé, rien ne trainé, et elle parierait sur le fait qu'il n'y avait qu'un seul oreiller avec une marque de tête sur le lit double de sa chambre. Son armoire serait à moitié vide, et il n'y aurait pas de photos de couple dans la chambre. Cela la rassura. Si photos d'amour il y avait cela appartenait à son passé. Il pouvait être tout à elle ce soir.
Elle le vit revenir avec deux verres à la main. « C'est un cocktail sans alcool. » Sans alcool la fête est plus folle. Elle se demanda si elle serait capable de se détendre totalement s'il n'y avait pas d'alcool mais elle avait déjà bu un ou deux verres lors de sa soirée alors elle se sentait assez détendue pour le moment. Elle voulait se souvenir de tout, c'était important. C'était sa première fois après tout. Elle commença à boire le mélange - un peu trop sucré à son gout - et sentit le souffle d'Eliakim dans son cou. « Fais moi confiance, comme tout à l'heure... » Elle sourit, et se laissa faire, penchant sa tête pour qu'il atteigne son cou plus facilement. Il embrassa son cou, et elle perdit contenance. Elle lâcha son verre qui se répandit sur le tapis sans se briser. Elle n'y fit pas attention, alors qu'elle fermait les yeux, et leva les bras pour l'attirer plus proche d'elle encore. « Tu as peur... ? » Elle sourit et se retourna. « Uniquement peur de ne pas pouvoir te résister plus longtemps. » Dit-elle en restant proche d'elle, faisait tomber la fermeture éclaire de sa robe pour la faire tomber au sol, laissant apparaitre un corset noir, un porte-jartelle, et une culotte en dentelle. Elle était toujours très bien apprêtée adorant les sous-vêtements sexy. Cela l'aidait à avoir confiance en elle, et à draguer les beaux inconnus dans les bars.
« Alors, Monsieur le professeur de Biologie. Je pense que j'ai besoin de cours de rattrapage. » Dit-elle en prenant sa main pour lui faire caresser le haut de sa poitrine. Elle maintint sa main sur elle, alors que de son autre main elle caressa le corps de son futur amant par dessus ses vêtement s'attardant sur son entrejambe déjà gonflé dans son jean ...

Six year earlier.
Eliakim & Alice
Elle allait faire l'amour avec Eliakim. Elle allait faire l'amour avec un professeur. Elle allait faire l'amour. Elle se rendait compte que pour elle cela avait de l'importance. Elle n'avait pas l'impression qu'elle allait se donner au premier venu pour ne plus jamais le revoir. Il y avait un quelque chose, une alchimie incroyable entre eux qu'elle ne comprenait pas, mais qu'elle ressentait dans toutes les parcelles de son être. Elle avait l'impression d'être entière, d'être elle-même et pour la première fois de sa vie elle était heureuse. Elle ne doutait pas, malgré ce que l'on pourrait penser. Elle était stressée, angoissée, certes, mais elle ne doutait pas. Elle savait qu'elle prenait la bonne décision, elle savait qu'elle n'allait pas le regretter. Elle en était sure, et c'est sans doute pour cela qu'elle se mit à nue devant lui.
Elle portait des sous-vêtements sexy, et à en juger par le regard qu'Eliakim posa sur son corps il semblait apprécier. Alice était quelqu'un de sportif, et surtout elle avait une morphologie telle qu'elle pouvait manger ce qu'elle voulait elle ne prenait pas le moindre kilo. Elle n'aimait pas les fast food, et elle ne mangeait jamais dans les restaurants minables, certes, mais elle adorait les pâtisseries françaises et le Fish and Chips. Pour le reste elle avait un coach sportif qu'elle voyait deux fois par semaine, et elle avait les entrainements d'équitation avec le club d'Oxford. En somme, elle avait de l'endurance, et elle était très en forme. Elle avait un corps musclé et mince.
