[HOOOOT] Las Vegas + Elvis + Alcohool = Weedding. ALIKIM.

Las Vegas, Baby
Alikim
Les lumières illuminaient le ciel autour d'Alice alors que celle-ci regardait autour d'elle, tentant de se souvenir où elle se trouvait. Elle avait un sourire d'enfant sur le visage, et plusieurs cartes de crédit dans son sac à main. Ce n'était pas la première fois qu'elle venait ici, elle avait déjà eu l'occasion de venir flamber dans les casinos les plus célèbres au monde lorsqu'elle était venue fêter ses vingt-et-un ans avec Iseult et son demi-frère. Ils étaient passés quatre jours à faire la fête, et à jouer à tous les jeux d'argent qui passaient sur leurs chemins. Des plus classiques au plus illégaux. Elle en gardait un souvenir radieux. Mais cette fois-ci les choses étaient différentes. Le mois de Juillet approchait à grand pas, et Alice avait pris la décision de prendre un billet d'aller mais pas de retour.
Elle ne voulait plus de contraintes, elle ne voulait plus avoir à se poser des limites ou des questions. Elle voulait profiter de l'existence sans jamais plus avoir à se remettre en questions ou à douter d'elle-même. Elle voulait être folle, vivre l'instant présent sans se demander ce que sera demain. Parce que tout pouvait encore basculer. Parce que rien n'était éternel, et parce qu'elle l'avait compris de la plus terrible des manières qui soient : elle avait perdu son enfant, elle avait quitté son fiancé, elle avait laissé derrière elle la souffrance, et la mort. Elle avait décidé de quitter cette personne qui terrible. Cette jeune femme de vingt-cinq ans qui se refusaient à vivre pour ne pas ternir son nom de famille et la réputation qui l'accompagnait. Cette jeune femme bien comme il faut qui n'avait que des bonnes fréquentations, se souciant sans cesse de l'argent, de la renommé et du qu'en-dira-t-on. Alice avait le sentiment de ne pas avoir eu d'adolescence. Elle ne touchait pas à la drogue, ne fumait pas, ne couchait qu'avec l'homme qu'elle aimait, et elle buvait en soirée – pour des occasions particulières – et uniquement de bons alcools. Quitte à toujours se souvenir de ses soirées. Mais toutes ces évidences s'étaient envolées, réduites en cendre par une seule et même pensée : Carpe diem.
Vie l'instant présent parce qu'après tu seras peut être morte. Elle était morte une première fois, et en se réveillant dans sa chambre d'hôpitale elle avait subi une transformation. Elle avait le désire de vivre, de ne plus se restreindre, de ne plus rien avoir à regretter. Elle avait l'impression que sa vie pouvait être fait uniquement de regrets, plus que de remords, et elle se refusait à cela. Alors une fois que la fin d'année fut annoncer à Oxford elle prit la décision de changer radicalement de compagnons de jeu. Elle appela Eden et Isadore, Zacharia et Catherine, et elle fit des fêtes si mémorables qu'elle ne gardait comme souvenir que le goût de l'alcool qui coule à flots, et des baisers ennivrés de quelques prétendants. Quoi qu'en ce qui concernait Eden elle gardait d'autres souvenirs plus cuisants encore. Les deux jeunes femmes s'étaient beaucoups rapprochées depuis la soirée à Oxford. Elles étaient partis dans le jet privée d'Alice pour aller à Paris un week-end. Et à présent elles se trouvaient à Las Vegas.

Enfin, à la base elles étaient venues ensemble, mais cela devait bien faire vingt-quatre heures – si ce n'est plus – qu'Alice n'avait pas vu Eden. Elle devait être dans une chambre d'hôtel luxurieuse avec un beau jeune homme en train de jouer au scrabble sur un air de Justin Bieber. Quant à Alice, elle se trouvait dans une voiture décapotable avec quelques élèves de Cambridge. Comment elle en était arrivée là ? Elle se trouvait au Casino du Bellagio, jouant à quelques machines à sous la monnaie qu'elle avait gagné la veille. Quand un groupe de jeunes entra dans la salle en scandant le chant de leur université. En toute réponse, Alice entonna l'hymne d'Oxford à tue-tête. Alors sous les cris de contestations, et d'amusement, elle retrouva parmis la foule de Cambridge son ancien amoureux de primaire. Beau comme un dieu il l'invita à les rejoindre pour la soirée. BlackJack, Poker, et Belotte, ils jouèrent aux cartes durant un long moment. Suite à cela ils se retrouvèrent dans une soirée privée autour d'une magnifique piscine où Alice finit par être jetée. Elle dût alors aller dans le magasin de l'hôtel pour trouver une nouvelle tenue, et choisie une magnifique robe couleur Or – comme dans la publicité Chanel – mais courte, près du corps, et très décolletée. Elle prit aussi un long collier en diamant et les boucles qui allaient avec. Ils louèrent une belle voiture décapotable rouge, et ils étaient alors en train de faire le tour de la ville en buvant du champagne. La jeune femme laissa sa tête allait en arrière, profitant de l'air frais de Las Vegas la nuit.
Ils mirent la musique à fond, et se mirent à chanter des chansons contemporaines d'artistes sans talent. Alice partie dans un grand éclat de rire. Le jour allait bientôt se lever – peut être… A moins que cela ne soit la lumière d'un lampadaire à l'horizon. Elle demanda à rejoindre son hôtel, et au lieu de cela ils l'amenèrent dans un Festival de Rave. Musique agressive, mais surtout répétitive qui en tant normale aurait fortement déplue à Alice. Mais celle-ci ne vivait qu'une fois. Alors elle accepta avec plaisir.  

Il y a des instants où la vie vous faire un cadeau, et la seule chose raisonnable à faire c'est de l'accepter. La foule pour le Festival était juste immense, ce qui n'avait rien d'étonnant. Le Festival prenait place devant l'un des principaux hôtels de la ville, et la majorité des gens se trouvaient dans les fontaines qui ornaient l'entrée de l'édifice, buvant toutes sortes de choses. La fumée était presque opaques, et Alice était enivrée déjà par cette ambiance de fête. Elle chercha des yeux ses amis mais forcée de constatée qu'elle les avait perdue elle haussa les épaules et se mit à la recherche de quelques choses à boire. Alors qu'elle ne savait plus où elle se trouvait, perdue, n'ayant plus aucun repère, quelqu'un la bouscula tant et si bien qu'elle trébucha sur ses talons et se retrouva dans les bras de quelqu'un d'autre. La vie est une grande blagueuse Alice. Elle secoua la tête et tenta de se remettre debout. « Je suis désolée ! On m'a poussé je … »  Elle connaissait ce regard bleu profond et charmeur, cette bouche fine et attirante, et surtout ce corps musclé et chaud. Cette odeur qui vint chatouiller ses narines et lui donna le tournis. Elle retint sa respiration alors que leurs regardes s'accrochèrent dans cet instant hors du temps. « Eliakim… »  Elle se tenait là devant lui, dans une robe moulante trop courte, perchée sur des talons trop hauts, et… Elle était brune bordel ! Et elle le revoyait pour la première fois depuis… Depuis qu'elle avait perdu leur enfant. « Que fais-tu là ? Tu … Ah oui, tu adores ce genre de festival ! »  Dit-elle soudainement comme si c'étiat la seule vérité qu'elle sache au monde. La seule chose qu'elle n'aurait jamais dû oublier. « Je cherchais juste un truc à boire je … Je vais te laisser… »  Elle se tourna et pour toute réponse elle vit la foule immense devant elle et se rendit compte qu'elle ne savait même pas où elle allait, où étaient ses amis, son hôtel ou même la clé de sa chambre. Elle avait encore trois cartes de crédit sur elle et peut être même son portable. Mais c'est tout … Elle revint vers Eliakim. « Je peux rester avec toi … ? Je comprends rien à ce qu'il se passe, je suis ivre, j'ai mal aux pieds, et j'aDOOOOOOOOOOOORE cette musique ! » Dit-elle en commençant à se dandiner.

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Ennivrée, la jeune femme regardait autour d'elle ce monde improbable et nouveau. Aveuglée, elle ne discernait que les couleurs qui clignotaient tout autour d'elle. Les gens n'étaient que des ombres qui l'encerclaient et la bousculaient. Elle ne savait pas vraiment où elle se trouvait, ni où elle devait aller. Elle savait que la musique autour d'elle était beaucoup trop forte mais elle s'en fichait, elle avait envie de danser, elle avait envie de s'oublier, et de laisser son corps bouger en rythme. Elle voyait les autres autour sauter, boire, et fumer. Les femmes rejettaient leur cheveux mouillées par la sueur, secoués par le vent. A moitié nue pour la majorité elles se laissaient aller à se coller contre les corps des hommes en transe. Elle découvrait là un monde, un univers qu'elle n'avait jamais connu jusqu'alors. Transcendée par cette ambiance festive, la jeune femme ne savait plus où donner de la tête, mais avant le désir de se laisser entrainer. Elle cherchait un bar, un verre, quelque chose pour se mettre dans l'ambiance.
Elle n'était pas sobre, et ne se souvenait pas vraiment de la dernière fois où elle avait été sobre, mais elle en recherchait toujours plus. Dans le dénis totale, refusant de voir que sa vie était devenue un carnage sans fin, elle s'amusait sans cesse, dans des fêtes immenses avec de parfaits inconnus. Si elle prenait parfois des risques elle avait eu la chance jusqu'alors ne pas en avoir les méfaits. La jeune femme était chanceuse malgrè tout, et si elle avait été droguée sans le savoir - ce qui lui était forcément arrivée au vue de sa mémoire plus que défaillante - elle ne s'était jamais réveillée nue dans le lit de quelqu'un d'autres. Elle devrait faire plus attention, mais elle n'avait pas la force de se battre contre ses désirs adolescente de faire la fête, et de faire n'importe quoi surtout. Avec Eden il était facile de se laisser aller. La jeune femme était un véritable bout en train, et elle savait comment se défoncer en beauté. Alice débarquait dans ce genre de soirée.

