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 (terminé) Bonnie and Clyde ? Tire moi dans le coeur, il t'appartient (mischen)

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Mischa Dempsey




Mischa Dempsey
ASTRAL — against the system


☆ date d'arrivée : 18/07/2015
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MessageSujet: (terminé) Bonnie and Clyde ? Tire moi dans le coeur, il t'appartient (mischen)   (terminé) Bonnie and Clyde ? Tire moi dans le coeur, il t'appartient (mischen) EmptyMer 2 Mar - 1:14

Tire moi dans le coeur, il t'appartient
Eden & Mischa
Il ne sait pas vraiment quoi penser de toute cette histoire. Ce soir, Eden a lâché une bombe sur le site internet de l’Oxymoron. Une attaque directe envers Alice Kensington et Eliakim Crowlley. S’il ne connaissait pas beaucoup la première, le second était son demi-frère, et Mischa se retrouvait entre deux feux ne sachant s’il était judicieux pour lui de prendre partie ou pas. Les mots de son frère lui revenait en mémoire alors qu’il terminait sa clope. Il venait à peine de terminer une conversation téléphonique assez houleuse durant laquelle Eliakim lui rappela les règles du jeu qui régissaient les relations humaines à Oxford : menace, rumeur et révélation. Un jeu auquel Mischa avait toujours refusé de jouer. Jusqu’à ce qu’il rencontre Eden il n’avait jamais lu entièrement un article de l’Oxymoron. Il refusait de faire partie de ces personnes complètement omnubilés par les articles, les rumeurs, et les commentaires qui se trouvaient sur ce site internet. Tout cela était parfaitement ridicule et si loin de la réalité que Mischa ne comprenait pas même la colère de son frère. Mais il semblait profondément affecté, aussi, ce qui l’embêtait. Il n’était pas quelqu’un de méchant, et il ne pouvait pas crorie qu’Eden l’était. Est-ce qu’elle cherchait vraiment à faire du mal à Alice et Eliakim ? Et pour quelles raisons autre que de voir les Riot et les Posh déstabilisés ? Il ne peut pas croire qu’elle s’en prenait à ceux qui avaient été ses amis gratuitement. Il avait entièrement confiance en elle, aveuglément.
Eliakim semblait prêt à croire que l’article disait la vérité. Que l’Oxymoron ne laisserait pas un article qui ne serait pas prouvé. Mischa était plutôt sceptique pour sa part, incapable de croire qu’Eden et Alice pouvaient recoucher ensemble. C’était impossible, parfaitement impossible. Eden et lui ne se quittaient quasiment jamais, et de toute manière il doutait fortement qu’Alice s’amuserait à aller voir ailleurs. Quand il les avait vu à Noël, pour un repas de famille qui lui semblait incroyablement loin aujourd’hui, elle le regardait avec un air si attendri et amoureux qu’il en avait été touché. Ils étaient faits pour être ensemble, et après tout ce qu’ils avaient vécu un peu de repos n’était que le bienvenue. Mischa pouvait le comprendre, et bien qu’il condamnait les agissements et les règles imposés par les clubs, ils ne pouvaient pas s’attaquer à leur vie privés et à leur couple. A ses yeux, ce que Eden avait montré avec son article s’était l’absurdité de l’Oxymoron. Une véritable religion pour Oxford. De la merde.

Il écrase sa cigarette et son regard se lève vers les fenêtres de l’appartement de sa chère et tendre. Allumées, évidemment. Elle doit s’en doute être devant son ordinateur à s’exalter des réactions face à son article. A à s’énerver. La jeune femme est du genre bien plus impulsive que son homme, et il le sait pertinemment. Il finit par entrer dans l’immeuble, tapant le code qu’il connaît par cœur à présent et montant les marches quatre à quatre pour rejoindre l’appartement. Il sort ses doubles des clés (il passe assez de temps ici pour y avoir eut le droit) et rentre dans l’appartement sous les jappements joyeux de Lullaby. Elle vient vers lui en sautillant, son jouet entre les crocs pour comme l’inviter à directement venir s’éclater avec elle. « Salut boule de poils ! » Il vient lui caresser le visage, lui prendre le jouet, et le balancer à l’autre bout de la pièce. La chienne s’en va, le prend au vol, et part en courant vers les chambres. Cette bête est folle, complètement. « Mon amouuuuuuur ! J’suis rentré. » ca fait tellement vie de couple qu’il se met à rire.

Il dépose sa guitare, enlève sa veste, son sac de court, et commence à ôter ses affaires en allant vers la salle de bain. Il a eut un examen en théorie de la musique ce matin, et avait passé l’après midi enfermé dans les studieux de l’université, sans wifi et sans réseau, pour travailler des compositions pour les cours, et pour son album à venir. Un travail terriblement fatigant qui a laissé son corps endolori. Il a besoin d’une douche. De se délasser un temps. Il arrive dans la chambre où il retrouve sa femme. Il n’a plus que son jean sur lui, et se penche vers sa femme pour trouver ses lèvres. « Tu as passé une bonne journée, mon Anarchiste ? » Demanda-t-il en lui offrant un sourire amusé. Il ne peut pas … resté agacé malgré la conversation avec son frère, ou sa culpabilité. Il est avec Eden, son cœur s’envole et il ne pense plus avec cohérence. « J’ai eut mon frère au téléphone, il était remonté. Je sais pas si c’est la réaction que tu espérais mais putain… » Dit-il en allant vers la salle de bain.  
Il termine de se déshabillé, et rapidement se retrouve sous l’eau chaude, hurlant pour continuer à parler comme si de rien n’était. « J’ai pas eut l’occasion de voir ca, j’étais au studio ! Mais j’imagine que tu as eut une journée productive ! » Dit-il, riant alors qu’il se passer un gant plein de savons sur le corps, se délectant de la sensation de chaleur sur ses muscles. Il laisse échapper un soupire, et se passe de l’eau chaude sur le corps.

Il profite de cette intimité encore une ou deux minutes avant de couper l’eau et de prendre une serviette pour se sécher rapidement. Il est ici comme chez lui maintenant, il passe même plus de temps ici que chez lui. Il y reste, de temps en temps… Quand avec Eden ils cherchent un nid douillé plutôt qu’un appartement qui contiendrait cinq fois le studio de Mischa. Il retourne finalement dans la chambre, la serviette autour des hanches, et s’allonge sur le lit. « J’suis épuisé putain. Cette journée m’a tuée. Comment tu vas mon chat ? » Demanda-t-il en se tournant vers elle, le regard tendre et amoureux.




