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| (inachevé) De tous les vices, la bonté est celui qu'on pardonne le moins. ft Jules | |
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| Sujet: (inachevé) De tous les vices, la bonté est celui qu'on pardonne le moins. ft Jules Mer 28 Oct - 0:36 | |
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FT JULES SAINT-CLAIR & CHARLOTTE LEVINSON ; 02:15am ◈ De tous les vices, la bonté est celui qu'on pardonne le moins. Tu voulais juste passer une bonne soirée. Ou, du moins, tenter de sauver ce qui pouvait l'être. A vingt-trois heures, Mervi t'avait embarqué de force dans l'un de ses bars trop guindés. Pourtant, t'avais refusé de sortir de ta chambre, mais il t'avait soulevé à la manière d'un sac à patate. Puis, tu étais restée scotchée à la banquette de la voiture, mais, là encore, il avait renouvelé l'expérience. Et, il t'avait bien fait comprendre qu'il se fichait bien te ton avis, qu'il en avait décidé ainsi. Donc tu t'étais résignée, pendant de longues et interminables minutes. Enfin, t'avais saisis l'opportunité de te faire la belle, alors que Monsieur Jokinen saluait fièrement le gérant du nouveau coin en vogue de la ville. T'avais sauté dans un taxi au premier pied posé hors du bar, avant d'appeler Eden en furie. L'étudiante t'avait proposé de la rejoindre à La Camera, parce que le groupe qui passait était sympa, qu'elle avait de la bonne weed et que le barman payait ses tournées. Douce échappatoire. Bonne idée. Non, mauvaise idée. Ça fait bien deux heures que t'es plantée au bar, mais pas avec celle que tu pensais. Tu ne t'es jamais sentie comme ça. T'es légère et contente, parfois, tu ne te reconnais pas même rire, tant tes éclats de voix sont niais. Tu ne sais plus son prénom. Tu lui as demandé plusieurs fois pourtant. Julian? " James. " Te reprend-il pour la énième fois. Peu importe, tu ne t'en souviendrais pas. Tu te contentes de hausser les épaules. T'es toute étrange finalement, et, tu perds un peu tes repères. Tu veux t'appuyer, mais ton coude manque le bar, et, t'es pas loin de tomber de ton tabouret. Alors, une nouvelle fois, il en profite pour te proposer de te raccompagner. C'est au moins la cinquième fois qu'il demande, et, d'ordinaire, une seule aurait suffit à te révolter. Pas ce soir. Tu t'étais contenté de rire sans accepter. Tu voulais danser, rire ou prendre un autre verre. Jusqu'à maintenant. Si, quelques minutes avant, c'était la folie, tu sens le vent tourner. Chacun de tes muscles semble s'alourdir, et tu peines à penser clairement. Les phrases qui sortent ne ta bouche se déstructurent à mesure qu'elles franchissent tes lèvres. " C'est ... " Tu ris toute seule, tu fais tourner tes mains. " Oh, un peu, elle tourne! " T'es étourdie, un peu comme ces fois où tu te lèves trop vite. Puis, quand l'effet s'estompe, t'as chaud. Mais, c'est pas étouffant, c'est confortable. Rentrer, ça te semble pas si mal, et, finalement, il peut bien te raccompagner. C'est gentil de sa part. Idiote. Tu sens bien que c'est pas naturel, mais aucun signal d'alarme ne se déclenche. Tu flottes à côté de ton corps, et, l'envie de t'allonger se fait souveraine. Même ça, ça te donne envie de te marrer. " T'as trop bu Charlotte, je vais te ramener. " Cette fois-ci, il ne cherche pas ton accord. Il empoigne ton bras et tu suis le mouvement sans broncher. T'attrapes tout juste ton sac, mais, tu laisses ta veste avant de quitter le comptoir. Au milieu de la foule, tu valdingues. T'es pas stable pour un sou. Alors c'est John, Dave, ou tu sais plus qui, c'est lui qui te maintient droite. Il en profite, tu sens ses mains affamées explorer tes courbes alors tu penches à droite, puis à gauche. Les secondes te semblent interminables, tu t'enfonces, et, t'as l'impression que jamais tu ne sortiras. Alors Tu le laisses couler. T'as envie de fermer les yeux. Tu entends ton ami de fortune s'excuser, il peine à te hisser entre les corps mouvants sur la musique. " Désolé, elle saoule " Lâche-t-il en tentant de se faire entendre. T'as pas bu tant que ça, tu soupires, t'ouvres les yeux un instant, puis, tu aperçois Jules. T'es pas bien sure, mais il te semble que oui. T'es contente de le voir, comme jamais tu n'aurais imaginé. T'as le cœur qui fait un bond, c'est surréaliste. Alors t'as qu'une envie, c'est aller le trouver. T'as pas la moindre idée de ce que tu veux dire, ni pourquoi. Mais, tu te détaches tant bien que mal du petit blond. Il tente de te retenir, il s'accroche à ton bras et tu manques de tomber à la renverse. A vrai dire, tu tombes, mais ça te laisse l'occasion de te faufiler. Tu pousses tout le monde, et la proximité ne te dérange pas. Au contraire, elle te permet de tenir debout. Après plusieurs secondes de luttes, tu retrouves le français. T'es essoufflée et chancelante, mais terriblement ravie. Madame dure-à-cuire tangue dangereusement. " Jules ! " Tu cries, ça sort droit du cœur. Tu agrippes à lui alors qu'il est de dos. " Tu ... J'ai ... Je veux. " Tu grimaces, t'as envie de te secouer le crane pour faire réagir ton cerveau, mais tu n'arrives qu'à rire. " Plutôt toi, en fait. " Tu fais des signes vers la sortie. Tu veux plus rentrer avec l'autre.
