Lingerie New Year Party

Lingerie new year party.
obscene lace, gushy souls
Que voulait-elle ? Se pavaner devant lui comme n’importe quelle pimbêche d’Oxford ? Elles se trouvaient déjà à chaque détour de couloir, foulant chaque pavé de leurs talons claquants. Les fiertés mal placés, les égos surdimensionnés, les beautés chouchoutés. Jade tenait-elle tant que ça à devenir comme elles ? A se fondre dans la masse rutilante mais terriblement insipide ? Clyde essayait de se convaincre qu’elle jouait un jeu qui ne lui ressemblait pas. Qu’elle aurait du venir vêtue de ses vêtements ordinaires, ceux qui faisaient ressortir sa sensualité derrière des airs studieux. Oui il la préférait comme ça. Parce qu’ainsi il n’y avait que lui pour percevoir la déesse sous la coquille. Là tout œil pouvait ainsi jouir de la vue vertigineuse, des jambes de danseuse et du décolleté subtilement offert de Jade. Alors que Clyde sentait la jalousie lui monter aux joues, il fit parcourir son regard peu aimable tout autour d’eux, à la recherche du malheureux qui poserait les yeux sur elle. Une nouvelle gorgée d’alcool vint irriter sa gorge pour apaiser sa possessivité. Il détestait ressentir ses impressions étranges, se comporter ainsi, prêt à sortir les crocs au moindre geste déplacé. N’avait-elle pas clairement exprimé son refus ? Ses prunelles glacées continuaient de voguer sur elle comme si elle était n’importe qui. « Tu sais que je sais me montrer sympathique quand la situation l’exige. » Quand son père le payait plusieurs milliers pour démontrer qu’il n’était pas un fraudeur par exemple. Quand il agissait très courtoisement envers sa mère alors qu’il mourrait d’envie de dévorer sa douce progéniture. Il l’observait boire gorgée sur gorgée, assistant à son incroyable descente jusqu’ici insoupçonnée. « Encore un trophée de plus à mettre dans ta chambre de petite fille. Félicitations. » Ajouta-t-il, froidement, faisant allusion à la pression sociale que lui mettaient ses parents. A la manière de tous les parents des personnes ici présentes au final... Pourtant quand un badaud l’envoya tout droit dans ses bras pour retenir une chute humiliante, Clyde n’hésita pas à la retenir. Il haussa un sourcil à sa réflexion tandis que ses yeux avides suivaient chacun de ses doigts s’égarer sur son col éclaboussé. Indécent. « J’aimerais éviter une émeute. » Jouer les Dom Juan pour accumuler un peu plus la distance tandis qu’il eut du mal à la lâcher. Il acheva son whisky d’une traite mais même celui-ci n’était plus d’aucune aide. « Si tu es venue pour me faire danser c’est raté. En revanche, tous les puceaux et les connards au mètre carré seraient ravis. » Ils ne jouaient pas dans la même cour, c'était ce dont il voulait se convaincre. Cette soie qui enveloppait son buste...

