Hot / let me show you something (adanix)

let me show you something
Adam & Phoenix
Les cours s'étaient enchainés toute la journée pour Phoenix. Il était retourné dans son amphithéâtre pour donner ses cours depuis le début de la semaine, après presque une semaine de congé. Il arrivait à maitriser les tremblements et l'impression de manque à présent, et il buvait énormément d'eau. La transpiration excessive de son corps en manque avait finalement cessée. Il avait pu reprendre le chemin des cours pour le plus grand plaisir (ou pas) de ses étudiants. Il en avait profité pour leur demander des devoirs écrits : inventer le meurtre parfait. Un exercice sans doute malvenu alors qu'un étudiant avait été tué quelques mois auparavant, mais terriblement formateur. Comment se mettre mieux dans l'esprit d'un tueur qu'en se prenant pour un tueur ? Passons, l'exercice avait plutôt excité ses étudiants qui étaient venus lui parler à la fin de ses cours. Mais Adam n'était pas venu.

Phoenix ne pouvait pas s'empêcher d'y penser. La présence de son ancien amant à son réveil après trois jours à se défoncer l'avait profondément touché, affecté. Rien n'avait obligé Adam à être présent à ses côtés toute la nuit, bien au contraire. Et pourtant il était resté. Phoenix ne pouvait pas s'empêcher de se demander pourquoi ? Est-ce que la peur de le voir s'envoyer la dose de trop avait suffit à le motiver ? Est-ce que la vie de Phoenix comptait encore assez à ses yeux pour qu'il s'en soucie ? Il ne sait pas, Phoenix ne le comprend pas. Mais il avait été horrible avec plus. En y repensant il ne peut que grimacer, et sentir cette culpabilité le saisir. Il a vraiment pas géré. Pire encore, il avait été blessant, et il le regrettait. Il aurait mieux faire de faire à bouffer, des pâtes et inviter Adam à passer la journée à rien branler à ses côtés.
Mais non. Il avait fait son abruti, et cela il le faisait plutôt bien. Du coup Adam l'évitait, clairement, en tout cas assez pour ne même pas le gratifier d'un regard lors de son cours. Phoenix n'avait pas osé le contacter, décidant de le laisser tranquille, faire sa vie. Mais Adam restait dans une partie de son esprit, et chaque matin sa première pensée était pour lui. Où était-il ? Avec qui était-il ? Que faisait-il ? Une véritable obsession qui commençait à le rendre fou. Phoenix avait besoin de sortir, clairement.

Après une semaine de cours intensive mais incroyablement excitante. Durant laquelle il se retrouva nez à nez avec Ash/Liberty. Cette ordure qui semblait avoir décidé que la présence de Phoenix était assez intéressante pour lui déclarer la guerre une fois encore. Une autre raison de rester à Oxford un peu plus longtemps. Il détruira Liberty cette fois. Il ne se fera pas avoir. Passons, il ne voulait pas y penser ce soir. Il rentra chez lui vers huit heures, et prit une douche rapidement. Il s'habilla par la suite d'un jean noir, d'un t-shirt blanc et d'une veste légère noire. Ses rangers, et le voila près pour une soirée en boite. Malgré tout il est bien trop tôt pour cela, et il préfère dîner devant un film absolument débile avant de se rendre à pied au Camera Night Club. Chez lui il en profite pour boire déjà une demi-bouteille de vin blanc. Déjà bien détendu il part en prenant uniquement son portable, ses clés, et sa carte de crédit.  
Le vent est bien frais à l'extérieur, mais entre l'alcool et l'excitation de sortir un vendredi soir il ne le ressent pas vraiment. Une clope entre les lèvres il rejoint rapidement le Camera. Une heure du matin. L'heure où tout devient intéressant.

Un peu trop intéressant. Il écrase son mégot par terre et entre rapidement dans l'enclos des lions. La musique assourdissante et les lumières aveuglantes l'entrechoquent. Il rejoint rapidement le bar où il demande un Mojito (il adore cela !), et se tourne pour observer la piste. Rapidement son regard est attiré par un couple sur la gauche. Sans doute parce que instinctivement il est constamment attiré par Adam. Son magnétisme ne le quitte jamais. Le voila, dans les bras de ce Noah qui danse frénétiquement. S'il avait été dans un mauvais jour il aurait suffit de cela pour pousser Phoenix a quitter la pièce. Mais aujourd'hui rien ne semble pouvoir altérer sa bonne humeur et son excitation. Il a envie de profiter de la soirée, et c'est naturellement qu'il suit Adam du regard, alors qu'il danse d'une manière sensuelle et scandaleuse avec son amant. Phoenix sirote son Mojito, ne faisant pas gaffe aux femmes (et à quelques garçons) qui viennent lui quémander un peu d'attention.  
Adam finit part se faire quitter par son amant occasionnel (qui se tire vers les toilettes sans doute) et Phoenix profite de l'instant. Il pose son verre où il ne reste qu'un fond, et fond sur la foule qui s'écarte sur son passage. Il arrive rapidement derrière Adam et se colle à son corps, posant ses mains sur ses hanches, sans une once d'hésitation. « Tu m'offres une danse, beau gosse ? » demanda-t-il, d'une voix amusée à l'oreille.

Let me show you something.
Phoenix & Adam
Une semaine de cours, il est épuisé et ne dort quasiment pas. Sa dernière rencontre avec Phoenix lui a laissé un goût amer, son ancien amant l'a royalement envoyé balader et Adam est parti de chez lui en pleur mais fier, digne, refusant de lui montrer que sa réaction l'avait touché à ce point. Adam a passé le reste de la semaine à courir dans les salles de classe pour prendre ses cours mais surtout, aussi, pour assumer son rôle de professeur qui agit pour lui tel une couverture. Il est épuisé et il a besoin de sortir, de boire beaucoup et de rentrer chez lui dans un tel état, qu'il ne saura même plus comment il s'appelle. Alors, il envoi un simple sms à Noah, son amant en lui demandant si il est libre pour la soirée. Son amant lui répond qu'il ne fait rien pour la soirée et en quelques minutes, ils se mettent d'accord pour se retrouver au Caméra afin de passer une bonne soirée, boire comme des trous et sans doute rentrer chez Adam afin de passer une bonne soirée l'un contre l'autre. Il a besoin d'oublier Phoenix un instant, d'oublier ce passé, cette dernière discussion, l'image de son ancien amant devant une dose trop importante de cocaïne, il a besoin de tout ça. Juste s'oublier une soirée, demain sera un autre jour. Demain il pourra repenser à tout cela, il pourra à nouveau se laisser rêver à Phoenix et se faire souffrir comme il le fait depuis une bonne semaine. Mais ce soir il doit boire, vivre, baiser même sinon il va exploser avec cette semaine déjà horrible qu'il a passé. Il s'habille d'un jean et d'une chemise blanche style froissé, il coiffe ses cheveux vaguement et une fois prêt, trace jusqu'au Caméra. Il est déjà tard mais il trouve un snack ouvert, là il s'offre une portion de frites et un sandwich au thon, qu'il consomme sur la route pour la boite. Un message de Noah lui assure qu'il est devant la boite, souriant, Adam marche plus vite en jetant un reste de frites dans une poubelle proche de là. « Salut beau gosse ! » Lance Adam en arrivant proche de son amant avant de rentrer avec lui dans la boite, se dirigeant directement vers le bar pour commander un verre car il a soif. Il demande une vodka-pomme qu'il consomme presque cul-sec et de ce fait, en demande une autre qu'il prendra plaisir à savourer tout en dansant. Rapidement ils rejoignent la piste et commencent à danser l'un contre l'autre, Noah est beau, bien fait, intelligent et Riot, il a tout pour plaire et Adam ne se gêne pas pour le reluquer et savourer son déhanché de dieu Grec. Car son amant est un Dieu, c'est évident. De longues minutes ils dansent, s'embrassent, s'allument ouvertement avant que Noah ne s'excuse pour aller aux toilettes.

Adam ne dit rien et termine son verre tout en dansant, conscient que le mélange alcool/fatigue commence à bien faire effet et commence surtout, à l'envoyer dans un monde d'ivresse qu'il connaît bien. C'est là qu'il sent un corps chaud se coller à lui et des mains se poser sur ses hanches. « Tu m'offres une danse, beau gosse ? » Il reconnaît le timbre chaud et sensuel de son ancien amant, aussitôt il sursaute mais ne dit rien, l'alcool l'aide à se détendre et lui donne envie de rester contre Phoenix. « Salut Phoenix... Content de te croiser ici. Moi qui voulais t'oublier, voilà que tu reviens plus fort encore... » Murmure l'étudiant en se retournant et en passant ses bras autour du cou de son ancien amour, il se colle à lui tout en bougeant sensuellement. « J'ai bien fais de venir... » Il garde un bras autour de son cou alors que son autre main, glisse sur le torse de Phoenix pour caresser son torse. En dansant, il passe sa main sous ton tee-shirt et commence à caresser la peau douce et parfois un peu rugueuse, sans doute à cause de quelques cicatrices, de son ex-amant. Il laisse sa main frôler un téton, redessiner ses abdominaux et même ses pectoraux. Derrière lui, il aperçoit à peine Noah se faire embarquer par une jeune fille, ce dernier se laisse faire en voyant que Adam lui a été volé sans aucune gêne. Ce dernier approche ses lèvres de la bouche de Phoenix et doucement, l'embrasse au coin des lèvres, lentement, récoltant sur sa langue une goutte de Mojito.

