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 (eliakim) nice to meet you ! (blague)

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Rae I. Fitzpatrick




Rae I. Fitzpatrick
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MessageSujet: (eliakim) nice to meet you ! (blague)   (eliakim) nice to meet you ! (blague) EmptyMer 9 Mar - 17:06

Nice to meet you !


Newquay: la destination du jour à 240 miles d’Oxford. Aux premières heures du matin, Rae était venue récupérer son ami à bord de sa Mini-Cooper S Roaster (carrément) rose – rose flash. La main experte, elle avait dévalé l’asphalte des rues d’Oxford avant de venir klaxonner aux portes de son appartement. Pas le petit klaxon, non, celui qu’on écrase toutes les minutes pour prévenir qu’elle était là. Pour le coup, l’Irlandaise avait fait à son image : emmerdante, elle avait appuyé sans lâcher jusqu’à ce que le professeur de biologie ne sorte enfin de sa résidence, mi-amusé, mi-ennuyé. Son regard disait qu’elle abusait – mais son sourire, lui, était bien présent accroché à la commissure de ses lèvres. Se penchant vers la porte côté passager, elle l’ouvrit pour l’interpeler.

« Cara, passe ton sac par-là. Le coffre ne s’ouvre plus. » Et elle n’avait qu’une trois portes : pas de portes pour les sièges arrières. Pour avoir hiberné dans la grange d’une connaissance durant ces dix dernières années (quoiqu’elle l’ait récupéré l’an passé en janvier), elle tenait bien la route. Certes, la peinture s’était écaillée par endroit, les freins avaient grippé et les tuyaux d’échappement avaient rouillé. L’intérieur, aussi, avait perdu de ses vibrantes couleurs. Mais, en soit, la carcasse d’acier tenait toujours debout et avalait les « miles » avec la férocité de sa prime jeunesse. La radio tournée à fond, les deux amis suivaient la M4 en direction de leur lieu de séjour pour la fin de semaine. Rae avait réservé une chambre au SPA « The Scarlet » en bord de mer. Le bord de mer : putain qu’elle est rêvait depuis un bout de temps. Et un week-end dans un SPA : elle en rêvait encore plus. La trentenaire – qui venait de fêter ses 31 ans, la raison du voyage – avait besoin de décompresser et d’oublier les conneries qui s’enchaînaient sur son bureau à l’administration. Cà et les cours qu’elle devait suivre, maintenant qu’elle tentait vraiment de valider sa licence. Si les cours lui étaient d’une facilité absolue (les ayant elle-même donné à plusieurs moments de sa vie, ayant elle-même fait des recherches à ce sujet et publier des articles), elle avait peur de l’arrivée des examens. Certes, ils étaient dans quelques mois. Mais, étant plus âgée, elle voulait être la meilleure, être la majeure de promo dans son domaine. Satisfaction personnelle.

La vitre abaissée pour éviter la condensation sur le verre, Rae parlait à voix haute et chantait à tue-tête. Ses compétences étaient affreuses ; mais elle s’en moquait. En présence d’Eliakim, elle ne se sentait pas jugée. Elle était telle qu’elle : une véritable Fitzpatrick. Sur la route, les deux Irlandais (l’entière et la demie portion) s’arrêtèrent plusieurs fois pour grignoter un bout et remplir leur stock de confiserie. Et pour échanger leur place au volant. Sur les coups de midi, le complexe se dévoila enfin sous leurs yeux. Sur le siège passager, la brune se redressa dans son fauteuil, se mélangeant dans ses mots tant sa diction était rapide. Pointant du doigt, elle lui demandait de se garer là, là ou à mesure qu’elle découvrait des places libres sur le parking. Une fois le moteur arrêté, elle ne se fit pas attendre pour sortir de la voiture. L’Irlandaise s’étira en lâchant un soupir dans les airs avant de récupérer leur sac sur la banquette arrière. Puis, remarquant finalement la différence de taille flagrante entre son ami et la voiture, elle ne put s’empêcher de partir dans un petit rire.
« Ah, mon cœur. J’oublie toujours que t’es bien trop grand pour elle. Pas trop mal aux pattes ? » Elle arqua un sourcil, passa son sac à dos sur l’épaule, le pointa du doigt. « Tu sais ce qu’il te faudrait ? Un bon massage ! » Et coup de bol, ils étaient à l’endroit parfait pour cela… ce qui n’empêcha pas la trentenaire de faire mine de réfléchir, laissant traîner dans les airs : « Je me demande vraiment où on pourrait trouver ça, tiens ».

Arrivée au cœur de la bâtisse, Rae fondait parfaitement dans le décor. Le lieu était autant tiré à quatre épingles que la coiffure de la demoiselle – qui, étrangement, avait survécu au voyage. S’avançant vers le comptoir, elle récupéra plusieurs prospectus listant la liste des soins offerts par l’institut. Elle les mit en éventail devant elle pour que son ami se rende compte du choix (drastique) qu’il allait devoir faire. Et, les choix, Rae n’avait jamais aimé ça. Elle les taclait à coup de stabilo afin d’en faire ressortir la meilleure option. Ça n’était pas une habitude qui allait changer dans l’hôtel. Découvrant une sonnette dorée à deux pas d’elle, Rae écrasa sa main dessus. Une fois. Deux fois. Puis de plus en plus souvent, sans s’interrompre. Derrière elle, elle savait que le professeur de biologie devait certainement lever les yeux au ciel face à son comportement enfantin. Alors, avec tout le naturel du monde, elle finit par lui avouer à demi-mots : « Je vais voir s’ils mettent moins de temps que toi ce matin, mon cœur, pour nous accueillir ».

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Eliakim A. Crowlley




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MessageSujet: Re: (eliakim) nice to meet you ! (blague)   (eliakim) nice to meet you ! (blague) EmptyVen 11 Mar - 1:14

Nice to meet yooooouuuu !
Raekim
« Demande à Abi où Oliver de venir dormir à la maison pendant mon absences. Tu ne seras pas seule. » Tout en disant cela, il fourre deux jean et un pull ainsi que deux tee-shirts dans son sac de sport. De quoi s'habiller pour le week-end, de toute façon ils vont sans doute rester en peignoir et se la jouer vieux riches, il a tellement hâte. Depuis que Rae est repartie sur les bancs de l'école lors de la rentrée, ils n'ont pas vraiment le temps de se voir. Bien-sûr elle travaille toujours au sein d'Oxford mais ce n'est pas pareil, elle a moins de temps libre et surtout lorsqu'elle en a, elle passe son temps à réviser. Il comprend, il était pire lorsque lui même était étudiant. Entre les Riot, les sorties, ses histoires farfelues avec des filles (et garçons) et ses révisions, il n'avait jamais vraiment le temps. Pire encore lorsque Maxime c'est imposé au milieu de tout ça, autant dire qu'Eliakim ne vivait que très peur. Un week-end de repos avec Rae dans un SPA, c'est un cadeau qui ne se refuse pas, une aubaine même. Ils vont fêter l'anniversaire de la belle Irlandaise, au programme, massages, baignades et bon repas tout le week-end, de quoi se faire un souvenir mémorable des 31ans de Rae. Il doit d'ailleurs penser à ne pas trop la charrier sur son age, la fourbe serait capable de le pousser dans un bassin dés leur arrivée. Il revient doucement sur terre alors que sa petite femme vient se coller à lui et jouer sur son torse, elle trace des arabesques du bout de son doigt avec une mine adorable, sa bouille fait sourire Eliakim qui arrête de faire son sac pour la regarder tendrement. « Tu vas me manquer... » Dit-elle en venant l'embrasser doucement, il pose ses mains sur ses hanches pour faire durer cet instant parfait, soupirant d'aise alors qu'elle vient poser sa tête sur son torse pour un câlin. « Je suis sur que tu ne vas pas le voir passer. Ca va aller, si tu as un problème tu m'appelles et tout ira bien d'accord ? » Dit-il en relevant son menton et en lui déposant, sur le bout du nez, un baiser sonore.

Elle sourit et hoche la tête alors qu'Eliakim termine de prendre son chargeur de portable, un peu de liquides et enfin, quitte la chambre pour rejoindre le salon. Enfin, il prend une cartouche de cigarettes qu'il a pensé à acheté le matin même, quelques bouquins de science et voilà que son sac est plein à craquer. Il lui reste à attendre l'arrivée de Rae. Derrière lui, sa femme termine d'emballer deux clubs sandwichs dans du papier aluminium, elle ajoute à cela deux bouteilles d'eau et revient vers lui pour lui donner le petit pique-nique improvisé. « Merci. On s'arrêtera sûrement sur la route. » Dit-il n l'embrassant une dernière fois alors que derrière lui, Rae fait hurler le klaxon de sa voiture. Il adresse un dernier signe de la main à sa femme et part rejoindre la voiture de sa meilleure amie en soupirant, amusé et agacé par le hurlement aiguë de ce klaxon-maudis-des-dieux. « Cara, passe ton sac par-là. Le coffre ne s’ouvre plus. » Tout en lui donnant son sac à dos, il se penche vers elle et lui dépose un baiser sur le front. « Elle roule encore ! Elle sera bientôt collector. » Dit-il en riant tout en tapotant la carcasse rose pétard de la voiture que son amie à dénichée il ne sait où, encore une trouvaille made in Rae dont elle seule a le secret. Il devrait un jour aller faire les puces et les brocantes avec elle, son amie lui trouverait des trésors. Finalement il grimpe prés de son amie alors que cette dernière démarre, faisant rugir le moteur et le poste radio par la même occasion. Pendant un temps qu'il trouve très court, ils roulent, dansent et chantent -bafouillent- des paroles d'une chanson qu'ils ne connaissent même pas, riant lorsqu'ils se trompent. Plusieurs fois sur le chemin ils s'arrêtent pour grignoter, tapant également dans le pique-nique qu'Alice a préparée. Sandwich jambon/boursin/cornichons, un délice sans fin qui met l'eau à la bouche du professeur. « C'est pour ce genre de journée que la vie vaut la peine. » Déclare le professeur en prenant le volant de la voiture de son amie. Ils finissent par arriver après un énième changement. « Ah, mon cœur. J’oublie toujours que t’es bien trop grand pour elle. Pas trop mal aux pattes ? » Il s'extirpe de la voiture après que sa meilleure amie ce soit garée, hésitant entre plusieurs places.