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| Sujet: Re: (inachevé) De tous les vices, la bonté est celui qu'on pardonne le moins. ft Jules Mer 28 Oct - 13:59 | |
| C'est une jeune femme qui t'a traîné dans ce bar. Toi tu y es allé parce qu'elle avait un bon cul, des jolis yeux aussi peut-être tu ne sais plus. T'es trop saoul pour te rendre réellement compte des choses. Tout ce que tu sais, c'est qu'il y a du monde, que la femme se colle à toi en se trémoussant. Et bien que tu ne sois pas ce genre d'homme - de ceux qui aiment danser. Tu te laisses faire, profitant de chaque parcelle de peau accessible. Son nom ? Tu l'as oublié depuis presque deux heures. Dans la foule tu ne reconnais personne, et c'est tant mieux. Enfin une soirée tranquille. Une soirée où tu es libre de tes agissements. C'est ce que tu croyais. Sincèrement. Jusqu'à ce que Jules ! tu n'as pas le temps de retourner que des mains s'agrippent à ton torse. Tu grimaces, qu'est ce qui se passe ? Encore une de tes conquêtes. Une idiote qui n'a pas pu s’empêche de débarquer pour te gâcher le moment. Tu te retournes enfin. Charlotte ? Quelle petite conne, c'est ce qui traverse son esprit. Mais la jeune femme tangue trop et les mots qui sortent de sa bouche, tu n'y comprends rien. Ses doigts sont accroché à ta chemise qu'elle est en train de froisser. charlotte ? lances-tu alors que tes mains l'attrapent par la taille pour la redresser. C'est un poids mort. La petite a trop bu et maintenant elle ne tient plus debout. Stupide. T'as envie de la jeter sur une banquette, pour la laisser dormir là. Elle finira bien par se réveiller non ? Tu hésites. Mais quand ta décision de la laisser pour saoule se fait claire, un homme s'approche de vous. Dans sa main il tient la veste de la blonde, celle de son père - te semble-t-il. Alors que tu as Charlotte plaqué contre ton torse qui rigole pour tout et pour rien -tordant un peu plus le col de ta chemise dans ses mouvements incertains - l'homme t'adresse la parole. merci mec, je la cherchais partout. tu l'observes de haut en bas, son t-shirt et ses chaussures te donnent la gerbe. c'est ma copine, t'en fais pas, je la ramenais justement. Dans ta tête ça part en couille complet, t'as le regard qui s'assombri, et un rictus malfaisant. Si mademoiselle avait un mec, comme il le prétend, il serait de ta famille. Ça ne serait certainement pas ... ça. t'es tombé sur la mauvaise fille ce soir, dégage. lances-tu en bousculant le gamin d'un coup d'épaule. Ta main agrippée à la hanche de la jeune femme tu commences à avancer. Tu vas la faire sortir d'ici, et en vitesse. Le mec te retient par le bras, ton regard noir se plante dans le siens. écoute moi bien, je sais pas ce qui tu es, ni ce que tu lui as fait. mais si tu la touches encore, je te brise la nuque. c'est ok ? craches-tu. De ta main libre tu récupère la veste. allez, on se casse. ajoutes-tu doucement à l'oreille de la protégée de ton cousin. Tu mets vingt bonnes minutes à t'extirper de cet endroit de malheur. T'as la tête en vrac, mais l'état de Charlotte t'inquiète plus que la normale. A l'extérieur tu la secoue un petit peu, mais tu n'obtiens rien si ce ne sont des rires aléatoires et des paroles incompréhensible. Tu l'installes tant bien que mal sur le siège en cuir de ton aston martin. Derrière le volant, tu finis par téléphoner à Mervi. Messagerie vocale. Une fois, deux fois. Trois. Un cri de rage t'échappe, et c'est un message remplis d'insultes que tu lui adresses. putain. obligé de jouer les baby-sitter. lances-tu avant de démarrer en trombe. T’atteins ton appartement rapidement. Mais Chalotte n'y met pas du sien quand tu la sors de l'habitacle, l'ascenseur semble l'amusée plus que d'ordinaire. Et quand tu ouvres la porte de ton loft tu te rends compte que c'est la première fois qu'elle y met les pieds. Tu la poses vulgairement sur le canapé. bouge pas, je vais te chercher un verre. un verre d'eau, ou une bassine à l'heure qu'il est. |
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| Sujet: Re: (inachevé) De tous les vices, la bonté est celui qu'on pardonne le moins. ft Jules Mer 28 Oct - 19:26 | |