let me show you something
Adam & Phoenix
Quand ils étaient ensemble, adolescents, jeunes adultes, Phoenix et Adam courraient les soirées. Phoenix n'avait pas beaucoup d'argent, de ce fait ils se retrouvaient souvent au Deepers ou dans des boites de nuit de bas étages ouverts parfois par des étudiants soucieux de profiter de la liberté. Ouvrir leurs propres boites de nuit, parfois dans l'enceinte même des bâtiments de l'Université, leur permettait d'y faire venir tout l'alcool et la drogue qu'ils voulaient sans passer par les instances officielles. Une belle manière d'emmerder l'administration d'Oxford, et les flics qui ne pouvaient jamais vraiment savoir à l'avance où se tiendraient ce genre de soirée. mais une chose est sûre : Phoenix et Adam s'y retrouvaient toujours. Ils dansaient l'un contre l'autre, séducteur et séduisant, défiant l'autre de craquer le premier. Ils se retrouvaient dans un coin sombre, pour une étreinte charnelle. Ou alors, après s'être chauffé ainsi toute la nuit durant, ivre mais pas trop, ils se retrouvaient chez l'un ou l'autre pour une nuit torride, qui parfois durait toute la journée suivante. Ils fermaient les fenêtres, et les volets, s'enveloppant dans une pénombre gracieuse, un lieu hors du temps où ils pouvaient être et faire ce qu'ils voulaient sans rendre de compte à qui que ce soit. Ils ne subissaient pas les regards des autres, de l'Oxymoron ou de leurs amis . Ils étaient uniquement eux, amants, alliés, confidents. Phoenix gardaient en mémoire ces instants, et de temps en temps il les revivait.

Heureux, excité et surtout incapable de calmer cette euphorie qui l'a habité toute la journée, il rejoint le Caméra. Aujourd'hui il a un peu plus d'argent. Aujourd'hui il peut se permettre de sortir dans un lieu à la mode et boire un Mojito sans se demander s'il sera à découvert le lendemain et pourra aller faire deux courses. A présent, il est un homme, il n'est plus un enfant. Malgré tout, quand il voit Adam (s'amusant dans un premier temps avec son crétin d'amant) il ne peut s'empêcher de repenser à la fougue dont ils faisaient preuve. Et de vouloir la retrouver. C'est pour cela qu'il vint le rejoindre, revivre ces danses sulfureuses d'antan.
Il arrive derrière Adam, et se colle déjà à son corps. Et la réaction de son Adam (parce que oui malgré tout il lui appartient encore, il le sait, ce lien entre eux est indéfectible) réagit automatiquement. S'il se tend un moment il vient onduler ses hanches contre lui rapidement. Phoenix sourit, se mord les lèvres, et l'accompagne dans ses mouvements. « Salut Phoenix... Content de te croiser ici. Moi qui voulais t'oublier, voilà que tu reviens plus fort encore... » Lui murmure Adam. Et s'il peut l'entendre c'est uniquement parce qu'ils sont terriblement proches l'un de l'autre. Adam se tourne, vient contre lui, met ses mains autour de son cou, et les voila qui sont comme un seul être, bougeant sur le même rythme. La chaleur monte entre eux, les enivrant rapidement. « Pourquoi voudrais-tu m'oublier, Adam ? Moi je ne t'oublierai jamais. » Dit-elle avec un sourire énigmatique mais fier sur les lèvres. Non, il ne pourra jamais l'oublier, et il en est heureux. Pourquoi voudrait-il oublier cet amour, cette passion ? Pour rien au monde. Vraiment.

« J'ai bien fais de venir... » C'était une évidence. Alors qu'ils dansent doucement, la main d'Adam vient se glisser sous son t-shirt et caresser sa peau qui en frémit. Ses tétons réagissent, tout comme son intimité qui en frétille. Flash. Le corps d'Adam, nu, contre le sien, alors qu'ils s'embrassent passionnément. Il inspire profondément, désireux de garder le contrôle sur son corps et ses désirs. Impossible, évidemment, surtout lorsque Adam vient embrasser la commissure de ses lèvres. Phoenix retient son souffle. Incapable de penser avec cohérence. Putain de merde. Il ne peut pas y résister. Jamais. Fugueux, sa main vient derrière la nuque d'Adam et ses lèvres se posent durement sur celle du bellâtre. Le baiser est enflammé, violent, soudain. Il ne le maitrise pas, il vient violer le passage vers l'intimité de son ancien amant (futur amant qui sait) et retrouve les sensations qu'il a jadis ressenti. Il divague, destabilisé. Eperdu. Avant de lâcher la pression, de sourire, et de regarder Adam dans les yeux. « Moi aussi j'ai bien de venir. » Dit-il alors que sa main quitte cette étreinte intime, pour venir se loger contre les reins de son Adam. Il lui sourit, gardant cette promiscuité. « Je peux t'offrir un autre verre ? Il me semble que tu as lâché le tiens... Perturbé Adam ? » demanda-t-elle, joueur, séducteur. Comme auparavant. Sans aucune méchanceté, sans que rien ne fasse croire qu'il n'est pas sincère. Profondément.

Let me show you something.
Phoenix & Adam
L'odeur de son amant l'envahit, ce parfum masculin, sucré et viril le prend et l'envoi dans un monde qui n'appartient qu'à eux, des souvenirs qu'il ne pensait jamais revivre tant ils étaient enfouis. Et pourtant alors qu'il ferme les yeux et qu'il respire l'odeur de Phoenix à plein nez, il sent tout revenir en lui aussi vite qu'un cheval au galop. L'amour, la passion, les baisers, leur corps l'un contre l'autre, l'odeur de transpiration et d'effort, les regards, les mots qu'ils n'osaient pas se dire de peur de faire fuir l'autre. Combien de fois Adam a voulu dire à son amant qu'il l'aimait ? Qu'il voulait bien plus que du sexe et une relation cachée avec lui. Vingt fois il aurait voulu lui demander de vivre son histoire au grand jour, d'arrêter de faire comme si ils n'étaient ensemble que pour le sexe et que les autres avaient la moindre importance. Parfois pour le faire hurler de rage, Adam arrivait en boite avec une autre femme où un autre mec, Phoenix devenait invivable le reste de la soirée et bien souvent, il prenait Adam par la main et l'emmenait dans un coin pour faire l'amour, ils ne se disaient jamais qu'ils s'aiment, en revanche ils se marquaient par des morsures et des griffures si profondes, qu'Adam en garde une cicatrice dans son dos. C'était si bon, si profond et violent, tout cet amour qu'ils ne pouvaient pas se dire. Ils le passaient par plusieurs façons, d'un regard et d'un geste on pouvait lire et voir tout leur amour, ils étaient seulement trop con pour se le dire en face. Cela aurait fait fuir Phoenix, Gabriel à l'époque de toute façon. Alors Adam ne disait rien, il attendait seulement le moment où son amant ne reviendrait pas un soir, où il partirait. Car même si quelque chose en lui le poussait à croire que Phoenix resterait pour toujours, une autre partie, plus fourbe et sournoise, lui murmurait le soir, à la nuit tombée, que Phoenix n'allait pas rentrer ce soir là. Et lorsque ce dernier arrivait pour souhaiter bonsoir à son amant, ce dernier lui sautait dessus. Lui faire l'amour, violemment, comme un fou juste pour le sentir présent, pour le marquer au plus profond de son corps. Il l'a tellement marqué qu'il n'a jamais put l'oublier. Son goût, son corps, son parfum, Adam n'a jamais rien oublié. C'est un fléau. Pendant des années il a cherché chez des amants éphémères, un reste, quelque chose qui pouvait lui rappeler Gabriel.

Mais il n'a jamais rien trouvé où alors c'était trop faible. Un vague parfum, un corps plus où moins identique, la même douceur de peau. Mais il n'arrivait pas à trouver le bon, car le bon n'était plus là tout simplement. « Pourquoi voudrais-tu m'oublier, Adam ? Moi je ne t'oublierai jamais. » « Ouais mais toi t'es un égoïste, tu me veux pour toi tout seul. » Dit-il avant de se retourner, pour danser plus coller contre lui encore si c'est possible. Il voudrait se fondre dans son corps, ils bougent ensemble comme lorsqu'ils faisaient l'amour, cela en devient indécent tant leur corps s'accordent à la perfection. Mais, joueur, Adam laisse sa main glisser sous le tee-shirt de son amant pour toucher sa peau, retrouver cet épiderme qu'il a cherché pendant des années. « Je peux t'offrir un autre verre ? Il me semble que tu as lâché le tiens... Perturbé Adam ? » Ce dernier rit un peu, la main chaude de son ancien amant sur sa hanche semble le brûler, mais c'est bon, si bon. « Perturbé oui, mais qui te dit que c'est à cause de toi. Il y a un beau blond au bar... » Dit-il en s'éloignant avec un sourire, semblant jouer au jeux du chat et de la souris. Hors avant de partir trop loin, d'un geste il vient coller sa boucher contre l'oreille de son amant. « Attrape moi et je serais à toi, entièrement, tu pourras disposer de moi comme tu le souhaites. » Au diable la colère, la musique, l'alcool, l'envie le fait délirer et il n'a pas envie de se prendre la tête pour ce soir. Adam, dans toute sa splendeur, part au bar en laissant au milieu de la piste son amant. Il pose ses deux mains sur le bar, demande un autre Mojito pour son ancien amant et commande pour lui même un cocktail à base de vodka. Adam revient vers lui, il lui tend son Mojito. « Moi non plus je n'ai jamais oublié... » Lui dit-il maintenant qu'ils peuvent parler un peu plus doucement, la musique hurle derrière eux mais par un procédé qu'Adam n'explique pas, au bar le son des basses semble un peu plus loin. Il attrape son verre et prend une grande gorgée fraîche, il se rend compte qu'il a soif à force de danser. « Qu'est ce que tu viens faire là Phoenix ? Je me souviens que tu préférais sortir dans des endroits moins.. Branchés ? »

