JAB + Certaines blessures ne sont ni reversibles, ni reparables.

The story of my life
« Votre fille est magnifique, madame Bennett. » L’infirmière sourit à la jeune maman et repris Jahde dans ces bras. Cela faisait à peine quelques minutes que la petite était née. La jeune maman sourit et sourit à l’infirmière puis regarda son mari ;« C’est vrai qu’elle est magnifique. Elle me ressemble… » Malgré un dur accouchement, le jeune femme se mit à rire et son mari l’imita. « Je te l’accorde, elle est magnifique. Tout comme toi ma chérie. Repose-toi maintenant. Je vais aller faire un petit tour et me prendre un café. » Il embrassa sa femme sur le front et quitta la chambre pour se dégourdir un peu les jambes, mais surtout pour aller se chercher un bon café tout frais tout chaud […] Entre temps, une jeune femme inconnue déguisée en infirmière se promena dans la nurserie afin de regarder et s’occuper des nouveaux nés. Elle entra et se promena à travers les berceaux. Elle ne regardait que les filles. Elle consulta les informations de chacun et en sélectionna une. Jahde Bennett. Elle la prit dans ses bras, la cajola puis la reposa dans son berceau afin qu’elle dorme un peu. Pendant ce temps, elle quitta la nurserie pour ne revenir que quelques minutes plus tard afin de dire à sa « collègue » que les parents voulaient la revoir. Sa collègue hausse des épaules et retourna à sa paperasse. La jeune femme en profita donc pour sortir de la nurserie pour se diriger, non pas vers la chambre de madame Bennett, mais vers l’ascenseur. À l’intérieur son complice l’attendait…Après avoir pris une petite marche et un peu bon café chaud, monsieur Bennett retourna vers sa chambre. Pendant le trajet, l’infirmière Lowell, celle qui s’était occupé de Jahde depuis la naissance l’interpella. « Monsieur Bennett, vous n’êtes pas avec votre femme et votre fille ? » Monsieur Bennett regarda l’infirmière sans vraiment comprendre ce qu’elle lui disait. Voyant l’incompréhension du jeune père, l’infirmière poursuivis ; « Ma collègue est venu prendre votre fille disant que vous vouliez la voir ? » Monsieur Bennett fit signe que ce n’était pas le cas. S’inquiétant de la situation, le jeune père et l’infirmière se dirigea vers la chambre, mais en arrivant, ils ne virent que madame Bennett en train de dormir. Ils échangèrent alors un regard horrifié et se dirigèrent vers la nurserie. En arrivant, ils ne trouvèrent qu’une place vide à la place du berceau de la petite Bennett. L’infirmière se dirigea alors vers le bureau de la chef des infirmières pour lui demander si elle n’était pas au courant. Cette dernière secoua la tête en disant qu’elle n’était pas au courant. Elle appela alors les agents de sécurité afin de vérifier les caméras de surveillance. Avec l’infirmière Lowell et monsieur Bennett, elle se dirigea vers le bureau de la sécurité. En regardant les caméras, ils eurent la mauvaise surprise de voir une jeune couple sortir d’un ascenseur moins d’heure auparavant, avec un bébé naissant dans les bras. Sans plus attendre, l’infirmière sauta sur le téléphone du bureau et téléphona au service de police afin de signaler l’enlèvement du nouveau-né. […]Heureusement, après seulement deux heures de disparition, le couple fut retrouver par la police dans un arrêt du métro non loin de l’hôpital. Pas très malin si vous voulez mon avis. Après avoir retrouvé la petite, les policiers la ramenèrent à l’hôpital afin qu’elle soit examiné. Ensuite de cela, elle fut remise à ses parents et ils purent quitter l’hôpital après quelques jours.