Elle faisait la fête avant cela, évidemment, mais à part l'alcool - dont elle était très friande - elle n'avait touché à quoi que ce soit d'autre. Et elle n'en connaissait pas les effets. Aujourd'hui elle trouvait cette retenue constante totalement stupide, et elle avait envie de se laisser aller complètement. Faire des choses stupides, être vivante, être jeune. Elle voulait vivre son adolescence à presque vingt-six ans, et personne ne serait là pour l'en interdire.
Busculée dans la foule, elle se retrouva bien vite dans les bras chauds d'un homme qu'elle connaissait. « Alice... ? C'est toi ?! » Elle sourit, un sourire immense, et improbable. Eliakim était sans doute l'homme qu'elle avait le moins envie de voir en ce moment, mais dans l'état d'ébriété dans lequel elle se trouvait elle n'avait pas vraiment conscience de tout cela. La musique l'assourdissait, et elle se força à lire sur les lèvres de son ancien amant pour comprendre ce qu'il lui disait. Elle s'approcha d'elle, fixant ses lèvres comme si cela allait l'aider, alors qu'en réalité elle n'entendait que le tambourinement de la musique techno tout autour d'eux. Elle regardait cet homme et elle n'arrivait pas vraiment à réaliser que c'était lui. Cela faisait des mois qu'elle l'évitait, à part quelques sms parfois bien séducteur comme ils les aimaient. Elle avait l'impression de revivre les premières temps avec lui, alors qu'ils se tournaient autour, se cherchant, se séduisant. Elle avait envie d'entamer cette danse frénétique avec lui à nouveau. Le rendre fou d'elle comme il pouvait l'être au premier jour, retomber amoureuse de lui.
Ou alors prendre uniquement ce qu'il avait à offrir : un putain de corps de rêve, et un pénis à tomber par terre. Il lui manquait, c'était une évidence, mais à cet instant c'est surtout le contact de son corps qui manquait à la jeune femme. Elle voulait le retrouver, mais quelque chose la retenait. Elle avait la tête qui tournait, et elle sentait les effets de l'alcool s'estompaient petit à petit, avec l'envie de partir qui revenait. Partir, se rouler en boule dans un coin, et ne plus jamais allait à la lumière du soleil. « Mais bordel qu'est ce que tu as fais à tes cheveux ?! » Rien. Pensa la jeune femme en touchant soudainement ses cheveux comme si quelque chose d'effroyable leurs étaient arrivés. Et au vue de la tête que faisait Eliakim c'est l'idée qu'il avait en tête. Quelque peu vexée, la jeune femme trouva une parade pour tenter de lui échapper.
Après tout de quel droit osait-il critiquer ses cheveux, est-ce qu'il s'était regardé dans un miroir dernièrement ? Il avait oublié ce qu'était le gel ? Ou les ciseaux ? Pff. Pensa la jeune femme en tournant le dos à son amant de manière théâtrale. Mais elle se retrouva face à face avec la foule, et prise de panique elle se tourna encore pour revenir près d'Eliakim. Elle avait soif. Il la prit par le bars et l'emmena à travers la foule, leur frayant un chemin jusqu'à un petit bar provisoire. « 4 Shoot s'il te plaît... » Alice se mit à côté d'Eliakim, et sautilla sur place dans l'attente des verres à boire. Elle avait envie de boire, et terriblement soif. La musique autour d'elle était en train de lui faire tourner la tête, et elle voulait aller danser après cela. Alors quand les quatre verres arrivèrent elle voulu en saisir un qu'Eliakim prit avant elle. Elle le regarda avec un air faussement sévère tandis qu'il lui offrit de prendre le Shoot. Elle ne mit pas longtemps à le boire cul sec alors qu'il lui parlait : « Tu connais ça ? A la notre... » Elle posa le verre sur le bar et laissa échapper un son d'appréciation. « C'est bon !! Dix autres monsieur ! » Dit-elle alors que le serveur arriva encore vers eux, déshabillant Alice du regard. Mais elle ne s'en formalisa pas. Alors face à la demande un peu étonnante et extravagante de la jeune femme, le serveur se tourna vers Eliakim pour avoir son approbation. Quant à Alice elle prenait déjà un second vers pour le finir sans plus de cérémonie.

Le sucre coula dans sa bouche, alors qu'elle renversa sa tête pour boire plus vite le mélange incroyable. Elle sentait l'alcool réchauffait ses membres, et accélérer son coeur et sa respiration. A moins que ce ne fut la proximité de si beaux garçons qui la mettait en émoi. La jeune femme tourna un regard satisfait et joueur vers Eliakim. Il avait une goute d'alcool qui lui coulait près des lèvres, alors la jeune femme glissa un bras dans son cou pour qu'il ne bouge pas avant de lécher l'alcool au coin de sa bouche. Elle se recula et lui sourit avec un air mutin. « Alors ? Qu'est ce que tu fais ici ? Perdu au milieu du désert... » Elle s'approcha de lui, et se mit à bouger en rythme avec la musique. « Comme toi sans doute. Je fais la fête, et je tente d'oublier à quel point la vie est injuste et cruelle. »  dit-elle dans un éclat de rire. Il n'y avait que l'alcool pour la faire rire à ce propos. Surtout en présence d'Eliakim. Elle se tourna, et colla son corps au sien pour danser en rythme avec la musique qui passait. Elle avait envie de faire la fête. « J'ai d'ailleurs entendu dire qu'il circulait pas mal de ... substances en tout genre ici. Tu me montrerais ? » Demanda-t-elle en se tournant proche de lui, les mains derrières son cou alors qu'elle le suppliait du regard.

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Tentation, maitre mot de sa vie dés à présent, et sans doute depuis qu'elle a rencontré Eliakim. Depuis le premier regard elle ressentait cette attirance, cette attraction vers lui, et elle ne peut rien faire pour s'en empêcher. Il est l'Eros, le désir à l'état pur, et elle n'est que l'amour, désireuse d'être aimée, mais surtout prisonnière de ce désir. Parfois elle se dit qu'il ne l'aime pas vraiment, mais qu'avec elle il ressent des choses uniques. Peut être est-ce que ce désir l'a sauvé de la déchéance et de l'ennuie. Peut être n'est-ce pas vraiment de l'amour comme les autres peuvent le connaitre : doux, tendre, facile, évident. Aimer Eliakim n'avait jamais été une évidence pour Alice, et aujourd'hui cela l'était encore moins, mais c'était une fatalité. Elle ne pouvait pas assez à l'encontre de ces sentiments, ils faisaient partis d'elle sans qu'elle ne comprenne vraiment pourquoi. Eliakim était toujours là, présent sous sa chair, dans son esprit, dans son coeur. Il avait encré ses initiales au fer rouge dans la peau de la jeune femme et à présent elle lui appartenait. Qu'importe ce qu'il devait se passer, elle retournerait toujours vers lui. Promise, elle savait que la vie serait assez joueuse pour toujours le remettre sur son chemin. Mais pour l'heure c'était trop tôt, elle n'était pas prête encore à l'aimer, à accepter tout ce qu'il était.
Quand elle l'avait rencontré ils n'avaient pas décidé d'une relation sérieuse. Ils n'avaient décidés de rien à dire vrai, à part à s'amuser tous les deux, profitant de ce que la vie leur offrirait. Si Alice avait été incroyablement fidèle à Eliakim c'est sans doute dû à son orgueil et son désir de se montrer comme une femme du monde. Vertueuse, elle ne se faisait pas approcher par tous les hommes et les femmes qui venaient à elle. Elle s'était toujours refusée à coucher à droite et à gauche. Contrairement à Eliakim qui avait eu d'autres amants durant ces années de relations entre eux. Elle le savait, et pourtant avant que tout s'accélère et s'officialise entre eux cela ne la dérangeait pas plus que cela. Peut être parce que le fait d'accepter ses sentiments n'avaient fait que les décupler. Elle était irrémédiablement et totalement amoureuse de lui. Et le pire sans doute c'est qu'elle aimait tout chez lui, même ce qu'elle pouvait détester. Sa manière de vivre sa vie totalement, de manière incommensurable, comme s'il pouvait en mourir à tout moment. Elle l'admirait pour cela, il ne semblait pouvoir être arrêté par rien ni personne. SAns compter qu'il était totalement pris dans ses émotions et ses sentiments. Il ne savait pas les ravaler, il ne savait pas les renier. Il était entier, avec ses putains de défauts, mais surtout avec toutes ses envies, ses désirs, ses sentiments. Il n'y avait pas de demi-mesure avec lui, et c'est sans doute cela le plus terrifiant. Alice n'était pas prête encore à vivre avec un être aussi impressionnant.