let me show you something
Adam & Phoenix
Il en peut pas détacher son regard d’Adam. Il est là, aussi beau que dans son souvenir, le regard plus dur, et les traits plus anguleux. Adulte, là où n’avait laissé derrière lui qu’un adolescent, idéaliste et romantique. Adam avait bien changé, il avait prit de la gueule, et il était encore plus excitant (si c’était possible) que dans les souvenirs de Phoenix. Son corps entière réagissait à la présence de son amant dans cette salle bondée. Quelle chance avait-il de tomber directement sur son corps, accroché à celui d’un autre, bougeant avec une sensualité folle qui pouvait le réduire au néant ? Adam avait un putain de pouvoir attractif sur lui, et Phoenix n’avait pas la force de le combattre. Bien au contraire, il aviat envie d’y jeter corps et âme sans regarder les conséquences. Dans une phase d’exaltation, il avait envie de jouer dans le délire des sens sans se poser la question de ce qu’il adviendra le lendemain. Alors il fonde sur le corps d’Adam, le prend contre lui, et l’invite à bouger avec autant de sensualité avec lui, qu’avec d’autre. Plus encore, car son corps se fonde parfaitement contre celui de son cher ange, et les voilà qui dansent comme s’ils faisaient l’amour au milieu de cette foule indifférente. Il se perd dans son regard, observant sa lèvre tremblante et ses yeux brillants. Adam avait bu, ses pupilles étaient dilatées. Assez pour être détendu, pas assez pour ne pas avoir le contrôle de son corps, et de ses mots.
Assez pour lui céder ce soir ? Phoenix ne le sait pas encore, mais il est assez fougueux pour tenter sa chance. « Ouais mais toi t'es un égoïste, tu me veux pour toi tout seul. » Sourirre en coin, Phoenix l’attire un peu plus contre lui, et laisse le parfum entêtant d’Adam l’envahir. C’était un fait, Phoenix n’était pas du genre à partager ses affaires, et encore moins Adam. A l’époque déjà ce dernier s’amusait à le rendre jaloux quand ils allaient en soirée ensemble. Une fois cela avait mal tourné, terriblement mal tourné. Quand il s’agissait d’Adam, Phoenix n’avait jamais été vraiment capable de se contrôler.
Une fois, alors qu’ils étaient allés à une soirée des Riot, invité par quelques connaissances, Adam s’était retrouvé à embrassé l’un d’entre eux dans un coin sombre de la pièce. Comment sa bouche s’était-elle retrouvée en contact du Riot ? Phoenix ne le saura jamais et il ne cherchera jamais à le savoir. Il fondit sur cet enfoiré pour le retirer à son amant secret de l’époque, et lui montre un point dans la tronche. La bagarre éclata, les coups allant des deux côtés. Adam incapable d’arrêter la colère jalouse de son amant. Ce dernier envoya l’ordure à travers la fenêtre du premier étage où ils trouvaient. Il passa de l’autre côté de la balustrade, et tomba droit dans la piscine. Sous les hurlements et l’euphorie des autres invités. Phoenix sortie, regard noir tourné vers Adam, et s’en alla. Son amant lui suivit, et une scène explosa dans la rue. Je te veux pour moi seul, putain. avait hurlé Phoenix dans la rue, avant qu’ils ne se cachent dans une ruelle inhabité pour se prouver la force de leur attachement. Violemment, soudainement, sans faire cas de ce qu’il se passait autour d’eux.

Et aujourd’hui s’était exactement pareil. Phoenix était incapable de le voir le quitter pour une autre, sans avoir envie de le frapper et lui rappeler qu’il était à lui. Uniquement. « Perturbé oui, mais qui te dit que c'est à cause de toi. Il y a un beau blond au bar... » Phoenix haussa un sourcil et se tourna pour voir le beau blond en question. Il s’attarda un peu plus, et sourit, désireux de voir Adam prit à son propre piège. « Sexy, en effet. S’il te rejette je tenterai sans doute ma chance… » Murmura-t-il, moqueur, et joueur en regardant la lèvre d’Adam, d’une manière insistante, comme il le faisait quand il allait l’embrasser. Il n’en eut pas l’occasion cela dit, son amant étant bien plus rapide. Ancien amant… futur amant… Son désir pour lui revenait en une vague intense et immense qu’il n’avait pas la force de rejetter ou de contrôler. Pas ce soir. Ce soir il était ivre et fou. « Attrape moi et je serais à toi, entièrement, tu pourras disposer de moi comme tu le souhaites. » Une proposition terriblement alléchante. Mais il lui échappa, partant vers le beau blond, pour prendre deux verres. Phoenix s’approcha, quittant la salle de danse, mais resta un peu éloigné, ne quittant jamais Adam du regard. Il l’observait, enflammée, sachant qu’il ressentirait son regard persistant. Il revint cependant rapidement vers lui pour lui offrir un nouveau Mojito. « Moi non plus je n'ai jamais oublié... » Il sourit, et but une gorgée de l’alcool qui lui brûla la gorge, et les sens. Il sourit au rappelle de sa particularité. Il aimait Adam pour cela. Pour sa capacité à le surprendre, à lui montrer que finalement il faisait attention à lui. Qu’il avait toujours fait attention à lui. « Qu'est ce que tu viens faire là Phoenix ? Je me souviens que tu préférais sortir dans des endroits moins.. Branchés ? » Ils sont un peu à l’écart de la piste de danse maintenant, et Phoenix lui fait un geste pour qu’ils aillent à une table un peu dans l’ombre, loin de tout le monde où ils pourront se poser. Adam est essoufflé par la chaleur et par sa danse, ca lui fera sans doute du bien. « Tu sors dans les endroits branchés maintenant, alors ai-je le choix ? » Demanda-t-il en haussa un sourcil, se tournant vers Adam, toujours bien trop proche. Il invita Adam à s’asseoir sur un des canapés qui se trouvait au fond, et vint prendre place à ses côtés, posant son verre sur une table devant eux. Il posa son bras sur le dossier et se tourna vers son Adam. « Il y a d’autres choses dont je me souviens… » Dit-il en venant près de lui, sa main se posa sur l’enflement de son pantalon, impudemment. « Et je suis sûr que toi non plus tu n’as pas oublié… » Dit-il en appuyant légèrement la paume de sa main sur la virilité cachée de son amant. Le visage se rapprochant de ses lèvres, avant de venir trouver son cou, remontant sur son oreille. « Je me souviens qu’embrasser ton tout te rendait fou… Je me souviens… La cou de ta peau sur mes lèvres… Ton sexe frémissant sous mes baisers… » Dit-il avec une voix roc, incapable de cacher plus longtemps son trouble, et son désir grandissant.

Let me show you something.
Phoenix & Adam
L'alcool commence à faire effet, il le sent couler en lui, réchauffer sa gorge et lui donner l'impression d'avoir de la température. Comme si son corps pouvait s'enflammer en une seconde, où peut-être est-ce de la faute de Phoenix qui est bien trop collé à lui pour son propre bien. Adam danse, rit, s'amuse comme jamais sans penser aux conséquences, il n'a pas envie de se prendre la tête, de se poser des questions. Demain sera un autre jour, demain il en voudra à Phoenix pour ce qu'il lui a dit mais demain est loin, il ne sait même pas si il sera vivant dans une heure, pourquoi se poser des limites, se prendre la tête alors qu'il peut simplement vivre. Et faire ce qu'il a envie et actuellement, il a envie d'allumer Phoenix à l’extrême. Cela semble fonctionner car il sent contre une de ses fesses, l’érection légère de son amant. Il soupire d'envie tout en se collant plus fort contre lui, dansant sur une musique lente et sensuelle. Il bouge son bassin, il a l'impression de faire l'amour à son amant au milieu de cette foule, alors que personne ne semble les remarquer, tout le monde s'en fou de toute façon. Il est tard, tout le monde a bu, les gens se moquent du regard des autres. « Sexy, en effet. S’il te rejette je tenterai sans doute ma chance… » Adam éclate de rire en se penchant vers l'oreille de Phoenix. « Comme si un autre pouvait te faire ressentir ça... » Murmure le jeune homme en glissant une main légère sur la bosse que forme déjà le jean de son amant, pas assez pour appuyer, juste assez pour l'allumer et lui faire comprendre qu'il aime ça. Puis, rapide comme l'éclair il quitte son champ de vision pour rejoindre le bar et demander un verre pour lui et Phoenix, les verres arrivent juste après son amant, ce dernier semble avoir les joues rouges et les pupilles dilatées, comme avant lorsqu'il avait envie de lui. « Tu sors dans les endroits branchés maintenant, alors ai-je le choix ? » Il rit un peu, il faut avouer que si il est là ce soir c'est surtout pour Noah, ce dernier sort toujours dans des endroits qui attirent l’œil. Adam sort un peu partout, surtout là où il peut s'amuser et rencontrer des personnes qui lui feront passer une bonne soirée. Il ne s'arrête pas à la réputation d'un endroit, la réputation ne fait pas tout, après tout il a passé des moments magnifiques en faisant la fête dans des hangars. Avec Phoenix, comme toujours, il a tout fait avec lui.

