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 (terminé) Tagada, Tagada, fais le petit cheval. (alien)

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Alice Kensington-Crowlley




Alice Kensington-Crowlley
ADMIN & POSH - la reine mère


☆ date d'arrivée : 06/12/2014
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MessageSujet: (terminé) Tagada, Tagada, fais le petit cheval. (alien)    (terminé) Tagada, Tagada, fais le petit cheval. (alien)  EmptyLun 18 Jan - 23:09

Tagada, Tagada, fais le petit cheval.
Alice & Eden
Il avait neigé sur Oxford. Samedi matin, 10h. Un grand manteau blanc avait recouvert le sol et les toits de la ville ancienne. Alice était sortie dans son jardin, un grand sourire sur les lèvres, ravie d'avoir le droit à un hiver blanc. Il régnait un calme étonnant, les bruits étant étouffé par l'épaisseur de la neige. Eliakim était dans son bureau, elle venait de lui apportait une tasse de café fumante et chaude. Il travaillait sur ses prochains cours, et sur ses recherches. Il venait de recevoir une nouvelle bourse pour pouvoir mener des nouvelles recherches. Et dans la frénésie de cette nouvelle opportunité il se plongeait dans ses livres de médecine. Les cheveux décoiffés, le visage d'un malade sortie de l'asile, Alice préférait le laisser jusqu'à ce qu'il prenne le nouveau rythme. Alors, elle prenait son thé dehors, regardant sa chienne qui jouait dans la neige.
Elle avait envie de sortir, désireuse de profiter de ce temps si particulier. Alors, elle rentra pour se changer, mettant un collant, un leggins épais, des boots, avec des chaussettes épaisses, un t-shirt débardeur, un manche longue, un pull et enfin une veste pour compléter l'ensemble. Elle savait qu'il faisait froid, et ne voulait pas que cela lui gâche la balade qu'elle s'apprêtait à faire. Entrant dans le bureau de son homme, dans son déguisement, elle vint lui voler un baiser un sourire sur les lèvres. « Je vais au Club. Sois sage, fais pas de bêtises. Et si tu as besoin d'un truc tu m'appelles. Je t'aime. » Dit-elle, à la manière d'une mère qui prendrait soin de son enfant. Un peu joueuse, amusée par son comportement. Son homme lui répondit un brouhaha inaudible, un baiser sur les lèvres, et retourna dans ses livres.

Elle prit sa voiture, vivant à présent dans la périphérie de la ville. Elle alla se garer dans le parking du club d'équitation. Il y avait quelques cavaliers déjà présents, mais peu ont été assez courageux pour braver le froid, et la neige. Elle va rapidement dans les box et retrouve son cher Hidalgo qui l'accueille avec un hennissement râleur qui semble dire : Tu te souviens de moi, enfin ! Rieuse la jeune femme entre dans son box, et le caresse. « Je sais, je viens pas très souvent, excuse moi. C'est qu'il s'est passé tellement de choses ces derniers temps... » Avoua-t-elle avant de prendre le cheval pour aller le préparer. Elle prend son temps, mettant de quoi tenir chaud à l'animal pour pouvoir se promener avec lui. Elle ne le fera pas travailler, mais une promenade dans la neige l'amusement. Hidalgo n'avait pas l'habitude de la neige, mais les rares fois où Alice l'avait monté dans la poudreuse il avait eut des réactions assez hilarantes.  
Dés qu'il est un peu plus couvert, elle en profite pour le mener dehors, et l'attacher au côté des boxes pour terminer de lui mettre la selle et le reste. C'est là qu'elle LA vit arriver.  

Elle l'accueillit avec un grand sourire, heureuse de pouvoir la voir un petit peu. Aux dernières nouvelles elle était partie aux Etats-Unis avec le beau-frère d'Alice : Mischa Dempsey. Un garçon un peu bohème, qu'Alice portait plus ou moins en estime. Plus moins que plus, sans doute parce qu'il n'avait pas beaucoup d'intérêt à ses yeux. Mais il faisait partie de la famille d'Eliakim, alors elle tolérait sa présence. Passons. Voir Eden de retour lui procura une joie sans nom, et quand elle s'approcha, elle ne résista pas à l'envie d'aller la prendre dans ses bras. « Eden ! » l'accueillit-elle en la prenant dans ses bras et la serra fortement contre elle. La dernière fois qu'elle l'avait vu c'était à Noël, après sa tentative de suicide. Après son désespoir et sa perdition. Elle était venue la voir à l'hôpital, durant son coma, et après quand elle s'était réveillée. Lui apportant des chocolats, et des livres de poésie. Une manière comme une autre de lui remonter le morale. Epreuve qui avait sans doute encore rapprochée les deux jeunes femmes.
Alice adorait Eden. Sans doute si elle n'avait pas eut Eliakim, et si Eden n'avait pas croisé  le chemin de Mischa, elle aurait souhaité passer sa vie à ses côtés. Elle était... Son idéal féminin. Belle et libre. Ambitieuse mais bohème. Refusant de se plier aux règles, mais traçant sa propre voie. Alice aurait pu tombée amoureuse d'Eden, dans d'autres circonstances, dans une autre vie. Sans doute. Mais elle avait son Eliakim, et il était tout pour elle. Bientôt ils seront peut être même plus qu'un simple couple... mais cela elle le gardait pour elle pour l'instant.

Passons, desserant son étreinte elle sourit à Eden. « Comment tu vas ? Déjà rentrée des Etats-Unis ? » Demanda-t-elle en souriant, avant de la lâcher et de faire un pas en arrière. « Ca te dit une petite balade ? Je sens qu'on a des choses à se raconter. » Proposa-t-elle avec un clin d'oeil, lui montrant Hidalgo qui était déjà prêt à être monter.
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Eden A. Winchester




Eden A. Winchester
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MessageSujet: Re: (terminé) Tagada, Tagada, fais le petit cheval. (alien)    (terminé) Tagada, Tagada, fais le petit cheval. (alien)  EmptyDim 31 Jan - 0:05


    

❝Tagada, Tagada, fais le petit cheval❞
Alien

J’ai chaud, beaucoup trop chaud. Et en plus je ne peux pas bouger. J’ouvre difficilement les yeux. J’aurai aimé dormir un peu plus, je suis encore jet-laggé et j’ai du mal à reprendre un nouveau rythme. Mais ce road trip était tellement génial, magique, incroyable. J’essaye tant bien que mal de me contorsionner et vois la cause de mon réveil soudain : Mischa. Je souris à cette vue qui est rare étant donné que la plupart du temps, il se réveille avant moi. Sa tête est à moitié sur mon oreiller, à moitié sur le sien. Le haut de son corps m’écrase, me cloue au lit et son souffle se promène dans mon cou. Je lui caresse doucement les cheveux, le faisant grogner puis il bouge et se retourne. Libérée. Sans attendre qu’il se retourne à nouveau, je saute hors du lit et file de la chambre afin de ne pas le réveiller. Le reste de l’appartement baigne dans une douce lumière et je plisse les yeux afin de m’habituer à cette soudaine luminosité. Je m’étire et je me sens soudain bousculée par une boule de poils géante. Lullaby. Elle tourne autour de moi en remuant la queue, aboie doucement, cours, reviens vers moi afin que je me baisse pour la caresser. Ce que je fais aussitôt. Une fois les caresses terminée, elle retourne dans son panier, attendant le moment où je vais passer à table. Je me dirige vers la baie vitrée et remarque avec surprise qu’il y a neigé cette nuit. J’adore la neige, c’est si simple mais pourtant si beau. Les toits d’Oxford sont recouverts de blanc et les enfants jouent déjà dans le parc en fac de l’immeuble. Pensive devant le spectacle qui se joue devant moi, je réfléchis à ce que je vais faire aujourd’hui. Puis j’ai une soudaine envie d’aller aux écuries. Ça fait longtemps, trop longtemps. Programme de la journée terminé.