Il s'étire en poussant un gémissent douloureux. « Tu sais ce qu’il te faudrait ? Un bon massage ! » « Tu sais où je pourrais trouver ce genre de service ? » Demande Eliakim en riant tout en posant ses yeux sur le bâtiment renfermant le SPA. C'est grand, moderne, bien décoré -l’extérieur du moins- et le peu de voiture sur le parking prouve qu'ils auront la paix ce week-end. « Je me demande vraiment où on pourrait trouver ça, tiens ». Il rit un peu et attrape son sac à dos qu'il jette sur son épaule. « Allons demander à l'intérieur ! » Dit-il en emboîtant le pas après son amie. Ils rentrent et tracent directement vers l'accueil. Évidemment il faut que ce genre d'endroit soit équipé d'une petite sonnette en fer, ce qui pousse sa meilleure amie à appuyer une première fois. Puis une seconde fois, troisième, etc... Bientôt, on entend uniquement la petite sonnerie souffrir lorsque la paume de main de la brune s'écrase dessus. Finalement le temps que la secrétaire arrive, il attrape un prospectus vantant les services du SPA et commence à faire son choix. « Je vais voir s’ils mettent moins de temps que toi ce matin, mon cœur, pour nous accueillir » « M'attendre ne fait que renforcer ton plaisir lorsque j'apparais enfin. » Dit-il alors qu'un grand sourire naît sur ses lèvres, sans pour autant qu'il ne détache ses yeux du prospectus. « Je tenterais bien un massage à la boue, non ? » Propose Elia en lui montrant une photo d'un homme quasiment immergé dans de la boue brune. Au bout d'un certain temps, la secrétaire arrive enfin. « Bonjour ! Excusez moi pour le temps d'attente, c'est à quel nom ? » Dit-il d'une voix fluette où perce un léger accent Français. « Ho ne vous inquiétez pas, mon amie s'amuse entre temps. » Dit-il en faisant référence à Rae et sa passion pour les sonnettes. « Au nom de Fitzpatrick apparemment. » Ajoute le professeur en tournant la tête vers sa meilleure amie, l’interrogeant du regard. « En effet, suivez moi. » Et sans attendre, la secrétaire prend le chemin d'un petit couloir alors qu'Eliakim fait passer Rae devant lui, d'un habile mouvement il lui prend son sac à dos, galant et refusant que son amie s'encombre d'un sac. Ils finissent par être guidé dans le couloir avant d'arriver devant une porte. Sortant une clé de sa poche, la secrétaire déverrouille la porte et dévoile, devant Rae et Eliakim, une chambre magnifiquement bien décorée composée de deux lits une place. Eliakim pousse un sifflement admiratif tout en rentrant dans la chambre et en regardant autour d'eux. « Ba ça bébé, tu t'es pas moquée de nous... » Murmure Eliakim en regardant pas la fenêtre, le superbe paysage. En face d'eux, se dessine la mer, ce soir ils dormiront bercés par le bruit des vagues.
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Rae I. Fitzpatrick




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MessageSujet: Re: (eliakim) nice to meet you ! (blague)   (eliakim) nice to meet you ! (blague) EmptySam 12 Mar - 17:16

Nice to meet you !


« Elle roule encore ! Elle sera bientôt collector,» s’exclama le rouquin (si) en entrant dans sa voiture, dévoilant les fossettes de ses joues. Elle roulait encore, en effet, malgré le séjour forcé dans la grange d’un des amies de Rae. A l’aube de ses 20 ans, lorsqu’elle avait migré pour les Etats-Unis ; elle avait dû faire des choix difficiles. Laisser sa voiture derrière elle en était un – et laisser Eliakim aussi. Mais à présent qu’elle était de retour à Oxford, sans passer par la case « Irlande », la brune tentait de passer le plus de temps avec lui pour rattraper le temps perdu. Elle était à l’affût de la moindre nouveauté, traquait avec insistance les possibilités de le voir comme elle traquait les étudiants qui étaient en retard dans leur paiement. Pire que de l’insistance, pour eux, c’était une véritable chasse démesurée.

Et s’il y avait bien une chose qui surprenait toujours autant l’Irlandaise, c’était la prévoyance de son ami. Lors de leur séjour en Irlande lors de la Saint Patrick, le professeur de biologie avait assuré. Là où elle s’était contentée de barres de céréales et de deux bouteilles d’eau, il avait pensé aux vêtements de rechange et aux sandwiches pour le casse-croûte. Là où elle s’était contentée, pour le trajet, d’une pomme et d’un café, il avait ramené son éternel boujacor. A comprendre : boursin, jambon et cornichons dans un pain croustillant. Dans ses cas-là, la trentenaire se demandait qui était l’adulte et qui était l’enfant. La seule chose dont elle était certaine, c’est qu’elle n’allait certainement pas mourir de faim en compagnie de son amie. Elle le soupçonnait même d’avoir des réserves dans les poches (cachées ou non) de son blouson. Faut dire qu’Eliakim était un estomac sur patte.

La décoration du hall frappa Rae qui, contente de sa trouvaille, ne put s’empêcher de hocher la tête d’appréciation. L’Irlandaise avait dû un peu économiser pour leur permettre ce séjour – mais pas tant que ça. Travailler dans l’administration d’Oxford payait un peu plus que les emplois qu’elle s’était coltinée aux Etats-Unis. Ecrire des articles pour des revues scientifiques était épuisant, mal payé et aléatoire. Travailler en tant que barista était tout aussi épuisant ; surtout lorsque les clients ont le don de vous emmerder. Chose que Rae rendait bien. Et qui, de fil en aiguille, avait conduit plus d’une fois à son renvoie. Parait que ce n’est pas bien d’insulter les clients.
« M’attendre ne fait que renforcer ton plaisir lorsque j’apparais enfin, » lâcha Crowlley dans les airs, sans lâcher des yeux le prospectus qu’il avait entre les mains. Grimaçante, Rae regarda son ami qui ne tarda pas à reprendre : « Je tenterais bien un massage à la boue, non ? » Arrêt sur image de la part de la demoiselle – sa main resta en suspens, à deux doigts de venir s’écraser de nouveau sur la sonnette. Arquant un sourcil, dévisageant l’autre Irlandais, Rae prit des mains le prospectus qu’Eliakim inspectait avec tout le sérieux du monde.

« Tu sais qu’on vient de faire 240 miles », commença la trentenaire en laissant sa voix traîner dans les airs. En l’espace de cinq heures, ils venaient d’avaler plusieurs miles dans une voiture bien trop étroite pour la carrure du professeur de biologie. Et lui, sourire aux lèvres, lui proposait un bain de boue. Un vague sourire carmin vint se déposer sur ses lèvres, témoin d’un amusement naissant : « J’connais une ferme aux environs d’Oxford. Avec tout ce qu’il flotte, j’suis persuadée que de la boue : il y en a. » Et alors que Rae s’apprêta à enchaîner de nouveau, une bouille débarqua de nulle part, s’excusant de son retard. Le professeur s’en moquait, du retard … mais pas Rae. Elle avait une sainte horreur des personnes en retard et, depuis l’épisode « Louise » dans son bureau, elle avait du mal avec les français. Levant les yeux au ciel, elle laissa Eliakim mener la conversation – puis la secrétaire les mener jusqu’à leur chambre.

« Ba ça bébé, tu t’es pas moquée de nous… », finit-il par s’exclamer. A l’entrebâillement de la porte, la secrétaire se frotta les mains, visiblement déranger pour quelque chose. Rae se tourna vers elle, récupérant le double des clefs de la chambre et l’interrogeant du regard.
« Je n’avais pas compris […] » commença-t-elle, cherchant ses mots. L’accent français, dans sa bouche, n’avait rien d’attractif. Au contraire, il en était même un peu irritant – tout aussi irritant que celui de Galadriel, une élève que Rae avait rencontré l’an dernier dans le parc de l’université. Et qu’elle n’avait pu s’empêcher d’emmerder en accentuant son accent irlandais. « […] que vous vouliez une chambre avec un lit double. Je peux changer ça, » acheva-t-elle en se frottant de nouveau les mains. Et alors qu’elle allait prendre la porte, la trentenaire l’interrompit avant qu’elle ne prenne la porte.
« Ne faites pas ça. C’est parfait comme ça. » La voix sèche de l’Irlandaise sembla troubler la française qui, sans s’en rendre compte, vit le rouge lui monter au joue. Et alors qu’elle la congédiait enfin, Rae ferma la porte derrière elle et se dirigea vers la baie vitrée. Ouvrant la fenêtre, elle s’engouffra sur le balcon. Vue spectaculaire sur la mer, Rae ne put s’empêcher d’étirer un vague sourire, oubliant l’épisode « Louise » et celui de la « secrétaire ».

« Cara, tu devrais jeter un coup d’œil ici, » s’exclama-t-elle en fouillant les poches de son blouson à la recherche de son paquet de cigarette. Un coup de briquet plus tard, l’Irlandaise fumait tranquillement en laissant son regard parcourir l’horizon. Elle se remémorait Cobh et Cork qui, un peu plus loin et un peu plus haut, se trouvaient droit devant. Persuadée qu’Eliakim pouvait l’entendre, elle continua sans s’assurer qu’il était à portée d’oreilles. « J’irai bien piquer une tête demain matin, à la première heure. L’eau doit être glaciale, pour sûr. Mais c’est une tradition pour le Nouvel An, sur Cork. Disons qu’on vient seulement de démarrer l’année. » Tradition à la con, certes, mais qui avait du succès. Chaque année, à 6 heures du matin, nombreux étaient ceux à faire un saut d’en l’eau pour fêter la nouvelle année. Le plus ridicule dans tout cela : c’est que personne ne va se baigner en été parce que (attention) l’eau est trop froide. A cette pensée, Rae partit d’un petit rire. Clope terminée, elle retourna à l’intérieur, se débarrassant enfin de ses chaussures avant de se laisser choir dans le fauteuil le plus proche.