Dernière édition par Mischa Dempsey le Mar 7 Juin - 16:36, édité 1 fois
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Eden A. Winchester




Eden A. Winchester
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MessageSujet: Re: (terminé) Bonnie and Clyde ? Tire moi dans le coeur, il t'appartient (mischen)   (terminé) Bonnie and Clyde ? Tire moi dans le coeur, il t'appartient (mischen) EmptyDim 20 Mar - 15:01


    

❝Bonnie and Clyde? Tire moi dans les coeur, il t'appartient❞
Mischen

J’avais lancé une véritable bombe. Le genre de bombe qui fout une ville à feu et à sang. J’avais réussi à pirater le site de l’Oxymoron, je ne sais pas comment d’ailleurs. Enfin surement grâce aux conseils des membres de ce club dont je fais à présent partie. Les ASTRAL. Je suis tellement fière de m’être rattachée à eux, je peux désormais défendre la cause qui me tient à cœur depuis des années en m’impliquant pleinement. J’avais pour habitude d’agir seule, de ruiner la réputation des RIOTs ou de quelques POSH seule, en les décrédibilisant en beauté, en public. Je me souviens de ce Stephan, riche à en crever, fils à papa, certainement un futur avocat. Il s’est attaqué à moi et le pauvre a dû prendre des « vacances » sur son île des Caraïbes afin de se faire oublier, afin qu’on oublie les rumeurs, pas si fausses, que j’avais lancé. Et l’humiliation que je lui ai fait subir au Deepers était magique. On ne s’attaque pas à Eden Winchester. Enfin en l’occurrence, aujourd’hui, personne ne m’avait attaqué, surtout pas Alice. Mon Alice, ma douce. Mais je devais le faire pour montrer que j’étais prête à tout pour les aider, pour les rejoindre afin de résoudre le meurtre de Balthazar, afin de rétablir l’égalité dans cette université. Bien-sûr Alice n’est pas comme tous les autres, du moins je ne l’ai jamais vu mauvaise envers un élève boursier ou autre comme cette peste de Hamilton. Mais c’était ainsi. Alors j’ai lancé cette rumeur à la con, sans preuve, sans rien. Et je m’étais mis les plus « grands » à dos. Enfin je m’en fous. Je me fous de ce que pense James ou Daisy ou je ne sais qui. Mais je ne veux pas perdre Angelus, ni même Eliakim qui m’a énormément aidé, et encore bien moi Alice. Mais je devais jouer, je devais porter un masque et lorsque le moment sera venu, je rétablirais la vérité. Après tout, ce n’est qu’une rumeur.

Je n’ai pas eu de nouvelles de Mischa de toute la journée. Je ne savais pas ce qu’il pensait de tout ça, il n’avait pas réagi à l’article, rien. Silence radio. Mais je savais qu’il avait une session d’enregistrement aujourd’hui, alors je me dis qu’il n’a probablement pas regardé son téléphone, ou qu’il n’avait pas de réseau. Je suis bien placée pour savoir que les téléphones ne passent pas dans le studio. Surement à cause de l’isolation ou je ne sais quoi. Je jette un regard à mon réveil et vu l’heure, il ne devrait pas tarder à rentrer. Je suis assise en tailleur sur mon lit, coiffée d’un chignon décoiffé, ma paire de Rayban sur le nez afin de ne pas fatiguer mes yeux, mon Mac Book devant moi. Je porte un jean noir et un t-shit appartement à Mischa. T-shirt qu’il a porté hier. J’aime son odeur, j’en suis folle, j’y peux rien. Sur le site de l’Oxymoron, je regarde Oxford se déchainer. Tout le monde commence à s’emmêler. Alors que je lis les commentaires tous les plus cons les uns que les autres, Lullaby lève la tête et ses oreilles se dressent. Je souris, sachant exactement ce qu’il se passe. Il est là, il est rentré. Ni une, ni deux, elle bondit du lit et cours vers la porte, glissant sur le parquet. Je ris doucement. Ma petite boule de poil, plus si petite que ça en fait, aboie joyeusement, réclamant des caresses à Mischa. Je l’entends lui dire bonjour. Puis je l’entends lancer le jouet qui couine et quelques minutes après, le monstre revient et bondit sur mon lit, m’écrasant au passage. J’ai juste le temps de pousser un peu mon ordinateur afin qu’elle ne le casse pas. Mischa m’avertit de son arrivée puis rit. Cette vie de couple, je ne m’y ferais jamais je crois, bien que j’aime ça plus que tout. Je ris aussi et lui réponds joyeusement :

« Je suis dans la chambre mon chaaaaaaaaaaat »

Je ris de plus belle, attendant que mon copain se décide à venir me dire bonjour. Non, je ne bougerai pas, de toute façon, Lullaby m’écrase de tout son poids et mordille son jouet. Je l’entends poser ses affaires au sol et faire des allers-retours dans l’appartement. Puis il arrive dans ma chambre, torse-nu, ne portant que son jean et mon corps loupe un battement. Il est beau, il est sexy, il est à moi. Il se penche vers moi et m’embrasse. Je lie mes mains derrière son cou afin de l’attirer un peu plus vers moi. Je l’embrasse tendrement, lentement. Il se détache de moi et je fais une moue triste, réclamant encore ses lèvres. Il me demande comment s’est passé ma journée et à son ton, je sais qu’il sait. Qu’il est courant. Feignant l’indifférence, je lui réponds :

« Oh bah comme d’habitude, j’ai foutu la merde un peu partout, j’ai foutu la ville sans dessus-dessous, enfin rien d’inhabituel. Et j’ai aussi révisé les cours, entre deux posts sur Internet. Et toi ? Ça a été ces examens ? »


Je ne peux m’empêcher de sourire, heureuse qu’il soit enfin là, avec moi. Je me sens intouchable quand je suis avec, je me sens libre, j’ai l’impression de voler. Il me dit qu’il a eu une conversation avec Eliakim et je passe mes mains sur mon visage. Merde. Bon, Mischa n’a pas l’air d’être agacé ou de m’en vouloir ou je ne sais quoi. Il va vers la salle et je cris pour lui répondre afin qu’il m’entende :

« C’est pas vraiment ce que j’attendais non, je pensais qu’ils allaient passé au-dessus quoi ! C’est qu’une rumeur après tout ! »

Je reprends mon ordinateur et continue à lire les commentaires, répondant vite fait, essayant de ne pas trop m’énerver. Bree me sauve encore une fois la mise, je lui dois beaucoup à cette fille. La voix de mon copain me ramène sur terre et je ne peux m’empêcher de rire aussi.