Je bois un chocolat chaud en vitesse et retourne dans ma chambre sur la pointe des pieds. Je prends mes affaires d’équitation et ressors aussi vite que je suis rentrée, laissant Lullaby avec Mischa. Je prends rapidement une douche et enfile mon pantalon d’équitation marron, mes grandes chaussettes beiges qui m’arrivent en dessous des genoux, mon sweat à capuche polaire de la même couleur et par-dessus, une veste doublée sans manche. Si avec tout ça j’ai froid, je ne comprends pas. Je me tresse deux nattes et enfile mon bonnet par-dessus. Parfait. Je mets ma paire de gants dans la poche de ma veste sans manches et je sors afin d’enfiler mes bottes. Je suis enfin prête. J’écris rapidement un mot à Mischa afin qu’il ne s’inquiète pas et je pars d’un pas pressé vers les écuries. J’adorais monter à cheval, ça me donnait un sentiment de liberté. J’arrive rapidement aux écuries et me dirige aussitôt vers le box de Saphir, mon cheval, mon amour. Un étalon pur-sang noir, sans aucune autre couleur. Je l’air acheté il y a environ trois ans alors qu’il n’était qu’un jeune cheval fougueux et je me suis occupée de son débourrage et de son dressage. Maintenant il était mien et il était parfait et rare sont ceux qui peuvent le monter. Il a gardé sa fougue et son caractère. Il hennit et commence à taper le sol de ses sabots lorsqu’il me voit arriver.

« Je suis là Saphir, tu m’as manqué toi aussi. »

J’ouvre la porte en bois et mon cheval ne se fait pas prier pour sortir. Il vient directement vers moi et ne cesse d’hennir. Il me surplombe de toute sa hauteur et je me sens ridiculement petite à côté de lui.

« Une promenade dans la neige ça te dit ? »

Il hennit de plus belle, c’est comme s’il me comprenait. Je le selle et lui mets le filet, équipement qui m’a valu une véritable fortune. Une fois prêt, je commence à marcher à travers les écuries, l’incitant à me suivre. Pas besoin que je lui prenne les rennes, il y a une complicité folle entre nous. Et c’est là, au détour d’une allée, que j’ai vu cette chevelure blonde bien trop familière. Alice. Mon Alice. Toujours aussi magnifique, toujours cette classe au naturelle. Je lui fais un grand sourire et m’avance vers elle. Elle crie mon prénom et me prend dans ses bras, dans une étreinte chaleureuse et je passe automatiquement mes bras autours d’elle. Elle m’a tellement manqué.

« Alice »

Ma voix n’est qu’un murmure dans ses cheveux. Je ne l’avais pas vu depuis le repas de Noël et elle m’avait manqué, je ne pouvais pas le nier. Et j’avais tellement de choses à lui raconter. Alice desserre son étreinte et me prend à bout de bras, souriante. Je lui souris à mon tour, heureuse de la voir, heureuse de la voir si épanouie, si belle.

« Je vais tellement bien si tu savais Alice. On est rentré il y a deux jours et on est encore un peu décalés. D’ailleurs Mischa dort encore. Et toi ? Tout va bien avec Eliakim ? »


Ma voix sonne un peu inquiète à la fin, car je sais qu’entre deux tout n’a pas été toujours tout rose. Et je m’inquiète pour elle, elle est l’une de mes plus proches amies. Elle me propose ensuite une balade et c’est là que je remarque Hidalgo, prêt comme l’est Saphir. D’une voix excitée à l’idée de lui raconter, je réponds :

« Bien évidemment que ça me dit ! J’ai tellement de chose à te confier, à te dire. Mon dieu Alice comme tu m’as manqué ! »

Je la reprends rapidement dans mes bras puis j’entends Saphir qui hennit d’impatience. Je ris doucement et fais un signe de tête à Alice, afin qu’elle me suive. Une fois à l’extérieur, je monte sur ma magnifique monture et attends Alice, impatiente moi aussi de pouvoir sentir le vent sur mon visage. Je me rappelle soudainement que j’ai oublié ma bombe chez moi. Tant pis, je n’en mettrais pas aujourd’hui. Je fais un peu avancer Saphir et me tourne vers Alice.

« Où veux-tu qu’on aille ? Dans la petite forêt ou tu préfères un parc ? »

Saphir commence à taper des sabots et je ris doucement, commençant à le faire avancer tout en gardant un œil sur mon amie.

    
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MessageSujet: Re: (terminé) Tagada, Tagada, fais le petit cheval. (alien)    (terminé) Tagada, Tagada, fais le petit cheval. (alien)  EmptyMer 3 Fév - 22:22

Tagada, Tagada, fais le petit cheval.
Alice & Eden
De toutes les personnes qui faisaient partis de son quotidienne, Eden était l'une des rares à avoir libéré Alice. Cette dernière était une passionnée des jeux de manipulation et portait son masque avec brio. Elle avait pris l'habitude, depuis enfant, à ne jamais vraiment lâché prise. A toujours garder le contrôle de ses émotions, de ses actes, de ses pensés. Elle ne laissait rien transparaitre d'elle, de son histoire, de ses réelles opinions, ou de ses désirs enfuis. Sauf si cela peut lui permettre d'avoir ce qu'elle désire de vous. La manipulation est au coeur de son existence et de ses rapports avec les autres. Toujours habillée à la dernière mode, toujours le regard franc, et le bord de tête bien droit.
Mais avec Eden elle avait perdu pied. Avec Eden elle n'avait pas joué à la petite fille riche et manipulatrice. Avec Eden elle s'était laissée aller au désir, et au déséquilibre, à la liberté pure de ses émotions fortes. Faiblesse, sans doute, mais elle gardait un souvenir cuisant de leurs soirées de fête durant cet été. Elle avait trouvé du réconfort, et une chaleur si tendre dans les étreintes d'Eden qu'elle s'était sentie revivre. Capable d'être qui elle voulait, capable de tout dans ses bras. Sous son regard. Eden lui avait appris à être libre, à ne pas se laisser engloutir, et à remonter à la surface de l'eau. Renaitre, pour être plus magnifique encore. Pour être un peu plus elle-même. Et aujourd'hui elle considérait Eden comme son pêcher mignon ,son oiseau rare.
Alors quand elle la voit arriver dans le centre équestre elle ne peut s'empêcher de venir la prendre dans ses bras. Ravie de la voir de retour, libre à son tour. La dernière fois qu'elle l'a vu c'était lors de la soirée de Noël. Quelques jours après son retour à la réalité. Quelques temps après sa tentative de suicide... « Alice » Murmura son amie contre, la faisant sourire. Elle avait une manière si caressante de dire son nom. Elle avait une manière si tendre et passionnée d'être son amie. Plus encore, il restait quelque chose d'indicible entre elles, et c'est sans doute pour cela qu'Alice ne ferait jamais rien contre Eden. Bien au contraire.