« C’est aussi pour te remercier pour l’an dernier cara. On a la formule des privilégiés. Techniquement, tu peux tout faire. T’es partant pour un bain de boue ? Ou tu préfères débuter par …. J’sais pas … un basique hamman ? »


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MessageSujet: Re: (eliakim) nice to meet you ! (blague)   (eliakim) nice to meet you ! (blague) EmptyMar 15 Mar - 18:29

Nice to meet yooooouuuu !
Raekim
C'est pour des journées comme ça qu'il adore être avec Rae, des journées qui respirent l'insouciance, le bonheur et le plaisir d'être avec sa meilleure amie. Rae est son alter ego, elle pense à quelque chose, il le dit, il commence une phrase elle la termine, ils sont tous le temps connectés, parfois trop pour les personnes qui sont autours d'eux. Ils n'arrivent pas à suivre, ils ont des délires qui n'appartiennent qu'à eux, ils se comprennent et parfois se parlent une langue très spéciale, faite de rire et de référence qu'ils comprennent. Et uniquement aux au grand désespoir d'Alice qui souvent, laisse les deux adultes ensembles lorsqu'ils se retrouvent. Sa femme perd souvent le fil des discussion, il faut dire qu'un instant avec Rae et Eliakim peut parfois être une épreuve difficile à surmonter. Pour preuve le nombre de fois où ils se retrouvent en salle des professeurs où dans les couloirs et où, dans ces moments là, le silence se fait autour d'eux. Une relation pareille, c'est magnifique, c'est une chance qu'Eliakim savoure à tout instant, à chaque fois qu'il retrouve sa meilleure amie et qu'ils peuvent passer du temps ensemble, il profite car il ne sait jamais quand il pourra s'accorder un autre week end avec elle. Il faut avouer que Rae est à nouveau étudiant et que lui même court partout entre sa nouvelle thèse, le mariage qui approche, son soutien auprès d'Anastasia, son rôle de parrain retrouvé et surtout, les cours et le Riot Club. Car même si il ne participe pas toujours aux réunions du club, il n'en reste pas moins un membre actif autant qu'il le peut et de ce fait, il est souvent appelé. Plus encore depuis le drame de Balthazar au sein d'Oxford. Et puis ça leur fait du bien de quitter Oxford et son ambiance lourde, ses policiers partout pour fouille et les regards mauvais de certain élèves qui considèrent que le Riot et Posh sont responsable de la mort de Balthazar. Comme dirait Rae, bollocks.

« J’connais une ferme aux environs d’Oxford. Avec tout ce qu’il flotte, j’suis persuadée que de la boue : il y en a. » Il adresse une petite grimace à son amie, très mature d'ailleurs, alors qu'une jeune femme vient vers eux. Après une courte discussion ils marchent tous les trois vers une chambre, ils ne tardent pas à découvrir la chambre en question, magnifiquement bien décorée et luxueuse au maximum. Eliakim ne peut s’empêcher de détailler l'endroit en poussant un sifflement appréciateur. Pour faire râler sa femme il sort son portable, prend une photo de la chambre et envoie la photo à sa future épouse. Il range son portable en riant un peu, Alice va sans doute l'invectiver dans quelques secondes, il en rit d'avance. Il se doute que ce soir elle sera au Duke pour boire un verre où chez Abi et Oliver pour une grosse soirée. Sa femme sait s'occuper lorsqu'il n'est pas là de toue façon. Son portable, dans sa poche, vibre alors que la jeune femme en question leur fait une remarque, comme quoi elle n'a pas compris quelque chose. Eliakim se tourne vers elle mais Rae est plus rapide que lui et refuse tout changement. Il hausse les épaules et sort son portable, un beau sms de sa femme en lui demandant d'aller se noyer dans la boue. Il rit un peu et la relance avec un petit cœur mignon et dégoulinant de tendresse. Puis il range définitivement son portable et finit de prendre le sac de son amie pour aller le poser auprès du lit qu'elle va occuper. Le lit de gauche d'ailleurs, celui proche de la porte, il le décide ainsi. Il paraît de toute façon que les hommes ont tendances à dormir proche de la fenêtre, il est logique qu'il dorme prêt d'une arrivée d'air quelconque de ce fait. « Cara, tu devrais jeter un coup d’œil ici, » Il pose le sac et revient auprès de Rae qui se tient sur le balcon. Elle fume une cigarette, il sourit et croise les bras devant le paysage magnifique, il doit penser à prendre des photos avant de rentrer à Oxford. « J’irai bien piquer une tête demain matin, à la première heure. L’eau doit être glaciale, pour sûr. Mais c’est une tradition pour le Nouvel An, sur Cork. Disons qu’on vient seulement de démarrer l’année. » Il grimace un peu, imaginant l'eau froide et gelée, s’infiltrant en lui et mordant sa peau, aussi violente qu'un brasier ardent. Il a déjà froid juste à cette pensée. « Sans moi alors. Je t'accompagnerais et je t'enroulerais dans une serviette à la sortie de l'eau si tu veux. Mais hors de question que j'aille plonger ne serais-ce qu'un orteil dans... Ce glaçon. » Dit-il en s'approchant d'elle et en lui piquant sa cigarette pour prendre une bouffée de tabac. Il recrache la fumée grise sans lâcher des yeux l'horizon, c'est superbe. Finalement son amie part dans un des fauteuils de la chambre après avoir jetée le reste de sa cigarette. Il la rejoint et se laisse tomber sur un des lits, comme une masse. « C’est aussi pour te remercier pour l’an dernier cara. On a la formule des privilégiés. Techniquement, tu peux tout faire. T’es partant pour un bain de boue ? Ou tu préfères débuter par …. J’sais pas … un basique hamman ? » Il relève doucement sa tête et se tient sur ses avants-bras pour regarder son amie. « Va pour un hammam. Avec massage bien entendu. Et... Jacuzzi ? » Demande Eliakim en se levant, tout sourire et en tendant sa main vers sa meilleure amie. « Tu dois me remercier de rien. T'es mon amie... Mais merci pour ce week-end. » Dit-il en embrassant son amie sur la joue, tendrement. « Debout belle brune, j'exige d'avoir mes belles fesses posées dans un hammam dans dix minutes ! »
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Rae I. Fitzpatrick




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MessageSujet: Re: (eliakim) nice to meet you ! (blague)   (eliakim) nice to meet you ! (blague) EmptyJeu 17 Mar - 1:47

Nice to meet you !


Ayant congédiée la secrétaire, Rae pouvait à présent profiter pleinement de la situation. Sur le balcon, elle respirait à plein poumon l’air maritime, ravie de retrouver le contact avec cet élément de la nature. Originaire de Cork, ayant d’ailleurs vécu près de Kinsale – une petite ville portuaire – l’Irlandaise se plaisait à retrouver les embruns et le roulement des vagues. Avec un verre de vin et un bon livre, c’était certainement la seule chose qui pouvait l’apaiser – ça, et une discussion avec Eliakim (qu’elle ait ou non du sens). Et, alors qu’elle l’avait invité à la rejoindre, son ami ne tarda pas à pointer le bout de son nez. Elle l’imaginait sourire dans son dos et profiter pleinement de la vue.

« Sans moi alors. Je t’accompagnerais et je t’enroulerais dans une serviette à la sortie de l’eau si tu veux. Mais hors de question que j’aille plonger ne serait-ce qu’un orteil dans ce … glaçon » lâcha-t-il quelques instants plus tard avant d’emprunter la cigarette de l’autre Irlandaise. Amusée, la brune ne pouvait s’empêcher de laisser un vague sourire s’étirer sur ses lèvres. Autant qu’elle ne pouvait s’empêcher de railler : « Je me doutais que t’étais pas Irlandais. Avoue-le, le roux : c’est pour tromper ? » D’un geste de la main, Rae alla pointer les cheveux de son ami. D’ici, elle l’imaginait déjà râler. Mais c’était plus fort qu’elle, elle ne pouvait s’empêcher de le titiller. Reprenant sa cigarette, elle reporta ensuite son attention sur l’horizon, rêvait déjà d’une séance de voile. Avec tout son temps aux Etats-Unis et celui à Oxford, cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas navigué sur les eaux. Mentalement, elle rajouta l’activité à sa liste. « Puis, tu sais … Onze degré Celsius, ce n’est pas si froid. » Non ? Si ? Elle jeta un coup d’œil à Eliakim, attendant sa réaction, persuadée qu’il allait soit se marrer. Soit lui dire que, non, oui, il  ne savait pas. Qui sait ?

L’Irlandaise laissa sa cigarette à l’autre roux avant de retourner dans la chambre qu’ils allaient partagés pour les deux prochains jours. Et si elle se laissa mollement tomber sur un fauteuil, Eliakim ne tarda pas à faire de même sur le lit. A plat ventre, il faisait le mort, avant de relever la tête et de s’appuyer sur les avant-bras. Rae en souri, appréciant leur moment de complicité. Leur moment de retrouvaille. L’année était passée à vitesse grand-V. Elle avait enchaîné cours et travails, jonglant tant bien que mal avec ses visites avec le professeur de biologie – heureusement qu’il y avait la salle de professeur pour favoriser les rencontres. Sans cela, elle aurait sûrement péter un câble. Ou deux. Ou se serait fait les nerfs sur les étudiants encore plus fréquemment. « Va pour un hamman. Avec massage bien entendu. Et … Jacuzzi ? » Rae hocha la tête avant de se relever avec l’aide d’Eliakim.
« Tu dois me remercie de rien. T’es mon amie… Mais merci pour ce week-end » L’Irlandaise haussa les épaules pour l’informer que ce n’était rien. Après tout, il l’avait déjà fait pour elle. Et dieu savait qu’elle n’aimait pas être assistée. Elle avait l’impression de ne pas être meilleure que tous ces désireux qui lui faisaient la manche le matin, souvent plus par choix de vie (pas de diplôme, pas de motivation, l’idée qu’on puisse se reposer sur les autres) que par erreur. « Ok. J’enverrai un message à ta mère alors, » commença-t-elle amusée avant de reprendre aussitôt. « Pour la remercier de t’avoir fait, tu sais… » Tendrement, le trentenaire déposa un baiser sur la joue qu’elle lui rendit aussitôt. Sur la joue, aussi. Parce que c’était comme ça, entre eux : une putain d’amitié. A part l’an dernier en Irlande, ils ne s’étaient jamais embrassé sur la bouche. Mais ça, c’était parce que sa mère avait mal interprété les informations, se plaignant qu’à son âge, elle était déjà mariée. La conne.
« Debout belle brune, j’exige d’avoir mes belles fesses posées dans un hamman dans dis minutes ! »
« J’exige, j’exige … Le roi dit : nous exigeons ! » répondit-elle aussitôt. Vouloir, exiger : du pareil au même. « J’prends la salle de bain ! » Sans lui prendre le temps de réagir, Rae attrapa à la volée son sac-à-dos, déposé près d’un lit, avant de disparaître dans la salle d’eau. Quelques minutes plus tard, elle laissa échapper un « T’es prêt ? » avant de rejoindre son ami dans la chambre. Par-dessus son maillot de bain, la trentenaire avait enfilé un peignoir qu’elle avait trouvé dans la salle précédente. Sans le prévenir, elle lui lança le deuxième. Elle le savait : interdiction de se balader à moitié à poil dans l’établissement.