« Productive ? Et encore ! Le mot est bien trop faible ! Tu verrais le bordel que j’ai foutu, avec juste un article ! »

J’entends l’eau couler et le laisse prendre sa douche. Bien que j’ai envie de le rejoindre. Mais je pense qu’il faut qu’on parle de ça, de tout ça, de tout ce merdier et d’autres choses. Bien évidemment je ne peux pas lui dire mon appartenance aux ASTRAL mais je sais l’envie qu’il a d’y appartenir lui aussi. Je dois attendre son recrutement afin de tout lui dire, de tout lui avouer. Mais je meurs d’envie de lui en parler, je ne peux rien lui cacher. Bien vite il revient vers moi, habillé seulement d’une serviette. Je n’arrive plus à penser avec cohérence, mon cœur bat anormalement. Soit trop vite, soit trop lentement. Alors c’est ça l’amour ? Je secoue la tête afin de revenir sur terre et ferme mon ordinateur que je mets sous le lit. Mischa s’allonge à mes côtés et cette foutue serviette qui tombe avec insolence sur ses hanches. Je reste assise, droite comme un I et réajuste mes lunettes sur mon nez. Je le regarde amoureusement et je lui réponds :

«T’as joué quels morceaux aujourd’hui ? Eze était avec toi ? »


Je passe ma main dans ses cheveux humides et lui masse doucement le crâne. Puis je réponds :

« Moi ça va super, je pète le feu ! J’ai joué du violon aujourd’hui, j’en avais tellement envie et ça m’avait tellement manqué. »

Je souris de plus belle en repensant à ma séance de cet après-midi. Mon violon et moi, dans une sorte de bulle. La main toujours dans ses cheveux, je lui dis :

« Tu m’as manqué aujourd’hui, plus que d’habitude. Enfin passons, qu’est-ce que Eliakim t’a raconté ? Il m’en veut ? Il veut ma peau ? »

Je ris doucement mais bien vite, mon sérieux revient. Tout cette histoire a prit des proportions énormes. Bien trop énormes.



    
© Pando
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Mischa Dempsey




Mischa Dempsey
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MessageSujet: Re: (terminé) Bonnie and Clyde ? Tire moi dans le coeur, il t'appartient (mischen)   (terminé) Bonnie and Clyde ? Tire moi dans le coeur, il t'appartient (mischen) EmptyLun 21 Mar - 23:44

Tire moi dans le coeur, il t'appartient
Eden & Mischa
Y a vraiment des choses qui lui échappent. Il ne comprend pas totalement les tenants et les aboutissants du fonctionnement de l’université d’Oxford. Il sait comment fonctionne une université, certes : faut aller en cours, écouter, prendre des notes (ou faire comme si) et passer les examens (en trichant ou pas) pour pouvoir continuer encore. Sur plusieurs années. Ca c’était toutes les universités. Mais Oxford était véritablement à part. On ne venait pas à Oxford uniquement pour la qualité de l’enseignement. Certes l’enseignement était irréprochable, et ce n’est pas partout que l’on peut avoir l’ancien fondateur de DNA comme professeur. Mais en réalité, si tous ces gosses de riche venaient faire leur étude à Oxford c’était pour rencontrer les autres gosses de riche. Oxford c’était le royaume des Merteuils et des Valmont du monde entier (oui lui aussi il a lu Les Liaisons Dangereuses ). A Oxford on existe que lorsque l’on parle de vous, et on sait qu’on ne réussit que lorsqu’un maxium de personne connaissent votre prénom. Il faut s’amuser à être dans le système de ragots, et de rumeurs. Tout ce qui se murmure dans les couloirs, illustrés par des photographies souvent interprétées d’une manière totalement scandaleuses et fausses. Interprétation. Des photographies, des paroles, des actes, comme si tout le monde était profondément mauvais. Mais c’est ainsi que l’on existait à Oxford. C’est ainsi que se formait cette jeunesse qui gouvernera le monde dans le futur.
Mischa, il ne comprenait pas comment fonctionnait tout cela, l’observant de loin. Lui, il voyait Oxford comme toutes les autres universités : cours, cours, cours, tricherie, café, cours. Soirées. Mais depuis qu’Eden Winchester était dans sa vie il avait découvert le reste . L’autre côté de cette université. Celle qu’il aimait appeler le côté obscure . Manigance, manipulation, ragot, réputation. Oxymoron comme maître, et les gosses de riches comme adjudants. Ces ragots et réputations qui allaient au-delà d’un simple journal. Ces regards constants qui avaient amené plus d’un élève à sa limite. Qui avait amené Eden a sa limite.

Il y pensait ce soir en rentrant chez lui. Alors que sa femme avait posté un article sur le site de l’Oxymoron. Un article qui avait mit son demi-frère à l’envers. Agacé par la réaction d’Eliakim, il culpabilisait sans que cela ne soit de sa faute. Après tout, Eden était un grande fille, elle prenait ses décisions toute seule, et il ne comprenait pas pourquoi on venait lui chercher des emmerdements à lui. Il entra dans l’appartement de la jeune femme, accueillie par sa petite boule de poil – nommé Lullaby – et hurla depuis l’entrée. « Je suis dans la chambre mon chaaaaaaaaaaat » Il laisse échappé un rire heureux en l’entendant. Qui fait écho à celui de la jeune femme. Ils sont fous, tous les deux. Fous, cons, amoureux. Il se sent un peu stupide, mais cette vie à deux lui plait énormément. Peut être trop. Ca lui plait au point qu’il ne veut même pas se faire chier à penser à son frère, ou à prendre partie. Ca ne le concerne pas.
Se déshabillant il rejoint la chambre où il trouve sa femme sur le lit devant son ordinateur. Il lui sourit, et vient se pencher vers elle pour quémander ses lèvres. Habitude qu’il a rapidement prit. « Oh bah comme d’habitude, j’ai foutu la merde un peu partout, j’ai foutu la ville sans dessus-dessous, enfin rien d’inhabituel. Et j’ai aussi révisé les cours, entre deux posts sur Internet. Et toi ? Ça a été ces examens ? » Il ne peut pas se dépétrer de son sourire en l’écoutant. Elle est folle sa Eden. Elle est impétueuse et elle aime faire chier le monde. C’est sa casse-couille, son emmerdeuse. Et il adore cela. Il n’aurait jamais cru que lui – le type qui déteste qu’on le fasse chier et laisse les autres faire leur vie – puisse s’amouracher d’une femme qui aime faire chier les autres. Revanche emplement méritée cela dit. « J’ai géré, tu m’connais. Mais je suis éreinté. » Dit-il avec un vague mouvement d’épaule. Il est pas du genre à penser à son épreuve pendant des heures après l’avoir passé en se demandant si oui ou non il a réussit. De toute façon c’est passé, c’est fait, et il ne pouvait rien y changer. Il n’y avait plus qu’à passer à la suite, et à voir ce que ca a donné. C’est tout.

Du reste il lui fit partager la réaction d’Eliakim – sans rentrer dans les détails pour l’instant – et elle semblait perplexe. « C’est pas vraiment ce que j’attendais non, je pensais qu’ils allaient passé au-dessus quoi ! C’est qu’une rumeur après tout ! » Il laisse un rire lui échapper, et poser un baiser sur le nez de sa femme. C’est exactement ce qu’il avait dit à Eliakim : ce n’est qu’une rumeur. Alice et Eden ne s’envoient pas en l’air, c’est une chose dont il est sûr. Elles sont amies, tout au plus, mais le reste c’est des conneries. Des conneries auxquelles – apparemment – tout Oxford était prêt à croire. « C’est Oxford. » Dit-il simplement en se relevant pour rejoindre la salle de bain. « Productive ? Et encore ! Le mot est bien trop faible ! Tu verrais le bordel que j’ai foutu, avec juste un article ! » Il laisse échapper un rire, avant de rentrer dans la cabine de douche. La conversation s’arrête le temps qu’il prenne sa douche. Il sent son corps se détendre, et ses muscles le font souffrir. C’est pas bon de rester une après midi en studio, entre la concentration et le stress. Mais il a pas le choix, il doit travailler ses morceaux pour son album. Et pour les Dingoes. Et ses collaborations avec Kaya et avec Ezeckiel, aussi. Il pense un instant (d’ailleurs) qu’il doit parler à Eden de Kaya. De cette collaboration à laquelle il pense. Ils font un super travail ensemble, et il désire la faire intervenir dans son album. Tout comme Killian et Ruby interviennent. Après tout, cet album parle de lui. De ce qu’il est. Et même si elle – Eden – accepte de venir avec lui, il avait une chanson à lui montrer. Qu’il doit encore retravailler, en outre. Passant, ravalant le stress de devoir parler de Kaya avec sa douce, il sort de la douche, et met une simple serviette autour de ses hanches pour la rejoindre.