Ce dernier invite Adam à aller s'asseoir dans un des canapés présents, Adam accepte et le rejoint, il pose son verre sur la table tout en s'asseyant. Phoenix s'approche de lui, Adam se tourne légèrement vers lui avec un sourire. « Fais attention tu vas te brûler... » Dit-il en souriant doucement. « Il y a d’autres choses dont je me souviens… » Il fronce les sourcils mais n'a pas le temps de parler que déjà la main de son ancien amant vient se poser sur son entre-jambe, il sursaute en se mordant violemment la lèvre, tout est bon pour contenir le gémissement qui lui brûle la langue. « Et je suis sûr que toi non plus tu n’as pas oublié… » Dit-il en appuyant plus fort encore, faisant clairement gémir Adam cette fois-ci. « Ar... Arrête... » Murmure ce dernier, sans vraiment croire à ce qu'il dit. Il pourrait en mourir sir Phoenix s'éloignait de lui ne serais-ce qu'une seconde. « Je me souviens qu’embrasser ton tout te rendait fou… Je me souviens… La cou de ta peau sur mes lèvres… Ton sexe frémissant sous mes baisers… » Un frisson glisse de sa nuque jusqu'à son bassin, le rendant toute chose. Il se tourne vers Phoenix et sans aucune douceur, écrase ses lèvres sur la bouche de son ancien amant, lui volant un baiser plein de passion et d'envie. Il viole la barrière de ses lèvres pour venir jouer avec sa langue, tout en l'attrapant par le col de son tee-shirt. Pendant quelques secondes une bataille s’enclenche pour savoir qui aura le dessus puis, sans prévenir, Adam s'éloigne et, léger et fin comme un chat, se glisse sous la table avec un sourire. « Par contre j'ai oublié quelque chose moi... » Dit-il en posant ses mains sur le jean de Phoenix pour commencer à le détacher. Là, d'une main il fait glisser sa fermeture éclair et dévoile sous son regard gourmand, le membre déjà dur et imposant de son homme. Son homme ? Phoenix n'a jamais cessé d'être à lui de toute façon. En lui jetant un dernier regard, il s'humecte les lèvres sensuelle et enfin, engloutit son membre dans sa bouche bouillante. Puis, il relève les yeux pour regarder son amant, s'assurer que tout ceci lui plaît. Lorsqu'il croise le regard bleu océan de Phoenix, il reçoit tellement de désir et d'amour en un seul regard que cela le fait frissonner des pieds à la tête.

let me show you something
Adam & Phoenix
« Comme si un autre pouvait te faire ressentir ça... » C’était une évidence contre laquelle il ne pouvait rien faire. Adam était le seul à pouvoir le mondre dans un tel état, avec un seul regard. Sa simple présence suffisait à ce que Phoenix ne soit plus vraiment lui-même. Autant dire que les cours durant lesquels Adam venait écouter (en tant qu’étudiant) étaient terriblement difficiles pour Phoenix. Il se mettait en pilote automatique, et réciter ses notes mots par mots, ravi d’avoir une mémoire photographique. En réalité, son esprit était entièrement tourné ses Adam, ses yeux fondant sur lui, le regardant de loin, sachant qu’il ne pouvait pas l’approcher. En particulier parce que depuis leurs dernières disputes, Adam l’avait évité, royalement. Ce que Phoenix vivait mal, terriblement mal, mais il ne pouvait s’en prendre qu’à lui même s’il était un abruti profond. Fort heureusement pour lui ce soir Adam semblait prêt à passer l’éponge, ou à lui offre un moment de répis. Un moment durant lequel il peut le retrouver. Cet amant qui lui a tant manqué. Cet amant qu’il a tant aimé, jusqu’à en devenir fou. Jusqu’à ne plus être lui même. Jusqu’à le faire souffrir, parce qu’il était sûre qu’il n’était pas celui qu’il lui fallait. L’idée qu’Adam souffrirait plus d’être avec lui, que de le détester avait finit par le convaincre de quitter Oxford. Putain de vie qui s’amusait à le rendre fou, et à le mettre devant ses erreurs. Adam était là, seul, pour lui, à lui. Et il ne désirait qu’une seule chose : le posséder à nouveau. Non , personne ne pouvait lui faire ressentir cela, et il s’en voulait presque de le ressentir pour Adam. Il était incapable d’imaginer sa vie à ses côtés. Et il refusait de le voir dans les bras d’un autre. Que ce Noah se méfie, Phoenix pourrait être violent s’il le voit encore une fois toucher son Adam. S’il le voyait encore une fois jouir du contact de Son homme. Et qu’importe qui prendrait la place de Noah, il viendrait se battre pour récupérer son amant.
Il était dans un bon jour, et il savait que cela expliquait son morale, et ses idées si déterminées concernant Adam. Profiter de chaque instant, sans se poser de questions. Sans se demander s’il avait le droit, ou pas. Si c’était bien, ou pas. S’il le regretterait le lendemain, ou pas. Ou même si Adam viendrait à le regretter. Sans doute, et alors ? Carpe diem.

C’est sans doute pour cela qu’il le guide dans le fond de la salle, et le fait s’asseoir à une table. Dans l’ombre, un peu à l’écart, pour jouir d’un instant avec lui. Il sent son cœur s’évader, son esprit s’embrumait, et son désire s’exprimer. Il pourrait en devenir fou maintenant. « Fais attention tu vas te brûler... » C’était une évidence, mais il s’en foutait royalement. Il venait contre Adam, proche de lui, se laissant enivrer par le parfum de sa peau, et par le désir de le toucher. Il vient chercher son intimité, l’allumant clairement sans aucune retenue. Adam aurait pu le repousser, mais il n’en fit rien, lui laissant un passage plus ouvert encore vers son cou. Vers ses lèvres. Qu’il embrasse fougueusement. « Ar... Arrête... » Phoenix se recule deux secondes, peu convaincu par le ton qu’emploie Adam en le repoussant de la sorte. C’est un arrête qui signifie Continue . Il le connaît, il le reconnaît. Il veut plus, tout de suite. Phoenix en est persuadé, et il va lui donner ce qu’il désire. Il va lui donner tout ce qu’il désire ce soir.
Adam se relève, vient coller ses lèvres férocement contre celles de Phoenix, lui arrachant un gémissement plaintif. Son érection devient douloureuse, réagissant à cette intimité retrouvée, et si désirée. « Par contre j'ai oublié quelque chose moi... » Phoenix hausse un sourcil alors que son amant met une main à son pantalon. Il ne bouge pas, le laissant complètement faire, le souffle hiératique et le cœur qui s’emballe. Il va crever entre les doigts experts d’Adam, il en est sûr. Il se fiche – en outre – qu’on les voient, ou qu’on se doute de ce qu’ils vont faire. Il n’a aucune idée en tête : Adam. Nu, tremblant, et jouissant dans ses bras. Comme avant. Adam fait glisser sa fermeture éclaire, et Phoenix se félicite de ne pas avoir mis de sous vêtement. Son désir libéré, il voit Adam se penchant sous la table. Et perd la tête quand les lèvres de son amant l’enserrent. « Putain… » Dans un geste violent, sa main vient se perdre dans la chevelure de son amant, et guide ses mouvements. Il baisse le regard, et croise les yeux brillant d’excitation et de fierté d’Adam il qu’il s’exalte du gout de son sexe. Le voir ainsi le rend plus dur encore (si cela peut être possible) et il retient un gémissement. Il sent que le plaisir monte, vite. Trop vite. Il ferme les yeux, et inspire profondément pour tenter de se calmer.

Adam caché sous la table, lui les yeux fermés, l’image qu’ils donnent doit être à la fois étrange, et perverse. C’est à ce moment-là qu’une voix sort Phoenix de sa transe. « Je peux faire quelque chose pour vous ? » Il ouvre les yeux, et se retrouve devant un serveur. Un serveur assez canon – il l’avoue – et un sourire joueur sur les lèvres lui donne soudainement une idée. Une putain d’idée de salop. Il tient toujours la tête d’Adam sous la table, mais il retient son désir et joue la comédie. « Il y a pas mal de choses que vous pourriez me faire… » Le serveur rougit, surpris par cette audace, avant de bafouiller quelque chose. Pour toute réponse Phoenix lâche un râle de douleur. Adam se venge. Ca le fait rire. Et l’excite. Putain. « Je n’ai besoin de rien. » Le serveur le regarde de biais, mais finit par déposer un papier sur la table. Avec un numéro. Crétin. Alors qu’il s’éloigne, Phoenix fait se relever Adam, à moitié nu, prend sa main et le guide dans un coin de la pièce. Sombre, il le plaque contre le mur. « Jaloux, mon chaton ? Qu’est-ce que tu veux Adam ? » demanda-t-il en allant chercher son sexe tendu à son tour, le libérant de l’étreinte serrée de son pantalon pour le caresser de tout son long.