C’est alors que Rae dirigea leur expédition pour la salle de Hammam. Entre autre. A cette heure-là, à part un couple faisant des brasses à l’autre bout de la salle, ils étaient seuls dans l’établissement. Se débarrassant de son peignoir, elle se laissa glisser dans le Hammam. La chaleur y était étouffante – la vapeur emplissait la cabine. A tâtons, elle s’assoir sur la première marche, appréciant le chaud du bois sous ses fesses.
« Allez, cara, dis-moi ce que tu fais ces derniers temps ? » Et à elle de se redresser légèrement. « L’est prévu quand ton mariage déjà ? »

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MessageSujet: Re: (eliakim) nice to meet you ! (blague)   (eliakim) nice to meet you ! (blague) EmptySam 19 Mar - 2:28

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Raekim
« Je me doutais que t’étais pas Irlandais. Avoue-le, le roux : c’est pour tromper ? » « C'est une teinture. » Lui a lâché Eliakim avec un petit rire avant d'ajouter, dans sa barbe un je ne suis pas roux. Tout en râlant et pestant contre ceux qui oseront dire le contraire. Il n'est pas roux, il est blond vénitien où chaton très clair quand il fait grand soleil. Au grand désespoir de Rae qui lui rabâche depuis... Dix ans ? Qu'il est roux. Bon peut-être qu'il l'est mais il ne l'assumera pas, ça donne une bonne raison pour se chamailler avec sa meilleure amie. Elle lui fait une vague remarque sur une température bien trop basse pour son propre bien. 11 degré, elle est folle. Pas trop froid qu'elle dit, elle est bien Irlandaise pour trouver ce genre de température normale. Eliakim est un frileux, à sa grande chance il a trouvé une femme qui est une véritable bouilloire et qui, au lit, génère assez de chaleur pour chauffer tout le lit et les couettes comprises. Un véritable plaisir auquel il ne peut plus se passer, déjà qu'il a du mal à dormir sans un tee-shirt et un jogging au minimum, alors imaginer qu'il puisse de baigner dans une eau si froide, c'est clairement sans lui. Sa meilleure amie a le goût du risque, il ne voit que ça pour expliquer que le lendemain matin, elle veuille piquer une tête dans l'eau glaciale. Il a déjà froid pour elle. Finalement ils rentrent dans la chambre, bien chauffée pour le plus grand plaisir d'Eliakim qui se laisse tomber dans le lit d'un air satisfait. Enfin ils se lèvent, bien décidé à profiter de ce week-end de repos pour se faire masser et dorloter comme il se doit, après tout si ils peuvent tout essayer avant de repartir ce sera une bonne chose. Eliakim se laisserait bien tenter par le hammam en effet mais aussi par un massage aux pierres chaudes, ça doit être démentiel. Il note dans un coin de sa tête l'idée, il essayera plus tard. « Ok. J’enverrai un message à ta mère alors, » Pourquoi ? Il se tourne vers elle sans comprendre. « Pour la remercier de t’avoir fait, tu sais… »

Ho... Il sourit et l'embrasse sur la joue auquel elle répond bientôt. Puis, elle saute sur ses pieds et rejoint la salle de bain, laissant Eliakim seul dans la chambre. Il prend son sac, sort un maillot qu'il enfile avant de chercher des yeux le peignoir qu'il doit mettre par dessus. Il ne trouve rien, il doit être dans la salle de bain avec son amie. Il hausse et les épaules et en attendant, range ses vêtements sur son lit avant de lâcher son sac dans un coin. Il sort également une paire de claquettes dont il se chausse, il n'aime pas l'idée de marcher pied-nu. Enfin sa meilleure amie sort de la salle de bain et lui lance le peignoir qu'il enfile par dessus son maillot. « Je suis prêt ouais ! » Lance Eliakim joyeusement avant de quitter la chambre. En quelques pas ils finissent au hammam, Eliakim suit docilement sa meilleure amie. Il remarque que l'endroit est calme, quelques personnes nagent dans les piscines et un couple semble avoir lu domicile dans un des jacuzzis présent. Il doit penser à aller s'inviter au milieu du couple tout à l'heure. Il aime faire ça parfois, surtout avec Rae. Ils viennent s'installer au milieu des conversations et balancent des regards Fais moi sentir que je dérange et j'te bouffe. Ils arrivent dans le hammam, enlèvent le peignoir et s'installent sur le bois chaud. Eliakim laisse échapper un soupir de bonheur alors que sa tête vient doucement se poser contre le mur derrière lui. La chaleur est écrasante mais c'est un délice, comparé à demain matin où il va se geler les fesses pour que son amie pique une tête. Elle n'a pas toute sa tête, c'est ce qu'il se dit à chaque fois qu'une idée de se genre traverse son esprit.

« Allez, cara, dis-moi ce que tu fais ces derniers temps ? » Les yeux fermés, il réfléchit un instant à cette question. Qu'est-ce qu'il fait ? Trop de choses justement. « Les cours, ma thèse, le mariage qui se prépare avec Alice, Anastasia enceinte dont je vais être le parrain, les rumeurs en tout genre et la récente vendetta d'Eden. » Dit-il en s'étirant, faisant craquer les muscles de son dos. Qu'est ce qu'ils sont bien ici ! « Je cours partout. Et ce week-end tombe comme un cadeau. » Dit-il en souriant. « L’est prévu quand ton mariage déjà ? » Il baisse la tête et ouvre les yeux pour regarder son amie. « Euh... » Réponse éloquente de la part d'Eliakim qui, d'un coup, sèche clairement devant la question de son amie. « Alice a engagée une femme pour s'occuper de tout ça. Donc... La date change souvent. Sans doute en mai, c'est un mois où il ne fait pas trop chaud. » Dit-il alors qu'un petit rictus se dessine au coin de ses lèvres. « Ok j'avoue, je suis complètement largué face à ce mariage ! Je crois même qu'Alice laisse Abi, sa meilleure amie s'en occuper. Moi je n'ai pas le temps et elle non plus. » Dit-il alors qu'il se bouge un peu pour descendre d'une marche et se retrouver à côté de Rae. « Hé ! » Il lui adresse un petit coup de coude, avec un sourire. « T'es mon témoin tu sais. » Dit-il en riant un peu. « Donc tu vas devoir supporter mon stress le jour du mariage et surtout, l’éternel après midi à essayer des costumes. »
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MessageSujet: Re: (eliakim) nice to meet you ! (blague)   (eliakim) nice to meet you ! (blague) EmptyLun 21 Mar - 0:42

Nice to meet you !


« C’est une teinture, » lâche la demi-portion dans les airs (Eliakim), à demi-mots, marmonnant dans sa barbe pour la même occasion. Rae en rigole, toujours surprise par son bougonnement – même une dizaine d’années plus tard. Sa couleur de cheveux : une véritable source d’amusement pour la demoiselle qui lâcher la bombe de temps en temps. En attendant, elle disparait dans la salle de bain pour revenir dans la chambre quelques instants plus tard. Et lorsqu’Elia sort une paire de claquette de son sac, c’est le bouquet final. Les lèvres de la trentenaire s’étire avant de laisser un rire gras s’échapper. Eliakim : le mec le plus prévoyant qu’elle connaisse.

Arrivant enfin dans le hammam, Rae se délecte de la chaleur étouffante. La trentenaire adore les opposées – certainement pour mieux les confronter. Elle adore la chaleur brûlante d’un hammam, par opposition à la fraicheur de la Manche. Elle se complait dans une engueulade bien maîtrisée, par opposition à une conversation posée. Avec son ami, cela dit, elle préfère avoir discussion et langue légère, laissant le venin pour plus tard. Ou pour un ennemi commun. L’Irlandaise se rappelle leur combine, monitorée par téléphone lorsqu’ils avaient piégé le bureau de Dean Tuder. Elle n’a jamais su si son départ était dû à leur numéro de chimie ou à l’Université qui ouvrait enfin les yeux sur son activité (exobiologie, la blague) et sur son incompétence. Si elle doit parier, Rae penche pour la deuxième option. Enfin … pour le moment, la trentenaire penche plutôt sur son ami alors qu’ils rattrapent enfin le temps perdu. « Les cours, ma thèse, le mariage qui se prépare avec Alice, Anastasia enceinte dont je vais être le parrain, les rumeurs en tout genre et la vendetta d’Eden. » Malgré l’obscurité relative de la pièce, Rae hoche la tête à chaque information. C’est vrai qu’ils ont été tout deux très pris par le temps. Amusée, elle reprend : « Tu vas être le parrain de tout Oxford, à ce rythme-là. » Il la fait rire, le Crowlley, à être passé de dragueur de première et fouteur de merde … à … personne posée, prêt à se marier, ayant la plupart des bambins sous sa coupelle. Changement radical – il a bien construit sa vie, malgré les impairs parsemés au cours de sa route. Il faut dire qu’après la fausse-couche d’Alice, Rae n’avait pas donné cher de sa peau. Heureusement pour lui (et pour elle), il s’en était sorti.

« Je cours partout. Et ce week-end tombe comme un cadeau. » « Tant mieux, c’en est un, » reprend-elle aussitôt, avant de partir d’un petit rire. La trentenaire prend alors le temps de s’étirer ; faisant craquer ses joints à la suite d’Eliakim. Elle commence à avoir chaud et, pour cause, une fine pellicule de sueur se dépose sur son visage et son corps. Et c’est lorsqu’Eliakim lâche un « Euh… » en longueur qu’elle se permet vraiment d’éclater de rire. Ne pas savoir la date de son mariage : décidément, il n’y a qu’Eliakim pour lui dire ça. La trentenaire se redresse contre le banc, juste le temps de l’écouter reprendre.