Pour le reste, elle sent qu'il passe les mains dans son dos pour détacher son corset, et la jeune femme le laisse faire. Suite à cela il baisse la bouche vers ses seins pour les cajoler avec sa langue. Elle rejette alors sa tête en arrière et sent son corps se tendre sous la vague d'excitation qui l'envahi. Des sensations qu'elle découvre avec une telle force qu'elle ne sait pas comment les contrôler. Elle ne peut pas se contrôler, elle ne le peut plus. Elle est totalement esclave de ses sensations. « Fais moi confiance... » Elle fronce les sourcils, elle ne comprend pas ce qu'il veut dire. Elle est ailleurs, alors qu'il lèvre son second téton. Celui-ci durci encore plus rapidement que le premier, et elle sent la chaleur entre ses reins mouiller son sous-vêtements. Elle n'arrive pas à croire ce qu'il était en train de se passer. Elle était excitée, prête déjà à le recevoir. Il la guide jusqu'à la chambre. « Arrête moi si je vais trop vite. » « J'ai envie de plus. »  Dit-elle pour le rassurer.
Et cela semble fonctionner car il lui arrache sa culotte. Elle le regarde s'agenouiller devant elle, et elle se laisse partir sur le lit. Elle s'allonge et au premier coup de langue elle sursaute. Il l'attrape par les hanches - sans doute ne s'en rend-t-il pas compte - pour la maintenir en place, et attend un peu avant de donner le second coup. C'est doux, c'est chaud, et humide. Cela ne lui fait pas mal, mais elle ressent toute la violence de son excitation. Elle serait capable d'explose sur sa langue tout de suite. Fermant les yeux elle perd le sens des réalités, et oublie même qui elle est. Elle sent une chaleur étonnante lui monter dans les reins, jusqu'à son ventre, dans son âme, sa tête, son coeur. Celui-ci s'arrête, et tout à coup elle explose. Elle laisse échapper un souffle, un râle, un cri, elle ne sait pas, elle se rend compte qu'elle a arrêté de respirer et a dû mal à reprendre son souffle. « Ça va ? » demande Eliakim en se mettant près d'elle. Elle respire plus normalement, et son regard se baisse sur le pantalon d'Eliakim, elle n'a plus qu'une seule envie à présent.
Il se lève et enlève son pantalon, sans ôter son boxer, ce qui agace la jeune femme. « Comme ça... » Elle lève les yeux au ciel, et au lieu de toucher son érection elle pose la main sur l'élastique de son boxer. « Je suis vierge, je ne suis pas ignorante. Dit-elle en baissant son boxer. Elle voit son sexe s'élancer vers elle, tendu. Elle se mord la lèvre. C'est encore mieux que dans les films, c'est une évidence. Et les émotions qu'elle ressent sont bien plus fort aujourd'hui. Elle pose sa main sur la naissance de son gland. Elle le caresse doucement, ne le regardant pas, regardant uniquement ce sexe qu'elle aura en elle bien rapidement. Elle approche sa bouche et donne un petit coup de langue. Elle sent qu'il se tend. « Allonge toi. » exige-t-elle en lui laissant la place sur le lit. Elle lui prend la main et l'oblige à tomber sur le matelas. Sur le dos, le sexe tendu, il est tout à elle. Et elle se découvre dominante.
Elle adore cela. Elle se met face à lui, mettant une jambe entre les siennes, il peut sentir son sexe trempé contre sa peau. Elle prend son sexe dans les mains pour l'embrasser encore. Jouer avec sa bouche et sa main. Elle ne le prend pas en bouche complètement. Elle ne se sent pas prête pour cela. Mais elle a de plus en plus envie d'autre chose. Elle arrête ses caresses, et remonte sur son corps. Elle vient l'embrasser rapidement. « Laisse moi faire, et ne bouge pas. »  Elle regarde autour d'elle, et voit que son sac est à l'entrée de la chambre. Elle descend du lit, et va prendre une préservatif. En revenant vers le lit, elle ouvre le petit plastique et prend la protection entre ses doigts. Elle a eut des cours d'éducation sexuelle. Autant prouver que cela lui a été utile. Elle revient près de lui, pince le bout du préservatif et le déroule sur son sexe. Elle se positionne au-dessus de son sexe. Le prend en main. Et doucement, elle descend sur lui. Elle prend son temps, ferme les yeux sous la douleur, fine, mais bien présente. Ce n'est pas insupportable, mais son sexe est ouvert soudainement. L'invasion est délicieuse mais terrible à la fois. Elle se laisse tomber sur le sexe d'Eliakim jusqu'à l'avoir entièrement en elle.
Elle vient de perdre sa virginité. Elle ouvre les yeux et se retrouve les yeux dans les yeux avec lui. Alors, elle lui sourit, vient chercher ses lèvres et l'embrasse. Alors qu'elle savoure le baiser elle commence à bouger les hanches. La douleur se dissipe petit à petit pour laisser l'excitation prendre le dessus...