Let me show you something.
Phoenix & Adam
Dix ans ont passées, il a cherché son amant dans les bras d'autres hommes bien trop fades pour attirer son attention, il a tenté de trouver son bonheur auprès des femmes. Mais forcé de constater que rien ne pourrait remplacer ce premier amour si vivant et brûlant, il a attendu en vain que quelqu'un entre dans sa vie et lui prouve qu'il n'est pas qu'une coquille vide, que dix ans c'est long et qu'il peut envisager de se mettre définitivement en couple. Et être sérieux surtout, car en couple il l'a été après Phoenix mais rien n'a fonctionné, il fuyait où pire encore il se montrait infect pour faire fuir la personne en face, depuis il a une réputation de connard et cela le suit. Alors, résigné il a accepté cette vie de solitaire, comprenant que personne ne serait au niveau de Phoenix, que personne ne valait le coup où ne méritait son attention. Adam a passé la trentaine et il c'est fait une raison, il a accepté cette vie calme et seule, il a compris qu'il devrait seulement enchaîner les coups d'un soir lorsqu'il se sentirait trop seul mais que personne ne prendrait la place de son premier amant. Il a fermé son cœur et son corps à tout autre contact grisant, il a arrêté de chercher tout simplement. Se disant que de toute façon si le moment devait arriver, il finirait bien par se présenter devant lui. Et voilà que Phoenix est revenu au moment où il acceptait l'idée de finir seul car son amant avait laissé un gouffre béant dans sa poitrine, que Phoenix l'avait beaucoup trop marqué pour son propre bien. Voila qu'il revient la bouche en cœur, le même regard brûlant et ce même parfum qu’autrefois. Cette odeur masculine, forte et douce en même temps, ce parfum excellent dont Adam n'a jamais pu se lasser et qu'il a cherché chez les autres. Lorsqu'ils étaient ensemble il avait l'habitude de se coller à Phoenix pour respirer son odeur comme un drogué, il s'endormait avec au minimum un pull de son amant. Il a tout brûlé lorsque Phoenix est parti.

Et même dix ans après il n'a rien oublié, ni ce corps parfait, ce parfum, la douceur de sa peau. Pas même la lourdeur de son sexe dans sa main, le goût, la perfection de son érection qui prend forme sous ses doigts. Il a tout en mémoire, gravé au fer rouge dans son esprit douloureux. Il a souffert d'avoir son amant loin, il a souffert de le chercher sans le trouver et alors qu'il le retrouve, il a du mal à croire à cette vision divine. Pendant une seconde il relève les yeux et croise le regard bleu de son amant, juste avant de l'englober dans sa bouche chaude, bouillante même, arrachant un gémissement délicieux à Phoenix. Avec un plaisir proche de la folie, il sent la main de son amant se glisser dans sa chevelure et guider ses mouvements, Phoenix le tient trop fort, il pourrait lui arracher quelques mèches de cheveux au passage mais Adam s'en moque, il a son amant en son pouvoir et cela vaut toutes les douleurs du monde. Il le regarde gémir, se tendre, autour d'eux les danseurs disparaissent, nul doute que certain ont vus la scène et comprennent que Adam est occupé sous la table. Mais il s'en moque, tellement que cela en devient indécent. Il baiserait son homme devant tout le monde si il le devait. Mais une voix rappelle les deux hommes à la réalité, un serveur vient de s'approcher pour demander à Phoenix si il a besoin de quelque chose. Adam sourit et gobe l'érection imposante de Phoenix jusqu’au maximum, guettant pour savoir si cela le fait gémir devant le regard innocent du serveur. « Il y a pas mal de choses que vous pourriez me faire… » Coup de dents habile et vengeur, Adam rit un peu alors que Pheonix renvoi le serveur avant de le faire se relever.

Mais alors que ce dernier attrape la main d'Adam pour le guider à travers la boite, Adam parvient à ranger comme il peut le signe évident de son désir, refusant que toute la boite puisse jeter un coup d’œil sur la virilité de son amant. Là, ils se retrouvent dans un coin sombre et se jettent l'un sur l'autre pour s'embrasser violemment. « Jaloux, mon chaton ? Qu’est-ce que tu veux Adam ? » Dit-il en le touchant, ce qui a pour mérite d'arracher un gémissement au jeune homme. « Tu m'appartiens. » Répond Adam en attrapant la main de Phoenix et en le guidant proche de là, dans un petit alcôve. Là Adam pousse Phoenix sur le canapé en cuir rouge et ferme les rideaux donnant un peu d'intimité aux deux amants. Sans attendre il ôte sa chemise qui tombe au sol dans un bruit et voilà qu'il grimpe sur les cuisses de Phoenix pour l'embrasser à pleine bouche tout en passant ses mains sur le torse de son amant. Avec un sourire, il se recule un peu pour le regarder, titillant le bout de ses tétons avec ses doigts. « T'es bien plus musclé que dans mes souvenirs... » Dit-il en savourant le contact des abdominaux de Phoenix sous ses doigts. Non sans peine, il se débarrasse de son propre jean avant de venir ouvrir celui de Phoenix, dévoilant son érection pour la seconde fois de la soirée. Là, il reprend sa place sur les cuisses de son amant, se collant à lui, cherchant plus de contact, plus de chaleur, se fondre en lui jusqu'à en perdre la raison.

let me show you something
Adam & Phoenix
Gabriel. Phoenix. Passé. Présent. L’avenir restait incertain, mais il se perd dans des sensations si délectables qu’il a l’impression que plus rien n’a de sens autour de lui. Adam le rend fou. Adam lui fait perdre la notion du temps. Adam le renvoie quinze ans en arrière alors qu’il le voyait pour la première fois. Alors qu’il tombait amoureux pour la première fois de sa vie. D’un homme. D’un garçon. D’un adolescent encore timide et peu sûr de lui. Il l’avait aimé dès le premier regard, il avait cherché son contact, il avait cherché à le connaître. Il l’avait appris par cœur. Autant son corps, si dur, musclé et pourtant frêle et meurtri. Que son âme, complexe et complète, paradoxale et forte. Adam était son tout, son amant, son amour. Adam était la seule personne qui pouvait le rendre heureux, le faire sourire, et enflammer son être. Son désir se réveille dés les premiers regards lubriques de son ancien amant, futur amant, amant d’aujourd’hui. De hier. De toujours. Il l’a sous la peau, il l’a en lui. Les battements de son cœur suivent les siens. Sa respiration est la sienne. Ils se ressentent, ils se ressemblent, ils se retrouvent.
Dans un endroit plus sombre, éloignée de l’euphorie dérangée de la fête, ils se retrouvent charnellement. Loin de leur romantisme, loin de l’amour, loin d’une intimité assumée – ils sont là, Adam entre ses cuisses. Fous, idiots, envahis par l’envie de sexe, de s’appartenir, de se désirer. Le sexe de Phoenix enveloppé dans la douceur de son amant. Il sert les lèvres, ferme les yeux, et se laisse envelopper. Caresse désirée, désirable. Il en a connu des amants, il en a eut des maîtresses, le sexe est devenue une manière pour lui de se sentir moins seul, d’oublier un instant sa vie, ses choix, ses erreurs. Mais depuis longtemps déjà il voyait le sexe comme une chose acceptable, délectable, sans plus. Les sentiments qui s’éveillaient auprès d’Adam rendait la chose plus folle encore. Il ne pouvait pas le retenir, ne souhait pas le contenir, et se laissait aller complètement dans son étreinte.

Dragueur, moqueur, joueur, Phoenix reçoit une dure punition pour s’amuser un peu plus. Le jeu devient palpitant alors qu’Adam revient face à lui. Son désir ne peut plus en être caché, même si Adam tente de le rendre moins voyant. Phoenix s’en fout, il le pousse plus loin, contre un mur, vient quémander ses lèvres. « Tu m'appartiens. »  C’est une évidence contre laquelle il ne peut pas se battre. Il ne désir pas se battre contre cela. Il veut lui appartenir, il veut le contrôler, il veut qu’Adam lui appartienne. Il est fou, il est ivre de lui, de ses caresses, de son désir. Il le prend contre le mur, cherche à le caresser, cherche à le rendre fou lui aussi. Mais Adam ne se laisse pas tenter, il s’enfuit, les échappe, sous un grognement mauvais du professeur. Il le regarde lui ouvrir une pièce plus intime. Une alcove. Il sourit, le rejoint, et le rideau se ferme sur eux. Phoenix est assis sur le canapé par son amant qui s’approche avec une démarche féline. Phoenix ne le lâche pas des yeux, pas une seule seconde. Il ôte sa chemise qui tombe, vient sur ses cuisses, et Phoenix sert les dents, son intimité devenue douloureuse par le désir de le sentir. « T'es bien plus musclé que dans mes souvenirs... »  Dit-il en venant le titiller et le rendre plus dingue encore en jouant avec son corps. Phoenix sourit, et vient chercher ses lèvres durement. « T’es plus téméraire que dans les souvenirs… » Dit-il alors qu’Adam venait ouvrir son pantalon une fois encore, libérant son érection devenue douloureuse tant il avait le besoin et l'envie de se fondre en lui. Il ne lâchait plus du regard, fiévreux, ivre de son odeur, de sa présence, de son parfum.
Phoenix retenait son souffle, alors qu'Adam venait entre ses cuisses. Il avait envie de le sentir. Dans cet alcôve à demi-intime, il oubliait le monde qui les entourait. Il voulait simplement faire l'amour à Adam, comme il le faisait autrefois : sauvagement, passionnément. Ne retenant ni son désir, ni sa hargne, ni ses coups de hanches, allant au plus profond de l'homme dont il était amoureux depuis toujours. Et sans doute pour longtemps encore.