« Ok j’avoue, je suis complètement largué face à ce mariage ! Je crois même qu’Alice laisse Abi, sa meilleure amie, s’en occuper. Moi je n’ai pas le temps et elle non plus. » Il est grave, pense-t-elle. Mais c’est vrai qu’Alice a l’air occupé dernièrement, Rae la voit souvent avec une pile de dossier lorsqu’elle vient lui donner un coup de main au bureau. Le jeune homme descend d’une marche et rejoint Rae. « Hé ! », lui annonce-t-il, coup de coude à l’appui. Quoi : hé ? « T’es mon témoin, tu sais. » Il rigole. Du côté de la brune, cependant, c’est arrêt sur image. Elle écarquille les yeux, sous la surprise, ne sait pas comment réagir. Bafouiller ? Rougir ? Sourire ? « T’es sérieux ? » Bien sûr qu’il a l’air – ce qui ne l’empêche pas pour autant de poser la question. « Donc tu vas devoir supporter mon stress le jour du mariage et, surtout, l’éternel après-midi à essayer des costumes. »

La demoiselle soupire, croise les jambes sur le banc. « T’es pas supposé avoir un témoin …  mâle ? », l’interroge-t-elle du regard. Rae pense à Liam, l’autre ami proche d’Eliakim. Même si elle est ravie de l’information lâchée « mine de rien » dans les airs de la part de son ami, elle ne peut s’empêcher de poser la question. « Et puis, aussi, si tu m’lâches dans les bras, je ne pourrais pas te porter. T’es lourd, cara, » acheva-t-elle en rigolant, jouant sur son « tu vas devoir me supporter ». « Tu sais quand tu veux essayer tes costumes. Je suis une femme prise par le temps, faut m’réserver à l’avancer. »


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MessageSujet: Re: (eliakim) nice to meet you ! (blague)   (eliakim) nice to meet you ! (blague) EmptySam 26 Mar - 15:49

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Raekim
« Tu vas être le parrain de tout Oxford, à ce rythme-là. » Pas faux. Entre Ethan, Lily et le bébé d'Anastasia et Ezeckiel. Si un jour il avait su que son amie allait avoir un deuxième enfant et pas avec Neo en plus, il ne l'aurait sans doute jamais cru. Mais au fond il a toujours espéré pour elle, qu'elle trouve un homme gentil qui pourrait la combler et panser les plaies que Neo avait laissé en partant comme un lâche. D'ailleurs il n'arrive pas à se calmer depuis que Lily a disparue dans les rues d'Oxford. Pas longtemps certes mais assez pour qu'Alice lance un avis de recherche sur la petite fille. Elle a été retrouvée, avec son beau père heureusement. Au grand soulagement d'Eliakim. D'ailleurs Alice a eu un mal fou a appeler tout le monde pour leur dire que la petite allait bien. Il l'a trouvé adorable ce soir là, elle n'a pas hésité avant de faire jouer son immense réseau de connaissance. Il l'aime sa femme, c'est dingue. Il ne réalise pas encore qu'il va bientôt l'épouser, dans quelques mois elle portera officiellement son nom de famille et elle sera son épouse. Il a hâte, il doit l'avouer. Pis après ça ils vont sérieusement penser à faire un bébé, chose qu'il attend impatiemment. Eliakim a envie de pouponner, depuis qu'il a été là pour Lily il y a dix ans auparavant, il a toujours eu cette envie d'être papa. Il a pourtant toujours pensé qu'il ne trouverait pas la bonne et qu'il finirait par adopter, désespérant de trouver la bonne personne pour couler des jours heureux. Finalement il ne regardait pas dans la bonne direction tout simplement. Le beau professeur avoue à son amie que ce week-end tombe comme un cadeau, elle lui affirme que ça en est un, il sourit et lâche un soupir de contentement. Finalement la route valait largement le coup ! Il devra penser à offrir à sa meilleure amie une voiture plus grande.

Où en louer une pour toutes les fois où ils devront faire de la route. La faute à sa taille de géant qui lui abîme le dos si il reste trop longtemps dans une mauvaise position. Mais il est avec sa meilleure amie alors tout va bien. C'est juste un bon motif pour râler et ça n'a pas de prix. Finalement il rejoint Rae, assisse sur une marche plus basse que lui. Avec un sourire il lui dit qu'elle sera son témoin, elle marque un temps d’arrêt ce qui le fait sourire de plus belle encore. « T’es sérieux ? » Comme un gamin il hoche vivement la tête. « T’es pas supposé avoir un témoin …  mâle ? » Il penche un peu la tête. « Si. J'ai droit à deux témoins. Toi et Liam. Mais toi tu seras mon témoin numéro un. Liam est... Très occupé. » Dit-il, un peu peiné par le fossé qui se creuse de plus en plus avec son ami. Il a un enfant maintenant et une famille et de ce fait, il est bien plus éloigné qu'Eliakim ne le pensait. Un proverbe dit que si quelqu'un vous aime vraiment, il reviendra. Alors Eliakim le laisse faire, juste pour voir. « Et puis, aussi, si tu m’lâches dans les bras, je ne pourrais pas te porter. T’es lourd, cara, » Il lève les yeux au ciel et lui tire la langue. « Je suis svelte ! » Dit-il, un peu indigné en regardant son ventre pour déceler la moindre parcelle de gras. Mais rien... Bon si peut-être un tout petit peu. Il commence à se faire vieux. Bientôt il va devenir énorme, perdre ses cheveux et Alice trouvera un amant pour se satisfaire. La logique des choses...

« Tu sais quand tu veux essayer tes costumes. Je suis une femme prise par le temps, faut m’réserver à l’avancer. » Genre ! Il sait qu'elle dit ça pour le faire râler. C'est son meilleur ami, elle trouvera bien un créneau. Où alors elle est sérieuse... Il ne sait pas. Ils font une paire étrange tous les deux finalement. « Sans doute la semaine prochaine. Je pense à un costume blanc, assez simple. Sans doute un Burberry... Vu que je reprends la marque, je vais prendre un de mes modèles. » Dit-il, s'arrêtant pendant plusieurs secondes pour réfléchir. « On fait ça pour couler mon père. » Ajoute Eliakim pour se justifier. Il est bien conscient qu'il a toujours dit à qui voulait l'entendre qu'il ne reprendrait jamais la marque de son père. Mais c'est simplement une histoire de vengeance, puis Alice est là. Au final il ne va quasiment pas gérer Burberry, sa femme fera tout. Et aura des parts évidemment, en échange. « Et toi alors, Saoirse ne te fait pas trop la misère ? » Demande Eliakim avec un sourire tendre, il sait qu'entre les deux femmes c'est la guerre. Elles en profitent souvent pour se tirer dans les pattes qui plus est. « Et les amours ? On va devoir te trouver quelqu'un, une femme si jolie ne peut décemment pas rester seule. Ce n'est pas... Correct ? » Dit-il en lui souriant.
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MessageSujet: Re: (eliakim) nice to meet you ! (blague)   (eliakim) nice to meet you ! (blague) EmptyLun 2 Mai - 19:42

Nice to meet you !


« Si. J’ai droit à deux témoins. Toi et Liam. Mais toi, tu seras mon numéro un. Liam est … très occupé. » Rae hoche la tête, constate que son ami est peiné par la situation. Néanmoins, elle ne peut s’empêcher de bomber légèrement le torse, ravie d’être prioritaire devant l’autre crétin de Liam. Pour une raison qui lui échappe, elle n’a jamais réussi à l’apprécier, ni à comprendre les « similitudes » entre lui et l’autre Irlandais. Elle sait que son enfance n’a pas été rose – loin de là ! – s’apparentant de près à celle de Crowlley. Elle sait, ne lui en a jamais parlé (à Liam) et n’a pas l’intention de lui en parler. Ou de lui parler, tout simplement. Ils ne s’adressent que quelques mots lorsqu’ils se croisent, suffisamment pour ne pas blesser Eliakim.
« Le connaissant, il doit certainement dresser Ethan pour en faire le meilleur militaire que l’Angleterre ait connu… », laisse-t-elle traîner, elle-même peu certaine qu’il s’agisse d’une boutade ou d’une critique gratuite. La trentenaire hausse les épaules pour dire qu’elle s’en moque pas mal avant de reporter son attention sur Elia, quelques marches au-dessus d’elle. Il lui tire la langue ; retour de la légèreté dans une discussion qui prend une dimension plus sérieuse. Rae suit le regard du roux (si si !) sur son propre ventre, amusée par le spectable.
« Je suis svelte ! » « Et t’as encore ton 6-packs ! Faut croire que le sport de chambre, ça te maintient », rétorque la brune, railleuse, avant de venir tapoter les abdos de son ami. Entre eux, ça toujours été ainsi : entre camaraderie et chamaillerie. L’Irlandaise  penche la tête en arrière, laisse éclater un rire dont l’écho est étouffé par la petitesse de la cabine. Chaleur et humidité commencent d’ailleurs à faire effet ; Rae se sent transpirer, bercée par la température de l’endroit, ravie de se poser après avoir passé quelques heures dans une boîte métallique sur roues (la voiture, quoi).

« Sans doute la semaine prochaine. Je pense à un costume blanc, assez simple. Sans doute un Burberry… vu que je reprends la marque, je vais prendre un de mes modèles. » La trentenaire fronce les sourcils, désireuse de comprendre ce revirement de situation. Il faut dire que son ami a toujours été catégorique là-dessus ; qu’il ne veut rien à voir à faire avec son père. Décidément, Rae a dû rater quelques chapitres dans l’histoire de la vie d’Eliakim. « On fait ça pour couler mon père. » Logique (ou pas). Quoiqu’il en soit, cela doit être une constante de riches, cette histoire de couler sa famille. Si Rae n’a pas été par son père pendant l’enfance, au contraire d’Eliakim, elle a entretenu une haine grandissante envers ses géniteurs. Et ce fut cette même haine, dévorante, qui l’a conduit à dépenser plus que de raisons lors de son séjour à Oxford puis à UPenn. Si beaucoup pensait qu’elle ne cherchait qu’à attirer l’attention sur elle, elle voulait vraiment mettre ses parents à mal. Et il faut dire que cela a fonctionné : du jour au lendemain, ils lui ont coupé les vivres alors qu’elle était en exil de l’autre côté de l’océan. Ils lui ont coupé les vivres … avant que son père ne soit envoyé en prison pendant quelques années. Depuis, libérée de cet univers étouffant mais grisant, Rae se reconstruit comme elle peut, se moque éperdument d’avoir de l’argent – elle dépense toujours autant, de toutes manières – et s’accommode d’un train de vie où elle peut toujours mettre des bâtons dans les roues. Relevant la tête vers Eliakim, elle pense.

« Cara, cara, cara …. », laisse-t-elle traîner dans les airs, soupirant par la même occasion. « T’aurais dû le faire couler bien plus tôt, ce couillon. Je veux dire … avec le temps … il a pu renforcer ses alliés et amasser plus de fric. Tu t’attaques à une montagne encore plus grande. Conseil d’amie, cara : toujours étouffer dans l’œuf ! » Soudainement plus vindicative, Rae met un point d’honneur à relever sa dernière phrase. Si elle aime les compétitions matures, l’Irlandaise apprécie également écraser la vermine d’un coup de talon. Peut-être Eliakim préfère-t-il descendre son père à présent, conscient de ses propres atouts, conscient qu’une attaque frontale nuirait définitivement à son image.
« En attendant, soit certain d’avoir de bons alliés dans ta démarche. Un avocat meilleur que le sien. Et un économiste à la pointe. Tu devrais reprendre contact avec Wellington, il traîne du côté de Londres, » achève la brune en haussant les épaules, peu certaine de savoir comment se tenir en la présence de l’autre brun. Quoiqu’il en soit, elle sait qu’il est un des meilleurs dans le domaine. En les deux amis, le silence vient reprendre son droit, les plonge dans une tranquillité apaisante. Accablée par la chaleur, Rae remonte ses cheveux en un rapide chignon avant de se redresser et descendre d’une marche. Elle le sait, tout le monde le sait : la chaleur monte. Alors, elle, elle descend. Mais celle qu’elle aimerait bien descendre, véritablement, c’est l’autre Irlandaise de Berkeley.