Et s’affaler sur le lit comme une merde. Il est mort. Vraiment. «T’as joué quels morceaux aujourd’hui ? Eze était avec toi ? » Elle se tourne vers lui, droite, et il vient caresser son dos dans un geste tendre et naturel. « J’ai travaillé Why so serious et Cut the ocean in half … Ez était pas là. J’tais tout seul. Pendant cinq heures. Dans un studio coupé du monde. Et apparemment j’ai raté l’ouragan du siècle HAHA. » Dit-il en souriant, toujours impressionné par les réactions que les gens ont pu avoir face à l’article de son Eden. Et encore, il n’a pas prit le temps d’aller voir sur le site – il ne sait même pas s’il le fera d’ailleurs. Il soupire, fermant un peu les yeux, toujours en caressant le dos de sa chère et tendre. « Moi ça va super, je pète le feu ! J’ai joué du violon aujourd’hui, j’en avais tellement envie et ça m’avait tellement manqué. » Elle se tourne un peu vers lui, et il déplace sa main vers la cuisse de sa femme. Il ne peut pas s’empêcher de la toucher, tout le temps. De la sentir sous ses doigts. CE contact lui est devenu essentiel, c’était fou. Vraiment. Il ouvre les yeux et croise son regard pétillant. Il est ravi d’apprendre qu’elle joue à nouveau. Qu’elle joue régulièrement. Ca fait parti d’elle, c’est une chose qui le rend heureux, parce que ca la rend heureuse.

Alors qu’il lui caline toujours la jambe, elle lui masse la tête et il laisse échapper un gémissement. Ca l’apaise, ca l’endort. Bon, il doit pas s’endormir, il doit rester éveiller, mais en tout cas il est… Détendu. Il est bien. « Tu m’as manqué aujourd’hui, plus que d’habitude. Enfin passons, qu’est-ce que Eliakim t’a raconté ? Il m’en veut ? Il veut ma peau ? » Le rire de sa femme se perd et il ouvre les yeux entièrement inquiet. Il se mord l’intérieur de la joue, dans un geste prouvant de sa gêne. Il se relève un peu sur ses avant bras et la regarde avec toute la tendresse dont il est capable. « il exige ta tête sur un piquet. » Dit-il avec un vague mouvement de la tête, comme si cela n’avait pas la moindre importance. Comme si c’était même un peu stupide. Ca l’est, à ses yeux, mais son frère prend les choses bien plus à cœur. Il avait l’impétuosité d’Aedan. Sans doute un trait de leur cher paternel. Mais Mischa n’y a pas eut le droit à son plus grand plaisir. « il m’a dit – je cite – Sache qu’elle vient de déclencher une guerre dont vous serez tous les deux les victimes. » dit-il en imitant la voix roc et grave de son frère (un peu raté cela dit). « C’est le fait que tu t’en sois prise à Alice qui le met hors de lui. Il n’a rien dit sur sa réaction à elle cela dit, mais je doute qu’elle soit plus… enfin meilleur. Il avait vraiment l’air remonté. » Dit-il avec sérieux. Il est gêné toujours, ne sachant comment prendre la chose. Ne sachant comment réagir.
Fatigué il se laisse finalement tomber sur le matelas avec un râle. « Puis apparemment il a essayé de te joindre, et ca le fait chier que tu réponde pas. Tu devrais lui envoyer un message ou un truc comme ca. J’sais pas, ca pourrait peut être le calmer. » Dit-il en haussant les épaules. Après tout elle fait ce qu’elle veut. Il lève la main vers sa joue, et la caresse avec un sourire amoureux et tendre. « J’crois qu’il prend les choses à cœur. C’est des conneries, mais Oxymoron a cette… Faculté à tout rendre plus dramatique. Puis le fait que ca soit Alice la cible principale aussi… mon frère est terriblement protecteur, parfois jusqu’à l’excès. » Rajouta-t-il, essayant de se souvenir les détails de sa conversation avec Eliakim. Mais finalement ce fut une conversation rapide, et un peu… Désobligeante.
Inquiet il relève finalement le visage vers elle, sourcils froncés. « c’est vraiment comme cela que ca marche ? Tu fais chier les gens alors ils … s’en prennent à nous deux comme si on était une entité indissociables ? »


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MessageSujet: Re: (terminé) Bonnie and Clyde ? Tire moi dans le coeur, il t'appartient (mischen)   (terminé) Bonnie and Clyde ? Tire moi dans le coeur, il t'appartient (mischen) EmptyVen 15 Avr - 15:29


    

❝Bonnie and Clyde? Tire moi dans les coeur, il t'appartient❞
Mischen

Oxford fonctionnait ainsi. Les rumeurs étaient prises pour des évangiles, tout le monde se mêlait toujours des affaires des autres et au final, un mince article se transformait en une véritable bombe nucléaire. En quelques minutes, les affinités changent, les réputations se font et se défont. C’est comme ça, c’est Oxford. Et aujourd’hui, j’en avais encore la preuve. Bien-sûr, j’ai appris à jouer le même jeu que les autres. Maintenant, les rumeurs et les autres conneries de ce genre ne me font plus rien et je sais en jouer. Mais certaines personnes étaient, volontairement ou non, impliquées dedans et tout le monde ne savait pas comment gérer ceci. Mischa n’a pas voulu tout ça mais puisqu’il était mon copain, il avait été mis dans le même sac que moi. Plus ou moins. Mais je n’allais pas me laisser faire. Et je n’accepterai pas que l’on s’en prenne à Mischa juste parce qu’il est en couple avec moi. J’ai moi-même lancé cette rumeur, Mischa n’y est strictement pour rien. Mais c’était Oxford. Bienvenue dans cette charmante ville du sud-est de l’Angleterre. Il fait bon d’y vivre, seulement si vous êtes soumis à tous ces riches qui sont rois ici. Mais si vous avez le malheur d’ouvrir votre gueule, vous déclencherez pour sur une guerre civile.

