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 Can't you see I'm dying? ~ Angelus & Eden

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Eden A. Winchester




Eden A. Winchester
ASTRAL — against the system


☆ date d'arrivée : 17/04/2015
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MessageSujet: Can't you see I'm dying? ~ Angelus & Eden   Can't you see I'm dying? ~ Angelus & Eden EmptyDim 11 Oct - 22:29


   

❝Can't you see I'm dying?❞
   Angelus & Eden

« Angelus, ma moitié, ma vie, mon âme-sœur. Je t’imagine déjà lire ça et te dire que t’as eu le pire des cadeaux, un cadeau empoisonné. Prends soin de Lullaby s’il te plait. Ce n’est encore qu’un bébé et tu es la seule personne qui saura comment s’occuper d’elle. Elle t’aime, tu es la seule personne qui arrive à la prendre dans ses bras en dehors de moi. Tu sais qu’elle a peur de tout, de l’orage, des feux d’artifice, des motos et le reste. Protèges là pour moi s’il te plait. Et je te donne aussi mon violon, mon tout premier violon celui que je garde précieusement dans mon armoire dans son étui d’origine. Je sais que tu ne sais pas en jouer mais il n’est jamais trop tard pour apprendre trou du cul ! Ces deux choses sont celles auxquelles je tiens le plus, c’est une partie de mon âme et je sais qu’elles seront bien avec toi, que tu en prendras soin et le reste. Je t’aime mon Angelus, mon meilleur ami, celui qui me complète. Ne m’en veux pas surtout, je ne pouvais juste plus continuer à vivre avec cette douleur constante. Je n’aurais jamais pensé écrire ça un jour mais sois heureux avec Daisy et si elle te fait mal, je viendrais la hanter cette peste. » Je n’arrête pas de relire cette lettre, cette lettre que je n’ai pas le courage de terminer. Je ne suis qu’une lâche. Je suis un déchet, assise en tailleur au milieu de mon salon avec des cadavres de bouteilles qui jonchent le sol et des vêtements éparpillés partout. J’ai tellement de chose à dire, à lui dire à lui, Angelus. Je l’évite depuis plusieurs semaines parce que je veux lui laisser le temps de m’oublier. Je ne veux pas qu’il souffre de trop lorsque je serais partie. Je ne veux pas lui faire de mal, il ne mérite pas tout ça. Mais il sera bien mieux sans moi, je ne suis qu’un boulet pour lui. Les larmes roulent doucement sur mes joues et de colère, je froisse le morceau de papier que je tenais entre les mains et je l’envoie voler à l’autre bout de la pièce. Lullaby lève la tête et me regarde avec son air perplexe. Je n’étais pas partie qu’il me manquait déjà. Sa chaleur, sa douceur, sa voix me manque déjà. Mais je sais que si je le vois avant l’heure fatidique, je ne pourrais plus faire ce que j’ai à faire. Non, il faut que je reste loin de lui, il faut qu’il ait le temps de m’oublier. Il ne faut pas qu’il souffre car je sais à quel point la douleur peut vous déchirer de l’intérieur. Et puis il aura Daisy et Alice, il va falloir qu’il apprenne à vivre sans moi. Mon téléphone n’arrête pas de sonner. Je le prends et tape un rapide SMS à Angelus.

Bon écoutes Angelus, je vais bien c’est bon, lâche moi.

Je n’avais pas d’autres choix que d’être méchante. Cela m’étonne d’ailleurs qu’il ne soit pas déjà venu chez moi. En même temps, je n’y suis pratiquement jamais ces dernier temps. Mon téléphone sonne et je l’éteins, ignorant sa réponse. Angelus, mon Angelus, oublies moi je t’en prie.

Je me lève et me dirige vers la boulette que j’ai envoyée quelques minutes auparavant. Je la défroisse et le replace à son endroit, dans le tiroir de la table basse. Puis je m’allume un joint, peut-être le, cinquième de la journée. Je dois être dans un état pitoyable avec mon jogging, mon sweat devenu trop large  et mes cheveux en merde. Je fais les cents pas chez moi et m’arrête devant le miroir afin d’analyser l’étendue des dégâts. Le maquillage de mes précédentes soirées a coulé sur mon visage. Mes yeux sont injectés de sang et j’aurai vraiment besoin d’une douche. Mais je n’en n’ai vraiment pas envie. Je retourne sur mon canapé, à côté de Lullaby et je somnole. Mes pensées se dirigent vers Misha sans que je ne puisse les arrêter. Misha Dempsey. Il faut que je lui lègue quelque chose. Mes partitions ? Ma vieille guitare ? J’étais censée la donner à Alice mais il en fera meilleur usage et je suis sure qu’il pourra la raccorder dans les règles de l’art. Bizarrement, j’aimerai le revoir. Depuis cette soirée au Deepers, je n’ai fait que l’apercevoir vite fait. Mais non, ça serait une mauvaise idée. Je ne veux pas qu’il s’attache ou quoique ce soit d’autre. Je veux qu’il garde l’image que je lui ai donnée lors de cette soirée. Cette soirée tellement agréable. Je tire une plus grande latte sur le joint entre mes doigts afin d’oublier ces pensées. Puis je pars, je flotte entre l’inconscience et la réalité.