Lorsqu'elle avait appris qu'Eden était à l'hôpital (par le biais d'Angelus) Alice était restée muette, incapable de faire le moindre mouvement. Elle était alors chez elle, attendant qu'Eliakim ne rentre de sa journée de cours. Eden avait tenté de se suicidé dans la nuit, et il avait passé la matinée à l'hôpital avec Mischa. Assise sur le canapé, le regard dans le vide, le souffle court, il fallut attendre le retour d'Eliakim pour qu'elle reprenne pied à la réalité. Les mots avaient eut du mal à sortir, et son homme réagit plus vite qu'elle pour prendre le chemin de l'hôpital. Jamais elle n'oubliera la vue du corps décharné d'Eden, accroché à ses machines aux bruits assourdissants, et constants. Elle était revenue la voir, une ou deux fois. Mais elle supportait mal les hopitaux. Elle n'avait pas pu faire plus. Il n'y avait pas grand chose à faire. Elle était venue la voir après son réveil, ravie de la retrouver. Mais elles n'avaient pas eut l'occasion de vraiment discuter. Alice avait l'impression qu'une vie était passée depuis cet incident.
Eden lui avait manqué, terriblement. Alors elle en profita de la retrouver là pour lui demander comment elle allait. Egoistement, Alice espérait pouvoir l'avoir pour elle seule un petit moment maintenant qu'elle était rentrée de son voyage. « Je vais tellement bien si tu savais Alice. On est rentré il y a deux jours et on est encore un peu décalés. D’ailleurs Mischa dort encore. Et toi ? Tout va bien avec Eliakim ? » Alice lui offrit un immense sourire et lui montra sa main où brillait une nouvelle bague en argent que son homme lui avait offert deux jours auparavant. Lors d'une visite d'un musée à Londres, lui demandant de l'épouser, officiellement, pour la seconde fois. « Plus que bien ! Il s'est passé tellement de choses Eden... » dit-elle en souriant.

C'est alors qu'elle lui proposa plutôt de partir en promenade, profitant du silence environnant et du calme pour être ensemble et monter à cheval. Chose qu'elles n'avaient pas eut l'occasion de faire en duo depuis des mois. « Bien évidemment que ça me dit ! J’ai tellement de chose à te confier, à te dire. Mon dieu Alice comme tu m’as manqué ! » Rapidement une autre étreinte et les voila qui s'en retourne vers leurs chevaux pour les monter. Eden est avec Saphir, un magnifique étalon noir au regard antipathique qui ne supporte que la présence de sa cavalière. Quant à Alice, elle monte rapidement sur Hidalgo, à la robe pie, un peu plus petit que Saphir, mais non moins caractérielle. Et terriblement narcissique, qui aime se faire complimenter et qu'on s'occupe de lui. Un peu comme Alice. Il faut dire que la jeune femme avait rendu son cheval terriblement capricieux. Mais il avait de quoi, c'était un champion. Elle n'était pas devenue capitaine du Club d'équitation pour sa si brillante personnalité.
Rapidement elle se retrouve proche de Saphir et Eden et lui sourit. « Où veux-tu qu’on aille ? Dans la petite forêt ou tu préfères un parc ? » Hidalgo regarde un temps le cheval à côté de lui, mais semble décider qu'il peut le laisser être si proche de lui sans en être agacé. Crétin de poney. pense Alice en levant les yeux au ciel face à son comportement si dédaigneux. « Suivons le vieux sentier. Il va un peu dans la forêt, il y aura moins de monde. Avec toute cette neige les gamins vont être de sortie. »  Dit-elle alors qu'elle donne un coup d'élan à Hidalgo qui se met en marche sans demander son reste. Le temps de quitter le centre et de rejoindre la partie la plus facilement praticable du sentier elle reste silencieuse. La neige cache les trous et les cailloux, et elle sait qu'Hidalgo n'a pas vraiment l'habitude même s'il fait comme si ca ne le dérangeait pas. Finalement elle le laisse avancer alors qu'elle est près d'Eden. « Alors, racontes moi tout Winchester ! Tu t'es finalement amourachée de Mischa Dempsey ? Comment c'était les Etats-Unis ? » demanda-t-elle, terriblement curieuse.

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MessageSujet: Re: (terminé) Tagada, Tagada, fais le petit cheval. (alien)    (terminé) Tagada, Tagada, fais le petit cheval. (alien)  EmptyLun 22 Fév - 21:19


    

❝Tagada, Tagada, fais le petit cheval❞
Alien

Alice est l’une des personnes les plus importantes de ma vie. C’est simple, je ne peux me résoudre à voir ma vie sans elle. J’ai besoin d’elle, de sa présence, de sa voix afin de me dire que tout ira bien. Elle est une sorte d’ange gardien, mon ange gardien. Ce que je préfère entre nous, c’est le fait que l’on soit ami alors que nous sommes différentes. L’eau et le feu, l’eau et le vin. JE veux dire, nous nous sommes rapprochées alors que j’étais dans une de ces bases d’autodestruction. Ce n’était pas encore ma dépression, ou du moins ce n’était que le début. Elle a su trouver les mots justes pour me que je sois bien, en paix avec moi-même, même si ce n’était que le temps d’une soirée. Je lui ai fait découvrir de nouveaux horizons, je lui ai permis de s’envoler, de se libérer de ces chaines sociales qui la retenaient. Et maintenant, elle est en ménage avec l’homme qu’elle a toujours aimé, homme avec qui elle est mariée dans l’Etat du Névada. Comme Mischa et moi. J’ai tellement de chance de l’avoir. Je ne lui montre pas souvent, je ne suis pas du genre à dévoiler mes sentiments, je ne suis pas du genre à démontrer mon affection. Mais elle sait ce que je pense d’elle, elle sait qu’elle fait partie de moi et que sans elle, je suis perdue. Elle est mon ancre, elle me ramène à la réalité quand trop souvent je doute. C’est Alice, elle n’est pas vraiment une amie. Elle est tellement plus que ça.

Lorsque je l’ai vu au détour d’une allée au centre équestre, je n’ai pas pu contenir le flot d’émotions qui m’a envahi. De la joie, du bonheur à l’état brut, volcanique. Du soulagement de la voir après ces jours passés loin de mon pays natal. Alice est la première personne que je vois depuis mon retour à Oxford. Je ne peux rêver mieux. Et dire qu’elle a toujours été là, qu’elle prenait des nouvelles de moi chaque jour qui passait. Même lors de mon hospitalisation, elle était là. Sa présence me faisait du bien, sa voix lorsqu’elle me lisait des poèmes m’apaisait, son rire était une douce mélodie qui emplissant la chambre impersonnelle, trop stérile. Mais on ne s’était pas réellement retrouvé. Elle ne venait pas souvent, elle n’aimait pas les hôpitaux. Et puis quand elle était là, les médecins passaient sans arrêt pour vérifier que tout allait bien. Je suis heureuse de l’avoir pour moi aujourd’hui, d’avoir un instant rien qu’à nous deux, un instant pour retrouver mon Alice. Les banalités faites, elle me montre sa main que je prends tout en l’écoutant me dire que tant de choses se sont passées. Je la regarde avec un grand sourire, tellement heureuse pour elle.

« Mon dieu Alice bordel j’ai pas les mots ! Je suis tellement heureuse pour toi ! Mon dieu mon dieu, je veux tout savoir ! La demande, la date, tout ! Tu vas m’inviter hein ? »

Je parle vite, beaucoup trop vite, mais je suis tellement heureuse pour elle que je ne peux m’en empêcher. Je la pris encore une fois dans mes bras, soufflant de bonheur. Ma comparse me propose ensuite une balade, proposition que j’accepte directement. Je monte sur Saphir qui a l’air de tolérer Hidalgo, enfin pour le moment. Ce cheval n’aime que moi et il faut dire que quand je ne suis pas là, personne ne peut le monter. A la limite le longer dans le manège, mais impossible de le monter si je ne suis pas là. C’est un étalon caractériel et je dois avouer avoir eu du mal à le dresser. Mais j’ai persisté et il a vu que je n’allais pas me laisser faire. Alors il m’a laissé le monter et on a fait tellement de progrès en si peu de temps. Je commence à faire avancer Saphir et peu de temps après, Alice et Hidalgo sont à nos côtés. Je sens ma monture se tendre puis se détendre. Je lui tapote doucement l’encolure puis il décide de tolérer Hidalgo. Alice m’indique de prendre le vieux sentier et j’acquiesce.