Ce soir, lorsque Mischa est rentré, je me suis rendue compte qu’il m’avait manqué plus que d’habitude et maintenant qu’il était là, je me sentais mieux, pleinement en sécurité. J’ai beau faire la fière, la forte, mais maintenant j’avais besoin de lui. Il m’apporte ce sentiment de sécurité et de sérénité dont j’ai manqué toute ma vie. Et puis je suis rassurée qu’il ne lui soit rien arrivé. Je veux dire… je connais les Riots, je sais ce dont ils sont capables. Et j’ai osé m’attaquer indirectement à Eliakim alors forcément… Je lui dis que je suis dans la chambre en riant et j’entends son rire faisant écho au mien. Ce qu’il fait bon d’être amoureuse bordel. Je l’aime, c’est comme ça. Et malgré tout ce que peuvent penser les gens, rien ni personne ne changera ça. Il me rejoint rapidement et me demande un baiser. Je lui donne aussitôt mais il dure trop peu à mon goût. Je lui explique rapidement ma journée et ce que j’ai fait et malgré tout, son sourire ne quitte pas ses lèvres. J’ai l’impression de retomber inlassablement amoureuse de lui. Son sourire, ses yeux espiègles, ses cheveux en batailles. Il me dit qu’il a réussi ses examens et, histoire de le féliciter et parce que j’en meurs d’envie, je l’embrasse à nouveau, plus longuement cette fois. Je me recule légèrement avec un grand sourire et lèvre et je lui ébouriffe les cheveux. Habitude que j’ai depuis le début. Le tout début. Mais je suis fière de lui. De ce qu’il entreprend, de ses projets. Une grande vie l’attend, j’en suis certaine.

Il part dans la salle de bain et je me retrouve seule dans la chambre, face à mon ordi. Je lis les commentaires, réponds à quelques-uns et j’attends patiemment que mon homme revienne vers moi. Il sort enfin de la salle de bain, vêtu seulement d’une serviette et s’affale sur le lit à côté de moi. Je lui demande les morceaux qu’il a travaillés et je l’écoute me raconter avec un sourire fier aux lèvres. Il me sourit en retour et je lui réponds :

« J’ai vraiment hâte d’entendre tout ça si tu savais ! Et oui tu as raté un véritable ouragan, c’était démentiel. Mais le prochain coup je me coupe du monde avec toi. »


Je ris doucement avant de détacher mes cheveux et de les laisser tomber en cascade dans mon dos. Je les ai attachés alors qu’ils étaient encore mouillés et il doit y avoir de sacrés nœuds. Aïe. Il me caresse doucement le dos et je frissonne. Le moindre contact me provoque ça, jamais je ne m’en lasserai, jamais ça ne cessera. Je lui raconte aussi que j’ai joué du violon et sa main descend sur ma cuisse. Re-frisson le long de la colonne vertébrale. Mais je me sens bien. Je suis détendue et c’est comme si on était dans notre monde, dans notre bulle. Je suis plus que bien, avec lui. J’en viens ensuite au sujet délicat. Eliakim et l’appel qu’il a passé à Mischa. Rentrant dans mon jeu, Mischa me dit que son demi-frère exige ma tête sur un piquet. Je ris doucement, secouant la tête. Puis il se met à imiter son frère et mon rire double en intensité. C’est pour ça que je l’aime.

« Sur un piquet hein ? Il s’est pris pour Joffrey Baratheon ou quoi ? Et s’il te plait mon amour, ne te lance jamais dans l’imitation»

Puis nous redevenons sérieux et Mischa m’explique les vraies raisons de la colère de son frère. Ouais, je m’en serais doutée.

« Bien-sûr qu’il est remonté, je m’en suis doutée et je le savais en postant cet article. Mais je m’expliquerai avec Alice, lorsque tout ceci se sera tassé »

J’hausse les épaules, légèrement désemparée par tout ceci. Puis je tourne la tête vers Mischa, quelque peu choquée :

« Il a essayé de me joindre ? Mon téléphone est là, sur la table de nuit depuis le début de l’après-midi et je n’ai reçu aucun appel ou texto de sa part. Alors non, je n’enverrai rien. C’est hors de question. »

J’ai un rire mauvais et je me rends compte que mon ton est vraiment sec et tranchant. Je me frotte le visage, j’en reviens pas. Putain j’hallucine. Il n’a pas essayé de me joindre. J’en suis sûre. Je baisse la tête et Mischa me caresse doucement la joue, ce qui me fait légèrement sourire. Il continue de me parler d’Eliakim, me disant qu’il est comme ça, qu’il prend les choses trop à cœur. J’acquiesce de la tête avant de répondre :

« Mais il a plus de 30 ans alors je vois pas pourquoi il s’acharne à faire régner la paix ou je ne sais quoi sur cette putain de ville. Il n’est certainement pas Batman et je refuse d’être son Joker de toute façon.  Je… »

Je m’arrête, ne sachant plus trop quoi dire. Parce que voilà, il semblerait que je n’ai rien à dire pour ma défense. Il relève la tête vers moi et je lis l’inquiétude sur son visage. Je fronce les sourcils, attendant qu’il exprime ses doutes et ses craintes. Ce qu’il fait rapidement. Et je le comprends. Je comprends tout ce qu’il me dit. Il n’est pas né dans ce monde, il ne peut pas en comprendre les règles. Je soupire avant de répondre.

« Prends l’exemple d’Alice et Eliakim. C’est la même chose. Je m’en suis prise à elle alors il vient lui aussi régler ses comptes. C’est pareil dans l’autre sens. Je dirais pas qu’on est indissociables mais parce qu’on est ensemble, cela signifie qu’on a les mêmes pensées et… tout ce qui va avec. »

Ma voix est basse, hésitante et bien vite, je regrette mes actions. Je n’ai pensé qu’à voix, à mon défi. Maintenant je suis avec Mischa et je devrais penser pour deux, penser à lui avant de penser à moi. Mais on n’enlève pas des années de solitude comme cela.

« Je suis désolée Mischa, si tu savais à quel point je suis désolée »

Ma voix n’est qu’une murmure à présent et d’un coup, toute la fatigue, la tension des jours précédents, la reprise des cours et le reste me retombe dessus. Les larmes me montent aux yeux mais je les ravale et prends une grande inspiration. Et je repense soudainement à Balthazar. Aux Astrals et au reste. Non. Je ne dois pas pleurer et céder à la pression. Mais j’ai tellement peur qu’il parte, qu’il me laisse dans ma merde.

« Dis Mischa… tu ne partiras pas hein ? Je veux dire... je comprends que t’es entre deux mondes et que t’as pas l’habitude mais… je vais arranger ça et je te promets que personne ne te mettra dans un tel conflit »

A mon tour de lui caresser doucement la joue et sa barbe de plusieurs jours. Je le souris le plus sincèrement possible, le plus amoureusement possible. Je l’aime. Et je ferai tout pour qu’il n’est pas à se retrouve dans ce monde d’ordures.
    