« Et toi alors, Saoirse ne te fait pas trop la misère » « T’as d’la chance que j’t’aime bien, je t’aurais volontiers frapper à l’instant, » raille-t-elle, espérant qu’Eliakim comprenne le message. Qu’il comprenne qu’elle l’énerve au plus au point et que, en toute logique, elle aimerait bien la descendre. Seulement, il parait que ce n’est pas recommandé de faire ça à son boss. Rae souffle. Un peu. Beaucoup. D’autant plus lorsque le professeur de biologie lui rappelle le néant de sa vie amoureuse – qui n’a rien à voir avec sa vie sexuelle.

« Et les amours ? On va devoir te trouver quelqu’un, une femme si jolie ne peut décemment pas rester seule. Ce n’est pas … correct ? » Correct. Ainsi est-ce le mot : correct. Mais Rae n’a jamais été correcte, toujours en dehors des clous, trop avenante ou trop méprisante. Elle souffle alors que son ami lui offre un radiant sourire. « Tu sais ce qui n’est pas correct ? Qu’on me pose quinze fois la même question par jour sans penser un seul instant que je suis très bien toute seule. » Référence pour ses collègues qui ont voulu, l’autre jour, lui ouvrir un profil tinder. Au lieu de quoi, l’Irlandaise les a incendié et renvoyé illico au travail. Elle déteste l’ici de devoir s’attacher à une personne, une seule, comme l’a fait Eliakim à Alice. Elle sait qu’ils se sont bien trouvés. Mais elle sait aussi que, si cela leur convient, ce n’est pas le cas. Rae n’a pas envie de s’attacher, de dépendre de quelqu’un. Et puis, elle n’a pas eu le meilleur des exemples – seulement une mère qui ouvre les jambes au premier venu pour combler la présence imperceptible d’un père qu’elle n’apprécie pas. L’Irlandaise souffle à cette pensée, serre tout juste le poing avant de redescendre d’une marche. Ses pieds touchent à présent le carrelage ; elle pense prendre congé de l’autre roux. Lentement, elle se relève et récupère la serviette à deux pas d’elle.

« Mon cœur, j’ai vraiment trop chaud. Je vais prendre une douche, « l’informe-t-elle, rêvant de la fraicheur de la mer de février. Elle a vu les douches froides à l’entrée du SPA, ça fera l’affaire. « Tu me rejoins dans le jacuzzi … l’autre couple a du prendre congé. Tu me raconteras comment tu comptes mettre ton père à feu et à sang. Et, surtout, ce que l’on va faire ce soir. » Clin d’œil de sa part alors que sa main est à deux doigts d’abaisser la poignée.

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Eliakim A. Crowlley




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MessageSujet: Re: (eliakim) nice to meet you ! (blague)   (eliakim) nice to meet you ! (blague) EmptyLun 9 Mai - 1:07

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Raekim
Eliakim s'adapte en fonction de la personne qu'il a en face de lui. Il ne sera pas pareil avec le doyen, les membres du conseil d'administration où ses collègues de travail. Tout comme il n'est pas pareil dans la vie professionnelle que dans sa vie privée, rare sont ceux qui ont la chance de le connaître tel qu'il est vraiment. Jovial, souriant et un peu fou, taquin aussi mais cela il le réserve souvent à Rae. Ils ont une relation basée sur la chamaillerie et la bonne entente, parfois pour les gens autours d'eux, cela peut sembler être une dispute où une relation houleuse. Mais pas du tout, ils sont ainsi et Alice a depuis longtemps laissée tomber l'idée de les comprendre. Lorsqu'ils sont ensemble elle ne se met même pas entre eux, consciente qu’elle ne comprendra pas leur discussion où alors qu'elle sera en dehors des références qu'ils donnent. Ils se connaissent depuis tellement longtemps, plus que lui même ne connaît Ana d'ailleurs. Rae c'est son double, son bébé qui n'aime pas trop qu'il l'appelle ainsi devant tout le monde, son chaton. Tous les surnoms qui peuvent la forcer à lui jeter des regards noirs le font sourire. Elle a toujours un air sérieux et presque sévère mais lui, il ne tombe pas dans le panneau. Il sait comment elle est et il prend toujours un malin plaisir à lui rappeler qu'il est son cara et qu'elle ne peut pas lui taper sur les doigts. Rae c'est son amie tout simplement, sans aucun accrochage, sans aucun jugement. La plus belle preuve de l'amitié homme/femme, tout simplement. « Le connaissant, il doit certainement dresser Ethan pour en faire le meilleur militaire que l’Angleterre ait connu… » Il éclate de rire sous la remarque de son amie, nullement vexée parce qu'elle taille Liam. Il sait que ses deux amis ne s'entendent pas et il ne cherche pas à changer les choses. En revanche il s'amuse de voir Rae bomber le torse lorsqu'il lui dit qu'elle est son témoin principal. Il a toujours su que lorsqu'il allait se marier, ce serait Rae prendrait le rôle de témoin. Et ça n'a pas surpris Alice lorsqu'il lui a annoncé le prénom de son amie d'ailleurs. « Et t’as encore ton 6-packs ! Faut croire que le sport de chambre, ça te maintient » Un sourire illumine son visage alors qu'il semble s'agiter comme un paon, fier de la remarque de son amie.

Petit à petit le sujet dérive sur son père et sur le fait qu'il veuille le couler avec l'aide de sa femme. Alice va mener l'affaire et il sait que sa femme ne va pas lâcher, il est d'ailleurs d'accord avec elle pour dire que tant que son père n'a pas compris qu'il allait payer pour ses agissements, il continuera d'être infect avec tout le monde. « Cara, cara, cara …. » Il se tourne vers Rae et sourit face au ton qu'elle emploie. Elle a son air de je-suis-aussi-sage-que-Yoda, preuve qu'elle va sans doute lui dire que ses agissements ne sont pas assez discret peut-être. « T’aurais dû le faire couler bien plus tôt, ce couillon. Je veux dire … avec le temps … il a pu renforcer ses alliés et amasser plus de fric. Tu t’attaques à une montagne encore plus grande. Conseil d’amie, cara : toujours étouffer dans l’œuf ! » Il hoche la tête tout en sachant qu'elle a raison. « J'étais tout seul. Là il y a Alice. » Dit-il pour se justifier. « En attendant, soit certain d’avoir de bons alliés dans ta démarche. Un avocat meilleur que le sien. Et un économiste à la pointe. Tu devrais reprendre contact avec Wellington, il traîne du côté de Londres, » Il hoche la tête une seconde fois, écoute attentivement ses conseils et pense à les donner à Alice également. C'est vrai que Clyde est excellent dans son domaine et qu'il n'hésitera pas à aider Eliakim si il le peut. Pour toute réponse l'Irlandais se penche vers son amie et l'embrasse doucement sur la joue, une façon de la remercier. Ils changent de sujet pour parler de Saoirse, sachant que cette dernière prend un malin plaisir à faire la misère à la belle brune. Eliakim ne s'en mêle pas où alors très peu, seulement quand il sent que Saoirse en fait trop. « T’as d’la chance que j’t’aime bien, je t’aurais volontiers frapper à l’instant, » Sujet épineux, d'accord il oublie de lui en parler et tout ira bien dans le meilleur des mondes. Le professeur soupire alors qu'il commence à avoir vraiment chaud, il transpire et sent que toute cette chaleur est bénéfique pour son cœur, mais qu'elle semble l'épuiser également. Qui plus est il n'aime pas avoir trop chaud. Mauvaise idée d'aller dans un sauna donc. Mais Eliakim n'est pas un homme très logique. « Tu sais ce qui n’est pas correct ? Qu’on me pose quinze fois la même question par jour sans penser un seul instant que je suis très bien toute seule. »

Il est au courant que quelques collègues ont tentés d'inscrire Rae sur un site quelconque de rencontre. La soufflante qu'ils ont pris a été tellement violent, que tout le monde en a parlé pendant une après-midi entière. Alors il lui sourit, après tout si elle est bien seule c'est qu'elle a ses raisons. Finalement elle se lève et récupère sa serviette, il la regarde faire. « Mon cœur, j’ai vraiment trop chaud. Je vais prendre une douche » « Je te rejoins dans 10 minutes ! » Dit-il avec un sourire en s'adossant contre le carrelage juste derrière lui. Mélange chaud/froid parfait pour faire baisser la température. « Tu me rejoins dans le jacuzzi … l’autre couple a du prendre congé. Tu me raconteras comment tu comptes mettre ton père à feu et à sang. Et, surtout, ce que l’on va faire ce soir. » Il lève un pouce vers elle, lui signalant qu'il la rejoint rapidement. Finalement elle quitte la pièce, le laissant seul avec ses pensées. Au bout de 5 minutes il se lève également, attrape son peignoir et rejoint les douches non loin de là. Il s'accorde un moment pour se laver, refusant d'aller dans le jacuzzi alors qu'il est plein de transpiration. Une fois fait, il enfile son peignoir et rejoint la pièce où se trouve le jacuzzi en effet vide à présent. Le couple semble avoir disparu, une bonne chose pour Rae et Eliakim tiens. Ce dernier se met en maillot, pose son peignoir quelque part dans la pièce et enfin, en soupirant d'aise, il rentre dans le jacuzzi bien chaud. Avec une expression de pur plaisir, il laisse aller sa tête en arrière et profite de l'instant, le temps que sa meilleure amie revienne. « J'ai failli t'attendre bébé ! » Lance Eliakim alors que la porte de la pièce s'ouvrir dans un petit bruit aiguë, à peine audible à cause des bruits que fait le jacuzzi. Il sourit, relève la tête et pose ses yeux sur sa meilleure amie. « Ca va mieux ? » Il fait chaud dans la pièce et nul doute que la douche fraiche de Rae n'aura servie à rien. Il se décale dans le jacuzzi, lui laissant la place de rentrer et de le rejoindre. « Je t'ai chauffé la place. » Dit-il en riant encore une fois.
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MessageSujet: Re: (eliakim) nice to meet you ! (blague)   (eliakim) nice to meet you ! (blague) EmptyMar 9 Aoû - 16:13

Nice to meet you !