On tambourine à ma porte. On hurle mon prénom. Lullaby aboie en remuant de la queue. C’est un rêve ou quoi. J’ouvre les yeux, je ne vois rien. Mon appartement est plongé dans l’obscurité la plus totale due à la nuit tombée. D’une voix rauque je lance un « J’arrive, j’arrive » et me dirige vers la porte en trainant des pieds. La vieille qui me sert de voisine va encore m’engueuler parce que je fais trop de bruit alors que ce n’est même pas moi. Je tourne la clé puis j’ouvre la porte. Je lève la tête vers mon visiteur et ma bouche s’ouvre de surprise. Angelus. Mon meilleur ami se tient devant ma porte. Pourtant je l’évite depuis des semaines, je ne pensais pas qu’il viendrait chez moi. Non, non, non, ce n'était pas dans mes plans, ça ne devait pas se passer comme ça. Je sens déjà les larmes qui me montent aux yeux mais je les ravale et feins l’indifférence. Il faut que je joue la fille distante, il faut qu'il ne se doute de rien. Je ne peux pas le regarder dans les yeux. Je regarde mes pieds et dis, avec le plus d’assurance possible :

« Angelus, je ne t’attendais pas. Comme tu peux le voir je ne suis pas prête à te recevoir alors…. »



   
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MessageSujet: Re: Can't you see I'm dying? ~ Angelus & Eden   Can't you see I'm dying? ~ Angelus & Eden EmptyLun 12 Oct - 21:51

Eden & Angelus

« Can't you see I'm dying ? »

Il se tient la tête entre ses mains, luttant contre l'envie de tout casser, de tout envoyer valser à travers la pièce pour extérioriser cette rage violente qui menace d'exploser à tout moment. Voila des jours et des jours qu'il n'a pas de nouvelle D'Eden, sa meilleure amie, sa perle, sa sœur, son tout. Voila des jours qu'elle l'évite où pire encore qu'elle fait comme si il n'existait pas. Elle ne répond pas aux appels de son meilleur ami, elle fait la sourde oreille aux messages qu'il lui laisse. Vainement il a tenté d'aller chez elle mais il ne trouve qu'une porte close et quelques aboiements qui le rassurent, au moins Lullaby est toujours dans l'appartement, Eden n'a pas déménagé. Il soupire et se frotte les yeux, à cause de tout cela il n'a pas dormi de la nuit. Il ne sait pas pourquoi elle fait comme si il n'existait pas, peut-être qu'il a fait quelque chose qu'il ne fallait pas mais dans ce cas là elle le lui dit, ils se disputent et ça passe après une heure. Pas ce silence angoissant, il ne supporte pas ça. Il a l’impression d'étouffer, qu'un étau solide se referme autour de sa gorge et qu'il a suffoquer dans quelques minutes. Elle ne lui répond pas encore une fois, son cœur rate une battement. Alors il tente d’appeler encore mais rien, il tombe encore sur sa messagerie. Il est allé voir la vieille mégère pour lui demander si elle avait vu Eden, cette sale frustrée a traitée son amie de droguée en lui lâchant tout de même que oui, elle est vivante. De quoi le rassurer une nuit, pas plus. Dés le lendemain matin il tourne en rond. Rageant il se lève, enfile sa veste et décide d'aller voir lui même chez Eden. Au pire elle lui claque la porte au nez, il s'en fou. Il doit voir lui même si elle va bien. Il sort de son appartement pour rejoindre la rue, là il s'arrête dans une petite boutique pour acheter deux parts de gâteau au chocolat, une bouteille d'eau, une de jus de fruits et deux menus hot-dogs/frites. Ainsi qu'une boite de nourriture pour chien, au cas où Eden n'ai pas fait les courses depuis longtemps. Au pire il fera plaisir au petit chien.

Il marche en direction de l’appartement d'Eden et tente vainement de la rappeler mais elle semble avoir éteint son portable. Il étouffe une exclamation pleine le rage en fourrant le téléphone dans sa poche. Enfin il arrive, monte jusqu'à son appartement et donne deux coups dans la porte. Aucune réponse, il sait qu'elle est là. Il tape encore, de plus en plus fort contre la porte qui a du mal à contenir l'excès de rage du bel homme. Jusqu'à ce que, enfin, il entende un bruit de serrure, preuve qu'on déverrouille la porte alors qu'il arrête de frapper dedans. Devant lui, une Eden très changée apparaît. Les yeux injectés de sang, les cheveux sales, la mine fatiguée et le maquillage en vrac et d'apparence sale également. Il soupire, rassuré de la voir en vie. Enfin en apparence, elle ressemble presque à un zombie. Sans avoir été invité il tente de poser un pied dans l'appartement mais sa meilleure amie essaye de lui faire rebrousser chemin. « Angelus, je ne t’attendais pas. Comme tu peux le voir je ne suis pas prête à te recevoir alors…. » Il lève les yeux au ciel et en poussant doucement sa meilleure amie, entre tout de même dans l'appartement baignant dans le noir. « Comme si j'attendais ton invitation. » Il pose sur un meuble la poche contenant de la nourriture et trace directement vers les fenêtres pour tout ouvrir en grand et laisser de l'air frais entrer dans cette demeure. « Tu as un rat mort dans un coin ? L'odeur est horrible ! » Il ouvre tout, quelques rayons de soleil viennent éclairer l'endroit alors qu'une brise fraîche aère doucement l'appartement. Là il se retourne et tombe sur des cadavres de bouteilles, des cendriers pleins ainsi que des taches suspectes au sol. Il ferme les yeux pour tenter de contenir la colère qui s'empare doucement de lui. « Écoute Eden je suis ton meilleur ami, ton frère. Je ne t'ai jamais jugé même lorsque tu arrivais chez moi complètement torchée et droguée. Mais là... Tu as un petit chien avec toi à qui tu imposes de vivre dans un environnement sale, asphyxié par la fumée et avec des bouteilles d'alcool. Le minimum est d'ouvrir ton appartement et de ranger ces... Cadavres de beuveries que tu fais souvent ces derniers temps apparemment. » Excuse pitoyable pour expliquer sa colère. Blessé d'avoir été autant négligé depuis des jours, sans un mot il trace jusqu'à la cuisine, sort un sac poubelle et revient dans le salon pour jeter toutes les bouteilles, les cendriers et les papiers qui traînent un peu partout.