« Vas pour le vieux sentier alors ! Les gosses seront plus dans les parcs de toute façon »

Je ris doucement avant de prendre la direction du dit sentier. Nous restons silencieuses le temps d’arriver au sentier. Saphir marche avec assurance, ayant l’habitude de la neige et de ce sentier en particulier. Nous l’avons tellement emprunté qu’il le connait par cœur. Alors qu’on s’enfonce dans la forêt, Alice me bombarde de question. Je ris doucement, lâchant les rennes afin de laisser mon cheval avancer à sa guise.

« Une chose à la fois Alice. Oui, je me suis ‘amourachée’ de lui. Eden Winchester qui est casée. Et je ne m’y attendais tellement pas. Qui l’aurait cru hein ? Pas moi déjà ! »

Je ris. Et c’est vrai. Jamais je n’aurai pensé pouvoir tomber amoureuse comme je le suis aujourd’hui. Mischa s’insinue lentement dans mon esprit et je souris en pensant à lui, endormi, Lullaby à ses côtés qui ronfle doucement. Puis je réponds à l’autre question d’Alice, un sourire niais étirant mes lèvres :

« Les Etats-Unis étaient géniaux. Tellement parfait, tout de A à Z était parfait. Et bon puisqu’on en est aux confidences : Je suis officiellement Eden Dempsey dans l’Etat du Nevada »

Je la regarde avec un regard enfantin, joueur. Même moi je n’en reviens toujours pas. Je reprends les rênes histoire de, et Saphir semble mécontent. Quel caractère ce cheval. Je me tourne vers mon amie, moi aussi curieuse :

« Alors avec Eliakim ? J’ai entendu parler de la maison, maintenant tu m’apprends que tu vas te marier, il y a quelque chose d’autre que je devrais savoir ? »


Je la regarde malicieusement, impatiente de tout savoir de sa vie actuelle. Saphir continue à marcher doucement mais je sens qu’il a envie d’aller plus vite. Seulement je parle avec Alice alors pour le galop, il devra attendre. Il hennit dans l’air froid, comme s’il lisait dans mes pensées.


    
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Alice Kensington-Crowlley




Alice Kensington-Crowlley
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MessageSujet: Re: (terminé) Tagada, Tagada, fais le petit cheval. (alien)    (terminé) Tagada, Tagada, fais le petit cheval. (alien)  EmptyLun 29 Fév - 16:53

Tagada, Tagada, fais le petit cheval.
Alice & Eden
« Mon dieu Alice bordel j’ai pas les mots ! Je suis tellement heureuse pour toi ! Mon dieu mon dieu, je veux tout savoir ! La demande, la date, tout ! Tu vas m’inviter hein ? » Alice laisse échapper un rire heureux en voyant son amie si excitant à la vue de sa bague de fiançailles. Elle-même n’arrive pas vraiment à y croire, elle l’avouera sans peine. Elle allait épousé Eliakim, officiellement. Cette fois elle était sûre que rien ni personne ne se mettra sur leurs chemins. Elle allait s’en assurer. Elle allait épouser l’homme dont elle était amoureuse, et elle ne voyait pas qui pourrait être assez fou pour tenter de l’en empêcher. Elle était Alice Kensington, et quand elle avait une idée en tête elle ne l’avait pas ailleurs. « Je t’expliquerai tout cela en chemin promis ! Allons nous balader. » dit-elle, après une énième étreinte avec son Eden. Elle lui sourit et alla chercher sa monture.
Hidalgo et Saphir ne s’appréciaient pas des masses, tous les deux étant parfaitement caractérielles, mais aujourd’hui ils semblaient plutôt bien partis pour se supporter, ce qui réjouit assez Alice pour qu’elle propose à Eden d’aller en promenade avec elle. C’était quelque chose qu’elle n’avait pas fait depuis longtemps. La dernière fois elle était avec Galadriel, elles s’étaient croisés par hasard, et avaient fait quelques pas ensemble. Ca remonte à presque un an en arrière. En tant que présidente du club d’équitation, Alice passait autant de temps à monter qu’à faire de la paperasse pour inscrire les cavaliers à des compétitions, ou à des cours avec des enfants des écoles d’Oxford. Ils avaient un engagement vis à vis du club. Elle commençait à fatiguer, cela dit, et pensait de plus en plus à la possibilité de laisser sa place. Une dernière année de compétition avant de tirer sa révérence. Mais elle avait encore six mois pour y réfléchir. En attendant elle retrouvait le plaisir de monter, et des< promenades dans les allentours d’Oxford. Surtout en aussi bonne compagnie. « Vas pour le vieux sentier alors ! Les gosses seront plus dans les parcs de toute façon » Alice acquiesça et elles partient en silence.

Le paysage avait quelque chose d’incroyable féérique. Alice laissait Hidalgo trouver son chemin dans la neige, alors qu’elle regardait la forêt qui s’allongeait devant elles. Les arbres sans feuilles étaient recouverts d’une fine pellicule de neige blanche, touchant de temps en temps sur le sol sans aucun bruit. Il n’y avait aucun animal en vue, et autant bruit sauf un court d’eau qui couraient un peu plus bas. Elle souriait, n’était nullement gênée par le froid ou par ce silence atmosphérique. Elle se sentait bien. Elle se rendit compte que pour la première fois depuis bien longtemps elle était apaisée. Son âme n’était plus aussi tourmenté qu’il avait pu l’être jusqu’alors. Elle était passée par tant d’épreuves qu’elle n’avait pas même réalisé que tout cela était terminé. Son avenir se dessinait glorieusement devant elle, et elle se sentait confiante.
Elles arrivèrent finalement sur le sentier, et Alice ralentie pour laisser Eden venir à ses côtés. « Une chose à la fois Alice. Oui, je me suis ‘amourachée’ de lui. Eden Winchester qui est casée. Et je ne m’y attendais tellement pas. Qui l’aurait cru hein ? Pas moi déjà ! » Alice sourit, heureuse pour elle, mais incapable d’y croire vraiment. Elle connaissait l’attraction de la famille Crowlley, mais finalement elle connaissait assez peu Mischa. De ce qu’elle en savait (par Eliakim) c’était un garçon un peu trop gentil et naïf, bohème et artiste bien loin du genre d’Oxford. Il ne s’inquiétait pas de ce qu’on pouvait penser de lui, ou des rumeurs de l’Oxymoron. Il faisait sa vie en en ayant rien à foutre des autres autour. Face à lui, Eden Winchester, l’archétype même du genre d’Oxford. Une jeune femme jouant avec les réputations et l’Oxymoron dans une danse effrénée depuis des années. Sa réputation n’était plus à faire, et elle était arrivée jusqu’à la limite (terrible) de cette existence. « Je pense que ça a surprit absolument tout le monde ! » dit-elle sur le même ton, amusée par cette situation, mais ravie de voir Eden aussi rayonnante. « Les Etats-Unis étaient géniaux. Tellement parfait, tout de A à Z était parfait. Et bon puisqu’on en est aux confidences : Je suis officiellement Eden Dempsey dans l’Etat du Nevada » Alice se mit à rire franchement. Elle n’avait jamais vu Eden ainsi. Elle ressemblait bien plus à une enfant qu’à la jeune adolescente rebelle qu’elle présentait il y a six mois. Là, elle rayonnait, le regard moins terne, le sourire franc, et quelque rougeurs adorables sur les joues. Alors qu’elle avait un regard provocateur, et un rictus moqueur sur les lèvres en permanence. Mischa l’avait profondément transformée. Et cela ne pouvait que ravir Alice. Eden avait troublé son alter ego. « Toutes mes félicitations Madame Dempsey ! Nous voilà belles-sœurs si je ne m’abuse. » Dit-elle en faisant mine de réfléchir un instant.