Moment de complicité et retrouvaille – bien que les deux trentenaires ne se soient pas perdu de vue récemment, pas depuis que l’Irlandaise soit de retour de son exil. Et si, au cours de ces dernières années, ils avaient gardé le contact grâce à Skype (oh, les heures passées en vidéo-conférence !), Rae préférait l’humain à la machine, entendre le rire dément, venant du fond du cœur, de son ami plutôt que par téléphone interposé. L’éloignement, volontaire, lui a au moins permis de se rendre compte d’une chose : profiter de l’instant présent avant qu’il ne soit volé, reporté. Et si les amis de l’Irlandaise se comptent sur les 5 doigts de la main, voire moins, elle a appris qu’il faut leur faire de la place, ne pas repousser les sorties, les provoquer tout au mieux et ne jamais les considérer comme acquises. Alors, lorsqu’elle taille Liam sans ménagement, provoquant l’éclat de rire du professeur de biologie, la brune ne peut s’empêcher de laisser fleurir un rapide sourire à la commissure de ses lèvres, tentant de graver les expressions de l’autre roux.

Lentement, la conversation dérive sur le paternel d’Eliakim ; un sujet toujours aussi délicat, à prendre avec des pincettes, bien que plus facilement abordable qu’autrefois. Rae se souvient du masque de dureté qui s’abattait, avant, sur le visage de son ami avant qu’ils ne soient véritablement amis lorsque le sujet de sa famille venait sur le tapis. Mais, peu à peu, le roux s’était ouvert ; pétales par pétales, il avait lâché les informations au compte-goutte, sans que l’Irlandaise n’ait à le lui demander, jusqu’à ce que le tableau soit finalement entier. Et si, d’ordinaire, elle avait joué de cette révélation, à tenter d’en tirer profit, l’idée ne lui avait même pas traversé l’esprit. Ou peut-être que si, un jour, dans un moment d’hésitation – avant de réfuter l’idée, au nom de la sacrosainte amitié qu’ils avaient développé au fils des années, comme ça, sans raison.

« J’étais tout seul. Là, il y a Alice », laisse-t-il échapper. Plainte silencieuse, aveu lâché à demi-mots : Alice semble être la réponse à tout, à croire qu’elle détient les secrets du monde et comment les interpréter. Rectification : Alice semble détenir le professeur de biologie, le connaître et le supporter malgré l’adversité - ils sont mariés par l’esprit avant même de l’être officiellement. Soupire, soupire de la brune, qui se demande comment ils se sont connus, comment ils se sont aimés, comment deux opposés comme eux aient fini par se mettre ensemble pour ne plus se quitter. Ca ou les mystères du genre humain, relation amant-ami, ami-amant, amant-amant qui dépassent la brune et qui, pire que cela, n’en a jamais vu l’intérêt. Longtemps sceptique envers Alice, l’Irlandaise a tout de même fini par l’accepter : elle rend Eliakim heureux, le rend triste à mourir parfois, mais extatique la plupart du temps. Des émotions qu’elle ne comprend pas mais qu’elle tolère, pour autant qu’Eliakim soit heureux.

De toutes manières, l’Irlandaise a prévenu sa blonde-de-femme : au premier faux pas ou manigances, elle tombera. A la guerre comme à la guerre, au nom de l’amitié, Rae est prête à sortir les crocs. Mais, pour l’heure, elle doit surtout prendre l’air. Quitter le hammam un instant. Reprendre ses esprits, prendre l’air, se rafraichir un instant. Faut dire que penser dans un endroit clos n’aide pas. A son tour, elle dépose un baiser sur les joues de son ami alors qu’elle s’apprête à prendre la fuite. « Je te rejoins dans 10 minutes ! », murmure Eliakim – Rae se contente d’hocher la tête avant de prendre la porte. Rapidement, elle se dirige vers les vestiaires, trouve une douche libre. L’eau froide ne tarde pas à couler – elle retient à peine un petit cri aigus alors que l’eau touche sa peau brûlante. Sous le jet d’eau, l’Irlandaise laisse ses pensées serpenter, visualise Saoirse – elle a décidément changé ! – et tente de réfléchir au pourquoi du comment, pourquoi les autres veulent absolument la caser alors qu’elle est bien toute seule. Faut dire qu’elle n’a pas envie de dépendre de quelqu’un, de devoir s’inquiéter et prendre soin d’une tierce personne alors qu’elle ne s’occupe pas vraiment d’elle-même. A quoi bon ? Au final, tout retourne à la poussière, elle comprise. Alors, au lieu de parier sur son avenir et de se laisser embourber dans des rêves de grandeur, elle préfère tirer dans les pattes des autres et voir comment ils réagissent alors que leurs pieds se dérobent sous eux. Comment ils affrontent le danger, les déceptions, les défaites, les désillusions – tant de mots en D qui n’ont pas vraiment de sens. Dans les airs, Rae soupire avant de renfiler un masque de circonstance, se dit qu’il est grand temps de retourner auprès de l’autre pseudo-Irlandais.

« J’ai failli t’attendre bébé ! ». L’Irlandaise sourit, de nouveau portée dans l’instant présent, oubliant les pensées qui étaient venues la hanter auparavant. Les fossettes de ses joues se creusent peu à peu qu’elle rejoint le jacuzzi, ses enjambées faisant clapoter l’eau recouvrant le sol.
« Ca va mieux ? »
« Affirmatif! » , s’exclame-t-elle en juste retour, pouce en l’air et sourire barrant son visage. « Faut croire que je ne suis pas faite pour les températures tropicales. Rappelle-moi de ne jamais allée en vacances dans un endroit où il fait plus de 25°C en été ! »

Le roux se décale – l’Irlandaise en profite pour entrer dans l’eau. Déjà, la température lui est plus supportable que celle du hammam.
« Je t’ai chauffé la place. »
« T’es con cara », enchaîne-t-elle, son rire se mêlant naturellement à celui d’Eliakim. « J’espère que le couple ne l’a pas trop … chauffé … plutôt, » reprend-elle, affichant une moue dégoûtée, laissant l’insinuation planter ses graines dans l’esprit du biologiste.

« Tu sais que j’ai croisé ton frère l’autre jour … Ton frère, grand dieu ! Aedan, là, je crois. J’ai pris une photo de lui en disant que je te l’envoyant comme preuve de notre rencontre. Et comme il pleuvait, je l’ai invité à me suivre à l’abri. » Pause. « Il était sur la défensive, a rapidement reculé, les couilles entre les jambes, avant de me dire qu’il ne suivait pas les inconnues dans la rue. » Eclat de rire de la part de la brune. « Je crois qu’il m’a prise pour une folle. Ca serait bien que je rencontre … officiellement … tes frères et sœurs avant TON MARIAGE. Ca serait mal vu, j’te jure, une témoin qui ne connait pas plus que ça la famille du marié.


Et à elle d’hausser les épaules, comme ça.
Bien que, entre nous, les connaître ou pas : peu lui importait.


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MessageSujet: Re: (eliakim) nice to meet you ! (blague)   (eliakim) nice to meet you ! (blague) EmptyMar 23 Aoû - 23:47

Nice to meet yooooouuuu !
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On ne peut pas dire que Eliakim croule sous les amis, au contraire il est plutôt solitaire et ne donne pas facilement sa confiance, au contraire. Il est un peu comme une coquille qu'il faut briser avant de pouvoir découvrir ses secrets. Il faut dire qu'il a été plusieurs fois déçu par des gens qui se disaient ses amis, aujourd’hui il met toujours un pied de recul lorsqu’il rencontre quelqu'un. Il a des connaissances oui, énormément, de par son travail de professeur mais aussi de chercheur. Il faut dire que pour progresser dans ce métier il est mieux pour lui qu'il se fasse un beau carnet de relation, ça peut toujours être utile. Mais des amis c'est assez rare, il a Rae et Anastasia et même après les années d'absence de cette dernière, il ne lui en a pas voulu. Lorsqu'il l'a retrouvée tout est reparti comme avant, comme si elle n'était jamais partie et qui'l n'avait pas manqué la moitié de la vie de sa nièce. Car il considère Lily comme sa nièce, quoi qu'on puisse penser. Il l'aime comme tel et il a été là le jour de sa naissance, comme un tonton il a pris son rôle à cœur. Pour Rae c'est la même chose, malgré son séjour en Irlande ils ont gardés contact, Eliakim est fidèle en amitié et ce n'est pas quelques heures de voyage qui vont briser une amitié solide et efficace. Il n'est pas comme ça, au pire il lui a toujours dit qu'il ferait le voyage régulièrement, juste pour la voir elle et passer du temps auprès de sa meilleure amie. Mais elle est revenue à la raison et il se réjouit chaque jour de la croiser en allant travailler. Il ne manque jamais une occasion d'aller passer du temps dans son bureau d'ailleurs, c'est une sorte de rituel qu'il a installé entre eux.

Pour l'heure il rejoint la pièce qui abrite le jacuzzi, laissant à sa meilleure amie le temps de prendre une douche et de se refaire une beauté si elle le veut. Il n'attend pas pour se glisser dans l'eau chaude avec délice, se laissant masser par les jets qui semblent délier chacun de ses muscles tendus. Un soupir de bien être lui échappe, il se dit qu'il devra remercier sa meilleure amie pour un week-end aussi parfait. Mais si il ose faire quelque chose en échange pour la remercier, il va se faire frapper. C'est là qu'il l'entend revenir et qu'il fait un commentaire sur le couple qui a déserté la pièce, laissant à Rae et Elia le loisir de s'étendre dans le jacuzzi comme bon leur semble. « Faut croire que je ne suis pas faite pour les températures tropicales. Rappelle-moi de ne jamais allée en vacances dans un endroit où il fait plus de 25°C en été ! » « Normal tu es Irlandaise. Tes températures ne dépassent pas 20 degrés. Et de l'humidité... Partout ! Tout de temps ! Qui s'infiltre partout, même sous les vêtements ! » Dit-il en retenant un frisson désagréable. Il a fait quelques séjours en Irlande et à chaque fois, il a gardé un mauvais souvenir de cette humidité sournoise qui s'infiltre partout. Et qui vous donne l'impression d'avoir les vêtements humides les jours de pluie. En gros, presque tout le temps. Il se pousse enfin pour la laisser entrer, avec un sourire lorsqu'elle lui fait remarquer qu'il est con. Il éclate de rire et s'installe une seconde fois, juste à côté d'elle, profitant de cet instant parfait. « J’espère que le couple ne l’a pas trop … chauffé … plutôt, » Il se tourne vers elle un instant sans comprendre, puis la lumière se fait dans son esprit. Une grimace dégoûtée passe sur son visage alors qu'il sonde la surface de l'eau pendant quelques secondes. « T'es sale ! » Dit-il en ne remarquant rien de suspect dans l'eau, du moins en apparence. Et il s'en contentera, il n'a pas envie de sortir. C'est bien trop agréable de sentir chaque jet le masser, touchant pile les endroits où il a mal. « Tu sais que j’ai croisé ton frère l’autre jour … Ton frère, grand dieu ! Aedan, là, je crois. J’ai pris une photo de lui en disant que je te l’envoyant comme preuve de notre rencontre. Et comme il pleuvait, je l’ai invité à me suivre à l’abri. » Il tourne son visage vers elle et l'incite à poursuivre, d'un geste de la tête. « Il était sur la défensive, a rapidement reculé, les couilles entre les jambes, avant de me dire qu’il ne suivait pas les inconnues dans la rue. »