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MessageSujet: Re: (terminé) Bonnie and Clyde ? Tire moi dans le coeur, il t'appartient (mischen)   (terminé) Bonnie and Clyde ? Tire moi dans le coeur, il t'appartient (mischen) EmptySam 23 Avr - 22:04

Tire moi dans le coeur, il t'appartient
Eden & Mischa
C’est agréable de retrouver la douceur d’une étreinte amoureuse. Il se rend compte qu’il y a prit goût, peut être un peu trop vite. S’il ne vit pas officiellement chez Eden, c’est tout comme. Il supporte un peu mieux de ne pas dormir à ses côtés, et de temps en temps il se retrouve dans son appartement. Souvent après les soirées de répétitions des Dingoes. Principalement parce que souvent Killian et lui jouent les prolongations, et il n’est pas rare qu’ils se mettent à boire (un peu trop) chez Mischa pour s’endormir sur son canapé clique-claque comme des merdes. Des soirées qui tiennent au cœur de Mischa autant que ces instants dans l’appartement d’Eden. Parler de sa journée, savoir ce qu’elle a fait de la sienne, comme un couple. Un putain de couple comme tous les autres. Lui qui pensait qu’il ne rentrerait jamais dans le moule du quotidien, le voilà qui se met à l’apprécier. « J’ai vraiment hâte d’entendre tout ça si tu savais ! Et oui tu as raté un véritable ouragan, c’était démentiel. Mais le prochain coup je me coupe du monde avec toi. » Il sourit, et se tourne vers sa petite amie qui laisse ses cheveux tomber en cascade dans son dos. Un geste si sensuelle qu’il ressent une vague de désir déferler en lui. Elle est terriblement séduisante, dans tous les gestes qu’elle entreprend. Et lui, pauvre fou, est incapable de résister à l’appelle de son corps. « Tu viendras avec moi le week-end prochain à Londres ? Pour le dernier enregistrement ? » Proposa-t-il naturellement, alors que sa main se pose sur la cuisse de la jeune femme, dans une recherche de contact qui l’apaise. Il a constamment ce genre de geste pour elle, depuis qu’il l’a retrouvée. Il a constamment le besoin de la toucher, la frôler, l’embrasser, comme pour se rassurer, être sûre qu’elle est bien là, présente, contre lui.

La conversation s’enchaine sur la conversation qu’il a eut avec son frère. Une conversation peu agréable, il le conçoit, et qui lui a laissé un gout amer dans la bouche. Mais il n’en laisse rien parraitre face à Eden, ou du moins essaie de ne rien laisser paraître. Il ne veut pas envenimer les choses. Il ne veut pas s’engager dans ce combat. Mais les mots de son frère l’ont troublé : sera-t-il jeté dans l’arène seulement parce qu’il est avec Eden ? Quant bien même il n’aurait pas pris partie ? « Sur un piquet hein ? Il s’est pris pour Joffrey Baratheon ou quoi ? Et s’il te plait mon amour, ne te lance jamais dans l’imitation» Il laisse échapper un rire. « Bien-sûr qu’il est remonté, je m’en suis doutée et je le savais en postant cet article. Mais je m’expliquerai avec Alice, lorsque tout ceci se sera tassé » Il fait un vague geste d’épaules. Après tout, elle devait savoir ce qu’elle faisait, n’est-ce pas ? Et il doutait que la Kensington prenne le risque de blesser physiquement Eden. N’est-ce pas ? Verbalement, de toute façon, Eden était bien capable de se défendre. Alors il ne reste pas longtemps sur ce fait, préférant laisser Eden régler ses affaires. Il ne fait que lui rapporter ce que son frère a pu lui dire, essayant de ne pas oublier les détails, sans rajouter un dramatisme affligeant comme Eliakim pouvait le faire. Il découvrait une facette particulière de son ainé, une capacité incroyable à faire d’une montagne … pas grand chose finalement. Eden ne l’avait pas tué, et n’avait réduit à néant son mariage. Si ? « Il a essayé de me joindre ? Mon téléphone est là, sur la table de nuit depuis le début de l’après-midi et je n’ai reçu aucun appel ou texto de sa part. Alors non, je n’enverrai rien. C’est hors de question. » « Je ne fais que rapporter ses propres mots. Peut être que ses messages ne sont pas passés ? J’sais pas. » Dit-il sentant que le ton de la conversation monte sans qu’il ne le désire. Il ne voulait pas subir les foudres d’Eden, et leva les mains en signe de paix, la lâchant pendant une seconde.

Alors il tente de tempérer l’ambiance, d’expliquer le geste et les paroles de son demi-frère. Il ne veut pas prendre parti, il ne veut pas trancher pour l’un ou pour l’autre. Il adore Eliakim, il était sans doute un frère génial (bien que Mischa n’est pas un sentiment familiale exacerbé) mais il était amoureux d’Eden. Sa famille ou son cœur, il ne pourrait pas trancher. C’était un fait. Et il espérait que les deux tenaient assez à lui pour ne pas le contraindre à le faire. « Mais il a plus de 30 ans alors je vois pas pourquoi il s’acharne à faire régner la paix ou je ne sais quoi sur cette putain de ville. Il n’est certainement pas Batman et je refuse d’être son Joker de toute façon. Je… » La métaphore permet à Mischa de lâcher un rire franc. Il imagine soudainement Eliakim avec des collants, et des oreilles de chauve-souris, courant dans toute la ville en sauvant les chatons dans les arbres, et les voleurs à la sauvette. Il était vraiment fatigué. C’était… terrible.
Qu’importe, le voilà qui interroge Eden sur les règles de ce jeu dans lequel il semble être emporté sans vraiment l’avoir demandé. Les mots de son frère restent dans son esprit, il a besoin de les comprendre. Il a besoin de se tenir prêt. « Prends l’exemple d’Alice et Eliakim. C’est la même chose. Je m’en suis prise à elle alors il vient lui aussi régler ses comptes. C’est pareil dans l’autre sens. Je dirais pas qu’on est indissociables mais parce qu’on est ensemble, cela signifie qu’on a les mêmes pensées et… tout ce qui va avec. » « C’est stupide. » Dit-il, d’un ton neutre, incroyablement neutre, comme si cela coulait de source. Alice et Eliakim ne font qu’un, Alikim so. Et lui avec Eden, Mischen ? Ils partagent tout comme si soudainement il avait perdu sa capacité de réfléchir et d’agir par lui-même. Stupide. Le monde ne tournait pas rond, définitivement.