Elle s'était pensée prête cela dit, mais l'amour qu'elle avait pour lui n'était pas encore assez matûre pour tout cela. Elle voulait prendre le temps de se connaitre avant de l'aimer lui aussi. Prendre le temps d'être entière, d'être elle-même également. Elle avait alors entamé une longue période d'expérimentation qui partait un peu dans tous les sens, mais elle s'amusait, et à son sens c'était le principale. Elle ne voulait aucun regret, vivant sa vie à fond. Et pour l'heure, alors qu'elle se retrouvait face à Eliakim alors elle l'accepta. Ce qu'elle aurait pris comme un coup du sort deux mois auparavant, était devenue une proposition de la vie. Et elle avait décidé de dire oui à l'existence. Elle but un, deux, et trois shoots de l'alcool d'Eliakim, et prit un quatrième verre dans sa main, alors qu'elle demandait à son amant - ou ex-amant - s'il n'avait pas quelques substances illicites pour elle.
Sa tête tournait, mais elle sentait les effets de la drogues s'estompaient, et elle voulait planer. Elle ne savait pas vraiment ce que cela signifiait mais elle ne tarderait pas à le savoir. Et aussi étrange que cela puisse paraître après tout ce qu'il lui avait fait, sur le point des drogues elle avait confiance en Eliakim. Elle pourrait fumer... ou manger... ou sniffer ce qu'il lui donnerait. Alors qu'elle vient tout juste de lui poser la question il sort quelques petites choses de sa poche, et alors qu'il les pose sur le bar la jeune femme termine son verre et le pose bruyamment. « Ce n'est pas du tabac.. » Elle hausse un sourcil, le dévisageant l'air de dire : Bah j'imagine bien oui, puisque je t'ai demandé de la drogue. Mais elle s'abstint de dire quoi que ce soit, et attendit plutôt qu'il lui propose ou lui prépare quelque chose à fumer. Elle voulait apprendre de nouvelles choses, et en l'occurence ce que cela faisait d'être défoncée à autre chose qu'à l'alcool.
Elle se rend compte soudainement qu'elle était en train de fixer les drogues, lorsque la bouche d'Eliakim, et sa main autour de sa hanche semblent la brûler. Elle se tourne brusquement vers lui. « Tu n'aurais pas oublié quelque chose... ? » Elle ouvrit la bouche pour répondre mais celle d'Eliakim l'attaqua, sa langue entrant en elle pour la caresser. Elle répondit à son baiser de manière naturelle, s'attachant à lui, approfondissant son étreinte. La chaleur monta dans ses reins et elle eut envie de prolonger ce baiser, de le mener plus loin encore. Elle sentit aussi la preuve de cette envie couler de sa féminité. Une chose qui lui arracha un râle de frustration. Il se retira bien trop vite cependant, laissant la jeune femme les yeux fermés, et le souffle court. Il prend un shoot, et elle tente d'en faire de même mais il lui échappe des mains et vient s'écraser sur le sol. Douée pensa-t-elle en faisant une mine boudeuse.

Par orgueil elle ignora ce qu'elle venait de faire et se tourna vers Eliakim comme si de rien n'était. Elle le vit prendre un joint - sans doute - et l'écouta attentivement. « Par contre tu ne prends pas de buvard et de cachet en même temps. C'est le genre de substance qui se ressemble et ce serait dangereux. Donc.. » Ce devait être l'effet de l'alcool à répétition, et au sucre qui commençait à la rendre chancelante, mais elle ne pipa mot à ce qu'il disait. Cependant elle remarquait que son timbre de voix était plus roc et c'était diaboliquement sexy. C'est alors qu'il prit une petite pilule sur sa langue, et sans attendre la demoiselle se jeta sur lui pour la lui prendre l'embrassant à nouveau. Une bataille commença alors entre leurs deux langues pour attraper le petit objet tant convoités. Alice, sortant grande gagnante, l'embrassa encore une bonne minute, ou deux... ou peut être dix, se délectant de ce contact si excitant. Elle avala cependant le cachet dés qu'elle quitta ses lèvres. « Comment ca s'appelle ce que j'ai pris ? »  Demanda-t-elle en parlant un peu plus fort.
Les lumières tournaient autour d'elle. Elle ne savait plus où elle était, mais Eliakim était sexy. C'était un fait indéniable et tout ceux qui diraient le contraire sont des abrutis. Elle s'accrocha à lui, et lui fit un bisou dans le cou. « Tu veux pas me faire danser ? Non, ces chansons sont nulles. J'aime pas ! »  Dit-elle avec une mine boudeuse. Elle prit alors la main d'Eliakim et lui montra l'hotel casino qui se trouvait non loin. « Viens je veux voir les étoiles ! »  Dit-elle avec un sourire heureux de petite fille.

Apparemment tout cela commençait à lui taper sur le cerveau.

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Elle l'embrassait, se prostituant presque pour de la drogue. Elle était sans doute en train de devenir tout ce qu'elle méprisait le plus au monde, mais s'en fichait totalement. Peut être même n'en avait-elle pas vraiment conscience. Elle vivait dans un flou artistique, et la seule chose qu'elle reconnu dasn ce monde c'était la bouche d'Eliakim contre la sienne. Cette chaleur douce qui l'envahit, et ce parfum qui l'entêta. Elle adorait ce parfum, et il était parti avec. Il ne lui avait même pas laissé un t-shirt ou une taie d'oreiller pour qu'elle puisse jouir de ce parfum autant qu'elle le voulait. Elle devait lui en vouloir pour cela aussi, mais quand elle sentait ce parfum elle perdait toute idée cohérente. Elle embrassai l'homme qu'elle aimait, et cela la rendait totalement folle et l'envoyait hors du monde réel. Elle n'existait plus, elle n'était qu'un corps tout à sa merci. Elle sentait le cachet passer sa bouche, et l'avala, avant que le baiser ne se brise. Elle demanda alors ce qu'elle avait pris, dans un instant de curiosité et de conscience. Ou de semi-conscience. « Du LSD, de l'acide. » Elle acquiesça, mais forcée de constatée qu'elle ne connaissait rien à tout cela. Le plus grand connaisseur dans sa famille c'était Olivers, et il était en Suisse, sans doute ne reviendra-t-il jamais pour elle. Elle ne se racrochait plus à cette idée. SA famille l'abandonnait, elle commençait à s'habituer. Sa mère était morte, son père passait son temps à travailler et l'appelait pour son anniversaire, son demi-frère était interné en Suisse, sa sœur de coeur était en Chine, son frère de coeur était sur le point de se marier et d'avoir une putain de vie de famille. Et Elle, elle restait là, à se battre contre des sentiments encrés au plus profond de son être. Amoureuse d'un gay refoulé qui aimait la musique techno et se droguait quand il en avait l'occasion. Est-ce qu'Eliakim était vraiment bon pour elle ? La question méritait d'être posée soudainement.
Elle prit la décision de l'amener ailleurs, car elle avait faim et soif. Ils arrivèrent au Casino le plus proches, et furent frapper le bruit des machines à sous, et par les lumières criardes qui les aveugla. Mais ce n'était pas cela qui intéressée Alice. Elle voulait boire quelque chose, et manger quelque chose. Un sentiment qu'Eliakim semblait partager car il se mit en quête de nourriture. « J'ai faim. Et soif... » Il lâcha alors sa main, et elle se rendit compte qu'il ne l'avait pas lâchée depuis qu'ils s'étaient embrassés. A cette idée un sourire débile se glissa sur ses lèvres, le sourire d'une jeune fille amoureuse pour la première fois qui se rend compte que son copain est peut être amoureux également. Il le vit alors arriver avec deux beignets énormes, et il lui en mit un dans la bouche. Elle se força à le manger, mais grimaça devant le goût tout à fait infâme de cette … chose. Elle adorait les beignets, bien que sa morphologie ne le laisse pas présager, mais dieu qu'elle détestait le nutella et le chocolat à plus forte raison ! C'était vraiment quelque chose qu'elle ne supportait pas et Eliakim venait de lui enfourner l'équivalent d'un pot de Nutella dans la bouche. « Tu manges. Non négociable... Depuis combien de temps tu n'as pas avalé quelque chose bébé ? »  Alors la jeune femme marcha gentiment jusqu'au bar et reposa la chose à moitié mâchée sur celui-ci. La serveur la regarda outrée. « Un beignet à la crème de marron s'il vous plait. »  Demanda-t-elle avec un petit sourire, et un billet qu'elle sortie de sa poche. Etonnemment ce geste changea l'expression de la serveuse qui s'exécuta rapidement. Elle ne rendit pas la monnaie à Alice. Qui ne s'en offusqua pas du reste.
Alice se tourna alors vers son amant avec son beignet qu'elle croqua goulument. « Je me souviens vaguement avoir mangé un croissant… il y a deux jours ? Ou moins. Je sais pas ! »  Dit-elle alors qu'elle croquait encore dans le magnifique beignet.« Ch'é délichieux... »  Elle sourit et acquiesça alors qu'elle se mettait du sucre fondu partout autour de la bouche, tout comme Eliakim du reste. Elle le mangea rapidement, un peu trop d'ailleurs. Mais son estomac ne pouvait pas accepter grand-chose d'autre, et bientôt elle sentit la nausée la prendre. Cependant, elle ne résiste pas à l'envie de prendre une nugget à Eliakim qui répondit par un grognement. Mais Alice le regarda l'air de dire Vazy frappe moi Couille molle je te défonce. Cela lui arracha un sourire.  « Tu es venue seule ? »  Elle s'arrête de mâcher, tentant de se souvenir des évènements des derniers jours. Elle était venue … Avec Eden ! Enfin peut être. Elle ne se souvenait pas si les deux jeunes filles s'étaient retrouvées ici ou étaient venues ensemble. De toute façon Eden avait disparu depuis trois jours alors …. « Je sais plus. Ca fait un moment que je croise des gens, et je les perds tout le temps. C'est pas grave. »  Dit-elle en haussant les épaules.
« Je t'ai manqué ? » Demanda-t-il après avoir bu une gorgée de jus de fruits. Alice lui prend alors la bouteille de boit à son tour une gorgée. Deux … trois… quatre… bref. Elle repose le récipient vide sur le comptoire. « Ca te plairait que je te dise oui hein ? Et si je te dis que tu m'as manqué tu vas faire quoi ? Me promettre de toujours rester à mes côtés ? »  Elle secoua la tête, et reniant la réponse de son amant qui n'avait encore rien dit. Les effets de l'alcool, du sucre, et de la drogue commençaient à lui faire tourner la tête, elle n'avait plus conscience de ce qu'elle disait. Elle était totalement libérée du masque. « Je ne suis pas une fille facile Eliakim Crowlley ! Si tu me veux tu devras m'épouser et oui ! » 