Six year earlier.
Eliakim & Alice
« T'es sure d'être vierge... ? »   La question avait le mérite d'être posée d'une manière sincère. La jeune Alice avait imaginé des centaines de fois sa première fois. Elle avait imaginé faire l'amour du la plage, le fait dans le lit de son adolescence à Londres, le faire dans une cabine d'essayage. Elle avait imaginé rencontrer l'homme de sa vie dans le restaurant français qu'elle préférait, ou encore tombée amoureuse d'un nouvel élève dés qu'il serait rentré dans la salle de classe au lycée. Mais cela n'était jamais arrivé. Lorsqu'elle était encore adolescente elle avait une vision très romantique de la première fois et du sexe. Mais avec les années, l'envie qui grandissait de connaitre le plaisir charnel elle avait perdu cet idéologie. Elle voulait juste un homme qui la respectait et acceptait d'être doux avec elle. Elle ne voulait pas avoir mal, et elle ne voulait pas d'un homme qui la verrait uniquement comme un sextoy vivant.  
Mais sous le regard d'Eliakim elle se découvrait différemment. Elle avait envie d'être sensuelle et de l'exciter. Elle aimait l'idée qu'il veuille faire d'elle son amante, qu'il veuille lui faire l'amour, qu'importe les conditions qu'imposeraient la jeune femme. Un instant elle se demanda comment il réagirait si elle arrêtait tout prétextant qu'elle ne pourrait pas aller jusqu'au bout ? Dans l'état d'excitation où il était est-ce qu'il la virerait de chez lui ? Est-ce qu'il lui demanderait de rester ? Est-ce qu'il cherchait à discuter avec elle ? Est-ce qu'il la violenterait ? D'un autre côté son propre désir l'empêchait de jouer à ce jeu-là. Elle avait envie de faire l'amour avec lui, là tout de suite. Mais pas sans protection. Alice était une fille bien sous bien des rapports. Elle n'avait pas souvent parlé de sexe avec son père. Une seule fois en fait, elle avait quinze ans et elle avait amené son premier petit ami à la maison. Son père lui avait fait acheté une boite de préservatif et le lui avait tendu le soir-même. Toujours couverte, tu ne sais pas où ils ont trainé. Amuses toi ma fille. Toujours couverte, même quand elle avait un désir incroyablement délirant de sentir le pénis d'un homme en elle.
Elle revint sur le lit, complètement nue, son corps élancé et musclé dévoilé sous la lumière chaude d'une lampe. « Tu es sublime... » Elle haussa un sourcil, surprise de cette révélation soudaine. Le ton d'Eliakim était plus tendre que véritablement excité, et cela surpris la jeune femme. Comme s'il voulait la rassurer, comme s'il était en stupéfaction devant elle. « Je sais. C'est pour cela que je ne me suis pas laissé prendre par le premier venu. Je voulais quelqu'un à ma hauteur. » Dit-elle alors qu'elle faisait glisser le préservatif sur son membre dur.

Alors qu'elle s'habitue à la sensation d'un sexe en elle, elle bouge lentement, laissant la douleur se dissiper petit à petit pour laisser place à l'impression de plus en plus parlante d'un plaisir évident. Elle bouge doucement, lentement, pour ne pas prendre le risque de se faire mal. Elle sent que son sexe n'est pas habitué à une telle force de la nature en elle. Le sexe d'Eliakim est imposant, mais il entre parfaitement dans son intimité. Elle a trouvé chaussure à son pied, elle en est sûre, et les sensations qu'elle ressent sont si forts qu'elle à dû mal à les exprimer. Elle ne pense plus à rien, elle savoure l'étreinte physique et ne se rend pas encore compte qu'elle est devenue une femme. Ouvrant les yeux, elle rassure Eliakim en lui souriant. Si ses parois sont encore sensibles, elle n'a presque plus mal. Elle est étroite, elle le sent, mais ce n'est pas tout à fait désagréable. Un peu étrange, mais pas désagréable. Soudaine, la surprenant, le bellâtre la fait tomber sur le lit pour se position sur elle. Elle sent son sexe la tirailler. « Attends ... »  demande-t-elle d'une voix douce mais un peu inquiète. Il fait remonter ses jambes sur sa poitrine, et son sexe l'envahit de telle sorte qu'elle a l'impression d'être entièrement habitée. La sensation est étrange, violente, et douloureuse un temps. Ses yeux se remplissent de larmes mais elle fait un geste pour rassurer Eliakim. C'est plaisant malgré tout. Alors elle inspire profondément, et le pousse en elle avec ses jambes. Elle ouvre les yeux à nouveau, et se détend. Alors elle sent que son corps réagit aux caresses d'Eliakim et son sexe humide devient aussi glissant que du beurre. Elle ne ressent plus la douleur, elle ne ressent plus que le plaisir. « Vas y, défonce moi. » murmure-t-elle à l'oreile de son amant, alors que les gestes de celui-ci se font plus rapides et plus profonds. Elle gémit de plaisir, se laissant aller contre lui. « Ca devrait être par là... » Elle fronce les sourcils et le regarde. De quoi parle-t-il. Il bouge encore, changeant la position de son sexe, et alors elle le ressent.