« Alors avec Eliakim ? J’ai entendu parler de la maison, maintenant tu m’apprends que tu vas te marier, il y a quelque chose d’autre que je devrais savoir ? » A l’entente du prénom de son futur mari Alice ne peut s’empêcher d’avoir un sourire rayonnant, ravi et amoureux. Son cœur s’envola, et elle se sentait aux anges. C’était une journée parfaite, vraiment. « Confidence pour confidence. On a pas encore rendu cela public, mais Eliakim va prendre la suite de son père. Nous serons bientôt à la tête de Burberrys. » Dit-elle, souriante. La nouvelle n’avait pas encore été donnée dans la presse, ils attendaient une communiqué officielle, écrit par Alice et les chargées de communication du père d’Eliakim. Mais cela ne changeait rien au fait : ils seront bientôt l’un des couples les plus puissants de Grande-Bretagne. « Quant à sa demande, elle était… incroyablement spontanée. On a été signé les papiers de successions à Londres le week-end dernier. Avant d’aller à la National Gallery. Et c’est là qu’il… m’a (re-)demandé de l’épouser. » Dit-elle avec un sourire immense, petite fille joyeuse. « Je crois que cette fois rien ne pourra nous arrêter. » Dit-elle avec toute la fureur amoureuse dont elle était capable dans le regard.

« Et toi, Eden Winchester-Dempsey, comment vas-tu ton avenir maintenant que tu es une femme casée ? Ca… ne te fait pas étrange ? » demanda-t-elle, avant la tête penchée sur le côté, curieuse.


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MessageSujet: Re: (terminé) Tagada, Tagada, fais le petit cheval. (alien)    (terminé) Tagada, Tagada, fais le petit cheval. (alien)  EmptyDim 20 Mar - 20:01


    

❝Tagada, Tagada, fais le petit cheval❞
Alien

J’avais vraiment besoin de la voir, de la retrouver. Cette femme m’a tellement apporté durant ma dépression et encore aujourd’hui, elle m’apporte tellement. Je ne peux décrire à quel point je tiens à elle. Tout est tellement plus simple avec elle, pas de prise de tête, pas d’embrouilles, c’est juste du bonheur à l’état pur. C’est volcanique, puissant et je ressens un sentiment de béatitude total lorsque je suis avec elle. Alice, ma douce Alice, mon échappatoire lorsque la vie devient trop difficile. J’ai passé des moments géniaux avec elle, je lui ai tout confié, tout dit. Je lui ai montré mon monde, j’étais là pour elle tout comme elle l’était pour moi. Bien-sûr elle ne savait rien de ma descente aux enfers mais elle était là et elle savait comment me faire aller mieux. On a enchainé les soirées dans les boites les plus branchées de Londres, Paris ou New-York. On pouvait partir n’importe où sur un coup de tête, que ce soit dans le jet de son père ou avec ma voiture. Elle venait me voir à l’hôpital, certes elle ne restait pas longtemps car je sais qu’elle n’aime pas les hôpitaux mais elle était là et elle me faisait aller mieux. Elle me lisait des poèmes ou des morceaux de romans qu’elle appréciait et je me sentais revivre tel un phœnix. Je ne pourrais jamais lui montrer combien je tiens à elle, combien elle m’apporte tant les mots et les gestes me manquent. Mais j’espère juste qu’elle le sait, qu’elle s’en rend compte.

Je n’avais pas prévu de la voir ce matin mais c’était une surprise juste géniale, la plus belle que je puisse recevoir. Rien n’avait changé, bien qu’elle soit désormais posée avec Eliakim et que je le suis tout autant avec Mischa. Enfin on n’a pas prévu de mariage ou quoi, mais je l’aime d’un amour ravageur, le genre d’amour qui vous hante toute une vie. Mais là je suis avec Alice, mon Alice, et je me laisse volontiers me perdre avec elle durant quelques heures, sans ne plus penser à rien. Nous décidons de partir en balade, elle sur Hidalgo et moi sur Saphir. J’espère juste qu’ils vont s’entendre aussi bien que je m’entends avec elle. Vu leurs caractères, ce n’étais pas gagné mais lorsqu’on les met au pas, ils ne semblent pas vouloir s’entre-tuer. C’est déjà ça. Nous partons en direction du petit bois, sur le vieux sentier, à l’abri des enfants et de leurs batailles de boules de neige. Il est rare que je la vois au club mais les circonstances, le destin ou je ne sais quelle autre connerie ont fait qu’elle soit là. Ça sera une putain de bonne journée.

Nous nous dirigeons silencieusement vers le sentier, un silence réconfortant, apaisant et je laisse ma monture avancer tranquillement, le laissant trouver son rythme, son allure. Je sais qu’il a l’habitude d’aller vite avec moi mais je me dois de lui faire comprendre qu’aujourd’hui, nous allons aller doucement. Du moins pour commencer. La conversation reprend sur Mischa et moi. Alice m’harcèle, j’exagère à peine, de questions et je ris doucement avant de lui répondre que oui, je suis bien amoureuse de Mischa Dempsey. Elle semble amusée par la situation puis je lui raconte vaguement notre road-trip aux Etats-Unis. J’évoque notre mariage dans cette chapelle horrible à Las Vegas avec un Elvis ressemblant plus à un Bouddha. Je souris aux moments que l’on a passé là-bas, coupés de tout, coupés du monde. Alice rit et je ne peux m’empêcher de rire aussi. Elle en vient ensuite à évoquer notre lien de parenté et je mime une moue surprise en plaçant mes mains devant ma bouche.

« Ouais ! On va faire encore plus de repas de famille et tout le reste ! »

Je ne peux m’empêcher de rire de nouveau, me rendant compte que cela ne me correspond pas du tout. Je me tourne vers Alice et je ne peux m’empêcher de penser qu’elle est magnifique, elle rayonne depuis que tout s’est arrangé avec Eliakim, l’homme de sa vie. Lorsque j’évoque son fiancé, elle sourit tendrement et je trouve ça tellement adorable. Ils sont fait pour être ensemble, c’est une évidence. Elle m’explique alors qu’il va reprendre la suite de son père et je pousse un sifflement admiratif.

« Eh bien dis donc ! Tu pourras m’offrir un de leur parfum ? J’en suis folle ! »

Je lui lance un clin d’œil complice accompagné d’un sourire malicieux. Elle allait devenir une femme puissante et je l’admirais. Je n’ai aucun doute pour son avenir, je sais déjà qu’elle allait gérer cette société d’une main de maitre. Elle me parle ensuite de la demande en mariage d’Eliakim et je la regarde tendrement, un sourire ravi aux lèvres. J’éprouve tellement de bonheur en cet instant, rien ne pourra l’entraver.

« J’ai tellement hâte de voir tout ça, de te voir en blanc au milieu de tout de le gratin d’Oxford. »

Nous progressons lentement dans le sentier et quelques oiseaux chantent déjà au-dessus de nos têtes. Le printemps s’installe doucement malgré la neige qui vient de retomber sur Oxford. Je sens son regard sur moi alors je me retourne vers elle et elle me demande comment je vais. Je souris comme une idiote lorsqu’elle évoque mon nom de famille composé puis je lui réponds :

« Ça va bien, ça va tellement bien mon dieu. Je suis heureuse, épanouie et… ouais si, je ne vais pas te le cacher, ça me fait bizarre. Mais j’adore ça, j’adore savoir que quand je vais rentrer, il sera là et que je vais retrouver la chaleur de ses bras. C’est con hein ? »


Je ris, un peu gênée par cette déclaration. Parfois, je n’arrive pas à réaliser que je suis enfin casée. Et je ne compte pas le laisser de sitôt. C’est la première fois que je ressens quelque chose d’aussi fort pour une personne, c’est la première fois que je ressens l’envie et le besoin de construire quelque chose, un futur, un avenir. Et je veux le construire avec Mischa et lui seul. Mais j’ai peur. Et je décide d’en faire part à mon amie.