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Ivre, droguée, elle avait chaud, et elle n'avait plus conscience de ce qu'elle faisait. Elle parlait sans réfléchir, et elle réfléchissait à tout ce à quoi elle ne voulait pas penser. Elle était perdue dans un nuage de volupté et de chaleur. Elle mangeait, elle buvait, et elle riait aux éclats alors qu'elle se trouvait en présence de la seule personne avec laquelle elle désirait véritablement être. Eliakim était son amant, son homme, son amour. Elle le voulait entièrement, totalement et pour la vie. Mais même dans cet état elle n'avait pas envie de se montrer aussi désespérée. Alors elle refusa de lui avouer combien il lui manquait. Ce serait horrible de lui avouer qu'elle n'arrêtait pas de penser à lui, qu'elle n'arrivait pas à s'imaginer faire sa vie sans lui, ou loin de lui. « Faudrait-il déjà que la place ne soit pas prise. Comme va ton amante ? La belle Eden ? » Alice fronça les sourcils et allait pour rétorquer mais son amant était déjà sur le qui-vive : « Oublie ma remarque, tu es libre de tes choix. Oui je sais ! » Elle leva les yeux au ciel. Elle était tellement barbante quand elle s'y mettait. Mais elle ne plaçait pas Eden dans la case Infidélité . Cela avait été une soirée véritablement mémorable. L'expérience de l'amour saphique l'avait transformée. Elle avait adorée cela, et elle en gardait un souvenir excitant. Mais non pas impérissable. Un jour entre deux étudiantes, entre deux adolescentes. Rien de plus. « Je ne me suis pas gêné avec Leigh, je sais ce que tu vas dire. » Elle sourit, un sourire moqueur et joueur. Elle s'approcha de lui, et posa ses mains sur son torse avant de lever un regard séductrice. « Tu es jaloux parce que je me la suis envoyée, ou parce que toi non ? Quoi que tu aurais peut être juste préféré être présent... Une idée très excitante non ? Eden et moi ensemble... Et toi profitant de nos faveurs... Je suis sure que tu adorerais cela. Et peut être que moi aussi ~ »  Dit-elle en se mordant la langue. Elle haussa les sourcils de manière entendue, avant de partir dans un rire idiot et joyeux. Elle ne serait sans doute jamais capable de le partager, pas sans l'alcool et la drogue pour la désinhiber complètement et lui faire faire tout ce qu'elle avait envie de faire sans se l'avouer. « A moins que tu ne préfère une partie à trois avec Leigh. Tes deux amours rien que pour toi ? Il est sexy, ca m'exciterait assez de vous avoir tous les deux en moi... » Dit-elle en le chuchotant à son oreille.
Suite à cela il demanda deux bières à la serveuse, et voyant son regard lubrique Alice lui marcha sur le pied, ce qui lui valut un regard noir de la part de la jeune brune. Alice ne lui accorda même pas un regard.
Elle se tourna plutôt Eliakim et lui rappela qu'elle n'était pas une fille facile, une chose qu'elle avait déjà fait lors de leurs premières fois. Elle lui proposa de l'épouser. « Que de la gueule. » Elle répondit au quart de tour. Non, elle refuserait d'être à lui tant qu'il ne l'aura pas épousée, sa décision était prise à présent. « Tu as peur de faire de moi une Madame ? » Demanda-t-elle en lui montrant le chemin de la chapelle. Il lui prit la main et la guida jusqu'à la chapelle en toute réponse à sa demande. Et la jeune fille répondit en se mettant à rire. Elle vit d'autres couples qui faisaient la queue. Ils étaient moches, et la jeune femme leur accorda un regard écoeuré. « Je te préviens après c'est lune de miel. » Elle leva les yeux au ciel : « Tu veux me faire fuir en me promettant du sexe ? Youuuuuh alors je vais réfléchir ~ »  dit-elle en lui posant un baiser sur la joue. Eliakim prend de l'argent pour le donner à un Sosie du King avec un ventre qui dépassait de son costume blanc brillant. La jeune femme ne fait pas vraiment attention à ce qu'il se passe autour d'elle. « Alors, on le fait ? » Elle acquiesça, le King se tourne vers eux, et offre deux alliances en toc à Eliakim qui se met à genoux devant Alice. Elle fronce alors les sourcils, et regarde ce qu'il porte, et ce qu'elle porte. « Veux-tu m'épouser ? » « Non ! »  se met-elle à hurler. Tout le monde se tourne vers elle, des regards choqués. Angoissée, la jeune femme demande à son amant de se relever elle montre alors son allure et la sienne. « Tu ne peux pas me marier alors que j'ai de la bière sur mon jean ! Je veux une robe blanche ! Attends... » Elle se retourne, et se met à courir dans le magasin de robe de mariée qui se trouve à deux pas de la chapelle. Elle y entre et prend la première robe. Elle envoie sa carte de crédit à la vendeuse, se déshabille au milieu de la pièce et met sa robe de mariée. La vendeuse revient vers elle pour l'aider à la fermer. « Je veux une chemise blanche, et un noeud papillon. Et une jarretelle. Je vais me marier ! » Dit-elle en frétillant. Les vendeuses restent stoïques, ne disant rien. Sauf une qui prend la jeune et célèbre mariée en photo. Alice ne la voit pas. Elle ne voit rien, elle ne comprend rien de ce qu'il se passe.
Elle revient vers son amant avec son costume, et le lui tend. « Allez habilles toi vite ! »  dit-elle. Elle attend, souriant à Elvis alors qu'elle est dans une robe de mariée bon marché, ou pas... elle ne sait même pas si elle porte une marque. Elle s'en fiche, elle a une robe de mariée, c'est le plus important. Elle se tourne et dans un vase elle prend le bouquet de fleurs qui s'y trouve. Quand Eliakim est prêt elle se tourne vers Elvis : « Allez-y, mariez nous ! »  Alors qu'il sort les insanités habituelle, demandant le nom des deux mariés en passant, Alice est tournée vers Eliakim, les mains dans les mains, attendant, de prononcer le oui officielle.
« Par les pouvoirs qui me sont conférés par la ville de Las Vegas et par les Etats-Unis je vous déclare mari et femme. Félicitations vous pouvez embrasser la marier et jouer au casino grâce à ces jetons ! Suivant ! » 
Alice se jette alors dans les bras d'Eliakim et ensemble, courant main dans la main ils retournent à la réception. Alice sort sa carte de crédit et la pose devant la réceptionniste. « La suite nuptiale. »  Elle reçoit une clé, et se jette dans l'ascenseur. « Nuit de noce hein ? Fais moi grimper aux rideaux ! » 

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Alikim
« Non pas avec Eden. » Alice haussa un sourcil. Eliakim qui refusait une partie à trois avec deux bombes atomiques ? Ce n'était pas vraiment de son genre, à moins qu'il n'ait commencé à vouloir changé pour devenir un homme raisonnable et fidèle ? « Bébé si un jour Leigh s'invite dans notre lit, c'est moi qui serais en sandwich entre vous. » Non, en fait non. Alice éclata de rire, et lui donna un coup de poings sur l'épaule. En temps normal cela n'aurait pas eu de répercution physique sur Eliakim, mais la drogue et l'alcool - surtout - décuplait la force d'Alice qui fit tourner le corps de son amant. « Egoïste, tu veux tous les kikis pour toi ! » Dit-elle avant que les choses sérieuses de commencent.
Se marier c'était une décision importante, mais dans la vie d'Alice tout partait en vrille, et il semblait que la jeune femme est même oubliée l'existence du terme de responsabilité. Elle couchait avec Eden, elle partait à Las Vegas sur un coup de tête, elle buvait, elle fumait, elle touchait un peu à tout et n'importe quoi sans se poser la question des paparazzis ou des quelques personnes qui pouvaient la connaitre sur son chemin. Elle ne remarqua pas Arabella qui se fit un plaisir de prendre une photo des deux amants pour l'envoyer - sans doute - à l'Oxymoron. Alice n'avait d'oeil que pour Eliakim, comme avant. Il lui semblait à cette instant que tout ce qu'ils avaient vécu tous les deux n'était jamais arrivé, qu'ils étaient simplement deux fous d'amour qui profitait d'un instant perdu dans une ville où les rêves n'étaient pas si éloignés de la réalité. Droguée, ivre, amoureuse, la jeune femme se trouva une robe à moitié prix et un costume mal taillé pour son mariage. « On est loin du costume de couturier que j'avais commandé... » Elle se positionna face à Elvis et froudroya son amant du regard. « Arrêtes de râler et dis juste oui au bon moment veux-tu ? »  Commandant tour venait de parler. Le mariage fut célébrer rapidement avant que les deux amants ne partent en courant dans l'hôtel à la recherche d'une chambre. Après tout l'intérêt du mariage se trouvait dans la nuit de noces non ?