| Tu te laisses attraper, tu bronches pas. Jamais tu n'as accepté que le français pose ses mains sur toi, et, pourtant, tu y trouves un certain réconfort. Tu luttes pour saisir ce qu'il se passe. T'es à côté de tes pompes, tu te sens vaseuse, comme à la sortie d'une anesthésie. Ton corps ne répond pas, t'as beau essayer d'appuyer sur tous les boutons, la machine rend l'âme. Ton cœur se lance dans une danse irrégulière, ta poitrine se soulève un peu trop brusquement, tu peines à trouver ton souffle. Tes yeux cherchent ceux du grand brun, mais tu peines à en capturer l'attention. Tu n'ressens rien de la hargne qui t'anime habituellement lorsque tu te confrontes au cousin diabolique. Lui, en revanche, semble exaspéré, et, tu veux surtout pas qu'il t'abandonne au milieu de la foule. Pourtant, t'es pas fichue de formuler ta demande. Tu ris nerveusement, parce que c'est la seule chose que tu sembles encline à faire. Instinctivement, tes doigts s'accrochent plus férocement au tissu de sa chemise. Et, derrière le son dérangeant de tes éclats de voix, une angoisse palpable fait écho. Il est de nouveau là, il t'a retrouvée. Jace? Dave? Tu ne sais toujours pas. Les mots des deux hommes t'échappent. Ta tête balance, elle est beaucoup trop lourde. T'as juste envie de la poser. Même lorsque ça secoue, que Jules hausses le ton, tu restes pantoise. Tu captes que dalle. Merde. T'es trop stone pour paniquer, et, dans le fond, c'est peut-être pas plus mal. " allez, on se casse. " Il siffle les mots si près de ton oreille qu'ils te percutent. Tu sursautes, puis, ça te prend quelques secondes, mais tu comprends. T'attends que ça, alors tu suis le mouvement. Du moins, tu subis le mouvement. Tes jambes se dérobent sans cesse sous ton poids, et, tu aurais terminé par terre à chaque fois, si ça n'avait pas été pour le français. La boite de nuit te semble immense, t'as l'impression qu'il te faudrait toute une vie pour en sortir. Enfin, c'est le calme, et, ça te rend plus heureuse que jamais. A tel point que tu divagues. Il essaie de te faire réagir, il t'agite, mais c'est inutile. Tu trouves ça drôle, jusqu'à ce que ça te file le tournis. Dans la voiture, t'essaies de comprendre ce que Jules raconte, mais c'est trop compliqué. Tu le laisses causer à son téléphone tout seul. Il a l'air de s'énerver avec, et, ça te fait bien marrer. " putain. obligé de jouer les baby-sitter. " Tu grimaces avant d'éclater d'un nouveau rire. " Quoi? Toi, tu ... et des enfants ?! " Tu comprends pas qui pourrait confier ses gosses à l'héritier. C'est délirant. Et, tu songes à l'idée, alors que les lumières qui défilent t’absorbent doucement. T'as jamais été si à l'aise dans un tel bolide. Tu t'enfonces, tu ris parfois, t'as envie de fermer les yeux. Au moment de sortir, c'est la croix et la bannière. La voiture est beaucoup trop basse pour tes jambes cotonneuses. Tu t'y reprends à deux fois, et, tu soupçonnes Jules d'avoir perdu patience, parce que, t'as l'impression de t'envoler en sortant du véhicule. Tu ris aux larmes, tu te redresses difficilement. Mais, le plus compliqué, c'est encore l'ascension jusqu'à son loft. Son loft de grand malade. " Oh. " T'es soufflée, le genre de réaction que tu aurais minutieusement réprimé en temps normal. Tu sais pas où regarder, t'as déjà envie de toucher à tout, et, tu trébuches à force de laisser tes yeux traîner. Jules amorti le choc et dirige ta chute sur le canapé. " Bouge pas, je vais te chercher un verre. " Tu hoches la tête en prenant place correctement. Tu ne sais même pas à quoi tu dis oui. Il s'éclipse, et, tu gigotes pour enlever tes chaussures. T'as l'esprit qui s'émerveille, le corps qui s'engourdit. T'es comme une gosse trop fatiguée, mais qui refuse de dormir. Pour une raison mystérieuse, tu attrapes la télécommande sans rien en faire. Tu la gardes simplement dans ta main. Suite à quoi, tu te hisses lentement sur tes jambes, et, tu profites de son absence pour aller inspecter les lieux. La traversée est laborieuse, tu te rattrapes aux murs, aux meubles. Ton intérêt se pose sur un livre. Tu n'arrives pas à déchiffrer le manuscrit, mais tu décides de le garder. Tu te diriges ensuite vers une sorte de table. T'es attirée par le vase qui trône au milieu, et, surtout, les roses blanches qu'il contient. Tu en prends également une. Puis, tu réalises qu'il y a un étage. Tu brûles d'aller y faire un tour. Alors tu entâmes de monter les escaliers, mais, seule, c'est comme attaquer l'Everest. Tu finis par t'échouer sur la quatrième marche. Tu t'assieds lourdement, bien que tu ne tombes pas de haut. T'avais pas conscience de pouvoir faire tant de bruit avec ton petit corps. Ni que quatre pauvres marches représentaient tant d'exercice. Tu déposes tes trésors de chaque coté de l'escalier, en soupirant. Ça t'a retourné l'estomac, tout ça. Et, il est où, Jules? |