Lingerie New Year Party

Les yeux vitreux, Jade ne pouvait détacher son regard du sien. La musique n’était plus qu’un bourdonnement et, désormais, son corps n’était plus que sensations. L’alcool aidant, elle ne s’était jamais imaginée pouvoir retrouver une telle proximité avec son professeur. Clyde avait fait preuve d’antipathie à son égard et persistait à croire que Jade n’était qu’une jeune femme capricieuse. La danseuse était très habile de ses gestes mais lorsqu’il s’agissait de poser des mots sur l’inavouable, elle choisissait la fuite. C’était exactement ce qui l’avait poussé à se retrancher durant l’été, jouant habilement la carte de la blondinette irréprochable. Quelques mois plus tard et plusieurs verres à son actif, Jade se retrouvait de nouveau devant le fait accompli. Se pouvait-il que l’alcool l’aide à apprécier la vérité ? Sans nul doute puisque l’étudiante n’avait pas hésité une seule seconde à aborder Clyde et à amoindrir cette distance qui désormais paraissait insoutenable. Un sourire béat aux lèvres, elle arqua un sourcil en relevant son verre d’un signe victorieux : « Sympathique, charmant, entreprenant... Où sont passées ces qualités ? » Mordillant sa lèvre inférieure, il semblait qu’une once de conscience traversa soudainement son esprit. Afin de se débarrasser de cette sensation de honte qui enchainait peu à peu son estomac, elle jeta brièvement un regard à la foule les entourant. Quelle décadence. La remarque de Clyde concernant son trophée lui fit l’effet d’une douche froide. Comme elle le craignait, son professeur ne semblait percevoir que la fille Rawlinson derrière ses ondulations blondes. Cette comparaison qu’elle arborait le plus au monde. Aussi, elle ne releva pas cette raillerie puisqu’elle fut aussitôt bousculée par l’un de ses camarades Oxfordien. Le vertige lui jouant des tours, elle ressentit de nouveau cette vague de bonne humeur embrumer son corps. Sans pour autant lâcher l’avant-bras de son professeur, elle se permit un petit éclat de rire en suçotant son doigt humidifié de whisky : « Je sais qu’on n’étudie pas les sciences mais je veux bien jouer les cobayes pour vérifier la thèse de l’émeute. » Clyde manifesta dès lors son intérêt en comparant indiréctement ses camarades de classe à sa stature athlétique. Elle crut distinguer une note de jalousie derrière ce ton acerbe et, pour célébrer cette petite victoire personnelle, elle vida son verre d’un trait. « Tu ne comprends vraiment rien... » dit-elle d’une voix rauque. Ses prunelles pétillantes, Jade laissa trainer ses doigts le long de son avant bras pour arriver jusqu’à sa main : « J’en ai rien à faire des autres. » Comme pour lui confier un secret inavouable, la danseuse se hissa sur ses talons et se rapprocha de l’oreille de son professeur. « Cet été, j'avais dit « pas comme ça », je n’ai jamais dit que je ne... » L’étudiante fut tirée de sa confidence par son amie qui l’avait rapidement saisie par le poignet pour l’emmener vers la foule. « Viens on va danser ! C’est ta musique et un verre pour la route! » Elle se laissa porter, tendant brièvement la main vers celle de Clyde et lui décrochant un regard lourd de sens. Jade n’avait pas pu aller jusqu’aux tréfonds de ses confidences mais la soirée ne faisait que commencer...  

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Clyde avait beau être un être entier, il savait quand revêtir les différentes facettes de sa personnalité. Il ne laissait pas tout entrevoir de son être à n’importe qui. Vivre dans une grande ville telle qu’Oxford où se mêlaient de bonnes intentions comme de plus obscures, il fallait savoir manier les cartes et les masques. Il n’était pas bon de tout donner, de toute façon il avait toujours été quelqu’un qui prenait. On le pensait souvent égoïste simplement parce qu’il jaugeait longtemps avant de céder quelconque sympathie ou bienveillance. Et lorsqu’on manquait sa chance, il ne l’offrait jamais une seconde fois. Jade était de ces rares personnes qui avaient balayé d’un revers de main les avances de Clyde, rejetant ainsi tout accord. C’était bien la seule fois où il s’était rongé le frein, mordu les doigts, presque regretté de s’être montré aussi entreprenant avant que son orgueil ne reprenne les rênes. C’était bien mieux ainsi. Son orgueil le protégeait de toute déception, repoussait toute menace extérieure. Ainsi il n’était pas scrupuleux de répondre : « Elles ne sont présentes qu’envers ceux qui les méritent. » Il haussa un sourcil avant de la laisser détourner le regard vers les autres. Se sentait-elle à sa place ? Rien n’était moins sûr. Lui se sentait à sa place partout, du moins il savait s’adapter. Tel le caméléon, il savait tirer avantage de toute situation. Et celle-ci était plutôt généreuse ce soir non ? L’audace de Jade ne le surprenait pas ; son culot plutôt. « Je comprends tout Jade. Je comprends surtout qu’on ne joue pas deux fois avec la même proie. » Son ton s’était montré plus amer, plutôt loin des sarcasmes du début. Qu’elle comprenne une bonne fois pour toute. Malheureusement, au moment où l’étudiante s’apprêtait à évoquer ce passé compliqué qui avait mené à ce présent dangereux, elle fut arrachée brutalement de la conversation. Son index se souleva par reflexe pour effleurer la paume qui s’éloignait de lui puis tout aussi vite, Clyde se retrouva de nouveau seul. Impassible, il en profita pour commander un autre whisky. S’il avait plus être plus aride que sec, il l’aurait accepté tout autant. Il observa calmement Eliakim danser avec Alice. Maintenant qu’il savait le secret de son meilleur ami, tout paraissait limpide. Un faible sourire en coin, Clyde poursuivit la soirée seul, ses yeux voguant de groupe en groupe à la recherche d’une brève compagnie alors que la nouvelle année approchait à grands pas.