« Mais j’ai peur Alice, j’ai terriblement peur de tout faire foirer. Je l’aime comme une folle, si tu savais comme je l’aime. Mais j’ai peur d’être rattraper par mes démons et de… »

Je me stoppe, ne trouvant plus mes mots. Je baisse la tête et je sens Saphir se tendre légèrement, comme s’il sentait mes craintes les plus profondes. Je lui caresse doucement l’encolure et il s’ébroue, faisant voler ses crins.



    
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MessageSujet: Re: (terminé) Tagada, Tagada, fais le petit cheval. (alien)    (terminé) Tagada, Tagada, fais le petit cheval. (alien)  EmptyJeu 24 Mar - 11:12

Tagada, Tagada, fais le petit cheval.
Alice & Eden
Eden a été sa bouée de sauvetage. Alors que son monde s’effondrait sans qu’elle ne puisse rien y faire. Alors qu’elle était trompée par l’être qui comptait le plus dans sa vie. Alors qu’elle pensait ne jamais revoir son demi-frère, que son père était absent, et qu’elle ne désirait pas être un fardeau pour sa chère Abigail, elle a trouvé la chevelure flamboyante et la voix envoûtante d’Eden Winchester. Elles se connaissaient depuis longtemps, sans vraiment se cotoyer. Il faut dire qu’Alice avait toujours été persuadée qu’elles n’appartenaient pas au même Monde. Eden était un être de la nuit, volant dans les soirées, brisant le cœur des hommes qu’elle prenait pour une nuit, un instant. Se perdant dans les méandres de l’alcool et de la drogue. Alice la voyait comme une fille libre et perdue, ne sachant où était sa place, ne sachant quoi faire de sa vie, sans phare, sans but. Elle, elle était une Kensington, allant dans les soirées huppées, au côtés des grands de ce monde. Marchant main dans la main avec Daisy Hamilton pour régner sur l’université d’Oxford. Elles en sont devenues les reines incontestées et adulées (par la plupart des étudiants) et ne se mêlaient aux autres que lorsqu’elles y trouvaient un intérêt. Alice, c’est l’étudiante riche, belle, intelligente (ou du moins avec de l’esprit) qui semble toujours se battre pour un meilleur monde, regardant les autres étudiants avec un intérêt poli, qu’ils soient boursiers ou non. Alice avait vite comprit qu’une reine n’est puissante que lorsqu’elle est aimée autant que crainte. Ceux qui lui faisaient de l’ombre tombaient comme des mouches, les autres lui tournaient autour. Une fleur parmi les abeilles.
Une fleur qui cachait un amour flamboyant pour l’un des hommes les plus convoité d’Angleterre. Eliakim avait fait la une d’un magazine de mode, en tant que Célibataire de l’année, quatre ans auparavant. Ils couchaient déjà ensemble à l’époque. Déjà à l’époque il tentait de la convaincre d’officialiser les autres. Elle se le refusait. A la cérémonie elle avait été conviée avec son père, comme tout le gratin d’Angleterre. A la cérémonie elle le laissa la séduire dans un coin sombre, sans que personne n’en sache rien. Célibataire de l’année, la blague. comment les choses ont pu prendre une telle tournure ? Aujourd’hui elle le laissait toujours la séduire dans les coins sombres, mais au regard de tout le monde il n’était le célibataire de l’année : ils étaient le couple. Et elle adorait cela. « Ouais ! On va faire encore plus de repas de famille et tout le reste ! » Alice laissa échapper un rire cristallin à l’idée de faire des grands repas avec les jumeaux Dempsey, et la demie-sœur d’Eliakim. Peut être même pourrait-elle inviter son beau père et son propre père, Angelus, et Oliver à se joindre à eux. Pourquoi pas ? Idée complètement stupide. Ils étaient tous si différents et si … Le monde était compliqué, elle s’en rendait compte, et les relations humaines n’étaient pas des plus simples. A Oxford encore plus qu’ailleurs. Ironie. Jamais ils ne feront ce genre de repas. Au grand désarroi d’Eliakim.


Les voilà donc à cheval sur un cheval peut emprunté à se retrouver après des mois loin l’une de l’autre. Alice n’en est que trop ravie. Après tout jamais elle n’aurait pensé être un jour aussi proche d’Eden. Elles si différentes, et à la fois si semblables, les mêmes blessures, les mêmes manques. Une mère absente, partie trop tôt. Un père absent, trop exigeant. Aimant cela dit. Et les voilà qui prennent deux chemins opposés : Eden était tombée amoureuse d’un artiste baroudeur et sans préjugé, Alice allait bientôt devenir l’une des reines de ce monde. « Eh bien dis donc ! Tu pourras m’offrir un de leur parfum ? J’en suis folle ! » Evidemment. Elle acquiesce d’un signe de temps, bien trop heureuse face à cet avenir qui se profilait devant elle. Elle avait hâte de vivre sa vie, finalement. Après des mois de perdition elle retrouvait le bon chemin, et elle était ravie de voir qu’Eden en faisait de même. Elle qui leur avait fait si peur. Elle qui avait tenté de mettre fin à ses jours. Et si Mischa n’avait pas été là à cet instant ? Eden serait morte dans l’indifférence de la majorité des étudiants de cette université. Pas dans l’indifférence d’Alice. Elle, elle aurait pleuré longtemps son oiseau de liberté et de feu. Son feu follet. Elle sourit. Eden était un feu follet. « J’ai tellement hâte de voir tout ça, de te voir en blanc au milieu de tout de le gratin d’Oxford. » Alice ne pouvait pas s’empêcher d’y penser aussi, toujours sans se départir de son sourire. Elle, avançant vers l’autel, sous les regards de ceux qui avaient voulu la détruire. Les détruire, mais définitivement Eliakim était l’homme de sa vie et elle ne pouvait pas lui échapper. Il lui revenait toujours. Elle lui revenait toujours. Comme deux aimants. « J’espère bien que tu seras là pour jouir de cette vue imprenable sur ma réussite. On parlera longtemps de ce mariage. » dit-elle avec un ton terriblement impérieux et fier. Elle sera une mariée fantastique, elle le savait d’avance. « Voudras-tu être l’une de mes demoiselles d’honneur Eden ? auprès de Daisy et d’Abigail. Je sais que… les tensions entre toi et Hamilton sont évidentes, mais une trêve peut être envisageable, non ? » Demanda-t-elle avec une once d’inquiétude dans la voix. Tout n’était pas simple à Oxford, les relations encore moins que le reste.