Tout d'abord elle a l'impression qu'il envahit sa vessie, mais très vite un plaisir nouveau, brûlant et délirant la saisit. Elle sent son corps réagir instantanément alors que le feu du plaisir s'empare de son être. Elle se penche en arrière, complètement prise dans un délire de sens qu'elle n'arrive pas à contrôler. « Plus vite, plus vite putain ! »  Demande-t-il alors qu'elle attrape le drap avec sa main pour le tordre, tant le plaisir est incontrôlable. Bordel Elle le sent. La jouissance est une explosion dans son être. Elle sent la boule de plaisir, enflammée dans son bas-ventre, grossir encore et encore jusqu'à exploser, réduisant son esprit et son corps à l'état d'excitation et de plaisir pur. Elle hurle sous l'orgasme qui la ravage. Elle aimerait plus, elle aimerait qu'il continue, mais son sexe est douloureux, violenté dés son premier rapport elle sent un tiraillement si violent qu'elle ne peut que laissé échapper une grimace.
« Je... Je... J'ai mal... » Dit-elle en grimaçant. La douleur n'est pas aussi insupportable que lorsqu'elle a senti son hymen s'écarter, mais elle est présente quand même. Il se retire et elle sent un vide énorme en elle. Comme si soudainement quelque chose lui avait été retiré. Pas uniquement physiquement mais psychologiquement aussi. Emotionnellement quelque chose de fort et de passionnel vient de les lier, et ne plus le sentir si proche d'elle lui fait monter les larmes aux yeux. « C'était... Parfait. Qu'est-ce que c'était ? Je veux dire... Je suis horriblement nul en anatomie... » Avoue-t-elle en se mettant à rire. Un rire qu'elle ressent soudainement, et qu'elle n'arrive pas à expliquer ou à comprendre. Elle se tourne vers Eliakim et continuer de rire, se lovant contre lui, le visage sur son torse alors que le fou rire qui la gagne et qui n'a aucun sens ne peut pas s'arrêter. « Désolée je... je ne sais pas ce qu'il m'arrive. C'était ... Ok je comprends pourquoi certains sont accroc ! » 

Six year earlier.
Eliakim & Alice
« Ca va passer, ne t'inquiète pas c'est normal. » Etrangement alors qu'il lui parle avec cette douceur elle se détend. Elle a mal, c'est certains, mais au moins son corps n'est plus si tendu. Elle est allongée, en proie à un violent fou rire qu'elle n'arrive ni à comprendre, ni à contrôler. Elle respire, tente de se calmer, et se cale contre l'épaule d'Eliakim. Elle inspire le parfum si enivrant du professeur, découvrant cette odeur qu'elle adorera pour les années à venir - sans qu'elle ne le sache encore - et qui a le don de la calmer. Elle inspire et commence à se calmer un peu, demandant au professeur ce qu'il lui arrivait. La réponse ne tarda pas à arriver, le professeur restait professionnel et apparemment il était totalement passionné par le sujet. Il embrasse rapidement ses lèvres avant de lui expliquer ce qu'il se passait dans son pauvre petit corps. « C'est l'orgasme qui fait ça. Tout ton corps se relâche tellement que tu peux rire, parfois pleurer, crier... Ca dépend. » Elle comprend. Les rires s'estompent peu à peu, elle se concentre sur sa voix roc et douce qui l'apaise et la calme. Mais elle sent aussi que son corps se détend. Jamais elle ne s'est sentie aussi détendue et calme. La fatigue la prend mais elle lutte, elle ne veut pas s'endormir, elle sent que son esprit a encore pas mal d'énergie et elle voudrait en profiter. « Je viens de réveiller ton point G. C'est une toute petite boude de nerfs reliée à ton clito qui... Est très violente. Là il faut le temps qu'elle prenne sa taille définitive et ensuite à chaque rapport si l'amant est doué bien évidemment, tu prendras ton pied... » Si l'amour est doué... il ne dit pas cela d'une manière totalement innocente, elle le voit bien. Elle se relève un peu, et le dévisage. Il vient l'embrasser encore, d'une manière