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| Sujet: Re: (inachevé) De tous les vices, la bonté est celui qu'on pardonne le moins. ft Jules Jeu 29 Oct - 12:53 | |
| C'est à contre cœur que tu as ramené Charlotte chez toi. C'est pour ton cousin que tu as fait ça, et seulement pour lui. Tu n'aurai pas pu affronter son regard si il était arrivé quelque chose à la blonde. Tu te serai sentie fautif. Il n'y a que face à lui que tu peux te mettre dans un tel état. Tu t'évapores très vite dans la cuisine, persuadé que la femme sera trop faible pour faire le moindre mouvement. A la volée tu ouvres ton frigidaire, à la recherche d'une bouteille d'eau fraîche. Peut-être lui faudrait-il quelque chose à manger. Alors tu fouilles tes placards, mettant la main sur un paquet de biscuits - vieille de quelques mois. Quand tu réapparais dans l'immense salon, Charlotte n'est plus allongée sur le canapé. Tu fronces les sourcils. Tu entends quelques bruits, alors tu prends la direction. Personne. Putain, mais elle courre ou quoi ? charlooootte ? scandes-tu, toujours à sa recherche. Ça t'apprendra d'avoir un appartement si grand. Jouer à cache cache ce n'est pas dans tes habitudes. Tes chaussures claquent sur le parquet, tu soupires, marmonnant quelques mots dans ta barbe. T'aurai du la laisser dans un coin, personne ne l'aurait retrouvé allonger sous une table du bar. Personne. C'est quand tu arrives sur l'escalier qui donne sur ta chambre que tu la trouve, assise comme une enfant sur la quatrième marche. A côté d'elle trône ta télécommande, un livre et une putain de rose blanche. Visiblement, tel un petit hamster Charlotte a fait ses réserves. Quelques petits trésors qu'elle voulait emporter en guise de souvenir. Tu ne peux t’empêcher de rire en l'observant. ah, te voilà ! le regard qu'elle te jette est rempli d'émerveillement -c'est bien la première fois, et la dernière. Droguée, c'est certain. Tu t'approches d'elle doucement, comme si tu avais peur qu'elle ne s'enfuit en courant pour une nouvelle partie de cache-cache. Tu lui ouvres la bouteille d'eau avant de lui ordonner d'en boire au moins une gorgée. c'était trop haut pour toi ? Tu l'attrapes par le bras, la forçant à se relever. on va les monter, une par une. et après tu iras dormir. le ton de ta voix est relativement doux, ça ne te ressemble pas et ça te donne la gerbe. Tu n'as jamais aimé les enfants, et encore moins les femmes qui se transforme en gamine après quelques verres dans le nez. Tu manques de tomber avec elle lorsqu'elle rate une des marches, alors tu te décides à l'attraper comme un sac à patate, pour terminer l'ascension. Arrivés à destination tu la poses sur ton lit king size. Tu t'assoies à côté d'elle, histoire de l'observer, un sourire moqueur sur le visage. Bon. Et maintenant, qu'est ce que tu fais. La laisser là, toute seule. Faire le fils à maman, remplis de bonne manières ? Ou te coucher dans ton lit. Et attendre que mademoiselle veuille bien prendre place et laisser le sommeil s'emparer d'elle. comment tu te sens Charlotte ? (...) ça te va si je te laisse là, que tu te reposes un peu ? tu ne sais même pas l'heure qu'il peut être, et Mervi ne t'a toujours pas rappelé. Demain il va entendre parler de toi. |
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| Sujet: Re: (inachevé) De tous les vices, la bonté est celui qu'on pardonne le moins. ft Jules Ven 30 Oct - 2:02 | |
| T'aurais du rester assise sur le sofa. L'ascension de ces quatre pauvres marches, c'est la goutte de trop. T'es appuyée contre la rambarde, vulgairement assise. De ton perchoir, t'observes l'appartement, luttant contre les remous de ton estomac. Puis, t'as l'impression qu'il apparaît d'un coup. Pouf. Tu bois sans trop comprendre, tu fais juste ce qu'il dit. Du moins, quand tu arrives à comprendre. Parce qu'à certains moments, il te cause mais tu n'imprègnes rien. Tu le regardes avec des yeux ronds, et, si t'en avais eu la force, sans doute aurais-tu continué de rire. T'as plus qu'une envie, c'est t'allonger et laisser ton corps s'endormir. Tu le rends malade à forcer, t'en peux plus de lutter. Le son de sa voix, encore, mais dans ta tête, les connexions font défaut. Pouf. Nouvelle apparition. Tu te sens tomber, puis, t'as plus envie de bouger. T'as pas souvenir d'avoir déjà trouvé un lit si moelleux. De loin, tu l'entends parler de se reposer. Alors, t'as plus aucune raison de mener cette bataille. Tu rends les armes, bonne nuit.