Et la voilà qui met le sujet de Mischa Dempsey sur le tapis. Alice avouera sans gêne que cette amour naissant entre son ami et l’un des cadet Dempsey-Crowlley l’a étonnée. Surtout parce qu’elle n’avait jamais entendu parlé de Mischa avant ce moment là. Depuis ca avait bien changé, et l’Oxymoron c’était chargé de remplir ses lacunes. Mischa était un être étonnant, bien loin de leur monde. « Ça va bien, ça va tellement bien mon dieu. Je suis heureuse, épanouie et… ouais si, je ne vais pas te le cacher, ça me fait bizarre. Mais j’adore ça, j’adore savoir que quand je vais rentrer, il sera là et que je vais retrouver la chaleur de ses bras. C’est con hein ? » C’est l’amour. Pense simplement Alice. L’amour qui peut apparemment transformer les gens. Elle ne se souvenait pas d’avoir jamais vu Eden aussi radieuse, et aussi… naturelle. Elle portait moins de maquillage, et des vêtements définitivement plus élogieux pour sa silhouette et sa féminité. Loin de toute ce qu’elle avait de flamboyant et de grossier auparavant. Pas que cela dérangeait Alice, c’est même ce qui l’avait excité à ce moment-là. Eden, sa seule amante. A jamais. « Amoureuse. Eden Winchester est amoureuse. C’est fou. » Murmura-t-elle alors qu’Hidalgo tenta de s’arrêter pour aller manger les bourgeons sur un arbre. Elle lui donna un coup de rennes et il fit demi-tour, s’ébrouant bruyamment. Crétin de poney. « Mais j’ai peur Alice, j’ai terriblement peur de tout faire foirer. Je l’aime comme une folle, si tu savais comme je l’aime. Mais j’ai peur d’être rattrapée par mes démons et de… » de le tromper. Alice perdit son sourire. Cette sensation, c’est sans doute celle que devait ressentir Eliakim depuis qu’ils étaient fiancés. Ce sont ces démons qui avaient poussé son amant à la tromper. Ce sont ces démons qui avaient mis fin à leur histoire si tôt qu’elle avait commencé. Qui avait brisé la jeune femme au point qu’elle perde leur enfant, et s’enfonce dans une spirale de médicaments en s’aveuglant sur sa propre santé. Elle comprenait la peur d’Eden. « Tu sais, je suis amoureuse d’un homme dont les démons ne sont un secret pour personne. Un homme qui m’a trompée. Ca ne m’empêche pas de l’aimer encore aujourd’hui. » Dit-elle en se tournant vers son amie, un sourire confiant aux lèvres. Elle n’aime pas reparler de ce qu’Eliakim et elle ont traversé, mais Eden a ce don de rendre les choses plus simples. Plus acceptable aussi. « Tu n’es pas prisonnière de tes démons Eden. Tu as su les combattre la tête haute. Et quant bien même ils te… Rattraperaient, la question est de savoir si Mischa t’aime assez pour l’accepter. Il te connaît, il sait qui tu es et ce que tu as été. S’il t’aime il te pardonnerait. S’il ne te pardonne pas, c’est qu’il ne te mérite pas. » Dit-elle simplement. La souffrance, c’est inhérent à l’amour dans l’esprit d’Alice. Elle, elle n’avait connu que cet amour passionné qui vous pousse dans vos derniers retranchements, et vous fait verser toutes les larmes de votre corps. Mais un amour, aussi, qui vous fait vous sentir en vie. « Profite de l’instant présent, comme tu l’as toujours fait. Personne ne sait de quoi demain sera fait n’est-ce pas ? Et puis, peut être que c’est un dom juan aussi, qui sait. C’est dans les gênes des Crowlley ce genre de truc. » Dit-elle avec un ton plus moqueur et sarcastique. Père Crowlley est un infidèle. Eliakim l’a été. Sans doute Aedan et Mischa ont pu avoir le droit à ce charmant trait génétique.


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MessageSujet: Re: (terminé) Tagada, Tagada, fais le petit cheval. (alien)    (terminé) Tagada, Tagada, fais le petit cheval. (alien)  EmptyLun 16 Mai - 16:12


    

❝Tagada, Tagada, fais le petit cheval❞
Alien

Alice avait été durant longtemps une presqu’inconnue. Je la voyais de temps à autre aux écuries, nous nous disions bonjour, le banal échangé de banalités, et basta. Et puis sans que je ne comprenne pourquoi, sans que je ne puisse l’expliquer, elle est devenue une bouffée d’air frais, une échappatoire à ma vie qui sombrait à coup de shots, de vodka, et de rails de cocaïne. Et maintenant, je ne peux envisager ma vie sans elle, sans Alice, mon Alice. Elle m’a tellement apporté, elle m’a tant aidé et je ne sais même pas comment la remercier.

Côté à côte sur nos montures respectives, nous nous promenons et profitons de l’air frais de ce début de matinée. Il y avait neigé et cela rendait les trous et autres pièges difficiles à voir ou à sentir. Mais Saphir, malgré le fait qu’il connaisse ce sentier par cœur, avance d’un pas hésitant par moment. Puis il se rappelle qui il est et relève la tête tel un cheval de la garde royal. Trop de fierté, on s’et bien trouvé lui et moi. On rit, on rattrape le temps perdu, on se raconte nos aventures avec les frères Dempsey-Crowlley. Je l’ai retrouvée, j’ai retrouvé Alice et rien ne pourrait gâcher cette journée. Tout est parfait.
Lorsque j’apprends qu’Alice va être à la tête de Burberry, je suis étonnée et à la fois admirative. Elle a réussi à gravir les échelons et elle va se retrouver au sommet, à la tête d’une des entreprises les plus importants de ce pays. Alors oui je l’admire mais en aucun cas je l’envie. Ce monde n’est pas pour moi. Les galas, les diners mondains et le reste, je m’en passerais très bien. Je préfère ma vie calme et sans prises de tête avec Mischa. Tout est tellement mieux avec lui, tellement plus simple. Il m’apporte tellement, il est devenu le centre de mon univers, mon centre de gravité, le soleil de ma vie. Nous parlons ensuite de son mariage et je l’imagine, elle, sous le feu des projecteurs, toute de blanc vêtue, avançant vers l’homme de sa vie se trouvant au pied de l’autel. J’acquiesce avec un grand sourire lorsqu’elle me demande si je serais là puis, sans que je ne m’y attende, elle me demande d’être une de ses demoiselles d’honneur. Je tourne la tête vers elle, les yeux grands ouverts, avant d’avoir un sourire immense sur le visage.

« Si j’accepte ? Mon dieu mais oui Alice, mille fois oui ! Et ... oui les tensions sont encore là mais il est temps qu’on fasse une trêve. Pareil avec Aby, le passé reste dans le passé. »


On parle ensuite de Mischa, de notre histoire, et je ne peux m’empêcher d’avoir ce sourire béat sur mes lèvres. Chaque fois que je pense à lui, que je parle de lui, c’est la même chose. Je ne peux l’expliquer, les choses sont faites ainsi. Dans un murmure, elle dit que je suis amoureuse. C’est fou oui, comme elle dit. Jamais je n’aurais pensé que cela puisse m’arriver à moi. Et bien comme quoi…

« Même moi je n’en reviens pas »

Ma voix est aussi un murmure et Hidalgo qui s’ébroue me fait doucement rire. Puis j’avoue à mon amie mes peurs, mes craintes, mes démons. Alice se tourne vers moi et m’explique que pour Eliakim, ça devait être la même chose. Nos histoires sont tellement similaires, je n’arrive pas à le croire. Je sais que jamais je ne pourrais tromper Mischa mais jamais c’est bien trop définitif. Il y aura toujours un risque, un putain de risque qui pourrait m’empêcher de pleinement me lancer, de me donner corps et âme plus que je ne le fais déjà. Alice continue de me rassurer et j’ai un petit sourire confiant. Mischa et moi, on arrivera à passer au-dessus de mes démons, à deux on est plus fort. Et je l’aime, j’en suis plus que sure maintenant.

« Tu es un peu comme mon mentor, tu sais les vieux sages qui enseignent la vie. Sauf que tu n’es pas vieille, bien  évidemment. Merci Alice. Mille et une fois merci. »

Mon sourire est franc et je lâche mes rennes d’une main pour la poser sur celles d’Alice en guise de remerciement et de reconnaissance. Puis d’un ton sarcastique, elle me dit que Mischa aussi, est peut-être un Don Juan. Je ris franchement, faisant sursauter Saphir qui me regarde comme si j’étais folle.

« Je n’ai jamais vu le père Crowlley, il faudrait que je le vois pour pourvoir juger »

Je ris de plus belle. L’atmosphère est légère, tout est calme autours de nous. Nous débouchons sur un pré appartenant aux écuries. Les quelques rayons de soleil qui parviennent à percer les nuages se reflètent sur la neige. Deux rangées d’obstacles trainent encore, preuve qu’hier aussi, il y a eu une sorte de course. Ils n’ont pas dus être rangés la veille. Saphir commence à s’impatienter. Nous allons pouvoir galoper, c’est le moment.