« Vous êtes sérieux ? Tu le mets à la porte juste pour ça ? » Je n’avais que neuf ans lorsque mon père mit Ezechiel dehors à cause de son nouveau mode de vie. Mon frère était un artiste contrairement à mon père. Pour lui, tout devait être fait selon sa vision des choses. On devait être présentable, respecter des règles, bref il fallait être la perfection même. Seulement ce n’était pas possible, enfin surtout pour mon frère. Il avait toujours été une âme rebelle, alors pour lui, les règles lui passaient six pieds aux dessus de la tête. Quant à moi, c’était autre chose. J’avais toujours été la préférée de mon père, même si je ne le voulais pas. L’avoir toujours sur mon dos, qui voudrait ça. Personne et encore moins moi. Très jeune, j’ai montré un intelligente pour haute que la moyenne. J’arrivais à résoudre des calculs qui n’était pas de mon année, je lisais des livres un peu trop savant pour moi, bref, j’étais un génie dès mon plus jeune âge. Donc vous vous imaginez bien que mon père était fier de moi. Selon lui, j’étais la prochaine chirurgienne en chef de son hôpital… Il peut toujours rêvée. Déjà jeune, je savais déjà ce que je voulais faire. J’avais toujours adorée apprendre, j’ai même sauté une année au lycée parce que j’étais trop forte. Je n’avais jamais aimé être sur le devant de la scène, mais quand tu es un génie de bas âge et bien tu n’as pas le choix. J’ai déjà voulu faire l’école à la maison, car j’étais victime d’intimidation, mais mon père n’avait pas voulu. Il voulait montrer à tous quel genre de fille il avait. Ma mère par contre, elle n’avait jamais été pour ça. Avec elle, je pouvais toujours partager, elle comprenait ce que je voulais faire de ma vie et ce qui m’arrivait surtout au lycée. « Comment tu peux agir ainsi envers ta propre fille. Tu crois qu’elle est un trophée que tu peux exhiber ? » Ma mère avait enfin trouvé le courage d’affronter mon père. Elle n’en pouvait plus de son comportement. Déjà qu’il avait mis son fils à la porte, alors qu’elle était contre. Voilà, qu’il se servait de sa fille pour avoir de l’attention. « J’agis pour son propre bien ! Elle a de l’avenir cette petite, je fais seulement en sorte qu’elle utilise son plein potentiel. » J’étais en haut des escaliers lorsque mes parents eurent cette conversation. Ma mère m’avait dit d’aller dans ma chambre, mais j’étais trop curieuse de savoir ce qu’il allait se passer. « Tu agis ainsi avec elle, parce que tu n’as pas pu le faire avec ton fils, mais je ne te laisserai pas faire. La première fois, je n’ai rien fait, mais là c’est assez. Je n’en pu plus de ton comportement. Ça fait trop longtemps que ça dure. […] Tu crois que je ne sais pas ce que tu fais pendant tes gardes ? […] Je veux qu’on divorce et j’amène notre fille avec moi. » Après cette conversation, les parents Bennett s’embarquée dans des procédures de divorce infernal. Pauvre petite Jahde, elle vivait toute un enfer à son si jeune âge. Elle n’avait pas besoin de ça dans sa vie. Après des semaines, voire mois pour résoudre le dossier du divorce et pour savoir qui allait la garde, ça va de soi que se fut madame Bennett, les deux jeunes femmes s’envolèrent pour les États-Unis. Madame Bennett avait obtenu une proposition d’emploi qu’elle ne pouvait refuser et elle voulait offrir une meilleure vie pour sa fille.