passionné. Elle en reste ébahie, mettant quelques secondes avant de reprendre son souffle. Elle venait de jouir. Lors de son premier rapport sexuel elle avait eut un orgasme, et cela sans doute elle devait être une des rares femmes au monde à avoir cette chance. Elle en était toute retournée, et comme pour beaucoup de choses, elle refusera la médiocrité en matière de sexe. Il venait de l'habituer très mal, et en plus de cela il semblait en avoir conscience. « Mais pour ça tu dois tomber sur des amants... Très doués. » Il glisse sur elle alors qu'elle répond avec un sourire charmeur. « Aussi doué que toi j'imagine... Est-ce que cela existe ? » Demande-t-elle en le caressant dans le sens du poil. « Je vais te faire oublier la douleur, fais moi confiance... » Elle s'allonge, laissant sa tête s'enfoncer dans l'oreiller. Elle sent qu'il va dans son entrejambe encore, mais au lieu de sentir ses doigts ou son sexe en elle, c'est un coup de langue doux et chaud qu'elle ressent sur son clitoris.
Celui-ci est dur et sensible, mais le contact de la langue est doux, parfait pour son état de nerfs extrême. Il la lèche, doucement, tendrement, laissant l'excitation monter petit à petit. Elle se laisse faire, sans pouvoir réfléchir. Elle se concentre sur toutes les sensations qu'elle ressent en elle. Elle a l'impression de se redécouvrir ou de découvrir son corps. Ce corps qui lui semblait être endormie. Elle se découvre fatale, aimée, désireuse, désirée, et elle adore cela. Elle se sent femme pour la première fois de sa vie et elle sent qu'elle peut devenir accroc très vite. Elle sent la boule d'excitation grandir dans son être, prenant non pas seulement son corps mais son âme aussi. Elle fait un seul, tout son être rassemblé dans un seul feu passionné. Elle jouit, sans bruit, se répandant sur la langue de son amant. Son corps se détend et elle reste pantelante sur le lit, alongée, un sourire ravie sur le visage.
C'était bien. Putain que c'était bien... c'était bon... c'était parfait ....
Elle entend Eliakim partir, aller dans la salle de bain sans doute - car elle entend l'eau couler. Un parfum sucré envahie la pièce. Elle ne sait pas ce que c'est mais elle n'arrive pas à bouger pour aller voir. « J'imagine que tu es trop assommée pour te lever ma douce... » Elle sourit, et acquiesce d'un geste de la tête sans pour autant réussir à parler. Alors elle sent l'homme, le bellâtre, le Don Juan s'approcher et la prendre dans ses bras. « Alors ton chevalier servant te portera... » Elle se sent soulevée et amenée dans l'eau tiède. Cela semble réveiller son corps. Elle sourit, et se laisser plonger dans l'eau. Elle sent le torse dur d'Eliakim derrière elle et s'arrête. Elle est dans un bain, après l'amour... ou une baise sauvage ? Avec un homme magnifique. Soudainement elle a l'image d'un couple. Qu'est-ce que cela signifiait ? « Tu réserves cela à toutes les filles que tu ramènes chez toi ou c'est un bonus parce que je t'ai offert ma petite fleur ? » Demande-t-elle pour que la tension soit moins forte. Elle avait l'impression que tout était devenu très sérieux soudainement et elle n'aimait pas forcément cela. Elle sent que son sexe la tiraille encore, et en passant sa main pour laver son sexe elle sent qu'il n'y a pas que... de l'excitation. Elle soit des traces de sang dans l'eau et grimace. « Je suis désolée je... Je vais me laver rapidement, je saigne, c'est un peu... pas sexy du tout. » Dit-elle avec un rire nerveux. Elle en profite pour se savonner, elle n'arrive pas à rester dans cette eau, dans cette position. C'est trop tendre, trop romantique, surtout avec un homme pour un soir, aussi séduisant et doué soit-il. Etait-ce réellement que pour un soir ? Peut être qu'il voulait plus ? Peut être... Non elle n'est pas une femme romantique et fleur bleue.