******************** Tes yeux restent clos, mais te reprends doucement conscience. C'est terriblement laborieux. T'as l'impression de te glisser dans un corps trop petit pour toi. Chaque muscle est engourdit, tu peines à faire réagir la machine qui te compose. Tant pis. Tu suffit de te rendormir. Quoi que, t'es où? Pourquoi tu jurerais être passée sous un semi-remorque? Tu cherches, tu te concentres, mais y a rien qui vient. Tu bouges une jambe, la deuxième, tu ouvres les yeux. Merde. C'est pas chez toi, pas chez Elie, ni chez Mervi. Tu passes en revue tous les appartements que tu connaisses, mais aucun ne correspond. Merde, merde, merde. T'es en train de te prendre une putain de claque. Plus jamais tu ne bois, c'est certain. Tu sautes péniblement hors du lit, tu vérifies la chambre, y a rien à toi. Pas même tes chaussures. Alors, tu sors sans faire de bruit, et, tu te demandes ce que tu fous là. C'est typiquement le genre d'endroit qui te file la gerbe. Et, tu t'étonnes d'avoir atterri ici, même sous couvert d'alcool. Tu descends de grands escaliers, sur la pointe des pieds, à l'affût du moindre signe de vie. Rien à signaler. Tu continues jusqu'à un salon, et, aussi sec, tu remarques ta paire de bottes. Tu fonces dessus, accroupie au pied du canapé. Puis, quand tu relèves le tête, ton cœur manque un battement. Puis un deuxième, et, il a un mal de chien à repartir. Dans la cuisine, Jules. Quand tu percutes, tu perds l'équilibre, tu tombes en arrière, faisant grincer la table basse. Ça te fait mal au cul, dans tous les sens. Piquée à vif, tu te redresses avec précipitation. Vu le vacarme, il t'a forcément remarquée maintenant, et t'as aucune idée de ce que tu es supposée faire. Tu n'entends que ton sang, qui martèle tes veines. C'est pas possible. Tu paniques, alors, fatalement, tu t'agaces. " C'est quoi ce bordel! " Claques-tu en le fusillant du regard. Ta main remonte nerveusement dans tes cheveux, ton regard furète maintenant toute la pièce. T'essaies de te souvenir, tu y mets tout ton cœur, et, ça te file mal au crane. Pourtant, c'est le trou noir. Lui, il est fier comme un poux, atrocement serein. Quand tu retrouves les billes bleues de Jules, tu voudrais disparaître, ou, le faire disparaître. Tu n'es pas encore tout à fait sûre. T'es plus crispée que jamais, tu pourrais coller des baffes à tout le monde. Y compris toi. " C'est chez toi? Qu'est ce que je fais là? " T'as la mine complètement fermée, tu râles plus que tu ne questionnes. Tu n'attends que sa réponse, et pourtant, tu n'es pas certaine de la vouloir, en supposant qu'il te donne la bonne. Tu souffles, fort, un grand coup, mais ça t'aide pas extérioriser. Tu te sens toujours à l'étroit, t'as le cœur qui va finir par imploser. T'es trop conne, putain. |
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| Sujet: Re: (inachevé) De tous les vices, la bonté est celui qu'on pardonne le moins. ft Jules Sam 31 Oct - 0:38 | |
| Le soleil pointe le bout de son nez, t'as du mal à ouvrir les yeux. Et bizarrement, aujourd'hui ton dos te fait horriblement souffrir. Tu te tournes, enfonçant un peu plus ta tête dans l'oreiller. T'as la tête en vrac, t'arrives pas à faire surface. Mais quand c'est le cas, quand tes paupières s'ouvrent enfin, tu comprends que quelque chose cloche. T'es allongé par terre, sur un matelas de fortune, à savoir : une couette, et un oreiller. Tu te frottes le visage, comme pour reprendre un semblant de vitalité avant de te redresser maladroitement. Dans ton king size, y'a une blonde, tu hausses un sourcil. Si une fille se trouve dans ton lit, pourquoi t'as terminé la nuit sur le sol ? Il te faut quelques bonnes minutes avant de te remémorer les événements d'hier, tout te revient en mémoire quand blondie se retourne et que son visage t’apparaît. Charlotte. Putain, mais qu'est ce que t'as foutu hier soir ? T'as joué les baby-sitter voilà ce qu'il s'est passé. Parce que tu t'es engagé auprès de ton cousin, parce que s'il n'est pas là, tu te dois de veiller sur elle. Tu ne pensais pas que ça arriverait un jour, pourtant la voilà bel et bien là, allongée comme un enfant. Sa respiration est irrégulière, sans vraiment comprendre pourquoi, tu remets en place le drap sur le corps frêle de la jeune femme. Ce simple geste t’agace, alors en moins d'une seconde tu quittes le perchoir. Descendant les escaliers à la hâte, tu rejoins la salle de bain. Une bonne douche chaude, ça te remettra les idées en place. En boxer dans la cuisine à présent, tu regardes ton iphone, aucun message de Mervi. Alors tu le jettes plus loin sur le comptoir. Tu allumes la télévision se trouvant à côté du réfrigérateur avant de t'affairer au petit-déjeuner, parce que oui, monsieur Saint-Clair sait faire la cuisine quand l'envie lui prend. Tu as à peine le temps de sortir les œufs de leur boîte que blondie fait son apparition au milieu du salon dans un vacarme presque assourdissant. La table basse grince, et tu ricanes levant les yeux sur elle. c'est quoi ce bordel! t'as le sourcil arqué, son