« Ça fait des jours que tu ne me réponds pas. Tu n'as aucune raison de faire ça, c'est... Injuste et méchant de ne pas me répondre j'ai cru que tu... Étais morte à cause d'une overdose ou je ne sais quoi. »
Il la regarde de haut en bas et avec un soupire, murmure quelques mots. « Va te doucher. Lave toi, change toi, je vais sortir ta chienne et après tu mangeras un morceau. Évite de me contre-dire, pas après avoir fait la sourde oreille pendant des jours. » Il ferme le sac poubelle qui contient toutes les bouteilles, appelle la chienne qui revient en jappant joyeuse à ses côtés et enfin sort de l'appartement en claquant la porte, Lullaby sur les talons.

© Chieuze

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MessageSujet: Re: Can't you see I'm dying? ~ Angelus & Eden   Can't you see I'm dying? ~ Angelus & Eden EmptyDim 18 Oct - 13:56


   

❝Can't you see I'm dying?❞
   Angelus & Eden

J’ai conscience que je foire tout. Toute ma vie est un échec monumental et je le sais. Pourtant, je ne fais rien pour rattraper mes conneries, je ne fais rien et la situation s’empire à chaque fois. Le pire c’est qu’à chaque opportunité, je refais une connerie plus grosse que la précédente. Je suis comme ça, je me sens obligée de repousser les gens que j’aime pour ne pas leur faire de mal. Je ne veux pas impliquer trop de personnes dans le chaos qu’est devenue ma vie. De toute façon, c’était mieux ainsi. Angelus était mieux loin de moi, il méritait tellement mieux qu’une dépravée en meilleure amie. Et je ne voulais pas l’entrainer dans ce tourbillon infernal. Il m’avait tant donné, tant appris, il fallait que je lui rendre la pareille et la seule solution était de m’éloigner de lui afin qu’il ne subisse pas tout ce merdier. Il me manque, j’ai l’impression d’étouffer sans lui mais je dois tenir bon. Je regarde autour de moi et mon appartement est à l’image de ma vie actuelle : un bordel sans nom. Lullaby est là, sur le canapé et je crois que sans elle je serais déjà partie depuis longtemps. Elle est comme un ange pour moi, un petit bébé que je dois protéger. Et après, Angelus prendra le relai. Elle l’aime tout autant que moi et je sais que comme ça, elle sera moins malheureuse. Bien évidemment il ne fait que de m’appeler mais je tiens bon et ne réponds pas. Juste un SMS pour lui dire de me lâcher. Mais bon, mon meilleur ami est une tête de mule et c’est l’une des raisons pour laquelle je l’aime.

Je suis réveillée par des coups à ma porte. Des coups nombreux et forts qui me donnent encore plus mal au crâne. Putain je suis encore moitié dans les vapes, j’arrive difficilement à la porte. Lullaby est toute heureuse mais avant que j’aie pu réfléchir sur l’identité de mon visiteur, je me retrouve devant Angelus. Merde, j’aurai du regarder dans le judas, de quoi j’ai l’air maintenant, plantée devant lui avec un appartement sens dessus-dessous. Il tente aussitôt de rentrer mais je place devant lui, insinuant qu’il ferait mieux de partir. Mais il entre quand même en me poussant doucement. « Comme si j’attendais ton invitation », généralement c’est ce que font les gens polis oui. Mais je ne dis rien, je pousse juste un soupir et ferme la porte derrière lui. Il pose un sac sur un de mes meubles et se dirige vers les fenêtres. Je l’observe, m’attendant à ce qu’il m’engueule. Il ouvre tout en grand et je me rends compte qu’en fait, ce n’est pas la nuit. Génial, je suis totalement décalée. Il fait un commentaire sur l’odeur et sarcastique, je lui réponds :

« Avant que tu n’entres, ça ne sentait pas le rat mort Angelus. »

Puis mon meilleur ami voit enfin l’état de mon appartement. Les bouteilles, les cendriers pleins, les taches suspectes sur le sol. Ouais, une vraie porcherie, je n’avais pas cette impression dans le noir. Il ferme les yeux et je vois qu’il essaye de se contenir pour ne pas me hurler dessus. Je ne baisse pas le regard, je ne suis pas soumise et je n’ai aucune leçon à recevoir de lui. Il veut m’engueuler ? Et bien qu’il le fasse. Et c’est ce qu’il fait, il n’a pas fallu longtemps. Bien évidemment, les reproches pleuvent. Ne pas aérer, ne pas ranger, laisser Lullaby vivre ici, faire trop « beuveries », comme il le dit si bien. Il part vers la cuisine, je le regarde faire sans rien dire, cherchant mes mots. Puis lorsqu’il revient, des sacs poubelles à la main, il commence à ranger ce bordel.  C’est à ce moment que je décide de répondre à sa tirade :