Elle se lève, enlève la protection pour l'eau et ouvre l'eau pour pouvoir se rincer. Elle tient debout à nouveau et invite Eliakim à en faire de même. Elle sent la fatigue, mais elle est aussi nerveuse. Quelque chose vient de se passer, quelque chose vient de changer en elle et elle ne sait pas l'expliquer. Elle a besoin de sortir d'ici. « Je peux... prendre cette serviette ? » Demanda-t-elle en en trouvant une pliée sur une étagère. Attendant son consentement elle sort de la baignoire pour se sécher. Elle l'attend et sourit timidement. « Merci pour... C'était parfait. Je doute qu'une fille puisse rêver mieux. Et je doute qu'il existe plus doué. » Dit-elle en le déshabillant du regard - bien qu'il soit nu - et un sourire coquin sur le visage. Mais elle est fatiguée, et elle saigne. Elle va chercher son sous-vêtement, et une serviette qu'elle garde toujours dans son sac. Fuyant un peu dans la maison elle trouve les toilettes et en profite pour un instant d'intimité.
Elle revient dans la chambre où il est là, seul. Elle lui sourit. « Je... devrais peut être y aller non ? » 

Six year earlier.
Eliakim & Alice
Elle n'est pas très rassurée, alors que les gestes tendres d'Eliakim la rendent toute chose. Elle refuse de rester plus longtemps dans le bain quand il se colle à elle et commence à être doux, câlin, et agréable. Dans sa représentation du couple idéal ce genre d'instant se présente souvent. Un bain, dans toute sa simplicité, avec deux corps nus et lovés sans plus d'attente. Ce n'est pas même érotique ou sensuelle, car il est évident que le bellâtre, tout comme l'étudiante sont vidés. C'est un instant calme, presque amoureux, et c'est sans doute cela qui a dérange. Elle ne sait pas ce que cela signifie, elle ne sait pas ce que cette soirée veut dire, mais elle a adoré cela. Quelque part au fond d'elle une voix lui dit que c'est la dernière fois qu'elle le reverra , et qu'elle ne doit pas s'attendre à ce que ce soit un coup de foudre. Les coups de foudre n'existent que dans les contes. Elle et Eliakim étaient deux personnes majeures (dans certains pays) et consentante qui s'étaient bien amusées. Une première fois plus que satisfaisante, profondément parfaite pour la jeune femme, mais elle ne voulait pas s'attendre à plus que cela. C'était une première fois, avec un étranger, un inconnu, et elle ne devait pas se laisser mettre à nue de la sorte. Alice refusait d'être faible, elle n'avait pas l'habitude des instants tendres, câlins, romantiques. Elle se sentait vulnérable à cet instant, et elle s'enfuit pour se rhabiller. « Et pour te répondre non je ne réserve pas cela à toutes les filles que je ramène chez moi. Il n'y en a pas tant que ça et puis... Disons que tu es spéciale. » Son coeur rata un mouvement, et elle décida qu'il était temps pour elle de ne pas chercher à en savoir plus. La conversation prenait une tournure qui ne lui plaisait pas vraiment, et elle ne voulait pas en savoir plus. Les battements fous de son coeur, et le désire qui montait encore entre ses cuisses malgré la douleur de son sexe. Elle ne comprenait pas les réactions de son corps, quant bien même cela serait évident pour le plus aveugles des hommes. Elle ne voulait pas croire à l'amour, aux sentiments, à la faiblesse des femmes amoureuses qui acceptaient tout. Eliakim l'avait ramenée chez lui après l'avoir draguée dans un bar, et elle n'était sans doute pas la première. Elle ne voulait pas rentrer dans un tableau de chasse où elles seraient une femme stupide et naïve qui s'était laissé prendre, mais il était trop tard. Elle avait été prise, et il lui semblait que cela serait irrémédiable. Elle croisa son regard bleu, et elle se perdit dans un flot d'émotions terrifiantes.