agacement t'amuses. Mais tu ne t'en préoccupes pas, préférant sortir une poêle du placard. c'est chez toi? qu'est ce que je fais là? tu l'observes, toujours sans rien dire. Comme un loup tu sens son anxiété, la peur la gagne, et t'as un sourire carnassier qui s'affiche sur ta gueule d'ange. L'envie soudaine de lui en faire voir de toutes les couleurs. Une vengeance, pour ce qu'elle t'a fait supporter hier soir. Bien qu'elle ne semble pas s'en rappeler. qu'est ce qui se passe bébé, ça va pas ? lances-tu le plus serieux du monde alors que tu mets l'ustensile sur le feu. Dans ta tête c'est un feu d'artifice, toutes les possibilités te sont offertes. En faire trop, toujours trop, ton mensonge passera plus facilement de la sorte. Tu attends qu'elle s'approche, jetant quelques coup d’œil aux informations, rien d’intéressant. La poele chaude, tu casses les œufs qui ne tardent pas à frémir. Tu ouvres le frigo, sortant du jus de clémentine, ainsi que deux verres que tu poses sur le comptoir une fois remplis. Une cuillère en bois dans la main, tu ressembles à une parfaite petite ménagère. Il n'y a que ta tenue qui fait tâche. tu ne te rappelles vraiment pas de notre nuit ? lances-tu, mimant la surprise à la perfection. c'était ... wahou. tes yeux azurs sont plantés dans les siens. Tu retiens le fou rire qui s'empare petit à petit de toi. C'est des oeufs brouillés, et du bacon que tu sers dans deux assiettes blanches. Les posant également sur le comptoir. T'as presque peur qu'elle balance l'assiette par terre. Un côté de toi aimerait lui dire de manger, qu'elle en a besoin. Mais l'autre se sent obligé d'enfoncer le clou, encore quelques minutes. Regarder sa mine se défaire, encore et encore. |
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| Sujet: Re: (inachevé) De tous les vices, la bonté est celui qu'on pardonne le moins. ft Jules Sam 31 Oct - 15:55 | |
| Ça cogne, à l'intérieur de ton crane, de ta poitrine. Les battements de ton cœur résonnent et font vibrer l'ensemble de ton corps. Jules tarde à répondre, et, t'es pendue à ses lèvres. T'as un mauvais pressentiment, quelque chose que tu ne t'expliques pas. Jamais tu n'as bu à en perdre la mémoire. Tu n'aimes pas assez l'alcool pour ça, et, surtout, tu tiens trop au contrôle de ta propre personne. Alors, ça n'a aucun sens. Tu as beau te torturer, forcer, c'est le vide le plus total. Pas le moindre souvenir. La dernière chose qui te revienne est un vague coup de fil passé à Eden. Faut que tu l'appelles. Tu t'égares un instant en tentant de donner du sens à la situation. " Qu'est ce qui se passe bébé, ça va pas ? " Ton visage se décompose littéralement. Bébé? Tu croises tes bras sous ton buste, pour te donner un peu de contenance et de soutient. C'est une mauvaise blague? T'as l'impression de trembler de l'intérieur. Tu déglutis difficilement. La colère quitte rapidement tes yeux pour laisser place à une sérieuse confusion. Tu t'approches, instinctivement. A la manière d'un animal sauvage, tu as peur que ce soit un piège, mais t'as besoin de le sonder. Tu fais les quelques pas qui te séparent du comptoir. " Tu ne te rappelles vraiment pas de notre nuit ? " Tes sourcils se froncent face à la surprise qu'il témoigne. C'est pas possible. T'as pas fais ça. " C'était ... wahou " Ses billes bleues s'attachent au tiennes avec ferveur, et, tu ne sais plus où te mettre. Véritablement, tu voudrais disparaître. La honte brûle chaque centimètre de ta peau, ton palpitant est plus en déroute que jamais. Si, quelques secondes avant, l'agacement rosissait tes joues, maintenant, tu es plus pale comme un linge. Tu trouves refuge contre un tabouret de bar, parce que tu ne fais pas confiance à tes jambes. Tu voudrais dire quelque chose, ta bouche s'entre-ouvre, mais, aucun son n'en sort. Ta main vient se plaquer contre tes lèvres, avant de remonter au niveau de ta tempe. Merde, merde, merde. Tu ne sais pas quoi faire, et, tu as l'impression d'être dans une nouvelle dimension. C'est au moins ce qu'il faudrait pour assister à un tel bordel. Jules qui cuisine, et, Dieu sait que tu n'aurais jamais utilisé ces mêmes mots dans une seule phrase. Et, toi, tout juste tirée de ses draps. Non. Tu te redresses brusquement, tu secoues la tête. " C'est pas vrai... " Siffles-tu à toute hâte, plus pour toi que pour lui. T'as envie de mourir. Ou plutôt, de vomir, puis, de mourir. Tu voudrais tout, sauf être ici. Tes yeux courent partout. Tu cherches un point d'attache, quelque chose qui te parle, qui te rappelle. Mais, tes réponses, il n'y a que du français que tu peux les avoir. Ça te rend dingue, ça te donne envie d'exploser une nouvelle fois. Il est en position de force, et, toi, t'as déconné. Bien comme il faut. Ta voix retrouve l'agressivité qui te caractérise. " Arrête ! Tu te fous pas de ma (...) " Tu étouffes le reste de tes mots. Tu soupires longuement, tu recules à nouveau. Ta propre colère se fait souffler par une détresse toute particulière. Et, tu comprends que tu veux pas te battre, pas ce matin. Tu veux juste comprendre. Tu grimaces, tourmentée de l'intérieur. " Non, vraiment, Jules. C'est quoi ce bordel ... Te fous pas de moi. " Tu ne vas pas jusqu'à le gratifier d'un s'il te plait, mais, cette fois-ci, tes propos ont l'allure d'une véritable question. Au delà de ton animosité vis à vis de l'héritier, y a quelque chose qui ne tourne pas rond. Tu le sens au fond de tes tripes et c'est ce qui te déstabilise le plus. Tu nages dans l'incompréhension la plus totale, t'as aucune idée du pied sur le quel tu es supposée danser. Tu commences à avoir la bougeotte, et, puisque ton corps est encore maladroit et engourdi, c'est tout à fait dérangeant. Tu pues l'anxiété. |