« Je ne t’ai pas obligé à venir Angelus ! Et avant de me faire des reproches sur Lullaby, je te signale que je la sors quand même trois fois par jour, même quand j’ai la gueule de bois, même quand je ne peux pratiquement plus marcher ! Je prends soin d’elle putain ! Même quand je fais des soirées, je la mets dans ma chambre pour pas que ces connards la touchent ! »

Plus je parle, plus le ton monte et à la fin, je finis par lui hurler dessus. Il ramasse tout et moi je tourne en rond derrière lui en regardant ses moindres faits et gestes. Il va me rendre folle putain. Puis il me fait culpabiliser en me reprochant de ne pas avoir de nouvelles. Non, je ne tomberai dans son piège, je dois le tenir à l’écart putain. D’un ton hautain, je lui réponds :

« Oh ça va, tu l’aurais su si j’étais morte d’une intoxication. T’as vu ? Je suis bien vivante, j’ai juste fait un peu trop la fête et j’étais dans l’incapacité de te répondre. C’est pas un drame, t’as bien réussi à tenir plusieurs années sans moi. Et puis tu as Daisy maintenant, non ?»

Je savais que j’allais certainement le blesser mais tout faisait partie du plan. En lui disant ça, je me faisais mal aussi. Je n’avais qu’une envie c’était de me jeter dans ses bras et de ne plus jamais le laisser partir loin de moi. Puis je le vois fermer le sac poubelle en me disant des mots que je ne comprends pas. Je crois qu’il veuille que j’aille me laver. Il appelle Lullaby et elle le suit joyeusement. C’est plus fort que moi. Alors qu’il sort, je lui dis un peu trop fort :

« C’est ça casse toi ! Et je n’ai pas d’ordres à recevoir de toi Debussy ! »

Puis je claque la porte et un cadre tombe du mur. La vitre se brise et en voulant ramasser les bouts de verres un peu trop vite, je me coupe la main. Putain, génial Eden, t’es la reine des abrutis. Je ramasse un chiffon qui traine et l’enroule autour de ma main blessée. Putain c’est profond. C’est pas grave, on  se calme, tout va bien. Soupirant, je décide quand même d’aller prendre une douche parce qu’il faut l’admettre, j’ai vraiment une sale gueule. Quelles minutes plus tard, je suis de nouveau potable et j’ai mis des vêtements propres : Jogging, sweat, la meilleure tenue au monde. Alors que je suis en train d’enrouler un bandage autour de ma main, j’entends Angelus revenir et j’entends Lullaby qui saute directement sur le canapé. Je suis dos à lui lorsqu’il arrive dans la salle de bain mais je croise son regard lorsque je lève la tête. Blasée, je réponds à sa question avant qu’il ne la pose :

« Ça va c’est rien, j’me suis juste coupée. »

Puis je ressors de la pièce embuée en lui donnant un coup d’épaule volontaire. Je vais à la cuisine où je m’assois au comptoir, attendant les prochaines représailles. S’il veut me dire ce qu’il a sur le cœur, qu’il le fasse. C’est maintenant ou jamais.


   
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MessageSujet: Re: Can't you see I'm dying? ~ Angelus & Eden   Can't you see I'm dying? ~ Angelus & Eden EmptyMar 20 Oct - 1:02

Eden & Angelus

« Can't you see I'm dying ? »

Il l'adore plus qu'on ne peut le penser, Angelus ne voit pas son avenir sans Eden. Il serait fade, sans couleur, insipide. Un avenir dont il ne peut pas et pourtant il sait, il sent qu'elle s'éloigne de lui de jour en jour. Eden s'en va, il ne sait pas pourquoi ni comment mais il la voit s'éloigner tellement loin, sans pouvoir la retenir. Lorsque Daisy est partie il avait seulement 18ans, il était jeune et un peu fou dans son esprit, amoureux certes mais peut-être pas assez pour la retenir voire même pour lui courir après. Après tout ils n'étaient pas de la même ville, les même idées, rien ne pariait sur ce couple étonnant. Angelus était le gosse issu d'une union sans trop de douceur, de passion et d'amour. Le gosse fuyant son foyer vers 16 ans pour vivre en Angleterre avec son ancienne nourrice. Daisy était la jeune fille de bonne famille, toujours affichée sous son meilleur jour. Et pourtant il l'a aimée d'un premier regard, son visage éclairée par les néons de cette fête improvisée chez un ami commun. Il aurait pu la retenir alors qu'elle partait, seulement il ne savait pas commun, il était si jeune. Aujourd'hui il a huit années de plus, il ne veut pas voir sa meilleure amie lui faire la même chose. Il a l’impression de revivre ce premier départ et même si il ne le dit pas, cela le fait angoisser. Il perd pied, il tourne en rond, sa gorge se serre, il étouffe. Bientôt l'air va lui manquer si seulement Eden ne lui fait pas un signe, un geste pour expliquer son éloignement soudain. Ils étaient pourtant si proches il y a quelques mois, rien n'excuse le comportement de sa meilleure amie. Loin de la douceur et de la tendresse qui caractérise les deux amis habituellement, il entre chez elle sous le regard noir de la belle Eden. Il s'en moque, il se battra jusqu'à la fin, jusqu'à son dernier souffle pour elle. Mais il n'est pas sur de pouvoir le lui dire.