Elle lui demanda si elle devait partir, après tout c'était la chose la plus sensée à faire dans l'esprit de la jeune femme. « Tu peux rester tu ne me dérange pas. » Il ouvre le drap et sans rien répondre de plus la jeune femme vient s'y glisser avec plaisir. Elle y retrouve le corps encore chaud d'Eliakim et s'y love d'une manière totalement naturelle. Sans se poser de question, sans se prendre la tête. « Alice on ne se reverra peut-être pas mais ça ne m’empêche pas d'être doux avec toi. Je ne suis pas un salop qui te vire une fois mon affaire faite. » Alors elle s'allonge à ses côtés et écoute la respiration du bellâtre. Alors qu'elle devient régulière elle commence à réfléchir à cette situation plus qu'étonnante.
Elle n'avait jamais été amoureuse auparavant, jamais véritablement. Elle était sortie avec Heathcliff Blackbird, mais leur relation avait pris fin quand la jeune femme s'était refusée à lui. Le jeune homme l'avait mal pris et l'avait jetée. Il y a de cela quelques semaines à peine. Et là, elle se retrouvait dans les bras d'un homme qu'elle connaissait beaucoup moins, mais qui avait eu quelque chose. Une chose qu'elle ne pouvait pas, et ne voulait pas s'expliquer. Une chose étonnante, et unique. Une chose qu'elle ne retrouvera sans doute chez aucun autre homme. Un regard avec une étincelle, une caresse avec une flamme, un sourire avec un baiser aux coins des lèvres. Elle repensa à Peter Pan, et sourit, elle avait l'impression d'avoir donné son baiser à Eliakim.

Le baiser est une force, plus redoutable qu'une tempête, plus douce qu'une plume, quelque chose d'inestimable et de précieux. Plus que l'amour encore, c'était une promesse, éternelle et unique. C'était une chose que toutes les femmes possédaient mais qu'elles ne pouvaient donner qu'à un seul homme. Alice l'avait donné à Eliakim, et la peur lui prit le ventre. Cela devait faire une heure qu'il dormait lorsqu'elle s'extirpa de ses bras. Elle bougea lentement pour ne pas le réveiller. Il dormait encore à point fermé quand elle chercha ses vêtements dans la pénombre. Elle se tourna une dernière fois vers lui quand elle quitta la chambre, et elle sourit. Non, elle ne voulait pas que ce soit qu'une seule nuit. Une seule fois, cela avait été beaucoup trop parfait. Alors, elle sortie de son sac un calepin d'où elle arracha une page.
A bientôt.
Ecrit en lettre manuscrite, avec son numéro de téléphone inscrit. Elle sortie de l'appartement sans faire un bruit, et remis ses talons une fois dehors. Elle demanda à un taxi de s'arrêter avant de rentrer dans son appartement. Oliver était dans sa chambre - sans doute pas seul à en croire les bruits - et sa demi-soeur rentra dans sa propre chambre pour s'endormir et rêver à un beau brun…

La journée suivante une idée avait déjà germé dans l'esprit d'Alice. Une idée sans doute puérile mais amusante. Elle chercha quelques informations sur internet avant de prendre ses clés de voiture et d'aller d'un côté d'Oxford où elle ne se rendait jamais : la fac de sciences. Elle y trouva facilement la salle de classe d'Eliakim : il donnait un cours en Amphithéâtre aujourd'hui. Et dans un esprit de sadisme extrême elle prit la place du premier rang, au centre, sortie un calepin et attendit l'arrivée du professeur. Elle portait une jupe très courte, un chemisier à moitié ouvert qui laissait voir son soutien-gorge en dentelle nuit. Ses yeux étaient maquillés avec gout, ses cheveux relevés pour dévoiler sa nuque, et surtout elle posa sur le professeur un regard brûlant quand il entra enfin dans la pièce…

Six year earlier.
Eliakim & Alice
Elle se découvrait joueuse, et surtout elle avait des nouvelles envies. Elle regardait le beau professeur arriver sur l'estrade pour présenter son exposé. Elle était sans doute une des seules dans l'assemblée à savoir qu'elle ne comprendrait rien à ses propos. « Bonjour tout le monde. » Elle sourit, alors qu'il croise son regard au premier rang. Durant un instant - plusieurs minutes - il reste silencieux, incapable de dire quoi que ce soit. Et la jeune femme ne fait rien pour l'aider, haussant un sourcil d'un air entendu, comme pour le mettre au défis de tout arrêter, ou de ne rien dire. Il était étonné de la voir là, sans aucun doute, et le fait qu'elle soit partie comme cela la veille ne devait pas aider. Elle avait laissé son numéro de téléphone, mais elle n'avait pas eu l'envie d'attendre. Après tout ce n'était pas comme s'ils avaient eu un rendez-vous romantique et qu'elle soit obligée d'attendre quelques jours pour le rappeler s'il ne le faisait pas. Les règles n'étaient pas les mêmes quand il s'agissait uniquement de sexe. Car après tout cela ne devait être que cela. Du sexe, et rien de plus.