maman… mamaaaan… Je n’avais plus de force. Je marchais depuis des heures avec plus qu’une chaussure dans les pieds. J’avais perdue l’autre au moment de l’agression. Mes vêtements étaient tout déchirez et ma cheveux était en bataille… J’avais réussi à faire le trajet jusqu’à notre appartement, mais maintenant que j’y étais, je m’effondrai sur le sol en amenant avec moi dans ma chute, la lampe qui se trouvait dans l’entrée. C’est avec le bruit que ma mère se leva enfin pour venir me retrouver dans l’entrée. Aussitôt, je l’entendis crier mon nom, mais également signaler les urgences. Me sentant en sécurité, je sombrai finalement dans le néant. À mon réveille, je me trouvais dans une chambre d’hôpital et ma mère se trouvait à mon côté. « Oh ma chérie… » elle s’approcha de moi et passa une mains rassurante sur mon front. Aussitôt, je me mis à pleurer dans ses bras. Je savais ce qui était arrivée la nuit précédente. Des flashs revenaient à mon esprit. Au même moment, des policiers entra dans ma chambre afin de prendre ma déposition. Je leur racontai alors tout ce dont je me souvenais. J’étais à une fête avec des copines. J’avais décidé de sortir malgré le fait que j’avais un examen le lendemain. J’avais besoin de profiter de la vie et surtout goûter à une vie normal. Tout c’était bien passé jusqu’au moment, ou on ajouta un petit quelque chose à mon verre. Je n’avais pas eu connaissance de ça, surtout que c’était un de mes copains qui m’avait offert le verre, donc je ne m’étais pas du tout méfié de ces intentions. Après quelques gorgées, je m’étais senti bizarre, je perdais bien, mais je trouvais cela drôle sur le coup. J’avais dû prendre trop de verre, et pourtant… je n’en avais bu que deux ou trois, pas au point d’être saoul… Après cela, je racontai au policier la suite… Ce n’était que des flashs, mais je me voyais dans un parc, des arbres se trouvait autour de moi. J’étais avec mon copain… puis je le vis sur moi. Je le repoussais, mais il resta là à passer ses doigts sur mon corps, puis il déchira ma robe… « maman… » Je ne voulais plus en parler… C’était trop douloureux, mais surtout humiliant. Les policiers prirent en notes tout ce que j’avais dit et ils nous infirmières qu’ils allaient nous tenir au courant de l’enquête… J’espère bien. J’eu mon congé de l’hôpital après quelques jours. Mes blessures guérissaient bien, mais côté psychologique, c’était une toute autre histoire. Je ne voulais pas retourner en cours et ma mère était d’accord avec cela. Pendant ce temps, je pris des rendez-vous avec un psychologue afin de passer par-dessus cette dure épreuve. Étrangement, même si je ne croyais pas trop à l’histoire de la psychologie, après plusieurs rencontres, je réussi à passer par-dessus ça. Je témoignai au procès de mon copain, même si j’avais en quelques sortes toujours peur de lui et des jugements des autres, mais à la fin, je m’étais senti plus forte. Comme on dit, ce qui ne nous tue pas, nous rends plus fort et c’était mon cas. J’allais prendre cette situation comme une mauvaise expérience que la vie avait mise sur mon chemin. J’en profitai donc pour ouvrir un blog afin de partager mon agression et tout le chemin que j’avais dut parcourir pour passer à travers. Je voulais que mon expérience puisse aider d’autres personnes vivant ce genre de situation. Ma mère m’appuya tout au long de ma démarche et m’aida du mieux qu’elle pouvait. Après cela, madame Bennett et sa fille décidèrent de quitter les États-Unis pour retourner dans leur ancienne ville. La mère avait pensé que cela ferait du bien à sa fille de retrouver ses racines, mais également de revoir son frère après plusieurs années à se voir et se parler par Skype. Elle lui avait même annoncée que ce dernier enseignant à Oxford, l’école qui lui avait envoyé une lettre d’acceptation il y a un an, mais qu’elle avait refusé. Cela fait donc environ un an que les deux femmes sont de retour dans le coin. Elles vivent toujours ensemble dans un magnifique appartement. Jahde étudie à l’université en histoire, mais également en criminologie. Son bagage l’avait incité à suivre ce deuxième domaine. Et puis, elle avait les capacité de suivre deux cursus en même temps…