« Je suis désolée Mischa, si tu savais à quel point je suis désolée » La voix d’Eden lui parvient dans un murmure et il hausse les sourcils en l’attirant contre lui face à son air contri. Sceptique, il fronce les sourcils et lui caresse le dos et les cheveux tendrement. « Désolée pourquoi ? » demanda-t-il quand même au bout d’un moment, profondément perdu. « Dis Mischa… tu ne partiras pas hein ? Je veux dire... je comprends que t’es entre deux mondes et que t’as pas l’habitude mais… je vais arranger ça et je te promets que personne ne te mettra dans un tel conflit » Elle a l’air vraiment mal, soudainement, aux prises de sentiments de culpabilité qu’il ne comprend pas. Pourquoi s’en vouloir ? elle lui caresse la joue, et pour toute réponse il vient coller ses lèvres sur celle de la jeune femme. Il sourit contre ses lèvres. « J’suis un grand garçon Eden. J’ai ignoré l’Oxymoron pendant cinq ans, je peux continuer. Si tu savais comme je m’en balance des rumeurs et du reste. » Dit-il avec un immense sourire sur les lèvres. « J’avoue que tout … ce fonctionnement m’échappe. Mais ce sont tes affaires, pas les miennes. J’vois pas pourquoi je partirai pour cela. » Dit-il avec un air plus moqueur. Il était avec elle, coûte que coûte. Il ne partirait pas pour une prise de tête aussi ridicule. Il ne partirait pour rien. « J’ose espérer que mon frère sera assez intelligent pour ne pas me demander de prendre partie. Et du reste, je ne le prendrais pas. » Dit-il en venant embrasser son cou, avant de se lever du lit, et d’étirer ses membres. « J’ai faim ! Tu veux que je nous prépare un truc ? Une envie ? Une idée ? » Demanda-t-il soudainement, en laissant la serviette tomber de ses hanches pour venir chercher un caleçon dans l’armoire d’Eden – oui il y a laissé des fringues, il est là si souvent !

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Eden A. Winchester




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MessageSujet: Re: (terminé) Bonnie and Clyde ? Tire moi dans le coeur, il t'appartient (mischen)   (terminé) Bonnie and Clyde ? Tire moi dans le coeur, il t'appartient (mischen) EmptyVen 27 Mai - 22:56


    

❝Bonnie and Clyde? Tire moi dans les coeur, il t'appartient❞
Mischen

Une sorte d’habitude s’était installée entre Mischa et moi. Enfin ce n’est pas vraiment une habitude mais disons que lorsqu’il rentre, il vient me voir (que je sois dans ma chambre ou ailleurs, m’embrasse et me parle de sa journée. Puis je lui parle de ma journée. On se raconte des ragots, des conneries qu’on a entendues à droite et à gauche. On rit, on se chamaille, on se câline, on s’aime. Et dieu que j’aime ces moments qui n’appartiennent qu’à nous. Pas de murmures, pas de regards de travers, pas de photographe pour l’Oxymoron, juste nous. Nous dans mon appartement, notre bulle que l’on s’est créé. Et je dois avouer que j’aime cette vie à deux, j’aime tout de cette vie même. Mais malgré tout, nous avons chacun garder notre part d’indépendance. Moi enchainée à quelqu’un ? Jamais ! J’aime Mischa de tout mon être mais jamais je ne pourrais rester accrocher à lui telle une sangsue. Et puis il a autant besoin de liberté que moi. Nous avons su trouver un juste milieu et ça me convient parfaitement. Cette relation est ce que j’ai connu de mieux dans ma vie. En fait, je redécouvre la vie avec Mischa. Il met directement le sujet qui fâche sur la tapis mais à ma grande surprise, il ne me fait aucune remontrance ou quoique soit d’autre. Il aurait pu après tout, je ne sais ce qu’Eliakim a bien pu lui dire. Je lui dis en rigolant que la prochaine fois, je me coupe du monde avec lui. Il me sourit et me demande ensuite de l’accompagner à Londres pour une session. Je reste bouche-bée et les yeux écarquillés pendant plusieurs secondes avant de me reprendre. Il faut que je l’accompagne. Que l’on fasse un duo. Revenant à moi, je remue énergiquement la tête de haut en bas avec un grand sourire.

« Bien évidemment que je veux venir ! Oh mon dieu Mischa, c’est magnifique ! »

Il me caresse la cuisse et je frissonne. C’est l’euphorie à chaque contact. Mais je n’en reviens pas. Il me veut moi, sur son album, à faire un duo. Violon et guitare. Bordel j’ai tellement hâte de vivre cette expérience. Première fois que j’enregistre quelque chose en studio. On sera tous les deux, dans une autre bulle, dans notre monde. Les notes dansant autours de nous, ne s’arrêtant jamais. Ouais, j’ai hâte, je brûle déjà d’impatience. Enfin bref, nous revenons vite sur la bombe nucléaire que j’ai lancé tout à l’heure et sur la conversation que Mischa a eu avec son demi-frère. Je ne veux pas que Mischa soit pris dans ce conflit. Il n’a rien à y faire et je sais que pour s’en prendre à moi, ils pourraient s’en prendre à lui. Et ça, je ne peux pas l’accepter. Je rigole un peu sur Eliakim, le comparant à un personnage d’une série que j’aime énormément. Je ris de ça parce que malgré tout, je n’ai pas peur de lui. Ou de ses acolytes, aussi nombreux soient-ils. Mischa rit avant de faire un vague geste des épaules. Je le souris doucement en posant à mon tour ma main sur sa cuisse et en dessinant des formes au hasard. Il continue en me disant que Eliakim a soit disant essayé de me contacter et là, c’est le coup de grâce. Me contacter ? Mon cul ouais, il essaye seulement de faire croire à Mischa je ne sais quoi. Qu’il essaye de me contacter. Il verra si je ne réponds pas. Mischa tente de faire redescendre le ton et je me rends compte que je l’ai peut-être haussé légèrement.

« Pardon Mischa c’est juste que… bon je m’énerve vite, tu le sais déjà »

Je lâche un petit rire nerveux, ne voulant pas me disputer avec lui. Surtout pas. Bien que les après disputes sont … géniaux, je n’ai pas la force de me disputer avec lui sur un sujet aussi futile. Puis la conversation reprend et nous parlons d’Eliakim. Et j’apprécie le fait que Mischa ne prenne pas parti. De toute façon, je ne pourrais jamais lui demander de choisir. Je compare Eliakim à Batman et moi-même au Joker et Mischa lâche un rire franc et je ne peux m’empêche de rire en retour. C’est ridicule comme comparaison mais… ça se rapproche un peu de notre histoire en réalité. Nous redevenons sérieux et je me mets alors à lui expliquer les règles de ce jeu social. Cet enfer pour ceux qui ne sont pas nés dedans. Ce jeu, j’y joue depuis toute petite. J’ai baigné dedans et je mourrais surement aussi dans ce jeu. Game over. Plus de point de vie. Neutre, Mischa me dit que ce jeu est stupide. Je ne peux m’empêcher d’avoir un petit sourire.

« Tu m’étonnes que c’est stupide… Bienvenu dans mon monde… »

Mon ton est un peu maussade et j’hausse les épaules en guise d’excuse. Il n’a rien demandé de tout ça et le voilé pris dans ce jeu de merde. Je m’excuse à haute voix et Mischa, sceptique, me demande pourquoi. Sa main est remontée dans mon dos et des vagues de frissons parcourent mon corps.

« Désolée que tu sois entrainé là-dedans. Tu n’as pas demandé à y être et c’est en grande partie de ma faute.. »

Je souffle et me frotte le visage. Je suis épuisée. D’un coup, toute la fatigue accumulée me retombe dessus. Et c’est à mon tour de parle de mes craintes. J’ai peur. Peur qu’il parte à cause de tout ça. Je ne veux pas, je l’aime tellement. Et sans lui, je ne suis rien. Je lui caresse doucement la joue et quand je m’y attende, il m’embrasse tendrement. Je l’embrasse en retour, tout aussi tendrement. Il sourit contre mes lèvres et je lui souris en retour en levant les yeux vers lui. En quelques phrases il me rassure et je l’admire. Je l’aime un peu plus chaque jour. Je l’aime tellement que ça fait mal. Je le laisse terminer et plus il parle, plus mon sourire s’élargit.