Elle écoutait attentivement l'exposé de son nouvel amant, alors qu'il essayait tant bien que mal de fixer ses fiches. Mais alors que les autres personnes étaient très concentrées sur ce qu'il pouvait bien dire, Alice se perdait dans la contemplation de sa personne. Il était habillé avec une élégance folle, habituée sans doute à donner ce genre de conférence. Il n'avait pas de cravate, ce qui donnait l'effet d'un homme décontracté mais important. Sans compter qu'il portait encore les stigmates d'une nuit agitée - un regard embrumé, une petite marque dans le cou qu'elle devinait car elle en était l'investigatrice, et l'incapacité de détacher son regard d'elle. Elle sentait qu'elle avait de plus en plus chaud à mesure que l'exposé continuait, et elle se tortillait sur sa chaise.

Alors que la fin de la conférence arrivait les personnes quittaient déjà la pièce. Alice restait sur sa chaise, quand deux filles s'arrêtèrent à côté d'elle. « Tu es sûre que c'est une bonne idée ? Après tout vous n'avez couché qu'une seule fois ensemble, ce n'était rien. »  commença la première jeune femme. A ses mots Alice tourna la tête vers elles. Elle les reconnut très vite. « Cela fait trois jours, et crois moi il a été juste parfait. Je suis sûr qu'il ne dira pas non à une deuxième partie. » Agacée Alice se leva, mais les deux demoiselles ne semblèrent pas la voir. « Qui pourrait me résister. J'ai bien vu dans son regard que j'étais à son gout. » Les deux jeunes femmes entamèrent un mouvement vers le professeur mais Alice fut plus rapidement et les bouscula. La jeune femme si facile à séduire se releva et devint blême en découvrant qu'il s'agissait d'Alice Kensington. Celle-ci se tourna vers elles et leur sourit. Un sourire mauvais, alors qu'ils ne se trouvaient plus que les trois jeunes femmes et Eliakim dans la pièce. « Jade De Canterburry est une fille facile ? Que dirait ton père en apprenant cela ? Sans doute pas grand chose, quel genre d'éducation a-t-il bien pu te donner ? Est-il réellement parti en voyage d'affaire dans les îles Caîmans ou est-ce une manière polie de dire qu'il est derrière les barreaux pour fraudes fiscales ? » La jeune femme reste bête devant Alice Kensington. Alors cette dernière sait. Elle sait qu'elle ne touchera plus à Eliakim Crowlley. Qu'elle ne viendra plus l'importuner. Et quand elle quitte la pièce en se mettant à pleurer, son amie courant après elle Alice les regarde faire avec un sourire ravie sur le visage.

Mais alors elle réalise une chose. Est-elle elle aussi la fille d'une seule nuit ? Elle ne désirait pas l'être. Elle s'approcha alors du beau professeur avec une nouvelle détermination. Elle ne voulait pas être le numéro un d'un tableau de chasse, mais elle ne voulait pas se laisser aller à la découverte de toutes les nouvelles sensations qu'il lui faisait ressentir. Elle se sentait incapable de lui refuser quoi que ce soit. Mais la preuve était là : il était un collectionneur. Et Alice ne pouvait décemment pas se faire embrigader par un homme de la sorte. Alors le sexe, oui, sans sans doute sans plus... Elle arriva devant Eliakim et lui sourit. « Une conférence tout à fait instructive. Je pense que des félicitations s'imposent non ... ? » Demanda-t-elle en s'approchant dangereusement de lui, elle embrasse alors la commissure de ses lèvres, se collant à son corps d'une manière totalement scandaleuse. « Es-tu content de me voir Eliakim ? Je m'en voulais de ne pas avoir terminé la nuit avec toi, alors j'ai décidé que je devais... me faire pardonner. »  Dit-elle avec un sourire ravageur, et une expression coquine sur le visage. « Que dirais-tu que l'on se revoit ... plus tard ? Ce soir ? Chez moi peut être ? »