Alors qu'ils se retrouvent seuls dans l'ascenseur, Eliakim peut déjà constater l'état d'excitation dans lequel se trouvait sa nouvelle femme. Le doigt trempé qu'il retira de la culotte de sa femme sous le regard outré de quelques inconnus qui attendaient l'ascenceur eux aussi. Ils découvrirent alors une chambre décorée avec un gout kitsch assez prononcé, mais ils s'en fichaient. Alice avait envie de sexe, et rien d'autres ne comptait pour elle à l'instant précis. Alice attend Eliakim au milieu de la pièce, alors qu'il s'approche d'elle en ôtant sa veste de costard. Il a le regard prédateur, et son désir se voit à travers son pantalon trop serré. Alice recule, comme une proie qui voudrait s'amuser un peu elle aussi. Mais alors qu'il va pour enlever sa chemise un bruit de tissu qui se déchire fait sursauter la jeune femme et dans un éclat de rire sonore le bellâtre ôte la chemise en lambeau et part vers la salle de bain. Le regard outré et choqué de la jeune femme pousse cependant Eliakim à justifier son choix de ne plus la pourchasser pour lui voler sa petite fleure. « Une douche. Je sent la transpiration c'est horrible. » « Tu sens l'homme et le sexe vient me faire l'amour ! » Dit-elle en râlant, le suivant comme une enfant capricieuse et boudeuse. Mais apparemment rien ne peut le faire changer d'avis. Monsieur avait décidé que prendre une douche et sentir bon était plus urgent que de défoncer sa petite femme bien comme il fallait. Elle lui offre une mine boudeuse quand il se tourne à nouveau vers elle. Il est déjà dans la douche, la porte de celle-ci encore ouverte et Alice les bras croisés devant. Il est nu, certes, mais Alice refuse de laisser son regard dérivé sur le membre déjà immense et tendu de son amant qu'elle désire prendre entre ses lèvres. « Où alors tu peux me rejoindre... » Pourquoi l'idée ne lui est pas venu plus tôt ?
Elle sourit à nouveau, et alors qu'il se savonne, ne la lâchant pas du regard, elle enlève sa robe, déchirant une partie du bras, car ses gestes sont loin d'être délicats et aussi sensuelles qu'elle le voudrait. Elle est impatiente et surtout très excitée. « Rince toi que je te lèche. » Exige-t-elle alors qu'il est encore plein de savoir, et qu'elle est à moitié nue devant lui, portant encore des sous-vêtements délicats, et sa jarretière de mariée.
Elle entre sous la douche de la sorte, et aide Eliakim à se débarrasser de tout le savon en prenant le pommeau de douche. Elle le passe surtout adroitement sur le sexe de son amant, et lorsque celui-ci est neuf, et brillant, et elle lui rend violemment le pommeau, se fichant de ce qu'il va en faire, et s'agenouille pour le prendre en bouche. Elle le prend entièrement, s'étranglant presque, mais savourant de retrouver cette impression familière dans sa bouche. Elle commence à jouer avec sa langue et ses dents, mordillant, suçant, léchant le sexe incroyablement dur qui semble même frétillait sous sa bouche experte. Elle utilise sa main droite pour jouer avec le gland, rendant son amant encore plus fou que d'habitude. Elle relève alors le regard vers lui, tout en continuer de lécher. « Tu aimes ca hein ? » Demanda-t-elle alors souriant. Elle continue ses caresses encore un peu avant de le prendre en main et de le masturber en se relevant face à lui. « J'adore t'avoir en mon pouvoir. Tu es complètement fou de mes caresses et de ma langue sur ton pénis. » Elle prend le savon à son tour, et se lave, laissant de côté le sexe de son amant. Elle prend ensuite le pommeau, se tourne dos contre le torse d'Eliakim et se rince. Alors qu'elle descend pour terminer de rincer ses jambes elle se penche en avant, les fesses contre le sexe d'Eliakim, jouant avec ses nerfs, bougeant légèrement les hanches comme pour l'inviter déjà la prendre.

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Ils étaient en train de faire l'amour, deux mariés encore jeunes et amoureux, ne pouvant se refuser au plaisir charnel qui les rendaient ivres l'un de l'autre. Alice ne pouvait pas résister aux charmes d'Eliakim, quand il était près d'elle elle perdait toute notion de réalité. Elle était à lui, elle lui appartenait. Désinhibée, son esprit était totalement dans le flou. Elle n'arrivait pas à réfléchir, elle ne voulait pas réfléchir, elle ne réalisait qu'une seule chose : Eliakim était nu, son sexe tendu et dur contre elle, et elle avait le désire fou de le sentir s'enfouir en elle pour la faire hurler. Son sexe brûlait, vibrant de désir, trempé d'excitation, et nue contre lui sous cette douche brûlante elle était une tigresse en rut. Léchant son pénis, le rendant dur comme la pierre, elle se refuse de le faire jouir, voulant le sentir en elle quand il viendra dans un râle de plaisir surpuissant. Elle sentait la tension sexuelle entre eux, si forte, décuplée par l'absence de plusieurs semaines, l'alcool, la drogue, la chaleur, la nudité de leurs corps, la perdition de leurs esprits. Ils n'étaient plus eux-mêmes, mais ils s'appartenaient toujours l'un l'autre. C'était une évidence contre laquelle elle ne pouvait rien et là était bien le problème. Elle appartenait à Eliakim. Si son âme et son esprit se battaient encore contre cette évidence, son corps savait déjà qu'ils étaient faits l'un pour l'autre. Il s'emboitait en elle à la perfection, la faisait jouir comme jamais, et ce depuis le premier soir. Il était fait pour se fondre en elle.
Et lorsque son sexe s'enfouit en elle quand elle se penche devant lui elle ne peut que laisser échapper un hurlement de plaisir. Elle vient contre lui, faisant taper ses fesses contre le bas-ventre d'Eliakim à un rythme effréné. Il la laboure ainsi comme un fou, durant plusieurs minutes. La tête d'Alice tourne, elle est comme une folle sous le coup d'une crise de démence. Ses yeux se révulsent, et elle ne ressent que son sexe qui vient et va en elle, tapant au fond de son intimité, la blessant, la déchirant, la rendant folle de plaisir. La douleur ne fait que décupler son désir, et elle en hurle à n'en plus pouvoir. « Et toi, tu n'aimes pas ce que je te fais là ? » Elle est relevée contre lui à présent et sans ménagement il lui fait poser les mains sur la parois de la douche. Il continue à la rendre folle et alors qu'elle est au bord de la jouissance il ralentit, se retirant d'elle. Les larmes de rage montent aux yeux de la jeune femme qui n'arrive pas à croire ce qu'il est en train de faire. Lui refuser de jouir. Lui refuser le plaisir. La frustration la rendrait folle, elle a envie de se mettre sur son pénis de force, sans lui laisser le choix.
Il la prend par la main, sans vraiment de tendresse et l'amène devant le lit. Mais elle ne veut pas attendre. Son regard est fixé sur le pénis immense et tendu. Elle entoure le cou d'Eliakim et il la soulève, l'enfilant sur son membre alors qu'ils sont encore debout. Il la remplit, écartant ses parois de telles sortes qu'elle se sent comblée, pleine. Il la fait alors tomber, restant au-dessus d'elle. Elle essaie de le faire bouger plus, mais il se refuse à elle, lui faisait sortir des râles. « Elia... Putain ! » Elle l'attrape par les épaules, entoure ses hanches avec ses jambes mais il est plus fort qu'elle, et même son désir sexuel ne peut rien faire contre cela. Il vient, se retire, la reprend, et elle en souffre physiquement de ne pas pouvoir se faire défoncer par son membre. Elle commence même à en pleurer tant la rage et l'envie la rendraient dingue. « Fais moi mal. » Elle croise son regard, un regard fou, colérique et mauvais. Il n'a pas le droit de la frustrée de la sorte. « Mord moi. Fais moi mal à la hauteur de ton plaisir. » Elle replie ses jambes sur elle et d'un coup violent le repousse. Il tombe au pied du lit et Alice vient sur lui. Enfin elle a le pouvoir. Enfin elle peut s'emballer sur son sexe. Alors, accroupie elle fait entrer le membre en elle s'en aucune douceur et bouge les hanches si vite qu'elle voit le monde tourner autour d'elle. « Bordel oui ! » Ses ongles se plantent dans la chaire du torse d'Eliakim. Elle le griffe de tout son long, dans un râle de satisfaction alors qu'elle sent l'excitation et surtout le plaisir revenir au grand galop. Les parois de son sexe se tendent, elle le sent. Elle va venir, elle va jouir, et alors qu'elle sent que l'orgasme va la terrasser elle se replie sur Eliakim, attrapant ses cheveux, presque en les arrachant et l'embrasse, mordant sa lèvres jusqu'à ce que le sang envahisse sa bouche. Elle hurle contre lui, dans ce baiser plein de passion et de fougue. L'orgasme passe, mais elle est insatiable, elle est folle. Elle se relève, se retirant de lui sans ménagement. « Encore. »  Ordonne-t-elle alors qu'elle l'attrape par la nuque pour le faire se relever. La table de chevet se voit projetée alors qu'elle vient contre le mur, montant une jambe sur le lit pour qu'il vienne la prendre encore. Elle le prend contre elle, attrape son sexe et l'oblige à la pénétrer sans plus de cérémonie. Elle bouge mais c'est lui qui a le pouvoir là. Elle enfuie sa tête dans son cou et mord sa chaire encore. « J'aime quand tu me fais l'amour comme ca. Possède moi, montre moi que je suis à toi. Que je suis ta femme. Madame Crowlley. Je suis Alice Crowlley bordel ! Marque moi ! » Exigea-t-elle alors qu'elle bouge sur son pénis tendu, espérant qu'il viendra en elle, espérant qu'il la remplisse et la rende folle encore.