Il venait quémander ses lèvres, ses mains allant sur le torse nu de son amant, chatouillant sa peau qui frémissait sous son touché. Il souriait face à ses réactions, descendant pour trouver ses fesses qu'il serra en gémissant d'aise. Il avait un corps à se damner. Il ne l'a pas oublié. Il n'aurait pas pu l'oublier. Il vient caresser ses ronds de chaires, les découvrant comme il l'avait déjà fait des années auparavant. Rapidement la caresse se fit cependant plus intime, trouvant le chemin de Sodome et Gomorre, révolté et délirant. Doucement, il reprit possession de ce qui avait été sien autrefois. Le lieu de ses délires, de ses pulsions, de ses envies. Il quitta la bouche de son amant pour venir embrasser et mordiller la peau de son cou, l'excitant comme il l'aimait, comme il pouvait. Doucement de ses doigts agiles, il vient exciter un peu plus le fruit défendu. Il sent contre son ventre le désir de son amant, et le sien ne fait que le faire souffrir plus encore. Il grimace, mordille la peau tendre du cou, et retient des gémissements délirants. « J'ai envie de te prendre, Adam... j'ai envie de te faire mien... » Lui murmure-t-il à l'oreille.
Puis un éclair de lucidité vient stopper ses pensés. Il se dégage un instant de l'étreinte charnelle, et sourit à son homme, sans aucune gêne. « J'ai de quoi nous amuser dans la poche de mon jean... mais je ne peux pas bouger dans cette... position. Pas que je m'en plaigne, bien au contraire... » Dit-il finalement, en passant sa langue sur sa lèvre inférieur, avec un air terriblement langoureux.

Let me show you something.
Phoenix & Adam
Cette envie, ce désir monstre qui s'empare de lui pourrait le rendre fou. Jamais il n'a désir une autre personne comme il désire Phoenix maintenant, à l'époque son amant répondait au prénom de Gabriel et c'était plus sensuel encore. Il le murmurait pendant l'amour, avant et après, lorsque tout s'enclenche où justement que tout se calme après la jouissance tant attendue, tant recherchée. Il se couchait contre son homme et murmurait encore et encore son prénom, sans jamais se lasser du roulement des lettres sur sa langue, trouvant cela sensuel outre mesure. Il l'aime, ça ne fait aucun doute tant il s’accroche à lui pour dévorer ses lèvres, si il ne le touche pas, si il ne l'embrasse pas il va en mourir là et maintenant. Partout où Phoenix passe ses mains c'est comme si il laissait une douloureuse marque sur sa peau, une marque brûlante, bouillante même. Adam jurerait que sa peau est rouge partout où Phoenix le touche tant ils sont bouillant l'un contre l'autre. Ils se cherchent, se touchent, s'attrapent en s'embrassant et se font mal à chaque fois qu'une dent rentre en contact trop violemment avec la peau de l'autre. Tout n'est que délice pour Adam, autant les caresses que les morsure, la douleur et le plaisir se mélangent et ne font qu'un dans l'esprit de l'étudiant qui sent sa tête lui tourner et ses sens lui jouer des tours. Il manque d'air alors pendant une seconde il se tient loin de son amant, assez pour le regarder alors qu'il vient s'étaler, nu, contre le corps à moitié nu et dévoilé de Phoenix. Il est tellement bien fait, Adam pourrait baver devant cette plaquette d'abdominaux sans fin, ses muscles,ses cicatrices, les marques laissées par des années loin de lui. Qu'est ce qu'il a fait pour être marqué à ce point ? Qu'est ce qui lui a traversé l'esprit pour laisser son corps être abîmé de la sorte. Adam ne dit rien, il se penche et embrasse un cicatrice en forme d'étoile, tout proche des côtes de Phoenix. Sa langue remonte jusqu'aux tétons de son amant qu'il cajole, il savoure, il sent sa peau comme un drogué en manque. Il passe outre l’érection rosée et douloureuse de son amant, refusant de voir l'évidence de son désir qui semble l’appeler. Juste, avec un sourire satisfait, il laisse son pousse frôler le bout de son sexe, faisant sursauter son amant qui semble perdre pied. Adam relève les yeux et se perd dans le regard de glace de son amant, quelques gouttes de transpiration perlent sur son front et dans son cou jusqu'à son torse. C'est sensuel et presque trop érotique pour être regardé. Phoenix est digne des gravures de mode, il est si beau qu'Adam en garde le souffle coupé pendant quelques secondes. Puis, sans parler il vient l'embrasser pour fort encore, si ils doivent s'aimer encore un soir, il doit garder tous les petits détails dans son esprit. Surtout si c'est une fois, une dernière fois pour se dire adieu.

Adam ferme les yeux alors que les mains fermes de Phoenix viennent se perdre sur ses fesses, pressant son fessier doucement mais fermement, lui arrachant un râle d'envie. Dans quelques minutes il va l'accueillir en lui et à cette idée, son corps frémit d'impatience. Rapidement, il se délecte d'un doigt de son amant en lui. Le préparant avec soin, retrouvant une zone que Phoenix connaissait bien à l'époque, Adam se laisse totalement faire, soumis aux envies de son amant. « J'ai envie de te prendre, Adam... j'ai envie de te faire mien... » Lui dit-il tout en mordillant la peau douce de son cou, Adam ne fait que gémir pour fort alors que les dents de son amant marquent son épiderme sensible. « Alors tu attends quoi ? » S'entend murmurer l'étudiant alors qu'il pousse un râle de frustration lorsque le doigt chaud et joueur de son amant quitte son intimité. Pourtant en une seconde Adam sent que son amant le repousse un peu, assez pour qu'il vienne chercher son regard. Il ne rencontre que le sourire de Phoenix, le plongeant un peu plus dans le trouble. Il.. Ne jouerait pas avec lui, si ? « J'ai de quoi nous amuser dans la poche de mon jean... mais je ne peux pas bouger dans cette... position. Pas que je m'en plaigne, bien au contraire... » Il pousse un soupir de soulagement et se penche en arrière, dans cette position inconfortable il cherche en tâtonnant le jean de son amant. Il le trouve, heureusement et revient, triomphant vers Phoenix, affichant sous ses yeux trois carrés en plastique. « Tu avais prévu une grosse soirée... » Murmure Adam en riant un peu tout en venant déchirer un sachet. Il l'enfile sur le membre de son homme tout en profitant pour le caresser une seconde de trop. Puis, alors, qu'Adam se penche pour venir embrasser son homme, il soulève son bassin et, tout en s'aidant de sa main pour guider Phoenix, vient s'empaler sur son membre. La douleur est comme un déchirement dans ses reins alors qu'une grimace vient déformer ses trais. « J'avais aussi oublié que tu étais si bien monté... » Murmure Adam alors que Phoenix prend possession de son corps, centimètre par centimètre. Pour faire passer la douleur plus rapidement, il vient glisser sa main entre leur deux corps pour se caresser doucement tout en attendant, sans bouger, que la gêne passe. Adam relève doucement les yeux et croise le regard de son amant, petit à petit la douleur disparaît alors, dans un geste hautement sensuel, il relève les hanches et commence à bouger. Rapidement, la douleur se mêle au plaisir, il sent cet étrange mélange en lui et puis, savoir que Phoenix le regard vaut toutes les souffrances du monde. Il ne peut s’empêcher de gémir et de relâcher sa tête en arrière alors qu'il bouge au dessus de son amant. C'est bon. Ça fait mal. Il est vivant, pour la première fois en dix ans.

let me show you something
Adam & Phoenix
Il gardait un souvenir sans doute juvénile d’Adam. C’était un homme mince, peut être trop au gout de certaines personnes mais pas à celui de Phoenix. Il avait cette impression constante qu’Adam pouvait se briser entre ses bras, et qu’il avait la force de le protéger. Du monde, des autres, mais malheureusement pas de lui-même. Adam, c’était un mec avec des cheveux sombres, qui s’éclaircissent au soleil, et l’été il semblait presque être châtain clair. Adam, c’était un mec avec un visage fin, un nez aquilin, des lèvres tentatrices, et ce regard qui vous donne envie de mourir. Un regard si brillant et si sincère qu’il vous happe le cœur pour ne laisser de vous qu’une victime de sa tentation. Adam, c’était un corps élancé, musclé mais pas trop. Le corps fin d’un athlète. Adam c’est un amant bien monté, terriblement bien monté, dont l’intimité ferait rougir d’envie et de désir n’importe quelle personne normalement constituée. Et Phoenix en a rougit de cette intimité, l’envie se lisant clairement sur son visage. Les rougies rouges, le souffle court, les yeux brillant, incapable de quitter des yeux cet obscure objet de son envie. Durant des heures il avait couvé du regard cet amant tant aimé. Tant et si bien qu’il pouvait le dessiner encore, dans les moindres détails, des cicatrices aux grains de beauté, les courbes de son corps à jamais imprimé dans son esprit.
Et aujourd’hui il avait changé, imperceptiblement sans doute, mais assez pour que Phoenix le remarque. Il était bien plus musclé, plus viril, plus homme. Il avait un air plus dur sur le visage, et un regard plus sombre. Son visage était carré, preuve d’un caractère plus dur, et plus méfiante. Il était devenu un homme, véritablement. Il avait vieilli, et cela ne le rendait que plus excitant encore.