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| Sujet: Re: (inachevé) De tous les vices, la bonté est celui qu'on pardonne le moins. ft Jules Lun 2 Nov - 0:14 | |
| Ce n'est pas dans tes habitudes, faire le petit déjeuner pour une femme. Il y en a seulement deux, qui ont eu le droit : ta soeur, et Elie, évidemment. Tu n'es pas habitué à ce qu'on te voit comme un être humain lambda. Tu es même persuadé que si Charlotte ne le voyait pas d'elle même, elle n'y aurait jamais cru. Dans un sens ça te fait sourire. Presque autant que sa mine déconfite. Elle s'approche, alors que tout son corps semble vouloir le contraire. c'est pas vrai... Tu joues toujours les mecs surpris, alors que t'as pas encore lâché la spatule en bois. Tes yeux azurs toujours plantés dans les siens. Tu peux sentir qu'elle doute, elle comprend que quelque chose ne tourne pas rond. Mais elle ne peut pas mettre le doigt dessus, pour ton plus grand plaisir. Arrête ! Tu te fous pas de ma (...) elle s'interromp, ses paroles ne sont plus aussi assurées qu'a l'acoutumé. Non, vraiment, Jules. C'est quoi ce bordel ... Te fous pas de moi. tu retiens un rire, alors que tu prends places sur un tabouret de l'autre côté du comptoir. Tes mains se joignent et tu secoues la tête de gauche à droite. je me fous pas de ta gueule Charlotte. tu ressembles à un gosse. Pour une fois que tu as les as dans ton jeu, tu comptes bien en profiter. Mais son état t'inquiète tout de même, son teint est livide. T'as peur qu'elle ne tombe dans les pommes dans quelques secondes. Alors tu lèves ton cul, faisant le tour du comptoir, ta main se pose dans son dos et tu tires l'un des tabouret. allez, assied toi. lances-tu doucement, un brin autoritaire. Tu l'observes, les sourcils froncés. Avant de partir à la recherche de ton paquet de cigarettes, tu t'en allumes une avant de reprendre ta place. Tu avales une gorgée de jus, tirant sur ta clope sans la lâcher du regard. De ta main tu pousses l'assiette sous le nez de la blonde. mange. un peu. tu pourrais lui dire [i]tu en as besoin. après ça ire mieux.[/color] mais t'es qu'un con, la moindre forme de gentillesse te déchire la gueule. Ton regard se fait sévère. Tu jettes un coup d'oeil à ton téléphone, toujours aucune nouvelle de Mervi. Tes mâchoires se serrent instinctivement. Quel enfoiré. Il te le paeira, cher. Très cher. Tu soupires. Ton attention se porte de nouveau sur Charlotte, au coin de tes lèvres se dessinent un sourire bienveillant. si tu veux des réponses, fais moi le plaisir de manger. tu peux me regarder comme ça longtemps, moi j'suis pas pressé, je me souviens de tout. finis-tu par dire, t'enfonçant un peu plus dans le tabouret. Après avoir écrasé ta clope dans le cendrier en cristal, tu attrapes ta fourchette commençant à manger. Jouant un peu plus avec les nerfs de la blonde. |
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| Sujet: Re: (inachevé) De tous les vices, la bonté est celui qu'on pardonne le moins. ft Jules Mar 3 Nov - 22:32 | |
| Tu t'agites, sur deux jambes qui peinent déjà à te supporter. Tu bascules d'un pied à l'autre avec un équilibre fragilisé. Un instant tu regardes Jules, le suivant tes yeux s'échappent. T'as envie de te pincer pour te réveiller, de te secouer pour retrouver la mémoire. Ton estomac est noué d'angoisse, d'une façon qui t'est totalement inconnue. C'est exactement pour éviter ce genre de situation que tu ne bois pas à outrance. C'est quoi ce bordel. Tu observes le français s'avancer et prendre place sur un tabouret. Il est à l'aise, simplement vêtu de son caleçon, mais toi, tu te crispes. " Je me fous pas de ta gueule Charlotte. " Il ne t'a jamais parlé si calmement, alors une partie de toi est tentée d'y croire. T'as le cœur qui s'emballe, tu grimaces. T'as chaud, puis froid, t'es essoufflée sans le moindre effort. Ses mots tournent en boucle dans les tréfonds de ton esprit, c'est pas possible. T'as envie de lui demander de s'habiller, mais tu supposes que ça aurait l'effet inverse. Tu restes muette, tu soupires, incrédule. Les questions se bousculent, ça te file mal au crane. Tu déconnectes quelques secondes, et, tu sursautes presque en sentant sa main dans ton dos. Tu te dégages instinctivement, et tu le fixes sans rien dire, comme s'il venait d'une autre planète. " Allez, assied toi. " Non. Tu secoues le visage à la négative. Si, cuisiner