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« Tu as toujours été à moi bébé. » Une évidence, une vérité, un destin si dur à accepter pour elle parfois qu'elle en souffre au point de lui en vouloir. Elle lui a toujours appartenu, il a toujours été le seul homme de sa vie, et même la parenthèse sexuelle avec Eden n'avait pas pu effacer Eliakim de son esprit. Elle ne voyait que lui, aveugle aux autres hommes qui pouvaient flirter ou la draguer. Elle s'en fichait, jouant avec eux comme avec des pantins pour avoir ce qu'elle désirait, bien souvent de la reconnaissance, des informations ou un verre gratuit, mais jamais elle ne se laissait aller à la friandise d'être leur sextoy d'une nuit. Eliakim avait été le seul homme croisé dans un bar à pouvoir la ramener chez lui pour lui faire l'amour. Car de toute évidence ils avaient toujours fait l'amour. Avec une violence parfois sans égale, alliant le plaisir à des jeux de dominations parfois sanglant. Mais jamais sans respect, jamais sans amour. Alors quand elle lacère sa peau sans aucune douceur c'est aussi pour lui montrer à quel point elle voudrait s'inscrire en lui, ne plus souffrir de ne pouvoir être avec lui plus profondément, ne pas être en lui. A quel point elle lui en veut, sans même réussir à se souvenir pourquoi. La douleur et la colère sont si durement encré en elle en ce moment qu'elle en oublie même les raisons. Elle est souffrance, peine, douleur et passion.
Dans ses bras elle vit des instants sans égale en douleur, sans égale en passion et en amour. Elle l'aime comme jamais elle ne pourra aimer à nouveau, avec tout son être, tout son corps, et c'est sans doute trop parfois. Ne plus être soi, vivre pour l'autre, vivre sans réellement vivre, car si l'autre n'est pas elle n'est plus. Elle vit pour et par Eliakim, et si Eliakim ne la regarde plus alors elle ne vit plus. Elle veut être sous son regard, sous son amour, constamment. Elle veut être aimée de lui, car le souffle vitale de sa vie est là. Tant qu'Eliakim la regardait - même s'il allait voir ailleurs de temps en temps elle savait qu'il lui reviendrait - alors elle était vivante, elle était elle-même. Mais il s'est mis à ne plus la regarder, à l'oublier parfois, à coucher pour son propre plaisir à lui et non plus parce qu'elle l'avait blessée ou rejetée. Il s'était mis à en aimer un autre, à ne plus la regarder. Et c'est pour cela qu'elle lui en veut. Pour l'avoir oubliée parfois. Pour ne plus avoir pensé à elle. Pour l'avoir laissée mourir.
Elle s'en veut de s'être oubliée, elle lui en veut de l'avoir oubliée. Et aujourd'hui alors qu'ils font l'amour comme deux animaux, violents et bestiaux, elle jouit sur lui en ayant la conviction que ces images érotiques seront longtemps dans son esprit. Elle veut le marquer. Elle veut être encrée dans son corps et son esprit. Elle veut être importante.
Lui refusant de le laisser se répandre en elle, elle se lève avant de l'inviter à la prendre contre le mur. Il vient la baiser, lui faire l'amour avec une force et une tendresse qui lui fait tourner la tête, au point de la faire pleurer alors que son sperme jaillit en elle. Elle reste pantelante, jouissance en silence en même temps que lui. Elle reste sur son sexe, incapable de bouger, se sentant heureuse et elle-même à nouveau, et depuis longtemps. Il tombe sur le lit, elle toujours sur son érection, mais alors qu'il se retire elle lève la tête, et lui pose un regard plein de désespoir et d'envie. « Encore. »  Il n'en faut pas plus à la jeune femme pour venir se replacer sur son pénis qu'elle prend dans sa chaire étroite. Il lui lèche encore les seins mais l'excitation est telle que la jeune femme ne peut sans doute pas mouiller plus. Elle commence des mouvements lents, mais amples sur sa verge, alors qu'elle frotte délicieusement sur son point G. L'excitation monte de plus belle, et elle se retire de lui, pour se retourner. Elle vient s'asseoir sur son corps, le sexe devant la bouche de son homme. « Lèche. » ordonne-t-elle d'une voix roc. « Et je te ferai des choses que tu aimeras j'en suis sure... »  Dit-elle alors qu'elle se penche aussi sur sa verge.
C'était une position qu'elle affectionnait, sans pour autant qu'ils la fassent trop souvent. Délicieuse, et délicate, elle ressentait le plaisir de son homme tout en se délectant du sien. Elle se penche sur la verge d'Eliakim et joue avec sa langue. Elle l'entoure, le lèche, le suçotte. Pendant ce temps-là, avec sa main elle joue tout d'abord avec ses testicules, se tenant en équilibre de l'autre pour ne pas l'écraser. Elle sent une envie folle et inexpliquer de faire quelque chose de nouveau. Une chose qu'elle n'aurait jamais pensé faire sans qu'Eliakim ne le lui demande. Mais aujourd'hui elle s'en sent l'envie. De la main qu'elle utilise pour caresser les testicules d'Eliakim elle descend vers son propre sexe, refusant l'accès à celui-ci à Eliakim pour récolter de la cyprine. Entrant un doigt dans son sexe sous le regard - sans doute brûlant de son amant. Elle laisse même échapper un gémissement de plaisir la fourbe.
Avec ces doigts trempé elle descend plus bas dans l'anatomie de son homme, jusqu'à frôler une zone chaude et étroite qu'elle n'a alors jamais exploré. Elle caresse son homme, tout en suçant sa verge encore tendu, avant d'entrer délicatement et doucement un doigt en lui. Elle retient son souffle, attendant un geste de désir, ou d'appréciation. Elle enfonce plus son doigt, enfonce sa verge dans sa gorge, et la suce avec force. Elle veut le rendre fou, elle veut lui faire tout ce qu'il aime. Elle veut le faire jouir dans sa bouche.

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Femme mariée, deux termes qu'Alice rêvait de se voir attribuée depuis qu'elle était entrée dans le monde. Elle avait alors neuf ans, et déjà on lui expliquer que pour une femme rien n'était plus équivauque qu'un bon mariage pour la faire entrer et pour qu'elle soit appréciée durablement dans le grand monde. Jamais Alice ne s'était laissée touchée par des hommes de familles modestes, et elle avait toujours cherché la perfection pour elle. Eliakim Crowlley avait tout pour répondre à ses critères. Il était riche, venait d'une famille très influente, et il était en plus de cela incroyablement séduisant. Et c'était un monstre au lit. Un démon du sexe qui la rendait complètement folle, au point qu'elle perde toutes ses valeurs de jeune fille sage et prude dés le premier regard. Il avait su faire d'elle une amante à son image. Elle lui faisait tout ce qu'il aimait, et elle était prête à tout essayer avec lui. Mais depuis qu'il l'avait trompée avec Leigh McAllister elle avait pris conscience qu'il y avait certaines choses qu'ils n'avaient jamais fait ensemble.
Folle, droguée, complètement désinhibée Alice était capable de tout le soir de son mariage. Elle avait l'impression de marcher sur un fil, et de ne plus avoir peur du vide car elle savait voler. Complètement sous l'influence de tout ce qu'elle avait pris depuis plusieurs jours elle n'arrivait pas même à réfléchir. Elle ne pensait plus, ne réfléchissait plus, elle était seulement Alice Crowlley, une femme mariée qui était prête à tout pour satisfaire son mari, quitte à aller dans les tréfonds de la perversion avec lui. Sans pour autant toucher à la cruauté sadique, elle avait envie de maitriser une forme de domination qu'Eliakim n'expérimentait qu'avec ses amants masculins. Elle avait envie de savoir ce que cela faisait de dominer un homme, de le soumettre à ses désirs, de lui faire du bien. De le faire jouir comme il aimait jouir avec ses amants. De lui procurer un plaisir qu'il n'avait pas pu partager avec elle durant les six dernières années. Elle voulait le faire jouir. « Qu'est ce que tu fais ? » La question avait de bonnes raisons d'être posée sans doute alors qu'elle mouillait son propre doigt pour venir titiller l'anus de son homme.