Elle lui répond concernant Lullaby, il ne l'écoute pas. Lorsqu'elle lui signale mettre la chienne dans sa chambre lorsqu'elle fait ses fêtes, il lui lance un regard noir. « Alors pourquoi tu fais la fête avec eux si ce sont des connards ? » Lance, mauvais le bel étudiant en enfouissant dans le sac poubelle les bouteilles vides, cendriers et même quelques fringues trop sales pour être rattrapée. « Oh ça va, tu l’aurais su si j’étais morte d’une intoxication. T’as vu ? Je suis bien vivante, j’ai juste fait un peu trop la fête et j’étais dans l’incapacité de te répondre. C’est pas un drame, t’as bien réussi à tenir plusieurs années sans moi. Et puis tu as Daisy maintenant, non ?» Trop c'est trop. Avant de sortir de l’appartement avec la chienne qui attend de sortir maintenant, il se tourne vers elle et d'une voix pleine de colère, lui répond. « Arrête de faire l'enfant, tu sais bien qu'aucune femme, pas même Daisy ne te remplacera. » Il sort de chez elle avec Lullaby sous les hurlements de sa meilleure amie. Alors qu'il quitte l'immeuble avec la chienne pour qu'elle aille se promener, il se pose sur un banc sans pour autant lâcher la petite chienne des yeux. D'un coup, quelques larmes coulent de ses yeux. Il ne dort plus à cause de ça depuis des jours, il angoisse, il a peur sans pouvoir expliquer pourquoi. Il sait que quelque chose de grave va arriver sans pouvoir dire quoi. Lullaby revient vers lui, il lui sourit et lui grattouille la tête quelques secondes avant de finalement remonter chez Eden maintenant que la chienne est sortie. En arrivant dans l’appartement de sa meilleure amie il attrape la poche posée sur un meuble, trouve une boite de pâtée pour chien et marche jusqu'à la cuisine pour en servir une gamelle à la petite chienne. Ce dernière saute sur son assiette et avale le tout en quelques bouchées, gourmande comme pas deux. Il cherche Eden des yeux mais ne la trouvant pas, il rejoint la salle de bain où un peu de bruit se fait entendre. « Ça va c’est rien, j’me suis juste coupée. »

Elle sort de la pièce en lui donnant un coup d'épaule, il serre les poings. Elle le cherche, le provoque mais il ne répondra pas. Si seulement il se maîtrise ! Elle repart dans la cuisine et s'assoit au comptoir, il la rejoint, ramasse la gamelle vide de la petite chienne et la met dans le lavabo pour qu'elle soit lavée plus tard. « Tu m'échappes. » Reconnait le bel étudiant en attrapant sa veste. Résigné, abattu plus qu'il ne le devrait peut-être. « Je le sais, je le sent. Quelque chose ne va pas. Tu tentes de m'éloigner et peut-être que tu as réussie. Tu vois je m'en vais. Je te fais chier Eden je le vois alors... Tu as de quoi manger, Lullaby aussi, je ne resterais pas plus longtemps. Au cas où je suis là pour toi si besoin, tu peux m’appeler. » Il porte toute la tristesse du monde sur ses épaules mais alors qu'il tente de sortir de la cuisine il s'arrête et parle sans se retourner vers elle. « Tu portes sur tes épaules le décès de ta mère. Tu te drogues, te détruis à cause de cela. Tu n'étais pas responsable... Tu ne le seras jamais. C'est seulement une excuse pour expliquer ton comportement, ton besoin de te défoncer. Tu as besoin d'aide Eden, vraiment. Je n'accepte pas que tu m'éloignes comme ça, sans raison. J'ai toujours été là et je compte rester à tes côtés, me battre. Je suis prêt à te donner tout ce que tu voudras, mon cœur, mon sang, mon oxygène, ma vie même si tu la veux. Tu es ma meilleure amie et je t'aime. Mais bordel arrête de déconner où je vais vraiment te refaire le portais. Et tant pis si tu le prends mal où si tu m'en colles une ! » Il se tourne vers elle, sur ses gardes. Prêt à la repousser si elle tente de le frapper. Sous le coup de la colère il aurait tendance à se méfier d'Eden !

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MessageSujet: Re: Can't you see I'm dying? ~ Angelus & Eden   Can't you see I'm dying? ~ Angelus & Eden EmptyMar 27 Oct - 21:02


   