Il n’hésitait plus, ses gestes calculés pour rendre Phoenix complètement fou. Ce dernier se laissait aller, incapable de se battre contre les effluves de désirs, et le parfum de la peau de son amant qui l’entouraient et l’imprégnaient. Il était prisonnier de ses sens, de son envie, de l’étreinte d’Adam qui se posait au-dessus de lui. Il accédait à son corps, le caressant du mieux qu’il pouvait, l’excitant autant que lui était excité. S’il s’écoutait, Phoenix prendrait possession de son homme sans plus attendre, sans même se soucier du mal physique qu’il pourrait ressentir. Parce qu’il savait que le plaisir prendrait le dessus. Mais il essayait d’être raisonnable, et d’attendre, de patienter, de faire les choses convenablement. « Alors tu attends quoi ? » Bonne question. Il quitte son intimité, sentant qu’il était sur le point de craquer. Il veut faire les choses bien, sa conscience encore assez éveillée malgré l’alcool qu’il avait ingurgité lui glissant quelques mots à l’oreille. Protège toi. Protège le. Après tout ils avaient d’autres amants. Et combien ? Phoenix se protégeait, toujours, et même avec Adam. Alors, prenant une profonde inspiration il l’invite à aller chercher de quoi passer une bonne soirée – nous le dirons ainsi pour ne pas montrer toute l’étendue de sa perversité – et Adam s’exécute, allant en arrière pour prendre le jean. Il se saisit rapidement des carrés de plastiques et pousse un rire en montrant sa trouvaille. « Tu avais prévu une grosse soirée... » Phoenix lui renvoie un sourire bien plus langoureux et entendu. « Je sais que tu es du genre insatiable. » Dit-il avec une voix roc, preuve de l’état de nerf et d’envie dans lequel il se trouve.

Rapidement, Adam vient ouvrir le préservatif et le fait glisser sur le sexe tendu et dur de Phoenix. Il vient ensuite vers lui et l’embrasse alors que doucement il descend sur son intimité. Phoenix ne peut pas retenir le râle de plaisir qui vient s’effondrer sur ses lèvres tant la sensation d’être enserrer de la sorte fait monter une vague de plaisir violente dans son bassin. Putain il avait presque oublié comme s’était bon d’être en lui… « J'avais aussi oublié que tu étais si bien monté... » Phoenix grimace, essayant de contenir ses élans passionnels pour se concentrer sur le plaisir d’Adam. Ce dernier semble avoir du mal à retrouver ses marques, la douleur se lisant sur son visage. Phoenix se redresser un peu pour venir l’embrasser. Ses mains cherchant à caresser son corps, avec une tendresse dont il n’est pas accoutumé. L’envie de lui faire l’amour, de lui faire du bien, de le rendre heureux. Bien vite sa main prend possession de celle de son amant, le poussant à quitter sa caresse intime pour prendre sa place. Doucement, il prend le sexe d’Adam en main pour le caresser dans des gestes lents et langoureux.
Ils restent un instant ainsi, le temps qu’Adam puisse savourer l’invasion. Puis, alors qu’il croise le regard de son amant, Phoenix sent qu’il se détend, que le désir prend possession de ses traits, et il sourit. Alors qu’Adam se redresse, bougeant sur son sexe allant, et venant, Phoenix lâche son sexe pour venir poser ses mains sur ses hanches, et prendre appuie sur ses pieds pour le guider. Les gestes de Phoenix se font plus dur, d’abord doucement il vient taper dans l’intimité d’Adam. Il le prend contre lui, lui sourit, l’embrasse et ses gestes deviennent plus bestiaux. Violent, et passionné. Ses coups sont plus rapides, plus violents, alors qu’il se perd complètement dans l’étreinte amoureuse et alanguie. Il sent qu’il ne se maîtrise plus, que le désir et l’envie d’être avec Adam a prit le dessus sur le reste. Il ne réfléchit plus, plus avec cohérence en tout cas. Il sent son sexe frémir, sa conscience le quitter, et son corps s’élancer plus proche d’Adam encore. « Putain Adam, tu me rends fous… » Dit-il, murmure-t-il alors que soudainement il vient poser violemment sa bouche sur celle d’Adam pour faire taire son hurlement de plaisir. Il jouit, heureux, dans l’intimité chaude et plaisante d’Adam. Essoufflé, étreinte, il le sert contre lui, alors que les battements hiératiques de son cœur tapent dans ses tempes. Il sent même une vague d’émotions le saisir. Violent. Profondément violent.

Dans un geste souple, il fait s’allonger Adam sur le canapé où ils se trouvent, et libère son intimité. Quittant le préservatif, il y fait un nœud et le jette dans une poubelle dans un coin. Finalement il vient entre les jambes de son homme et sourit, le couvant d’un regard gourmand. « Tu es… Je crois qu’il n’y a pas de mots assez forts pour ca. » Dit-il en prenant le sexe d’Adam en main. Il vient finalement entre ses cuisses, posant un baiser sur son torse, sur ses tétons, jouant avec un temps, avant de rapidement trouver le chemin vers son intimité, qu’il prend en bouche avec délectation.

Let me show you something.
Phoenix & Adam
Adam a une bonne mémoire, assez pour se souvenir quasiment en détail du corps parfait de Phoenix, de son odeur et de chaque muscle bien dessiné sous sa peau. Ce que Adam adorait c'était de voir Phoenix joueur au basket où faire du sport, les muscles saillant, roulant sous sa peau et sous l'effort. Mieux encore lorsqu'ils faisaient l'amour, le corps bien fait de Phoenix et la transpiration recouvrant sa peau, il était si peau et si sexy que Adam en perdait les notions de temps et de raison en un claquement de doigt, il se perdait dans ses bras chauds et musclés, dans ses étreintes passionnelles et secrètes. Ils ne l'étaient pas vraiment, ils se montraient souvent aux yeux de tous surtout le soir, en soirée lorsqu'ils avaient bus un verre de trop. Mais sinon ils restaient bien souvent, très secret. Gardant leurs moments égoïstement, comme un cadeau dont seul l'autre pouvait profiter. C'était beau comme histoire, terriblement beau et tendre, ils allaient bien semble. Ils auraient pu former un couple parfait, un exemple pour tout le monde. Un exemple d'amour, d'attention et de tendresse, de patience aussi et de compréhension. Seulement si ils c'étaient donnés le temps. Si ils avaient acceptés l'autre, si Phoenix n'était pas parti, si Adam l'avait cherché. Et encore il ne l'aurait pas fait revenir, Phoenix ne l'aurait pas voulu. Il pourrait en pleurer tant cette histoire est dramatique à ses yeux. « Je sais que tu es du genre insatiable. » La phrase lui arrache un sourire alors que tout s’enchaîne et lui permet de ne pas pleurer sur leur histoire tragique. Il enfile la protection sur le membre de Phoenix et, sans laisser à son amant le temps de se calmer, vient s'empaler sur lui avec un râle de douleur. Une minute, juste une pour s'habituer à l’énorme membre de son amant, il avait oublié que Phoenix était un homme de cette envergure. Il souffle, se caresse en attendant mais son amant vient poser sa main sur son membre pour le caresser, de quoi lui arracher quelques gémissements alors qu'il se penche pour embrasser Phoenix. Puis, lorsque la douleur laisse place au plaisir et surtout à l'envie, il se laisse aller à faire un premier mouvement.

Cela lui vrille les hanches, il sent que son corps n'a pas été aussi malmené depuis des années. C'est également sa faute, l'envie et le besoin de le sentir était trop fort, il n'a pas attendu une réelle préparation pour venir sur lui. Mais ça va aller, les caresses de son amant sont bien trop agréables pour ne perde pas la tête, ce qui d'ailleurs arrive rapidement. Adam se laisse aller, il bouge plus vite, plus fort mais Phoenix est plus rapide. Doucement son amant l'attrape par les hanches et commence à bouger en lui comme un beau diable, lui arrachant des gémissements de plus en plus fort. Adam halète, il cherche l'air, son esprit perd pied. Il laisse sa tête aller en arrière alors qu'il sent la douleur et le plaisir se mélanger pour former une sensation tellement agréable, que ses hanches vrillent sans qu'il ne puisse se contrôler. Le plaisir monte, devient pressent dans ses hanches alors qu'il lâche un râle plus fort que les autres. « Putain Adam, tu me rends fous… » Dit-il alors qu'il vient écraser sa bouche contre les lèvres d'Adam tout en jouissant, retenant sans doute un hurlement tant son corps tremble. L'étudiant se calme doucement alors que la pression retombe, c'est avec un petit rire qu'il remarque que lui même n'a pas eu le temps de venir. Il connaît Phoenix, son amant a prévu autre chose dans tous les cas. Il se laisse tomber sur le canapé alors que Phoenix se débarrasse du préservatif et qu'il revient vers lui. « Tu es… Je crois qu’il n’y a pas de mots assez forts pour ca. » Lui dit son amant avec un sourire auquel Adam répond. Il regarde son amant prendre son érection en main, lui arrachant au passage un petit frisson délicieux. « Tu es tellement beau... » Murmure Adam en glissant une main sur la joue de son homme. Pas de sentiments. Plus aucun sentimentalisme, pour se protéger, pour son bien. Il ferme les yeux alors que la bouche gourmande de Phoenix vient gober son membre, lui arrachant un râle profond et rauque. Il laisse tomber sa tête au milieu des coussins et glisse sa main dans la chevelure courte de son amant, l'accompagnant dans ses mouvements. Mais, alors que le plaisir monte doucement, il se mord la lèvre pour revenir à lui et tenter de se contrôler. « Prends moi. » Murmure Adam en repoussant Phoenix doucement et en écartant les cuisses dans un geste incroyablement sensuel et pervers. « Je veux te sentir encore... » Dit-il en remarquant l'érection vive, pour la seconde fois, de son amant.