« Je t’aime Mischa Dempsey, si tu savais comme je t’aime. N'en parlons plus, ça va forcément se tasser »

Je ne trouve rien d’autre à dire. Je ne veux plus parler de cette histoire. Je veux passer une soirée tranquille avec l’homme que j’aime. Il m’embrasse dans le cou et je frisonne à nouveau. C’est fou l’effet qu’il a sur moi. Il se lève et s’étire avant de me proposer si je veux quelque chose. Je réfléchis puis je me bloque. Sa serviette tombe de façon insolente à terre, dévoilant le bas du dos et les fesses de Mischa. Un Apollon. Et il est à moi. Mais bien trop vite il revêtit un caleçon et je reviens à moi.

« Hm… Je veux… des pizzas. On fait des pizzas. Je fais celle aux quatre fromages ! »


Je me lève à mon tour et pince les fesses de Mischa en gloussant avant de partir à la cuisine. Je sors tout ce qu’il y a dans mes placards et pose tout sur mon plan de travail. Mischa me rejoint enfin et je le regarde malicieusement.

« Alors ? T’as choisi la pizza que tu veux faire ? »

Je tends mon bras vers tout ce que je viens de sortir. Mischa fait les meilleures pizzas au monde. C’est un dieu de la cuisine. Moi ? Je suis son commis.

    
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MessageSujet: Re: (terminé) Bonnie and Clyde ? Tire moi dans le coeur, il t'appartient (mischen)   (terminé) Bonnie and Clyde ? Tire moi dans le coeur, il t'appartient (mischen) EmptyMar 7 Juin - 16:35

Tire moi dans le coeur, il t'appartient
Eden & Mischa
« Bien évidemment que je veux venir ! Oh mon dieu Mischa, c’est magnifique ! » Rires crystallins, il est ravi de la voir heureuse. Souriante, surprise de la demande qu'il lui fait et pourtant cela n'a rien de parfaitement étonnant. Ce projet lui tient à coeur, et il désire le fait au mieux. Au plus proche de ce qu'il est, se dévoiler un petit peu pour montrer au reste du monde qu'il existe, qu'il est un mec bien. Ou à défaut du reste du monde, se prouver à lui-même qu'il est capable de porter son rêve jusqu'au bout. Ce rêve que sa famille a si longtemps dénigrée. Il arrive à peine à y croire.
Du reste, il aurait aimé que cette fois soit mise uniquement sous le sceau de cette réussite, mais Eden s'est laissée aller au jeu des rumeurs et des polémiques. Pas que ca le dérange, mais il n'aime pas spécialement en recevoir les conséquences. Encore moins de la part de son frère. Elle s'énerve, de son côté, rageant contre le reste du monde, contre leurs moeurs, leurs manières de faire, et leurs rancoeurs. Qu'elle a causé, mais il se retient bien de lui en faire la remarque; « Pardon Mischa c’est juste que… bon je m’énerve vite, tu le sais déjà » Haussement d'épaule. Qu'importe, il aime bien quand elle est fugueuse, qu'elle gueule pour rien et qu'elle se calme pour venir quémander un baiser ou du sexe violent. Qu'importe, il s'habitue et accepterait tout de sa part, il le sait. Parce qu'il l'aime - se dit-il - et sans doute est-ce vrai. L'amour lui ferait accepter n'importe quoi, le rendant aveugle aux possibles défauts d'Eden, ou alors le poussant à les voir comme de parfaites imperfections. Crétin d'amant énamouré.

Mais ce monde lui est pas accoutumé, et il a encore du mal à savoir s'il veut vraiment y avoir sa place. Il préfèrerait qu'Eden le quitte à n'en pas douter, pour juste profiter de son quotidien à lui qui est fait de simplicité. « Tu m’étonnes que c’est stupide… Bienvenu dans mon monde… » Il grimace, souffle, et inspire profondément. Son monde... Il l'observe de loin depuis des années, refusant d'y prendre part. Cette valse insensée le laisse froid, lui semble illogique, et le reste du monde est bien plus intéressant. Alors il n'y prendra pas part. Il continuera sa vie comme si de rien n'était. Il s'en fout, Mischa, tant qu'Eden l'accepte comme il est, alors il peut bien supporter quelques embrouilles. « Désolée que tu sois entrainé là-dedans. Tu n’as pas demandé à y être et c’est en grande partie de ma faute.. » La main d'Eden remonte sur le dos de Mischa qui frissonne de plaisir et lui sourit. « T'inquiètes je survivrais. » Sans doute vrai. « Mais évite de faire ça trop souvent quand même. Me disputer avec mon frère c'pas dans mes activités préférées. » Lâche-t-il d'une voix rieuse pour cacher combien cela a pu l'agacer. Pas tant le comportement d'Eden que la réaction d'Eliakim. Le mettre entre eux, dans cette histoire, ce n'est pas une chose que Mischa accepte facilement. Ce n'est pas lui qui a appuyé le bouton d'envoie.

« Je t’aime Mischa Dempsey, si tu savais comme je t’aime. N'en parlons plus, ça va forcément se tasser » Il acquiesce, vient quémander un baiser, et oublie. Comme tout quand il le veut bien. Mischa a depuis longtemps décréter que s'il ne pouvait pas aller contre les éléments il lui suffisait de les accepter - ou de les ignorer plus souvent encore. Ca lui va bien. Un baiser, tout s'efface, il propose alors de manger parce qu'il a faim. Et la vie reprend son court, parce que c'est ainsi que les choses doivent se passer. Il se lève, lâche sa serviette - dévoilant sa nudité - et va s'habiller sentant la brûlure du regard d'Eden sur lui. Mais il a faim - bordel - et le sexe devra attendre au moins qu'il eut mangé quelque chose. « Hm… Je veux… des pizzas. On fait des pizzas. Je fais celle aux quatre fromages ! » Eclat de rire, elle s'échappe, et il va la rejoindre rapidement dans la cuisine - ne portant qu'un bas de pyjama, la pièce étant assez bien chauffé. Elle sort tout pour cuisiner, et il la regarde faire attendri. « Alors ? T’as choisi la pizza que tu veux faire ? » Il s'approche d'elle, la prend dans ses bras et l'embrasse. Elle pétille, Eden. Elle a un sourire qui ravagerait les coeurs les plus durs. Il l'observe et il se dit que personne n'a le droit de voir ce qu'elle lui montre. Qu'elle est elle-même avec lui, et qu'il regrette - quelque part - qu'elle ne le soit pas avec les autres.
Il se promet alors de l'aider à être elle-même, d'oublier le masque que son monde lui a imposé, pour venir dans le sien, plutôt, où elle a vraiment sa place.

the end.
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