❝Can't you see I'm dying?❞
   Angelus & Eden

Au fond je le savais. Je savais qu’il allait venir me voir parce que c’est Angelus et quand je ne donne pas de nouvelle, c’est lui qui vient en chercher. C’est étrange mais notre séparation nous a rapprochés et depuis qu’il était à Oxford, on ne se quittait plus. Il savait tout de moi. Enfin il n’avait pas conscience des évènements récents mais il était au courant de tout le reste, de ce que je ne dis à personne. Mais voilà, je me referme depuis quelques temps afin de ne pas l’entrainer dans ma chute infernale. Je savais que s’il apprenait que j’avais envie de me tuer, il ferait tout pour m’en empêcher, il ruinerait sa vie pour me sauver. Mais je ne voulais pas de ça. Je voulais qu’il ait une belle vie sans moi, sans une junkie alcoolique qui ne fait plus attention à sa santé physique ou mentale. Je ne lui ai jamais dit ce que je ressentais pour lui. Entre nous, c’est le genre d’amitié éternelle, l’amitié qu’on ne peut pas briser. Dès qu’il m’a parlé en Franca, j’ai su que c’était comme une évidence entre nous et chaque retrouvaille était encore plus belle que la précédente. Comme dans toute amitié il y avait des disputes et généralement, entre nous deux, ça faisait des étincelles. J’avais un caractère de merde, autant être franche avec moi-même et lui, il savait me répondre, il connaissait mes points faibles. Mais au final, on se réconciliait toujours. Il n’y avait qu’avec lui que j’arrivais à mettre ma fierté de côté, bien que ça ne soit pas facile. Mais voilà, cette fois-ci, rien n’était comme d’habitude. Ce n’était pas une dispute, juste moi qui m’éloignait pour le protéger lui. Et il est venu me retrouver comme à chaque fois et malheureusement, je connais l’issue de cette histoire.
Il rentre sans que je lui donne la permission et commence à me faire la morale sur mon appart, Lullaby et le reste. Je lui réponds sur le même ton, la colère commençant déjà à monter. Il me lance un regard non et ses mots prononcés après sont durs et il est mauvais. Tout aussi mauvaise, je lui réponds :

« Parce que j’ai besoin de me changer les idées ! Et qu’il apporte de la bonne cam sans que je la paie. »

Un sourire mauvais se dessine sur mon visage, un sourire de défi. Répond à ça Debussy. Il est en colère et moi aussi et il va falloir qu’on explose tous les deux, qu’on se dise nos quatre vérité et je sais que ça va faire mal. On va chercher à se blesser l’un et l’autre  car l’avantage de se disputer avec son meilleur ami et que l’on connait ses faiblesses, ses points faibles, ces petits riens qui le feront craquer.  Il me dit d’arrêter de faire l’enfant et c’est plus fort que moi, j’hurle. Je claque la porte dès qu’il a passé l’encadrement. Je ramasse le cadre qui est tombé et me coupe profondément avec. Il ne manquait plus que ça putain. Je me dirige vers la salle de bain et me fais un bandage provisoire avec un chiffon afin d’arrêter le sang de couler. Puis je file sous la douche et après, un bandage correct entoure ma main. Angelus rentre de promenade et lorsque je regarde son regard dans le miroir, je manque de flancher. Il a quelque chose dans le regard qui ne me trompe pas : il a pleuré. Et ce, à cause de moi. Je baisse la tête afin de ne pas le regarder plus et sors de la pièce embuée pour ne pas le confronter.  A peine suis-je assise au comptoir, la tête entre les mains qu’il me rejoint. Mais il ne s’assoit pas, il reste debout et commence à prendre sa veste. Je me redresse et il commence à parler. Il ne s’arrête pas de parler et je me rends compte que je lui ai fait mal. Mais soudain, alors que j’étais prête à lui sauter dans les bras, il évoque les sujets de ma mère. Les larmes roulent sur mes joues sans que je ne puisse les retenir. Le pire dans tout cela, c’est qu’il me parle sans me regarder en face, il me dit tout ça sans me regarde. Je me remets debout et la voix pleine de colère, je lui réponds :

« Bien sûr que si je suis la cause de sa mort putain ! Elle est morte pour me sauver moi et regarde le putain de résultat ! Alors ouais je me drogue à cause de ça, pour oublier que je l’ai tué putain ! Tout est ma faute ! Sans moi mon père serait heureux et elle serait encore en vie ! Je n’ai pas besoin d’aide putain ! Je ne suis pas une folle qu'on doit enfermer dans un asile ! Et arrête de me dire que tu me donnerais tout parce que je n’en voudrais pas ! Ah tu veux me refaire le portrait ? Et bien vas-y frappe-moi! Mais je te préviens, je rends les coups. »

Ma voix est comparable au venin qu’un serpent pourrait cracher. Mais je n’en n’ai pas terminé. Alors qu’il se retourne vers moi, l’air méfiant, je m’approche de lui et lui dis d’un ton bas et mesquin :

« Tu veux que je te dise quelque chose Debussy ? Je préfère quand même ma vie à la tienne. Je préfère avoir une mère morte qu’une mère vivante mais absente, te laissant à une nourrice. »

Puis je me recule de lui et croise et les bras afin de le toiser. Je ne laisse rien transparaitre, je ne lui montre pas mon cœur qui sert ou le fait qu’intérieurement je suis déjà morte. Je suis la pire des merde pour lui avoir dit ça, je le sais. Mais je ne peux plus reculer, c’est trop tard. C’est le meilleur moyen pour qu’il m’oublie.