let me show you something
Adam & Phoenix
Adam est sa faiblesse. Il le sait, il l’a toujours su, et pourtant même s’il a essayé de combattre cette fatalité il n’y ait pas parvenu. Adam est sa faiblesse, quiconque s’en prendrait à lui, causerait la perte de Phoenix. Il en a conscience, depuis leur premier regard, leur premier baiser, la première fois qu’ils ont fait l’amour. Il s’est laissé glisser vers des sentiments qu’il ne pouvait ni assumer, ni accepter. Il est tombé amoureux d’Adam a mesure des instants qu’ils passaient ensemble. A mesure qu’il s’inquiétait de le voir sourire, de le savoir heureux. A mesure qu’il s’inquiétait de le voir chaque jours, d’avoir son instant Adam, à lui seul. A mesure que les mois se déroulaient, qu’il ne désirait qu’être avec lui, le reste lui échappant, car cela n’avait pas d’importance. Il ne pouvait pas se permettre cette faiblesse. Il le sait pourtant qu’il ne le mérite pas. Il sait qu’il doit faire attention, qu’il n’est pas du genre à être heureux. Il est maudit. Mais il n’a pas su combattre ses émotions, et l’amour naissant pour cet homme. Il est piégé à présent, car il ne peut plus anhilier ce sentiment. Il retrouve ses bras. Seconde erreur, qui leur sera sans doute fatale.
Phoenix a vu mourir sa famille, il a vu ses amis disparaître, et il a vécu dans des maisons où sourire était pêcher. Il a été battu, humilié, passé de main en main sans vergogne. Il a vu des enfants pleurer des parents morts ou ingrats. Il a vu des familles se faire payer pour recevoir des orphelins, et les réduire en une sorte d’esclavage. Il a vu les drogués et les désespérés. Il a été ami avec des putes et des dealers. Il n’a jamais été vraiment heureux, et il sait que la vie est une chienne. Il a vu les horreurs des hommes, il a vu la souffrance et la perdition. Il a essayé de combattre cela, en devenant militaire, en devenant agent de l’état. Il a fait tout ce qu’on lui demandait, allant jusqu’à se perdre lui-même. Et s’il était aussi bon c’est parce qu’il n’avait rien à perdre. Quand on aime, on devient vulnérable. Quand on aime on a quelque chose à perdre. Quitter Adam c’était la solution pour se sauver, pour le sauver, pour être quelqu’un de bien. Tenter d’être quelqu’un de bien, pour une fois, pour changer. Mais même cela il a échoué.

Et voilà qu’il replonge dans ses anciennes habitudes aussi vite qu’un drogué en manque face à une dose de LSD. Adam est sa dose, et il est ivre de le gouter encore et encore. Perdu, éperdu, étendu contre le corps de son amant, il vient trouver sa virilité pour la prendre en bouche et se délecter de l’avoir en son pouvoir. Il adore cela, sentir son sexe chaud et vibrant dans sa bouche. Il joue avec sa langue, vient mordiller sa peau, le prenant plus profondément, le prenant plus durement. Adam passe sa main dans ses cheveux, comme autrefois. Il s’abandonne à sa passion, la tête penchée en arrière, gémissant des mots qui n’avaient pas de sens. « Tu es tellement beau... » sa voix est douce à nouveau. Ne te pose pas de question ; Il sourit contre la peau intime de son homme alors qu’il vient caresser sa joue dans un geste tendre. Profite de l’instant, ne pense pas à demain. Ou à plus tard. Peut être que plus tard Adam ne sera plus là, et l’idée lui enserre le corps. Il veut l’avoir à lui, le garder pour lui, en lui. Il se délecte de son sexe dans sa bouche, ferme les yeux et se laisse aller. L’instant dure éternellement. Il est avec Adam. Il est à lui. Il ne veut pas que ca s’arrête. Jamais. « Prends moi. » D’un geste impérieux Adam le repousse, le faisant lâcher sa prise. Phoenix lui offre un grognement de mécontentement avant de se rendre compte de ce qu’il vient de dire. Il le regarde, droit dans les yeux sans sourciller. « Je veux te sentir encore... » Il n’en est que ravi. Il prend sur la table à côté d’eux un second carré de plastique, l’ouvre rapidement et vient le placer sur son sexe à nouveau tendu et dur. Soulevant les jambes de son amant, il se place entre elles, et doucement écarte son antre de plaisir. « Tu comptes me rendre fou ? » Demanda Phoenix en se penchant vers ses lèvres, entamant des mouvements lents et profonds en lui. Doucement, reprenant possession de son corps. L’urgence n’est plus au centre de leur étreinte, à présent il ne reste que ce désir insensé de le sentir plus longtemps, plus profondément encore. De le retrouver.

Les mouvements devient plus saccader, il sent ses dernières volontés le quitter. Il se perd dans l’étreinte d’Adam, l’aime, le baise, le retrouve, le possède. Il est déjà perdu, il ne sait plus où il est, il ne ressent que la vague de plaisir qui tend à le submerger et à le rendre fou. « Jouis avec moi Amour.. » murmure-t-il alors que son souffle devient hiératique et qu’il se penche un peu plus, accentuant ses allers-retours dans l’intimité de son homme. Plus rapide, il vient taper dans son centre du plaisir pour le rendre ivre de désir. Il vient, ferme les yeux, le souffle court, le cœur battant à tout rompre, les muscles tendus, le sexe frémissant. Il va venir, jouissant pour Adam. Avec lui. Il ouvre les yeux, croise son regard. Et se perd dans un râle de plaisir animal.

Let me show you something.
Phoenix & Adam
Cette sensation d'être porté, d'être unique dans un regard qui le transperce et lit dans ses pensées, voilà des années qu'il n'a pas eu l'impression d'être entier et complet pour quelqu'un. Il se grise de sa voix, de ses gestes, du goût délicat de sa peau et e son odeur tellement virile. Phoenix est un mec, un vrai, fort et puissant, ses muscles roulent sur les mains d'Adam qui ne sait plus où donner de la tête tant le moment lui semble sensuel et sexy. Ses sens s'embrouillent, il perd la notion de la réalité alors que ses lèvres se perdent dans le cou de son amant. Il voudrait tant lui parler, lui dire des mots qui brûlent sa gorge mais il ne peut rien dire, il ne doit rien dire plutôt. Entre eux c'est uniquement du sexe, un besoin de coucher ensemble pour s'ôter l'autre de l'esprit et pouvoir avancer correctement. Pouvoir reprendre un court de vie normal, Adam ne vit plus depuis qu'il sait que Phoenix est en ville, il est dans l'attente d'un moment avec son ancien amant et cela va le rendre fou. Le moment il l'a maintenant, mais il sent que son esprit et son corps ne pourra pas se contenter d'une seule et unique fois avec Phoenix. Il le sait, il le sent. Il refoule cette pensée au plus profond de son être alors que la bouche gourmande de son amant enlace son érection et lui donne envie de gémir comme un possédé. Le feu dans ses hanches se propage, il s'enflamme et en deviendrait douloureux tant il embrase ses sens. Bien trop vite il repousse Phoenix, l'envie de le sentir en lui est bien trop forte. Il veut sentir son amante bouger, jouir en lui comme la première fois qu'ils ont fait l'amour. Phoenix ne se fait pas prier pour dérouler un préservatif sur son érection avant de se glisser entre ses cuisses. Adam laisse échapper un râle de soulagement alors qu'il sent son amant prendre possession de son corps. Sa tête part en arrière alors qu'il s'accroche fermement aux fesses de Phoenix pour l'inciter à aller plus vite, plus profondément en lui si cela est encore possible. « Tu comptes me rendre fou ? » Lui dit-il alors qu'il se penche vers lui et l'embrasse, Adam dévore ses lèvres en gémissant de le sentir si proche et si loin en même temps. « T'as encore rien vu... » Murmure Adam alors qu'il glisse sa main entre eux pour empoigner son membre vif. Il commence à se caresser, bien conscient que cette vision rend son amant fou et le pousse à une violence sans fin que Adam réclame depuis plusieurs minutes. Phoenix se laisse aller, il commence à bouger plus vite, plus fort en lui, poussant dans son amant qui gémit de plus belle. « Plus fort... » Murmure Adam en s'accrochant d'une main à son amant tout en cherchant à l'embrasser. « Jouis avec moi Amour.. » Murmure Phoenix alors qu'il frappe en plein dans une zone érogène, faisant presque hurler Adam. Il est proche, tellement, cela va le rendre fou. Et alors qu'il lève les yeux pour regarder son amant, il croiser une dernière fois son regard alors que la jouissance s'empare d'eux. Hurlant, Adam se laisse aller aux sensations délicieuses qui déferlent en lui par vague. Et une seconde après, il retombe sur le canapé, Phoenix dans ses bras. Il prend quelques minutes pour l'embrasser sur le front, le câliner et, alors que Phoenix roule sur le côté pour laisser Adam respirer, ce dernier se lève. Il enfile son caleçon, son jean et sa chemise qu'il laisse ouverte. Adam, encore essoufflé, se penche vers Phoenix et dépose un baiser sur son lèvres. « Merci pour ce soir... » Dit-il avec un petit sourire et là, comme un oiseau sauvage et libre, il se retourne et repart. Satisfait, heureux. Tout son corps lui hurle de rester mais sa raison le prévient. Si il reste, Phoenix finira par lui échapper de toute façon.