C'était chaud, nouveau, et déroutant à la fois, mais cela n'avait rien de désagréable, et les gémissements de son amant lui apprirent très vite qu'elle ne s'était trompée. Il allait aimer cela. Elle était comme une folle, enfonçant un doigt en lui, alors qu'elle continuait à sucer son membre dur et tremblant. Il avait dû mal à se contenir. « Encore... Plus fort... » Elle sent qu'il lui donne un coup de langue plus violent et sous le coup du plaisir elle mordille son membre. Alors, elle utilise sa main pour le prendre plus violemment. Elle entame des mouvements plus rapides, enfonçant un second doigt en lui, écartant son lieu de plaisir intime pour lui procurer de nouvelles sensations. Elle joue avec ses doigts, les recourbant, les faisant bouger, les faisant glisser, puis ressortir... Ce nouveau jeu l'excite beaucoup, et elle s'enthousiasme des réactions de son amant... Mais alors que l'excitation monte en lui, elle sent une explosion la rendre folle, et elle se relève d'un seul coup, sous l'effet d'un orgasme dévastateur qui tend son corps en la rendant folle. « ELIAKIM ! »  Hurle-t-elle alors qu'elle sent que son sexe est envahie par son excitation et son plaisir. Elle reste là, se tenant sur les cuisses de son amant, son sexe toujours sur sa bouche, alors qu'elle cherche son souffle. Elle sourit, et enlève une jambe pour venir sur le côté, le regardant avec un sourire immense sur le visage. « Tu es définitivement bien trop doué. » Dit-'elle avant de venir l'embrasser. Mais alors elle se lève à nouveau. « Ne bouge pas, et ferme les yeux. Si tu triche tu ne jouiras pas. » Dit-elle avec une menace cachée dans la voix.
Elle ne pense plus avec cohérence, elle fait les choses parce qu'elle en a l'envie. La véritable et seule question que l'on pourrait se poser sur Alice à ce moment là c'est Est-ce qu'elle se souviendra de tout cela le lendemain ? Elle sort un objet long et fin de son sac, et vient se positionner devant son homme. Elle prend juste son sexe en bouche, le suçant à nouveau un peu plus fort. Alors qu'elle sent que l'excitation monte à nouveau chez son amant, elle se prend avec le jouet sexuel et y place un préservatif qu'elle a gardé près du lit. Elle le passe, et l'approche de l'intimité de son amant. Doucement, sans le brusquer elle le pénètre. Elle continue sa masturbation orale, plus lente, plus ample, elle joue avec tous les lieux de plaisir son homme, d'abord doucement, suivant les désirs, ses gémissements, et son envie. Elle le garde en son emprise, et elle adore cela. Elle enfonce plus profondément le jouet en lui, léchant toujours son membre de plus en plus dur, de plus en plus frissonnant. Elle l'a entièrement en son pouvoir, et cette sensation grisante la rend folle. Elle aime le dominé, elle l'aime l'avoir docile entre ses doigts. Elle aime être la seule qui le rende fou de la sorte.

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Alikim
Elle est en train de dominer Eliakim, se le sodomiser avec un gode qu'elle avait dans son sac. Un gode pour les plaisirs solitaires qu'elle se procurer depuis qu'il n'était plus dans sa vie. Pour les plaisirs quand il lui manquait trop, et quand le désir qu'elle ressentait toujours pour lui était trop pressant. Jamais jusqu'à ce soir elle ne serait imaginer prenant Eliakim avec son jouet sexuel. Jamais elle ne se serait imaginer le suçant tout en s'enfonçant en lui durement, tapant sur sa prostate pour le rendre fou. Jamais elle ne l'avait vu dans un tel état d'excitation. Et avec un sourire ravie elle savait qu'elle était la seule à pouvoir lui faire cela. Le sodomiser, le masturber avec sa langue, et le rendre complètement fou. En même temps. Elle n'avait pas de limite pour lui, elle pouvait tout faire. Elle savait ce qu'il aimait, elle savait ce dont il avait besoin, et elle était prête à tout pour le satisfaire. Sans compter que jamais elle n'aurait pensé qu'elle aimerait faire cela. Avec envie elle allait plus vite, plus profondément en lui, suivant les souffles, les râles et les gémissements de son amant totalement perdu dans la brume du plaisir du l'envahissait et le prenait. Il allait venir dans sa bouche, elle le sentait, elle le savait.
Il bougeait, tentant d'approfondir le contact du jouet en lui, et les allez et venue de sa femme sur son pénis. Elle le sentait faire, il gémissait, respirait fort, recherchait son air. Il n'était plus qu'une boule de plaisir sur le point d'exploser. Et cela excitait énormément Alice. Elle le regardait faire, et alors que sa bouche suçait le sexe de son homme, que d'une main elle le prenait, elle utilisa sa dernière main pour se caresser elle-même. Sur le point de jouir. En même temps que lui.
Il explosa. Sur elle, en elle, elle jouissait du gout du plaisir de son homme et sourit en remontant vers lui alors qu'il restait sans bouger sur le lit. Il était vidé, il était mort, elle avait été si bonne et si experte qu'elle avait réussi à le réduire à néant. Mais elle en voulait encore. Elle en voulait plus. Elle sentait la frustration monter, mais le sexe de son homme redescendait lui. Et elle sut alors qu'elle devra attendre. Elle s'allongea contre Eliakim. « Tu as intérêt à me faire toucher le paradis ce soir. » Dit-elle. Il se tourna vers elle, les yeux endormis, et elle lui offrit un sourire ravi. Il s'endormi. Pour sa part elle prit une serviette pour ôter ce qu'il restait de substances plaisants de son homme et vint s'allonger contre lui. Elle était nue, offerte, trempée encore, et s'endormie difficilement, alors qu'elle prit une des mains d'Eliakim pour la poser sur son sexe frissonnant.

Elle le voyait loin d'elle. Tout était noir autour d'elle, mais il était là. Elle le savait qu'il était là. Il était quelque part, et il l'épiait, il attendait qu'elle face une erreur, qu'elle commette un impaire. Elle tâtonnait, les bras tendus devant elle. Un éclat de rire raisonna. Mais ce n'était pas Eliakim. C'était Leigh. Il avait gagné.... Une douce chaleur monta cependant en elle, et elle sourit. Rien n'est éternelle, et c'est elle qu'il aime. Elle le sait, elle le sent, il ne reste plus qu'à le prouver...


Elle se tortillait de plaisir, alors que la chaleur qui envahissait son corps était plus présent encore. Elle sentait la chaleur sur son sexe, alors qu'on la caressait délicatement. L'excitation la sortie du sommeil et elle s'arqua pour essayer d'avoir un contact plus profond, plus intense. Elle était encore à moitié endormie. Elle avait mal à la tête mais ne comprenait pas pourquoi. On était en train de lui faire l'amour, embrassant son sexe avec tellement de douceur qu'elle ne voulait pas se poser plus de questions. Elle savoura, gardant les yeux fermés alors que le plaisir monter encore dans ses membres. Elle se laissait aller au plaisir, sans pouvoir lutter contre cela. Elle lâcha un gémissement, alors que le plaisir montait encore et encore en elle. Elle attrapa le drap et le froissa. Elle allait venir, elle allait jouir... « C'est bon... C'est tellement bon... Je... Je viens ! »  Elle lâcha un cris de plaisir, encore endormi, alors que son corps de cambrait, arqué par la jouissance qui la saisit avec violence. Elle trembla et ouvrit enfin les yeux. Elle chercha le contact de son amant... Et rencontra le regard bleu d'Eliakim, sans comprendre ce qu'il faisait là.
Mais l'excitation et sa jouissance ne lui permettait pas de penser avec Cohérence. Elle lui sourit. « Prends moi. » Dit-elle alors qu'elle se leva, basculant sur son ventre pour se mettre à quatre pattes devant lui. Elle arqua son dos pour lui présenter son sexe trempé. « Comme ca... Défonce moi. »