   
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Angelus A. Debussy




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MessageSujet: Re: Can't you see I'm dying? ~ Angelus & Eden   Can't you see I'm dying? ~ Angelus & Eden EmptyVen 30 Oct - 19:29

Eden & Angelus

« Can't you see I'm dying ? »

Il a énormément souffert de l'absence d'Eden sans pouvoir faire quelque chose contre ça, trop de changements dans sa vie, il était tellement jeune lorsqu'il a quitté le sol Français pour arriver en Angleterre, c'est vers cette période qu'il a perdu la trace d'Eden. Le déménagement soudain l'a empêché de prévenir sa meilleure amie. Ils se sont retrouvés à Oxford et ils ne se sont plus jamais lâchés, jusqu'à aujourd'hui. Jusqu'à ce que Eden lui donne l'impression de fuir sans qu'il ne puisse la retenir d'une quelconque façon. Il donnerait tout, tout pour qu'elle reste. Juste pour qu'elle vienne contre lui, se blottir dans ses bras et qu'elle lui explique ce qu'il ne va pas. Il la rassurerait, lui câlinerait les cheveux et ils passeraient la journée à regarder une série débile où The Walking Dead, pour rire des effets spéciaux un peu trop poussé. Il lui dirait qu'il l'aime, elle lui répondrait qu'elle aussi et ils s'endormiraient sur ce canapé où ils ont tant de fois passé la nuit. Longtemps les gens autours d'eux ont pensés qu'ils finiraient ensemble, que Eden et Angelus étaient fait pour être en couple mais il ne c'est jamais rien passé. Pas qu'il ne trouve pas sa meilleure amie très jolie, seulement elle est son amie et depuis qu'il a 20 ans, son cœur a toujours balancé vers une belle brune. Il est son frère, c'est tout. Peut-être un peu trop protecteur, un peu trop possessif. Mais il n'a jamais fait dans la demi mesure lorsque ça concerne Eden. Il savait d'un regard, si elle va bien où si elle a passée une mauvaise journée. D'un éclat de voix il devine que rien ne va où au contraire qu'elle va lui annoncer quelque chose de désagréable. Ils se connaissent et pourtant la femme qu'il a devant lui n'est plus la même. Cette femme là est une étrangère, il lui semble ne pas la connaître.

Elle est une autre personne, ce qui lui arrache quelques larmes lorsqu'il est dehors, à l’abri du regard de sa meilleure amie sur lui. Il ne comprend pas ce changement, cette façon de lui répondre, d'être agressive. Il ne l'a jamais vue ainsi, comme si elle pouvait s'échapper en une fraction de seconde. Il sait comme le sujet de sa mère est sensible, il tente le tout pour le tout en lui parlant de sa mère, morte en couche. Laissant la vie à Eden en échange de la sienne, le sacrifice d'une mère, le plus beau et le plus douloureux de l'enfant. Il sait comme son amie souffre de l'absence de sa mère et en répercussion, celui de son père. Il le sait et il espère vraiment que lui en parler fera réagir son amie. C'est le cas mais pas dans le bon, comme il le pensait. Elle lui parle d'une voix sourde où la colère perce chacun de ses mots. Angelus serre les poings, lutant contre l'envie de la faire taire en lui jetant un coussin, un verre, la chienne dessus. « Bien sûr que si je suis la cause de sa mort putain ! Elle est morte pour me sauver moi et regarde le putain de résultat ! Alors ouais je me drogue à cause de ça, pour oublier que je l’ai tué putain ! Tout est ma faute ! Sans moi mon père serait heureux et elle serait encore en vie ! Je n’ai pas besoin d’aide putain ! Je ne suis pas une folle qu'on doit enfermer dans un asile ! Et arrête de me dire que tu me donnerais tout parce que je n’en voudrais pas ! Ah tu veux me refaire le portrait ? Et bien vas-y frappe-moi! Mais je te préviens, je rends les coups. » Il hausse les épaules et se détourne d'elle. « Tu n'es responsable de rien. Toute mère donnerait sa vie pour celle de son enfant. Ça ne la fera pas revenir que de te tuer aux drogues, tu penses qu'elle serait fière de toi ? Tu penses qu'elle a donnée sa vie pour toi afin de te regarder te détruire ainsi ? Tu penses la rendre fière Eden ? » Répond son meilleur ami, aussi méchant et en colère qu'elle. Il sait qu'il va trop loin, qu'il est mauvais et qu'il devrait se taire avant d'en dire d'avantage mais il est prêt à tout pour la faire réagir, même jusqu'à la pousser dans ses derniers retranchements.

« Tu veux que je te dise quelque chose Debussy ? Je préfère quand même ma vie à la tienne. Je préfère avoir une mère morte qu’une mère vivante mais absente, te laissant à une nourrice. » Il pose sur elle un regard plein de douleur, touché en plein cœur. D'accord elle vient de lui répondre en fonction de ce qu'il vient de dire, mais tout de même elle est totalement injuste. Il sent les larmes monter dans ses yeux, pour éviter de pleurer devant elle il ferme violemment les yeux. Luttant contre ses émotions, il se détourne. « Alors je te laisse à ta vie. A tes potes junkies, ta drogue et ton alcool. Apparemment tu préfères leur compagnie à la mienne. Et je retourne dans ma petite vie qui n'est pas assez bien pour toi. » Il attrape sa veste et l'enfile, Lullaby vient lui dire au revoir. « Salut ma belle... » Murmure Angelus en offrant à la chienne une caresse bien placée derrière les oreilles, là où elle aime. Il marche jusqu'à la porte d'entrée, tourne la poignée et sort de l'appartement.