Il se met à rire et se laisse presque engloutir par l'eau, laissant seulement son visage à la surface. « Il y a que toi pour effrayer Aedan ! Lui pourtant si fier... J'aurais aimé voir la scène ! » Dit-il en partant dans le même éclat de rire que sa meilleure amie. « Je crois qu’il m’a prise pour une folle. Ca serait bien que je rencontre … officiellement … tes frères et sœurs avant TON MARIAGE. Ca serait mal vu, j’te jure, une témoin qui ne connait pas plus que ça la famille du marié. » Il hausse les épaules alors qu'un sourire amusé naît sur ses lèvres. « Au pire tu diras que je voulais te garder pour moi ! » Il se relève et reprend sa position assise. « On doit se faire un repas dans la semaine, ça te dit de venir ? Il y aura mes frères et ma sœur. Et peut-être Ana avec Ezeckiel et la petite... Après tout c'est mon témoin aussi. Viens, ça me fera plaisir que tu rencontres tout le monde. » Dit-il avec un doux sourire à l'intention de sa meilleure amie. « Je suis content que tu ai acceptée d'être mon témoin. Je voyais personne d'autre à ta place. Tu te souviens lorsqu'on était étudiant ? Je t'avais juré que je te prendrais en témoin si je me mariais. » Il soupire, se rappelant du bon temps où ils n'étaient que des étudiants un peu fou, se moquant du lendemain et profitant seulement de la vie. « Et cet instant approche tellement vite. J'ai peur. Promis, tu boucleras les entrées pour m’empêcher de fuir hein ? J'aimerais éviter le remix Just Married version homme. » Dit-il en riant encore un peu, faisant référence au film où la mariée s'enfuit à chaque fois. « Pour ce soir... Que dirais-tu d'un super restaurant ? Je te rappelle que demain matin tu veux aller piquer une tête dans le lac glacé à côté. » La proposition n'est pas tombée dans l'oreille d'un sourd.
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MessageSujet: Re: (eliakim) nice to meet you ! (blague)   (eliakim) nice to meet you ! (blague) EmptyVen 28 Oct - 23:08

Nice to meet you !


« Normal tu es Irlandaise. Tes températures ne dépassent pas 20 degrés. Et de l’humidité… partout ! Tout le temps ! Qui s’infiltre partout même sous les vêtements ! », lâche le pseudo roux maintenant qu’ils sont dans le jacuzzi – Rae se contente de retenir un rire franc. Entre eux, c’est toujours comme ça, entre blagues bien pensées et chamailleries. Et si son ami la titille souvent à propos de son pays – et que, Jesus Marie Joseph, elle est aussi froide que les terres Irlandaise, aux antipodes des normes d’une société où sourire est synonyme de chaleur pour leurrer les autres et se leurrer – Rae ne mord pas à l’hameçon. Un peu, pas beaucoup. Suffisamment, peut-être, pour gonfler la poitrine et chanter les louanges d’un paysage battu par la pluie et le vent, chanter les louanges des falaises, fières et majestueuses, qui surplombent la côte ouest. Et si elle a quitté son havre de paix à l’aube de ses dix-sept ans – prison séculaire de son enfance – elle n’en garde qu’une fierté bombée, une envie de crier la dépendance de Cork sur la capitale (crétin de Dublinois) et feck me, i’m irish. Bercée par des souvenirs longtemps enfouis, la trentenaire laisse couler. Laisser couler ses pensées, laisse couler le temps.

« Il y a que toi pour effrayer Aedan ! Lui pourtant si fier … J’aurais aimé voir la scène ! » Et à Eliakim de joindre son éclat de rire au sien ; moment surréaliste et flottant dans les airs. L’Irlandaise a l’impression que le temps n’a pas abîmé leur amitié, ne l’a pas changé si ce n’est que de la renforcer. Encore et toujours : eux deux contre le monde, eux deux contre les imbéciles, perdus dans leur bulle. Les réflexions des autres ne les ont jamais atteints ; ensemble, ils sont sourds aux remarques blessantes. Ensemble, ils se relèvent si l’un perd l’équilibre, semble perdre pied – sans aucun doute, l’autre a assez de force pour deux. Force de caractère et force de l’amitié. Pauvre Aedan, à être pris dans le tourbillon de leur amitié, à être ridiculiser à ses dépens. L’Irlandaise se redresse d’ailleurs un peu ; un remous vient s’ailleurs la prendre de surprise.
« Attends, cara, j’t’ai pas tout dit. Tu m’connais, j’ai filmé la scène … je n’ai pas pu faire autrement. Une rencontre comme ça, ça se documente. Surtout lorsqu’il s’agit de se marrer et d’avoir matière à marchander. » Marchander ; mais seulement avec le jumeau Dempsey. Au nom de l’amitié, Rae n’est pas du genre à utiliser vidéos et photos pour nuire à l’image de son ami. Car, sans aucun doute, avec toutes les conneries qu’ils ont fait étudiants, la trentenaire a assez pour ternir sa réputation – et inversement. Et même s’ils n’en sont pas encore là, Rae est prête à lui dévoiler une nouvelle photo jusqu’à ce qu’il célèbre ses soixante-dix ans ; et ce en souvenir de l’ancien temps.

« On doit se faire un repas dans la semaine, ça te dit de venir ? Il y aura mes frères et ma sœur. Et peut-être Ana avec Ezeckiel et la petite… Après tout, c’est mon témoin aussi. Viens, ça me ferait plaisir que tu rencontres tout le monde. »
« Avec plaisir, » rétorque-t-elle aussitôt, en toute simplicité, bien qu’elle connaisse déjà Anastasia. Les deux jeunes femmes ont été mises en contact pour des raisons professionnelles, de base. Et  après avoir surmonté le premier échange, elles avaient trouvé un terrain commun, une passion partagée et, de fils en aiguilles, pouvaient à présent se considérer comme amies. Jusqu’à ce que Rae n’envoie tout valser, ce qui n’est pas encore dans les plans.

« Je suis contente que tu ais acceptée d’être mon témoin. Je ne voyais personne d’autre à ta place. Tu te souviens lorsqu’on était étudiant ? Je t’avais juré que je te prendrais en témoin si je me mariait »
« Et je t’avais dit que je serais là … », reprend l’Irlandaise, rassurante. Levant les yeux vers le plafond, elle souffle néanmoins dans les airs. « J’avais juste espéré être témoin de la situation, du point de vue d’la mariée, tu sais. » Rae laisse les mots en suspens dans les airs, suffisamment pour insuffler le doute dans ses propos, avant de partir d’un petit rire. Rire cristallin, à des années lumières de son côté « brute de décoffrage », mais si identique à celui de sa conne de mère. Des promesses, Rae en a fait peu dans sa vie. Et, souvent, elle ne les a pas tenues, s’en est toujours dégagée d’un habile coup de langue. Souvent – sauf lorsqu’il s’agit d’Eliakim et de quelques autres personnes qu’elle peut compter sur les doigts de sa main.

« Et cet instant approche tellement vite. J’ai peur. Promis, tu boucleras les entrées pour m’empêcher de fuir, hein. J’aimerais éviter le remix Just Married version homme. »
L’Irlandaise secoue la tête, négativement, sa manière à elle de dire qu’il est intenable. Le professeur de biologie a toujours été intenable, électron libre sur les bords, pour autant qu’on sache comment le prendre, comment ne pas le froisser, comment le maîtriser. Le sourire de la trentenaire se fait plus tendre, comme celui d’une mère qui couve ses enfants du regard – tendresse maternelle, tendresse fraternelle. Bien, qu’en soit, Rae crache sur tous ces débordements de sentiments, dégueule sur leur facilité et facticité. Elle frappe l’eau de sa paume, juste un petit flicker pour arroser son ami.
« Elles seront toutes fermées à double tour. J’attendrais avec un bidon de kérosène : soit tu marries Alice, soit tu nous entraînes tous dans ta mort. Mais je te promets, je ferai un fantôme terrifiant. »
Et à la trentenaire de penser à Alice. Alice, Alice, exquise Alice qui a débarqué du jour au lendemain dans la vie de Crowlley. Vampiresse excentrique qui s’est incrusté dans la vie du roux jusqu’à s’en accroché – sans pouvoir s’en détacher. Passion : voilà ce que les deux partagent, dans le meilleur et dans le pire. Et si Rae n’approuve pas forcément la présence de la blonde, qu’elle juge trop poudrée, trop enfantine, simplement trop, elle a appris à mettre son ressentiment de côté.
Pourvu seulement qu’il ne se trompe pas.

« Pour ce soir… Que dirais-tu d’un super restaurant ? Je te rappelle que demain matin, tu veux aller piquer une tête dans le lac glacé à côté. »
« Pas besoin de me le rappeler, ce n’est pas près de m’échapper. » Pause. L’Irlandaise se redresse, ayant suffisamment profité de son séjour dans le jacuzzi. Elle vient embrasser le professeur de biologie sur le haut de la tête avant de sortir ; laissant les gouttes s’écraser contre le sol déjà trempé.
« Avec plaisir, pour le restaurant. Comme toujours. Le premier à se préparer a … gagné. Mais … On ne court pas sur le carrelage, » ajoute-t-elle en désignant du doigt une pancarte, accrochée contre le mur. En attendant, Rae sait qu’elle a un avantage, aussi minime soit-il.

HJ - MEUF! J'ai commencé à te répondre le 5 septembre :mdr: Et avais presque fini :mdr: J'ai bien fait d'aller faire un tour dans mes réponses, j'étais persuadée de l'avoir fini ET posté !

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