Lingerie New Year Party.
Rp commun
C'est un fait, ce genre de soirée n'est pas faîte pour moi. Pourquoi, je me suis retrouvée là déjà ? Ah oui, j'avais entendu parler de cette party et j'avais pensé que c'était une bonne idée d'y aller. Maintenant, je ne suis pas sûre qu'elle soit si bonne. La musique était vraiment infâme et pour une connaisseuse, je savais de quoi je parlais. Je n'aimais pas du tout. Il y avait des gens que je connaissais mais je n'osais pas aller les voir. Ce genre de party était tellement différent des soirées qui se font dans une maison. Moi, j'étais là assise au bar, avec mon verre de jus de tomate, à mélanger avec ma paille le sel de céleri que j'avais versé dedans. Ok. J'avoue, il y avait quand même de quoi me distraire, mais "mater" comme on dit, ce n'est pas une chose que j'ai l'habitude de faire bien qu'il m'arrivait parfois de lancer des petits regards, sur le beau brin également au bar,Eamon alias Monkey. Il n'avait qu'un Sweet sur le dos, la fermeture éclair laissée de façon à faire apparaître un peu de son torse. Au moins lui, savait qu'il plaisait à la gent féminine. C'est sûr que ce n'est pas avec mon jean taille haute, mon crop top, mon gros cardigan en laine à motif et mes creepers que l'on me remarquerait tout de suite.

J'étais tellement ennuyée, qu'un moment je décidai de partir. D'accord, vous allez sûrement me dire que je n'ai pas fait d'efforts et tout le baratin, mais franchement, là ça m'attire pas du tout. La seule chose qui m'attire c'est mon voisin de bar. Je prends bien soin de terminer mon verre de jus de tomate et après ça, je m'en vais. Je passe devant Eamon, cheveux dans le vent -bon ça c'est fait exprès, mais chut- et me dirige vers la sortie. Enfin dehors, je regrette mon choix, y a trop de monde. Avoir peur de la foule c'est tellement cool -ironie, bien sûr.- Je ne suis vraiment pas à l'aise, je commence à trembler, j'essaye tant bien que mal se rejoigne une zone où il y a peu de monde et où je pourrais m'appuyer contre quelque chose pour que je me calme et éviter toute crise. Je commence à avoir la tête qui tourne, je recule sans vraiment m'en rendre compte. J'ai peur.

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Rp commun
J'étais au milieu de cette foule, blanche comme blanche neige, tremblante comme si j'avais vu un monstre. Je n'étais réellement pas bien. Et pourtant bien que je bousculais certaines personnes en reculant, aucune d'entre elles ne vinrent pour me porter secours. Je n'avais vraiment pas la tête à faire une crise. Je continuais de reculer jusqu'à ce que je me cogne dans quelque chose ou plutôt dans quelqu'un. Masse musculaire plutôt imposante, grande personne, je me retourne... c'était Eamon. Qu'est-ce qu'il fout là sérieux. Mais à vrai dire j'ignorai complètement sa présence derrière moi, il était comme un mur, espacé du reste de la foule, il ne bougeait pas. J'avais la tête qui tournait, je ne comprenais pas vraiment grand-chose à ce qu'il se passait dans ma tête. Je me retournai, détournant le regard du garçon qui plus tôt émoustillait. J'apportai mes deux mains à mon front et posai délicatement ce dernier sur le torse -plutôt beaucoup musclé- du jeune homme.

J'aspirais et j'expirais calmement. J'essayai de retrouver un rythme de respiration régulier et sans vraiment m'en rendre compte, ce garçon m'aidai à retrouver un rythme cardiaque à la norme. Sa présence me calmait, ou peut-être c'est parce qu'il se passait plein de petites choses incompréhensibles dans ma tête pour me concentrer sur ma crise d'angoisse. Attendez, quoi . J'avais ma tête posée sur le torse de ce garçon. Certes, je ne lui avais pas vraiment demandé l'autorisation mais il ne se retirait pas. Arrête de te faire des films ma pauvre fille.-soutien du subconscient, toujours présent-. Ou alors c'est qu'il avait pitié de moi et qu'actuellement il était en train de me prendre en vidéo afin de ce moqueur littéralement de moi !? il y a plus de chance déjà. Je lève ma tête pour vérifier, à mon plus grand soulagement, il n'est qu'en train de me fixer. Je croise son regard, plongeant mes yeux bleus dans les siens.