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MessageSujet: Re: Can't you see I'm dying? ~ Angelus & Eden   Can't you see I'm dying? ~ Angelus & Eden EmptyMer 11 Nov - 18:29


   

❝Can't you see I'm dying?❞
   Angelus & Eden

Angelus était ce qui se rapprochait le plus d’un frère, d’une moitié. Je l’aimais de toute mon âme, je ne pouvais pas m’imaginer une vie sans lui. Il est mon meilleur ami et il n’y a personne de plus important que lui. Il sait tout de moi, il m’a vu dans des états pas possibles et je pourrais donner ma vie pour lui. Seulement voilà, j’arrive à un moment de ma vie où tout se bascule, se chamboule. Les plans ne sont plus ce qu’ils étaient et j’ai l’impression que tout m’échappe, tout me passe entre les doigts et je ne veux qu’il soit pris avec moi dans cette spirale infernal qui m’entraine vers le fond de jours en jours. Angelus mérite ce que le monde fait de mieux, il mérite d’être heureux, d’avoir tout ce dont il rêve. Les mois passés sans lui lorsque je ne venais plus en France ont été une véritable torture. Je n’avais personne à qui me confier, personne qui pouvait m’épauler, personne. Il est ce qui est arrivé de mieux dans ma vie et jamais je ne pourrais assez le remercier pour tout ce qu’il a fait pour moi. Il est l’une des rares personnes qui ne m’a jamais jugée. Jamais. Mais voilà, je serais qu’une égoïste de l’emmener avec moi, je serais une égoïste de le garder pour moi seule alors qu’il a tant d’autre personne à rencontrer. Il est tellement génial que chaque personne qu’il rencontrera, l’aimera au premier regard, au premier sourire. Mais pour ça, il faut qu’il apprenne à vivre sans moi.  

Je ne comptais pas le blesser, je ne voulais pas lui faire mal parce que lorsqu’il souffre, je souffre aussi. Mais au moins, j’espérais qu’il ne souffrirait pas lorsque je serais partie, loin de lui, loin de ce monde, loin de tout. Je l’avais trop souvent emmené dans mes conneries, combien de fois m’a-t-il couverte lorsque je faisais des conneries, en France ou ici… Je sais que je suis ingrate, que je ne suis qu’une connasse. Il se retenait de me jeter n’importe quoi dessus lorsque je lui balançais ces mots affreux que je ne pensais pas. Je hurle, je suis hystérique. Mais je n’ai envie que d’une chose : me jeter contre lui, le prendre dans mes bras et lui dire que tout ira bien. J’ai envie de me pelotonner contre lui et de m’endormir dans ses bras. Parce qu’on a toujours été comme ça, jamais on ne s’est engueulés comme ça. Ce n’est pas nous, ce n’est pas moi. Lorsque je lui parle de la perte de ma mère, ses poings se serrent et je jurerai qu’il se retient de faire je ne sais quoi. Il serait incapable de me frapper mais franchement, je commence à avoir peur. Et pourtant je continue, je continue à lui hurler dessus, à refuser son aide, à le repousser loin de moi et de ma vie merdique. Il se détourne lentement de moi et ce qu’il me répond commence déjà à me tuer. Je ne l’ai jamais entendu parler ainsi, avec tellement de colère dans sa voix… Je lui réponds mais ma voix commence à trembler et la colère s’atténue déjà :

« C’est le seul moyen que j’ai trouvé pour oublier toute cette merde Angelus ! JE veux tout oublier et quand je plane je me sens bien, je me sens enfin bien ! Alors ouais je me détruits je n’arrive pas à faire mon deuil putain ! Mais vas-y, ô Grand Angelus, si tu trouves un miracle pour remplacer une mère je t’écoute.»


Puis tout s’enchaine très vite, trop vite, et les mots dépassent ma pensée. Je ne pensais pas ce que je lui disais et plus j’avançais, plus je regrettais. Mais maintenant, il était trop tard pour faire marche arrière et j’ai ressenti un profond dégout pour moi-même. Je me détestais au plus haut point. Je vois Angelus se décomposer devant moi, les larmes lui montent aux yeux tandis que les miennes roulent déjà sur mes joues. Je suis injuste de pleurer alors que je le fais souffrir lui. Je suis figée, pleurant en silence. Il se détourne de moi et à ce moment-là, je sais que je l’ai perdu. Je n’entends pas ce qu’il me dit, je le vois se pencher vers Lullaby puis il se dirige vers ma porte d’entrée. Je reviens enfin à moi et je me précipite lui. Je crie son prénom puis me jette contre son dos où je l’enlace. Je sers mes bras autours de lui et appuie ma tête contre son dos puissant et musclé.  Puis je lui murmure doucement :

« Angelus je suis désolée, je ne pensais pas ces mots et… et….  Putain je fous toujours tout en l’air. Je voulais juste que tu saches que je t’aime plus que quiconque. Merci d’avoir été dans ma vie Angelus. »

Ces mots sonnent comme un adieu et peut-être que s’en est un après tout, peut-être que je ne le reverrai plus avant… avant ça. Je voulais juste qu'il le sache.  Puis je me recule lentement de lui, de son odeur si réconfortante, de sa chaleur.  On est sur le palier et je sais que la vieille qui me sert de voisine doit nous écouter mais je m'en fous. Et en une seconde je suis redevenue l’adolescente perdue et fragile qui a perdu son meilleur ami une première fois.

   
©️ Pando


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