n'est pas le genre de Jules, t'asseoir, discuter et déjeuner, ce n'est pas le tiens. Si tu t'écoutais, tu prendrais tes jambes à ton cou. Mais, t'es pas capable de rester dans le flou. T'as besoin de savoir, ça te rend malade. Tu restes immobile pendant qu'il s'allume une cigarette. Au réveil, comme ça, l'odeur te file un haut le cœur. " Mange. un peu. " T'es plutôt d'humeur à dépérir dans un lit, dans ton lit. Encore une fois, tu agites ta tête de droite à gauche. T'en reviens pas, t'as l'impression d'avoir enfilé les pompes de quelqu'un d'autre. Tu fixes toujours Jules, mais tu te disperses. Il s'active au dessus de son smartphone, et, ça t'échappe. C'est, une fois qu'il reprend la parole que tu reviens. Tu te masses les tempes. Plus tu y penses, plus ça te semble incohérent. " Si tu veux des réponses, fais moi le plaisir de manger. tu peux me regarder comme ça longtemps, moi j'suis pas pressé, je me souviens de tout. " T'as aucune envie de manger, et, t'es à peu près certaine qu'il en va de même pour ton ventre. En revanche, tu consens à t'asseoir, pas tant pour lui faire plaisir que pour ton propre bien. Il t'exaspère, il joue avec tes nerfs. Il est trop calme, trop suffisant. Tu trouves appuie contre le bar, tu repousses l'assiette. " J'ai pas envie. " Tu soupires, le ton de ta voix est lasse. " Ecoute, soit tu accouches, soit tu continues de jouer aux cons. Mais je vais pas rester à tortiller du cul trois plombes. " Remarques-tu en gardant ton calme. Tu refuses de faire semblant, même si tu te damnerais pour savoir. De nouveau, tes doigts viennent faire pression de chaque côté de ton crane. Ton instinct te hurle de partir. " J'ai envie de partir, et, t'as sans doute pas envie que je sois là. " Le petit numéro qu'il te joue ne change rien à l'animosité que vous avez mis trois ans à façonner. T'es juste trop fatiguée pour rugir. Tu hausses les épaules, avant de continuer calmement. " Dis moi ce que je veux savoir, et je m'en vais... " Ta voix traîne, elle coule doucement. Ça te coûte, mais, tu te donnes du mal pour arrondir les angles. Tu veux être claire, sans déclarer la guerre. |
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| Sujet: Re: (inachevé) De tous les vices, la bonté est celui qu'on pardonne le moins. ft Jules Mer 4 Nov - 16:42 | |
| Tu ne la regarde même plus, trop occuper à engloutir ta bouffe, les yeux rivés sur la télévision qui braille des âneries. Tu ne sais pas vraiment pourquoi tu fais ça, tu pourrais lui expliquer, le plus simplement du monde. Mais tu es sûr que même si tu t'en donnais la peine, elle serait incapable de te croire. Elle finit par s'asseoir, pousse son assiette du bout des doigts. j'ai pas envie. écoute, soit tu accouches, soit tu continues de jouer aux cons. mais je vais pas rester à tortiller du cul trois plombes. tu tournes légèrement la tête dans sa direction, la bouche pleine de bouffe, tu hausses les épaules. Son comportement t’exaspère, elle réussirait presque à t'énerver. Mais tu gâcherais le moment, alors tu ne réponds rien, reportant ton attention sur l'écran plat. j'ai envie de partir, et, t'as sans doute pas envie que je sois là. dis moi ce que je veux savoir, et je m'en vais... son ton est relativement calme, et ça t'interpelle. tu peux rester ici autant que tu veux, j'en ai rien à secouer. rétorques-tu un brin amer. T'as pas envie de lui offrir ce qu'elle demande, juste parce qu'elle fait de la mauvaise manière. Ton assiette terminée, tu te rallumes une cigarette, vulgaire automatisme. Tu tires sur la clope, recrachant la fumée alors que tu l'observe enfin. Tu prends appuis sur le bar à l'aide ton coude, ton menton posé à l'intérieur de ta main. je me demande encore pourquoi je t'ai pas laissé agonisé là bas. tu souffles, ton sourire a disparu, laissant place à une grimace. ta sympathie me va droit au coeur. ironises-tu. Tu te lèves, tu l'abandonnes sur son siège quelques minutes avant de réapparaitre. Dans ta main tu tiens sa veste, en passant à côté d'elle tu la poses sur ses genoux. tiens, l'oubli pas quand tu claqueras la porte. tu refais le tour, reprenant ta place. Tu sens une colère incontrôlable montée en toi, et tu lui balancerai bien en plein visage. La faute est pourtant partagée entre elle, et ton cousin qui ne donne toujours pas de nouvelle. la prochaine fois, tu feras un peu plus attention à tes fesses. ça m'évitera ce genre de réveil. finis-tu par dire sans lui adresser le moindre regard -encore. Tu soupires une nouvelle fois. Jules Saint-Clair doit se comporter en connard, sinon il n'est pas pris au sérieux. Ce genre d'événement te conforte dans tes agissements. T'as presque envie de lui dire merci, mais tu restes muet. Nouvelle clope entre les lèvres, nouvelle dose de nicotine pour calmer tes nerfs. Tu es l'essence, elle est l'alumette. |
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| Sujet: Re: (inachevé) De tous les vices, la bonté est celui qu'on pardonne le moins. ft Jules | |
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