« La première arrivée au bout du pré à gagner ? »


Je propose une course à Alice, impatiente, comme une enfant avant d’ouvrir ses cadeaux le jour de noël. J’invite Alice  à s’avancer jusqu’à un petit bout de bois qui servira de ligne de départ.

« Un…. Deux… Trois ! »


A mon top départ, Saphir démarre comme une flèche en hennissant. Je ris, laissant le vent frapper mon visage. Dieu que c’est bon, j’ai la sensation de voler. Premier obstacle. Je me baisse sur l’encolure de Saphir lorsqu’il saute. Succès. Deuxième obstacle, un oxer. Je le laisse faire. Il ralentit, je me penche de nouveau sur son encolure et il saute. Je me tourne et vois Alice au même niveau que moi. Plus qu’un obstacle avant le sprint final. Un obstacle haut de 130 centimètres. Saphir le franchit avec succès. Puis il part sur un sprint final, quelques mètres avant la ligne d’arrivée imaginaire. Je lâche les rennes et écarte les bras. Je vole. Je suis libre. Nous arrivons toutes les deux en même temps au bout du pré.

« Oh mon dieu, quelle course ! On se refait ça quand tu veux Kensington ! »

Je ris, les joues rouges tel un Pikachu, puis je fais marcher un peu Saphir afin qu’il n’ait pas de courbatures. Une putain de course.

    
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MessageSujet: Re: (terminé) Tagada, Tagada, fais le petit cheval. (alien)    (terminé) Tagada, Tagada, fais le petit cheval. (alien)  EmptyMar 24 Mai - 20:23

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« Si j’accepte ? Mon dieu mais oui Alice, mille fois oui ! Et ... oui les tensions sont encore là mais il est temps qu’on fasse une trêve. Pareil avec Aby, le passé reste dans le passé. »
Le regard pétillant, la jeune Kensington est ravie de voir son amie accepter la proposition. Elle se prépare un mariage de princesse, tout à fait digne d'elle et de sa réputation. Il ne saurait en être autrement. Elle prévoyait de tout faire en grand, que cela n'en déplaise à Eliakim qui avait bien vite compris qu'il valait pour lui de rester en périphérie de toutes les décisions qu'elle prenait pour leur union. Elle savait ce qu'il advenait de faire pour plaisir aux Kensingtons, et sans doute arriverait-elle à se mettre les Crowlley en poche. Quoi qu'en ce qui concernait son beau-père elle n'était pas inquiète : il lui mangeait dans la main en pensant être celui qui menait le jeu. Eliakim disait qu'il voyait Alice comme une simple potiche bonne à être sautée. Ca la faisait rire, parce qu'assurément il l'aurait sauté s'il l'avait pu, eut-elle une relation avec son fils ou non. Parce que cet enfoiré de Crowlley Senior était de ce genre-là. A sauter les filles qui lui plaisait, en leur mettant un beau chèque sous le nez pour qu'elles présentent leur croupe. Connard. Alice exécrait ce genre de personne, et c'est pour cela qu'elle lui préparait une guerre ouverte sous peu. Une guerre où il recevra plus qu'une simple humiliation publique. Elle prévoyait de le dépouiller de tous ces biens. Vengeant par là même les violences faites à Eliakim durant son enfance; des coups et une solitude terrible. Alors qu'il mettait enceinte d'autres femmes à tour de bras. Enfoiré. Enfoiré. Enfoiré.
Mais pour l'heure il s'agit de passer un bon moment, parlant de l'amour d'Eden pour un autre membre de cette fratrie, ce qui a tôt fait de faire rire Alice. Elle tente de rassurer son amie, peu convaincue qu'elle se laissera aller à nouveau à la débauche. Elle aurait bien trop à perdre, et passer près de la mort l'avait faite indéniablement grandir, Alice en était persuadée. Elle le voyait dans son regard qu'Eden n'était plus la même, qu'elle avait quelque chose de plus adulte qui brillait dans ses pupilles. Quelque chose d'une allégresse rare, comme un désir de vivre bien plus assumé. Et ca lui faisait plaisir de la voir ainsi. « Tu es un peu comme mon mentor, tu sais les vieux sages qui enseignent la vie. Sauf que tu n’es pas vieille, bien évidemment. Merci Alice. Mille et une fois merci. » « Je ne fais que dire ce que je pense, Eden. Pas besoin de me remercier pour ça. » DIt-elle d'un ton égal, ravie de constater que ses mots ont un effet aussi bénéfique sur son amie. Elle n'aime pas la voir se prendre la tête pour des histoires de coucheries. Ils ont tous leur passé, et leurs déboires. Qui appartiennent au passé justement, autant les laissé où ils sont.

Elle préfère en rire au contraire, moquant les gênes des Crowlley, qu'ils prennent indéniablement de leurs pères sur bien des points. Le charme, le charisme, la beauté tout d'abord, car même Mischa - bien qu'il fut différent de ses frères - avait ce quelque chose qui le rendait irrésistible. S'il ne plaisiat pas physiquement à Alice il avait une attraction qui poussait les gens à l'apprécier. Une chose que tous les Crowlley avaient d'une manière ou d'une autre. « Je n’ai jamais vu le père Crowlley, il faudrait que je le vois pour pourvoir juger » Alice grimace, trouvant que l'idée manquait de charme. « Tu le verras au mariage à n'en pas douter. Comme tu es riche et mignonne il viendra te proposer de te sauter dans un coin sans aucune gêne, espérant que sa richesse te fera mouiller. J'exècre cet homme. » Lâche-t-elle en se rendant compte qu'elle manque de subtilité dans ses propos, et elle aurait pu en rougir, si sa colère envers lui n'était pas assez grande pour surpasser tout le reste. Eliakim Crowlley Sr. était l'être le plus détestable qu'elle connaisse, et elle ne s'en cachait pas. Elle ne pouvait pas l'ignorer pour son mariage, mais elle comptait bien le mettre dans l'ombre lors de cette cérémonie. Mettant son fils sur le devant de la scène pour changer. Et le rendre ivre de jalousie.

« La première arrivée au bout du pré à gagner ? » Elle revient sur la terre ferme se rendant compte qu'elles ont quitté le couvert des bois au profit d'une prairie immense. Elle sourit, acquiesçant au défis d'Eden qui se met à compter fortement. A trois les galops s'élancent dans la plaine, et Alice s'allonge sur le dos d'Hidalgo qui jouit de cette liberté soudaine. Elle ne fait pas attention à Saphir et Eden près d'elle. Elle ne fait pas attention au vent qui mord son visage à cause du froid. Elle ferme les yeux, en confiance profitant de cette allégresse qui l'envahit. Elle fait corps avec son cheval qui semble aller plus vite que le vent, le prenant de court, enhardi par la présence d'une autre, et par le défis de cette course soudaine. Il court, galopant avec plaisir, alors qu'il retrouve l'impression d'être un animal sauvage, quelque part. Avec son caractère qui s'échauffe et s'exalte, s'exprimant encore quand le cris d'allégresse d'Eden leur parvient. Ca fait sourire Alice qui donne un coup de talon et la prend de vitesse sur les derniers maitres. Hidalgo continue encore sa route, puis ralentit, elle fait demi tour, et ils reviennent vers les autres deux autres, au son des rires de la Winchester. « Oh mon dieu, quelle course ! On se refait ça quand tu veux Kensington ! » Elle rit, secouant la tête et laisse s'échapper un rire.
Finalement elles reprennent leur marche, silencieusement, profitant simplement la présence l'une de l'autre, ravie que la neige recouvre leur pas, et les cheveux profitant d'un instant d'allégresse. Parfait, simplement.


THE END.
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