Las Vegas, Baby
Alikim
Elle est totalement sous l'emprise du plaisir, encore à moitié endormie, la langue de son amant sur son sexe la rend folle. Elle jouit rapidement, ses mains serrées sur le drap, les jointures sur le point de craquer. Elle perd l'esprit, elle se perd dans la volupté de l'instant sans pouvoir crier ou comprendre ce qu'il se passe. Elle n'est que luxure et désire, se mettant dos à son amant pour lui présenter son sexe dans une position scandaleuse. Sans plus attendre il saisit ses hanches et la pénètre sans douceur, la prenant comme un beau diable, labourant son intimité. Il l'aime, la désire, la possède, elle est entièrement à lui à cet instant, et elle perd complètement la notion de morale. Elle est à lui, elle ne sait que cela, et elle est prête à tout pour être sienne sans compromis. Pour qu'il soit à elle entièrement. Pour qu'ils se possèdent, hors du monde et de tout ce qui les sépare. Elle aimerait que cet instant dure éternellement. Qu'elle soit pour toujours la femme qui la possédait, la femme qu'il possède à son tour.
Elle le sent aller et venir, la faire languir, se refuser à elle et elle grimace, elle râle, elle gémit, elle le supplie. Elle le veut, elle l'aime, elle le désire. Il la prend par les cheveux. Elle souffre, elle a mal, les larmes coulent sur ses joues, mais le plaisir et si intense qu'il la fait vaciller. Elle va en jouir si fort qu'elle pourrait en mourir, elle le sent. Son sexe est mis à rude épreuve, il craquelle et s'étend, il brûle, mais le plaisir qui l'envahie est si intense, enflammé qu'elle n'en a cure. Elle va contre son amant, elle danse avec lui, elle l'entoure, et le caresse, elle sert les cuisses et le rend fou. Elle l'envahie complètement, elle l'avale, elle le tord. Elle le prend. Et soudainement il s'arrête, alors que le plaisir était sur le point d'exploser.
Les larmes coulent sur les joues d'Alice et la colère l'envahie soudainement. Elle ne comprend pas ce qu'il se passe. Elle bouge les hanches et les fesses pour le pousser à revenir en elle, mais il est trop loin. Il a le pouvoir : le pouvoir de la rendre folle. Elle veut son sexe, elle veut l'envahir, elle veut le sentir se tendre et venir en elle. Elle veut qu'il la baise. « Maintenant. Viens. » Un coup sec dans son sexe, tapant sur les parois, l'ouvrant d'un coup sans ménagement, et elle hurle. « Continue, continue... putain bébé... » Elle vient contre lui, le feu en elle est intense, il la brûle, l'aveugle, la rend folle. La jouissance semble ne plus s'arrêter, se transforme en une boule de plaisir plus violente encore. « Viens en moi... » Demande-t-elle, supplie-t-elle plutôt alors qu'elle ferme les yeux, son corps complètement endiablé, son âme se perdant dans les limbes du plaisir elle n'est plus elle. Elle n'est plus rien. Elle est l'amour et la passion, le désir et la violence. Son corps devient chaleur, feu et passion. Elle se perd, elle n'est plus, elle se disloque. Un instant elle est suspendue hors du temps, elle sent que l'orgasme est là, qu'elle va venir avec une telle violence qu'elle ne pourra sans doute pas s'en relever. Elle sent qu'il l'aime, qu'il la prend, qu'il tape. Son pénis fait partie d'elle, il est la partie manquante de son âme, son âme soeur, sa moitié. Elle est entière.
Elle explose dans un hurlement qui fait trembler les murs. Son sexe se sert si fort qu'il ne peut plus en sortir, son corps se tend si violemment qu'elle se relève pour aller contre lui, contre son torse. Elle tremble, des spasmes la faisant vaciller. Elle pleure, elle rit, elle perd le souffle, elle ne respire plus... Son coeur s'emballe, s'arrête, repart, rate des battements. Son corps est tendu, son plaisir se répand. Elle a senti le plaisir dans une telle intimité qu'elle en a perdu le souffle et la vie. Elle est morte dans ses bras, elle a connu le plaisir, le bonheur suprême. Celui d'être entière, celui d'être totalement elle. Uniquement avec lui. Il est son âme soeur. Il est la partie manquante de son âme. Et elle l'aime à en mourir.
A bout de souffle, à bout de force, elle se laisse tomber sur les draps. En sueur, chaude, en larmes, riant, souriant de bonheur, elle est incapable de bouger. Son corps est mort de fatigue. Trop d'émotions. Trop de sentiments. Son âme va imploser, c'est trop pour elle. Trop et impossible dans son esprit embrumé par les restes d'Alcool et de drogues. Elle ne se souvient pas de tout, elle ne cherche pas à se souvenir. Eliakim revient à ses côtés et elle le regarde, souriant. « Je ne suis rien sans toi. »  Murmure-t-elle avec une franchise nouvelle et unique chez elle. Elle le ressent au plus profond d'elle maintenant qu'il n'est plus là. Elle est à nouveau seule. Elle fronce les sourcils et tente de lui sourire. « Prends moi dans tes bras... » 

Las Vegas, Baby
Alikim
Elle retrouve son souffle petit à petit alors qu'elle se trouve dans ses bras. Ils restent un moment comme cela, collés l'un à l'autre comme deux naufragés qui ne peuvent survivre s'ils sont séparés. C'est le sentiment qu'elle avait et pourtant elle savait qu'elle ne pouvait pas continuer à nager tant qu'elle ne le quitter pas. Elle savait aussi qu'ils se retrouveront au large, une fois qu'ils seront en sécurité, et qu'ils pourront alors être heureux. Mais la fatalité voulait qu'ils ne puissent pas continuer de la sorte. Ils se noyaient, et rien ni personne ne semblaient capable de les aider. Elle sent alors qu'Eliakim bouge, qu'il s'éloigne d'elle et elle lève son regard vers lui. Elle ne se souvient pas comment elle s'est retrouvée à nouveau contre lui, dans son lit. Le dernier souvenir qu'elle avait c'était la musique, l'alcool et un coup amer dans sa bouche. Quelque chose de nouveau d'agréable mais de mauvais. Ses souvenirs flous la perturbaient, et dans tout cela le parfum d'Eliakim la suivait. Que c'était-il passé ? « Je t'aime. Sincèrement. Maintenant et à jamais. Je peux mourir ici j'emporterais tout. Mon amour, ma passion, mon désir pour toi. » Elle sourit, et vient vers lui pour l'embrasser encore et encore. Elle bouge ses lèvres contre les siennes, ouvre sa bouche, et joue avec sa langue, tendrement, presque timidement. Elle gémit de bonheur, et bien être. Elle aime être contre lui, elle aime être dans ses bras, elle aime ces instants où tout semble aller pour le mieux. Où plus rien ne les sépare, plus rien en les fait souffrir. Où ils sont ensemble, tout simplement. Mais cela n'était pas fait pour durer elle le savait et lui aussi sans doute. « Tu n'as pas le droit de mourir maintenant Eliakim, nous avons encore beaucoup trop de choses à vivre… » Dit-elle en souriant. Touchée par ses sentiments, qu'elle partageait, heureuse de les entendre, et émue aussi. Mais elle retrouvait le sourire, elle ne voulait pas se laisser aller à la mélancolie, sachant que cette parenthèse allait finir par se fermer, qu'ils retourneront tous les deux à leurs vies. Parce qu'il le fallait, pour leur bien à tous les deux. Parce qu'elle ne voulait pas que tout ce qui les séparait, toute la colère et le sentiment de trahison ne reviennent et les détruisent une bonne fois pour toute.
Eliakim la laisse s'allonger sur le ventre – une position qu'elle apprécie énormément il faut le dire – et se retourne pour chercher le téléphone. Elle le regarde faire, savourant la vue qu'il lui offre. Son dos musclé, son tatouage immense, qu'elle frôle avec ses doigts fins. Elle sourit, fascinée par sa beauté, sa virilité, son être entier. Elle est folle, amoureuse, hystérique, droguée. « Je voudrais un assortiment de... Tout. Salé, sucré, boissons, je veux tout. Merci. » Surprise elle sourit et se met même à rire. Il est complètement fou. Un grand gourmand. Mais il faut dire aussi qu'elle est affamée. Le sexe a cette tendance à toujours lui ouvrir l'appétit. Elle ferme un instant les yeux, et profite du moment. Mais bien vite les pensés négatives et ses questions reviennent : que fait-elle ici ? Pourquoi sont-ils tous les deux ? Qu'a-t-elle fait ici ? Est-ce que tout va bien aller entre eux ? Vont-ils pouvoir s'aimer sans se faire souffrir ? Est-ce que l'amour est vraiment plus fort que tout ? Angoissée, stressée, elle perd sa respiration, et cherche son air, inspirant profondément pour tenter de se calmer. « Ça ne va pas mon amour ? »  Elle ouvre les yeux et se retrouve nez à nez avec Eliakim. Dans son regard elle trouve la force de se calmer, et de sourire à nouveau. Elle caresse sa joue tendrement. « Je cogite beaucoup trop, c'est un problème que j'ai parfois. Tout ira bien ne t'en fais pas… » Dit-elle d'une voix tendre. Elle s'approche de lui pour l'embrasser à nouveau alors que deux coups secs résonnent dans la suite.
Eliakim est le plus rapide des deux – il faut dire aussi qu'Alice a prit cher et que ses jambes refusent de bouger. Son amant tire le drap sur elle et part nu comme un ver vers la porte. « COUVRE TOI PERVERS ! » Hurle-t-elle pour qu'il l'entende, d'une voix amusée. Il prend alors une serviette qui se trouve sur son passage pour cacher ses fesses et surtout son sexe immense. Il revient quelques minutes plus tard avec un plateau rempli de nourriture, et allume les deux lampes autour des lits. Alice trouve alors la force de se retourner et de s'asseoir sur le lit. Elle laisse le drap quitter sa poitrine pour dévoiler ses deux seins, et regarde ce qu'il se trouve sur le plateau. Que de bonnes choses à manger… Elle ne sait pas de quoi elle a envie. « Tu as faim ? Que veux-tu ? » Il vient embrasser le bout de son nez et elle prend un gâteau avec de la crème sur le dessus. « Je meurs de faim, mais sincèrement… je ne sais pas exactement ce que je veux… » Elle croque le gâteau et le repose pour prendre un morceau de pizza qui passe par là et l'avale. Elle se rend compte alors qu'effectivement elle meurt de faim. Elle reprend son gâteau et en prend un second morceau. Puis un troisième avant de se retrouver sans gâteau mais les doigts et la bouche plein de crème. Elle cherche une serviette mais n'en trouvant pas et devant l'amusement évident de son amant elle apose délicatement la crème qu'elle a sur les doigts sur le torse de son amant. « Arrête de te moquer ! »  Mais le fourbe se voit rétorquer bien rapidement, et très vite la jeune femme s'empare d'un bol de chantilly qui passe sous sa main pour la mettre sur le visage de son amant. Elle tente de se protéger de ses attaques à répétition, se jetant dans les draps, cherchant de la main de quoi répondre : crème, sauce tomate, yaourt… Tout y passe. Une bataille de nourriture ignoble, sous les éclats de rire des deux amoureux.